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Base De Données ISET Rades Dep GE

Chapitre 3 LE MODÈLE RELATIONNEL

1. INTRODUCTION
L’implantation des données sur machine représente la deuxième étape dans le cycle de
vie d’une base de données.
Il s’agit de traduire le schéma conceptuel (MEA) en un schéma logique (SL) dans les
concepts du modèle utilisé par le SGBD choisi.
Ce SL est ainsi appelé modèle de données relationnel si on utilise un SGBD relationnel.
En effet, ce modèle permet de décrire de façon abstraite comment sont représentées les
données dans une base de données.

2. Les concepts de base du modèle relationnel


L’élément de base est la table relationnelle (ou relation). Une table représente les
différentes occurrences d’une « relation-type ». Une ligne d’une table est une
occurrence de la « relation-type ». Une colonne de la table contient l’ensemble des
valeurs prises par un attribut de la relation pour l’ensemble des occurrences de cette
relation.
Ainsi, le modèle relationnel s’appui sur plusieurs concepts fondamentaux : le domaine,
l’attribut, la relation ou table, occurrences et ….on en défini ci-dessous.
Exemple :

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Voici un exemple de relation avec trois attributs :


Personne (Numéro : Entier, Nom : Chaîne, Prénom : Chaîne)
Numéro Nom Prénom
1 Ben Ali Ahmed
12 Dahmen Khadija
3 Mabrouk Taher
20 Fakhfekh Rym
2.1 Clé primaire : La clé primaire d'une relation est une de ses clés candidates. Pour signaler
la clé primaire, ses attributs sont généralement soulignés.
2.2 Clé étrangère : Une clé étrangère d'une relation est formée d'un ou plusieurs de ses
attributs qui constituent une clé candidate dans une autre relation.

3. Formalisme graphique
Pour représenter le modèle relationnel, il existe un formalisme graphique qui permet de
définir les différentes tables. On l’appelle formalisme relationnel.
Il existe aussi un autre formalisme de représentation du MR appelé schéma relationnel

Exemples :

Formalisme graphique

COMMANDE CLIENT
Num_cmd Code_clt
Date_cmd Nom_clt
Code_clt Adr_clt

Schéma relationnel
Client (code_cli, nom_cli, adr_cli)
Commande (num_com, date_com, #code_cli)
4. Les règles de passage du M E/A au MR
La transformation du modèle entitées association (M E/A) vers le Modèle Relationnel
(MR) résulte de l’application mécanique de 4 règles principales.

4.1 Règle 1 : chaque entité se transforme en table


• Chaque entité se transforme en table relationnelle
• Chaque propriété se transforme en colonne de la table
• L’identifiant de l’entité devient la clef primaire de la table

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Exemple :

4.2 Règle 2 : association binaires un à plusieurs] (lien père-fils)

« L’entité B » est maître à cause de son caractère de multiplicité vis-à-vis de « l’entité A » qui
elle est esclave. Les deux entités deviennent des relations. Les identifiants deviennent les clés
primaires de ces relations et l’identifiant de l’entité B migre dans l’entité A comme un attribut
non clé (il s’agit de la clé étrangère).

Exemple :

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4.3 Règle 3 : Cas des liaisons plusieurs à plusieurs

« L’entité A » et « l’entité B » sont toutes les deux maîtres et deviennent des relations. Chaque
identifiant devient la clé primaire. L’association entre les deux entités A et B devient une relation
dont la clé est la concaténation des clés des deux entités maîtres et comme l’association est
porteuse de données (cas de C1 et C2) ces attributs seront ajoutés dans cette relation en tant que
attributs non clés.
Entité A (a1, a2, a3)
Entité B (b1, b2, b3, b4)
Nom_Association (#a1, #b1, C1, C2)

Exemple

Tables relationnelles :
COMMANDE (id_Commande, Date_Commande)
PRODUIT (Id_Produit, Libellé)
Compose (#id_Commande, # Id_Produit, Quantite)

5. Les contraintes d’intégrité

5.1 Définition
Un des avantages des bases de données par rapport à une gestion de fichiers traditionnelle
réside dans la possibilité d’intégrer des contraintes que doivent vérifier les données à tout
instant.

Exemple : on souhaite poser les contraintes suivantes :


• Le nombre d’exemplaire de chaque OUVRAGE doit être supérieur à 0 (zéro)
• Chaque OUVRAGE doit avoir au moins un auteur
• Etc.
Ceci est possible grâce à la notion de contraintes d’intégrité.
Ce sont les règles relatives aux données qui doivent être incorporées au modèle afin
d’assurer la cohérence de la base d’information.
Il s’agit des assertions qui doivent être vérifiées à tout moment par les données
contenues dans la base de données.
Exemple d’incohérence : une commande n’est passée par aucun client ; la date de fin de
location est antérieure à la date de début de location.

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5.2 Types de contraintes


Il existe trois types de C.I. obligatoires :
• Contrainte de clé : une relation doit posséder une clé primaire
• Contrainte d’entité : un attribut d’une clé ne doit pas posséder de valeurs nulles
(vides)
• Contrainte de référence (pour les clés étrangères), c’est une contrainte exprimée
entre deux tables. Tout tuple d’une relation faisant référence à une autre relation
doit se référer à un tuple qui existe. Cela consiste à vérifier que l'information
utilisée dans un tuple pour désigner un autre tuple est valide, notamment si le
tuple désigné existe bien. En d’autre terme, quand on désigne un attribut comme
clé étrangère, les seules valeurs que peut prendre cet attribut sont celles qui sont
déjà saisies dans la table qu’il référence.

5.3 Exemple

6. EXERCICES
Reprenez les MEA des exercices relatifs au chapitre précédent et transformez ces
MEA en MRD en appliquant les règles appropriées.

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