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Les réactions d’addition

Les réactions d’addition peuvent être de nature soit nucléophiles soit électrophiles.

I- Réactions d’addition nucléophiles


Elles correspondent à l’attaque d’un composé insaturé par une entité riche en électrons.
A- Réaction d’addition sur un carbone sp2

1- Addition sur un groupement carbonyle

Schéma réactionnel

Cette addition se fait en deux stades distincts 1 et 2.

Addition d’un hydrure

Différentes transformations résultantes de l’attaque d’un groupement carbonyle par H- telle


que la réduction par LiAlH4 ou les réactions de Canizzaro et Meerwein-Pondorf.
a- Réduction par liAlH4

Mécanisme
Addition d’un carbanion
Des réactions correspondant à l’attaque de groupement carbonyle sont nombreuses.

a- Addition d’un organo-métallique (M)

Exemple : Réaction de Réformatsky

b- Addition d’un énolate


Les carbanions énolates issus de l’action d’une base sur un composé à hydrogène mobile
s’additionne sur les dérivés carbonylés :
Mécanisme

Dans la plus part des cas, l’alcool se déshydrate dans les conditions opératoires.

c- Addition de l’acide cyanohydrique H—CN ou acétylure.

Les ions acétylures ( R C C-Na+ ), peuvent attaquer de la même façon les dérivés carbonylés
que les cyanures.

2- Addition nucléophiles sur C C

Les doubles liaisons C==C soumissent à des effets mésomères ou inductifs électroattracteurs
donnent lieu à des réactions d’addition nucléophiles. Se sont généralement des composés α-β
insaturés qui subissent ce type de réactions.

a- Addition d’un organo-métallique

Les organo-métalliques donnent lieu soit à une addition 1-2 ou 1-4 selon la nature de
l’organo-métallique.

Mécanisme
b- Addittion de MICHAEL
Les dérivés α-β insaturés subissent une addition 1-4 pàar un carbanion .

Mécanisme

c- Addition d’une énamine

D’autres réactions nucléophiles sont connues.

d- Réaction de CANNIZZARO
C’est une réaction caractéristique des aldéhydes dépourvus d’hydrogène en α de la fonction
carbonyle.

Mécanisme

e- Réaction de benzoïnation
Cette réaction ressemble à celle de CANNIZZARO.

Mécanisme

f- Réaction de MEERWEIN-PONDORF
Mécanisme

B- Addition sur un carbone sp.

Les principales structures susceptibles de subir une addition nucléophile :


O O
R C C C ou R C C C
OR' R' : Les dérivés acétyléniques activés.

R1
C C O
R2
: Cétène

: Dérivés isocyanique

; Dioxyde de carbone

Schéma réactionnel
Exemples
1)

2)

3)

4)
II- Réactions d’addition élécrophiles

Elles résultent de l’attaque d’un centre riche en éléctron par une entité présentant un manque
d’électrons. L’intermédiaire formé subira une seconde attaque par une entité richa en e-
(nucléophile) comme le montre le schéma suivant :

a- Réaction de RITTER
Elle procède par le mécanisme suivant :

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