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Solvolyse des halogénoalcanes
tertiaires et secondaires
Le 2-bromopropane
(secondaire) réagit
également dans ces
conditions mais pas le
bromoéthane (primaire)
ou le bromométhane.
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Vitesse de solvolyse des
bromoalcanes dans l’eau
Notez l’ordre de
réactivité inverse
de celui de la
réaction SN2!
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Vitesse de solvolyse des
bromoalcanes dans l’eau
La réaction de substitution nucléophile entre le (CH3)3CBr et l’eau est
unimoléculaire i.e. sa vitesse ne dépend que de la concentration en
(CH3)3CBr .
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Étape limitante de la vitesse
Considérons une réaction comportant plusieurs étapes:
lente Vétape1 = k1 [réactif]
réactif intermédiaire 1
rapide
intermédiaire 1 intermédiaire 2 Vétape2 = k2 [intermédiaire1]
rapide
intermédiaire 2 produit Vétape3 = k3 [intermédiaire2]
réactif
La vitesse globale est limitée k1
par la vitesse de l’étape la
plus lente, ici k1 << k2 ou k3 . intermédiaire 1
k2
intermédiaire 2
k3
Vglobale = k1 [réactif]
produit
6
Mécanisme SN1
7
Mécanisme SN1
Le carbocation intermédiaire est
très réactif; il est rapidement
attaqué par le nucléophile, l’eau,
même si celui-ci est un faible
nucléophile.
Suite à la formation du
lien C-O, le carbone
redevient sp3.
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Substitution nucleophile
unimoléculaire, SN1
Finalement, le dernier
intermédiaire est
déprotoné par une ou
l’autre des espèces
basiques présentes
dans le milieu (H2O,
Br-, t-BuOH).
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Profils énergétiques
La nature du solvant
La nature du nucléophile
La nature du substrat
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SN1: Effet de solvant
Contrairement à l’état de
transition de la réaction SN2,
des charges de signes
opposés sont séparées à l’état
de transition de la SN1.
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SN1: Effet du nucléofuge
Nucléofugacité
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SN1: Effet du nucléophile
L’étape limitante n’implique pas le nucléophile; la nature et la
concentration du nucléophile n’influence donc pas la vitesse de
la réaction SN1.
Or la présence de
groupements alkyles
stabilise les carbocations
par hyperconjugaison.
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Concurrence entre SN2 et SN1
L’ordre de réactivité SN2 des halogénures simples est le suivant :
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Postulat d’Hammond
la structure du complexe activé à l’état de transition d’une étape réactionelle…
exothermique endothermique
i.e. DH° < 0 i.e. DG° > 0
ressemble
Énergie
ressemble
aux réactifs aux produits
Coordonnées de la réaction
Coordonnées de la réaction
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Concurrence entre SN2 et SN1
Pour un substrat donné, la réaction qui prédomine est celle qui est la
plus rapide
• Exemple du substrat primaire:
Le cation primaire
n'est pas stabilisé.
DG SN1 RCH
2
Énergie
L'approche de nucléophile
libre, DG°
pour former le complexe activé
DG SN2 n'est pas encombrée.
Coordonnée de réaction
pour un halogénure d'alkyle primaire
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Concurrence entre SN2 et SN1
Pour un substrat donné, la réaction qui prédomine est celle qui est la
plus rapide
• Exemple du substrat tertiaire:
L'approche de nucléophile
pour former le complexe activé
DG SN2 est encombrée.
Énergie
Le cation tertiaire
libre, DG°
est stabilisé.
DG SN1 R3C
Coordonnée de réaction
pour un halogénure d'alkyle tertiaire
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Concurrence entre SN2 et SN1
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Élimination E1
L’intermédiaire carbocation est commun aux réactions SN1 et E1:
Dans le cas de la E1, elle agit plutôt comme une base de Bronsted-
Lowry et arrache le proton voisin du carbocation pour former une
double liaison C=C.
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Mécanisme E1
Comme la SN1, la vitesse de la réaction E1 ne dépend que de la
concentration en (CH3)3CBr:
Vitesse = k[(CH3) 3CBr] mol L-1 s-1.
C’est une réaction unimoléculaire; seul cette espèce est
impliquée à l’état de transition.
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Concurrence entre SN1 et E1
La nature du nucléofuge
n’influence pas le rapport
SN1:E1.
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Concurrence entre SN1 et E1
Il est difficile de contrôler le rapport SN1:E1.
Exercice 7-10 29
Élimination E2
En présence d’une base forte, la réaction d’élimination devient
bimoléculaire i.e. E2 .
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Mécanisme E2
Exercice 7-13 31
Pourquoi pas cis-coplanaire?
32
Évidence de la contrainte
stéréoélectronique
34
Concurrence entre
SN2, SN1, E2 et E1
35
Concurrence entre
SN2, SN1, E2 et E1
Les bons nucléophiles qui sont également fortement basiques réagissent
par SN2, SN1 et/ou E2 selon l’encombrement.
37
Utilisation d’une base forte et
encombrée pour favoriser E2
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Régiosélectivité des E2
Certains halogénoalcanes peuvent donner plusieurs produits d’élimination E2:
H CH3
H
H3C CH3
CH2
H
B H3C CH C Br
H H
CH3
CH3CH2 CH3
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La règle de Zaitsev
Une élimination qui donne l’alcène le plus stable suit la « règle de Zaitsev »
ÉT: Et C CH2
Br -
H -
B H Me
ÉT:
Énergie libre
B CH2
H
Ea Me CH C Me
Me CH C Br
Ea
Me Br -
réactifs
produits
Coordonnées de la réaction
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Stabilité relative des alcènes
Des mesures de chaleur de combustion d’isomères permettent
d’évaluer la stabilité relatives des alcènes.
7 kJ/mol
5 kJ/mol
DH°
4 kJ/mol
-2707 kJ/mol -2712 kJ/mol -2719 kJ/mol
-2703 kJ/mol
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Stabilité relative des alcènes
La stabilité augmente avec le degré de substitution (le nombre de groupes
alkyle) :
R R R R R H H R R R R H H H
R R R H R H R H H H H H H H
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Exception à la règle de Zaitsev
43
Exception à la règle de Zaitsev
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Conformations et réaction E2
H3C CH(CH3)2 plus
chlorure de néomenthyle
stable
Cl H3C CH(CH3)2
H
Et O
H
78 %
rapide
Cl
H3C CH(CH3)2
Cl
22 %
H3C CH(CH3)2
chlorure de menthyle
Cl
H Cl
H lente
H3C CH(CH3)2
Cl
H
100 %
Et O
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Concurrence entre
SN2, SN1, E2 et E1
En résumé et en conclusion: