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Certaines, dites hybrides, ont également un moteur à combustion classique, qui peut prendre
le relais et recharger la batterie en roulant. Parmi celles-là, il y en a qui ne se chargent que
via le moteur à combustion.
Dans ce rapport, on va s'intéresser aux autres, et notamment aux voitures 100 % électriques, que l'on
doit relier à une source d'électricité pour recharger la batterie
Le véhicule électrique peut être vu comme une réponse efficace et concrète pour diminuer
l’empreinte environnementale des transports. Il constitue un maillon manquant du panorama de la
mobilité urbaine durable (Train, tramway, bus, vélo) et répond aux modes de déplacement des
conducteurs qui parcourent quotidiennement moins de 20 km principalement dans le périmètre
urbain.
C'est l'usage des particuliers qui utilisent leur véhicule pour le trajet domicile– travail, mais aussi
de nombreuses flottes d'entreprises.
✓ La constitution d’une voiture électrique moderne est nettement plus simple que celle
d’une voiture essence.
✓ La transmission et le moteur sont nettement plus petits et les batteries peuvent être
placées de façon à obtenir une répartition idéale des masses.
✓ Elles peuvent même être intégrées au châssis, abaissant ainsi le centre de gravité du
véhicule et améliorant sa tenue de route.
✓ Les moteurs électriques sont particulièrement « coupleux », ce qui veut dire qu’ils
délivrent une puissance importante à une fréquence de rotation moindre.
✓ Le moteur électrique permet d’accélérer rapidement lorsque l’on part depuis l’arrêt.
3. Traction classique
C'est la solution la plus répandue. Elle est composée d'un groupe de batterie, d'une gestion
électronique du courant et d'un moteur électrique. Le montage se fait sur véhicules légers, poids
lourds, chariots élévateurs, tracteurs aérogares, Tracteurs de bagages, et deux roues.
La figure 3 montre les principaux éléments d’un VEB : un moteur électrique, une batterie de
traction, des convertisseurs de puissance (onduleur et chargeur embarqué).
Dans ce qui suit, nous détaillons chacun de ces éléments en donnant leurs caractéristiques
et propriétés.
a. Moteurs électriques
Pour la traction des véhicules électriques, différents types de moteurs peuvent être
utilisés. Moteurs avec balais (moteur à courant continu par exemple), ou moteur sans balais
(moteur synchrone ou asynchrone par exemple)
La figure 4 présente une classification de motorisation des véhicules électriques ou
électriques hybrides.
Les moteurs à courant continu (MCC) sont les moteurs les plus utilisés, mais le développement
d’électronique de puissance associé aux aimants permanents provoque une montée en puissance des
moteurs synchrones et asynchrones (MSAP). Le tableau montre quelques modèles de VEs avec les
motorisations associées.
❖ Définition :
Les batteries sont des générateurs ”réversibles”. Elles peuvent stocker de l’énergie électrique
sous forme chimique puis la restituer à tout moment grâce à la réversibilité de la transformation.
❖ Principe de fonctionnement :
Revenons au réseau électrique : l'arrivée des voitures électriques représente un défi, car il faut
mettre en place toute une infrastructure de recharge.
En effet, vous pouvez charger votre véhicule électrique sur n'importe
quelle prise chez vous, mais dans ce cas la recharge sera très lente (une
dizaine d'heures pour la Zoe par exemple). Pas toujours satisfaisant.
Mais vous pouvez aussi procéder à une charge accélérée (environ une
heure), ou bien une charge rapide de 30 minutes, sur une station de
recharge appropriée. Bien plus pratique pour le conducteur, mais cela veut dire qu'il faut construire
ces points de recharge, et surtout qu'il faut pouvoir leur fournir des puissances électriques très
importantes, jusqu'à 50 000W.
« Fournir » ces puissances de recharge
« Fournir », ça veut dire être capable de les produire quelque part : souvenons-nous de l'équilibre
production-consommation qui doit être respecté à tout moment sur le réseau électrique, il faudra
donc certainement augmenter les capacités de production.
Mais « fournir » ces puissances de recharge, ça veut aussi dire être capable de les amener jusqu'à la
station. Le réseau de distribution n'a pas été conçu pour cela, et peut donc très vite saturer ; il faudra
alors augmenter ses capacités de transfert, ce qui implique des coûts élevés. D'autant plus que les
gens risquent de mettre leur voiture à charger le soir en rentrant chez eux, ce qui est déjà le pic de
consommation quotidien : on ne peut pas faire pire pour le réseau électrique !
Une série de défis donc, pour les acteurs du réseau électrique. Mais aussi une opportunité vers
une gestion plus efficace, plus intelligente de l'énergie. Car un parc de véhicules électriques c'est
aussi un formidable gisement de flexibilité ! Avec les voitures électriques, on a, réparties sur le
territoire, un grand nombre de batteries, que l'on doit recharger, mais parfois sans contraintes
strictes de temps
La puissance fournie par un point de recharge peut aller de de 2 kVA à 43 kVA en alternatif
et de 10 à 150 kW, et bientôt 350 kW. La nature du courant, le type de prise ou connecteur sont
adaptés à chaque palier de puissance.
a. Recharge rapide
Dans l’avenir, une augmentation significative des ventes des VEs est prévue, c’est pourquoi
l’accent est mis sur le développement de stations de recharge. Les études sont orientées vers la
diminution de la durée requise de temps de recharge par une augmentation de la tension et du
courant de recharge. Il en résulte des recharges rapides par l’augmentation de l’énergie transférée
vers la batterie.
La technologie proposée pour une recharge rapide porte sur l’utilisation d’un
supercondensateur comme système de stockage d’énergie. Un supercondensateur possède une
grande densité d’énergie qui peut réduire le temps de recharge. Une station de recharge rapide
permet d’économiser de l’énergie lorsque l’offre dépasse la demande. Le concept d’une station de
recharge dotée d’un supercondensateur est illustré dans le tableau ci-dessous.
c. Recharge lente
La recharge lente fait référence soit à une recharge lente avec un temps de charge avoisinant
les 8 heures (pour certaines technologies), soit à une recharge accélérée avec un temps de charge
de 1heure. Le chargeur lent est généralement embarqué dans le véhicule. Les principaux
inconvénients de ces chargeurs se résument en un temps de recharge importante, le poids, le
volume et le prix des véhicules munis de ces chargeurs. Un chargeur embarqué doit avoir un petit
volume et un petit poids tout en assurant une meilleure efficacité de puissance.
5. Principe d’installation :
Une borne de recharge doit être installée sur une ligne dédiée, avec son propre disjoncteur
couplé à son propre interrupteur différentiel. Un déclencheur à émission de courant est une
sécurité supplémentaire non obligatoire, mais permet d'obtenir la certification. Voilà ci-dessous les
spécifications de ces éléments pour être en règle :
➢ Installation monophasée :
• Interrupteur différentiel : Type A Hi, 30mA, 2P ou 1P+N, 40A max
• Disjoncteur : Courbe C min., pouvoir de coupure 3kA min., 2P ou 1P+N,
16 à 40A (choisir 3 à 8A en plus que le courant nominal de la borne)
• Déclencheur à émission de courant : pas de spécification particulière
➢ Installation triphasée :
• Interrupteur différentiel : Type B, 30mA, 4P, 40A max (un Type A est
suffisant, au lieu du type B, si la borne est équipée d'un détecteur de
courant de fuite CC, c'est le cas des bornes KEBA et ALFEN)
• Disjoncteur : Courbe C min., pouvoir de coupure 3kA min., 2P ou 1P+N,
16 à 40A (choisir 3 à 8A en plus que le courant nominal de la borne)
• Déclencheur à émission de courant : pas de spécification particulière
Cette structure est composée d'un ensemble des stations de recharge, d'un centre de contrôle
ou bien une plateforme, d'un ensemble des VEs géolocalisés. Chaque station de recharge possède
un nombre donné de points de recharge. Ces composants communiquent via les technologies de
communication et les systèmes de géo-positionnement tel que GPS, GPRS, Web etc.
Comme montrer dans la figure ci-dessous, Les informations concernant les stations de
recharges (station libre/occupée, Puissance de recharge, Prix de recharge, positionnement.) sont
envoyées régulièrement et enregistrées dans la base de données du centre de contrôle.
Le VE se connecte au centre via un dispositif de communication embarqué (PDA, GSM, etc
pour demander les informations sur les stations de recharges les plus adéquates selon ses
caractéristiques.
Le centre de contrôle se charge de chercher la meilleure station et de prévoir (réserver) un
point de recharge pour le VE demandeur en fonction de son arrivée à cette station. Les
informations sur l'état de chaque station de recharge sont enregistrées et mises à jour
régulièrement en temps réel dans la base de données da la plateforme.
Figure 17 : Système de communication de recharge des
VEs
Et ce ne sont que les aspects techniques ! Rappelons que recharger une voiture implique de
nombreux acteurs, aux préférences diverses :
➢ il y a bien sûr le propriétaire de la voiture ;
➢ et le fournisseur d'électricité ;
➢ mais aussi le propriétaire de la station de recharge ;
➢ le propriétaire de la batterie (les batteries sont souvent en location) ;
Et les autres acteurs du réseau électrique, comme par exemple un agrégateur qui pourrait avoir
des contrats avec de nombreux conducteurs, et revendre au réseau électrique la flexibilité agrégée
de leurs recharges.
.
Conclusion