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Table des matières

INTRODUCTION:.....................................................................................................................................2
METHODE DE LA VALEUR COMPTABLE..................................................................................................2
1- Régime d’amortissement...........................................................................................................2
a- L’amortissement linéaire........................................................................................................2
INTRODUCTION:

Les actifs sont des éléments ou des entités qui apportent un avantage ou une valeur positive à
un propriétaire, et, par conséquent, nécessitent une mesure minutieuse et appropriée.
Collectivement, l’actif valeur représente la richesse d’un individu ou d’une organisation et
peut etre utilisé comme un paramètre de performance. Trois méthodes d’évaluation seront
envisagées à savoir: La valeur comptable, la valeur marchande et le flux de trésorerie. Pour
une meilleure gestion il existe diverses classes d’actifs telles que: Le Cash, les produits de
taux, les actions, les actifs physiques, l’art, les obligations et l’immobilier. Dans la suite de
notre devoir, trois méthodes d’évaluation seront envisagées à savoir: La valeur comptable, la
valeur marchande le flux de trésorerie, puis, nous présenterons en amont le projet pétrolier de
Foinaven.

METHODE DE LA VALEUR COMPTABLE


Encore appelé méthode du cout historique et / ou méthode des comptables, elle est basée sur
une hypothèse que la valeur d’un seul actif, après les périodes de temps « n », est égale au
cout d’origine A0 moins l’amortissement note d.
A n = A 0 - [d1 + d 2 + + dn]
1- Régime d’amortissement
C’est un régime utilise dans les finances (par les comptables), cherchant à déconsidérer la
valeur d’un actif au fil du temps ; c’est à dire que la valeur diminue avec le temps. Il
existe trois types d’amortissements :
a- L’amortissement linéaire
C’est une forme simple, voir la plus simple qu’il existe où la valeur diminue linéairement sur
la durée de vie prévue jusqu’à sa valeur résiduelle. Notons que cette dernière correspond à sa
valeur à la fin d’une durée d’utilité. ;
La valeur résiduelle peut être nulle ou positive si l’actif a été utilisé sur une courte durée à
l’issue de laquelle il sera cédée.

An : La valeur dépréciée n ;


A0 : Le cout d’origine ;
N : La durée de vie définitif de l’actif ;

n : Le nombre d’années écoulées.


 Si la durée de vie >N, l'actif continuera à être utilisé avec une valeur comptable nulle ;
 Si la durée de vie <N, l’actif aura une valeur comptable positive à la résiliation.

a. Solde dégressif
C’est l’une des deux méthodes d’amortissement du bien qui permet à une entreprise d’étaler,
comptablement, le cout d’achat sur une durée d’utilisation dudit bien. Il ne se calcule pas de la
même façon que l’amortissement linéaire. Il consiste à une annuité constante sur tous les
exercices de la durée d’amortissement du bien, l’amortissement dégressif permet de constater
une dépréciation plus rapide du bien sur les premières années. Les biens éligibles au solde
dégressif sont principalement les biens d’équipement.

 Variantes courantes P=1 ;


 Solde dégressif unique P=2 ;
 25% du double solde dégressif P/N=0.25.
b. Unité de production
La valeur dépréciée de l'actif diminue proportionnellement à l'épuisement des réserves d'une
ressource finie.
 P est la production cumulée ;
 R est les réserves récupérables.
Lorsque le réservoir est complètement épuisé, la valeur dépréciée est réduite à zéro. Toute
variation dans l'estimation des réserves entraine une variation du taux d'amortissement. En
règle générale, de tels changements ne peuvent affecter que la valeur future dépréciée.
1. Application de la valeur comptable
La méthodologie de la valeur comptable est largement utilisée dans la préparation des
comptes de l'entreprise et des rapports annuels. L'évaluation de l'assujettissement à l'impôt est
généralement fondée sur des principes similaires. La valeur comptable est soumise à de
sévères limitations et problèmes pratiques.
a. Dépréciation
Par exemple, un actif peut être radié trop rapidement et apparaitre dans les comptes avec une
« valeur » nulle alors qu'il est utile et productif. Par conséquent, il est important d'examiner
attentivement les détails de l'amortissement et d'être conscient de ces écarts.
b. Inflation des prix
L’inflation fait monter les prix, alors que la dépréciation fait baisser la valeur perçue et les
plans d’amortissement standard ne reconnaissent pas l’inflation des prix. Au cours des années
70 au Royaume-Uni et d’autres pays, des taux d’inflation très élevés (25%) ont forcé la
profession comptable à envisager des procédures de comptabilisation de l’inflation. La
réduction du taux d’inflation a réduit la nécessité de certaines procédures :
 Le pouvoir d’achat actuel : C’est l’ajustement du cout historique par l’application d’un
indice appropriée. Le coût de remplacement est une évaluation basée sur le coût de
remplacement dans les conditions actuelles du marché, donc plus de valeur «
marchande » que de valeur « comptable » ;
 Le bénéfice est présenté comme « Coût de remplacement » et « Coût historique », la
différence étant la variation de la valorisation des stocks. Le problème ici est que les
actions des entreprises (par exemple, le pétrole brute) changent de valeur au fil du
temps en raison des conditions du marché. Sur un marché en hausse, les entreprises
gagnent des bénéfices supplémentaires et sur un marché en baisse, moins de bénéfices,
simplement à cause des changements de prix.

c. Actifs sans valeur


La « valeur » de l'actif est basée sur le coût plutôt que sur toute mesure d'avantage
économique. Lorsqu'une entreprise dépense de l'argent, elle a le choix entre l'annuler, en tant
que dépense, ou le « capitaliser » en tant qu'actif. Ce choix est contraint par des questions
juridiques liées à la fiscalité et à la déclaration formelle des comptes. Dans les comptes des
compagnies pétrolières, l'actif « sans valeur » classique est le « trou sec ». Il est à noter que
tous les puits fournissent des informations et que ces informations ont normalement une
certaine valeur. La convention comptable du coût complet permet de classer les dépenses
d'exploration avortées en actifs, à déduire de la production régionale. La convention la plus
conservatrice est la comptabilité des efforts réussis, qui limite le processus de capitalisation
aux puits qui sont liés au développement économique.
d. Valeur sans coût
C’est le cas, où quelque chose a une valeur au-delà de son coût d'acquisition. Pour une
compagnie pétrolière, l'atout le plus important est probablement une réserve de pétrole et de
gaz dans le sol. Ces réserves ne sont pas constituées ou créées par la société et n'ont par
conséquent aucune valeur comptable directe, et ne sont pas incluses dans les immobilisations,
inscrites au bilan de la société. La valeur comptable d'un champ pétrolier est le coût de son
développement, qui n'a aucun rapport direct avec la valeur de ses réserves d'hydrocarbures.
Les réserves de pétrole et de gaz sont incluses dans les rapports annuels. Cependant, ils sont
répertoriés en tant que quantité physique plutôt que valeur.

3- la valeur marchande :

 La valeur marchande est le prix réel du bien dans le marché actuel ou encore c’est le
prix auquel l’acheteur est prêt à payer un bien et le prix auquel un vendeur est prêt à
laisser ce bien.
 Un actif c’est ce que possède l’entreprise et ce dont elle a besoin pour fonctionner :
c’est le résumer le patrimoine.
Il existe 03 types d’actifs.

- Actif immobilisé : fonds de commerce, brevets, équipements, filiales, participation


financière.
- Actif circulant : trésorerie, stock, marchandises utilisées ou destinées à être vendues
(produits finis, transformés en créance ou liquidité).
- Compte de régulations.

Les facteurs influençant la valeur marchande :

 La bonne définition de l’actif. On utilise des comparables c’est-à-dire


comparer des biens de tailles similaires ou identiques.
 Statiques des transactions.
 Connaissance du marché :
Les plus proches du marché sont les clients. Connaitre les prix du marché influence souvent
les vendeurs. Le prix est fonction de : l’offre, la demande, la structure du marché et la
concurrence.
-D1 (Demande) : exprime comportement des consommateurs. La demande
croit quand le prix diminue.
-S1 (offre) : décrit le comportement des fournisseurs. L’offre croit avec le prix.
-Le point de rencontre entre S1 et D1 est appelé point d’équilibre.
-S’il y’a augmentation de la demande D2 on observe un point d’équilibre avec
un prix et quantité plus élevé.
-S’il y’a augmentation de l’offre c’est-à-dire prix plus bas et quantité élevé.
Lorsqu’il y’a changement soit de l’offre soit de la demande, le marché s’arrime à retrouver
son état d’équilibre.
Comme conséquences de l’inflation du prix du pétrole, on a :
La demande des appareils de forage augmente, augmentation du prix de l’allocation des
plates-formes, diminution des taux d’appareils de forages, augmentation des prix
d’exploration.
Figure4 : Rig rates

La figure 4 représente les fluctuations du taux de location d’appareils de forage sur une
période de 30ans. Les pics correspondent aux période du prix élevé du pétrole, à ce moment,
les entreprises sont optimistes.

4- METHODES DE FLUX DE TRESORERIE

Cette méthode concerne le futur. Le flux de trésorerie noté Ci, est une série de revenus et de
dépenses.
Les caractéristiques du flux de trésorerie sont les suivantes :
- Unités monétaires
Dans le domaine pétrolier, le prix du brut est en dollar. Les dépenses en capital sont payés
dans les devises des pays sources. Les dépenses de fonctionnements sont principalement
payées dans la devise du pays dans lequel le projet est situé. Les taxes doivent être calculer et
payés dans la devise de ce pays d’accueil.
- Signe
Le flux de trésorerie positif se note +, alors que le flux de trésorerie négatif se note -.
- Horaire
1- Les différents types de flux de trésorerie :
a- Flux de trésorerie positif : Revenus
Il s’agit de tous les revenus provenant de la vente d’un bien.
b- Dépenses en capital : flux de trésorerie négatif (CAPEX)
Ce sont les dépenses qui contribuent à la création ou à la construction de quelque chose de
productif comme le développement d’un champ pétrolifère.
c- Flux de trésorerie négatif : dépenses d’exploitation (OPEX)
Ces dépenses concernent le salaire, les factures de carburant, les composants de
remplacement.
d- Fiscalité des dépenses de fonctionnement : Fiscalité
Représente les dépenses dues aux séries de paiement du gouvernement, les droits de licences,
les dépenses et les taxes.

2- Modèle de flux de trésorerie :


Le but de ce modèle est de simplifier les données réels tout en conservant les détails et
précisions afin de prendre les décisions d’investissements importantes. On le représente en
forme de tableau sur lequel on retrouve le plus souvent les chiffres d’affaires,
l’investissement, les frais d’exploitation, les impôts, le flux de trésorerie net en colonne. Le
temps par contre est représenté en années et sur une même ligne.
Tableau 1 : Modèle de flux de trésorerie

5- PROJETS PETROLIERS EN AMONT 

Il existe lors de la réalisation d’un projet des paramètres qui fluctuent, d’autres qui n’étaient
pas prévus mais qui apparaissent à un moment donné. Ces paramètres aléatoires créent les
problèmes de flux de trésorerie. Nous ferons un zoom sur certains de leurs caractéristiques
importantes.

1- Profil de production
Le profil de production est un graphique qui représente le taux de production en fonction de
plusieurs paramètres tels que : la capacité des installations, les réserves volumétriques, la
géométrie…

2- Production et revenus :
Les types de champs sont définis par les différentes phases de liquides qui s’y trouvent. Ainsi,
on aura trois types de champs.

a- Les champs de pétroles :


Lorsque le fluide produit est à majorité liquide, on parle de champs pétrolifères. La quantité
de gaz associé est déterminante lors de la production car elle permet de faciliter la
récupération et le transport.
b- Champs de gaz :
C’est un champ dans lequel le principal fluide produit est le gaz. Il arrive aussi que l’on
produise du pétrole.
c- Champs intermédiaires :
Il existe aussi des fois où l’on produit à la fois le pétrole et le gaz en proportion considérable
pour le marché. Dans ce cas, le champ est dit intermédiaire.

3- Dépenses d’investissement du projet :


Les projets de développement pétroliers impliquent plusieurs étapes :
-L’exploration
-L’évaluation
-le développement de terrain
-La modification de champs
-L’abandon
Chaque phase de dépense justifie sa propre évaluation économique. De nombreux facteurs
contribuent au cout final du développement du champ.

a- L’emplacement :
L’environnement dans lequel l’hydrocarbure est produit est un facteur déterminant dans
l’évaluation des couts. Car les couts liés à une exploitation en on-shore (sur terre) sont
inférieurs à ceux liés à une exploitation en offshore (haute mer) du fait des contraintes très
élevées en milieu marin.
b- Réservoir :
La composition géologique et la structure géométrique du réservoir sont des facteurs qui
peuvent selon les cas augmenter ou diminuer les couts. En effet, le cout du forage d’un puits
est fonction des paramètres tels que la profondeur des puits à forer, les formations
géologiques rencontrées et les pressions internes du réservoir.
c- Fluides du réservoir :
La nature du fluide en place est très important pour la détermination des méthodes
d’extractions et la mise sur place des équipements de production. Selon que le fluide est
visqueux, on va opter pour les techniques de récupérations plus complexes et naturellement
plus couteuses que les techniques classiques.
d- La technologie
L’exploitation d’une certaine catégorie d’hydrocarbures nécessite la mise sur pieds de
nouvelles technologies. C’est le cas notamment avec l’extraction des sables bitumineux et
tous les autres hydrocarbures non conventionnels.
e- Infrastructures
Les infrastructures comprennent les logements des employés ainsi que toutes les autres
œuvres construites et utilisées durant tout le projet. Les couts liés à ces infrastructures doivent
etre pris en compte lors de l’évaluation.
f- Facteurs externes
Dans cette catégorie, on retrouve les protagonistes tels que : les marchés d’approvisionnement
et les autorités réglementaires.

4- Charges d’exploitation du projet


Les dépenses d’exploitations sont les couts du bon fonctionnement d’un système de
production. L’OPEX peut inclure les éléments suivants : location des installations, couts
d’exploitation, de maintenance et de transport de la plate-forme ainsi que les couts
d’exportations.

VI- FLUX DE TRESORERIE DE FOINAVEN

Utiliser comme exemple, Foinaven est un champ situé à environ 160km à l’ouest des iles
Shetland. C’était le premier champ à recevoir une autorisation de développement dans la
marge atlantique du Royaume-Uni. Ses réserves récupérables étaient estimées à 323 millions
de barils de pétrole et 221milliards de pieds cubes de gaz avec une profondeur d’eau estimée à
500mètres.
Figure 6.1 : Foinaven cash-flow

La figure 6.1 est un graphique des flux des trésoreries en fonction du temps. Le CAPEX a été
séparé et tracé négativement pour mettre en évidence l’investissement. Les autres flux de
trésorerie sont tracés cumulativement pour illustrer la relation :
Revenu net = Revenu – impôts – OPEX
La figure démontre l’idée que l’argent est investi et génère des revenus à partir desquels les
couts d’exploitation et les taxes sont payés.
Le flux de trésorerie net (NFC) est le flux de trésorerie global pour chaque période de projet
en année. Dans le contexte de la figure 6.1, il s’agit de la somme des dépenses
d’investissement et des revenus net sur une base annuelle.

Figure 6.2 : revenu net du Foinaven


Le NFC est représenté graphiquement à la figure 6.2 à la fois annuellement et en valeurs
cumulatives. Les données annuelles indiquent l’impact du projet sur ses propriétaires chaque
année en terme d’argent entrant ou sortant. Les données cumulatives indiquent quant à eux
l’impact financier cumulatif du projet.

CONCLUSION :

In fine, il était question pour nous tout au long de ce travail de faire un résumé du chapitre 2
intitulé Méthodes d’évaluation qui traite des actifs et de la manière dont ils peuvent être
évalués. On a donc vu les différentes méthodes utilisées pour déterminer les couts d’un projet
et les différents paramètres qui entrent dans le calcul de ces couts. Nous avons également mis
un accent sur les fluctuations des prix de trésorerie.

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