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Juin 2018
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1. Chapitre I. Introduction
1.1 Économie
Les sciences économiques sont des sciences sociales qui se penchent sur le
comportement humain dans les domaines de la consommation, de la production de
biens et la prestation de services. Elles font le constat que les ressources productives
sont limitées et que les désirs matériels humains ne peuvent être tous satisfaits. Elles
visent à découvrir l'utilisation la plus efficace des ressources productives dans le but
d'atteindre la satisfaction maximum des désirs matériels des hommes. Généralement, les
sciences économiques examinent les problèmes du point de vue de la société.
Les sciences économiques ont pour objet le bien-être matériel des personnes. Elles
cherchent à expliquer pourquoi et comment il est atteint.
1.1.1 Définition
Etymologie : du grec "oikos", maison et "nomos", gérer, administrer.
Étymologiquement, économie vient du mot latin oeconomia ou du grec
oekonomie et signifie l'art de bien administrer une maison, de gérer les biens d'une
personne, puis par extension d'un pays. Plus généralement, l'économie est une science
sociale qui étudie la production, la répartition, la distribution et la consommation des
richesses d'une société.
Objectifs de léconomie
Les principaux objectifs économiques sont :
1) croissance économique,
2) stabilité du niveau des prix pour la population,
3) efficacité économique,
4) plein emploi,
5) balance commerciale équilibrée,
6) sécurité,
7) distribution équitable des produits, et des richesses
8) liberté économique.
1.1.3.1 Définitions :
Léconomie rurale est une science qui étudie les problèmes économiques relatifs aux
activités humaines en milieu rural, particulièrement liées au secteur agricole et
agroalimentaire mais celles liées à dautres secteurs économiques évoluant en milieu
rural. Elle est née au début du XX ième siècle dans des universités aux USA.
• La sociologie rurale est la branche de l Economie rurale qui étudie les groupes
sociaux ruraux et leurs comportements.
Les principales cultures sont : les céréales (mil, sorgho, maïs, riz) et les cultures
industrielles telles que le coton, la canne à sucre, le tabac etc. La production des cultures
vivrières a augmentée grâ ce au renforcement de la lute antiacridienne dune part et par
la poursuite des programmes daménagement de périmètres irriguée et la vulgarisation
de variétés améliorées de riz (Cissé et al. 2007b).
Le sous secteur délevage occupe une place importante dans léconomie du Mali.
Lactivité est pratiquée par au moins 80% de la population rurale, constitue la principale
source de subsistance pour plus de 30% de la population. Le cheptel est composé de
7,532 millions bovins ; 20,408 millions dovins/caprins (MEP, 2005); le cheptel malien
se classe parmi les effectifs les plus importants de la sous-région ouest africaine.
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Récemment certains auteurs ont proposé de définir un secteur quaternaire qui serait
celui des services liés à la communication (informatique, presse, publicité).
Daprès léconomiste Carl Menger (1840-1921) un bien est plus précisément « une
chose reconnue apte à la satisfaction dun besoin humain et disponible pour cette
fonction ».
- Selon la durabilité on parle de : biens non durables (qui disparaissent au premier
usage à lexemple des aliments et services), semi durables (qui durent + ou longtemps
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-Selon la substituabilité on dit que plusieurs biens sont substituables sils peuvent être
remplacés par un ou dautres pour satisfaire le même besoin. Exemple : le beurre de
karité et lhuile darachide.
- Selon la matérialité on distingue des biens matériels qui sont palpables, stockables et
consommés après avoir été produits et de biens immatériels ou services qui sont
consommés en même temps quils sont produits.
4 Service
Un service est un bien économique immatériel dont la production et la consommation
sont théoriquement simultanées. On considère aussi traditionnellement que pour quun
bien économique soit considéré comme un service, il faut que le prestataire et le
consommateur soient simultanément présents. Lère numérique tend évidemment à
rendre cette définition caduque, sauf si lon considère que la « présence simultanée »
nest pas nécessairement une présence physique.
5 Besoin
Le besoin désigne un manque ou une privation ou une demande d un bien ou d un
service.
En fonction de lurgence, on distingue des besoins primaires, secondaires et
tertiaires. Les besoins primaires sont des besoins vitaux c'est-à -dire ceux nécessaires à
la survie de lhomme. Exemple : besoins de boire, manger etc. Les besoins secondaires
sont des besoins qui sont nécessaires lépanouissement des facultés humaines. Ils sont
un complément des primaires. Exemple : Chauffage ou climatisation du logement. Quant
aux besoins tertiaires, ils sont superflus. Exemple : avoir une 5ème maison. Il existe des
lois qui gouvernent les besoins. Il sagit des lois de Gossen :
- La loi de satiabilité des besoins; c'est-à -dire une satisfaction élémentaire qui se
poursuit décroît et finit par séteindre. A la limite elle peut donner lieu à une peine
c'est-à -dire une utilité négative ou désutilité.
- La loi de comparabilité subjective de besoin ; c'est-à -dire tout individu raisonnable
est capable détablir une hiérarchie dans lintensité de ses besoins.
Sur le marché à un moment donné, la confrontation entre les offres et les demandes ont
pour résultat la fixation dun niveau de prix. Le prix est le rapport entre deux quantités
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de marchandises proposés à léchange ou la quantité dun bien que lon doive donner en
échange dune unité dun autre bien. Le prix est lindicateur de la rareté dun bien.
On peut présenter les différents types de marché selon leur existence réelle. On parlera
de marché théorique et de marché réel.
Ils sont au nombre de 9 selon les nombres des acteurs (conférer le tableau ci-dessous).
Acheteur
UN(mono) Monopole bilateral Monopsone contrarié Monopsone
Le prix.
Sur le marché à un moment donné, la confrontation entre les offres et les demandes
a pour résultat la fixation dun certain niveau de prix. Le prix est le rapport entre deux
dun bien.
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8 Offre et la demande
Le but de cette partie est de parvenir à comprendre comment fonctionnent les marchés,
comment sont fixés les prix et comment se produisent les transactions.
Les marchés existent afin de faciliter des échanges de produits, de services ou de
ressources. Les acheteurs et les vendeurs y sont présents ensembles, et expriment leurs
désirs d'acheter ou de vendre en annonçant leur prix d'offre et de demande pour
différentes quantités
A. Offre.
L'offre est la volonté et la capacité des vendeurs ou des fournisseurs pour la vente des
différentes quantités possibles d'un produit à des prix raisonnables. L'offre est ce que nous
avons à offrir.
La loi de l'offre peut s'illustrer graphiquement par une courbe ascendante. Quand le prix
augmente, la quantité augmente; ainsi, le rapport direct est vérifié.
Quantité
B. La demande
La demande est l'expression de la volonté et de la capacité de l'acheteur potentiel pour
l'acquisition de certaines quantités d'un article aux différents prix possibles que
l'acheteur peut raisonnablement payer. La demande dun bien ou un service est la
quantité de ce bien ou de ce service que les acheteurs sont disposés à acquérir et à payer
un certain prix. Elle est généralement une fonction décroissante du prix.
La loi de la demande est représentée graphiquement par une courbe descendante,
résultat du fait que quand le prix diminue, la quantité augmente, et vice versa
Exemple :
Un détaillant serait certainement très intéressé de savoir ce que ses clients sont disposés
à payer pour ce qu'ils veulent acheter. Une telle connaissance lui permettrait d'estimer
le prix de ses produits le plus efficacement possible. C'est pourquoi on conduit des
études de marché, pour déterminer quels types de clients sont prêts à acheter et à quels
prix.
Prix
Courbe de la demande
Quantité
L'équilibre de prix et de quantité est à l'intersection des courbes de demande et d'offre. A tout
prix au-dessus de cet équilibre, la quantité offerte excède la quantité demandée, ce qui a pour
conséquence un excédent (et aucune transaction entre l'acheteur et le vendeur). Si le marché
est libre, l'excédent tend à disparaître grâce à une baisse progressive des prix.
A tout prix au-dessous, la quantité demandée excède la quantité offerte, qui a pour
conséquence une pénurie. Si le marché est libre, la pénurie disparaît au fur et à mesure que le
prix augmente.
C'est seulement à l'intersection de la demande et de l'offre que les quantités demandées et
offertes sont égales. L'équilibre des prix et des quantités est alors stable.
PE
Courbe de la demande
Quantité
QE
9 Système de prix
Au niveau des marchés à concurrence pure et parfaite, le niveau des prix se fixe par le
libre jeu entre offre et la demande.
Il faut une économie de marché qui fonctionne librement pour qu'un système de prix
puisse refléter avec justesse les préférences des consommateurs et la valeur qu'ils
assignent aux divers produits.
Exemple : Dans les années 80, les magnétoscopes étaient très chers : plus de mille
dollars aux USA. Dix ans plus tard, les dispositifs et la variété des magnétoscopes ont
considérablement augmenté. En même temps, les prix ont diminué de moitié. Cette
situation semble avoir été créée pour en faire bénéficier les consommateurs, mais elle
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est en réalité créée par les producteurs en concurrence pour gagner le plus grand
marché possible et faire de plus gros bénéfices
9.1.1.2 Échange
La distribution commerciale est une activité économique intermédiaire entre la
production et la consommation. Léchange désigne un acte économique de cession
avec contrepartie entre deux unités économiques
L'espace d'échange peut être la famille le village la région la nation ou lespace
international.
La première distribution est l'opération de répartition des revenus liés á l'activité
productive.
Elle se distingue de la distribution secondaire qui résulte de la correction, de la
distribution primaire par les opérations de redistribution (impô ts, prestation sociale)
9.1.1.3 La monnaie
Pour pouvoir se procurer les biens ou services qu on ne produit pas soi même, l'individu
utilise un bien particulier, la monnaie, qui facilite les échanges entre les différents
agents économiques et constitue un élément de simplification et de développement des
transactions.
9.1.1.3.1 Définition
En économie, le mot monnaie désigne tous les moyens de paiement dont les agents
économiques disposent. C'est un bien économique, car il a une utilité et il doit être
produit (on ne le trouve pas dans la nature) par un agent économique spécifique.
C'est aussi un actif qui permet à son détenteur dacquérir un bien ou un service.
La monnaie scripturale qui est la monnaie inscrite au crédit des comptes à vue dans les
banques, des comptes postaux ou des comptes du Trésor Public. C'est une monnaie
immatérielle,
Le capitalisme est le régime économique et juridique d'une société dans laquelle les
moyens de production n'appartiennent quà ceux qui les mettent en uvre.
Libre-échange et protectionnisme
Le libre-échange est une doctrine économique prô nant la liberté de circulation de tous
les biens économiques entre les pays et sest imposé après la Seconde Guerre mondiale.
Le protectionnisme quant à lui correspond à une doctrine et une politique économique
fondée sur lapplication de mesures visant à favoriser les activités nationales et à
pénaliser la concurrence étrangère.
Libéralisme
Le libéralisme est une doctrine qui affirme le caractère fondamental de la liberté
individuelle dans les domaines économique et politique. Le libéralisme économique est
hostile à lintervention de lÉ tat dans la vie économique et sociale : lordre naturel est
fondé dans les bienfaits des mécanismes du marché.
Le libéralisme économique s'oppose au contrô le par l'É tat des moyens de production
et à l'intervention de celui-ci dans l'économie, si ce n'est pour coordonner les
entreprises ou garantir un marché équitable (opposé : étatisme, dirigisme, socialisme,
communisme).
9.2.3 Communisme
Est un mode d'organisation sociale basée sur l'abolition de la propriété privée des
moyens de production et d'échange au profit de la propriété collective.
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10.1 Définition
L'entreprise Agricole est une exploitation Agricole gérée à titre individuel ou en société
et employant exclusivement une main-d'uvre salariée conformément à la législation du
Travail en vigueur.
Une exploitation Agricole est une unité de production dans laquelle l'exploitant et ses
associés mettent en uvre un système de production Agricole (LOA 2006).
L'exploitation Agricole familiale est constituée d'un ou de plusieurs membres unis par
des liens de parenté ou des us et coutumes et exploitant en commun les facteurs de
production en vue de générer des ressources sous la direction d'un des membres,
désigné chef d'exploitation, qu'il soit de sexe masculin ou féminin (LOA 2006)
.
Etat
Ménage
Entreprise Entreprise
De Production Industrielle
10.3.1 Production
10.3.1.1Définition
La production est définie comme étant la création des utilités ou des biens et/ou des
services susceptibles de satisfaire les besoins humains .Pour produire l on a besoin de
combiner des ressources appelées facteurs de production tels que le travail, le capital,
les machines, les matériels etc, bref tout ce qui concourt à un processus de production.
La théorie de la production consiste à analyser comment lentreprise combine les
différents facteurs de production (input) pour obtenir un produit donné (output)
économiquement efficiente étant donné létat de la technologie.
La question que tout producteur se pose est: comment maximiser la production pour
une dépense donnée sur les inputs ? Ou ce qui vient au même: comment minimiser la
dépense sur input sur une production donnée ?
10.3.1.2Facteurs de production
On distingue trois facteurs de production en agriculture, le travail, le capital, la terre. Au
niveau des facteurs de production, on peut constituer 2 grands groupes : les facteurs
variables et facteurs fixes.
Un facteur de production variable est celui qui peut être varié instantanément en
réponse au changement désiré dans la production. Exemple: matières premières tels que
la semence, le carburant, etc.
10.3.1.3Fonction de production
Dans un processus de production, la fonction de production est la relation liant les
facteurs de production utilisés au produit obtenu.
En général même dans le cas dune production simple, ces facteurs sont nombreux.
C
CCC C
B Y = production totale
A
D
E
∆Y/∆X=productivité physique
marginale
0
Zone 1 A zone 2 B zone 3 C
e>1 e=1 e<1 ( e = élasticité )
X
Interprétation de la courbe
entre O et A Y>x
entre B et C Y<x
entre A et B Y=x
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La courbe de production totale qui passe par un sommet quon appelle le maximum
technique.
Le sommet de cette courbe est appelé optimum technique. Cest le meilleur effet
technique produit par le facteur utilisé.
dy
∆y
- Enfin la courbe de productivité physique marginale
dx ∆x
Indique à quel taux varie la production lorsqu’on applique une dose supplémentaire
d’intrant.
· e = 1 au point E
o Système de culture associatif : Basé sur des spéculations liées entre elles par des
relations de complémentarité techniques (cultures associées. cultures en
rotation, association agriculture-élevage
).
• Un premier type est constitué par les cultures associées. Les cultures associées
sur une même parcelle se rencontrent assez souvent dans les agricultures
traditionnelles de lAfrique subsaharienne.
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• Une deuxième variante met en présence des systèmes de culture donnant lieu à
un certain chevauchement entre les différentes productions. La mise en place
dune culture sur une parcelle déterminée sopère avant lenlèvement des
cultures précédentes
o Système de culture pluraliste : Basé sur des spéculations nayant aucun lien entre
elles, ce qui revient à une juxtaposition de systèmes de culture (système de
culture pluvial en parallèle avec un système de culture irrigué par exemple).
Comme dans le cas précédent, on observe une pluralité des productions finales. Mais
sans que cette pluralité soit liée à des phénomènes de complémentarité technique. Les
différentes cultures ne coexistent pas et ne se succèdent pas nécessairement sur les
mêmes champs. Il existe une juxtaposition de plusieurs systèmes de culture au sein
dune même exploitation. Cette juxtaposition peut s expliquer par l hétérogénéité des
parcelles qui constituent cette exploitation.
Certaines parcelles se prêtent à tel système de culture tandis que dautres sont
favorables à la pratique dun système de culture différent. Il est également possible quà
travers cette pluralité, lagriculteur cherche à limiter les risques quil encourt, les
différentes cultures nétant pas également sensibles aux aléas climatiques et aux
fluctuations économiques.
Le choix dun système de culture en milieu paysan peut répondre à divers objectifs:
• Besoin de sécurité
Le besoin de sécurité se manifeste à différents niveaux :
Sécurité alimentaire (prédominance donnée aux cultures vivrières).
Sécurité commerciale (débouchés, prix fixés à la production).
Sécurité de type patrimonial (accumulation de biens durables d origine agricoles
comme le bétail par exemple qui reste souvent la seule façon de se constituer un
patrimoine).
Sécurité financière (limitation des dépenses par lautoconsommation et I auto-
approvisionnement).
• Préservation du capital foncier
Les droits que possède lagriculteur sur la terre sont plus ou moins précaires,
particulièrement lorsque la pression démographique est forte. Le système de culture est
alors défini en fonction de I étendue des droits fonciers.
Par exemple, les règles communautaires peuvent obliger lagriculteur à prêter ou à céder
les terres quil ne met pas en valeur. Il aura donc tendance à cultiver des superficies plus
importantes et à rechercher des spéculations qui se prêtent Ie mieux à un système de
culture extensif.
Inversement lagriculteur qui dispose de droits fonciers durables attachera de
limportance à la valorisation de ses terres en améliorant leur fertilité et en choisissant
un système de culture plus intensif.
• Rentabilité des spéculations
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Le choix des cultures en fonction de leur rentabilité devient plus ou moins impératif
avec laccroissement des coû ts de production. En effet il convient de couvrir les
dépenses monétaires par des recettes correspondantes et donc de rechercher les
cultures et les variétés donnant les meilleurs résultats.
Il permet de voir les relations que ces éléments entretiennent entre eux mais aussi de
voir les influences des éléments extérieurs, ce qui permet une interprétation des
comportements des unités de production et de leur fonctionnement.
Les exploitations de type unitaire correspondent à ce que lon constate le plus souvent
dans les agricultures de type européen : un chef dexploitation, le domicile est appelé la
ferme, lunité de consommation représentée par le ménage,
Une quatrième formule tend à associer lagriculteur et une société dencadrement, cette
association nintéressant quune fraction des terres sur lesquelles lagriculteur
intervient. Tel est le cas pour la culture de l ananas dans le sud-est de la Cô te divoire
avec lintervention de la SODEFEL, ou des riziculteurs de la zone Office du Niger sous la
conduite de lOffice du Niger, et les cotonculteurs de la zone Mali-Sud sous
lencadrement de la CMDT. Sur une partie de lexploitation, l agriculteur possède en
entier le pouvoir de décision tandis que sur une autre fraction, il partage ce pouvoir avec
un organisme dencadrement, ou une société de développement. Le contenu des
décisions prises au sein dune exploitation est dépendant de sa structure interne. Il
concerne aussi les modes de disposition des ressources productives accessibles et
choisies.
En fait, le seuil de rentabilité est le niveau dactivité (chiffre daffaires) à partir duquel
lentreprise commence à être rentable, c'est-à -dire être capable de payer ses charges
fixes. Le seuil de rentabilité peut être calculé en unité monétaire, en quantités produites
ou en nombre de jours de chiffre d'affaires. Le point mort quand à lui, est exprimé en
unité de temps.
Exemple : Soit une entreprise qui fabrique des briques en ciment, les charges Fixes
(CF) sont estimées à 15 000 francs CFA par an. Les charges Variables (CV) = 50 francs
CFA par brique. Le prix de vente unitaire dune brique est de 200 francs CFA.
Lentreprise fabrique et vend 900 briques par an. Déterminer le seuil de rentabilité et
point mort de cette entreprise.
Solution
A partir de 20 000 francs CFA de chiffre daffaires, soit 100 briques vendues, l entreprise
commence à être rentable.
Seuil de fermeture
Le seuil de fermeture représente le niveau de prix à partir duquel une entreprise
préfère quitter le marché car elle ne parvient même plus à couvrir ses coû ts fixes de
production
o Le seuil de fermeture est inférieur au seuil de rentabilité
o Le seuil de fermeture est un seuil de sortie;
o le seuil de rentabilité est un point dentrée
Une charge constitue la contrepartie financière exprimée en unité monétaire d'un bien
ou d'un service acquis. Elle conditionne le Produit dont elle est l'élément générateur.
Quant au coû t il n'est rien d'autre qu'une charge qui a subi une opération de répartition.
En d'autres termes un coû t est le résultat de la répartition d'une ou de plusieurs charges.
10.3.1.5Consommation
La consommation dun bien peut être définie par lutilisation de ce bien voire la
destruction de bien pour la satisfaction d un besoin exprimé . Lorsquun produit est
consommé par le producteur on parle dauto consommation. La consommation élargie
est la somme de la consommation finale de ménage et les services par les
administrations publiques et privées. La consommation du capital fixe est synonyme
damortissement économique.
Fonctions de consommation
Engels en 1857 a formulé trois lois :
-la part des dépenses alimentaires dans le budget familiale diminue au fur et à mesure
que le revenu sélève.
-la part des dépenses dhabillement et de logement dans le budget familiale est stable
lorsque le revenu augmente.
-la part dautres dépenses (hygiène, santé, transport, loisirs, etc.) dans le budget
familiale augmente au fur et à mesure que les revenus sélèvent.
10.3.2.1Economie de subsistance
Cest le système économique le plus ancien. On le rencontre dans des petits groupes,
vivant en autarcie et qui sont capables dassurer eux- même la satisfaction de la quasi
totalité de leurs besoins. Ce type dorganisation économique est qualifié:
Economie traditionnelle : qui met laccent sur limportance accordée dans ce système aux,
coutumes et aux traditions et à lautorité détenue par les anciens dans le mode
dexploitation du milieu naturel.
Economie domestique : cette dernière appellation veut mettre en relief le caractère fermé
de ce type déconomie. La production est essentiellement liée a la satisfaction des
besoins physiologiques vitaux (se nourrir) et les échanges sont rares et peu ouverts sur
le marché (par exemple échanges non monétaires tels que le troc).
10.3.2.3Economie de traite
Léconomie de traite, ou plus précisément lagriculture de traite en ce qui concerne les
produits agricoles, résulte de la transformation dune économie rurale de subsistance en
une économie marchande sous leffet de contraintes politiques et économiques
extérieures (colonisation, paiement de limpô t, besoins monétaires). Elle se caractérise
dune manière générale par linsertion dune petite production paysanne dans le marché
mondial des marchandises.
Comme son nom lindique, dans le type dagriculture, il y a établissement de rapports
étroits entre les producteurs agricoles et un type particulier de commerçant : le traitant.
une économie de marché. Toutefois elle est plus quune simple économie de transition.
Elle se superpose en fait au système de subsistance lorsque le producteur se trouve
contraint de participer à une économie marchande et ny adhère que de façon partielle
sans en comprendre la logique.
Le traitant est le personnage central du système et joue un rô le dominant dans lachat et
le commerce des produits locaux, le crédit au producteur et la vente en retour des
produits manufacturés provenant de limportation.
Rôle de commerçant
Il assure le transport et la commercialisation des produits locaux vers les sociétés
dimport-export situées dans les grandes agglomérations. Ce rô le de transporteur est
indispensable pour assurer la liaison entre les marchés de gros et les marchés dune
multitude de petits exploitants dispersés. Léconomie de traite est donc un système qui
consiste à drainer vers les ports les produits agricoles du pays destinés à lexportation.
Cest par ce système, par exemple, que larachide qui nétait quune simple culture de
case en économie traditionnelle, est devenue une culture dexportation.
Rôle de banquier
Il joue le rô le de banquier auprès des paysans en leur octroyant des prêts sous forme
davances, monétaires ou en nature. Ces crédits lui garantissent une clientèle et donc un
volume dopérations commerciales suffisant pour être rentable. Inversement ces prêts
permettent aux producteurs de faire face à leurs besoins immédiats de semences, vivres
de soudure ou ressources monétaires. Les taux dintérêt sont souvent usuraires
entraînant un endettement croissant et permanent des agriculteurs et donc leur étroite
dépendance vis à vis du système.
10.3.2.4Economie paysanne
On a souvent tendance à confondre agriculteur et paysan car ils tirent tous deux leurs
revenus du travail de la terre. Or toute agriculture n est pas forcément paysanne
notamment lorsquon lassimile dans certaines situations au secteur industriel.
On pourrait caractériser léconomie paysanne par la présence dexploitations de taille
relativement modeste regroupant des terres appartenant à un agriculteur qui les
travaille avec laide de sa famille et en retire un revenu suffisant pour satisfaire ses
besoins vivriers et monétaires.
Caractéristiques de léconomie paysanne
Les principaux traits dune économie paysanne résultent du rô le joué par lagriculteur à
la fois exploitant, entrepreneur et chef de famille.
Exploitant
Le paysan est avant tout un exploitant qui met en valeur ses terres et son cheptel par son
travail. À ce titre le travail constitue le facteur de production dominant. Le paysan est
très lié à ses terres dont il connaît de manière empirique, mais précise, toutes les
particularités.
A la différence dun propriétaire foncier, le paysan ne vit pas seulement de ses terres
mais sur ses terres.
Entrepreneur
Le paysan est ensuite un entrepreneur en ce sens qu il gère son exploitation de façon
rationnelle, utilisant au mieux sa connaissance du milieu naturel et les ressources mises
à sa disposition, pour retirer de ses activités un revenu suffisant, gage de son
indépendance.
Chef de famille
Le paysan est enfin un chef de famille, exploitation et famille sont intimement liées en
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économie paysanne.
La première assure les actes de production et l autre se caractérise par des actes de
consommation et la fourniture de travail. Les activités agricoles et domestiques sont
souvent confondues. Par exemple lexploitation fournit une part variable, mais jamais
négligeable, des consommations alimentaires : l autoconsommation. En contrepartie la
famille fournit son travail à lexploitation.
Équilibre entre une économie domestique et une économie de marché
Léconomie paysanne est donc tournée à la fois vers la satisfaction des besoins primaires
et vers le marché. Toute loriginalité du système tient dans cet équilibre constant, mais
aussi souvent fragile, entre lautonomie du paysan et sa participation au fonctionnement
de lensemble de léconomie.
Evolution de léconomie paysanne
Transfert vers une économie paysanne :
Le passage dune agriculture de subsistance ou de traite à une agriculture paysanne nest
pas toujours évident :
Dans certains cas il suffit de détruire lancien système pour quapparaisse un désir
spontané du paysan pour ce type dagriculture.
Elle peut sinstaurer sans que cela coure très cher à létat (pas de réforme agraire ni de
grosses structures dencadrement). Il suffit d apposer une petite aide financière à
lagriculteur, dassainir les marchés et doffrir des débouches par la création de petites
entreprises.
o Elle peut financer en grande partie le développement. En effet un accroissement de
production sans gros investissement peut aboutir à la satisfaction des besoins
vivriers et diminuer les importations peut fournir des matières premières à
lindustrie et des produits pour lexportation. Une partie des surplus de
production peut être prélevée par létat pour financer les dépenses déquipement.
o Dans dautres cas lagriculture paysanne doit être favorisée par les pouvoirs
publics avec la mise en place dun système de crédit, dencadrement de la
production et de vulgarisation des techniques nouvelles de production...
Ensemble de mesures onéreuses qui ne saccompagnent pas toujours des gains de
productivité escomptés.
Évolution vers une économie dentreprise
La réussite économique et les performances obtenues tendent à faire disparaître ce type
déconomie. Le paysan est peu à peu amener à utiliser une partie plus importante de ses
revenus pour lachat dintrants et de matériel. Le capital dexploitation saccroît et
lagriculteur perd de son autonomie en devenant de plus en plus dépendant du marché
et donc des fluctuations économiques. Il doit mesurer plus attentivement les avantages
quil peut tirer dun accroissement de production et les coû ts qui en résultent.
10.3.2.5Agriculture collective
Un système agricole collectif peut prendre des formes très variées dans le monde :
groupement de producteurs, coopérative, ferme détat, kolkhoze, sovkhoze,... De plus,
contrairement à ce que lon pense généralement, sil existe des liens étroits entre
économie socialiste et agriculture collective, cette dernière nest pas lapanage des pays
socialistes. Dune manière générale on peut caractériser lagriculture collective par lun
des traits suivants :
Elle tend à faire disparaitre lappropriation privée du capital foncier qui passe sous la
tutelle de ladministration.
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Elle vise la mise en commun des moyens de production (capital et travail), qu ils soient
contrô lés par ladministration ou par un groupement prive.
Elle insère lunité de production dans des structures collectives dencadrement.
10.3.2.6Econome dentreprise
Le système déconomie agricole peut sassimiler à un régime dentreprise toutes les fois
que lunité de production constitue un centre autonome de calcul économique, cest-à -
dire que le système de production est totalement dépendant des résultats du calcul
économique.
Dans lentreprise agricole, lentrepreneur est plus un gestionnaire qu un agriculteur ou
un paysan. Alors que lagriculture paysanne poursuit des objectifs variés (sécurité
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plus souvent à une modification du statut de la terre. Que les relations entre les hommes
sur le plan économique, social et politique sont expliquées par leur relation à la terre.
Le terroir est défini par :
- Les limites historiques,
- Occupation des espaces les plus importants,
- Habitants autochtones et étrangers,
- Droit coutumier.
11.1.2 Propriété
La propriété est le droit de jouir et de disposer des biens de la manière la plus absolue
pourvue qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois et règlements.
La superficie agricole totale (S.A.T.) C'est celle qui est agricolement utilisée. Elle intègre
les superficies cultivées dans l'année, les jachères cultivables (jachères assolée ; jachère
permanente et quasi-permanente friche et bois) et les pâ turages.
11.2.1.1Cheptel vif
Il constitue les animaux de lexploitation subdivisés en deux catégories :
Les animaux de trait (bufs de labour, chevaux, chameaux et â nes).
Les animaux de rente (pour la production de lait, de viande, duf
).
Bovin 1UBT
Vache laitière 1 UBT
Mouton adulte 0,2UBT
Mouton jeune en croissance 0,20 UBT
Chèvre adulte 0,20 UBT
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Solution :
V0 = 300 000fcfa ; durée de vie du réseau = 20 ans ;
V10 = ?
t a l = 1/n × 100
= 1/20 × 100 = 5% le taux damortissement linéaire est égal à 5%
T a l = 100%/20 ans = 5%
La valeur du réseau à 10 ans est :
V10ème Année = V0 (1 n × t) = 300 000 francs CFA (1 10 × 0,05) = 150 000f
V10ième Année = 150 000fcfa
V19 = ?
V19ème Année = V0 (1 n × t) = 300 000 francs CFA (1 19 × 0,05) = 15 000f
V20 = ?
V20ème Année = V0 (1 n × t) = 300 000 francs CFA (1 20 × 0,05) = 0f
Amortissement dégressif :
Contrairement à la méthode du taux damortissement linéaire, la méthode du taux
damortissement dégressif rend variable lannuité damortissement dans le temps. Ceci
peut être rendu nécessaire quand la durée réelle dutilisation dune immobilisation
apparaît généralement comme moins élevée que la durée prévue par ladministration
fiscale. Le taux damortissement linéaire est alors pondéré par un coefficient
multiplicateur défini par le régime de droit commun qui varie selon la durée normale
dutilisation du bien.
Tableau 6 : Taux retenu dans le cadre dun amortissement dégressif :
Durée normale dutilisation Coefficient fiscal
multiplicateur
Entre 3 et 4 ans 1,5
Entre 5 et 6 ans 2,0
Supérieur à 6 ans 2,5
Le taux damortissement dégressif est donc égal à :
38
alors à la valeur comptable nette en début d'exercice de l'année 4 qui est de 3024 francs
CFA. Pour les années 4 et 5 l'annuité linéaire est donc de 3024 X 50 % soit 1512 francs
CFA.
Amortissement proportionnel à lusage annuel : Cette méthode paraît plus
logique que la précédente, car lamortissement est chaque année fonction de
lintensité dutilisation du matériel.
Exercice 6 :
Un paysan achète un tracteur à 5 000 000 FCFA. La durée de vie du tracteur est de
10 000 heures de travail. Durant la 1 ére année, ce paysan a utilisé son matériel
pendant 800 heures.
Calculer lamortissement annuel de ce matériel.
Solution :
V0 = 5 000 000fcfa
n = 800 heures a = V0 × n / N
N = 12 000 heures
a = V0 × n = 5 000 000 × 800 / 10 000 = 400 000 FCFA
N
NB : Les entretiens et réparations ne sont pas pris en compte dans le calcul de
lamortissement.
11.3 Travail
Le travail est l'ensemble des activités humaines menées dans le cadre de la production
agricole ou autre type de production. Il peut être effectué par des travailleurs
permanents (qui sont sur l'exploitation pendant toute l'année) et ou des travailleurs
temporaires (saisonniers) ou permanente.
On distingue:
12 Main-d'uvre disponible
Elle est le nombre dactifs quon peut mobiliser à tout moment dans une exploitation ou
dans une entreprise agricole.
13 Besoin en travail
Cest lensemble des travaux à effectuer (estimé en heures, en journée de travail,.........)
pour mener à bien le système de culture choisi par lexploitant, une opération planifiée,
ou construire un ouvrage.....
17 Produit brut
Définition : Le produit brut dune entreprise est la mesure de tous les biens et services
qui ont été produits au cours dune période de temps déterminé.
Certaines productions font lobjet dactivités déployées dans lentreprise. Ce sont des
productions principales, dautres par contre ne sont obtenus qu accessoirement, ce sont
des productions secondaires ou sous produits.
Les productions destinées à être vendues après un éventuel stockage sont appelées
productions finales, dautres par contre sont destinées à être transformées au sein de
lentreprise même et sont de ce fait appelées productions intermédiaires.
On appelle produits joints des produits dont la production est indissociable.
Le produit brut est lexpression de la valeur globale de toutes les productions obtenues
au cours dun exercice comptable. Il comprend : le montant des ventes, la valeur de la
production consommée dans le ménage de lexploitant et les variations dinventaire.
PB = Montant des ventes + Autoconsommation ± Variations dinventaires.
Un exercice comptable est la période de temps qui sécoule entre louverture et clô ture
des comptes.
Montant des ventes : lestimation du montant des ventes ne pose pas de problème.
Cest le montant des sommes reçues ou à recevoir provenant de la vente des produits de
la période comptable considérée. Il sétablit spéculation par spéculation tant pour les
produits végétaux que pour les produits animaux.
42
Exercice 11 :
Soit un agriculteur qui produit de larachide destinée exclusivement à la vente. En début
dexercice son stock était de 25 sacs (1 er janvier 2013), à la fin de lexercice 20 sacs (31
décembre 2013). Calculer la variation dinventaire pour cet exploitant.
NB : lexercice comptable couvre lannée 2012.
Solution :
Les ventes effectuées comprennent autre que la vente de la production de l année en
cours. 5 sacs ont été prélevés du stock du début de lannée. Pour calculer le montant des
ventes darachide de lexercice considéré, il est obligé de soustraire le montant (valeur)
des 5 sacs de la vente effectuée. Donc la valeur des 5 sacs constitue la variation de
linventaire.
Exercice 12 :
En début dexercice la valeur du troupeau dun éleveur était 2 000 000 FCFA. Au cours
de lexercice il a vendu du lait et a fait des abattages pour une valeur de 500 000 FCFA.
Son cheptel était dans une phase dexpansion. A la fin de l exercice la valeur du troupeau
était de 2 200 000 FCFA.
Calculer le produit brut de cette exploitation.
Solution :
0
1 ) Variation dinventaire de laccroissement du troupeau = 2 200 000 2 000 000 =
200 000fcfa
20) le produit brut = la valeur du lait + viande (animaux abattus) + variation
dinventaire
= 500 000 + 200 000 = 700 000fcfa
Aliment du Bétail : Seuls les aliments achetés font partis du coû t global de production.
Engrais et Amendements : ce sont des dépenses effectivement consenties pour lachat
des éléments fertilisants (minéraux ou organiques) appliqués pendant lannée
considérée sur les terres de lexploitation. Pour les engrais phosphatés le taux
dassimilation est 15% en année 1, 35% en année 2 et 50% en année 3.
Plants et semences : ce sont des dépenses effectivement consenties pour lachat des
plants et semences dans le commerce. Les prélèvements effectués sur les récoltes et
employés comme tel ne font pas parti du coû t global de production.
Les produits phytosanitaires et Pharmaceutique : Ils comprennent les produits
pharmaceutiques utilisés à titre curatif ou préventif (fongicide, insecticides, herbicide,
vaccin, vermifuge).
Carburants et Lubrifiants : Il sagit de la consommation de carburant et de lubrifiant
pour les machines.
Frais vétérinaires :
Intérêt des Prêts :
Amortissements :
Frais généraux : Ce sont les entretiens et des petites réparations, factures deau et
électricité, impô ts et taxes.
19 Profit ou Perte
La Valeur Ajoutée Nette = à la différence entre la Valeur Ajoutée Brute (VAB) et les
Amortissements VAN = VAB - Am
La Valeur Ajoutée Nette constitue la rémunération du capital et du travail de
lentreprise. Elle constitue en faite une mesure de rentabilité.
Une entreprise est rentable quand la mesure de l activité productive permet de dégager des
moyens permettant de rémunérer les facteurs de production c est-à-dire le capital et
travail.
La Productivité/Travailleur = P = VAN/ Nbre de travailleurs
Productivité/hectare = P = VAN/SAU
Revenu Agricole/Travailleur R = RA / T
Revenu Agricole/mbre de la famille R = RA/T
Revenu Agricole/hectare R = RA/SAU
22 Marge Brute
La marge brute est une notion essentielle en gestion c est-à -dire dans la prise de
decision dans lentreprise agricole. Cest en effet sur la base de ces critères que seffectue
le choix de lentrepreneur cherchant à avoir le maximum de profit.
La marge brute est déterminée pour chacune des activités dans lentreprise. Elle est
égale à la différence entre les produits dune activité et les charges quelle implique.
MB(i) = Produits(i) - Charge(i) i = activité
23 Cash flow
Cest la différence entre la masse dargent entrée et la masse dargent sortie.
d. Abris 1%PM / HT
e. Total partiel des coûts fixes (a + b + c + d)
Coûts variables
f. Carburant et filtres à gasoil Coût an / HT
g. Lubrifiant et différents filtres Coût an / HT
dhuile
h. Frais de réparation et entretien (FRE x PM) / DS
i. Salaires Moyenne des salaires
horaires du personnel (atelier
et exploitation)
k. Total partiel des coûts variables (f +g + h + i)
Coût total de la (e + k)
mécanisation / h
29 Système bancaire
Le système bancaire joue un rô le primordial dans le financement de léconomie, car
jusquà une date récente, il assurait, avec les établissements financiers la quasi totalité
du financement de léconomie.
- La Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA)
La BNDA fut créée en février 1981 sous la forme dune société anonyme déconomie
mixte. Elle a pour objet le financement de toutes opérations ayant trait au
développement rural, notamment dans les secteurs de l agriculture, de l élevage, de la
pêche, de lartisanat et de lagro-industrie.
Entre 1982 et 1985, la banque a accordé des prêts à tous les secteurs de léconomie
rurale et à toutes les couches socioprofessionnelles du développement rural (individuels
notamment). Les problèmes rencontrés lors du recouvrement des prêts et les impayés
qui ont résulté, ont conduit la banque à abandonner cette méthode de financement.
30 Etablissements financiers :
Ce sont des établissements intermédiaires entre le système bancaire et les systèmes
financiers décentralisés. Ils fournissent entre autres des services de crédits aux
producteurs et possèdent un statut particulier de celui des Banques et des SFD. Parmi
ces établissements on peut citer :
- Crédit Initiative S.A (CI-SA),
Il comprend sept (7) guichets soit un guichet dans chacune des villes ci-dessous :
Bamako, Gao, Kayes, Mopti, Ségou, Sikasso et Tombouctou.
- La Société Malienne de Financement (SOMAFI)
Elle est représentée par le seul guichet, celui de Bamako.
des taux dintérêt, aux garanties exigées, aux modalités de remboursement, aux
procédures de contrô le et à la rémunération des gestionnaires, doivent préalablement
faire lobjet dun très large consensus.
33.1 Définition
« La sécurité alimentaire existe quand toutes les personnes ont, à tout moment, un accès
physique et économique à une alimentation saine et nutritive qui leur permet de
répondre à leurs besoins diététiques et leurs préférences alimentaires afin quelles
puissent mener une vie active et rester en bonne santé. » FAO, 1996. Son contraire est
linsécurité alimentaire.
Accessibilité de la nourriture est la façon dont les gens peuvent obtenir la nourriture
disponible. Normalement, la nourriture est accessible par une combinaison de
production domestique, de stocks, dachats, de trocs, de cadeaux, d emprunts ou d aide
alimentaire. Laccessibilité de la nourriture est garantie lorsque les communautés et les
ménages, y compris la totalité des individus qui les composent, disposent des ressources
adéquates argent, par exemple pour se procurer les aliments nécessaires à un régime
53
équilibré. Il dépend des revenus des ménages, de la répartition de ces revenus au sein de
la famille et du prix des denrées.
Utilisation de la nourriture est la façon dont les gens utilisent la nourriture et dépend
de la qualité des aliments, leur stockage et leur préparation, des principes nutritionnels
de base ainsi que de létat de santé des individus les consommant.
33.3.3 Saisonnalité
Variations de laccès des ménages aux sources de revenus et de nourriture au cours de
lannée en fonction des saisons
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Vulnérabilité Situation représentant les facteurs et contraintes de nature économique, physique, sociale et
géographique qui réduit la capacité des communautés à se préparer ou surmonter l impact d un choc
Insécurité alimentaire Situation où les gens nont pas à tout moment, un accès physique et économique suffisant à une
alimentation saine et nutritive
Crise alimentaire Situation dinsécurité alimentaire sévère qui menace la vie des populations et leurs moyens
dexistence.
Famine Situation sévère de pénurie alimentaire pouvant entraîner une sous-alimentation extrême et
provoquer la mort de faim.
CHOC: Tout facteur ou situation qui peuvent causer une détérioration ou un dommage
sur les infrastructures, les services, les personnes, leur environnement et leur niveau de
pauvreté.
RISQUE: La probabilité que lorsquun choc arrive, il puisse avoir des conséquences
négatives lorsqu’il interagit avec une zone, une population, la pauvreté et
l’environnement.
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