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1SCE1303 Microéconomie
Grade : Licence
Semestre : 3
Masse horaire : 50 h
Nombre de crédits: 2
Nom et Grade des enseignants :
Dr Amoussouga-Gero Abraham, Maître-assistant
Dr Ir. Bonou-Fandohan Alice, Maître-assistant
Dr Amegnaglo Cocou Jaurès, Assistant
1. Objectifs généraux
Note de cours
Figures
Vidéo projecteur
Micro-ordinateur
Tableau
Marqueurs
7. Bibliographie
1. Bergstrom T. C., Varian H.R., 2015. Exercices de
microéconomie : Tome 1, premier cycle, notions
fondamentales. De Boeck, 236 p.
2. Dhifallah A., 2006. Microéconomie : Éléments de la théorie
et exercices d'application corrigés. I.H.E., Éditions, 334 p.
3. Etner F., 2015. Microéconomie. Presses Universitaires de
France - PUF; Édition : 4e édition, 480 p.
4. Méritet S., Etner F., 2014. Microéconomie, exercices
corrigés. Ellipses Marketing, 448 p.
5. Picard P., 2007. Éléments de microéconomie : Théorie et
applications. Volume 1. Montchrestien, 597 p.
Chapitre 1- Introduction à la
microéconomie
Introduction
L’économie se fonde sur la rareté. Chacun individu
voudrait consommer plus de biens que le marché peut lui
procurer.
principe de rationalité :
suppose que chaque agent économique ait des objectifs
bien déterminés.
Ex.:
Un consommateur visera à tirer le meilleur parti de son
revenu en adoptant un comportement de dépenses qui
reflète ses goûts, compte tenu des prix des biens dont
il peut envisager l’acquisition
P* : prix
d’équilibre
q
q * : quantité d’équilibre
2-5-Déplacement des courbes
d’offre et de demande
Activité :
On suppose que la demande d’orange a augmenté sur
le marché. De même, l’offre d’orange a augmenté.
1- Que se passe t-il sur le graphique d’équilibre pour
chacune des courbes d’offre et de demande ?
2- Représentez graphiquement les nouvelles courbes
d’offre et de demande
3- Où se trouve le nouveau point d’équilibre ?
2-6-Fonctionnement des marchés
U u( x1 ) v( x2 )
Ex. 2 :
Quantité de bien 1 Utilité associée à la
consommé : x1 consommation du bien 1 :
u ( x1 )
0 0
1 12
2 20
3 27
4 33
5 36
6 38
7 39
. .
. .
. .
L’utilité croît avec la quantité consommée et arrive à une valeur
plafond pour des valeurs plus élevées de la quantité de bien 1
consommé : c’est le niveau de saturation des besoins du
consommateur
p1 x1 p2 x2 R
Revenu
dépense en bien 1
dépense en bien 2
Cette égalité exprime que la somme de la dépense en bien 1 et la
dépense en bien 2 est juste égale au revenu R.
Sous la contrainte :
p1 x1 p2 x2 R
Le vecteur optimal qui définit l’équilibre de consommation est
caractérisé par la propriété suivante : l’utilité marginale du bien 1
divisée par le prix p1 est égale à l’utilité marginale du bien 2 divisée
par le prix p2:
um ( x1 ) vm ( x2 )
p1 p2
2.4. Cas général
Au lieu de considérer un panier de consommation composé de 2
biens 1 et 2, nous allons maintenant supposer un panier de n biens
x ( x1 , x2 ,......, xh ,....., xn )
La fonction d’utilité U du consommateur sera alors fonction de ce
vecteur de consommation
U U ( x1 , x2 ,...., xh ,...., xn )
p1 x1 p2 x2 .... pn xn R Revenu
dépense en bien 1
dépense en bien 2 dépense en bien n
Le consommateur choisira le vecteur de consommation ( x1 , x2 ,...., xn )
qui maximise la fonction :
U ( x1 , x2 ,...., xn )
Maximiser U ( x , x2 ,...., xn )
1
L U ( x1 , x2 ,....., xn ) ( R p1 x1 p2 x2 ....... pn xn )
Avec: h 1,......., n
U
Soit ici ( x1 , x2 ,.... xn ) ph 0
xh
U
x h
U
x k
Définition : Le taux marginal de substitution du bien k au bien h est
égal à la quantité additionnelle du bien k dont le consommateur doit
disposer pour compenser la réduction d’une unité de la
consommation du bien h, l’utilité étant maintenue constante
A l’équilibre, pour tout couple de biens (h,k), le taux marginal de
substitution du bien k au bien h défini comme le rapport de
l’utilité marginale du bien h à l’utilité marginale du bien, est égal
au rapport des prix des biens h et k.
3. Utilité ordinale et courbes d’indifférence
3.1 Notion de Préférence
x ( x , x ,.... x )
1 1
1
1
2
1
n
x ( x , x ,.... x )
1 1
1
1
2
1
n
x1 x 2 1 3
Et que
2 3 x x
x x
C’est l’hypothèse de transitivité des
préférences
La relation vérifie les 3 propriétés suivantes et définit un
préodre complet :
1 2
1. Pour tout couple de vecteurs de consommation x et x , on a x x
1 2
x2
x2B B .E
.D
A
x2A .C
x1
A
x1B x1
Les points A et B correspondent à des vecteurs de consommation
jugés équivalents par le consommateur. Au point A, le
consommateur dispose d’une quantité relativement importante du
bien 1 et relativement faible du bien 2 par rapport au point B. Mais
les 2 situations sont cependant équivalentes. Elles sont jugées aussi
équivalentes à tous les points situés sur la courbe d’indifférence
passant par A et B, par exemple le point C.
B.
x2
.C
A
x2A
x1
A
x1
La partie hachurée correspond à l’ensemble des vecteurs de
consommation que le consommateur juge préférables ou
A A
équivalentes au vecteur ( x1 , x2 )
x2
M
N
x /
2
x1
x1 x1/
Pourcela, la consommation du bien 2 doit augmenter d’une quantité
x2 lorsque la consommation est initialement au point M et cette
augmentation doit être égale à x2/ lorsque la situation initiale est au
point N.
x2
x2
N
x1
x1
U
dx2 x1 = pente de la courbe d’indifférence (en valeur
dx1 U absolue)
x2
V ( x1 , x2 ) x x 2 2
1 2
Maximiser U ( x1 , x2 ,....., xn )
Sous la contrainte budgétaire :
p1 x1 p2 x2 ...... pn xn R
ph
A l’équilibre du consommateur :
p1 R
x2 x1
p2 p2
x1
R
p1
Les préférences du consommateur sont représentées par les courbes
d’indifférences. L’objectif du consommateur est d’atteindre une
courbe d’indifférence la plus élevée (c’est-à dire la (3)). Il choisira tout
vecteur de consommation sur la (3) que sur la (2) et la (1)
x2
.D (3)
B
A (2)
A
x 2
.C
(1)
x1
A
x1
Toutefois, le consommateur est astreint à respecter la contrainte
budgétaire. Un point comme D est bien sûr préféré aux points A, B
ou C mais il est inaccessible : il conduirait en fait à une dépense
qui excéderait le revenu dont le consommateur dispose.
R3
p2
R2
droites de budget se déplacent
p2
lorsque le budget du
R1 consommateur change
p2
x1
R1 R2 R3
p1 p1 p1
Pour chaque niveau de revenu, et donc pour chaque droite de
budget, le choix optimal du consommateur est obtenu
respectivement en A1, A2 et A3.
R3
p2 Courbe de consommation - revenu
R2
p2
R1 A3
p2
A2
A1
x1
R1 R2 R3
p1 p1 p1
La courbe de consommation-revenu donne une information sur la
manière dont se déforme la structure de consommation avec les
variations qui affectent le revenu.
3
x1
x12
x11
R 1
R 2 R3
Biens inférieurs, prioritaires et de luxe
Ex.: beurre.
En présence de 2 biens 1 et 2, l’augmentation du revenu (revenu
nominal) peut se traduire de deux manières :
Lorsque le revenu (revenu nominal) du consommateur
augmente, les consommations des 2 biens augmentent mais
la fraction du revenu que le consommateur alloue au bien 1
diminue tandis qu’elle augmente pour le bien 2. Dans ce cas,
les biens du type 1 sont appelés des biens prioritaires ou
biens de première nécessité.
xh
xh
hk
pk
pk
La demande pour un bien dépend non seulement du revenu du
consommateur et du prix de ce bien, mais aussi du prix des autres
biens.
R
p2
x1
R R R
p13 p12 p11
A chacune des droites, correspond un choix optimal du
1
p
consommateur : le point E lorsque le prix du bien 1 est égal à 1 , les
1
R
p2
E’
+
E
x1
+ R R
p1 p1/
x2
R
p2
- E E’
x1
+ R
R
p1 p1/
Deux effets interviennent simultanément :
d’une part, à la suite de la baisse du prix du bien 1, l’individu
est en mesure d’atteindre une courbe d’indifférence plus
élevée, sa satisfaction va donc augmenter. L’individu est en
quelque sorte plus riche car le pouvoir d’achat de son revenu
(revenu réel) a augmenté du fait de la baisse du prix p1 :effet
revenu.
L
Sur le court terme, l’entrepreneur ne peut ajuster la
production qu’en employant des heures de travail
supplémentaires. Pour chaque heure de travail en plus,
la production s’accroît.
Q2
Q1
L
Propriétés des isoquantes
Q( K , L) AK L
K L
Q( K , L) Min ,
a b
Q( K , L)
PM L
L
La productivité marginale (Pm) d’un facteur indique,
toutes choses égales par ailleurs, la quantité
supplémentaire de produit obtenue à partir d’une unité
supplémentaire de ce facteur.
Q ( K , L )
Pm K
K
Q ( K , L )
Pm L
L
L’élasticité factorielle d’un facteur mesure l’effet de la
variation de la quantité de ce facteur sur la production
quand les variations de l’input et de l’output sont
exprimées en pourcentage.
Q ( K , L) / Q ( K , L)
Q/K
K / K
Ou encore :
Q( K , L) K PmK
Q/ K *
K Q( K , L) PM K
Q (K , L ) Q ( K , L )
3 Q3 = 300
2
Q2 = 200
1
Q1 = 100
1 2 3 L
Rendement d’échelle croissant
K
3 Q3 = 900
2
Q2 = 400
1
Q1 = 100
1 2 3 L
Rendement d’échelle décroissant
K
3 Q3 = 190
2
Q2 = 150
1
Q1 = 100
1 2 3 L
Ex. de train
Un train quitte Cotonou pour Porto Novo. Quel que soit
le nombre de passagers à bord, le coût d’exploitation du
train reste le même
Si à bord il y a 1 passager qui paye le prix p, alors la
recette réalisée par l’opérateur est : CA = 1*p
Si le nombre de passagers est de n, payant chacun un
prix p, alors la recette de l’opérateur est: CA’= n*p
Ainsi, CA’=n*CA
Ex. de maïs
C(K, L) = wL + rK + f
C ( K , L) f r
L K
w w
L
K
(C-f)/r
La combinaison optimale
L
(C-f)/w Optimal de
production
L*
Q
K
K* (C-f)/r
La condition d’équilibre peut être écrite et interprétée
comme suit :
Q
Les coûts fixes unitaires ou coûts fixes moyens (CFM) :
CF
CFM
Q
Q
Les coûts variables représentent tous les coûts qui
varient avec le volume de la production (salaires, coûts
des fertilisants, des semences, etc.)
CV
CVM
Q
Q
4. Relation entre CVM et PM
PKK sont les coûts fixes; PLL sont les coûts variables.
Or : PML = Q/L
Donc :
PL
CVM
PM L
CM CFM CVM
Le coût marginal (Cm) est le coût supplémentaire de
produire une unité additionnelle (le coût de la dernière
unité produite)
CT
Cm
Q
5. Différents comportements de l’entrepreneur
PQ ( K , L) CT ( K , L)
Max ( K , L) PQ ( K , L) CT ( K , L)
Pour cela, on applique les conditions de 1er ordre :
0
K
0
L
Le comportement de l’entrepreneur peut alors être
appréhendée de façons différentes selon qu’il
rencontre ou non une contrainte sur la quantité à
produire ou sur le coût qu’il peut supporter
5.1. L’entrepreneur contraint par son
marché
MinC( K , L)
S / C : Q ( K , L) Q
5.2. L’entrepreneur contraint par son budget
L’entrepreneur peut se trouver dans une configuration
alternative où il connaît son budget maximal. Les coûts
ne pouvant excéder cette somme, le coût maximal de
production est connu et la recherche du profit le plus
élevé possible passe par la maximisation de la recette.