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Mémoire Ahmed
Mémoire Ahmed
1. Généralité
2. Définition des flavonoïdes
3. Classifications
4. Biosynthèse des flavonoides
5. Biosynthèse des précurseurs de flavonoïdes
1.1 Formation
.2 Formation des flavones et flavonols
.3 Formation des isoflavonoides
6. propriétés physico – chimiques des flavonoides
7. méthodes d'analyse des flavonoides
L'ESPECE
Le Figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica) est une espèce de plante de la famille des
Cactaceae, originaire du Mexique, qui s'est naturalisée dans d'autres continents,
notamment le pourtour méditerranéen et en Afrique du Sud et Afrique du Nord. Il
produit un fruit comestible appelé figue de Barbarie.
1érePARTIE: ETUDE BIBLIOGRAFIQUE
CHAPITRE 1: ETUDE PHOTOCCHIMIQUE DES FLAVONOIDES
1. Généralité:
Le terme flavonoïde (flavus: qui signifie jaune ) rassemble une très large gammes de
composés naturelles appartenant à la famille des polyphénols, ces molécules représente
par un squelette à 15 atomes de carbones.
Les flavonoides se répartissent en plusieurs classes de molécules le plus fréquents sont :
les flavones, les flavonoles, les flavanones, les dihydroflavanols, les isoflavanes, les
isoflavanones, les chalcones, les aurones, les anthyocyanes, et les tanins. il sont
considéré comme de pigments quasi universelle de végétaux.
d'une façon générales, ces substances se trouve sous des forme libre appelé aglycone ou
sous forme de glycosides.
Les flavonoïdes se présents dans différents partie des végétaux selon les types de
l'espèce: tiges, feuilles, fleurs, fruits,….ect. Certains sont plus spécifiques de certains
tissus. Par exemple : les chalcones se trouvent plus fréquemment dans les pétales des
fleurs. [1]
2. Définition:
Les flavonoïdes sont des composées polyphénoliques, formé par un squelette de base à
15 atomes des carbone, ils constituent des trois cycles à six chainons: deux cycles A et B
aromatique et d'un hétérocycle oxygéné C,
Les flavonoïdes dérivent de l’enchaînement benzo-γ-pyrone [2], et c’est la structure de
l’hétérocycle central et son degré d’oxydation qui permet de distinguer les différentes
classes de flavonoïdes, ils constituent alors les pigments responsables des colorations
jaune, rouge, et orange des différents organes végétaux, les flavonoïdes sont rencontrés
dans les fruits et les légumes, donc il est retrouvé également dans plusieurs plantes
médicinales. [3]
3. Classification:
On peut classer tous les flavonoïdes selon la nature des différents substituants présent
sur les cycles et du degré de saturation du squelette benzo- γ - pyrone
Les flavonoïdes possèdent un squelette carboné de 15 atomes de carbone constitué de
deux cycles aromatique relié entre eux avec une chaine c3
Généralement la structure des flavonoïdes est représentée selon le système C6-C3-C6
pour former une structure de type diphényle propane dont des groupements hydroxyle,
oxygéne, mèthyle,
Les flavonoïdes à une plusieurs molécules de sucre sont connus en tant que flavonoïdes
glycosidique, encore que ceux qui ne sont pas conjugue appelés aglycones. [4]
Les différentes classes de flavonoïdes sont: les flavones, les flavonols, les flavanones,
les flavanols, les anthocyanidines et isoflavanones. [5]
3'
2' 4'
8 B
O 2 5'
7 1'
A C 6'
3
6
5 4
O
O Lutéoline 5, 7 -OH,
Flavonols Quercétine 5, 7, 3’, 4’ –OH
Ginkgo biloba, Thea
O
sinensis, Vaccinium
macrocarpon, Vitis vinifera
OH
O Kaempférol 5, 7, 4’–OH
Ginkgo biloba,
Raphanussativus, Thea
sinensis, Vitis vinifera
Isorhamnetine 5, 7, 4’–OH,
3’-OCH3
O
Flavanols Catéchine5, 7, 3’, 4’ –OH
Thea sinensis, Vitis
O
vinifera
OH
O
Anthocyanidine Apigenidine
+
O
OH
Isoflavanones O Génistéine5, 7, 4’–OH
Soya hispida, Stellaria
media, Pueraria lobata,
O Sophora japonica
4. Biosynthèse des flavonoïdes:
Les flavonoïdes sont synthétisés par la voie métabolique des phénylpropanoïdes, dans
laquelle l’acide aminé phénylalanine est utilise pour produire le 4-coumaroyl-CoA [5].
Ceci peut être combiné avec le malonyl-CoA pour obtenir le véritable squelette des
flavonoïdes, un groupe de composés appelés chalcones, qui contiennent deux noyaux
phényle. La fermeture du cycle conjugué des chalcones résulte sous la forme familière
des flavonoïdes, une structure en trois anneaux.
La voie métabolique se poursuit à travers une série de modifications enzymatiques pour
donner les flavanones, les dihydroflavonols, et les anthocyanes. Cependant,Wallace et
Grisebach [6] ont défini que les chalcones sont les précurseurs directs de plusieurs
composés flavonoïques tels que flavanes, flavanones, les flavones, les flavonols, les
isoflavones, les anthocyanines, proanthocyanidines (tanins), et une foule d’autres
polyphénols (figure 2).
4. 1 Biosynthèse des précurseurs de flavonoïdes
La quatrième étape est la formation de chalcone qui se produit par une décarboxylation
du 4-coumaroyl-CoA puis condensation avec trois molécules de malonyl coenzyme A,
par la chalcone synthase (CHS) pour produire un intermédiaire polycétide qui est ensuite
soumis à cyclisation et aromatisation. Le malonyl-CoA est formé à partir de l’acétyl-
CoA par l’acétyl-CoA carboxylase (ACC).
Une réaction de désaturation formants une double liaison entre C-2 et C-3 du cycle C est
impliqué dans la formation de deux autres types de flavonoïdes : les flavones et les
flavonols qui se diffèrent par l’absence ou la présence d’hydroxyle en C-3
- Les Flavones sont obtenues à partir des (2S)-flavanones par l’action des
flavones synthases I et II (FNS I et FNS II).
- Les Flavonols sont obtenues à partir des (2R,3R)-dihydrovlavonols par
l’action des flavonols synthases (FLS)
Ces substances subissent une série de réactions de modification telle que la
glycosylation, la méthylation, l’acylation et aussi la sulfation pour donner naissance à de
nombreuses molécules[7].
OH OH
PAL C4H 4LC
HOOC NH2
HOOC HOOC COSCoA
Phenylalanine Acide cinnamique Acide 4-coumarique 4-coumaroyl-CoA
3×
Malonyl CoA CHS
OH OH OH
HO O HO O HO OH
FNS I CHI
FNS II
OH O OH O OH O
Apigénine Naringénine IFS Naringenine chalcone
Flavone Flavanone Chalcone
F3H
OH OH
HO O HO O HO O OH
FLS
OH OH
OH O OH O OH O
OH
kaempférol Dihydrokaempférol
Flavonol Dihydroflavonol 2-hydroxyisoflavanones
DFR IFD
OH OH
HO O
HO O HO O
LAR
OH OH
OH O
OH OH OH
OH
Afzelechine Leucopelargonidine Genistein
Proanthocyanidine Leuroanthocyanidine Isoflavone
ANS
OH OH
+
HO O HO O
ANR
OH OH
OH OH
Epiafzelechine Pelargonidine
Proanthocyanidine Anthocyanidine
Figure 1.Les principales voies de la biosynthèse des flavonoïdes à travers une série de
modifications enzymatiques : L-phénylalanine ammoniac-lyase (PAL), cinnamate 4-hydroxylase
(C4H), 4-coumarate : CoA ligase (4CL), chalcone synthase (CHS), chalcone isomérase (CHI),
flavones synthase I et II (FNS I et FNS II), Flavanone 3β-hydroxylase (F3H),, flavonols
synthase (FLS), Dihydroflavonol 4-reductase (DFR), anthocyanidine synthase (ANS),
leucoanthocyanidine reductase (LAR), anthocyanidine reductase (ANR), isoflavone synthase
(IFS), isoflavone deshydratase (IFD).
5.Propriétés physico-chimiques des flavonoïdes
Pour l’extraction des flavonoïdes, les solvants sont choisis en fonction du type requis.
Les flavonoïdes moyennement polaires (par exemple, les isoflavones, les flavanones, les
flavones et les flavonols, méthylés) sont extraits avec du chloroforme, dichlorométhane,
éther diéthylique ou acétate d’éthyle, tandis que les glycosides et les flavonoïdes
aglycones très polaires sont extraits avec des alcools ou mélanges d’alcool-eau.
Une procédure pratique et souvent utilisée est l’extraction par solvants séquentiels. Une
première étape, avec du dichlorométhane, par exemple, va extraire flavonoïdes
aglycones et moins de matériaux polaire et une étape ultérieure avec un alcool va
extraire les flavonoïdes glycosides et les constituants polaires[7].
6.1Pharmacocinétique:
Seuls les flavonoïdes sous forme de génines (ou aglycones) sont susceptibles d’être
réabsorbés. L’hydrolyse des liaisons hétérosidiques (reliant la génine à la chaîne sucrée)
n’intervient que dans le côlon où les micro-organismes dégradent simultanément les
flavonoïdes d’origine alimentaire [20]. Le foie est largement impliqué dans le
métabolisme des flavonoids réabsorbés [95]. La muqueuse intestinale et le rein
interviennent accessoirement dans ce métabolisme. Une fois réabsorbés, les flavonoids
vont influencer plusieurs fonctions biologiques dont la synthèse protéique, la
différenciation de la prolifération cellulaire et l’angiogenèse, apportant des effets
bénéfiques dans différentes pathologies chez l’Homme [19, 48,79].
6.2 Propriétés antioxydants et piégeurs de radicaux libres :
La propriété des flavonoïdes la mieux décrite est leur activité antioxydante et leur
capacité à piéger les radicaux libres : radicaux hydroxyles (OH·), anions superoxydes
(02.–) et radicaux peroxylipidiques, selon la réaction suivante :
Les flavonoïdes sont des inhibiteurs enzymatiques à l’égard de l’aldose réductase [26,
35, 68, 82, 92], de la phospholipase A2 [41, 54] et des enzymes de l’inflammation : la
cyclooxygénase [46, 59] et la lipo-oxygénase [74, 77,101].
Les flavonoïdes agissent sur les vaisseaux sanguins sous forme d’activité vitaminique «
P » [15]. Cette activité intervient dans le maintien d’une perméabilité vasculaire normale
[81, 103]. Ils sont, de ce fait, utilisés dans certains états pathologiques caractérisés par
un défaut affectant la perméabilité vasculaire [23, 94].Les effets de l’O-β-hydroxyéthyl
rutoside (HR) ont été étudiés chez des patients présentant une insuffisance veineuse
chronique : un traitement à base de HR a permis de restaurer les paramètres
hémorhéologiques altérés. D’autres flavonoïdes sont responsables d’une augmentation
de la résistance des capillaires. Cette activité serait en rapport avec les effets de certains
flavonoïdes sur les plaquettes, les leucocytes et sur les enzymes intervenant dans la
coagulation sanguine [86, 89].
6.5Propriétés antihépatotoxiques :
Des flavonoïdes issus de Silybum marianum (chardon marie) ont été utilizes depuis des
siècles en médecine traditionnelle dans le traitement des affectionshépatiques. Les
principes actifs de l’extrait sont constitués d’un mélange complexe (constitué de
composés de type flavolignane et flavanone) appelé silymarine. Testée sur un modèle
expérimental animal, la silymarine a montré qu’elle exerce un effet positif sur les
hépatocytes intacts et sur les cellules hépatiques endommagées irréversiblement,
agissant sur la membrane cellulaire, prévenant l’entrée des substances toxiques, et
qu’elle stimule la capacité régénérative des cellules hépatiques après hépatectomie
partielle.
Les flavonoïdes sont également connus pour leurs effets antiallergiques. Ils agissent par
inhibition des enzymes qui favorisent la libération d’histamine à partir des mastocytes et
des basophiles : l’AMPc phosphodiestérase et la Ca++ ATPase [11, 16, 57, 99]. En
outre, la quercétine exerce un puissant effet inhibiteur de la liberation d’histamine à
partir des mastocytes [38].
6.7Activité anti-inflammatoire :
Les flavonoïdes sont capables de protéger la muqueuse gastrique contre divers agents
ulcérogènes. L’hypolaetine-8- glucose, flavonoïde présent dans diverses espèces du
genre Sideritis, présente une activité anti-ulcérogène significative [93].La naringénine et
la quercétine exercent également une activité antiulcérogène mise en évidence chez le
rat dont l’ulcère gastrique a été induit par l’éthanol. Il a été suggéré que la quercétine
exerce ses effets cytoprotecteurs grâce à un complexe impliquant la stimulation de la
prostaglandine et l’inhibition de la production de leucotriènes via la production de
mucus et ses propriétés antioxydantes [61]. Par ailleurs, il a été établi que la quercétine
inhibe la croissance d’Helicobacter pylorii ainsi que la formation d’acide par les cellules
pariétales en réponse à une stimulation par l’histamine et l’AMPC dibutyrique [14, 83].
6.9Flavonoïdes et NO :
L’activité des flavonoïdes comme piégeurs de radicaux libres étant bien établie, des
études récentes suggèrent qu’ils seraient également de puissants piégeurs du radical NO
[49]. Celui-ci étant élaboré par plusieurs types de cellules, notamment les cellules
endothéliales et les macrophages ; aussi, la libération de NO due à l’activité NO
synthase est importante dans le maintien de la dilatation des vaisseaux sanguins [18].
Certains flavonoïdes ont la propriété d’inhiber la cyclooxygénase, cela pourrait
expliquer l’effet de la quercétine dans le blocage de la vasodilatation due à la relaxation
exercée par NO sur les cellules musculaires lisses de l’endothélium Vasculaire (NO/
EDRF, facteur relaxant dérivant de l’endothélium) [12, 31, 91].
syncytial (VRS), l’herpès simplex virus (HSV) et les adénovirus [44, 80].
7.1 La chromatographie :
Cette méthode est très ancienne mais reste la technique la plus utilisée pour une
première séparation des produits, les supports utilisés connus pour la séparation des
flavonoïdes sont le gel de silice, la cellulose et le plus utilisé est le polyamide pour ses
fonction carbonyle- amide, qui permettent aisemment la séparation.
C'est une technique qui conduit à la séparation des mélanges complexes de tous les types
des flavonoides et leurs glycosides, les supports utilisés ici et le papier Whattman.
C'est une technique qui correspond à la chromatographie sur papier, elle est aussi utilisée
pour la séparation des mélanges, mais son avantage est la rapidité et la sensibilité.
Echantillons Eluant
Flavonoïdes aglycones EtOAc – i-PrOH – H2O, 100 : 17:13
EtOAc – CHCl3, 60 : 40
CHCl3 – MeOH, 96 : 4
Toluene – CHCl3 – MeCOMe, 8:5:7
Toluene – HCOOEt – HCOOH, 5:4:1
Toluene – EtOAc – HCOOH, 10:4:1
Toluene – EtOAc – HCOOH, 58 : 33 : 9
Toluene – EtCOMe – HCOOH, 18:5:1
Toluene – Dioxane – HOAc, 90 : 25 : 4
Flavonoïdes glycosides n-BuOH – HOAc – H2O, 65 : 15:25
n-BuOH – HOAc – H2O, 3:1:1
EtOAc – MeOH – H2O, 50 : 3:10
EtOAc – MeOH – HCOOH – H2O, 50 : 2:3:6
EtOAc – EtOH – HCOOH – H2O, 100 : 11:11:26
EtOAc – HCOOH – H2O, 9:1:1
EtOAc – HCOOH – H2O, 6:1:1
EtOAc – HCOOH – H2O, 50 : 4:10
EtOAc – HCOOH – HOAc – H2O, 100 : 11:11:26
EtOAc – HCOOH – HOAc – H2O, 25 : 2:2:4
THF – Toluene – HCOOH – H2O, 16:8:2 : 1
CHCl3 – MeCOMe – HCOOH, 50 : 33 : 17
CHCl3 – EtOAc – MeCOMe, 5:1:4
CHCl3 – MeOH – H2O, 65 : 45 : 12
CHCl3 – MeOH – H2O, 40 : 10:1
MeCOMe – Butanone – HCOOH, 10:7:1
MeOH – Butanone – H2O, 8:1:1
Flavanone aglycones CH2Cl2 – HOAc – H2O, 2:1:1
Flavanone glycosides CHCl3 – HOAc, 100 : 4
CHCl3 – MeOH – HOAc, 90 : 5:5
n-BuOH – HOAc – H2O, 4:1:5 (phase supérieure)
Isoflavones CHCl3 – MeOH, 92 : 8
CHCl3 – MeOH, 3:1
Isoflavone glycosides n-BuOH – HOAc – H2O, 4:1:5 (phase supérieure)
Dihydroflavonols CHCl3 – MeOH – HOAc, 7:1:1
c/ Le dépôt : le dépôt se fait avec des tubes capillaires en verre à usage unique
d’une façon perpendiculaire et linéairement. Chaque phase doit être déposée en
solution diluée dans le méthanol, on peut effectuer plusieurs dépôts successifs
du même analyte en même endroit, cette pratique permet de concentrer
l’analyte.
d/ Développement des plaques : chaque plaque est déposée en position
verticale ou légèrement inclinée dans la cuve préalablement saturée par les
vapeurs du système solvant approprié, l’échantillon à étudier sera plus ou moins
entrainé par la progression par capillarité de la phase mobile vers le haut de la
plaque.
e/ Révélation : si les constituants sont colorés, ils seront directement visible sur
la plaque, sinon la révélation peut se faire soit aux UV ou bien par des méthodes
chimiques :
Révélation aux UV : qui permet de mettre en évidence sous forme des taches
des substances qui absorbent les UV entre 254 nm et 365 nm.
Definition:
C'est une technique très importante pour l'analyse des flavonoïdes, pour cela
l'enregistrement d'un spectre d'absorption ultraviolette dans le méthanol est
indispensable. L'addition des réactifs (NaOH, AlCl3, HCl, NaOAc, H3BO3), aux
échantillons donne des information importantes, en particulier la nature et la position des
groupements de substitution [114, 115].
Principe: X5
Le principe repose sur l’absorption de la lumière par les espèces chimiques, l’appareil
comporte une source de lumière blanche, un système dispersif permettant de
sélectionner la longueur d’onde de la radiation et un système détecteur permettant la
mesure de l’intensité lumineuse de la radiation monochromatique traversant la solution.
Le spectrophotomètre effectue une comparaison entre les intensités lumineuses
incidentes et transmises et permet par l’intermédiaire d‘un circuit électronique d’afficher
l’absorbance
A= £ LC
Les flavonoïdes peuvent être considérés comme des pigments qui absorbent très
fortement les radiations UV, par conséquent la spectroscopie UV-Vis reste l'outil
principal pour l'analyse structurale des flavonoïdes. Les flavones et flavonols sont
caractérisés en majorité par deux bandes d’absorption majeures dans la région UV-
Visible. Les flavones et les flavonols hautement oxygénés ont tendance d'absorbance
vers les longueurs d'ondes les plus longues en entrainant un déplacement du spectre vers
l’infra rouge. La méthylation ou la glycosylation des groupements hydroxyles des
flavonoïdes résulte généralement d'un déplacement hypsochromique de la bande I.
Tableau: Principales caractéristiques des spectres UV-Visible des
flavonoïdes
1.1.1. Classification
Règne Plante
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Caryophyllidae
Ordre Caryophyllales
Famille Cactaceae
Genre Opuntia
Nom binominal Opuntia ficus-indica,(L.) Mill.
1.1.2. Nomenclature:
Cactus ficus-indica L.
Opuntia ficus-barbarica A.Brger
Synonyme (s) :
Opuntia megacantha Salm-Dyck
.2 Description:
C'est une plante arborescente qui peut atteindre de 3 à 5 mètres de haut. Son organisation
en cladodes, couramment appelés « raquettes », est particulière. Les cladodes sont des
tiges modifiées de forme aplatie, de 30 à 40 cm de long sur 15 à 25 cm de large et de 1,5
à 3 cm d'épaisseur. Unis les uns aux autres, ils tendent à former des branches. Ceux de la
base se lignifient pour former au-delà de la quatrième année de croissance un véritable
tronc. Ces cladodes assurent la fonction chlorophyllienne à la place des feuilles, et sont
recouvertes d'une cuticule céreuse (la cutine), qui limite la transpiration et les protège
contre les prédateurs. Raquette (Cladode) Les feuilles ont une forme conique et ont
seulement quelques millimètres de long. Elles apparaissent sur les cladodes jeunes et
sont éphémères.
Les fruits sont de plusieurs couleurs (rouge à pourpre et jaune à orange), charnues,
juteuses, comestibles, généralement ovales, 5-10 cm de long, 4-9 cm de diamètre, avec
un faible ombilic sans épines, ou parfois avec des épines ; graines irrégulièrement
discoïdes, gris ou beige 3-5 mm de diamètre.
Cette plante est cultivée à partir du niveau de la mer de 1,800 jusqu’à 4,500 pieds, sa
floraison est au printemps et ces fruits persistent pour plusieurs mois.
2. Origine et distribution :
Opuntia ficus-indica a été longtemps cultivé dans les régions semi-arides de
l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud mais aujourd’hui il est répandu dans
toutes les régions arides et semi-arides du monde. Sa distribution dans le monde
entier a commencé au 15ème siècle en Europe et en Afrique du Nord pour l’élevage
en masse des cochenilles. Il a été ensuite propagé vers le bassin méditerranéen, en
particulier les îles, Micronésie, Australie, Afrique tropicale et Afrique du sud, les
États-Unis, les Caraïbes, l’Asie tempérée, les Seychelles et à Hawaï(figure 7) [2].
Cette distribution généralisée est due à la relative facilité de multiplication
végétative [7] et parce que les cladodes détachés peuvent rester en vie pendant plus
de 12 mois et former facilement de nouvelles racines lorsqu’ils sont placés dans un
sol humide.
CH2OH
O OH O O
OH OH OH OH OH OH
OH OH
OH OH OH
COOH
OH O OH O
CH3 OH OH OH
OH OH OH
Les fruits sont une source importante de vitamine C (de 180 jusqu’à 300mg/Kg)[10] et
de potassium (199mg/ 100g de matière sèche)[11].En outre, la couleur rouge-violet de la
pulpe des fruits est due à la présence des pigments bétacyanines et la couleur jaune et
due aux pigments bétaxanthines[12].
O O
H
N
HO OH O O
H
N
HO OH
+
N O
HO
O
O O
+
HO N O
HO OH
OH O
Les fleurs sont de couleurs jaunes dues à leur teneur en flavonoïdes glycosides tels que
l’isorhamnetine, kaempférol et quercétine[13].
OH
OH OH
HO O HO O
O O
OH O OH OH O OH
O O
O O O O
OH OH
OH OH
HO OH HO OH
OH OH
Quercetine 3-O-rutinoside Kaempférol 3-O-rutinoside
OMe
OH OH
OH HO O
HO O
O
OH O OH
O O
OH O OH O O
O OH
OH
OH HO OH
OH OH OH
Quercetine 3-O-glucoside Isorhamnetine 3-O-robinobioside
OMe
OMe
OH
OH
HO O HO O
O O
OH O OH OH O OH
O O
OH OH
OH OH OH OH
Isorhamnetine 3-O-galactoside Isorhamnetine 3-O-glucoside
OH
HO O
O
OH O OH
O
OH
OH
Kaempférol 3-O-arabinoside
Les graines sont connues pour leur huile (13,6%) riche en acide gras insaturé (73,4%
acide linoléique, 12% acide palmitique, 8,8% acide oléique et 5,8% acides stéariques) en
plus de sa teneur enβ-sitosterolet en vitamine E [14-16]. En outre l’endosperme des
graines est riche en arabinanes [17], tandis que le péricarpe est constitué du D-xylanes
[18].
COOH
COOH
Opuntia ficus-indica se classe parmi les plantes les plus utilisées en médecine
traditionnelles partout dans le monde.
À Curaçao, les cladodes sont pelées et réchauffés, puis placés sur le corps pour "tirer la
douleur", ils sont censés avoir des propriétés analgésiques. En raison de leur effet
légèrement astringent, une infusion des cladodes hachées est prise pour arrêter la
diarrhée et la dysenterie. Cette infusion est également bue comme un remède contre la
rage. Des cataplasmes du cactus sont appliqués sur la zone du foie dans les cas de
troubles du foie.
Une décoction des cladodes pelées et coupées en cubes est bue pour soulager les maux
d’estomacs légers. Elle est utilisée, aussi, comme un lavement pour les problèmes
intestinaux. Sucrée, elle est souvent bue pour surmonter les affections respiratoires et les
fortes fièvres. En outre, les cladodes étaient autrefois un traitement pour la gonorrhée.
Cette même infusion peut être appliquée à l’extérieur sur les boutons et diverses
maladies de la peau et aussi pour l’inflammation de l’œil. Dans la région aride, la pulpe
fraîche des fruits est consommée pour apaiser la soif.
Les graine de figuier de barbarie ont été récoltée à la région de souk ahras
Méthode:
1.1. Screening phytochimique
Alcaloïdes : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans un tube
contenant 5ml H2SO4 à 1 % et chauffés au bain-marie pendant 2min. Après
filtration, quelques gouttes du Réactif de Mayer sont ajoutées au filtrat [1].
Formation d’un précipité blanc à beige
Flavonoïdes : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans un tube
contenant 2,5ml HCl à 1 % et chauffés au bain marie pendant 3min. Après
filtration, le filtrat et rendu basique par l’ajout de 2,5mL de NaOH à 5 % [2].
Apparition d’une couleur jaune
Coumarine : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans un tube
contenant 5ml eau distillé, couvert d’un papier filtre imbibé avec NaOH à 1N et
porté à ébullition pendant quelques minutes. Le papier filtre est examiné sous
UV- 366
Apparition d’une fluorescence jaune-vert [3].
Quinones : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans un tube et
humectés avec HCl à 20 % puis laissés macérer dans 3ml ether-chloroforme (v :
v) pendant 24H. Après filtration, le filtrat et rendu basique par l’ajout de NaOH à
10 % [4]
Apparition d’une couleur rouge au violet.
Terpènes et stérols : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans
un tube contenant 5ml d’éther et laissés macérer pendant 24H. Après filtration, le
filtrat est évaporé à sec puis le résidu est dissout dans 1ml acide acétique
anhydre, ensuite quelques gouttes de H2SO4 concentré sont ajoutées aux parois
du tube [4].
Apparition d’une couleur mauve virant au vert
La macération:
Définition:
La macération est une opération qui consiste à laisser la poudre du matériel végétal en
contact prolongé avec un solvant pour en extraire les principes actifs. C’est une
extraction qui se fait à température ambiante.
Plante
Extrait aqueuse
300ml DCM
300ml nBuOH
300ml
EtoAc
Système choisis
La chromatographie sur colone:
Le fractionnement de l'extrait acétate d'éthyle a été réalisé par chromatographie sur
colonne, et a débuté par une recherche sur une plaques analytique de gel de silice 60,
afin de rechercher le meilleure système pour la séparation. Celui-ci et a s'et avéré être :
CHCl3/ (CH3)2CO/ MeOH dans les proportions 8/2/0.5. Sur la base des ces résultas,
13g de l'extrait acétate d'éthyle, ont été chromatographie sur une colonne de gel de silice
normale (63-200µm) préparée dans le chloroforme.
L'élution a été faite par le chloroforme avec des pourcentages croissants d'acétone et une
corporation graduelle de méthanol. Le suivie de la colonne a été effectué par
chromatographie sur couche mince de gel de silice (plaque analytique), les plaques sont
visualisées sous lumière UV (254 et 365 nm), puis révélées par l'acide sulfurique et
chauffées à 100°C pendant 3mn. Le tableau 2 rassemble les résultats de cette colonne.