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REMERCIEMENTS
RESUME
ABSTRACT
ملخص
يهدف هذا البحث للدراسة االثيونباتية كيميائية 7لنبتة التين الشوكي و التي تتواجد بكثرة في االراضي الجزائرية
فمن أجل فوائدها المتكونة في زهورها و بذورها وكذلك الفواكه فهي ناتجة علئ العديد 7من المكونات النشطة
لهذه النبتة عدة مكونات من بينها الفالفونيدات ,وبهدف هذه الدراسة قمنا بهذا العمل الذي ينقسم الئجزئين:
الجزء االول فهو عبارة عن دراسة ببليوغرافية أما الجزء الثاني فهو دراسة تجريبية على بذور هذا النبات
وقد أظهرت الدراسة العملية الكيميائية لمستخلص البيتانول عن وجود ثالثة مركبات فالفونيدية 7وذلك بفصلها بعدة طرق
كيميائية7
LISTE DES ABREVIATION
LISTE DES TABLEAUX
N° Titre Page
1 Structure moléculaire de chaque groupe de flavonoides
9
LISTE DES FIGURES
N° Titre page
1 Structure de l'enchainement benzo - γ -pyrone
2 Les principales voies de la biosynthèse des flavonoïdes
3 Spectre UV de la plupart de flavonoides
4 Les changements induits par l'acétate de sodium sur les
flavonoides
5 Les changements induits par le borate sur les flavonoides
6 Les changements induits par le chlorure d'aluminium sur les
flavonoides
7
8
9
10
11
12
13
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
I NTRODUTION
1érePARTIE: ETUDE BIBLIOGRAFIQUE
CHAPITRE 1: ETUDE PHOTOCCHIMIQUE DES FLAVONOIDES
1. Généralité
2. Définition des flavonoïdes
3. Classifications
4. Biosynthèse des flavonoides
5. Biosynthèse des précurseurs de flavonoïdes
1.1 Formation
.2 Formation des flavones et flavonols
.3 Formation des isoflavonoides
6. propriétés physico – chimiques des flavonoides
7. méthodes d'analyse des flavonoides
8.
L'ESPECE
Le Figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica) est une espèce de plante de la famille des
Cactaceae, originaire du Mexique, qui s'est naturalisée dans d'autres continents, notamment le
pourtour méditerranéen et en Afrique du Sud et Afrique du Nord. Il produit un fruit comestible
appelé figue de Barbarie.
1érePARTIE: ETUDE BIBLIOGRAFIQUE
CHAPITRE 1: ETUDE PHOTOCCHIMIQUE DES FLAVONOIDES
1. Généralité:
Le terme flavonoïde (flavus: qui signifie jaune ) rassemble une très large gammes de
composés naturelles appartenant à la famille des polyphénols, ces molécules représente par un
squelette à 15 atomes de carbones.
Les flavonoides se répartissent en plusieurs classes de molécules le plus fréquents sont : les
flavones, les flavonoles, les flavanones, les dihydroflavanols, les isoflavanes, les
isoflavanones, les chalcones, les aurones, les anthyocyanes, et les tanins. il sont considéré
comme de pigments quasi universelle de végétaux.
d'une façon générales, ces substances se trouve sous des forme libre appelé aglycone ou sous
forme de glycosides.
Les flavonoïdes se présents dans différents partie des végétaux selon les types de l'espèce:
tiges, feuilles, fleurs, fruits,….ect. Certains sont plus spécifiques de certains tissus. Par
exemple : les chalcones se trouvent plus fréquemment dans les pétales des fleurs. [1]
2. Définition:
Les flavonoïdes sont des composées polyphénoliques, formé par un squelette de base à 15
atomes des carbone, ils constituent des trois cycles à six chainons: deux cycles A et B
aromatique et d'un hétérocycle oxygéné C,
Les flavonoïdes dérivent de l’enchaînement benzo-γ-pyrone [2], et c’est la structure de
l’hétérocycle central et son degré d’oxydation qui permet de distinguer les différentes classes
de flavonoïdes, ils constituent alors les pigments responsables des colorations jaune, rouge, et
orange des différents organes végétaux, les flavonoïdes sont rencontrés dans les fruits et les
légumes, donc il est retrouvé également dans plusieurs plantes médicinales. [3]
3. Classification:
On peut classer tous les flavonoïdes selon la nature des différents substituants présent sur les
cycles et du degré de saturation du squelette benzo- γ - pyrone
Les flavonoïdes possèdent un squelette carboné de 15 atomes de carbone constitué de deux
cycles aromatique relié entre eux avec une chaine c3
Généralement la structure des flavonoïdes est représentée selon le système C6-C3-C6 pour
former une structure de type diphényle propane dont des groupements hydroxyle, oxygéne,
mèthyle,
Les flavonoïdes à une plusieurs molécules de sucre sont connus en tant que flavonoïdes
glycosidique, encore que ceux qui ne sont pas conjugue appelés aglycones. [4]
Les différentes classes de flavonoïdes sont: les flavones, les flavonols, les flavanones, les
flavanols, les anthocyanidines et isoflavanones. [5]
3'
2' 4'
8 B
O 2 5'
7 1'
A C 6'
3
6
5 4
O
O Lutéoline 5, 7 -OH,
Flavonols Quercétine 5, 7, 3’, 4’ –OH
Ginkgo biloba, Thea
O
sinensis, Vaccinium
macrocarpon, Vitis vinifera
OH
O Kaempférol 5, 7, 4’–OH
Ginkgo biloba,
Raphanussativus, Thea
sinensis, Vitis vinifera
Isorhamnetine 5, 7, 4’–OH,
3’-OCH3
O
Flavanols Catéchine5, 7, 3’, 4’ –OH
Thea sinensis, Vitis
O
vinifera
OH
O
Anthocyanidine Apigenidine
+
O
OH
Isoflavanones O Génistéine5, 7, 4’–OH
Soya hispida, Stellaria
media, Pueraria lobata,
O Sophora japonica
Les flavonoïdes sont synthétisés par la voie métabolique des phénylpropanoïdes, dans laquelle
l’acide aminé phénylalanine est utilise pour produire le 4-coumaroyl-CoA [6]. Ceci peut être
combiné avec le malonyl-CoA pour obtenir le véritable squelette des flavonoïdes, un groupe
de composés appelés chalcones, qui contiennent deux noyaux phényle. La fermeture du cycle
conjugué des chalcones résulte sous la forme familière des flavonoïdes, une structure en trois
anneaux.
La voie métabolique se poursuit à travers une série de modifications enzymatiques pour
donner les flavanones, les dihydroflavonols, et les anthocyanes. Cependant,Wallace et
Grisebach [7] ont défini que les chalcones sont les précurseurs directs de plusieurs composés
flavonoïques tels que flavanes, flavanones, les flavones, les flavonols, les isoflavones, les
anthocyanines, proanthocyanidines (tanins), et une foule d’autres polyphénols (figure 2).
4. 1 Biosynthèse des précurseurs de flavonoïdes
La quatrième étape est la formation de chalcone qui se produit par une décarboxylation du 4-
coumaroyl-CoA puis condensation avec trois molécules de malonyl coenzyme A, par la
chalcone synthase (CHS) pour produire un intermédiaire polycétide qui est ensuite soumis à
cyclisation et aromatisation. Le malonyl-CoA est formé à partir de l’acétyl-CoA par l’acétyl-
CoA carboxylase (ACC).
Une réaction de désaturation formants une double liaison entre C-2 et C-3 du cycle C est
impliqué dans la formation de deux autres types de flavonoïdes : les flavones et les flavonols
qui se diffèrent par l’absence ou la présence d’hydroxyle en C-3
- Les Flavones sont obtenues à partir des (2S)-flavanones par l’action des flavones
synthases I et II (FNS I et FNS II).
- Les Flavonols sont obtenues à partir des (2R,3R)-dihydrovlavonols par l’action des
flavonols synthases (FLS)
Ces substances subissent une série de réactions de modification telle que la glycosylation, la
méthylation, l’acylation et aussi la sulfation pour donner naissance à de nombreuses
molécules[8].
OH OH
PAL C4H 4LC
HOOC NH2
HOOC HOOC COSCoA
Phenylalanine Acide cinnamique Acide 4-coumarique 4-coumaroyl-CoA
3×
Malonyl CoA CHS
OH OH OH
HO O HO O HO OH
FNS I CHI
FNS II
OH O OH O OH O
Apigénine Naringénine IFS Naringenine chalcone
Flavone Flavanone Chalcone
F3H
OH OH
HO O HO O HO O OH
FLS
OH OH
OH O OH O OH O
OH
kaempférol Dihydrokaempférol
Flavonol Dihydroflavonol 2-hydroxyisoflavanones
DFR IFD
OH OH
HO O
HO O HO O
LAR
OH OH
OH O
OH OH OH
OH
Afzelechine Leucopelargonidine Genistein
Proanthocyanidine Leuroanthocyanidine Isoflavone
ANS
OH OH
+
HO O HO O
ANR
OH OH
OH OH
Epiafzelechine Pelargonidine
Proanthocyanidine Anthocyanidine
Figure 1.Les principales voies de la biosynthèse des flavonoïdes à travers une série de modifications
enzymatiques
5. Propriétés physico-chimiques des flavonoïdes
Pour l’extraction des flavonoïdes, les solvants sont choisis en fonction du type requis. Les
flavonoïdes moyennement polaires (par exemple, les isoflavones, les flavanones, les flavones
et les flavonols, méthylés) sont extraits avec du chloroforme, dichlorométhane, éther
diéthylique ou acétate d’éthyle, tandis que les glycosides et les flavonoïdes aglycones très
polaires sont extraits avec des alcools ou mélanges d’alcool-eau.
Une procédure pratique et souvent utilisée est l’extraction par solvants séquentiels. Une
première étape, avec du dichlorométhane, par exemple, va extraire flavonoïdes aglycones et
moins de matériaux polaire et une étape ultérieure avec un alcool va extraire les flavonoïdes
glycosides et les constituants polaires[8].
La propriété des flavonoïdes la mieux décrite est leur activité antioxydante et leur capacité à
piéger les radicaux libres : radicaux hydroxyles (OH·), anions superoxydes (02.–) et radicaux
peroxylipidiques, selon la réaction suivante :
(02.–) par la NADPH-oxydase membranaire des leucocytes activés, et, par dismutation, à celle du
très réactif radical hydroxyle (OH·) [9, 10, 11].
· l’auto-oxydation des lipides : c’est au cours du stress oxidant que les espèces radicalaires, libres
de tout contrôle, vont attaquer des cibles bioactives telles que les protéines, altérant ainsi les
récepteurs cellulaires et les enzymes, les acides nucléiques (favorisant la survenue des mutations
délétères à l’origine de divers cancers) et les lipides, notamment les particules de LDL de l’intima
vasculaire, une phase qui constitue le primummovens dans la cascade athérogène. Les
flavonoïdes inactivent et stabilisent les radicaux libres grâce à leur groupement hydroxyle (C3-
OH) fortement réactif. Ils sont également capables de chélater les ions métalliques (largués à
partir de leurs protéines de fixation ou de transport) qui peuvent renforcer ces effets délétères par
la production des radicaux hydroxyles (OH·) [12, 13]. En tant qu’antioxydants, les flavonoïdes
sont capables d’inhiber la carcinogenèse. Ils inhibent en plus l’angiogenèse, la prolifération
cellulaire et affectent le potential invasif et métastatique des cellules tumorales [14].
6.2 Effets protecteurs vasculaires :
Les flavonoïdes agissent sur les vaisseaux sanguins sous forme d’activité vitaminique « P »
[15]. Cette activité intervient dans le maintien d’une perméabilité vasculaire normale [16, 17].
Ils sont, de ce fait, utilisés dans certains états pathologiques caractérisés par un défaut
affectant la perméabilité vasculaire [9, 18].Les effets de l’O-β-hydroxyéthyl rutoside (HR) ont
été étudiés chez des patients présentant une insuffisance veineuse chronique : un traitement à
base de HR a permis de restaurer les paramètres hémorhéologiques altérés. D’autres
flavonoïdes sont responsables d’une augmentation de la résistance des capillaires. Cette
activité serait en rapport avec les effets de certains flavonoïdes sur les plaquettes, les
leucocytes et sur les enzymes intervenant dans la coagulation sanguine [19, 20].
Les flavonoïdes sont également connus pour leurs effets antiallergiques. Ils agissent par
inhibition des enzymes qui favorisent la libération d’histamine à partir des mastocytes et des
basophiles : l’AMPc phosphodiestérase et la Ca++ ATPase [21, 22, 23, 24]. En outre, la
quercétine exerce un puissant effet inhibiteur de la liberation d’histamine à partir des
mastocytes [25].
6.4Activité anti-inflammatoire :
6.5Activité anti-ulcérogène :
Les flavonoïdes sont capables de protéger la muqueuse gastrique contre divers agents
ulcérogènes. L’hypolaetine-8- glucose, flavonoïde présent dans diverses espèces du genre
Sideritis, présente une activité anti-ulcérogène significative [33].La naringénine et la
quercétine exercent également une activité antiulcérogène mise en évidence chez le rat dont
l’ulcère gastrique a été induit par l’éthanol. Il a été suggéré que la quercétine exerce ses effets
cytoprotecteurs grâce à un complexe impliquant la stimulation de la prostaglandine et
l’inhibition de la production de leucotriènes via la production de mucus et ses propriétés
antioxydantes [34]. Par ailleurs, il a été établi que la quercétine inhibe la croissance
d’Helicobacter pylorii ainsi que la formation d’acide par les cellules pariétales en réponse à
une stimulation par l’histamine et l’AMPC dibutyrique [35, 36].
6.6 Flavonoïdes et NO :
L’activité des flavonoïdes comme piégeurs de radicaux libres étant bien établie, des études
récentes suggèrent qu’ils seraient également de puissants piégeurs du radical NO [37]. Celui-ci
étant élaboré par plusieurs types de cellules, notamment les cellules endothéliales et les
macrophages ; aussi, la libération de NO due à l’activité NO synthase est importante dans le
maintien de la dilatation des vaisseaux sanguins [38].
Certains flavonoïdes ont la propriété d’inhiber la cyclooxygénase, cela pourrait expliquer
l’effet de la quercétine dans le blocage de la vasodilatation due à la relaxation exercée par NO
sur les cellules musculaires lisses de l’endothélium Vasculaire (NO/ EDRF, facteur relaxant
dérivant de l’endothélium) [39].
6.7 Autres effets biologiques : Les flavonoïdes préviennent la cataracte diabétique par
inhibition de l’aldose réductase du cristallin [40, 41]. En effet, la myricétine présente des
effets hypoglycémiants et hypotriglycéridémiants chez les animaux diabétiques [42, 43].
L’effet des flavonoïdes sur le système immunitaire est complexe et demeure encore mal
élucidé [44]. Certains d’entre eux réduisent l’activation du complément, diminuant de façon
générale la réponse inflammatoire [45]. À doses élevées, ils inhibent les fonctions
lymphocytaires, mais, à concentrations plus faibles, ils pourraient agir comme
immunostimulants chez les sujets immunodéprimés. L’activité immuno-modulatrice des
flavonoïdes dépend, d’une part, de leur capacité à inhiber la formation des eicosanoïdes et de
l’histamine et de leur pouvoir piégeur des radicaux libres d’autre part. Des propriétés
antibactériennes et antivirales des flavonoïdes vis-à-vis de différentes souches bactériennes
ont également été mises en évidence. Les flavonoïdes atténuent le pouvoir infectieux ou
affectent la réplication intracellulaire d’autres virus tels que le virus respiratoire syncytial
(VRS), l’herpès simplex virus (HSV) et les adénovirus .
Quelques source naturel des flavonoides
7.1 La chromatographie :
Cette méthode est très ancienne mais reste la technique la plus utilisée pour une première
séparation des produits, les supports utilisés connus pour la séparation des flavonoïdes sont le
gel de silice, la cellulose et le plus utilisé est le polyamide pour ses fonction carbonyle- amide,
qui permettent aisemment la séparation.
C'est une technique qui correspond à la chromatographie sur papier, elle est aussi utilisée pour
la séparation des mélanges, mais son avantage est la rapidité et la sensibilité.
Tableau 3 .Systèmes de solvants pour chromatographie sur couche mince de gel de silice
des flavonoïdes [7].
Echantillons Eluant
Flavonoïdes aglycones EtOAc – i-PrOH – H2O, 100 : 17:13
EtOAc – CHCl3, 60 : 40
CHCl3 – MeOH, 96 : 4
Toluene – CHCl3 – MeCOMe, 8:5:7
Toluene – HCOOEt – HCOOH, 5:4:1
Toluene – EtOAc – HCOOH, 10:4:1
Toluene – EtOAc – HCOOH, 58 : 33 : 9
Toluene – EtCOMe – HCOOH, 18:5:1
Toluene – Dioxane – HOAc, 90 : 25 : 4
Flavonoïdes glycosides n-BuOH – HOAc – H2O, 65 : 15:25
n-BuOH – HOAc – H2O, 3:1:1
EtOAc – MeOH – H2O, 50 : 3:10
EtOAc – MeOH – HCOOH – H2O, 50 : 2:3:6
EtOAc – EtOH – HCOOH – H2O, 100 : 11:11:26
EtOAc – HCOOH – H2O, 9:1:1
EtOAc – HCOOH – H2O, 6:1:1
EtOAc – HCOOH – H2O, 50 : 4:10
EtOAc – HCOOH – HOAc – H2O, 100 : 11:11:26
EtOAc – HCOOH – HOAc – H2O, 25 : 2:2:4
THF – Toluene – HCOOH – H2O, 16:8:2 : 1
CHCl3 – MeCOMe – HCOOH, 50 : 33 : 17
CHCl3 – EtOAc – MeCOMe, 5:1:4
CHCl3 – MeOH – H2O, 65 : 45 : 12
CHCl3 – MeOH – H2O, 40 : 10:1
MeCOMe – Butanone – HCOOH, 10:7:1
MeOH – Butanone – H2O, 8:1:1
Flavanone aglycones CH2Cl2 – HOAc – H2O, 2:1:1
Flavanone glycosides CHCl3 – HOAc, 100 : 4
CHCl3 – MeOH – HOAc, 90 : 5:5
n-BuOH – HOAc – H2O, 4:1:5 (phase supérieure)
Isoflavones CHCl3 – MeOH, 92 : 8
CHCl3 – MeOH, 3:1
Isoflavone glycosides n-BuOH – HOAc – H2O, 4:1:5 (phase supérieure)
Dihydroflavonols CHCl3 – MeOH – HOAc, 7:1:1
c/ Le dépôt : le dépôt se fait avec des tubes capillaires en verre à usage unique d’une
façon perpendiculaire et linéairement. Chaque phase doit être déposée en solution
diluée dans le méthanol, on peut effectuer plusieurs dépôts successifs du même
analyte en même endroit, cette pratique permet de concentrer l’analyte.
d/ Développement des plaques : chaque plaque est déposée en position verticale ou
légèrement inclinée dans la cuve préalablement saturée par les vapeurs du système
solvant approprié, l’échantillon à étudier sera plus ou moins entrainé par la
progression par capillarité de la phase mobile vers le haut de la plaque.
e/ Révélation : si les constituants sont colorés, ils seront directement visible sur la
plaque, sinon la révélation peut se faire soit aux UV ou bien par des méthodes
chimiques :
Révélation aux UV : qui permet de mettre en évidence sous forme des taches des
substances qui absorbent les UV entre 254 nm et 365 nm.
8.1 La fluorescence: La spectroscopie d'absorption UV [110 ,111] est largement utilisée dans
l'analyse structurale et l'identification des flavonoïdes. Tous les flavonoïdes apparaissent sous
UV sous forme de spots colorés, permettant d'avoir des renseignements pour déterminer leur
structure [112 ,113]. Le tableau 3 résume la relation entre la fluorescence et la nature des
flavonoïdes.
Jaune vert brilliant Aurones sans OH libre en 4' Flavanones sans OH libre en 5
C'est une technique très importante pour l'analyse des flavonoïdes, pour cela l'enregistrement
d'un spectre d'absorption ultraviolette dans le méthanol est indispensable. L'addition des
réactifs (NaOH, AlCl3, HCl, NaOAc, H3BO3), aux échantillons donne des information
importantes, en particulier la nature et la position des groupements de substitution [114, 115].
Principe: X5
Le principe repose sur l’absorption de la lumière par les espèces chimiques, l’appareil
comporte une source de lumière blanche, un système dispersif permettant de sélectionner la
longueur d’onde de la radiation et un système détecteur permettant la mesure de l’intensité
lumineuse de la radiation monochromatique traversant la solution. Le spectrophotomètre
effectue une comparaison entre les intensités lumineuses incidentes et transmises et permet par
l’intermédiaire d‘un circuit électronique d’afficher l’absorbance
A= £ LC
Les flavonoïdes peuvent être considérés comme des pigments qui absorbent très fortement les
radiations UV, par conséquent la spectroscopie UV-Vis reste l'outil principal pour l'analyse
structurale des flavonoïdes. Les flavones et flavonols sont caractérisés en majorité par deux
bandes d’absorption majeures dans la région UV-Visible. Les flavones et les flavonols
hautement oxygénés ont tendance d'absorbance vers les longueurs d'ondes les plus longues en
entrainant un déplacement du spectre vers l’infra rouge. La méthylation ou la glycosylation
des groupements hydroxyles des flavonoïdes résulte généralement d'un déplacement
hypsochromique de la bande I.
Bande II
Bande I
Tous les groupes hydroxyles sur les noyaux des flavonoïdes sont ionisés dans une certaine
mesure par la base forte le méthylate de sodium. Ainsi, pour les flavonoïdes les plus
hydroxylés, décale à longueur d’onde sont observées dans les deux groupes.
Les changements induits par l’acétate de sodium
L’acétate de sodium est une base plus faible que le méthylate de sodium et a tendance à
ioniser de manière significative que les groupes hydroxyles phénoliques plus acides (figure4).
OH OH OH+
B
OH+ O HO O HO O
A
OH O OH O OH O
Figure 2.Les changements induits par l’acétate de sodium sur les flavonoïdes
Un mélange d’acétate de sodium et d’acide borique est utilisé pour la détection de groupes
ortho-di-hydroxylés dans tous les flavonoïdes sauf les anthocyanidines et les anthocyanes
(figure 5).
OH
Borate
HO O
OH
OH O
Le chlorure d’aluminium forme des complexes avec les groupements fonctionnels tels que le
5-hydroxy-4-céto, 3-hydroxy-4-céto et ortho-di-hydroxyle. Le complexe céto-aluminium est
plus stable en milieu acide que le complexe ortho-di-hydroxyle qui est plus labile (figure6).
+
OH O Al OH
OH O OH
HO O HO O HO O
AlCl3 aq. HCl
OH O O O O O
2+ 2+
Al Al
Figure 4. Les changements induits par le chlorure d’aluminium sur les flavonoïdes
Chaque classe de flavonoïdes subit des changements différents qui sont résumés dans les
tableaux suivant:
Tableau 6.Les changements affectés aux spectres UV des Flavones et Flavonols [9]
Tableau 7.Les changements affectés aux spectres UV des Isoflavones, Flavanones et dihydroflavonols
[9]
Déplacement (nm)
Réactifs Interprétation
Bande I Bande II
300-340 240-270 Isoflavones
MeOH
300-340 270-295 Flavanones et dihydroflavonols
Absence de
- Absence de OH sur cycle A
déplacement
(+) 35-40 avec
5, 7 di – OH Flavanones et
- augmentation dans
NaOMe dihydroflavonols
l’intensité
7 –OH en absence de 5 – OH
- (+) 60
Flavanones et dihydroflavonols
Degradation du spectre avec le temps 5,6,7- et 5, 7,8 tri-OH
- (+) 6-20 7 –OH Isoflavones
5, 7 di – OH Flavanones et
- (+) 35
NaOAc dihydroflavonols
5-deoxyflavanones et
- (+) 60
dihydroflavonols
NaOAc/H3BO3 - (+) 10-15 Absence de 5,6 di-OH
AlCl3/HCl - (+) 10-14 5 –OH Isoflavones
(+) 11-30 au-delà de
Ortho di – OH sur cycle A (6,7
- celle observée avec
ou 7,8)
AlCl3 AlCl3/HCl
(+) 30-38. Disparait 3-OH dihydroflavonols en
-
en ajoutant NaOAc absence de 5-OH libre
CHAPITRE 2: ETUDE ETHANOBOTANIQUE ET CHIMIQUE
DE L'ESPECE
1.1. Taxonomie
1.1.1. Classification
Règne Plante
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Caryophyllidae
Ordre Caryophyllales
Famille Cactaceae
Genre Opuntia
Nom binominal Opuntia ficus-indica,(L.) Mill.
1.1.2. Nomenclature:
Cactus ficus-indica L.
Opuntia ficus-barbarica A.Brger
Synonyme (s) :
Opuntia megacantha Salm-Dyck
.2 Description:
C'est une plante arborescente qui peut atteindre de 3 à 5 mètres de haut. Son organisation en
cladodes, couramment appelés « raquettes », est particulière. Les cladodes sont des tiges
modifiées de forme aplatie, de 30 à 40 cm de long sur 15 à 25 cm de large et de 1,5 à 3 cm
d'épaisseur. Unis les uns aux autres, ils tendent à former des branches. Ceux de la base se
lignifient pour former au-delà de la quatrième année de croissance un véritable tronc. Ces
cladodes assurent la fonction chlorophyllienne à la place des feuilles, et sont recouvertes d'une
cuticule céreuse (la cutine), qui limite la transpiration et les protège contre les prédateurs.
Raquette (Cladode) Les feuilles ont une forme conique et ont seulement quelques millimètres
de long. Elles apparaissent sur les cladodes jeunes et sont éphémères.
Les fruits sont de plusieurs couleurs (rouge à pourpre et jaune à orange), charnues, juteuses,
comestibles, généralement ovales, 5-10 cm de long, 4-9 cm de diamètre, avec un faible
ombilic sans épines, ou parfois avec des épines ; graines irrégulièrement discoïdes, gris ou
beige 3-5 mm de diamètre.
Cette plante est cultivée à partir du niveau de la mer de 1,800 jusqu’à 4,500 pieds, sa floraison
est au printemps et ces fruits persistent pour plusieurs mois.
2. Origine et distribution :
Opuntia ficus-indica a été longtemps cultivé dans les régions semi-arides de l’Amérique
centrale et l’Amérique du Sud mais aujourd’hui il est répandu dans toutes les régions
arides et semi-arides du monde. Sa distribution dans le monde entier a commencé au
15ème siècle en Europe et en Afrique du Nord pour l’élevage en masse des cochenilles. Il
a été ensuite propagé vers le bassin méditerranéen, en particulier les îles, Micronésie,
Australie, Afrique tropicale et Afrique du sud, les États-Unis, les Caraïbes, l’Asie
tempérée, les Seychelles et à Hawaï(figure 7) [2]. Cette distribution généralisée est due à
la relative facilité de multiplication végétative [7] et parce que les cladodes détachés
peuvent rester en vie pendant plus de 12 mois et former facilement de nouvelles racines
lorsqu’ils sont placés dans un sol humide.
3. Composition chimique:
Les cladodes d'opuntia ficus- indica sont riche en mucilage (polysaccharides complexes,
principalement composé de L-arabinose, D-galactose, D-xylose, L-rhamnose et D-acide
galacturonique) et minéraux tels que le calcium, magnésium, potassium, cuivre et faible
teneur de phosphore.
CH2OH
O OH O O
OH OH OH OH OH OH
OH OH
OH OH OH
COOH
OH O OH O
CH3 OH OH OH
OH OH OH
Les fruits sont une source importante de vitamine C (de 180 jusqu’à 300mg/Kg)[10] et de
potassium (199mg/ 100g de matière sèche)[11].En outre, la couleur rouge-violet de la pulpe
des fruits est due à la présence des pigments bétacyanines et la couleur jaune et due aux
pigments bétaxanthines[12].
O O
H
N
HO OH O O
H
N
HO OH
+
N O
HO
O
O O
+
HO N O
HO OH
OH O
Les fleurs sont de couleurs jaunes dues à leur teneur en flavonoïdes glycosides tels que
l’isorhamnetine, kaempférol et quercétine[13].
OH
OH OH
HO O HO O
O O
OH O OH OH O OH
O O
O O O O
OH OH
OH OH
HO OH HO OH
OH OH
Quercetine 3-O-rutinoside Kaempférol 3-O-rutinoside
OMe
OH OH
OH HO O
HO O
O
OH O OH
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OH O OH O O
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OH HO OH
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Quercetine 3-O-glucoside Isorhamnetine 3-O-robinobioside
OMe
OMe
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OH OH OH OH
Isorhamnetine 3-O-galactoside Isorhamnetine 3-O-glucoside
OH
HO O
O
OH O OH
O
OH
OH
Kaempférol 3-O-arabinoside
Les graines sont connues pour leur huile (13,6%) riche en acide gras insaturé (73,4% acide
linoléique, 12% acide palmitique, 8,8% acide oléique et 5,8% acides stéariques) en plus de sa
teneur enβ-sitosterolet en vitamine E [14-16]. En outre l’endosperme des graines est riche en
arabinanes [17], tandis que le péricarpe est constitué du D-xylanes [18].
COOH
COOH
Opuntia ficus-indica se classe parmi les plantes les plus utilisées en médecine traditionnelles
partout dans le monde.
À Curaçao, les cladodes sont pelées et réchauffés, puis placés sur le corps pour "tirer la
douleur", ils sont censés avoir des propriétés analgésiques. En raison de leur effet légèrement
astringent, une infusion des cladodes hachées est prise pour arrêter la diarrhée et la dysenterie.
Cette infusion est également bue comme un remède contre la rage. Des cataplasmes du cactus
sont appliqués sur la zone du foie dans les cas de troubles du foie.
Une décoction des cladodes pelées et coupées en cubes est bue pour soulager les maux
d’estomacs légers. Elle est utilisée, aussi, comme un lavement pour les problèmes intestinaux.
Sucrée, elle est souvent bue pour surmonter les affections respiratoires et les fortes fièvres. En
outre, les cladodes étaient autrefois un traitement pour la gonorrhée. Cette même infusion peut
être appliquée à l’extérieur sur les boutons et diverses maladies de la peau et aussi pour
l’inflammation de l’œil. Dans la région aride, la pulpe fraîche des fruits est consommée pour
apaiser la soif.
Les fleurs de figuiers de Barbarie bénéficient également d’une réputation comme un remède
pour les problèmes urinaires. En Sicile, une décoction de fleurs est largement utilisée comme
un puissant diurétique. En Afrique du Nord, les fleurs sont combinées avec des graines d’orge
et de la soie de maïs pour traiter l’obstruction urinaire. Elles sont incluses dans la
Pharmacopée britannique de plantes en tant que médicament ayant des effets astringent et anti-
hémorragiques et peuvent être utilisées pour la colite, la diarrhée et l’hypertrophie prostatique.
2ème PARTIE :
ETUDE EXPERIMENTALE
Echantillonnage:
Les graines de figuier de barbarie ont été récoltées à la région de souk ahras
Méthode:
Composés phénoliques : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans un
tube contenant 5ml d’éthanol à 70 % chauffés au bain-marie pendant 2min. Après
filtration, quelques gouttes de FeCl3 à 5 % sont ajoutées au filtrat [1].
Apparition d’une couleur bleu-vert ou vert.
Flavonoïdes : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans un tube
contenant 2,5ml HCl à 1 % et chauffés au bain marie pendant 3min. Après filtration, le
filtrat et rendu basique par l’ajout de 2,5mL de NaOH à 5 % [2].
Apparition d’une couleur jaune
Coumarine : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans un tube
contenant 5ml eau distillé, couvert d’un papier filtre imbibé avec NaOH à 1N et porté à
ébullition pendant quelques minutes. Le papier filtre est examiné sous UV- 366
Apparition d’une fluorescence jaune-vert [3].
Quinones : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans un tube et
humectés avec HCl à 20 % puis laissés macérer dans 3ml ether-chloroforme (v : v)
pendant 24H. Après filtration, le filtrat et rendu basique par l’ajout de NaOH à 10 %
[4]
Apparition d’une couleur rouge au violet.
Terpènes et stérols : 0,5g de plante sèche coupée en morceaux sont placés dans un
tube contenant 5ml d’éther et laissés macérer pendant 24H. Après filtration, le filtrat
est évaporé à sec puis le résidu est dissout dans 1ml acide acétique anhydre, ensuite
quelques gouttes de H2SO4 concentré sont ajoutées aux parois du tube [4].
Apparition d’une couleur mauve virant au vert
La macération:
Définition:
La macération est une opération qui consiste à laisser la poudre du matériel végétal en contact
prolongé avec un solvant pour en extraire les principes actifs. C’est une extraction qui se fait à
température ambiante.
Au moyenne d'une ampoule à décanté, on ajout avec l'extrait obtenus (les filtrats) 100ml de
dichlorométhane et on fait l'agitation, puis laisse on repos pendant un temps suffisamment
pour obtenir la bonne séparation, la phase aqueuse qui est en haut de l'ampoule et la phase
organique en bas (dDCM=1.33> 1), cette étape est refaite trois fois avec renouvellement des
solvants, les différentes phases sont récupérées. et l’extrait résultant est considéré comme
étant la fraction de la dichlorométhane. La phase aqueuse est soumise à un autre
fractionnement, la deuxième extraction a été faite avec le butanol (100ml), les deux phases
sont séparés (la phase aqueuse en bas et l'autre en haut. d BuOH= 0.81 < 1) en suivant les mêmes
étapes que le premier fractionnement par l’Acétate d’éthyle. Les extraits sont conservés à
l'abri de la lumière.
figure 8: Protocole d'extraction de opuntia ficus - indicat
Plante
Extrait aqueuse
300ml DCM
300ml nBuOH
300ml
EtoAc
Le Principe de la chromatographie repose sur l’entrainement d’un échantillon dissous par une
phase mobile à traver une phase stationnaire.
Rf = 0.71
Rf = 0.40
Rf = 0.29
AcOEt/HCOOH/HOAc/H2O
eluant:100/11/11/27
Figure 9: CCM
Resultat et discussion:
Compose 1:
L’ensemble de ces données rassemblées dans le tableau 22, nous mène à proposer la
structure partielle du composé 3 (figure ….)
La chromatographie sur colone:
Le fractionnement de l'extrait acétate d'éthyle a été réalisé par chromatographie sur colonne, et
a débuté par une recherche sur une plaques analytique de gel de silice 60, afin de rechercher le
meilleure système pour la séparation. Celui-ci et a s'et avéré être : CHCl3/ (CH3)2CO/ MeOH
dans les proportions 8/2/0.5. Sur la base des ces résultas, 13g de l'extrait acétate d'éthyle, ont
été chromatographie sur une colonne de gel de silice normale (63-200µm) préparée dans le
chloroforme.
L'élution a été faite par le chloroforme avec des pourcentages croissants d'acétone et une
corporation graduelle de méthanol. Le suivie de la colonne a été effectué par chromatographie
sur couche mince de gel de silice (plaque analytique), les plaques sont visualisées sous lumière
UV (254 et 365 nm), puis révélées par l'acide sulfurique et chauffées à 100°C pendant 3mn.
Le tableau 2 rassemble les résultats de cette colonne.
Référence bibliographique:
[1] Middleton.JR. E, Chithan.K. The impact of plant flavonoids on mammalian
biology implications for immunity, inflammation and cancer. In: Harborne
J.B., editor. The Flavonoids: advances in research since 1986. London, UK:
Chapman and Hall; 1993.
[2] Di Carlo, G., Mascolo, N., Izzo, A. A., Capasso, F. (1999). Flavonoïds: old and new
aspects of a class of natural therapeutic drugs. Life sciences,65(4), 337-353.
[3] Havsteen B.H., 2002. The biochemistry and medical significance of the
flavonoids.Pharmacol Therap. Pp67- 202.
[4] Watson, R. R. (Ed.). (2011). Complementary and Alternative Therapies and the Aging
Population: An Evidence-based Approach. Academic Press, pp. 373.
[6] Ververidis, F., Trantas, E., Douglas, C., Vollmer, G., Kretzschmar, G., Panopoulos, N.
(2007). Biotechnology of flavonoïds and other phenylpropanoid-derived natural products. Part
I: Chemical diversity, impacts on plant biology and human health. Biotechnology
journal, 2(10), 1214-1234.
[7] Wallace, J. W., Grisebach, H. (1973). The in vivo incorporation of a flavanone into C-
glycosylflavones. Biochimica et Biophysica Acta (BBA)-General Subjects, 304(3), 837-841.