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N° d’ordre :
N° de série :
Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de
MASTER
En
BIOLOGIE
OPTION : Biochimie des Molécules Bioactives etapplications
Thème
Présentée par
Devant le Jury:
chaleureux à :
VI
Dédicaces
Amina Berkane.
IV
Dédicaces
A Les plus chères dans ma vie mes parentspour leur amour inestimable, leur
confiance, leur soutien, leurs sacrifices et toutes les valeurs qu'ils ont su
m'inculquer.
A tous ma famille
Rawad Baladji
V
Liste des abréviations :
HE :Huile essentielle .
DPPH :1,1-diphenyl-2-picryl-hydrozyl .
G : gramme .
UV : ultraviolet .
HE : huile essentielle
PP : poids de plante
I
Liste des tableaux :
II
Liste des figures :
Figure 0 1: les différentes parties de la p. polycarpoides
Figure 02: Différents Familles des Poly phénols
Figure03 : Squelette moléculaire de base des flavonoïdes avec la numérotation classique
Figure 04: Structures les principales classes des flavonoïdes
Figure05 : structure de base des anthocyanes
Figure06 :Structures de base des stilbénes (trans ou cis)
Figure07 : structure chimique de stilbéne (trans)
.Figure10 :Protocol de l’extraction d’huile essentielle (appareil clevenger)
Figure11 : Méthode d’extraction des alcaloïdes
Figure12 : protocole de dosage des poly phénols
Figure13 : Protocole de dosage des flavonoïdes
Figure 14 : Protocole de dosage des flavonols
Figure 15 : Principe de réaction DPPH
Figure16 : protocole du test de DPPH
Figure 17 : Protocol de l’activité antimicrobienne
Figure 18 : Rendement des Extraits
Figure 19 : Courbe d’étalonage d’acide gallique pour le dosage des poly phénols
Figure 20 : Teneur e poly phénols des extaits de la plante Polycarpon Polycarpoides
Figure 21: la courbe d’étalonnage de la quercétine (des flavonoïdes )
Figure 22 : Teneur en Flavonoïdes des extaits de la plante Polycarpon Polycarpoides
Figure23 : La courbe d’étalonnage de quercétine( des flavonols)
Figure 24 : Teneur en Flavonols des extaits de la plante Polycarpon Polycarpoides
Figure 25 : Activité Anti radicalaire des extraits de Polycarpon Polycarpoides .
III
Résumé
Résumé :
Polycarpon polycarpoides est une plante médicinale appartenant à la famille des caryophyllacées,
cette espèce est très répandue dans les régions méditerranéennes. L’étude de se espèce a porté sur
un screening phytochimique visant à caractériser les différentes familles de composés chimiques.
Les huiles essentielle extraite par la méthodes de l’ hydrodistillation avec un rendement de 13%,et
pour les alcaloïdes l’extraction réalisée par la méthode liquide –liquide son rendement est 2.25 %.
Les extraits organiques ont été obtenus par macération en utilisant trois solvants: dichlorométhane,
méthanol et [méthanol- eau]. Les rendements respectifs sont : 0.5% (m/m), 1% (m/m) et
1.5%(m/m). La teneur totale en composés phénolique a été déterminée en utilisant le réactif de
Folin-Ciocalteu, elle est de 93.31 - 38.9 et 193.11 µg EAC/mg Ps dans les extraits de
dichlorométhane, méthanol et [méthanol- eau] respectivement. Les flavonoïdes ont été évalués en
utilisant la méthode AlCl3, leur teneur est de 26.27- 27.38 et 28.12 µg EQ/mg Ps dans les extraits
de dichlorométhane, méthanol et [méthanol- eau ] respectivement. Les flavonols sont estimées par
une autre méthode utilisant AlCl3. Leur teneur est de 3.2- 7.6 et 6.8µg EQ/mg Ps dans les extraits
de dichlorométhane, méthanol et [méthanol- eau] respectivement. L’activité antioxydant a été
évaluée en utilisant La méthodes de réduction de radical libre DPPH , le test L’CI50a été estimée à
115.51-142.67 - 115.2-726.96- 303.51 µg/mg pour les extraits de dichlorométhane, méthanol et
[méthanol- eau ] respectivement. Alors que celle du témoin positif BHA est de 5.7µg/ml et le BHT
est de 22.31µg/ml. L’activité antimicrobienne a été déterminée sur trois souches bactériennes,
selon la méthode de diffusion de disque. Les bactéries se sont résistantes contre tous les extraits de
polycarpon polycarpoides.
الملخص ׃
من االنواع المنتشرة Polycarpon Polycarpoidesهو نبات طبي ينتمي الى عائلة Caryophyllacea
في مناطق البحر االبيض المتوسط حيث ركزت دراسة االنواع على الفحص الكيميائي النباتي الدي يهدف الى توصيف
العائالت المختلفة للمركبات الكيميائية .
الزيوت العطرية المستخرجة من طرق Hydrodistillationمع العائد , ٪31وبالنسبة لالشواك القلوية التي تقوم
بها الطريقة السائلة -السائلة ,يكون ناتجها . ٪...2
تم الحصول على المستخلصات العضوية عن طريق النقع باستخدام ثالثة مديبات ׃ كلوروميثان ,ميثانول و ( ميثانول -ماء) هي ׃
تم تحديد المحتوى الكلي للمركبات الفينولية باستخدام كاشف 1..1- 11.13, Folin-ciocalteuو 311.33
ميكروغرام من مكافئ في مستخلصات ثنائي كلور ميثان ,ميثانول ,و(ميثانول – ماء) على التوالي .
تم تقييم مركبات الفالفونويد باستخدام ALCL3ومحتواها هو .2.1. -.2..2و ...3.ميكروغرام من مكافئ في
طريقة مستخلصات ثنائي كلور الميثان والميثانول ومياه الميثانول على التوالي .يتم تقدير الفالفونول بطريقة اخرى باستخدام
ALCL3محتواها هو 2.2-1..و 2..ميكروغرام مكافئ في مستخلصات ثنائي كلوروميثان ,ميثانول و(ميثانول -ماء ) على
التوالي .تم تقييم نشاط مضادات االكسدة باستخدام اساليب الحد من الجدور الحرة ,DPPHوقدر اختبار IC50في
151.23-2.2.12-332..-3...22-332.23ميكروغرام/ملغم لمستخلصات كلوروميثان وميثانول ومياه الميثانول
هي ...13ميكروغرام /مل .على الترتيب في حين ان السيطرة االيجابية BHAهي 2.2ميكروغرام /مل و
BHTهي ...13ميكروغرام /مل .
تم تحديد النشاط المضاد للميكروبات على ثالث سالالت بكتيرية ,وفقا لطريقة نشر القرص وقد كانت البكتيريا مقاومة ضد
جميع مستخلصات .Polycarpon Polycarpoides
الكلمات المفتاحية :بوليكاربون بوليكاربويد ,النشاط المضاد لالكسدة ,النشاط المضاد للميكروبات
التقدير الكمي ,الكشف عن المواد االولية .
Sommaire
Sommaire :
- Liste des abréviation………………………………………………………… І
- Liste des tableaux …………………………………………………………… П
- Liste des figures………………………………………………………………Ш
- Dédicace………………………………………………………………………IV-V
- Remerciements …………………………………………………………………VI
-Résumé…………………………………………………………………………XLIII-XUV
-Introduction Générale………………………………………………………….01
3.1. Nomenclature………………………………………………………….04
b- Synonyme homotypique……………………………………………….04
1.Introduction………………………………………………………07
2.2. Distribution…………………………………………………………………..09
3. phénols simple………………………………………………………………..10
4. Flavonoides……………………………………………………………………10
4.1. Classification……………………………………………………………………10
4.2. Distribution………………………………………………………………12
5-Les anthocyanes…………………………………………………………...12
7. Les stélbènes………………………………………………………………14
8. Les alcaloides……………………………………………………………...16
8.1. Classification…………………………………………………………………16
8.2. Distribution…………………………………………………………………..16
9. Les térpénoides…………………………………………………………….17
9.1. Classification…………………………………………………………………17
9.2. Distribution……………………………………………………………………18
10.1. Classification…………………………………………………………………20
Conclusion……………………………………………………………………...........42
Référence……………………………………………………………………........43-45
Introduction
Introduction
Introduction :
L’histoire des plantes aromatiques et médicinales est associée à l’évolution des
civilisations. Dans toutes les régions du monde, l’histoire des peuples montre que ces plantes
ont toujours occupé une place importante en médecine, dans la composition des parfums et
dans les préparations culinaires. La valorisation de ces ressources naturelles végétales passe
essentiellement par l’extraction de leurs huiles essentielles. Ces dernières sont des produits à
forte valeur ajoutée, utilisées dans les industries pharmaceutiques, cosmétiques et
agroalimentaires (Bouzouita et al, 2008).
Les plantes médicinales constituent un patrimoine précieux pour l’humanité, elles sont
des usines chimiques naturelles, produisant des substances actives biochimiques : alcaloïdes,
huiles essentielles, flavones, tanins,… et les mettent à la disposition de l’homme qui peut en
faire usage pour sa santé et satisfaire ses besoins vitaux. Malgré le progrès de la pharmacologie,
l’usage thérapeutique des plantes médicinales est très présent dans certains pays du monde et
surtout les pays en voie de développement (Bakiri et al, 2016)
Les métabolites secondaires végétaux constituent une classe extrêmement large de
substance naturelle qui intervient de façon déterminante dans l'adaptation des plantes à leur
environnement. Outre leurs implications dans le fonctionnement des végétaux, ces molécules
représentent une source importante de substances intéressantes pour l’Homme tel que Les
huiles essentielles, les terpenoïdes, les composés phénoliques et les flavonoïdes. Leurs
applications concernent des domaines aussi variés tels que les principes actifs pharmaceutiques,
les produits cosmétiques et les additifs alimentaires (Croteau et al. 2000).
Notre étude s’inscrit dans le but d’étudier la composition chimiques des extraits
organiques et d’évaluer les activités antioxydants et antibactérienne des extraits de la partie
aérienne de Polycarpon polycarpoides.
Notre étude est divisée en deux parties, la première partie est l’étude bibliographique
qui rassemble des données bibliographiques concernant la description botanique du matériel
végétal étudié, les métabolites secondaires et finalement les activités biologiques. Une
seconde partie comporte l’étude expérimentale, et subdivisée en deux chapitres :
Le premier agroupé les matériels et les méthodes utilisés dans l’extraction, les tests
phytochimiques, le dosage et les activités biologiques. Le deuxième on va présenter nos
résultats et leurs discussions.
1
Chapitre I :
Polycarpon
polycarpoides
Chapitre I Polycarpon polycarpoides
1.Famille de Caryophyllaceae :
Les Caryophyllaceae (Caryophyllacées) sont une famille de plantes à fleurs de l'ordre
des Caryophyllales. Cette famille comporte un peu plus de 87 genres et 2 300 espèces,
présentant une large répartition, se rencontre principalement dans les régions tempérées et
tempérées chaudes de l'hémisphère nord avec son centre de diversité dans la région
méditerranienne (Zhonghua etal, 2002). Les caryophyllaceae sont des herbes, vivaces ou
annuelles. leur port se caractérise par des éléments foliacés opposés décussés, insérés sur des
nœuds fortement renflés, d’où le nom de la famille (de caryon = nœud, et phyllon = feuille)
(Botineau, 2010).
La monophylie de Caryophyllaceae a été confirmée par des preuves moléculaires et par
deux synapomorphies morphologiques: une réduction incomplète ou complète des septa dans
l'ovaire et des plastides d'éléments de tamis P III c'f (Bittrich, 1993b). Traditionnellement, les
Caryophyllaceae sont subdivisés en trois sous-familles: Alsinoideae, Caryophylloideae et
Paronychioideae. Les Alsinoideae se distinguent par les glandes nectariennes situées à la
base abaxiale des étamines épiseptiques et des Caryophylloideae par un tube calical tubulaire
et des pétales articulés / griffés. Bittrich (1993b) suggère que les Alsinoideae et les
Caryophylloideae forment ensemble un groupe monophylétique basé sur l'embryologie
caryophyllad, comparé à avec l'embryologie solanad chez les Paronychioideae(K.Greenberg
et J. Donoghue, 2011)
2
Chapitre I Polycarpon polycarpoides
c/ - la plante
3
Chapitre I Polycarpon polycarpoides
3.1. Nomenclature :
4
Chapitre I Polycarpon polycarpoides
3. 3.Classification botanique :
Tab 01: classification botanique de l’éspèseP. polycarpoides
Régné Plantae
Embranchements Spermophytes
Sous Embranchements Angiospermes
Classe Magnolopsides
Sous-classe Caryophylludae
Ordre Caryophyllales
Famille Caryophyllaceae
Genre Polycarpon
Espèce p. polycarpoides
3. 4. Effet Pharmacologique :
C’est pour des raisons d’ordre embryogénique que, contrairement à la logique apparente,
cette famille est classée parmi les apétales. Toutes les plantes qui y sont groupées et dont le
type est l’œillet, sont riches en saponosides tritépiniques, substances qui abaissent la tension
superficielle et agissent donc sur les membranes cellulaires. Certaines saponosides possèdent
une action pharmacologique intéressante.
D’autre sont nettement toxiques. Leur effet immédiat se traduit par des vomissements et
de la diarrhée. Certaines agissent comme des détergents naturels, naguère mis à profit pour la
lessive (saponaire, Gypsophile) Elles sont utilisées aussi en médecine populaire e en raison
de leur propriété « dépuratives » et expectorantes. Mais elles peuvent irriter la peau ou les
muqueuses et provoquer un catarrhe * oculo-nasal avec éternuements et larmoiements. Les
graines des plusieurs Caryophyllacées messicoles * (Lychnis, Nielle ou Agrostemma Githago)
peuvent se trouver en mélange avec les céréales moissonnées.
De la consommation d’une farine ainsi contaminée résultent nausées, difficultés
respiratoires et troubles cardiaques. En réalité, les pratiques agricoles actuelles ont
considérablement réduit ce risque habituel encore il y a quelques dizaines d’années
(Debelmas et Delaveau , 1983).
5
Chapitre I Polycarpon polycarpoides
6
Chapitre II :
Les Métabolites
Secondaires
Chapitre II Métabolites Secondaires
1.Introduction:
Une des originalités majeures des végétaux réside dans leur capacité à produire des
substances naturelles très diversifiées. En effet, à côté des métabolites primaires classiques
(glucides, protides, lipides, acides nucléiques), ils accumulent fréquemment des métabolites
dits secondaires dont la fonction physiologique n’est pas toujours évidente mais représente
une source importante de molécules utilisables par l’homme dans des domaines aussi
différents que la pharmacologie ou l’agroalimentaire (Jean et al., 2005). Les plantes
synthétisent un nombre immense de composés secondaires, ainsi appelés parce que leur
signification pour les processus de croissance et de développement de base n'est pas
immédiatement évidente. Plus de 200 000 métabolites secondaires connus fournissent un
réservoir de plus en plus exploité pour la production d'agents pharmaceutiquement actifs, et
beaucoup d'autres attendent d'être découverts. Les hypothèses classiques qui cherchent à
expliquer cette vaste diversité métabolique proposent un processus d'adaptation et de contre-
adaptation par étapes et réciproque entre les plantes et leurs ennemis naturels, façonné par une
sélection mutuelle (Markus et al, 2006).
Le terme « métabolites secondaire », qui a probablement été introduit par Albert Kossel
en 1891, est utilisé pour décrire une vaste gramme de composés chimique dans les plantes, qui
sont responsables des fonctions périphériques indirectement essentielles à la vie des plantes,
telles que la communication intercelullaire, la défense et la régulation des cycles catalytiques
(Guillaume,2008).
Les métabolites secondaires appartiennent à trois familles de composés : les terpènes ou
isopropanoïdes, les composés phénoliques (les phénylpropanoïdes,les flavonoïdes) , les
hétérosides et les alcaloïdes (Morot-Gaudry et Prat.,2009).
2.1.Classification :
Plus de 8000 structures phénoliques sont actuellement connues, parmi lesquelles plus de 4000
flavonoïdes ont été identifiés. Bien que les polyphénols soient chimiquement caractérisés en
tant que composés ayant des caractéristiques structurales phénoliques, ce groupe de produits
naturels est très diversifié et contient plusieurs sous-groupes de composés phénoliques. Les
polyphénols ont été classés selon leur origine, leur fonction biologique et leur structure
chimique (Tsao, 2010). Les polyphénols (8 000 composés connus) représentent un groupe de
métabolites secondaires complexesexclusivement synthétisés dans le régne végétal .On y
trouve :
-Les flavonoïdes
-Les acides phénoliques de type benzoïques ou cinnamiques et les tannins
hydrolysables (gallo- et ellagitannins) ;
-Les stilbènes ;
-Les lignines et subérines (CollinetCrouzet, 2011).
polyphénols
Chalcone Tannins
hydrolysables
Anthocyanidines
Gallo tannins Ellagitannins
Anthocyanines
1
2.2. Distribution :
Les phénoliques alimentaires ou polyphénols constituent l'un des groupes de produits
naturels les plus nombreux et les plus largement distribués dans le règne végétal (Tsao, 2010),
Ils sont présents dans toutes les parties des végétaux supérieurs (racines, tiges, feuilles, fleurs,
pollens, fruits, graines et bois) (Boizot et Charpentier ,2006).Les fruits, les légumes, les
grains entiers et d'autres types d'aliments et de boissons comme le thé, le chocolat et le vin
sont de riches sources de polyphénols. La diversité et la large distribution des polyphénols
dans les plantes ont conduit à différentes manières de catégoriser ces composés naturels(Tsao,
2010)
Une classification alternative a été utilisée par swain et bate-smith (1962). Ils
ontregroupé les phénols dans les catégories «communes» et «moins communes». ribereau-
gayon (1972) a regroupé les phénols trois familiers comme suit:
- Phénols largement distribués - omniprésents a toutes les plantes, ou d'importance dans une
plante spécifique
- Phénols moins répandus - nombre limité de composés connus
- Constituants phénoliques présents en tant que polymère. (Vermerris et al, 2008/2009)
9
Chapitre II Métabolites Secondaires
4. Les flavonoïdes :
Le terme flavonoïde vient du latin « flavus » , signifiant « jaune » ; les flavonoïdes
donnent le pigment jaune orangé et bleu aux fleurs ( Verbois , 2002).
Les flavonoïdes sont des dérivés du phénylpropane avec une composition de base C6-
C3-C6. Le squelette originel du groupe est une flavone, dans laquelle la liaison C3 a formé un
noyau hétérocyclique pyranne. Dans la flavone le noyau hétérocyclique est totalement
réduit(Hopkins, 1995).
4. 1. Classification :
Il existe environ douze groupes connus de flavonoïdes qui ne différent les uns des autres que
par l’étatd’oxydation de ce noyau hétérocyclique (Hopkins, 1995 ) :
les flavanols , les flavones , les flavonoïdes, les (prényl) chalcones et les dihydrochalcones
ainsi que les anthocyanidines (Colin et Crouzet, 2011).
3'
2' 4'
B
8
5'
7
6'
A C
6 3
5 4
10
Chapitre II Métabolites Secondaires
OH OH
OH OH
B B
HO O HO O
OH
A A
OH OH
OH OH
OH R
HO OH
O
B R=H: Pélargonidine
A C OH HO O R=OH: ériodictyol
H
A
OH
O
OH
OH
Aurones: aureusidine Anthocyanidines
b
R R
OH OH
A A
OH O OH O
Flavones Flavonones
R HO O
OH
A
B R=H: Kaempférol
HO O R=OH: Quercétine
A B
OH
OH O
OH
OH O
Flavonols Isoflavones: génistéine
11
Chapitre II Métabolites Secondaires
OH
HO
OH
A
OH O
Chalcones: butéine
Figure 04:Structures les principales classes des flavonoïdes (Macheix et al, 2005)
4. 2. Distribution :
Les flavonoïdes sont des produits largement distribués dans le règne végétal et sont
couramment consommés quotidiennement sous forme de fruits, légumes et boissons telles que
le vin et le thé (Ghedira.,2005).Les flavonoïdes les plus abondants dans les aliments sont la
quercétine et le kaempférol (oignon, pomme, thé). Les fruits rouges sont riches en
anthocyanidines, enfin le soja contient des isoflavonoïdes aux propriétés oestrogéniques
(génistéine, daidzéine) (Roberfroid et al., 2008)
En plus de leur rôle dans la pigmentation, elles ont des fonctions biologiques multiples
(protection contre les rayons ultra-violets et les pathogènes, signalisation pendant la
nodulation, transport des auxines,..).
Les anthocyanes possèdent une structure de base, le 2-phényl-1-benzopyrilium,
constituée de trois cycles aromatiques, responsable du pouvoir absorbant (chromophore).
Cette structure porte plusieurs fonctions hydroxyle dont l’une est glycosylée par différents
oses (glucose, galactose, rhamnose, arabinose), oligosides ou hétérosides (Macheix et
al,2005).
R
R'
HO O+
R''
HO O
Ose
OH
13
Chapitre II Métabolites Secondaires
- les lignines sont des molécules hydrophobes. Cette proporiété explique leurs qualités
protectrices contre les bio-agresseurs et le fait que les cellules lignifiées soient des cellules
mortes.
- Les lignines sont très résistantes à la compression. On les retrouve dans le
sclérenchyme, qui assure la protection, le soutien et la conduction de la sève brute (xylène) et
dans les tissus adultes.
- les lignines sont très résistantes à la dégradation. La dégradation « naturelle » de la
lignocellulose résiduelle des cultures est généralement longue. Elle dépend surtout de la
sensibilité des lignines aux UV (entre 300 et 400 à 500 nm), et des dégradations enzymatiques
dues à des phénol-oxydases et des laccases que fabriquent certains champignons
lignolytiques.
- La sensibilité des lignines aux UV est à l’origine des jaunissements au cours du
vieillissement des papiers. Les procédés de pulpage s’accompagnent d’une multiplication de
site photophores. Les lignines doivent donc être prises en compte dans l’industrie papetière
(Macheix, 2005).
7. Les stilbènes :
Les stilbènes sont des composés phénoliques contenant au minimum deux noyaux
aromatique reliés par un double liaison, dont la structure est C6-C2-C6 comme les
flavonoïdes, formant un système conjugué. Cette particularité leur confère une grande
réactivité due à la résonance des électrons sur la totalité de la molécule.
Les stilbènes sont des phytoaleines, composés produit par les plantes en réponse à
l’attaque par les microbes pathogènes fongiques, bactériens et viraux. Les sources principales
des stilbènes sont les raisins, les vins, le soja et les arachides (Crozier et al,2006).
R3
5'
6' 4'
R1 B
R4 2 7 1'
1 3'
3
8 2'
A
4 6
R2
5
14
Chapitre II Métabolites Secondaires
R1 R3
R2 R4
Figure 06:Structures de base des stilbénes (trans ou cis) (Collin et crouzet, 2001).
5 4
6 3
2
a'
a
2'
3' 6'
4' 5'
8. les alcaloïdes :
Les alcaloïdes sont un groupe très divers de composés qui contiennent une structure
cyclique et un atome d'azote. Dans la plupart des cas, l'atome d'azote est situé à l'intérieur de
la structure hétérocyclique (Jin-Jianet al, 2012), ils souvent caractéristiques d’un groupe
systématique bien défini(François et al, 2012), la plupart des alcaloïdes sont synthétisés à
partir d’un petit nombre d’acides aminés ordinaires (tyrosine, tryptophane, ornithine ou
arginine et lysine) (Hopkins, 1995).
8.1. Classification :
Les alcaloïdes sont généralement classés en fonction de la nature du cycle qui
prédomine dans la molécule. Cependant malgré leur structure extrêmement variée, les
alcaloïdes proviennent d’un petit nombre de précurseurs simples (Hopkins, 1995). Il existe
six classes d’alcaloïdes :
-Les tropanes caractéristiques des Solanacées (comme l’atropine, la scopolamine) et
d’une autre famille végétale à laquelle appartient la plante de coca (comme la cocaine) ;
15
Chapitre II Métabolites Secondaires
-Les indoles qui se caractérisent par la possesion d’un noyau indole (comme la
strychnine, la quinine) et sont répulsifs envers de nombreuses espèces d’insects ;
-Les pyrrolizidines sont des esters d’alcaloides dont la biosynthèse a été largement
décrite chez les plantes du genre Senecio (Asteraceae) (comme la sénécionine) ;
-Les quinolizidines, dérivés de la lysine, encore appelés les alcaloides du lupin, car
abondantes chez les plantes du genre Lupinus (Fabaceae) ; certains d’entre eux
polyhydroxylés miment stéréochimiquement les sucres et interférent avec les glycosidases,
ils agissent souvent comme phago-répulsifs pour divers insectes,
-Les purines (comme la caféine), les dérivés de l’acide nicotinique, de l’acide
anthranilique,des polyacétates et des terpénes(Calatayud et al, 2013).
8. 2. Distribution :
Les alcaloïdes ontlongtemps été considérés comme caractéristiques du règne végétal,
plus spécialement des plantes supérieures,jusqu’à ce qu’on en découvre également dans la
peau de certains batraciens ͔‹venimeux›. Ils répondus parmi les végétaux qu’ona tout
naturellement été amené à rechercher le rôle qu’ils pouvaient bien jouer chez la
plante(Guillaume, 2010), les alcaloïdes sont présents dans les feuilles, les jeunes pousses, les
fleurs les fruits, les racines (un lieu de synthèse) , ou bien ils sont stockés dans les canaux
lactifères de certaine plantes opiacées(Jost et al, 2016), et surtout dans les familles suivantes :
Amaryllidaceae , Rutaceae, Fabaceae, Loganaiceae, Apocynaceae, Solanaceae,
Rubiaceae(Bruneton , 2009).
8. 3. Les propriétés physico-chimiques des alcaloïdes :
-Les alcaloïdes sont des composés de masse moléculaires variant de 100 à environ 900.
Leur saveur est amère.
-Les alcaloïdes nonoxygénés et de faible masse moléculaire sont des liquides
entraînables à la vapeur d’eau.
-Certains dérivés acides comme l’acide picrique ;
D’autres réactifs peuvent de plus être utilisés pour mettre en évidence spécifiquement
un groupe d’alcaloïdes particulier(Seguin, 2013).
9. les terpénoïdes :
Les terpénoïdes (ou isotérpénoïdes ou terpènes) sont probablement le groupe le plus
commun de produits naturels. ils sont très variables, bien qu'ils soient tous dérivés d'une
molécule de squelette, l'unité isopentényldiphosphate (IPP) isoprenoïde à cinq atomes de
16
Chapitre II Métabolites Secondaires
2 C10 Monoterpenes(C10H16)
3 C15 Sesquiterpenes(C15H24)
4 C20 Diterpenes(C20H32)
5 C25 Sesterterpenes(C25H40)
6 C30 Triterpenes(C30H48)
8 C40 Tetraterpenes(C40H64)
>8 >C40 Polyterpenes (C5H8)n
9. 2. Distribution :
Plus de 30 000 terpénoïdes ont été isolés à partir de plantes, de micro-organismes et
d'animaux (Berger, 2007), les terpénoïdes peuvent être présents a d’assez fortes concentration
17
Chapitre II Métabolites Secondaires
dans les plantes(10-13% du poids sec dans les feuilles d’eucalyptus selon Morrwo et fox,
(1980)(Calatayud et al, 2013). La majorité des térpénes sont spécifiques du règne végétal,
mais on peut rencontrer chez les animaux : phéromones et hormones juvéniles
sesquiterpéniquesdesinsectes, diterpènes des organismes marins (Cnidaires, Spongiaires)
(bruneton, 2009).
9. 3. Les propriétés physico-chimiques :
- Les terpènes sont des composés de masse moléculaires double de celle de l’isoprènes:
on peut les considérer comme des dimères de l’isoprène.
- Dans l’air des forêts, on a trouvé plus de 15 terpènes différents. Dans l’air des forêts
de pins, des teneurs en terpènes de 210ppb ont été mesurées, et même de 825ppb dans de
jeunes forêts, par temps calme : mais en général. Les teneurs dans l’atmosphère ne dépassent
pas 70ppb( Bliefert perraud, 2009).
- Comme les autres lipides, ils sont peu ou pas solubles dans l’eau et solubles dans les
solvants organiques.
- Contrairement aux autres lipides et sauf exception (les stérols), ils ne sont pas liés à
des acides gras.
9. 4. Propriétés thérapeutiques :
Les terpénoïdes actifs sur le plan biologique couvrent différents ordres de grandeur. Le
plus étudié est l'effet des terpènes dans la prévention et le traitement du cancer. Par exemple,
le dérivé de Taxol (paclitaxel et docétaxel) fait partie des médicaments largement utilisés dans
la chimiothérapie anticancéreuse.
D'autres utilisations thérapeutiques importantes des terpénoïdes comprennent les agents
antimicrobiens, antifongiques, antiviraux, antihyperglycémiques, anti-inflammatoires, anti-
oxydants, antiparasitaires, immunomodulateurs et comme renforçateurs de perméation
cutanée. Puisque beaucoup de ces molécules ne se trouvent que dans des niveaux très bas
dans la nature, leur récolte massive pour obtenir des quantités suffisantes du médicament, y
18
Chapitre II Métabolites Secondaires
19
Chapitre II Métabolites Secondaires
Les propriétés saponines sont doubles : par leur amertume elles peuvent aussi diminuer
l’appétibilité des régimes, mais surtout, par leur affinité pour les stérols, elles interfèrent avec
l’absorption intestinale de ces composés et limitent le recyclage des sels biliaires.
Les saponines sont très stables mais il existe une importante variabilité génétique et des
luzernes pauvres en saponines sont maintenant cultivées.
La toxicité des saponines pour les poissons est controversée, elle est en fait mal connue.
Chez les crustacés, les données expérimentales sont encore presque inexistantes, mais il faut
apiori s’attendre à une toxicité plus élevée que chez les vertébrés par suite de l’incapacité des
arthopodes à synthétiser le noyau stérol qui revêt un caractère indisponsable(Guillaume,
1999).
D'autres propriétés biologiques des saponines comprennent leur capacité à hémolyser
les globules rouges, à dériver les populations de protozoaires dans le rumen et à inhiber la
croissance des microbes, en particulier des champignons(Wina, 2012).
11. Les huiles essentielles :
Les huiles essentielles sont volatiles, substances odoriférantes obtenues à partir de
fleurs, de feuilles de fruits et de racines de certaines plantes. les huiles essentielles sont
constituées de mélanges de nombreuses huiles chimiques diverses et uniques(Pandit et al,
2015).
Plus récemment la norme AFNOR NFT75- 00 6 (février 1998) àdonné la définition
suivante d'une huile essentielle «produit obtenu à partir d'une matière première végétale soit
par entraînement à la vapeur soit par des procédés mécaniques à partir de l’épicarpe des
citrus, soit par distillation sèche. L'huile essentielle est ensuite séparer de la phase aqueuse par
des procédés physiques pour les deux premières modes d'obtention ; elle peut subir des
traitements physiques n’entraînant pas de changement significatif de sa composition [par
exemple les redistillations, aération,…]» (Bruneton, 1999).
11. 1. La composition chimique des HE :
La composition des HE d'une espèce particulière de plante peut différer entre les saisons
de récolte et entre les sources géographiques. La distillation à la vapeur est la méthode la plus
couramment utilisée pour produire des HE sur une base commerciale(Burt, 2004). Les
composants des huiles essentielles peuvent généralement être classés comme :
terpènes et terpénoïdes.
Composés contenant de l'azote et du soufre (par exemple, allylisothiocyanate trouvé dans
l'huile de moutarde).
20
Chapitre II Métabolites Secondaires
Des composés aromatiques, qui sont des dérivés du benzène (par exemple l'eugénol qui est le
constituant principal de l'essence de girofle).
Composés divers (y compris les substances non ramifiées à longue chaîne) (Pandit et al,
2015).
21
Chapitre II Métabolites Secondaires
Les huiles essentielles sont soluble dans l’alcool, l’éther, le chloroforme, les huiles, les
émulsifiants et dans la plupart des solvants organiques, mais insoluble dans l’eau ;
Selon les cas, les huiles essentielles sont extraites des sommités flleuries ou fleurs, des
feuilles ou des aiguilles, des semences ou des fruits des racines, des écorces ou du
bois(Bardeau,2009).
22
Chapitre III :
Matériels et
Méthodes
Chapitre III Matériels et Méthodes
2. Screening phytochimique :
Le screening phytochimique représente l’ensemble des techniques qualitatives
permettant la détermination des différents groupes chimiques contenus dans un organe
végétal. Ce sont des réactions physicochimiques qui permettent d'identifier la présence des
substances chimiques.
Les groupes phytochimiques sont nombreux, mais les principaux sont les polyphénols
totaux y compris les flavonoïdes, les anthocyanes, les tannins, les coumarines, les alcaloïdes,
les saponosides, les stéroïdes, les stérols, les terpènes…etc(Lendvaiet al., 2002).
Le screening phytochimique a été réalisé tant sur les phases aqueuses qu’organiques par
des réactions usuelles à l’aide des réactifs de caractérisation classiques (Bruneton, 2009)
23
Chapitre III Matériels et Méthodes
24
Chapitre III Matériels et Méthodes
25
Chapitre III Matériels et Méthodes
26
Chapitre III Matériels et Méthodes
Filtration
Le Marc
Filtrat : (alcaloïdes +
impuretés)
Filtration
Impuretés
Phase aqueuse
Extraction liquide-liquide
Avec 13.88 d’acétate d’éthyl répété 3fois
Phase organique
Phase aqueuse
(Impureté)
Alcaloïdes totaux
27
Chapitre III Matériels et Méthodes
TCE=PE / PP x100
4. Analyses quantitatives :
L’étude quantitative des extraits phénoliques, préparés à partir de Polycarpon
polycarpoides au moyen des dosages spectrophotométriques avaient pour objectif de la
détermination des teneurs des polyphénols totaux, flavonoïdes et flavonols.
4. 1. Dosage des polyphénols totaux :
La teneur en composés phénoliques totaux dans l’extrait a été déterminée on utilisant le
réactif de FolinCiocalteu selon la méthode cité par (wong et al, 2006)
Le réactif Folin-Ciocalteu est constitué par un mélange d’acide phosphotungstique
(H3PW12O40) et d’acide phosphomolybdique (H3PMo12O40). Il est réduit, lors de l’oxydation
+ Après 3 min
29
Chapitre III Matériels et Méthodes
0.1ml AlCl3(10%)
30
Chapitre III Matériels et Méthodes
N N
+ Antioxydant-OH
NH
+ Antioxydant-O .
N.
DPPH DPPHH
2 ml de solution de DPPH
100 de chaque extrait de
(204mg de DPPH dans
Différentes concentration
(4, 2, 1, 0.5, 0.25, 0.125, 100ml de méthanol )
0.6mg/ml)
32
Chapitre III Matériels et Méthodes
Préparation des
précultures
Préparation de
la suspension
Ecoulement
+Ensemenceme Méthode de
nt diffusion sur
milieu solide
Qualification
des souches
Dépôt des
disques
Mesure des
zones
Incubation 24h d’inhibition
ou 72h
33
Chapitre IV:
Résultats et
Discussion
Chapitre IV Résultats et Discussion
I- Analyse qualitative :
Wagner +
Bouchardat +
Terpènes et Stérols +
Cardinolides -
Coumarines -
34
Chapitre IV Résultats et Discussion
1,6
1,4
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
Edm EMeOH EMeOH-H2O
35
Chapitre IV Résultats et Discussion
0,9
0,8 y = 0,0034x + 0,1044
0,7 R² = 0,9972
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 50 100 150 200 250
36
Chapitre IV Résultats et Discussion
93
EDm
EMeOH 39
EMeOH/H2O 190
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Edm EMeOH EMeOH-H2O
D'après les résultats obtenus, les teneurs en polyphénols totaux des différents extraits de
Polycarpon polycarpoides comprises entre 39μg EAG/mg d'extrait et 190μg EAG/mg d'extrait.
La valeur la plus élevée est noté pour l’extrait hydro-alcoolique (190μg EAG/mg d'extrait).
37
Chapitre IV Résultats et Discussion
1,2
y = 0,0047x + 0,0165
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250
26.27
EDm
EMeOH 27.34
EMeOH/H2O 28.12
28,5
28
27,5
27
26,5
26
25,5
25
Edm EMeOH EMeOH-H2O
38
Chapitre IV Résultats et Discussion
1,6
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250
EDm 3.2
EMeOH 7.6
EMeOH/H2O 6.8
39
Chapitre IV Résultats et Discussion
8
7
6
5
4
3
2
1
0
Edm EMeOH EMeOH-H2O
Les résultats de dosages des flavonols montrent que la teneur la plus élevée est noté
pour l’extrait dichlorométhanique 3.2μg EQ/mg et la teneur la plus faible est enregistrés pour
l’extrait méthanolique (7.6 μg EQ/mg).
VI-Activités Biologiques:
VI-1-Activité Antioxydante (test DPPH) :
Cette méthode est basée sur la réduction d’une solution alcoolique du DPPH en
présence d’un antioxydant. La forme non radicalaire DPPH-H est formé, l’évaluation de
l’activité de nos extrait a été fait en comparaison avec celle des antioxydants standards : BHA
et BHT.
Tab.06: Activité anti-radicalaire des extraits de Polycarpon polycarpoideset des
standards
EDm 115
EMeOH 142.97
EMeOH/H2O 115.2
Huile essentielle 726.96
Alcaloïdes 303.51
BHA 5.7
BHT 22.31
40
Chapitre IV Résultats et Discussion
800
700
600
500
400
300
200
100
0
Les résultats obtenus montrent que tous les extraits de Polycarpon polycarpoideset les
standards ont une activité antiradicalaire.
Selon les résultats enregistres, tous nos extraits présentent des activités antioxydantes
nettement inférieures que celle des références (BHA et BHT).
Si on classe nos extraits selon la puissance de réduction de fer par rapport à les
standards, on obtiendra l’ordre suivant:
BHA> BHT > Méthanol-eau >dichlorométhanique> Méthanol-eau > Alcaloïdes>Huiles
essentielles.
VI-2-Activité Antimicrobienne :
Pour l’évaluation du potentiel antimicrobien de nos extraits, on a préféré de les tester
contre plusieurs cibles, car chacune d’elles possède des structures cellulaires et un
métabolisme particulier.
La sensibilité des souches aux différents extraits a été classé selon le diamètre de la
zone d’inhibition comme se suit (Ponce et al, 2003) :
Diamètre moins de 8 mm : non sensible ;
Diamètre de 9 – 14 mm : sensible ;
Diamètre 15 – 19 mm : très sensible ;
Diamétre supérieur à 20 mm : extrêmement sensible.
D’après nos résultats, nous avons constaté que tous les souches testés ont une
résistances contre nos extraits.
41
Chapitre IV Résultats et Discussion
42
Conclusion
Conclusion
Conclusion :
43
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