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(échecs)
L’ouverture est la première phase d'une partie d'échecs. Elle s'arrête lorsque les forces des deux adversaires sont mobilisées et que les rois sont en sécurité. Le
1
terme d'ouverture est également utilisé dans le cas d'une ouverture de ligne par l'échange de figures ou de pions .
Sommaire
1 Classification et nomenclature des ouvertures
1.1 Variantes d'ouvertures
1.2 Transpositions
1.3 Théorie des ouvertures et code ECO
1.4 Constitution d'un répertoire d'ouvertures
1.5 Quelques termes techniques
2 Buts de l'ouverture
2.1 Le développement
2.2 Le contrôle du centre
2.3 La sécurité du roi
2.4 La prévention ou la création de faiblesses
2.5 La coordination des pièces
3 Les grands systèmes d'ouverture
3.1 Les débuts ouverts (1.e4 e5)
3.2 Les débuts semi-ouverts (1.e4, lorsque les Noirs ne répondent pas 1... e5)
3.3 Les débuts fermés (1.d4 d5)
3.4 Les débuts semi-fermés (1.d4, lorsque les Noirs ne répondent pas 1... d5)
3.5 Les ouvertures de flanc (coups initiaux autres que 1. e4 ou 1. d4)
3.6 Débuts moins courants (ouvertures irrégulières ou rares)
4 Une partie d'exemple
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Lien externe
La suite des coups qui composent l'ouverture est appelée « variante d'ouverture ».
Il existe une très grande quantité d'ouvertures répertoriées, et des centaines de variantes ont un nom spécifique. L'Oxford Companion to Chess ne cite pas moins de
2
1327 variantes d'ouvertures nommées . Quand une ouverture est caractérisée par un coup des Noirs, on parle de « défense » (par exemple la défense sicilienne) ou
de contre-attaque. Quand elle est caractérisée par un coup des blancs, on parle d'attaque, de « partie » ou d'ouverture (par exemple l'attaque anglaise, la partie
espagnole, la partie écossaise, l'ouverture anglaise).
la nationalité de son inventeur ou ses promoteurs (par exemple la partie italienne ou la défense sicilienne),
le nom du ou des joueurs qui l'ont défendue (la défense Pirc, la défense Alekhine, le début Réti ou la variante Najdorf ; il peut y avoir plusieurs joueurs, par exemple
la défense Caro-Kann),
le lieu où elle a été pratiquée pour la première fois (par exemple la variante de Scheveningue, le gambit de la Volga ou le système de Londres),
le nom d'un animal (la variante du dragon, l'ouverture de l'orang-outang, le système du hérisson),
un nom qui décrit la manœuvre employée dans l'ouverture (variante d'échange de la partie espagnole, variante d'avance, variante du pion empoisonné, défense des
deux cavaliers, partie des trois cavaliers, attaque des quatre pions).
Transpositions
Des séquences différentes peuvent aboutir à la même position par des coups différents. Le fait de passer d'une ouverture à une autre
a b c d e f g h
s'appelle la transposition.
8 8
Par exemple, une position importante de la défense semi-Tarrasch peut être obtenue par : 7 7
6 6
1. d4 d5 2. c4 e6 3. Cc3 Cf6 4. Cf3 c5 5. cd5 Cxd5 6. e3 Cc6 7. Fd3 cd4 8. ed4 Cf6 (défense semi-Tarrasch) 5 5
Quand la partie commence à dévier d'une ouverture connue, on dit que les joueurs sont « sortis de la théorie ». Dans certaines ouvertures, les coups considérés
comme les meilleurs pour chacun des camps ont été étudiés sur 20 à 25 coups, et parfois plus. Les joueurs de haut niveau passent des années à étudier les
ouvertures. Les professionnels doivent poursuivre cette étude durant toute leur carrière, car la théorie continue à évoluer. Leur préparation a été révolutionnée par
3
l'essor des bases de données informatiques de parties. Cette dernière leur impose et leur facilite à la fois, couplée avec l'élévation du niveau de jeu des moteurs
d'échecs, une étude systématique des pierres d'achoppement des ouvertures envisagées.
Des suites de coups d'ouverture qui sont considérées comme standard, et souvent répertoriées dans des livres de référence comme l'Encyclopédie des ouvertures
d'échecs (ECO), sont appelées coups théoriques. Ils sont souvent présentés sous forme d'arbre ou de table de théorie. Une nouvelle séquence de coups d'ouverture est
appelée nouveauté théorique ; elle peut s'avérer redoutable.
Dans l'Encyclopédie des ouvertures d'échecs, les ouvertures sont classées selon le code ECO qui est composé d'une lettre et de deux chiffres. Dans cet article, elles le
sont selon le type de jeu qu'elles favorisent.
Le type de jeu dépend fortement de l'ouverture : un jeu positionnel calme pour le début Réti et quelques lignes du gambit dame refusé, un jeu vif et tactique avec le
gambit letton, la défense des deux cavaliers, et en particulier la contre-attaque Traxler. Les séquences de coups qu'un joueur choisit d'étudier forment son répertoire
d'ouvertures : une ouverture est décrite selon une arborescence comportant une ligne principale (la suite la plus importante, car la plus jouée ou la plus étudiée), puis
des ramifications appelées variantes principales ou secondaires en fonction de leur intérêt.
Un gambit consiste à sacrifier un pion dans l'ouverture (exceptionnellement plusieurs pions ou une pièce) dans le but d'obtenir une compensation supérieure à la
perte de matériel. Il s'agit en principe d'un avantage positionnel. Le gambit peut être accepté ou refusé par l'adversaire.
On parle de gambit en second lorsque le sacrifice est proposé par les Noirs. On parle de contre-gambit lorsque l'adversaire refuse un gambit en proposant lui-même
un gambit (par exemple le contre-gambit Falkbeer dans le gambit du roi).
4
On appelle système une méthode de développement qui peut être employée contre un grand nombre de dispositifs adverses . Des exemples sont le Système Colle, le
Système de Londres ou encore l'Attaque est-indienne.
Buts de l'ouverture
Bien qu'une grande variété de coups puissent être joués dans l'ouverture, les buts qui les motivent sont les mêmes de façon générale. Le premier est évidemment
d'éviter d'être maté ou de perdre du matériel, comme dans les autres phases du jeu. En supposant qu'aucun des deux camps ne fasse d'erreur manifeste, les buts
principaux sont les suivants :
Le développement
L'un des buts principaux dans l'ouverture est de mobiliser les pièces sur des cases utiles où elles auront une influence sur le jeu. Les cavaliers sont souvent
développés en f3, c3, f6 et c6 (parfois aussi e2, d2, e7 ou d7), et les pions e et d sont avancés de façon à pouvoir développer les fous (une autre possibilité est de les
placer en fianchetto sur la grande diagonale, avec une manœuvre g3 et Fg2 par exemple). La rapidité de la mobilisation est capitale. La dame et les tours, que l'on
appelle les pièces lourdes, ne sont pas centralisées dans un premier temps, elle le seront quand suffisamment de pièces légères et des pions auront quitté l'échiquier.
Le contrôle du centre
Au début de la partie, on ne peut pas savoir de quel côté les pièces seront le plus utile plus tard. Le contrôle des cases centrales permet cependant une meilleure
mobilité des pièces d'une aile à l'autre, et aussi de réduire l'espace disponible de l'adversaire. La théorie classique veut que l'on obtienne le contrôle le plus efficace
en occupant le centre avec des pions, idéalement avec des pions e4 et d4 pour les Blancs. Cependant, l'école hypermoderne a montré qu'il n'était pas toujours
indispensable ou même intéressant d'occuper le centre de cette façon, et qu'un centre trop large pouvait faire l'objet d'attaques et même être démoli, compromettant
la position. Un front de pions centraux n'a pas beaucoup de valeur à moins de pouvoir être maintenu durablement. Les joueurs hypermodernes ont préconisé le
contrôle du centre à distance avec les pièces, la démolition du centre adverse et l'occupation ultérieure du centre. Ceci conduit à des ouvertures telles que la défense
Alekhine avec une ligne telle que 1. e4 Cf6 2. e5 Cd5 3. d4 d6 4. c4 Cb6 5. f4 (l'attaque des quatre pions), les Blancs ont un centre de pions impressionnant pour le
moment, mais les Noirs comptent bien s'y attaquer, laissant la position blanche vulnérable.
La sécurité du roi
Le roi est vulnérable au milieu de l'échiquier. Des mesures doivent être prises pour réduire son exposition. Il est donc courant que l'on roque dans l'ouverture (ce qui
développe aussi la tour), ou, si ce n'est pas possible, d'amener le roi vers le coin de l'échiquier par une série de manœuvres (roque artificiel)
La plupart des ouvertures évitent soigneusement la création de faiblesses dans la structure de pions telles qu'un pion isolé, des pions doublés, un pion arriéré, des
îlots de pions, etc. D'autres ouvertures compromettent le succès en finale pour obtenir une attaque rapide sur le camp adverse. Quelques ouvertures déséquilibrées
pour les Noirs font usage de ce principe, comme la défense hollandaise ou la défense sicilienne, tandis que d'autres, telles la défense Alekhine et la défense Benoni
incitent l'adversaire à avancer et à créer des faiblesses de pions. Certaines ouvertures acceptent les faiblesses de pions en échange de compensation sous forme de
jeu dynamique.
En mobilisant ses pièces, le joueur tente de s'assurer qu'elles contribuent harmonieusement au contrôle des cases-clés.
En outre, d'autres plans stratégiques utilisés dans le milieu de partie peuvent aussi être efficaces dans l'ouverture. Citons la préparation de percée de pions pour
créer du contre-jeu, la création de faiblesses dans la structure de pions adverse, la prise de contrôle de cases-clés, les échanges favorables de pièces légères (garder
la paire de fous par exemple), l'obtention d'un avantage d'espace au centre sur les ailes.
De façon plus générale, de nombreux auteurs (par exemple Reuben Fine dans Les idées cachées dans les ouvertures d'échecs) sont d'avis que la mission des Blancs
dans l'ouverture est d'exploiter l'avantage du trait initial dans l'ouverture en le transformant en avantage, tandis que les Noirs cherchent à égaliser. Il existe
cependant beaucoup d'ouvertures où les Noirs obtiennent une chance de jouer agressivement pour un avantage dès le début.
Pour le maître international Jeremy Silman, le but de l'ouverture est de créer des déséquilibres dynamiques entre les deux camps qui vont déterminer le type de
5
milieu de jeu et les plans stratégiques choisis par chacun des joueurs . Dans la variante Winawer de la défense française, les Blancs tentent d'exploiter la paire de
fous et l'avantage d'espace pour lancer une attaque sur l'aile roi noire, tandis que les Noirs cherchent des échanges en vue de simplifier (en échangeant les fous
blancs pour affaiblir l'attaque) et de contre-attaquer les pions faibles sur l'aile dame.
La transition entre l'ouverture et le milieu de partie n'est pas clairement établie, mais on considère généralement que la fin du développement ou le roque sont des
indicateurs raisonnables. Depuis l'avènement des échecs modernes et le développement exponentiel de la théorie, l'ouverture est une phase extrêmement étudiée par
les joueurs et les analystes. Les joueurs de compétition connaissent tous des séquences de parfois plusieurs dizaines de coups.
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5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
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Jeu ouvert Partie espagnole Partie écossaise Partie italienne Défense russe
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7 7
6 6
5 5
4 4
3 3
2 2
1 1
a b c d e f g h
Gambit du roi
6
Les débuts dits « ouverts » permettent un développement rapide (en ouvrant notamment la voie au fou roi et à la dame) et tentent une conquête territoriale (avancée
7
de deux cases). Ils débouchent donc généralement sur un jeu tactique où la confrontation intervient rapidement . Bien qu'il ne leur soit pas réservé, c'est le type
d'ouverture favorisé par les débutants car les plans sous-jacents sont généralement assez limpides.
Il y a peu de transpositions car les Blancs sont, dans beaucoup d'ouvertures, en mesure de forcer la réponse noire. Tant que les Noirs sont en mesure de maintenir le
8
pion central, ils ont peu à craindre. Les Blancs s'efforcent donc souvent de jouer de façon agressive pour faire disparaître le pion en e5, soit par f4 soit par d4 . Les
Noirs ont des possibilités de contre-attaque si leur adversaire reste timoré, un exemple étant l'ouverture portugaise (ouverture mineure). Un autre objectif fréquent
9
des Blancs est de contrôler la seconde case-critique d5, le coup ...d7-d5 étant généralement un coup libérateur pour les Noirs dans les débuts ouverts .
Les débuts semi-ouverts (1.e4, lorsque les Noirs ne répondent pas 1... e5)
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Défense sicilienne Défense française Défense Caro-Kann Défense Alekhine Défense Pirc
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Défense moderne Défense scandinave Défense Nimzowitsch
Dans ces ouvertures, les Noirs rompent la symétrie dès leur premier coup. Ils acceptent d'adopter (temporairement) une structure de pion moins favorable dans le
but d'obtenir, à plus ou moins long terme, une rupture et donc une liquidation du centre par des échanges de pions centraux.
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Début fermé Gambit dame Gambit dame refusé, Défense slave
défense classique 2...e6
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Gambit dame accepté Système Colle Attaque Richter-Veressov
Les débuts dits « fermés » sont traditionnellement considérés comme menant à des parties plus positionnelles durant lesquelles l'affrontement est indirect, chaque
joueur cherchant à mettre en place une structure optimisée plutôt qu'à obtenir un gain matériel ou territorial à court terme.
On retrouve la symétrie des jeux ouverts (1. e4 e5) et donc les mêmes idées générales de part et d'autre. Mais les pions dame avancés de deux pas restent protégés,
alors que les pions roi ne l'étaient pas. C'est cette différence fondamentale qui fait que la quasi-totalité des parties se poursuit par le Gambit dame 2. c4, attaque de
flanc par un autre pion visant à éliminer le pion central noir. La notion de gambit pour cette ligne est erronée car la pratique montre qu'après la prise du pion c4, les
Noirs doivent rendre le pion sous peine de subir une position très défavorable.
Les débuts semi-fermés (1.d4, lorsque les Noirs ne répondent pas 1... d5)
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5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
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Défense indienne Défense nimzo-indienne Défense est-indienne Défense Grünfeld Défense ouest-indienne
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7 7 7 7 7 7
6 6 6 6 6 6
5 5 5 5 5 5
4 4 4 4 4 4
3 3 3 3 3 3
2 2 2 2 2 2
1 1 1 1 1 1
a b c d e f g h a b c d e f g h a b c d e f g h
Défense Benoni moderne Défense hollandaise Gambit Benoni
Là encore, les Noirs rompent la symétrie. Cet ensemble d'ouvertures a été prôné par l'école hypermoderne. Il évoque souvent la vieille pratique des échecs indiens
21
(d'où le terme de défenses indiennes commençant par 1...Cf6 ), lesquels ignoraient l'avance initiale des pions de deux cases. L'objectif, pour les Noirs, est de
contrôler le centre à distance sans l'occuper. Il ne peuvent toutefois permettre aux Blancs d'installer un centre puissant et c'est la raison pour laquelle la suite
courante est 1...Cf6, empêchant l'immédiat 2.e4.
Ces ouvertures sont relativement complexes à traiter, et les transpositions y sont fréquentes.
22
1. Les Noirs contrôlent e4 sans occuper d5 (par ...f5 ou ... Cf6 avec ... Fb4 ou ... Fb7)
1. Défense hollandaise (1... f5)
2. Défense nimzo-indienne
3. Défense ouest-indienne
4. Défense Bogo-indienne
23
2. Les Noirs font pression sur d4 par ...e5, ...c5 ou ...Cc6
1. Défense Grünfeld et Défense est-indienne (2. c4 g6)
2. Défense vieille-indienne (2. c4 d6, suivi de ...e5)
3. Gambit de Budapest (2. c4 e5)
4. Défense Benoni (2. c4 c5)
5. gambit Benoni (1... c5)
6. Gambit Charlick (1... e5)
7. Défense de Orenburg (1.... Cc6)
3. Les Noirs font pression sur c4 sans occuper d5
1. Défense polonaise (1... b5 ou 2... b5)
2. Gambit Benko (2. c4 c5 3. d5 b5)
24
4. Les Blancs jouent un système anti-indiennes (contre ... Cf6)
1. Attaque Trompowsky : 2. Fg5 sans Cf3
2. Attaque Torre : 2. Cf3 + 3. Fg5
3. Système de Londres : 2. Cf3 + 3. Ff4
4. Attaque Barry : 2. Ff4 + 3. e3 contre Fg7
5. Les Blancs font pression sur d5 avec le fianchetto (2. c4 + g3)
1. Partie catalane
2. Ouveture néo-Grünfeld
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8 8 8 8 8 8 8 8
7 7 7 7 7 7 7 7
6 6 6 6 6 6 6 6
5 5 5 5 5 5 5 5
4 4 4 4 4 4 4 4
3 3 3 3 3 3 3 3
2 2 2 2 2 2 2 2
1 1 1 1 1 1 1 1
a b c d e f g h a b c d e f g h a b c d e f g h a b c d e f g h
Début Réti Partie ou ouverture anglaise Début Larsen Attaque est-indienne
Il s'agit d'ouvertures où les Blancs appliquent pour eux-mêmes les principes de contrôle du centre à distance de l'école hypermoderne. Les possibilités de
transpositions sont encore plus importantes si les Noirs dans leur réponse adoptent les mêmes principes. Au contraire, les Noirs peuvent prendre possession du
centre, ce qui conduit souvent à des ouvertures familières avec les couleurs inversées : sicilienne inversée (1. c4 e5) ou hollandaise inversée (1. f4 d5) ou indienne
inversée (1. Cf3 d5)... .
Notes et références
1. Nicolas Giffard et Alain Biénabe, Le Nouveau Guide des échecs. Traité complet, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2009, 1710 p. (ISBN 978-2-221-11013-3)
2. David Hooper, Kenneth Whyld, The Oxford Companion to Chess, Oxford University Press, 1992 (ISBN 0-19-280049-3), p. 461-480.
3. L'adversaire pouvant accéder au détail des parties qu'ils ont jouées précédemment.
4. Andrew Soltis, White opening System combining Stonewall Attack, Colle System, Torre Attack, ed. Chess Digest, 1992, ISBN 0-87568-205-7, Introduction p. 5
5. Jeremy Silman, The Complete Book of Chess Strategy (Los Angeles: Siles Press, 1998), p. 3.
6. La classification des débuts en jeux ouverts, jeux semi-ouverts, jeux fermés, jeux semi-fermés et jeux de flanc est due, selon Frits van Seters, qui l'a reprise dans son livre Les échecs
(ed. Marabout, 2002, ISBN 978-2501026949), à Max Euwe
7. Frits van Seters, Les échecs, ed. Marabout, 2002, p. 68
8. Gabor Kallai, Traité moderne des ouvertures T. 1, ed. Caissa Chess Books, 1997, p. 7
9. Dans son livre Les idées cachées dans les ouvertures d'échecs (ed. Payot, 2003, ISBN 978-2228892254) Reuben Fine fait de l'interdiction pour les Noirs de jouer ...d7-d5 l'un des
critères-clé pour juger de la qualité d'un début ouvert; ce critère fait selon lui que la Partie espagnole est le plus "performant" de tous les débuts ouverts
10. Source: base de données Chessbase
11. ce que Lev Alburt, Roman Dzindzichashvili et Eugene Perelshteyn appellent the light-square strategy dans leur ouvrage Chess Openings for white explained: Winning with 1. e4 (Chess
Information and Research Center, 2007, ISBN 1-889323-11-X), p. 36-37
12. Steffen Pedersen, The main line French: 3. Cc3, ed. Gambit, 2001, ISBN 1-901983-45-5, 4e de couverture
13. Joe Gallagher, Starting out: the Caro-Kann, Everyman Chess, 2002, ISBN 1-85744-303-9, 4e de couverture
14. Nicolas Giffard, Le nouveau guide des échecs: traité complet, ed. Robert Laffont, coll. Bouquins, 2009, ISBN 978-2-221-11013-3, p. 253
15. Michel Benoit, Les échecs en trois jours, Petite Bibliothèque Payot, 1995, ISBN 2-228-88867-2, p. 138, la raison étant que le fort centre blanc peut se révéler être un rouleau
compresseur.
16. Joe Gallagher, Starting out: the Pirc/Modern, Everyman Chess, 2003, ISBN 1-85744-336-5, p. 158
17. Lev Alburt, Roman Dzindzichashvili, Eugene Perelshteyn, Chess Openings for Black explained (Chess Information and Research Center, 2005, ISBN 1-889323-12-8), p. 45
18. Michel Benoit, "Les échecs en trois jours", Petite Bibliothèque Payot, 1995, ISBN 2-228-88867-2, p. 139
19. terme utilisé par Frits van Seters dans son livre de poche "Les échecs", ed. Marabout, 2002, p. 174
20. Dans son livre Traité moderne des ouvertures t. 2 (ed. Caissa Chess Books, 1997) le Grand maître international Gabor Kallai appelle ainsi les dispositifs où les Blancs ne jouent pas c4.
21. terme de défense indienne qui ne s'applique pas à tous les débuts semi-fermés, et notamment pas à la défense hollandaise
22. ce que Mikhail Shereshevsky appelle "the white square strategy" dans son ouvrage The Soviet Chess Conveyor, ed. Semko, ISBN 954-8782-01-4, 1994, p. 10
23. ce que Mikhaïl Shereshevsky appelle "the black square strategy" dans son ouvrage The Soviet Chess Conveyor, ed. Semko, ISBN 954-8782-01-4, 1994, p. 9
24. Un ouvrage de référence est Play anti-indian systems d'Egon Varnusz (ed. Cadogan, 1992)
25. publiée pour la première fois par le Bulletin Ouvrier des Échecs en 1937 et republiée dans la chronique no 120 (6 septembre 1987) de La Dépêche du Midi, où elle est commentée par A.
Carrère-Fourtine.
26. Eric Schiller (en), World champion openings, Cardoza Publishing, 1997, ISBN 978-094068-569-7, p. 48
27. dans Les idées cachées dans les ouvertures d'échecs, ed. Payot.
28. A. Carrère-Fourtine, La Dépêche du Midi, 6 septembre 1987, chronique no 120.
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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