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SEMINAIRE SUR

L’ASSAINISSEMENT LIQUIDE
17-18 février 2010

Par Omar Ouald El Haj


Polyformation & consulting – H vingt Engineering
Généralités – Conception -
Réalisation
• PLAN
• OBJECTIF DE L’ASSAINISSEMENT
• SYSTEMES D ’ASSAINISSEMENT
• ELEMENTS CONSTITUANT LES RESAUX
– Les canalisations
– Les ouvrages annexes et spéciaux
• LA CONCEPTION DES RESEAUX
• L’AUTOCURAGE
• LE DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX
• TRAVAUX – Les contrôles de réception
– Test d’écoulement
– Conformité topographique et géométrique
– Test d’étanchéité

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OBJECTIFS DE L’ASSAINISSEMENT

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URBANISATION ET CYCLE DE L’EAU

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SYSTEMES D ’ASSAINISSEMENT

MILIEU URBAIN MILIEU RURAL

Réseau d'égoût Système indivuduel ou semi- collectif

STEP Milieu récepteur

Milieu récepteur

• SYSTEME UNITAIRE
• SYSTEME SEPARATIF
• SYSTEME PSEUDO-SEPARATIF

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SYSTEME UNITAIRE
Avantages :

• Système compact
• Economique (Investissement
initial) en comparaison avec deux
réseaux parallèles (EU + EP)
• Facile à installer (un seul réseau)

Inconvénients :

• STEP surdimensionnée
• Problème d ’écoulement en temps
sec (autocurage)
• Coût d ’investissement élevé en
comparaison avec le pseudo-
séparatif
• Coût d ’entretien élevé

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SYSTEME SEPARATIF

Avantages :
• Investissement réduit si les EP
sont évacuées
superficiellement
• Petite STEP
• Minimum de dépôt
• Coût d’entretien peu élevé

Inconvénients :
• Coût d ’investissement réseau
élevé en cas de deux réseaux
parallèle (EU et EP)

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SYSTEME PSEUDO-SEPARATIF
Avantages :
• Evacuation d ’une partie des
eaux pluviales ( eaux des
terrasses et cours)
• STEP non surdimensionnée
• Coût d ’investissement
raisonnable (en cas
d ’évacuation superficielle des
EP)
• Peu de problème de dépôt

Inconvénients :
• Coût d ’investissement réseau
élevé en cas de deux réseaux
parallèle ( EU et EP)

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LE RESEAU

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LE RESEAU (suite)
Conditions d ’écoulement:

• Écoulement gravitaire
• A surface libre
• Ecoulement graduellement
varié à rapidement varié
• Possibilités de mise en charge
momentanée

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LE RESEAU (suite)

Caractéristiques nécessaires des


canalisations

• étanchéité
• inertie à l ’action des polluants
• épaisseur suffisantes pour résister
aux surcharges
• faible rugosité

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LE RESEAU (suite) Canalisations

Types et formes de
canalisations

• circulaire (∅ 10 cm à > 4 m)
• ovoïde (hauteur 1 à 2 m)
• profils particuliers
(canalisations visitables)

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LE RESEAU (suite) Canalisations
Matériaux des canalisations:

• grès
– peu utilisé, recommandé pour zones industrielles
• fonte ductile
– peu utilisé, pour assainissement « à risque »
• matières plastiques (PVC)
– petites sections circulaires uniquement (∅ <50 cm )
• matières plastiques (polyéthylène– PEHD annelé, double parois)
– sections circulaires de 200 à 1000 mm
• Polyester renforcé en fibres de verre (PRV)
– Peu utilisé, pour conduite de refoulement
• béton armé (CAO, BVA)
– pour grandes sections

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LE RESEAU (suite) Canalisations

Canalisation en béton

Avantages Inconvénients:

• Bonne résistance à • Sensible à H2S


l ’écrasement
• Bonne imperméabilité • Coût relativement
• Longueur 2,5 à 3,5 m élevé
• Joint étanches

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LE RESEAU (suite) Canalisations

Canalisation en plastique

Avantages Inconvénients
• Très résistant à H2S • Sensible à la
• Bonne Résistance température
mécanique • et aux U.V
• Pose très facile
• Résistance à l ’abrasion
• Bonne étanchéité

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LE RESEAU (suite) Canalisations

Canalisation coulées sur place

• Assez difficile à contrôler


comparativement aux cas
des conduites
préfabriquées qui sont
sujettes à des essais à
l ’usine
• Exécution plus lente

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LES OUVRAGES SPECIAUX

• Liaison surface-réseau
– les ouvrages de collecte
• branchements particuliers
• bouches d ’égouts
– les ouvrages de visite

Interactions Réseau / Voirie

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LES OUVRAGES SPECIAUX – LES REGARDS

Fascicule 70-2003 – NF EN 476


• Distance max entre 2 regards visitables consécutifs <= 80 m
• Les changements de direction, de pente ou de diamètre sont
réalisés à l’intérieur même d’1 regard
• Type de regard:
– DN/DI >= 1000: regard visitable pour nettoyage et inspection (regard
accessible par le personnel pour tous les Tvx d’entretien)
– 800 <= DN< 1000: regard avec accès pour nettoyage et inspection
(possibilité occasionnelle d’accès à 1 personne équipée d’1 harnais)
– DN < 800 : boites de branchement ou d’inspection (introduction de
matériels de nettoyage, d’inspection et d’essai, mais elles ne
permettent pas l’accès du personnel. Réservée à des cas particuliers
sur canalisation principale – encombrement)
• Le jointoiement au mortier rigide est interdit

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LES OUVRAGES SPECIAUX (suite)

Liaison réseau-milieu naturel


– émissaires de rejet
– les déversoirs d ’orage

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LES OUVRAGES SPECIAUX (suite)

Ouvrages liés au bon fonctionnement du réseau


– réservoirs de chasse
– ouvrages de dessablement
– siphons
– stations de relèvement
– ouvrages de prétraitement

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LES OUVRAGES SPECIAUX (suite)

Dispositifs de stockage des eaux pluviales


– Bassins d’orage
– Bassins de rétention
– Stockages à l’amont

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CONCEPTION D’UN SYSTEME D’ASSAINISSEMENT

Facteurs qui influent sur la conception du projet d’assainissement

• Données naturelles
– Pluviométrie
– Topographie
– Hydrographie
– Géologie

• Caractéristiques de l ’agglomération
– Importance et nature
– Modes d’occupation du sol
– Assainissement déjà en place
– Développement futur de l’agglomération

• Contraintes liées à l’assainissement


– Conditions de transport des eaux usées
– Facilité d’exploitation
– Réduction des nuisances

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CONCEPTION D’UN SYSTEME D’ASSAINISSEMENT (suite)

Choix du mode d’assainissement

• Choix du type de réseau


• Localisation des points de rejets
• Type et implantation des ouvrages de stockage
• Implantation des ouvrages de traitement
• Tracé en plan du réseau
• Dimensionnement

Pas de solution unique – Analyser plusieurs variantes

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CONCEPTION D’UN SYSTEME D’ASSAINISSEMENT (suite)

Quel type de réseau choisir?

Le réseau séparatif si: Le réseau unitaire si réseau


séparatif pas possible
• population dispersée + possibilité économiquement:
évacuation des EP par voie
superficielle • exutoire naturel loin des points de
collecte
• nécessité de postes de pompage
• surface imperméabilisée très élevée
et pentes fortes ⇒ ouvrages
importants, visitables avec fortes
vitesses

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INTERDEPENDANCES CONCEPTION - EXPLOITATION

• Réduction du nombre de Mais le plus important


stations de pompage
• Optimisation du calage
du réseau (réduction des • Assurer le curage
profondeurs) automatique du
• Augmentation de la réseau
capacité des collecteurs
afin de réduire le risque
d’inondation AUTOCURAGE

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L’AUTOCURAGE

OBJECTIF : Réduire au maximum le besoin de rinçage et nettoyage du réseau

Les dépôts dans les réseaux


• Les vases (principalement les matières
organiques)
• Les sables
• Les gravats
• Les déchets solides (matières flottantes)

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L’AUTOCURAGE (suite)

Vitesse de sédimentation des particules de sable

Vs : vitesse de sédimentation à vitesse horizontale nulle


V’s : vitesse de sédimentation à vitesse horizontale égale à Vc
V ‘’s : vitesse de sédimentation à vitesse horizontale de 0,3 m/s
Vc : vitesse horizontale critique d’entraînement des particules déposées

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AUTOCURAGE (suite)

Vitesses minimales d’autocurage:


• si V< 0.6 m/s dépôt des sables
• si V< 0.3 m/s dépôt des vases organiques

• Vitesse maximale admissible:


4 m/s (éviter l’abrasion du tuyau)

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AUTOCURAGE (suite)

France : IT 1977 Débits à la STEP de Ben Ahmed

140 Entrée
Moyen entrée
120
Sortie

– Réseau pluvial ou unitaire: 100

en m3/h
80
• V≥ 0.6 m/s pour Q= 0.1 Qps 60
• V ≥ 0.3 m/s pour Q=0.01 Qps 40
20
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23
Heures

– Réseau eaux usées


• V> 0.5 à 0.7 m/s à pleine section ou demi section
• V ≥ 0.3 m/s pour h = 2/10 Ø c.à.d. Q# 0.1Qps
• h ≥ 2/10 Ø pour débit moyen actuel

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AUTOCURAGE (suite)

Evolution des règles Françaises: (CERTU 2003)

Type de réseau Valeurs à respecter Règles pratiques


Réseau unitaire • Vitesse > 0,6 m/s pour un débit • Vitesse à pleine section > 1
ou réseau égal à 1/10 du débit à pleine m/s pour les conduites
séparatif eaux section circulaires
pluviales • Vitesse > 0,3 m/s pour un débit • Vitesse à pleine section > 0,9
égal à 1/100 du débit à pleine m/s pour les conduites
section ovoïdes
Réseaux eaux • Vitesse > 0,3 m/s pour le débit • Pente > 4/1000 dans les
usées journalier moyen actuel conduites à l’amont du réseau
si possible
• Pente > 2/1000 dans les
conduites à l’amont du réseau
impérativement

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AUTOCURAGE (suite)
Autres méthodes utilisables:
Sources Pays Types de réseau Vitesse Conditions
minimale (m/s) d’écoulement

ASCE, 1981 USA Eaux usées 0,6 • Conduite pleine et


demi-pleine
Eaux pluviales 0,9 • Conduite pleine et
demi-pleine
DSI, 1986 Royaume Unitaires et pluviaux 1,0 • Conduite pleine
Uni 0,75 • Au moins 1 fois/jour en
moyenne
Bielecki, Allemagne Tous types 1,5 • Conduite pleine, pour
1982 D>= 1,0 m
Fair et Allemagne Tous types 0,6 à 1,0 • Selon la hauteur de
Geyer, 1961 remplissage
ATV, 1977 Allemagne Tous types 0,5 • Conduite pleine

Imhoff, Allemagne Tous types 1,0 • A pleine section


1932 0,5 • Conduite pleine à 20 %
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AUTOCURAGE (suite)

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AUTOCURAGE (suite)
• Par ailleurs il faudrait
éviter de créer une
multitude de points de
piégeage des sables et
des déchets sinon les
couts d’exploitation
augmentes
considérablement

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DIMENSIONNEMENT DU RESEAU

Procédure:

• tracé du réseau en plan


• découpage en tronçons de 300 m environ
• délimitation du bassin versant drainé par chaque
tronçon
• calcul du débit de pointe généré par ce bassin
– débit pointe eaux usées
– débit pointe eaux pluviales (toujours pour une période de retour)
• calcul des dimensions de la canalisation en fonction
de sa pente
• tracé du profil en long de la canalisation
• vérification du bon fonctionnement

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DIMENSIONNEMENT DU RESEAU (suite)

Les données hydrauliques


Protection contre la mise en pression et l’inondation

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DIMENSIONNEMENT DU RESEAU (suite)

Les données hydrauliques - Diamètres, pentes

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EXECUTION DES TRAVAUX DES RESEAUX

• Visite approfondie des lieux après adjudication du projet


• Réception des plans de principe
• Reprise de toute l’étude comprenant
– Sondage le long du tracé pour repérer les différents câbles et conduites existants
– Piquetage et repérage du tracé
– Dessin des plans d’exécution
• Tracé en plan
• Profil en long
• Plans des ouvrages types
• Plan de signalisation
– Planning des travaux
• Remise des plans de notre étude pour approbation par le maître d’ouvrage
• Réception sur les lieux du piquetage par le maître d’ouvrage et le bureau
d’études s’il y a lieu
• Suivi de la conformité des travaux avec les plans d’exécution tout le long de
la durée du chantier
• Dressage des plans de récolement à la fin du projet

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TRAVAUX - LES CONTROLES DE RECEPTION

• Essais de béton comprenant le


contrôle des caractéristiques
mécaniques
• Contrôle des performances
mécaniques des conduites
préfabriquées en usine
• Test d’écoulement dans les
canalisations Les plus
importants
• Test d’étanchéité dans les pour
l’exploitant
canalisations

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LES TRAVAUX – TEST D’ECOULEMENT

ƒ C’est un contrôle des pentes des collecteurs.


ƒ Il vient après l’inspection visuelle ou télévisuelle du réseau, réalisé
après hydrocurage

Le contrôle d’écoulement et l’observation de la


régularité de la pente se font visuellement ou télé-
visuellement après injection d’une quantité d’eau
limitée

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LES TRAVAUX – CONFORMITE TOPOGRAPHIQUE ET
GEOMETRIQUE

ƒ L’évaluation des pentes et de l’ovalisation est à réaliser lorsque des


anomalies sont mises en évidence par le contrôle visuel ou télévisuel

ƒ Pour le repérage géographique des ouvrages, la tolérance


altimétrique dans l’axe du regard (fil d’eau) est de +/- 10% de la plus
faible différence altimétrique entre deux regards avec un minimum de
+ ou – 10 mm.

Soit environ +/- 10% sur la pente

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LES TRAVAUX – TEST D’ETANCHEITE
L’épreuve d’étanchéité est exécuté après vérification de la Méthode
conformité topographique et géométrique sur 100% du Selon EN 1610
réseau, par tronçon. (décembre 1997)

Chaque tronçon éprouvé étant obturé à ses extrémités aval


et amont. Par tronçon en entend:

• Conduite entre 2 regards et les branchements mais


hors boites de branchement
• Un regard seul hors branchement mais avec les
jonctions au conduites
• Branchement hors boite
• Boite de branchement

L’essai est réalisé soit avec de


l’EAU soit avec de l’AIR
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LES TRAVAUX – TEST D’ETANCHEITE (suite)

Canalisations posées hors nappe phréatique.

Cas des canalisations d'un diamètre inférieur ou égal à 1000 mm:

• Pour l’air : méthode "L" avec la condition d'essai LD (200 mbar), avec une
pression initiale P0 supérieure d’environ 10% à la pression d’essai, maintenue
pendant environ 5 minutes.
• Pour l’eau : méthode "W", sous réserve que la pression d’épreuve soit
maintenue constante à 4 m de colonne d’eau pour les canalisations implantées
dont la génératrice supérieure se situe à une profondeur inférieure à 4 m par
rapport à la surface du sol fini.

En cas de litige seul le résultat de l’essai W (à l’eau) sera décisif.

Une durée minimale d’imprégnation d’1heure sera respectée pour les


canalisations et regards en béton testés selon la méthode "W".

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LES TRAVAUX – TEST D’ETANCHEITE (suite)

ATTENTION :
Lors des essais à l’eau, en cas de fuite importante il y a un risque de lessivage
des remblais et de déstabilisation de l’encaissant. Lors du remplissage à l’eau de
canalisations, de regards et de boîtes, il est indispensable de calculer
préalablement le volume à contrôler et de mesurer le volume déversé. Ne jamais
dépasser anormalement le volume calculé de remplissage, par exemple pour
un tronçon de 50 mètres de longueur : de 200 litres jusqu’au DN 300, 500 litres
jusqu’au DN 600 et 1000 litres au-delà. Dans ce cas, l’essai est déclaré "non
réalisable" par le contrôleur.

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LES TRAVAUX – TEST D’ETANCHEITE (suite)

Canalisations posées hors nappe phréatique.

Cas des canalisations d'un diamètre supérieur à 1000 mm.

Les essais des canalisations d'un diamètre supérieur à 1000 mm sont réalisés
joint par joint par application de la même méthode.

Pour cet essai, la surface de référence correspond à celle d’un tuyaux de 1 m de


long.

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LES TRAVAUX – TEST D’ETANCHEITE (suite)
Canalisations posées en nappe phréatique.
En cas de pose de la canalisation en nappe phréatique seule l’épreuve à l’eau est
réalisée.

Un essai d'infiltration d'une durée de 30 minutes sera réalisé si le niveau de la


nappe est au dessus de la génératrice supérieure du tuyau pendant l'essai, selon
le protocole suivant :
• obturer l’arrivée amont du regard en
amont du tronçon à essayer,
• mesurer durant 30 minutes par
empotement ou tout autre moyen fiable, à
l'aide d'un seuil de déversement en V ou
par un obturateur à passage traversant
(formant seuil), installé à l’arrivée amont
du regard aval et après remplissage de la
canalisation au delà de la cote de
déversement, le volume débordé qui
correspond au volume infiltré éventuel.

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LES TRAVAUX – TEST D’ETANCHEITE (suite)

Regards et boîtes de branchement.

Les regards et boîtes de branchement seront exclusivement contrôlés à pression


constante selon la méthode "W".
Il est obligatoire d’intégrer dans cette épreuve le contrôle des éléments de liaison
entre canalisation et regard.

Cas des regards dont la profondeur est inférieure à 5m / à la génératrice


supérieure de la canalisation:

• L’essai d’étanchéité à réaliser se fait en incluant le dernier assemblage (joint


supérieur du cône de réduction avant la construction de réglage).
• Afin de tenir compte des contraintes techniques de mise en œuvre, la mise en
charge hydraulique pourra parfois être légèrement supérieure à celle
correspondante au niveau de la chaussée sans toutefois dépasser de plus de 20
cm la surface de la chaussée.

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LES TRAVAUX – TEST D’ETANCHEITE (suite)

Regards et boîtes de branchement.

Cas des regards d’une profondeur supérieure à 5m.

L'essai d'étanchéité se fait à pression constante à une valeur maximum


correspondante à une hauteur de 5m CE par rapport à la génératrice supérieure
de la canalisation.

Réseaux sous pression:

Application de la méthode à chute de pression pendant une durée de 30 minutes.

La pression d'essai correspondra à 150 % de la pression de service dans la limite


de 10 bars. Au-delà la pression de service est augmentée de 5 bars.

Toute chute de pression sera assimilée à une non-conformité.

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LES TRAVAUX – TEST D’ETANCHEITE (suite)

Interprétation:
L’évaluation de l’étanchéité est donnée par la mesure soit d’un débit de fuite d’eau,
soit d’un temps de chute de pression d’air.

Méthode W: Le résultat du contrôle d’étanchéité est réputé positif si la quantité


d’eau ajoutée n’est pas supérieure à :
• 0,15 l par mètre carré de surface mouillée pendant trente minutes pour les
canalisations ;
• 0,40 l par mètre carré de surface mouillée pendant trente minutes pour les
regards et boîtes de branchement.

Méthode L: Une pression initiale supérieure d’environ 10% à la pression d’essai,


P0 sera maintenue pendant environ cinq minutes. La pression sera alors
ramenée à la pression d’essai indiquée dans le tableau ci-dessous.
• La canalisation sera déclarée "conforme" si la chute de pression mesurée à la fin
du temps d’essai est inférieure à ∆p donné dans le tableau ci-après.
• L’équipement utilisé pour mesurer la chute de pression doit permettre la mesure
avec une précision de 10% de ∆p. La précision de mesure du temps doit être 5 s.

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LES TRAVAUX – TEST D’ETANCHEITE (suite)
Interprétation: (suite), Méthode L: (suite)

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LES TRAVAUX – En images

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LES TRAVAUX – En images

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LES TRAVAUX – En images

Dalle de couverture

Cône de réduction

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