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h′
réponse : 2) h = 0, 1
1
Base φ transport M1 GPBP 2020-21 Enoncés des TD de mécanique des fluides
Réponses : 1)
1. En vous aidant d’une représentation simple et en considérant l’air comme un gaz parfait, estimez la répartition de
la pression de l’air standard de l’altitude 0 à l’altitude 32000m.
2. Tracez l’évolution de la pression dans l’air atmosphérique.
Vous pourrez prendre comme constante des gaz parfaits pour l’air : R = 287J.kg−1 .K−1 .
Réponses : Troposphère ppo = (1 − 0, 0226 z) 5, 259 ; Stratosphère pps = 0, 231 exp[−0, 157 (z − 10, 769)] avec z en
km, et ps la pression à la limite troposphère/stratosphère.
Correction Il s’agit d’établir les deux expressions données de la pression selon l’altitude, en utilisant pour une
part la loi des gaz parfait, puis le raccordement de ces deux expressions.
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Base φ transport M1 GPBP 2020-21 Enoncés des TD de mécanique des fluides
2.2 (optionnel, une correction est proposée) B2 - Bilan masse de gaz, fluide compres-
sible
◦
Un mélangeur constitué d’une enceinte (à 100 C et 2 bars) avec une sortie et deux entrées reçoit du méthane CH4
par une conduite de diamètre d1 = 11, 3 mm et de l’oxygène par une conduite de diamètre d2 = 19, 5 mm. La vitesse
des gaz à l’entrée est de 1m/s dans chaque conduite. On obtient un mélange O2-CH4 qui sort dans une troisième
conduite de diamètre d3 = 19, 5 mm, en sortie, ρ= 1,83 kg.m−3
1. Calculer les masses volumiques des gaz à l’entrée (plusieurs méthodes sont possibles).
2. Quelle est la vitesse du gaz dans la conduite de sortie du mélangeur en tenant compte de la compressibilité des
gaz ?
Commentaire : une correction est fournie : je n’ai pu établir que des relations entre les différentes grandeurs
demandées (exemple, pressions d’entrée et vitesse de sortie), l’auteure du l’énoncé (la personne qui me l’a fourni), ne
m’a pas fourni de correction plus avancée) ; avancez jusqu’où il vous sera possible.
Réponses : Pas de réponses numériques, un ensemble d’expressions liées
Réponse : hc − hd ≤ 9, 959 m
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Réponse : d2 = 0, 870 5 mm
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Réponses : Pertes de 20, 57 J par kilogramme de fluide 8,23% vers les pertes de charges ; 11,77% pour l’energie
potentielle de gravité ; 80% vers l’énergie potetielle de pression.
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Correction
1. Voir le cours.
2. Le glaçon est en équilibre mécanique, immobile dans l’eau (cette analyse mécanique est éventuellement inspirée
par le rappel précédent du théorème d’Archimède).
Les forces qui s’exercent sur le glaçon sont :
−−→
— son poids : Poids = ρglace h3 − →g
— la poussée d’Archimède qui est l’opposée au poids de fluide que le glaçon a déplacé pour prendre sa place
dans l’eau et l’air. Comme l’air est 1000 fois moins dense que l’eau (et on en est bien convaincu depuis le
naufrage du Titanic, seul un petit bout du glaçon dépasse dans l’air), on néglige la poussée d’Archimède
produite par l’immersion de glaçon dans l’air (mais s’il s’agit d’une montgolfière, il faudrait en tenir compte
même si la nacelle baigne au trois-quarts dans l’eau d’une rivière). Soit finalement la poussée d’Archimède
s’écrit : P−→=−ρ
ous 2 ′ −
eau h (h − h ) g
→
−−→ −→ − →
L’équilibre mécanique s’écrit : Poids+Pous = 0 ce qui projeté sur l’axe oz donne : ρglace h3 g−ρeau h2 (h−h′ ) g =
0
Il reste à simplifier par l’accélération de pesanteur ≪ g ≫ et par h2 , puis former le rapport h’/h demandé.
′ ρ
ρglace h = ρeau (h − h′ ) = 0 soit h (ρglace − ρeau ) = −h′ ρeau et finalement : hh = eauρeauglace = 1000−9000
−ρ
1000 = 0, 1
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On précise que l’axe Oz est orienté positivement vers les altitudes croissantes, et alors l’expression vectorielle du
cours s’exprime comme − →
grad(P) . d−→
z =ρ− →
g . d−
→
z = − ρ g dz et permet de réécrire la relation précédente comme :
R b1 R b2
P (b2 ) = P (A) + A − ρair g dz + b1 − ρ700 g dz.
Si la remarque n’a pas été faite avant, au moment du calcul il apparaı̂t évidemment que la position du raccordement
du tube B n’est pas connue, et qu’il n’est ainsi pas possible de calculer la pression au point b2 (ou b3 ) (ces deux points
sont à la même pression puisque à la même hauteur, et un chemin dans le même fluide permet de les relier ; cela se
confirmera dans le calcul complet (a priori, si cette remarque n’a pas été faite jusqu’ici)).
Par contre, cette pression qui ne peut pas être calculée s’exprime par le chemin venant par le tube B depuis la
Rb → Rb →
surface en hb : P(b2 ) = Patm + h 3 − gradP . d−
→
z + b32 −
gradP . d−→
z ce qui permet de former l’égalité :
B
R b1 R b2 R b3 Rb
P(A) + A − ρair g dz + b1 − ρ700 g dz = Patm + h − ρ700 g dz + b32 − ρ700 g dz
b
Rb −−→
Le terme b32 − ρ g dz est nul puisque − →g est orthogonal à b3 b2 . Les bornes b2 et b3 peuvent êtres confondues dans
les intégrales. Là encore, il manque la hauteur de b2 et b3 que l’on sait identiques.
La solution est de décomposer la ≪ descente ≫ dans le tube B en deux étapes pour former :
R b1 R b2 R b′ Rb
P(A) + A − ρair g dz + b1 − ρ700 g dz = Patm + h 1 − ρ700 g dz + b′2 − ρ700 g dz
B 1
On remarque que les deux termes en gras ci-dessus sont égaux et peuvent être supprimés de l’égalité ; comme la
côte de b1 est connue (h=15m), le calcul se poursuit comme suit :
R 15m R 15m
P(A) + 20m − ρair g dz = Patm + h − ρ700 g dz,
b
puis en calculant les intégrales et en exprimant la pression en A (en Pascal).
Patm − 18 000 − ρair g [z]1520 = Patm − ρ700 g [z]h
15m
qui donne :
B
−18 000 − ρair g [15 − 20] = − ρ700 g [15 − hB ] ou −18 000 + ρair g 5 = −ρ700 g (hB − 15) ou
−18 000 + 5 ρair g + 15 ρ700 g = ρ700 g hB
soit finalement :
hB = −18 000+5ρ air g+15 ρ700 g
ρ700 g
hB = −18 000+5×1,2×9,81+15×700×9,81
700×9,81 = −18 000+59+103
6 867
005
= 12, 387 m
On remarque que l’augmentation de pression dans la couche d’air est faible ; on aurait peut être pu la négliger.
En fait, cela aurait introduit une erreur d’environ 5,6 mm, ce qui est mesurable sans difficulté ; l’inflence de la couche
d’air n’est pas si négligeable que cela.
La détermination de hc et hd se fait de la même manière en exprimant par le réservoir et par les tubes de mesures
respectivement les pressions aux côtes 12 m et 8 m. Pour alléger les écritures futures, il est possible de calculer
préalablement les pressions en ces deux côtes (d’un autre coté, exprimer l’entièreté des expressions depuis les points
les plus hauts, offre des simplifications dans le calcul littéral) :
R 15m R 12m
P(12m) = P(A)−18 000+ 20m − ρair g dz+ 15m − ρ700 g dz = 101 300−18 000−ρair g [15−20]−ρ700 g[12−15] =
101 300 − 18 000 + 59 + 20 601 = 103 960 Pa
R 8m
P(8m) = P(12m) + 12m − ρeau g dz = P(12m) − ρeau g [8 − 12] = 103 960 + 39 240 = 143 200 Pa
R 12m
Pour hc on a l’égalité : 103 690 = Patm h − ρ1000 g dz
c
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R 4m−h
P(8m) + 8m
− ρeau g dz = Patm − ρHg g[z]4m−h
4m
P(8m) + − ρeau g [z]4m−h
8m = Patm − ρHg g[4 − h − 4]
P(8m) + − ρeau g [−4 − h] = Patm + ρHg g h
P(8m) − Patm + 4 ρeau g = (ρHg − ρeau ) gh
P(8m)−Patm +4 ρeau g 143 200−101 300+39 240 80 940
h= (ρHg −ρeau ) g = (13 600−1000) 9,81) = 123 606 = 0, 6548 m
1. En vous aidant d’une représentation simple et en considérant l’air comme un gaz parfait, estimez la répartition
de la pression de l’air standard de l’altitude 0 à l’altitude 32000m.
2. Tracez l’évolution de la pression dans l’air atmosphérique.
Vous pourrez prendre comme constante des gaz parfaits pour l’air : R = 287J.kg−1 .K−1 .
Réponses : Troposphère ppo = (1 − 0, 0226 z) 5, 259 ; Stratosphère pps = 0, 231 exp[−0, 157 (z − 10, 769)] avec z en
km, et ps la pression à la limite troposphère/stratosphère.
Correction
Il s’agit d’établir les deux expressions données de la pression selon l’altitude, en utilisant pour une part la loi des
gaz parfait, puis le raccordement de ses deux expressions.
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La masse volumique en sortie, pour un gaz supposé à 100o C et 2 bars, permet de déterminer la masse molaire du
mélange de gaz (ici supposés parfaits).
n P
on a : PV = nRT ⇐⇒ V = RT ⇐⇒ nM PM
V = ρ = R T = 1, 83 kg/m
3
1,83 R T 1,83×8,314×373,15
Finalement : Mmélange = P = 200 000 = 0, 036kg = 28, 4 g
D’autre part, la masse molaire du mélange s’écrit en utilisant les fractions molaires des 2 composants, avec x la
fraction molaire de l’oxygène et y celle de méthane, qui vérifient x + y=1 :
x MO2 +y MCH4 x MO2 +(1−x) MCH4
Mmélange = x+y = x+(1−x) = x MO2 + (1 − x) MCH4 = 32 x + 16 − 16 x = 16 x + 16 soit
12,4
Mmélange = 28, 4 = 16 x + 16 ⇐⇒ 16x = 12, 4 ⇐⇒ x = 16 = 0, 775 et y = 0, 225
Les débits molaires en entrées doivent respecter ces proportions ; le débit molaire s’écrit :
P M
R T Qv
ṁ
ṅ = M = ρQM =
v
M = PRT Qv
.
PO Qv O
ṅO2 2 2 P O2 Qv O2
x x
Pour respecter les fractions molaires, les débits molaires vérifient : ṅCH4 = y ⇐⇒ RT
PCH Qv CH
4 4
= PCH4 Qv CH4 = y ce
RT
qui permet de connaı̂tre le rapport des pressions d’entrées.
PO2 4.10−4 0,775 4 PO2 3,44
PCH 1.10−4 = 0,225 ⇐⇒ PCH = 3, 4̄ ⇐⇒ PO2 = 4 PCH4 ⇐⇒ PO2 = 0, 81 PCH4
4 4
Comme les pressions d’entrées peuvent raisonnablement être supposées supérieures à 2 bars, on écrit plutôt :
PCH4 = 1, 16 PO2 afin d’avoir PO2 comme référence prise à 2 bars minimum.
Il paraı̂t difficile de calculer les masses volumiques dans les tubes d’alimentations puisqu’elles dépendent des
pressions dont l’énoncé ne dit rien et qu’il ne semble pas possible de calculer avec les informations proposées.
2- Vitesse de sortie : son calcul n’est pas possible mais une relation avec les pressions d’entrée est possible.
Les gaz dans l’enceinte sont sous 2 bars de pressions. On prend PO2 comme pression de référence, supérieure ou
égale à 2 bars.
Comme rien n’est dit sur la température des gaz à l’entrée, on suppose les suppose à 100o C.
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En entrée, le méthane au moins subira une détemte, qui augmente son volume.
Lors de la détente isotherme (s’il y a d’abord refroidissement, d’après l’énonce on suppose que le gaz est remis
à 100o C dans l’enceinte ; on peut aussi considérer qu’il arrive à une température telle que la détente adiabatique le
porte à 100o C), le gaz augmente de volume dans des proportions inverse à la variation de pression : P1 V1 = nRT =
P2 V2 ⇐⇒ V2 = P P2 V1 avec l’indice 1 dans le tube, et 2 dans l’enceinte.
1
Le débit volumique dans le tube d’alimentation donne un débit volumique dans l’enceinte et à sa sortie qui sera
Palim
Penceinte fois le débit d’alimentation.
(CH4 ) 1,16 PO2 (CH4 )
Pour le méthane le débit volumique de sortie sera : Qvs = Penceinte QValim
(O ) PO2 (O2 )
Pour l’oxygène, le débit volumique de sortie sera : Qvs 2 = Penceinte QValim
Finalement, la vitesse du gaz à la sortie del’enceinte s’écrit :
1 1,16 PO2 PO2
vs = Ssortie 10−4 Penceinte + 4.10−4 Penceinte
5, 16.10−4
vs = PO 2
Ssortie Penceinte
Sur une ligne de courant qui vient du tuyau de diamètre 30 cm et qui sort dans le jet dans l’air, si le fluide est
considéré parfait, le régime permanent et le fluide imcompressible, il est possible d’utiliser la relation de Bernoulli. Sur
2
cette ligne de courant la grandeur v2 + gh + Pρ est constante.
Le point 1 est dans le tuyau, le point 2 dans le jet, dans l’air juste après la sortie de la buse. Il a été supposé de
plus, pour simplifier, que le tuyau et la buse étaient horizontaux, on a h1 = h2
La quantité d’énergie contenu dans un kilogramme de fluide qui est constante dans l’écoulement est écrite aux
v2 v2
points 1 et 2 : 21 + gh1 + Pρ1 = 22 + gh2 + Pρ2 .
De plus, la pression dans le jet, qui est dans l’air est la pression atmosphérique : P2 = Patm . La relation précèdente
v2 v2
est simplifiée en : 21 + Pρ1 = 22 + Patm
ρ
2 2
v2 −v1
Soit : P1 = ρ 2 + Patm = 1000 × 127, 5 + 101 300 = 228 800Pa
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3. Le relation de Bernoulli indique que la quantité v2 + g h + Pρ = K est constante (de valeur K) le long d’une
ligne de courant. Dans le cas présent, toutes les lignes de courant prenant leur origine à la surface du liquide
dans le réservoir, on peut dire que la valeur K est la même pour toutes les lignes de courant. On peut écrire les
relations : 2
V
— en A : 2A + g hA + PρA = K
2
VB PB
— en B : 2 + g hB + ρ =K
2
VC
— en C : 2 + g hC + PρC =K
2
VD
— en D : 2 + g hD + PρD
=K
4. Dans les relations précédentes, certains termes sont égaux, d’autre négligeables par rapport à d’autre.
— On peut dire que pour le liquide au contact de l’air, sa pression est celle de l’air : PA = PD = Patm (pression
atmosphérique).
— le tube ayant une section constante, la vitesse est constante dans le tube VB = VC = VD .
— le réservoir ayant une section (S) beaucoup plus grande que le tube de vidange (s), la conservation du
débit volumique permet d’écrire : S VA = s VC soit Va = Ss Vc est compte tenu de s ≪ S on a VA ≪
VC (ou VB ou VD ). Ainsi, le terme d’énergie cinétique en A peut être négligé par rapport aux termes
d’énergie cinétique en B, C ou D.
Les expressions précédentes deviennent :
V2
— en A : 2A + g hA + Patm ρ =K
2
VD PB
— en B : 2 + g hB + ρ =K
2
VD PC
— en C : 2 + g hC + ρ =K
2
VD Patm
— en D : 2 + g hD + ρ =K
5. En utilisant les relations en C et D il vient :
2 2
VD PC VD Patm
2 + g hC + ρ = 2 + g hD + ρ soit : PC = ρg (hD − hC ) + Patm
On cherche PC ≥ Psat soit : ρg (hD − hC ) + Patm ≥ Psat
1
hD ≥ hC + (Psat − Patm )
ρg
L’application numérique donne : hD − hC ≥ 2 300−100 000
9,81×1000 = −9, 959 m
Le point D ne doit pas être abaissé à plus de 9,959 m du point C.
Remarque : en prenant
p les relations en A et D, en négligeant l’énergie cinétique en A, on retrouve la formule
de Torricelli : VD = 2 g (hA − hD ).
3. l’autre voie est d’exprimer la vitesse à partir du nombre de Reynolds et de reporter la relation dans l’expression du débit en
remplacement de la vitesse.
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ρ d 4Qv 4 ρ Qv
En reportant v dans la définition de Re par son expression précédente : Re = µ π d2 = µπd
Rec µ π d
Maintenant, on veut le débit pour Re = Rec : Qvc = 4ρ
Dans la perspective de calculs plus rapides (à la calculatrice) il est conseillé de réorganiser l’expression en
séparant les termes liés, aux constantes, au fluide (µ et ρ) et au diamètre du tube.
π µ
Qvc = 2 3004 ρ d en m /s
3
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Puisque que l’on demande une puissance, il est question d’énergie par seconde. En laissant dans un premier temps
l’aspect temporel, un bilan énergétique du fluide entre son entrée dans la conduite et la sortie de celle-ci est envisagé.
Ce bilan est écrit par exemple pour 1 kg de fluide. Ce kilogramme de fluide, au commencement de la conduite
5
possède une énergie potentielle de pesanteur valant ≪ g h ≫, une énergie de pression valant ≪ 5.10 ρ
≫ et une énergie
2
cinétique dont l’expression est ≪ v2 ≫, la vitesse pouvant être déterminée à partir du débit volumique et de l’aire de
la section qui est calculable à partir du diamètre connu de cette dernière.
v2 5.105
soit : Eentrant = 2 + gh + ρ
2.105
En sortie, et d’après l’énoncé, l’énergie de pesanteur s’écrit ≪ g (h-10) ≫, l’énergie de pression s’écrit ρ et son
v2
énergie cinétique ≪ 2
≫ soit :
v2 5
Esortant = 2 + g(h − 10) + 2.10 ρ
Le bilan sur l’énergie entre l’entrée et la sortie s’écrit
2 :
v2 5.105 5 5
∆E1 kg = Eentrant − Esortant = 2 + gh + ρ − v2 + g(h − 10) + 2.10 ρ = 10g + 3.10
ρ
En effet, la vitesse étant constante dans le tube, la vitesse est également constante du fait de la conservation du
débit (ici indistinctement, volumique ou massique, puisque l’eau est considérée incompressible), ce qui fait que l’énergie
cinétique est constante.
5
On numériquement : ∆E1 kg = 10 × 9, 81 + 3.10 103 = 98, 1 + 300 = 398, 1J
C’est l’énergie qui est entrée avec l’eau mais qui n’est pas ressortie avec l’eau, tout au moins sous forme d’énergie
mécanique (elle est ressortie sous forme d’énergie thermique, dans l’eau l’eau (qui a chauffé) puis en parti par transfert
thermique à travers la paroi de la conduite.
300
La puissance perdue est la puissance perdue par 1 kilogramme fois le débit massique ṁ = 3600 × 1000 m3 /s :
1000 398100
Puisperdu = 398, 1 × 12 = 12 = 33 175 W.
Méthode alternative (dans sa forme) : une autre manière de faire est d’écrire directement la relation de
Bernoulli généralisée ce qui introduit directement le terme des pertes de charge. Ici pour 1 m3 (histoire de changer)
v2 v2
ρ 2e + ρ g he + Pe = ρ 2s + ρ g hs + Ps + ∆Epertes1m3 , soit, la vitesse étant constante.
∆Epertes1m3 = ρg(he − hs ) + Pe − Ps = 10 ρ g + 3.105 = 398 100 J.
Cette fois, la puissance est obtenue en multipliant la perte pour une unité de volume par le débit volumique (en
300
m3 /s) : Puisperdue = 398 100 × 3600 = 33 175 W
Correction
La différence de pression entre les extrémités du tube indique que la perte de charge linéaire que l’écoulement
produit. On peut chercher les débits qui produisent une même perte de charge dans les deux tubes.
L’expression de la perte de charge linéaire est un résultat du cours (en plus, normalement elle est rappelée dans
les sujets d’examen)
2
∆Pperte = F ρv 2d
ℓ
pour 1 kg de fluide
Le coefficient F n’est pas donné dans l’énoncé. Pour choisir la manière de l’exprimer ou de le déterminer, la nature de
l’écoulement, laminaire ou turbulent, doit être connue. Pour cela, le nombre de Reynolds dans le tube 2 est recherché :
Re = ρvd
µ Les valeurs de la viscosité dynamique et de la masse volumique du fluide n’étant pas données, on ne peut
pas conclure.
64
On pose l’hypothèse que l’écoulement est laminaire, car alors : F = Re .
64 µ ρ v2 ℓ 32 µ v ℓ
L’expression de ∆Pperte devient : ∆Pperte = ρvd 2d = d2
Cette expression de ∆Pperte est vraie pour les 2 tubes ; de plus sa valeur est la même pour les deux tubes, d’où
32 µ v1 ℓ1
d2
= 32 µdv22 ℓ2 soit vd1 2ℓ1 = vd2 2ℓ2
1 2 1 2
Il reste, pour utiliser les données du problème, à exprimer la vitesse en fonction du débit massique :
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4Q
ρ
v= πd2 qui reporté dans les deux membres de l’expression précédente donne :
1/4
Q
4 ρ1 ℓ1
Q
4 ρ2 ℓ2 Q1 ℓ1 Q2 ℓ2 Q 1 ℓ1
πd21 d21
= πd22 d22
soit : d4
= d4
et finalement : d1 = d2
1 2 Q 2 ℓ2
Q1 ℓ1
Application numérique : Q2 ℓ2 = 0, 8602 ; d2 = 0, 8705 mm
Remarque : On ne sait toujours pas si l’écoulement est laminaire. Cependant on peut remarquer que si la résolution
a été possible en régime laminaire, c’est parce que la masse volumique et le coefficient de viscosité dynamique du liquide
utilisé se sont simplifiés dans les expressions.
2
En écoulement turbulent on obtiendrait une relation du type ∆Pperte = F(Re, dǫ ) ρv ℓ
2 d et il serait nécessaire de
connaitre la valeur de µ et ρ.
Cependant, on peut chercher une condition sur le liquide pour vérifier si l’écoulement laminaire (Re<2000) :
Q2
4
ρ
Q
4 ρ2 ρ d2
ρv2 d2 πd2 4Q2
µ < 2000 et en introduisant l’expression de v2 = πd22
on obtient : 2
µ = πµd2 <2000
4Q2 4Q2
et 2000 πd2 <µ, or 2000 πd2 = 0, 0017<µ ;
le fluide doit avoir une viscosité supérieure à deux fois celle de l’eau à 20◦ C.
250 = 80 % ;
1000
— l’énergie cinétique de change pas, aucune énergie fournie par la pompe n’est transférée en énergie cinétique.
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Correction
Il est question de puissance, ce qui signifie qu’il faut faire un analyse des énergies sur le fluide sur une seconde, ou
sur un certaine masse de fluide en laissant de coté, pour l’instant la dimension temporelle.
D’une part, entre le réservoir et l’arrivée dans le cylindre, la répartition de l’énergie et l’énergie du fluide dans
l’écoulement sont modifiées par :
— le changement de hauteur,
— la variation de pression,
— la variation de l’énergie cinétique liée à la mise en mouvement du fluide,
— les pertes linéaires le long du tube d’alimentation,
— les pertes singulières liées au passage des coudes mais aussi au changement de section en arrivant dans le cylindre
du moteur.
Il faut connaı̂tre l’énergie du fluide requise une fois arrivée dans le cylindre, par exemple pour 1 kg. L’énergie de
2 2
pression est Pρc , l’énergie de pesanteur est ghc et l’énergie cinétique est v2 , soit pour l’unité de masse : Ec = v2 +ghc + Pρc
Pr
L’énergie du fluide dans le réservoir est constituée par son énergie de pression (Pr = 1 atm), soit ρ , celle de
Pr
pesanteur g(hc − 0, 5) et l’énergie cinétique qui est nulle, soit pour l’unité de masse : Er = g(hc − 0, 5) + ρ
Finalement, en absence de perte, la pompe devrait fournir par kilogramme d’essence une énergie de :
2 2 2
Ec − Er = v2 + g(hc − hc + 0, 5) + Pc −P
ρ
r
= v2 + 0, 5 g − 4680
000
= v2 − 0, 9774 = −0, 9661J. Le signe moins résulte
de l’effet d’aspiration du piston dont la pression de gaz, lorsqu’il est alimenté en essence, est inférieure à la pression
atmosphérique (cela fait plus que compenser l’élévation du fluide entre le réservoir et le cylindre). En d’autres termes,
les conditions données font que l’essence est naturellement aspirée dans le cylindre
Il faut également que la pompe compense les pertes de charge durant l’écoulement de l’essence dans le circuit
d’alimentation.
Pour la perte linéaire, le cas est celui d’un tube circulaire de diamètre 6 mm et de longueur 3 m, s’écoulant à la
vitesse v. On a toutes les informations pour recourir au diagramme de Moody.
2 2
Pour les pertes linéaires, la perte par kilogramme de fluide s’écrit : ∆Elin 1kg = F 2v Dl = F v2 dℓ (la relation
inscrite sur le diagramme de Moody exprime la perte de charge sous la forme d’une perte de pression, divisée par la
v2 ℓ
masse volumique : Elin 1kg = ∆P ρ = F 2 d)
Il faut déterminer le coefficient de frottement F . Il faut d’abord calculer le nombre de Reynolds, dans le cas de
conduites circulaires remplies de fluide, et au préalable, déterminer la vitesse du fluide.
π d2
Le débit volumique en unités internationales vaut : Qv = s v = 4 = 3.10−6 m3 /s
4 Qv
La vitesse vaut : v = π d2 = 0, 106 m/s et
ρvd 680×0,1×0,006
Re = µ = 3,4.10−4= 680×6
3,4 = 200 ∗ 6 = 1272.
L’écoulement est laminaire puisque Re est clairement inférieur à 2000. Alors le coefficient de frottement s’écrit :
2
64
F = Re 64
= 1272 = 0, 0503 (on peut aussi écrire : F = ρ64v µd pour le reporter dans Elin 1kg = ρ64v µd v2 dℓ = 64 µρ v dℓ2 ))
2
0,1 ×3
La perte le long des 3 m de conduites linéaires (rectilignes) vaut : Elin 1kg = 0, 0503 2×0,006 = 0, 0533 × 2, 5 =
0, 142 J, par kilogramme d’essence en perte de charge linéaire.
12
Base φ transport M1 GPBP 2020-21 Corrections des TD de mécanique des fluides
Pour les pertes singulières, on commence par les coudes ; les 5 coudes identiques seront considérés produire 5
fois la perte de charge pour 1 coude.
2
Les pertes de charges singulière s’exprimes sous la forme, pour 1 kg de fluide : Esing = C v2 où C est une constante
liée à la nature de la perte de charge et qui souvent se présente sous la forme d’une expression analytique : pour un
D 7/2
coude cette expression (voir le cours) s’écrit : C = απ 0, 131 + 1, 847 2R où l’angle α = π2 dans le cas présent, et
1 7/2
R= 6D, soit C = 2ππ 0, 131 + 1, 847 12
= 0, 0657
Pour les pertes lors de la sortie du conduit pour entrer dans le cylindre, le coefficient C=1 ; ce qui rajoute une
2
perte valant : v2
2
Ainsi, les pertes de charges singulières valent : Esing = (5 × 0, 0657 + 1) v2 = 0, 007 5 J par kilogramme de fluide.
Finalement, le total des pertes s’élève à Eperte1 1kg + Esing 1kg = 0, 13̄ + 0, 007 6 = 0, 141 J par kilogramme
de fluide.
2
L’énergie hydraulique requise (celle que doit être fournie au fluide) s’élève à : v2 − 0, 977 4 + 0, 141 = 0, 005 6 −
0, 997 4 + 0, 145 = −0, 847J
En conclusion, il n’y a pas besoin de pompe. Il faudrait même introduire une perte de charge supplémentaire, pour
respecter le débit annoncé, car l’excés d’énergie constaté devrait être utilisé pour augmenter le débit de l’écoulement.
13
TD-base ϕ transport Enoncés TD transfert-thermique M1 GPBP 2020-21
1 Équation de la chaleur
1.1 Exercice 1 : paroi passive
Une plaque d’acire de 2 cm d’épaisseur et de surface infinie est disposée
suivant le schéma ci-contre.
1. Dans le cas où la face en x=0 est à la température de 40o C et la
face en x=2 cm est à la température 20o C, déterminez la densité
de flux thermique (sens et intensité) si la conductivité de l’acier vaut
45 W.m−1 .K−1 . Que devient ce flux de chaleur si en x=0 on impose
une temérature de 20o C et en x=2 cm une température de 40o C ?
Vous donnerez la loi d’évolution de la température dans la plaque en
fonction de x.
2. Dans le cas précédent, déterminez la puissance thermique nécessaire Figure 1 – plaque
pour obtenir les conditions de températures définies précédement (l’un d’acier.
ou l’autre cas) si la plaque d’acier est un carré de 50 cm de côté ;
quelles précautions seront nécessaires pour respecter la condition de
flux de chaleur unidirectionnel ?
3. Reprendre les deux premières questions pour une plaque en bois dont
la conductivité vaut 0, 16 W.m−1 .K−1 ? 1
4. A partir des résultats des questions précédentes, décrire un montage
expérimental permettant de mesurer la conductivité thermique d’un
matériau en précisant les précautions à mettre en oeuvre.
1. c’est du sapin
1
TD-base ϕ transport Enoncés TD transfert-thermique M1 GPBP 2020-21
1. Proposez un schéma électrique équivalent pour représenter cette paroi et donner l’expression analy-
tique des différentes températures à chacune des interfaces.
2. Application numérique dans le cas où on impose une température de −10o C sur la face 1 et 20o C
sur la face 5 (On raisonnera sur un élément de mur de surface S = 1m2 ) :
3. Reprenez ce problème en considérant que la face 1 est soumise à des échanges convectifs avec un
coefficient d’échange h1 = 10 W.m−2 .K−1 pour un air à -10◦ C alors que la surface 5 est soumise à
◦
un coefficient d’échange de h5 = 4 W.m−2 .K−1 avec un air à 20 C .
2
TD-base ϕ transport Enoncés TD transfert-thermique M1 GPBP 2020-21
On souhaite caractériser les échanges entre un fluide qui s’écoule avec une vitesse U∞ à une
température T∞ perpendiculairement à l’axe d’un cylindre plein de diamètre D ayant une température
de surface Tp .
- Exprimez les grandeurs physiques qui caractérisent ce problème de transfert thermique, ainsi que
leurs dimensions ;
- à l’aide du théorème de Vaschy Buckingham, retrouver les nombres sans dimension représentatifs
de ce problème d’échange convectif entre la paroi externe d’un cylindre et un fluide.
Rappel Théorème de Vaschy Buckingham : une équation physique complète peut se mettre sous
la forme générale suivante : f (Π1 , Π2 , · · · · · · , Πp−q ) = 0
où Π désigne des produits adimensionnels et indépendants les uns des autres. Ils sont constitués à
partir des p grandeurs physiques caractérisant le problème étudié ; q représente le nombre d’unités
fondamentales nécessaires à la mesure de ces p grandeurs physiques (en génie des procédés, M, L, T,
Θ pour masse, longueur, temps et température) .
3
TD-base ϕ transport Enoncés TD transfert-thermique M1 GPBP 2020-21
4
TD-base ϕ transport Enoncés TD transfert-thermique M1 GPBP 2020-21
5
TD-base ϕ transport Enoncés TD transfert-thermique M1 GPBP 2020-21
T T ρ µ ν Cp λ a Pr
K oC kg·m−3 kg·m−1 ·s−1 m2 ·s−1 J·kg−1 ·K−1 W·m−1 ·K−1 m2 ·s−1
250 -23,15 1,413 1,60.10-5 0,949.10-5 1 005 0,0223 1,32.10-5 0,722
300 26,85 1,177 1,85.10-5 1,57.10-5 1 006 0,0262 2,22.10-5 0,708
350 76,85 0,998 2,08.10-5 2,08.10-5 1 009 0,0300 2,98.10-5 0,697
400 126,85 0,883 2,29.10-5 2,59.10-5 1 014 0,0337 3,76.10-5 0,689
450 176,85 0,783 2,48.10-5 2,89.10-5 1 021 0,0371 4,22.10-5 0,683
500 226,85 0,705 2,67.10-5 3,69.10-5 1 030 0,0404 5,57.10-5 0,680
550 276,85 0,642 2,85.10-5 4,43.10-5 1 039 0,0436 6,53.10-5 0,680
600 326,85 0,588 3,02.10-5 5,13.10-5 1 055 0,0466 7,51.10-5 0,680
650 376,85 0,543 3,18.10-5 5,85.10-5 1 063 0,0495 8,58.10-5 0,682
700 426,85 0,503 3,33.10-5 6,63.10-5 1 075 0,0523 9,67.10-5 0,684
750 476,85 0,471 3,48.10-5 7,39.10-5 1 086 0,0551 10,8.10-5 0,686
800 526,85 0,441 3,63.10-5 8,23.10-5 1 098 0,0578 12,0.10-5 0,689
850 576,85 0,415 3,77.10-5 9,07.10-5 1 110 0,0603 13,1.10-5 0,692
900 626,85 0,392 3,90.10-5 9,93.10-5 1 121 0,0628 14,3.10-5 0,696
950 676,85 0,372 4,02.10-5 10,8.10-5 1 132 0,0653 15,5.10-5 0,699
1 000 726,85 0,352 4,15.10-5 11,8.10-5 1 142 0,0675 16,8.10-5 0,702
1 100 826,85 0,320 4,40.10-5 13,7.10-5 1 161 0,0723 19,5.10-5 0,706
1 200 926,85 0,295 4,63.10-5 15,7.10-5 1 179 0,0763 22,0.10-5 0,714
1 300 1026,85 0,271 4,85.10-5 17,9.10-5 1 197 0,0803 24,8.10-5 0,722
6
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
Ca t
= 1 − exp(− )
Co τ
, où Co est la concentration totale en gaz dans le réacteur et Ca la concentration ne azote dans le
réacteur.
2. On demande la durée nécessaire de purge pour atteindre une fraction molaire de méthane de 5% dans
le réacteur, en supposant que le mélange d’azote et de méthane est parfait(ement homogène)
3. Quel est l’intérêt de purger le réacteur avec de l’azote et d’obtenir une fraction molaire de méthane
de 5% ? (Remarque : la LIE (Limite inférieure d’explosivité) du méthane est de 5,3%).
0.3 Mobilité
A 20o C, le coefficient de diffusion du di-azote dans l’eau D=2.10−9 m2 /s, la molécule N2 étant supposée
sphérique.
1. Estimez le rayon de la molécule de di-azote
2. L’expression de la mobilité qui a servi à recherche le rayon repose sur la formule de Stokes. Quelle
est la vitesse limite de la particule, pour le diamètre trouvé à la question précédente, qu’elle ne doit
pas dépasser pour que le calcul de cette vitesse puisse être fait avec l’expression utilisée.
On s’intéresse à l’évaporation d’un hydrocarbure liquide dans l’air à 25o C sous une pression totale de 4
bars. A la température de la flaque, la pression de vapeur saturante de l’hydrocarbure est Psat = 0, 25atm.
La surface liquide de l’hydrocarbure en contact avec l’air a une aire S = 2m2 .
Très loin de la surface, on considère que les vapeurs d’hydrocarbure ont une pression partielle nulle.
Le coefficient de transfert de l’hydrocarbure à la température indiquée est ky = 5, 26 10−5 mol.m−2 .s−1 .
Calculez le flux d’hydrocarbure vaporisé depuis la flaque vers l’atmosphère. Justifiez vos calculs
et précisez éventuellement les hypothèses implicitement faites.
1
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
2
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
A l’instant initiale, la hauteur entre la surface du liquide et la sortie du tube est δho , et la hauteur du
liquide dans le tube est δHo . Au bout de combien de temps tout le liquide se sera transformée en vapeur et
sera totalement sortie du tube.
Annexes
Rappel de définition
Nombre de Sherwood : Sh = kcDL
Nombre de Schmidt : Sc = ρ µD
Corrélations
Écoulement laminaire dans un tube. Nu = hd
λ = 1, 86 (Re Pr
D 1/3
L)
Écoulement turbulent dans un tube. Nu = 0, 023 Re0,8 Pr1/3
Pour un écoulement à l’extérieur perpendiculairement à un tube droit :
Nu = 0, 4 Re 1/2 + 0, 6 Re 2/3 Pr0,4
h D
Pour un écoulement autour d’une sphère : Nu = λ = 2, 0 + 0, 6 Re1/2 Pr1/3
Pour une convection forcée le long d’une surface plane Nu = 0, 324 Pr1/3 Re1/2
Pour une convection naturelle le long d’une paroi verticale de hauteur L :
2/5
Pr1,17
Num = hλL = 0, 024 1+0,494Pr 2/3 Gr
g β L3 (|T −T )|
p ∞
avec le nombre de Grashof : Gr = ν2
où
· g est l’accélération de pesanteur (ou la pression équivalente dans un
centrifugeur),
· β est le coefficient de dilatation volumique du fluide : β = − ρ ∂T P ( ≃ T1 pour l’air),
1 ∂V
Eau
Pression de vapeur : 2300 Pa (vers 20 degrés Celsius)
Coefficient de diffusiion de l’eau dans l’air : Do = 2.10−5 m2 s−1
Constante de Bolzmann : k = 1, 38 10−23
3
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
d) Soit un mélange d’eau et de sucre (saccharose) est telque 1 litre de mélange contient en masse 30% de sucre et
70% d’eau. Sa masse voulumique est 1450 g/ℓ (valeur fantaisiste). Déterminez-les masses volumiques de l’eau et du
sucre dans le mélange.
Dans un volume de 1 m3 il se trouve une masse de sucre égale à : msucre = 1450 × 0, 3 = 435 kg ; la masse
volumique du sucre dans le melange est : ρsucre = 435 kg/m3
De même pour l’eau : dans le mètre cube de mélange on trouve : meau = 1450 × 0, 7 = 1015 kg ; la masse volumique
de l’eau dans le mélange est : ρeau = 1015 kg/m3 ! la valeur fantaisiste est en plus absurde ! ! !
e) Etablissez la fraction molaire d’un gaz qui présente une pression partielle de 2,5 bar dans un mélange de gaz à
4,5 bar.
On prendra l’indice 1 pour les grandeurs liées au gaz dont la pression partielle est 2,5 bar dans le mélange. Les
grandeurs liées au mélange seront écrite sans indice.
La loi de Dalton permet d’écrire : P1 V = N1 RT pour le gaz (1) et P V = N RT pour le mélange, où R est la
constante des gaz parfaits.
En prenant le rapport membre à membre de ces deux expressions : PP1 VV = NN1 RR TT ce qui se simplifie en
y1 = NN1 = PP1
Pour un mélange de gaz parfaits, la fraction molaire d’un de ces gaz est égale au rapport de sa pression partielle
sur la pression du mélange.
1
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
2. On demande la durée nécessaire de purge pour atteindre une fraction molaire de méthane de 5% dans le réacteur,
en supposant que le mélange d’azote et de méthane est parfait(ement homogène)
3. Quel est l’intérêt de purger le réacteur avec de l’azote et d’obtenir une fraction molaire de méthane de 5% ?
(Remarque : la LIE (Limite inférieure d’explosivité) du méthane est de 5,3%).
Correction :
Réacteur parfaitement agité : le mélange des gaz est homogène en permanence : C(t).
L’azote qui entre dans réacteur pousse une même quantité de mélange hors du réacteur.
Il n’y a pas de réaction dans le réacteur, pas de création ni de consommation d’azote ou de méthane.
On remarque que la conservation de la matière assure : Cm (t) + Ca (t) = Co puisque ce sont deux gaz qui peuvent
être considérés comme parfait. On peut faire l’étude sur l’un ou l’autre gaz.
dCm (t) Qv
= − .Cm (t)
dt V
C’est une équation différentielle homogène, plus simple à résoudre.
2) On cherche la durée de purge tp telle que la fraction de méthane devienne inférieure à 5%. Cela revient à ce que
la concentration de méthane devienne inférieure à 0, 05Co .
tp tp
Soit : Co e− τ ≤ 0, 05 Co ou e− τ ≤0,05
2
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
t
soit encore la fonction logarithme népérien est croissante) : − τp = ln(0, 05).
ln(0, 05)
tp = −
τ
3) L’intérêt est de mettre le réacteur hors de risque d’explosion.
Applications numériques :
1. Co : A pression et température normale (0o C, 1 atm (1013 hPa)), le volume d’un gaz parfait est de 22,41ℓ/mol,
soit : Co = 44, 62 mol/m3 ; c’est aussi la quantité totale de gaz dans le réacteur (V = 1m3 ).
1 m3 60s
2. τ = = 1 m3 0,01m
0,01 m3 /min 3 = 6000s :
t
3. Ca (t) = 44, 62 1 − e− 6000
4. tp = − ln(0,05)
τ = 17 974 ≃ 18000s = 5 heures.
A 20o C, le coefficient de diffusion du di-azote dans l’eau D=2.10−9 m2 /s, la molécule N2 étant supposée sphérique.
1. Estimez le rayon de la molécule de di-azote
Ce qui peut relier le coefficient de diffusion au diamètre de la molécule est pour une première étape la relation
d’Einstein qui relie ce coefficient de diffusion à la mobilité de la molécule, puis la mobilité prise pour une particule
sphèrique donnée par la formule de Stoke ; il faudra s’assurer que la condition sur le nombre de Reynolds est bien
vérifiée.
Correction :
La relation d’Einstein s’écrit : D = k T B, où : k est la constante de Boltzmann (1,38.10−23 J/K, T la température
(K) et B la mobilité.
1
La mobilité d’une particules sphèrique s’écrit : B = 6 π µ r, où r est le rayon de la sphère et mu la viscosité du
fluide qui entoure la sphère.
kT
En reportant l’expression de la mobilité dans la relation d’Einstein : D = 6πµr ce qui permet d’obtenir : r =
kT 1,38.10−23 × 293,15 1,38 ×2,9315 × 10−21 4,05
6πµD = 6 π × 10−3 ×2.10−9 = 1,885 × 2 × 10−11 = 3,77 .10
−10
= 1, 0710−10 m
C’est un ordre de grandeur acceptable.
2. L’expression de la mobilité qui a servi à recherche le rayon repose sur la formule de Stokes. Quelle est la vitesse
limite de la particule, pour le diamètre trouvé à la question précédente, qu’elle ne doit pas dépasser pour que le
calcul de cette vitesse puisse être fait avec l’expression utilisée.
L’usage de la formule de Stokes n’est légitime que si le nombre de Reynolds est inférieur à 0,1, soit :
Re = ρ µv d ≤ 0, 1 soit avec d=2r le diamètre de la molécule, v ≤ 0, 1 ρ µ2 r soit encore :
10 −3
103 1000 1
v ≤ 0, 1 103 ×2,14.10 −10 ≃ 2(1+0,07) = 2 × 1+0,07 = 500 × (1 − 0, 7 = 0, 93 × 500 ≃ 465m/s
Un vitesse de 465 m/s est de l’ordre de grandeur de la vitesse de la molécule de diazote dans l’air. Dans un liquide,
la vitesse instantannée des molécules est plus faible que dans les gaz, la vitesse de N2 est moins grande, ce qui fait
que l’utilisation de la loi de Stoke est possible.
On s’intéresse à l’évaporation d’un hydrocarbure liquide dans l’air à 25o C sous une pression totale de 4 bars.
A la température de la flaque, la pression de vapeur saturante de l’hydrocarbure est Psat = 0, 25 atm. La surface
liquide de l’hydrocarbure en contact avec l’air a une aire S = 2m2 .
Très loin de la surface, on considère que les vapeurs d’hydrocarbure ont une pression partielle nulle.
Le coefficient de transfert de l’hydrocarbure à la température indiquée est ky = 5, 26 10−5 mol.m−2 .s−1 .
3
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
Calculez le flux d’hydrocarbure vaporisé depuis la flaque vers l’atmosphère. Justifiez vos calculs et précisez
éventuellement les hypothèses implicitement faites.
Correction :
Comme le coefficient de transfert est donné, connu, le problème se traite avec le point de vue de la convection.
La densité de flux s’écrit ϕ = ky (ysat − y∞ ) avec la fraction molaire loin de la flaque y∞ qui est nulle. Le flux
Φ = Sky .
Il reste à déterminer la fraction molaire de saturation de l’hydrocarbure : (en se référant à la question préliminaire
d) ) on a : ysat = PPtotal
sat
= 0,25 1
4 = 16 = 0, 06125
Finalement :
Φ = 2 × 5, 26.10−5 × 0, 06125 = 6, 04.10−6 mol/s
4
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
Csat
dr = −k Cgaz dt soit
Csat
r(t) = −k t+ A
Cgaz
avec A une constante d’intégration.
Csat
à t=0 ; la bulle a 1 mm de diamètre, soit un rayon : 5.10−4 = k Cgaz × 0 + A : soit :
A = 5.10−4 m
Formellement, on obtient :
Cgaz 1
k= (r(t) − A)
Csat t
Pour la résolution numérique il faut convertir Csat = 1, 5.10−3 mol/l = 1, 5mol/m3 ; Cgaz = 41, 03mol/m3 .
Et 7 minutes = 420 s.
41, 03 1 5, 4.10−4
k=− ( − 5.10−4 ) = 1, 5.10−5 m/s
1, 5 420 2
2. Calculez la densité de flux puis le flux de transfert de matière (en unité SI) de naphtalène qui se sublime. Puis son
débit massique (en kg/s) de sublimation.
La densité de flux s’écrit (avec une flèche orientée de la boule vers l’air) : ϕ = k (Csat − C∞ ), car le coefficient de
transfert qui a été calculé est liée à la concentration de naphtalène dans l’air. Csat est la concentration de saturation
du naphtalène dans l’air, qui correspond à la pression de vapeur du naphtalène dans l’air.
Psat 0,05
Csat = ysat C, où C est la concentration total de l’air et du naphtalène ; ysat = Ptotale = 760 = 6, 56.10−5
C ≃ Cair = 41, 08 mol/m3 , (1 bar et 20o C).
Finalement : Csat = ysat C = 6, 56.10−5 × 41, 08 = 2, 7.10−3 mol/m3 ,
C∞ est nulle, puisque le naphtalène se dilue à l’infini.
La densité de flux du naphtalène : ϕ = k Csat = 1, 4.10−3 × 2, 7.10−3 = 3, 8.10−6 mol/s/m2
Le flux de naphtalène vaut : Φ = ϕ S = ϕ 4 π r2 = 3, 8.10−6 × 3, 14.10−4 = 1, 18.10−9 mol/s
3. Recherche de la durée, ou l’instant depuis l’instant initiale, t1/2 , pour que la boule de naphtalène ait perdu la moitié
de son diamètre. Trois hypothèses seront faites successivement :
(a) le flux de naphtalène reste constant, égale à celui de la boule de rayon r0
(b) la surface d’échange sera supposé ne pas changer
5
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
Le terme d’accumulation exprine la perte de naphtalène de la boule, qui est liée à la variation de son rayon.
Quantité de naphtalène dans la boule : G = Cnaph 43 π r3
dG dr
La dérivée de G par rapport au temps (terme d’accumulation) s’écrit : dt = Cnaph 4 π r2 dt
D
Le terme d’accumulation est inchangé. Par contre le flux s’écrit : Φ = r Csat 4 π r2
Le bilan de matière s’écrit : − Dr Csat 4 π r2 = Cnaph 4 π r2 dt
dr
, soit
Csat
ce qui après simplification devient : − Dr Csat = Cnaph dr
dt ⇐⇒ r dr
dt = −D Cnaph
7.10−6 × 2,7.10−3
on pose : m = D CCnaph
sat
= 11 600 = 1, 62.10−12 m2 /s
2
La relation rdr = −mdt s’intègre en : r2 = −mt + A2 , où A2 est une constante d’intégration.
r2 r 2
A t=0, on a 20 = −m0 + A2 et A2 = 20 = 1, 25.10−5 m2
A l’instant t1/2 où le diamètre atteint la moitié du diamètre initial, la relation suivante est vérifiée, dont le temps :
2
( r20 )
2 = −mt1/2 + A2 , soit
r 2
1 ( 20 )
t1/2 = − m 2 − A 2 = 5, 78.106 s ≃ 67 jours
6
TD-base ϕ transport Enoncés TD matière M1 GPBP 2020-21
Ce sont les hypothèses les plus réaliste (pour une boule suspendue dans l’air, ce qui n’est pas le cas en général), et
donc, c’est l’évaluation la plus proche de la réalité.
Annexes
*Annexes
Rappel de définition
Nombre de Sherwood : Sh = kcDL
Nombre de Schmidt : Sc = ρ µD
Corrélations
— Écoulement laminaire dans un tube. Nu = hd D 1/3
λ = 1, 86 (Re Pr L )
— Écoulement turbulent dans un tube. Nu = 0, 023 Re0,8 Pr1/3
Pour un écoulement à l’extérieur perpendiculairement à un tube droit : Nu = 0, 4 Re1/2 + 0, 6 Re2/3 Pr0,4
—
— Pour un écoulement autour d’une sphère : Nu = hλD = 2, 0 + 0, 6 Re1/2 Pr1/3
— Pour une convection forcée le long d’une surface plane Nu = 0, 324 Pr1/3 Re1/2
— Pour une convection naturelle le long d’une paroi verticale de hauteur L :
2/5
Pr1,17
Num = hλL = 0, 024 1+0,494Pr 2/3 Gr
g β L3 (|T −T
p )|
avec le nombre de Grashof : Gr = ν2
∞
où
· g est l’accélération de pesanteur (ou la pression équivalente dans un centrifugeur),
· β est le coefficient de dilatation volumique du fluide : β = − ρ1 ∂V 1
∂T P ( ≃ T pour l’air),
· L est la longueur caractéristique le long de laquelle se développe la convection naturelle,
· Tp est la température sur la paroi du solide,
· T∞ est la température dans le fluide loin de la paroi du solide,
· ν est la viscosité cinématique.
Naphtalène
Pression de vapeur du naphtalène : 0,05 mm Hg
masse volumique ρ=1450 kg/m3
DDnaphtalène−air = 7. 10−6 m2 s−1 (coefficient de diffusion des vapeurs du naphtalène dans l’air)
Eau Pression de vapeur : 2300 Pa (vers 20 degrés Celsius)
Coefficient de diffusiion de l’eau dans l’air : Do = 2.10−5 m2 s−1
Constante de Bolzmann : k = 1, 38 10−23