Méthodologie :

l’argumentation

Collectif Ivan Mosjoukine, De nos jours [notes sur le cirque],

2012.
I. Point méthodologique

Camille Boitel, L’Immédiat (2009).

A. Les étapes du travail, au brouillon
Pour un devoir de 1h30, prévoir environ 15mn de travail au brouillon.

• Analyse des termes du sujet

• Formulation de la problématique
• Elaboration du plan : 2, 3 ou 4 parties (un argument + un
exemple) et les transitions
• Rédaction de l’introduction et de la conclusion
B. La mise en forme du devoir

Bérénice d’après Bérénice de Racine, mise en scène de

Gwenaël Morin, 2009.
 L’introduction

1. Une amorce (facultative)

2. Une analyse du sujet
3. Une problématique
Une problématique n’est pas une série de questions, mais une seule phrase qui va déterminer le plan
et l’organisation du devoir.

Point grammatical :
Vous pouvez formuler votre problématique sous la forme d’une interrogation directe (une question)
ou d’une interrogation indirecte, mais ne mélangez pas les deux !
• Interrogation directe : « Cette phrase est-elle une problématique ? »
=> inversion du sujet + point d’interrogation
• Interrogation indirecte : « Nous nous demanderons si cette phrase est une problématique. »
=> question insérée dans une phrase affirmative se terminant par un point => transposition.

4. Une annonce de plan

 Le développement

Le développement se compose de deux, trois ou quatre parties (une partie = un

paragraphe).

Un paragraphe = un argument, l’explication de cet argument, un exemple (qui doit

toujours être commenté et relié à votre argument).

Attention :
➢ Un seul argument par paragraphe !
➢ Chaque paragraphe commence par un alinéa et se termine par un retour à la
ligne.
➢ Sautez une ligne pour matérialiser les grandes étapes du devoir (introduction /
développement / conclusion).
➢ Ne négligez pas les transitions !
 La conclusion

• Un bilan répondant à votre problématique

• Une ouverture (facultative)

Collectif Ivan Mosjoukine, De nos jours

[notes sur le cirque], 2012.
II. Entraînement

Yoann Bourgeois, Celui qui tombe, 2014

« J’ai toujours un peu détesté le théâtre, parce que le théâtre, c’est
un peu le contraire de la vie ; mais j’y reviens toujours et je l’aime
parce que c’est le seul endroit où l’on dit que ce n’est pas la vie. »
(Bernard-Marie Koltès, « Un hangar, à l’ouest », 1986 (in Roberto Zucco, Paris, Les éditions de Minuit, 2009)

Consigne pour le 17/11 : analyser le sujet, préparer une problématique et un

plan détaillé (devoir à déposer sur Moodle).