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Chapitre 2.

: les sources du droit

Les modes de créations des règles de droit dépendent des normes supérieures (constitution, traités)
qui sont la source de toutes les autres règles. Elles fixent l’autorité de chaque règle de droit dans les
ordres juridiques. Aujourd’hui :

Les sources nationales = la norme suprême c’est la constitution mais également la loi, la coutume
(place des règles non écrite), le rôle de la juriste prudence (les juges), en France rôle de la doctrine.

o La constitution du 4 octobre 1958, qui est la norme fondamentale de la cinquième


république française, l’une des constituions les plus longue. Cette constitution à été adopté
par referendum, et été modifier a 24 reprises soit par le parlement réuni en congres soit
directement par le peuple (col phto ). C’est la plus haute norme juridique français, elle vient
organiser les différents pouvoirs de l’Etat et elle garantie un certain nombre de principe
fondateur des droits et libertés fondamentaux que l’ont retrouve notamment dans son
préambule ( colle photo).
Le conseil constitutionnel il a reconnu la valeur constitutionnel non seulement aux articles
de la constitution mais également au préambule de la constitution et donc le conseil
constitutionnel a donné une valeur a l’ensemble de ces textes. Pour rappel le conseil
constitutionnel c’est la juridiction qui est charger de contrôle/vérifier la conformités des lois
à la constitution : c’est une innovation de la constitution 58, cela n’existait pas avant. De 58
à 71 le conseil à opérer son contrôle de manière assez limiter = contrôle de
constitutionnalité technique de valeur ; A partir de 1971 le conseil va contrôler la
constitutionalité de la loi non seulement aux articles de la constitution mais aussi au
préambule (une loi devra être compatible avec les droits et libertés fondamentaux qui sont
contenu dans le préambule de la constitution). Le conseil constitutionnel c’est lui qui va
contrôler la loi avant son entré en vigueur mais également la loi après sont entré en vigueur
et ce depuis 2008, un mécanisme qui permet à l’occasion d’un procès de soulever
l’argument de l’inconstitutionalité de la loi cad va demander a ce que l’on vérifie que cette
loi est bien conforme à la constitution même si cette loi est appliquée depuis longtemps = la
question prioritaire de constitutionalité.

o La loi c’est la loi au sens stricte cad la loi parlementaire qui est annoté par les représentants
du peuple élu au parlement. Cette loi parlementaire s’oppose a d’autre type de loi qu’on
appel la loi constitutionnel (celle qui vient réviser la constitution, émane une loi constituent),
la loi parlementaire ce n’est pas non plus la loi référendaire ( article 11 de la const’) lorsque
le président de la république demande au citoyens de se prononcer par referendum sur un
projet de loi (sur l’organisation des pouvoirs publiques).
La loi c’est aussi la loi organique, c’est celle qui fixe les modalités d’organisation et de
fonctionnement des droits publiques dans les matières qui sont énumérées par la
constitution ex : statut de la magistrature.
La loi ordinaire c’est un texte qui est annoté en terme identique par l’assemblé nationale et
par le sénat. Depuis 1958, le domaine de la loi est limité cad le parlement ne peut en
principe légiféré que dans les matières qui sont énumérées dans la constitution (article 34).
Les domaines de la loi  :
 Les droits civiques et les garanties accordées aux citoyens pour l’exercice des
libertés publiques
 Fixe des règles concernant la nationalité, l’Etat est la capacité des personnes, les
régimes matrimoniaux mais aussi la détermination des crimes et des délits et pênes
ou encore tout ce qui relève de l’imposition
 Fixe les règles concernant le régime électorale des assemblées, les garanties
fondamentales accordées aux fonctionnaires
 Le texte aussi qui va déterminer le principe fondamental de libre administration des
collectivités territoriales

Les lois de finances qui viennent déterminer les ressources et les charges de l’Etat

Le domaine de la loi est délimité cad qu’en principe le parlement ne peut pas sortir de
son domaine et inquiéter sur le domaine réglementaire. C’est le rôle du conseil
constitutionnel de vérifier ce respect du domaine législatif et du domaine règlementaire.
La loi sous la 5eme république fait aussi l’objet d’un contrôle, a travers le contrôle de
constitutionnalité avant sa promulgation et après elle fait aussi l’objet de contrôle dit de
conventionalité cad que les juges vont vérifier que les lois ne sont pas contraire au
traités internationaux ou au droit européens.

o Les règlements se sont des textes qui édictes les règles de droit générales et impersonnelles
qui émanent du pouvoir exécutif et des autorités administratifs sont de natures différentes
suivant les autorités qui les édictes et connaisses une hiérarchie :
 Les décrets ce sont des actes réglementaires adoptés par le président de la
république ou par le 1er ministre (le décret simple, le décret en conseil des ministres,
signer par le président de la république ou par le 1 er ministre, des décrets qui sont
pris après avis du conseil d’Etat). Sous la 5eme république les décrets du président
de la république sont contre signés par le 1er ministre car sous la 5eme république le
président n’est pas responsable de politiquement seul le gouvernement l’est. Il
existe :
 Des décrets autonomes cad pris dans des matières qui ne sont pas du
domaine législatif (article37 = les matières autres que celles du domaine de
la loi relève du pouvoir réglementaire )
 De nombreux décrets sont en revanche des décrets d’applications cad qui
sont pris pour l’application d’une loi cad qui vont préciser les conditions de
mise en œuvre d’une loi
 Les arrêtés et les circulaires

Qui sont subordonnées aux décrets, inferieures mais aussi hiérarchiser en fonction du rang de
l’autorité qui édicte l’arrêté :

o Arrêtés ministérielles
o Interministérielles
o Présidents des collectivité territoriales
o Présidents conseil régionales et départementales
o Préfets
o Sous préfets
o Des arrêtées municipaux ( ex : arrêté port du masque obligatoire )
Ce sont des actes réglementaires qui font l’Object d’un régime particulier, ne sont pas des actes
réglementaires :

o Les réponses ministérielles aux questions qui sont posées par les parlementaires,
o Les circulaires qui sont prises par un ministre ne sont pas des actes réglementaires
qui donnent des instructions aux fonctionnaires, des circulaires qui sont des
interprétions de la loi.
o Les décisions administratives qui n’ont pas de portées général (individuel) ne sont
pas des actes réglementaires

Le règlement intervient en principe, fait l’objet d’un contrôle et doit être conforme aux textes qui lui
sont supérieurs, un arrêté ne doit pas violé un décret, un décret ne doit pas être contraire à une loi,
la loi elle-même ne peut être contraire à la constitution mais aussi aux traités internationaux ou au
droit européen. Les actes règlementaires font l’objet d’un contrôle juridictionnel notamment objet
du recours pour excès de pouvoirs qui relève de la compétence exclusive des juges administratifs.
Cad un recours qui est fait contre un acte notamment pour demander l’annulation de cette acte pour
faire sanctionner son inégalité cad reconnaitre que l’acte n’est pas conforme aux normes qui lui sont
supérieurs.

Il existe des lois avec un domaine énumérées dans l’article 34 de la constitution, il existe des
régalements qui interviennent des lors que cela ne relève pas de la matière législatif puis y a les
ordonnances.

 L’ordonnance :

C’est une catégorie intermédiaire entre la loi et le règlement issue de la pratique qui est aujourd’hui
prévu dans la constituions. Avant 1958, les ordonnances existaient déjà = des décrets lois
notamment sous la IIIe république. La V république à repris l’existence de ces ordonnances qui
figures à l’article 38 de la cons’ : le gouvernement peut pour l’éxecution de son programme
demander au parlement l’autorisation de prendre par ordonnance pendant un délais limiter des
mesures qui sont normalement du domaine de la loi concrètement c’est le gouvernement qui
demande au parlement l’autorisation de légiférer. Il y a beaucoup d’acte adoptés par ordonnance
mais car c’est en lien avec la manière dont sont adoptés ces actes :

o Le parlement habilite le gouvernement à prendre une ordonnance par une loi


o L’ordonnance est prise en conseil des ministres
o Signé par le président de la république
o Est promulgué et peut entrer en vigueur

L’ordonnance ne passe pas devant le parlement, ne fait pas l’Object d’un débat ni de la navette
parlementaire comme la loi ordinaire. C’est instrument qui va permettre de contourner les débats
législatifs qui pourrait modifier le texte de l’ordonnance. Le recours aux ordonnances répond à
différents motifs :

o soit parce qu’on veut aller vite dans l’urgence or la procédure prend du temps ex
crise covid + de 70 ordonnances qui ont été prises
o Deuxième motif lorsqu’il s’agit de transposer des directives européennes car ces
textes ont déjà étaient débattu et donc la marge de manœuvre du parlement est
très limitée et si on a pas cela on passe souvent par la loi de ordonnance. Les
dispositions spécifiques d’outremer passe par l’ordonnance 
o le recours a l’ordonnance peut être un instrument politique et lorsque vous voulez
conservez l’intégriter d’une reforme cela peut être l’intérêt du gouvernement de
passer par l’ordonnance.

L’ordonnance est un actes hybride entre la loi et le règlement, elle intervient dans un cadre qui est
fixé par la loi d’habilitation ( gouvernement ne peut pas faire n’importe quoi ) qui dit qu’elles sont les
domaines dans lesquelles le gouvernement peut intervenir et quelle est la durée. Elles peuvent être
par la suite ratifiées par le parlement. Cad le parlement va accepter ces ordonnances en avales et va
leurs donner une valeur législatif donc avant la ratification les ordonnances ont une valeurs
règlementaire. Apres ratification par le parlement les ordonnances ont une valeur législative et
supérieure au règlement cad si on veut les modifiés on ne peut donc utiliser qu’une loi. En principe,
les ordonnances doivent être ratifiées de manière express si ce projet de loi n’est pas déposée et
bien ces ordonnances deviennent caduc cad qui ne sont plus applicables.

Depuis mai dernier, le conseil constitutionnel s’est prononcé par la voie d’un contrôle de
constitutionnalité et a reconnu la qualité de disposition législatives aux ordonnances qui n’ont pas
été ratifiées mais des lors que le délai d’habilitation était dépassé et par ailleurs qu’un projet de loi
de ratification avait été déposé.

La force de la loi
A. L’entrée en vigueur (l’abrogation de la loi)

La loi entre en vigueur à l’issue d’une procédure en 2 phase :

 La promulgation
 La publication

La promulgation consiste à insérer la loi votée par le Parlement dans un décret du président de la
République, qui certifie d'une manière authentique l'existence de la loi et donne l'ordre de
l'exécuter. La promulgation est l’acte par lequel une loi définitivement adoptée par le Parlement, ou
approuvée par le peuple via un référendum, devient exécutoire. Elle prend la forme d’un décret du
président de la République, contresigné par le Premier ministre et les ministres qui seront chargés
d’appliquer la loi.

 C’est l’ordre d’exécuté la loi qui émane de l’exécutif. Les règlements et les ordonnances sont
promulguées par la signature de l’auteur de l’acte (président de la république, maire,
ministre 1er). Pour les loi parlementaire, la loi dite ordinaire, après son adoption par le
parlement , la loi est transmise au gouvernement et le président va la promulguée ce qui
consiste a insérer la loi voter par le parlement dans un décret du président qui vient certifier
d’une manière authentique l’existence de la loi et lui donne l’ordre de l’exécuté. Donc la
promulgation c’est l’acte par lequel une loi devient exécutoire. Elle doit intervenir dans les 15
jours qui suive la transmission au gouvernement mais délai peut être suspendu des lors qu’il
y a eu une saisie du conseil constitutionnel. La date de la loi elle corresponds à la date de la
promulgation de cette loi et il est d’usage de donner un numéro à cette loi, l’ordre de la loi
dans l’année.

La publication, la loi est obligatoire pour les citoyens, mais pour que les citoyens puisse la connaitre
elle doit être publiée ; les lois, les ordonnances, les décrets certains actes administratifs doivent
faires l’objet d’une publication qui vont entrer en vigueur à une date fixe ou à défaut le lendemain de
la publication. Souvent en cas d’urgence l’entrée en vigueur à lieu le jour même de la publication des
lors que le décret de promulgation le prévoit.
«  Nul n’est n’es censé ignorer la loi  » = fiction juridique pour faire respecter le droit, et pour qu’elle
est une certaine base, les normes juridiques doivent être publiées dans un recueil qu’on appel de
journal officiel qui est aujourd’hui totalement dématérialisées. Depuis 2016 ce journal est en version
numérique sur Légifrance.

A partir du moment ou la loi rentre en vigueur et jusqu’au jour ou elle est abrogé, la loi est
obligatoire pour tous cad la loi peut être amener à exécution par différents procéder de contrainte
(annulation d’un acte de peine, amandes, contraventions), nul ne peut échapper à la loi.
Parmi les lois, la distinction entre les lois dites impératives et les lois supplétives   :
 Lois impératives = lois dont il n'est pas permis, en principe, d'écarter l'application.
Article 6 du Code civil : « On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui
intéressent l'ordre public et les bonnes mœurs. »
Exemples : – règles gouvernant le mariage, le divorce et la filiation ; – lois relatives au salaire
minimum et à la durée du travail des salariés ; – réglementation de l'urbanisme ; – règles de
la circulation routière,

 Lois supplétives= lois auxquelles il est permis de déroger par des conventions particulières :
donc elles ne s'imposent qu'à défaut de volonté contraire des intéressés. Exemple : « s'il n'a
rien été réglé à cet égard lors de la vente, l'acheteur doit payer au lieu et dans le temps où
doit se faire la délivrance » (C. civ., art. 1651).

La loi s’applique jusqu’à sa disparition


L’abrogation de la loi  :
La loi est permanente elle s’applique tant qu’elle n’est pas abrogée alors l’abrogation se fait de
manière :

 Abrogation expresse : une loi nouvelle déclare formellement que telle loi antérieure est
abrogée.
 Abrogation tacite : les dispositions d'une loi nouvelle sont inconciliables avec les dispositions
d'une loi antérieure, qui n'est pas expressément abrogée. Alors, les dispositions de la loi
antérieure sont implicitement abrogées car c'est la volonté la plus récente du législateur qui
doit l'emporter.
 Abrogation par désuétude : une loi restée longtemps inappliquée est-elle abrogée ? Il n'y a
pas d'abrogation par désuétude. Motif : primauté de la loi sur l'usage, donc seul le
législateur peut abroger l'ordre qu'il a donné.

Certaines lois anciennes ont cessé d’être appliquées sans avoir été expressément abrogées.
Application de la loi
Dans l’espace : la loi est d’application général, tout le territoire de la république. Il existe des
exceptions des départements d’alsaces Moselle ect qui connaissent un système de droit locales qui
est l’héritage de cette régions qui à connu des périodes d’annexions allemandes. Des dispositions
spéciales dans les territoires d’outre mer, les dromcom

Dans le temps : la loi est applicable depuis son entré en vigueur et jusqu’à son abrogation. Peut
exister des conflits de loi dans le temps, qui ont le même Object qui ont été successivement en
vigueur et qui on vocation à s’appliquer à une situation donnée c’est ce qu’on appel les conflits de loi
dans le temps. ex loi juillet 1974 qui a abaisser l’âge de la majorité de 21 à 18 ans aujourd’hui
La loi en principe ne dispose que pour l’avenir elle n’a point d’effet rétroactifs  :

 La non rétroactivité : Une loi ne doit pas être appliquée à des actes ou à des faits qui se sont
passés avant son entrée en vigueur, en vue de modifier ou d'effacer les effets juridiques
produits sous l'empire de la loi ancienne (loi 74).

De la même manière c’est la loi qui est en vigueur le jour de l’accident qui est appliquer pour
déterminer la responsabilité de l’auteur du dommage (extra contractuelle). Pour des exigences de
sécurité la loi ne doit pas remettre en question des situations qui ont été réalisé conformément à une
loi ancienne. La loi pénale c’est une garantie de la liberté individuelle. La loi perdrait toute force si ce
qui lui obéissent n’étaient pas assuré qu’une autre loi ne reviendrai pas sur leurs situations

Exceptions au principe de non-rétroactivité

Le Parlement peut décider de conférer expressément à une loi un effet rétroactif :

Les lois interprétatives : si une loi intervient pour fixer le sens ambigu ou obscur d'une loi antérieure,
elle rétroagit au jour où la loi ancienne est entrée en vigueur.

Les lois de validation de textes annulés : la validation est rétroactive si elle est justifiée par
d'impérieux motifs d'intérêt général, tirés par ex. de la pérennité du service public de la santé et de la
protection sociale.

Les lois pénales moins sévères, qui suppriment ou adoucissent une peine, s'appliquent aux
infractions commises antérieurement (C. pén., art. 112- 1, al. 3). Principe dit de rétroactivité in mitius.

Mais loi pénale plus douce est rétroactive

Le parlement peut adopter des lois de validation effet retro actif mais uniquement si ces lois sont
justifiées par d’impérieux motif d’intérêt générale

 La loi est d’application immédiate : principe dégagé de l'article 2 du Code civil : « la loi ne
dispose que pour l'avenir… » cad une loi nouvelle s'applique aux actes et faits qui se
produisent à compter de son entrée en vigueur :
 La loi nouvelle est considérée comme meilleur que la loi ancienne, elle doit être
appliquer sans attendre y compris dans les instances en cours
 La loi est générale et doit donc gouverner à un instant donné toutes les situations
juridiques identiques

La mise en œuvre du principe d’application immédiate :

Une loi nouvelle ne s’applique pas aux situations qui ont déjà étaient crées conformément à une loi
anciennes. Motif : la loi n'a pas d'effet rétroactif. Exemple : les lois qui modifient les conditions de
formation du mariage ou de validité des contrats ne s'appliquent pas aux mariages déjà célébrés ou
aux contrats conclus avant leur entrée en vigueur. En somme, une loi nouvelle ne peut frapper de
nullité les actes juridiques valablement passés avant son entrée en vigueur.

Effets des situations juridiques :


La loi nouvelle s'applique aux situations juridiques non encore créées. Exemples : les lois relatives aux
effets du mariage ou de la filiation, aux effets de la propriété ou de la responsabilité délictuelle,
s'appliquent :
 Aux mariages non encore célébrés ;
 Aux enfants nés après leur entrée en vigueur ;
 Aux personnes qui deviennent propriétaires ; ou – aux conséquences des accidents
postérieurs à leur entrée en vigueur.
Les lois et décrets nouveaux relatifs à la procédure sont immédiatement applicables aux instances en
cours, puisque la situation procédurale n'est pas achevée. Cependant, ils ne peuvent priver d'effet les
actes qui ont été régulièrement accomplis sous l'empire de la loi ancienne (principe de non-
rétroactivité).
La loi nouvelle s'applique aux effets futurs. C'est-à-dire postérieurs à son entrée en vigueur, des
situations créées avant son entrée en vigueur mais non à leurs effets passés (antérieurs à son entrée
en vigueur). Exemple : en cas de modification légale d'un délai de prescription, la loi nouvelle n'a pas
d'effet sur la prescription définitivement acquise (principe de non-rétroactivité), mais elle s'applique
immédiatement aux délais de prescription qui sont en cours.
Survie de la loi ancienne :
La loi nouvelle ne s'applique pas aux effets futurs des situations contractuelles établies avant son
entrée en vigueur : survie de la loi ancienne. Motifs :
 Diversité des situations contractuelles ;
 Prise en compte des prévisions des parties.
Exemple : les dispositions nouvelles relatives au contrat de bail ne sont pas applicables aux contrats
en cours et le locataire, titulaire d'un bail antérieur à la loi nouvelle, ne peut prétendre bénéficier de
ces dispositions, même postérieurement à l'entrée en vigueur de la loi.
La coutume
C’est une règle de droit qui est née d’un usage prolongé et peu à peu considéré comme obligatoire.

Notion
La coutume est composée de 2 éléments :

o Elément matériel : c’est la pratique constante d’un certains nombres de règles qui vont
crée la coutume. Donc la coutume est constituée par des comportements qui son répétés en
pratique constante : répétition de certains usages et l’usage de bien coutume s’il est
largement rependu, général, constant cad régulièrement suivie avec la force de l’habitude et
s’il est ancien cad ayant une durée certaines qui est ancrée dans le temps

o Élément psychologique : l’usage doit être perçu comme un comportement obligatoire par
l’opinion commune, on doit avoir la conviction d’agir en vertu d’une règle c’est ce qui va
permettre de distinguer la coutume d’autres règles d’autres usages

Rôle
La source principale de la loi c’est le droit (écrit, modifié) c’est donc par apport à la loi qu’on va
définir le rôle de la coutume. La loi elle-même va pouvoir renvoyer à la coutume. Alors dans certains
cas on va appliquer :

 La coutume selon la loi (« secundum legem ») par ex en matière commerciale pour


certains aspects du contrat et notamment aux pratiques habituellement suivies dans
tel ou tel profession
 Le silence de la loi (« praeterlegem ») cad que la coutume va venir combler une
lacune de la loi cad elle va régler une situation que la loi n’a pas prévue ex en
matière commerciale la coutume de solidarité entre les débiteurs entre un contrat
commerciale (obligation de repartir la dette)

La jurisprudence
De manière générale on désigne l’ensemble des décisions de justice rendu par les tribunaux.

Les juges
En France il existe de nombreuses juridictions mais seul font partis de l’organisation judiciaire : les
organes étatiques cad dans la présentation des juges on ne va pas inclure les juridictions de nature
privées notamment celles qui assurent l’arbitrage (matière commerciale) ce ne sont pas des juges
organisés pas l’Etat. Pour faire trancher un litige par juridiction il faut savoir quelle est la juridiction
qui peut connaitre du litige cad qu’il faut déterminer qu’elle est la juridiction compétente et pour
cela il existe :

 Des règles de compétences d’attributions : La compétence d'attribution détermine, suivant


la nature de l'affaire, la catégorie de tribunaux aptes à juger
 Les règles de compétences territoriales : elle va déterminer parmi les tribunaux qui
s’occupent de la même matière celui qui doit être saisi à cause de sa localisation
géographique. En principe c’est le tribunal qui sera saisi, c’est le tribunal dans le sort du
quelle se trouve le domicile du défendeur : c’est le tribunal qui sera compétent.

a) Les juges administratifs


Connaissent des litiges qui relèvent du droit publique cad les litiges qui opposent les particuliers,
l’Etat et les autres personnes publiques. Il existe 3 niveaux de juridictions :
Les tribunaux administratifs : sont les juges de droits communs cad qu’ils sont en principes
compétents sauf lorsqu’un texte spéciale attribue le litige à une autre juridiction. Ils connaissent des
actes, des contrats administratifs (marché publique, permis de construire, délégations service
publiques,) qui sont fait par une autorité publique dans leurs ressorts territoriales. Connaissent aussi
des dommages qui sont causés par les activités de service publiques. Ces juges administratives jugent
en première ressort cad que leurs jugements sont susceptibles d’appel et dans certains cas le tribunal
administratif peut se prononcer en urgence cad le président est le juge de référé.
Les cours administratives d’appel elles n’existaient pas à l’origine, crée en 1987 par une loi du 31
décembre et elles sont compétentes pour statuer des appels formés contre les jugements des
tribunaux administratifs. Aussi rendent les arrêts qui vont pouvoir être déférés au conseil d’Etat par
la loi du recours en cassation.

Conseil d’Etat est au sommet de l’ordre administratifs. Un organisme particulier comme sa


dénomination l’indique, elle à une fonction de conseil, donne des avis aux gouvernement sur les
projets de loi, les ordonnances, les décrets ou sur tout autres questions de droit donc fonction de
conseil mais aussi fonction de contentieux exerce une fonction juridictionnelle puisque c’est la
juridiction suprême de l’ordre administratifs. Notamment le conseil d’Etat est compétent en
première ressort contre les décrets et les arrêtés ministérielles ; peut être aussi juge d’appel
(contestation des élections) mais surtout juge de cassation des arrêtés des cours administratifs
d’appel

b) Les juges judiciaires

Les juges judiciaires tranches les litiges en relevant du droit privé qui concerne les personnes privées
mais aussi parfois l’Etat et les personnes publiques se comporte comme des particuliers.

Les Juges civils depuis la loi de programmation (LP) 2018-2022 entrée en vigueur depuis janvier 2020
qui est venu reformer l’organisation judiciaire, objectif est d’offrir une justice plus rapide, efficaces et
moderne au service des justiciables. Cette loi de programmation à fusionner les anciens tribunaux
d’instances et grande instance, aujourd’hui il existe 1 tribunal : le tribunal judiciaire pour que le
justiciable n’est plus à se demander lequel il doit saisir. C’est une fusion administrative, c’est lui qui
est compétent quelque soit le montant du litige toute les fois ou le litige n’est pas attribué à une
juridiction spécialisé : c’est le juges/compétence du droit commun. Certaines affaires sont confiées à
des juges spécialisé au sein du tribunal judicaire comme juges des affaires familiales, il est possible
que certains tribunaux soient spécialisés et compétents pour certaines matières. La loi de
programmation de la justice est venue apporter d’autres modifications, elle à crée parquet national
anti terroriste avec un procureur chargé à plein temps aussi crée un juge spécialisé dans
l’indemnisation des victimes du terrorismes. (Equipe de magistrats et de fonctionnaires)

Les Tribunaux de commerce ce sont des juridictions d’exceptions qui sont composés de juges qui ont
la particularité d’être des commerçants et élu par leurs paires. Ils sont compétents pour les litiges
entre commerçants mais aussi pour les litiges dans le domaine du redressement et de la liquidation
judicaire

Les conseils des prud’hommes qui sont composés de conseillers élus pour moitié par des employeurs
et par les salariés. Ils sont compétents pour concilier et à défaut juger les litiges portant sur le contrat
de travail entre employeur et salarié

Les tribunaux paritaires des baux ruraux c’est lorsqu’un propriétaire agricole met à disposition d’un
exploitant agricole des terres ou des bâtiments en vue de les exploitées en contreparties d’un loyer
ou d’une récolte. C’est les tribunaux des baux ruraux qui sont compétents lorsqu’il y a un litige, d ce
sont des juridictions d’exception composé d’un juge du tribunal judicaire (d’instance) mais qui est
assisté de 2 bailleurs et 2 preneurs qui sont élus

Auparavant il existait les tribunaux d’affaires de sécurité sociale(TAS) jusqu’à 2018 qui était chargé
de régler les litiges entre particuliers et la sécurité sociale et désormais des pôles sociaux qui ont été
crées au seins de nos tribunaux désigné par décrets, litige en matière de cotisation sécurité sociale,
accident du travail etc.

c) Les juges répressifs

Les juridictions pénales :

Les tribunaux de police depuis une loi de 2019, ce tribunal est rattaché au tribunal judicaire, c’est
une juridiction à juge unique qui est compétente en matière de contravention cad les infractions que
la loi punie d’une amende de 1500euro maximum

Les tribunaux correctionnels qui est compétente pour assurer la répression des délits cad les
infractions que la loi punie sous peine d’emprisonnement inferieur ou = à 10 ans et les peines
d’amendes supérieures aux contraventions. En principe le tribunal correctionnels statut de matière
collégial mais y a plus en plus d’affaires qui sont confiés à un juge p ? Au sein du tribunal
correctionnel il y a des juges qui sont spécialisés dans l’applications/exécutions des peines ou des
juges délégués aux victimes

Les cours d’assises qui sont des juridictions non permanentes puisque ces cours tiennent des
sessions (assises) et qui sont compétentes pour juger des crimes au moins = à 10 ans. Elles sont
présider par un magistrat de la cour d’appel composé de 2 autres magistrats professionnel et de
jurés cad citoyens tirés au sors. La loi de reforme 2019 (3ans) pour la justice à crée a titre
d’expérimentation des cour criminelles cad sans jurés qui est composés exclusivement de magistrats
professionnels pour juger les crimes de 15 à 20ans de réclusions criminels. Depuis le 30 sept 2021 est
entrée en vigueur le code pénale des mineurs pour accéléré les procédures pénales et renfoncé la
charge des mineurs délinquants

La cour de cassation est proposés en chambres civils, commerciales et chambres criminelles c’est la
juridiction suprême de l’ordre judiciaire et pour missions d’assurer l’unité dans l’interprétation des
règles de droit

d) Le tribunal des conflits

C’est une juridiction composée à parité, de membres du Conseil d'État et de la Cour de cassation. Il a
pour mission de résoudre les conflits de compétence entre les juridictions de l'ordre judiciaire et les
juridictions de l'ordre administratif et de prévenir un déni de justice dans le cas de contrariété de
décisions définitives rendues, dans le même litige, par une juridiction de chacun des deux ordres. Le
Tribunal des conflits statue enfin sur les recours en responsabilité pour une durée totale excessive
des procédures afférentes à un même litige, conduites entre les mêmes parties devant les deux
ordres de juridictions, et le cas échéant, devant le Tribunal lui-même

Le rôle créateur de la jurisprudence


Elle à un rôle créateur mais particulier puisque historiquement en France du fait de la séparation des
pouvoirs et une méfiance envers les parlements sous l’Ancien Régime qui se comportait en
législateur. Dans le droit français il existe une disposition dans art. 5 du code civil : « Il est défendu
aux juges de prononcer par voie de disposition générale et réglementaire sur les causes qui leur sont
soumises. » C'est une réaction du Code civil contre la pratique des arrêts de règlement, rendus par
les Parlements sous l'Ancien Régime, et décidant que désormais telle question serait tranchée dans
tel sens (agissaient, en fait, comme un législateur). C’est-à-dire ad en héritage de cette méfiance les
juges n’ont pas le droit de dire que désormais tel question sera tranché dans tel sens = interdiction
des arrêts de règlement, les juges n’ont pas le droit d’agir comme des législateurs. Il existe un
principe en droit français qu’on appel l’autorité relatif de la chose jugé

L’autorité relative de la chose jugée

C. civ., art. 1355 : « L'autorité de la chose jugée n'a lieu qu'à l'égard de ce qui a fait l'objet du
jugement. » Signification ? Quand un litige est tranché définitivement, parce que les voies de recours
sont épuisées ou que les délais de recours sont expirés, la solution devient immuable, la chose jugée
est tenue pour vérité. L’idée est la nécessité de mettre un terme aux litiges ; – éviter les contrariétés
de jugement.

Triple identité :

Il est interdit de recommencer un procès exactement identique au précédent, c'est-à-dire opposant


les mêmes parties, sur le même objet et pour la même cause (C. civ., art. 1355). Règle de la « triple
identité » La relativité de la chose jugée : la solution donnée par un jugement ne vaut que pour
l'espèce jugée, et ne s'impose – ni au même juge dans une espèce semblable, – ni aux autres juges, –
ni aux autres justiciables.

Mais ! deux juges peuvent interpréter différemment une même règle de droit  :

 Un même tribunal peut se déjuger


 Les juges ne sont pas liés par les décisions antérieures rendues par eux-
mêmes ou par d'autres juridictions, même supérieures.

L’interprétation de la loi est créatrice en pratique :

Le juge doit appliquer la loi, règle générale, à un cas particulier : cette application suppose une
adaptation ou une interprétation de la loi, qui ajoute à celle-ci :

o Préciser la loi : quand la loi ne régit pas un certain nombre d’aspects


o Compléter la loi c’est le cas dans laquelle le droit ne régit pas un certain nombre
d’aspect
o Adapter la loi : adapter la loi à l’évolution des faits dans une certaine mesure,
lorsque les textes ne répondent plus au besoins sociaux ( la loi de la presse 19eme
siècle)

Déni de justice :

Le juge a l'obligation de juger L C. civ., art. 4 : « Le juge qui refusera de juger, sous prétexte du
silence, de l'obscurité ou de l'insuffisance de la loi, pourra être poursuivi comme coupable de déni de
justice. »

La règle jurisprudentiel a un effet rétroactif puisque au moment ou le juge se prononcer, la règle va


s’appliquer aux procès en cours

La doctrine
C’est la dernière source nationale, qui est une autorité mais pas une source du droit. C’est l’ensemble
des opinions sur le droit que les auteurs publient dans leurs ouvrages, elle vient critiquer le droit,
souligner ces lacunes et ces imperfections, elle peut proposer des reformes et orienté des décisions.

Les sources internationales et européennes 


Les sources internationales : ce sont les traités (def= un accord conclu entre les états souverains ou
entre des états ou des organisations internationales qui viennent déterminer les règles applicables
soit dans les rapports inter étatiques, soit des règles applicables aux relations entre personnes privés.
Les traités ont les appels aussi conventions internationales/ accords internationaux ex : chartes,
accords, traités, conventions etc. On classe les traités selon le nombre de parties aux traités, les 1er
traités étaient des traités bilatéraux souvent relatifs au commerce, à la fiscalité, à la nationalité ; les
traités multilatéraux cad les traités conclus entre plusieurs états souvent économique (création du
FMI, L’ONU, conventions européennes des droits de Lhomme etc.).

Les types de traités :

 Traités portant « loi uniforme » Unification des règles applicables à une question donnée,
tant dans les relations internes à chaque État, que dans les relations internationales (ex.
Convention de Genève de 1931 sur le chèque).

 Traités portant « unification internationale » Unification des règles applicables à une


question donnée, seulement dans les relations internationales (ex. Convention de Vienne de
1980 sur la vente internationale de marchandises).

Entrée en vigueur des traités :

 Le traité doit être négocié par les représentants des états, des délégués, chef d’état,
ambassadeurs puis signature d’un accord qui va permettre d’authentifier le texte =
compétence du pouvoir exécutif
 Ratification cad Acte qui fait naître l'engagement de l'État cette étape fait intervenir les
organes législatifs dans les états.
En France, c'est le président de la République qui ratifie les traités : mais lorsque le traité
modifie une loi, la ratification ne peut intervenir qu'après autorisation par une loi votée par
le Parlement. Les traités peuvent être soumis au Conseil constitutionnel ;
Objectif : contrôler la conformité du traité à la Constitution. Si le traité est contraire à la
Constitution, la ratification ne peut intervenir qu'après révision de la Constitution (art. 54).
Le traité peut être soumis par ratification par le peuple et dans certains cas le peuple dit non
 Publication au Journal officiel de la République français : indispensable pour que le traité soit
opposable aux individus.
 Application des traités 
Supériorité du traité  : Les traités régulièrement ratifiés et publiés ont une autorité supérieure
à celle des lois (art. 55 de la Constitution) actuelles, et même postérieures : le contrôle de
conventionalité des lois = vérifier que les lois sont bien conformes aux traités, aux accords
internationaux, un accord que le juge judiciaire opère :
- Depuis 1975 24 mai Cass. (Cafés Jacques Vabre) ;
- Par le Conseil d’Etat 26 oct. 1989 (Nicolo) c’est-à-dire que les traités s’appliques par
apport aux lois.
- Mais suprématie des dispositions de valeur constitutionnelle : Cass., 2 juin 2000
(Delle Fraisse) ; CE 30 oct. 1998 (Sarran).
Droit de l’UE :

C’est le droit qui est historiquement crée par les communautés européennes, on l’appelait le droit
communautaire cad la communauté du charbon et de l’acier CK, la CEE (communauté économique
européenne) et CEEA/Euratom (la communauté européenne de l’énergie anatomique). La création
d’une UE à partir de 1992 et depuis 2009 les traités de Lisbonne, les anciennes communautés ont
disparus. Ce droit communautaire concerne plusieurs matières : les transports, les marchandises, les
services, les capitaux, l’environnement, la fiscalité, la libre circulation des personnes etc. le droit de
l’UE concerne la plupart des matières aujourd’hui mais n’est pas compétente dans toutes ces
matières mais a un impact plus ou moins importante dans ces matières.

Il existe des normes au sein de l’UE, une hiérarchie propre au droit européen :

- Les traités fondateurs sur l’UE et traité sur le fonctionnement de l’UE qu’on appelle
le droit primaire mais aussi un certains nombres de principes qui ont été dégagé par
la court de justice/ le juge de l’UE, le principe de primauté.
- Le droit qui est adopté aux quotidiens = le droit dérivé cad les règlements, les
directives et les décisions.

Les règlements : dispositions de portée générale, obligatoires dans tous leurs éléments et
directement applicables dans tout État membre. Toute personne peut invoquer un règlement de
l'Union européenne, soit à l'encontre des institutions européennes (invocabilité verticale), soit lors
d'un litige entre particuliers (invocabilité horizontale).

Les directives : dispositions qui lient tout État membre destinataire quant au résultat à atteindre,
tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens. Si une
directive n'est pas transposée à la date prévue, elle peut être partiellement invoquée par une
personne devant les juridictions nationales, l’état peut être sanctionné aussi. Le juge national doit
interpréter sa législation de manière conforme à la directive.

Les décisions : acte réglant des litiges individuels, elles sont obligatoires pour les destinataires
qu'elles désignent.

Le droit de l’UE c’est un droit qui est immédiat dans l’ordre juridique interne et elle s’impose aux
juges et les particuliers peuvent s’en prévaloir ; qui bénéficie du principe de primauté c’est l’idée
que les normes des droits de l’UE primes sur les lois nationales et en cas de conflit on va appliquer
la norme européenne = supériorité du droit européenne sur les lois et tout les normes inferieures
aux lois

Portée du droit de l'Union européenne en droit national

o Immédiateté

Application obligatoire des normes de l'Union européenne dans l'ordre juridique interne : elles
s'imposent aux juridictions des États membres et les particuliers peuvent s'en prévaloir.

o Primauté des normes de l'Union européenne sur les lois nationales qui leur sont contraires

Abrogation des lois antérieures et illégalité ou non-opposabilité des règles postérieures. (Application
des normes constitutionnelles lorsque cela n’est pas conforme à l’identité constitutionnelle
française).

Application du droit de l’union européenne  : CC économie numérique 04 et décision 2006  ; si n’est


pas contraire à l’identité constitutionnelle de la France (voir photo tel)
CE, french Data, 21 avril 2021 

Conseil de l’Europe

C’est une organisation de coopération, fondée en 1949 qui réunie 47 états. Objectif : sauvegarde et
la promotion des idéaux des pays européens, élabore des traités Notamment : Convention
européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (en abrégé : Conv.
EDH), signée le 4 nov. 1950. Cette convention fait l’Object d’une sanction juridictionnel par un juge,
contrôle opéré par la cour européenne des droits de l’homme qui siège à Strasbourg.

Section 2 : les transformations contemporaines du droit

L’internationalisation
La fin du 20eme siècle à été marqué par une internationalisation accéléré du droit, en effet il n’est
plus guère de domaine qui échappe à une réglementation ou à un contrôle supranationale. Dans
certaines matières, par exemple en droit de l’environnement, c’est plus de 80% de la réglementation
qui est d’origine internationale.

Le droit européen est en particulier de plus en plus prégnant.

Le système du comonlow

Angalis sujet de debat au sein de l’UE

La procéduralisation
On distingue souvent 2 formes de justice :

- La justice substantielle indique quelle part concrète il faut donner à chacun pour que
la distribution soit juste
- La justice procédurale se fie quant à elle à une procédure juste pour aboutir à une
juste réparation

Dans la tradition de common law, la place de l’action en justice est centrale et l’attribution d’un droit
est subordonnée à l’existence préalable d’une action («  remedies precede rights  »)

D’opinions dissidentes (dissenting opinions)  : les juges qui sont en désaccord avec l’opinion
majoritaire peuvent annexer à la décision rendue leur opinion divergente (ce que font par exemple
les juges de la cour européenne des droits de l’homme.

La fondamentalisation
o Ce néologisme est aujourd’hui fréquemment utilisé par les juristes pour évoquer
l’importance croissante des droits et libertés fondamentaux dans l’architecture juridique.
o Décision du Conseil constitutionnel du 16 juillet 1971 insérant, dans le bloc de
constitutionnalité, les droits et libertés fondamentaux reconnus par le préambule de la
Constitution de 1958.
o Application directe, de plus en plus fréquente, de la Convention européenne des droits de
l'homme dans les litiges internes.
o L'introduction de la QPC amplifie encore le mouvement en permettant l'invocation dans tout
litige de l'argument tiré de la non-conformité d'une loi à des droits et libertés fondamentaux.

La contractualisation
o Une place importante est traditionnellement faite à la notion d'ordre public. Celui-ci renvoie
à l'ensemble des normes et principes soustraits à la volonté individuelle et qui s'imposent à
elle
o La notion n'est pas toujours autoritaire, et on admet, à côté d'un ordre public de direction
destiné à protéger les principales valeurs sociales (la famille, la police, la justice, etc.), un
ordre public de protection, permettant de protéger la partie faible contre la volonté d'une
partie plus forte qui chercherait à lui imposer sa loi (notamment en matière économique et
sociale).
o Une place plus importante est aujourd'hui laissée aux contrats.
Ainsi

Contrôle de proportionnalité
La méthode qui imprègne aujourd’hui les juridictions européennes est alors davantage ce que l’on
appelle le principe de proportionnalité : le juge décide, au cas par cas, quel intérêt faire prévaloir. Il
va raisonner en termes de balance des intérêts.

La Cour de cassation elle-même procède désormais couramment à ce qu'elle appelle, dans un


rapport rendu en 2020, un contrôle de conventionalité in concreto, c'est-à-dire un contrôle de
conventionalité de l'application de la règle de droit. Il s'agit, au cas par cas, d'apprécier si l'application
concrète de la règle de droit dans un litige ne conduit pas à porter une atteinte disproportionnée à
un principe de valeur supérieure, par exemple le droit au respect de la vie privée protégé par l'article
8 de la Convention européenne des droits de l’homme, ou encore le droit à un procès équitable
protège par l’article 16 du même texte

Il faudrait alors refuser d'appliquer la règle de droit en cause.

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