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19SEPT2014 ABDERRAHIM.

AR

DROIT BUDGETAIRE

PLAN DU COURS

Introduction

PARTIE I : LES ELEMENTS DU DROIT BUDGETAIRE ETATIQUE

TITRE I : LA NOTION DE BUDGET ET DE LOI DE FINANCES

CHAPITRE I : L’IMPRECISION JURIDIQUE DE LA NOTION DE BUDGET

CHAPITRE II : LE CARACTERE LARGE DE LA NOTION DE LOI DE FINANCES

TITRE II : LES PRINCIPES BUDGETAIRES

CHAPITRE I : LES PRINCIPES RELATIFS A LA PRESENTATION DE LA LOI DE FINANCES

SECTION 1: LE PRINCIPE DE L’UNITE

SECTION 2 : LE PRINCIPE DE L’UNIVERSALITE

SECTION 3 : LE PRINCIPE DE SPECIALITE

CHAPITRE II : LES PRINCIPES RELATIFS A LA PERIODE ET AU CONTENU

SECTION 1 : LE PRINCIPE DE L’ANNUALITE

SECTION 2 : LE PRINCIPE DE L’EQUILIBRE BUDGETAIRE

PARTIE II : LA PROCEDURE BUDGETAIRE

TITRE I : ELALBORATION ET ADOPTION DE LA LOI DE FINANCES

CHAPITRE I : L’ELABORATION DU PROJET DE LOI FINANCES

CHAPITRE II : L’ADOPTION DE LA LOI DE FINANCES

TITRE II : EXECUTION ET CONTROLE DE LA LOI DE E FINANCES


CHAPITRE I : L’EXECUTION DE LA LOI DE FINACES

CHAPITRE II : LE CONTROLE DE L’EXECUTION DE LA LOI DE FINANCE.

FINANCES PUBLIQUES

DROIT FISCAL
DROIT BUDGETAIRE

I : LA NOTION DE FINANCES PUBLIQUES


Dans les sociétés d’aujourd’hui ; les besoins sont de plus en plus grands :

Besoins personnels Besoins collectifs

Nourriture, Santé,
logement ;
Sécurité ;
etc
Justice…..

Mode de
Mode de
satisfaction :
satisfaction :
L’individu
État

Méthode d’action de l’état pour satisfaire les besoins collectifs :


L’état adopte des politiques précises ; déploie des moyens spécifiques et poursuit des
procédures et des techniques spécifiques.

Cet ensemble (des procédures et des techniques spécifiques.) est connu par les finances
publiques.

Signification du mot « finances publique »

Les dépenses et les recettes relatives aux diverses activités publique (et donc les fonds soumis à
affection publique) et la science qui s’y rapporte »

Le droit des finances publiques :

« L’étude des aspects juridiques, politiques, économique des recettes et des dépense des budgets des
collectivités publiques » Raymond Muzellec.

(Les finances publiques correspondent alors à l’ensemble des aspects juridiques, politiques et
économiques.

Qui concernent les dépenses et les recettes publiques.

II- L’évolution des finances publique


Les finances publiques sont en principe les finances de l’état.

Conséquence :
La conception de ces finances publiques change avec les évolutions de la conception de l’état et
de ses missions.

Deux conceptions existent alors :

Classique et moderne.

I -LA CONCEPTION CLASSIQUE DES FINANCES PUBLIQUES

Elle correspond à la philosophie qui a dominée au XIX° siècle.

Elle est intimement liée à l’état libéral et découle des écrits des auteurs libéraux (Adam Smith,
David Ricardo, Léon Say et Gaston Jeze).

Contenu de cette conception :

L’état doit se contenter d’assurer la fonction régalienne de l’ordre public (police, justice et
défense) et laisser agir les libertés individuelles (philosophie de l’état gendarme)

Ce qui doit se traduire par deux principes constants :

22SEPT2014
-Les lois économiques sont fondées sur un ordre naturel qui peut s’autoréguler sans
l’intervention de l’état. Cette vision est consacrée par le slogan « laisser faire, laisser aller ».

-l’équilibre du marché est assuré par la loi de l’offre et la demande.

Les principes des finances publiques classiques :

-La neutralité

-la limitation des dépenses

-l’origine fiscale des recettes

-l’équilibre entre les recettes et les dépenses.

II-2. LA CONCEPTION CONTEMPORAINE DES FINANCES PUBLIQUES

Facteurs du changement de la conception :

La première guerre mondiale et la crise économique de 1929.

Résultats :

Les libéraux de la deuxième génération ( J-J. MILLE, Adolphe WAGNER et John Maynard
KEYNES) ont toléré l’intervention de l’état pour réguler le marché.

Une telle vision résultait de deux impératifs complémentaires :

a) -la crise de 1929 a montré que l’initiative privée était incapable à elle seule d’assurer
l’équilibre du marché ;

b) - les rôles de l’état doivent changés, ce dernier est contraint de faire preuve de plus
d’interventionnisme.

KEYNES établit un lien étroit entre l’économie et les finances.

(C’est le passage de « l’état gendarme » à « l’état providence »).

Idée dominante :

Les recettes et les dépenses ne sont plus uniquement un moyen de l’état pour assumer ses
services publics mais également un efficace facteur pour agir sur l’économie.

Les manifestations du changement de cette conception :

-les recettes de l’état ne peuvent pas être uniquement fiscales et domaniales : peuvent provenir
de l’emprunt.

-L’impôt est considéré comme un moyen pour l’état afin d’agir sur l’économie.
-Le principe de l’équilibre est totalement bouleversé pour céder la place à l’administration des
déficits budgétaire ;

III- FINANCES PUBLIQUES ET FINANCES PRIVEES

Il existe certaines ressemblances entre les finances publiques et les finances privées
(établissement d’un budget, limitation de charges, contrôle de gestion ; etc)

Les finances publiques présentent certaines singularités qui permettent de les distinguer des
finances privées.

Ces différences tiennent à :

-L’objet

- le moyen

- la méthode

IV- FINANCES PUBLIQUES ET DROIT BUDGETAIRE

Le droit budgétaire est cette partie des finances publiques qui ne s’intéresse qu’aux règles et
procédure concernant la loi de finances.

29SEP14

PARTIE I : LES ELEMENTS DU DROIT BUDGETAIRE ETATIQUE

TITRE I : LES NOTIONS DE BUDGET ET LOI DE FINANCES

Les fondements du droit budgétaire :

1-la constitution de 2011 (Art ; 39 40 68 75 76 et 77)

2-la loi organique n°7-98 relative à la loi de finances du 26 novembre 1998

Telle qu’elle a été modifiée et complétée par la loi organique n°14-00 du 19 avril 2000.

3- Le décret du 26 avril 1999 précise quant à lui les conditions d’élaboration et d’exécution des
lois de finances.
SECTION 1 : L’ABSENCE D’UNE DEFINITION DU BUDGET EN DROIT MAROCAIN

La loi organique relative à la loi de finances du 26 novembre 1998 ; dépit du fait qu’elle évoque le terme
budget, ne lui donne aucune définition.

Ainsi l’article 9 d’alinéa 2 de la LOLF précise que « toutes les recettes et toutes les dépenses imputées
au budget général ».

L’article 27 de la LOLF précise que la loi de finances comprend deux parties :

-La première partie arrête les données générales de l’équilibre financier,(DGEF)

-la deuxième partie arrêt, par chapitre, les dépenses du budget général (DBG), par services, les
dépenses des budgets des services de l’Etat gérés de manières autonome (SEGMA) ; et, par compte, les
dépenses des comptes spéciaux du trésor (CST).

SECTION 2 : LA NOTION DE BUDGET EN DROIT FRANCAIS

Depuis 31 mai1862 le droit français se réfère à la notion du budget comme étant un acte ayant 2
fonctions :

-Une fonction de prévision : C’est un acte qui prévoie les données financières futur de l’état ;

-une fonction d’autorisation : Le parlement autorise par son moyen le gouvernement à assurer

Les recettes et les dépenses de l’état.

Le décret du 19 juin 1956 va introduire certain précision .ainsi on ne parle plus de recettes et de
dépenses mais plutôt des ressources et des charges ; si ,en effet, les premières traces les rentrées et
sortis de l’argent immédiates les secondes évoquent les sorties et rentres de l’argent provisoire ou qui
dépassent le cadre de l’année, cadre PLURIANNUEL

Depuis l’ordonnance de 2 janvier 1959,le budget a été abandonnée au profit de la loi de finances. Cette
dernière est constituée par un acte de nature législative qui décrit les ressources et les charges de
l’état pour une année civile.

CHAPITRE II : LE CARACTERE LARGE DE LA NOTION DE LOI DE FINANCES

Les LOLF DE 1963 ,1970 ET 1972 précisaient que « si au 31 décembre, le budget n’est pas voté…. »

Depuis la révision constitutionnelle de 1996 une précision a été introduite.

La LOLF de 1998 précise désormais que « si, à la fin de l’année budgétaire, la loi de finances n’est
pas votée… »

SECTION II : LA NOTION DE LOI DE FINANCES

En vertu de l’article premier de LOLF du 26 novembre 1998 « la loi de finances prévoit ; énonce et
autorise, pour chaque année budgétaire, l’ensemble des ressources et des charges de l’état, dans
les limites d’un équilibre économique et financier qu’elle définit »
-la loi de finances a deux caractères :

-Acte de prévision

-Acte d’autorisation

SECTION 2 : LES CATEGORIES DE LOI DE FINANCES

13OCT14

L’art 2 de le LOLF reconnait la qualité de loi de finances trois catégories de lois :

$1 -La loi de finances de l’année ;

$2-La loi de finances rectificatives ;

$3-La loi de règlement.

$1 -LA LOI DE FINANCES DE L’ANNEE ;

Il s’agit du texte ordinaire qui prévoit les ressources et les charges de l’état pour une année
budgétaire.

Cette dernière coïncide avec l’année civile (premier janvier au 31 décembre)

$2-LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVES ;

-Elles peuvent intervenir au cours d’une année budgétaire pour modifier les dispositions de la loi de
finances de l’année.

LES CAUSES (ART 4 de la LOLF) :

1-changement de la conjoncture où

2- faire face aux aléas de l’économie.

-Elles doivent obéir aux mêmes conditions d’élaboration, de discussions, de vote, d’exécution et de
contrôle que la loi de finances de l’année.

$3-LA LOI DE REGLEMENT

-Vise à s’assurer de la bonne exécution des dispositions prévues par la loi de finances initiale.

Prise par le Gouvernement et soumise au vote du Parlement au plus tard à la fin de la deuxième année
budgétaire qui suit l’année d’exécution de la loi de finances.

Elle est accompagnée de 2 documents :

-Un rapport de la cour des comptes sur l’exécution de la loi de finances.

-La déclaration générale de conformité entre les comptes individuels des comptables et le compte
général du Royaume (Art 47 de LOLF)

TITRE II : LES PRINCIPES BUDGETAIRE


Les principes budgétaires peuvent être présentés en deux grandes catégories :

-Les principes relatifs à la présentation de la loi de finances (CHAPITRE I) ;

- Les principes relatifs à la période et au contenu de cette budgétaire. (CHAPITRE II)

CHAPITRE I : LES PRINCIPES RELATIFS A LA PRESENTATION DE LA


LOI DE FINANCES

Ce sont les principes qui concernent la forme de la loi de finances

Il s’agit du :

-Principe de l’unité (SECTION 1)

- Principe de l’universalité (SECTION 2)

- Principe de spécialité (SECTION 3)

SECTON 1 :

LE PRINCIPE DE L’UNITE

PLAN

$1 - Contenu du principe,

$2 - Les atteints au principe.

$1 LE CONTENU DU PRINCIPE DE L’UNITE

Double manifestation :

-Unité matérielle (seul document « budget général »)

-Unité de procédure (seule procédure).

Conclusion

Une présentation assez détaillée de l’ensemble des dépenses et des recettes de l’Etat dans un document
unique.

Le principe de l’unité répond à un double objectif :

-Objectif technique :

-Plus d’ordre et de clarté.

-Cohérence des choix budgétaires.

-Le fractionnement des comptes rend le document budgétaire illisible.


-Eviter les gaspillages.

Objectif politique :

-Faciliter le contrôle exercé par les parlementaires.

-Une grande transparence permettant la préservation des fonds publics.

$2, LES ATTEINTS AU PRINCIPE DE L’UNITE

Le principe de l’unité budgétaire connait certaines atteints.

C’est le cas des budgets autonomes (collectivités locales et établissements publics),

Au sein de la loi de finances de l’année il existe, en plus du budget général de l’Etat, d’autres
documents, notamment :

-Les comptes spéciaux des trésors (CST) 6 catégories

-Les budgets des services de l’état géré de manière autonome (SEGMA)

A) LES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR

Leur existence s’explique par la nature provisoire de certaines opérations ou encore le caractère
pluriannuel de certains investissement.

La LOLF de 1998 a réduit le nombre des CST, qui était de 9 ; à 6 comptes

20OCT14

-les comptes d’affectation spéciale ;

- les comptes d’adhésion aux organismes internationaux

-les comptes d’opérations monétaires ;

- les comptes d’avances ;

- les comptes de prêts ;

-les comptes de dépenses sur dotation

B.LES BUDGETS DES SEGMA

Il s’agit des comptes relatifs à la gestion de certains services de l’Etat qui ne sont pas dotés de
la personnalité morale,

Leurs dépenses, non imputées sur les crédits du budget général, sont couvertes par des
ressources propres.

SECTION 2 : LE PRINCIPE DE L’UNIVERSALITE

Le principe de l’universalité ressemble beaucoup au principe de l’unité et le complète.


Il est essentiel à cet égard de présenter :

-$1-Sa signification

-$2-Ses assouplissements au principe de l’universalité.

$1-signification du principe :

Il signifie que l’ensemble des recettes couvre l’ensemble des dépenses sans compensation (pas
de contraction entre les deux).

Ce qui rend impossible, aussi bien de compenser recettes et dépenses, que d’affecter une
recette à une dépense.

A.LA REGLE DE NON-COMPENSATION

Elle est appelée également principe de ‘’totalité’’ ou règle du ‘’produit brut’’.

Elle implique l’obligation d’inscrire dans le budget toutes les recettes et toutes les dépenses
pour leur montant brut sans possibilité de compensation (article 9 de LOLF)

B.LA REGLE DE LA NON –AFFECTATION DES RECETTES

Cette règle veut que l’ensemble des recettes doive servir à la couverture de l’ensemble des
dépenses.

Aucune recette déterminée ne peut être utilisée pour le financement d’une dépense précise
(article 9 de LOLF)

La règle de la non-affectation des recettes traduit un souci de solidarité nationale.

Elle permet aussi d’éviter de faire payer le contribuable, par des augmentations d’impôt,
l’affectation d’une recette à une dépense. (Source d’injustice)

De même, elle permet d’éviter, en cas de soldes positifs, l’exagération de certaines dépenses
(gaspillages inutiles).

$2.LES ASSOUPLISEMENTS DU PRINCIPE DE L’UNIVERSALITE

Ces assouplissements ne concernent en aucun cas la règle de compensation.

Ils affectent surtout le principe de non affectation des recettes.

Les dérogations admises au principe de non-affectation des recettes sont nombreuses :

a - Les fonds de concours

Il s’agit de fonds offerts par des personnes morales ou physiques pour concourir avec l’Etat à la
réalisation des projets d’intérêt général.

Ces fonds sont en général utilisés conformément aux désirs des donateurs.
CE qui justifie leur affectation à des dépenses en fonction des désirs de la partie versante.

27OCT14

b-Les comptes spéciaux du trésor

La règle de non-affectation des recettes ne s’applique qu’au budget général de l’Etat.

Sont exclut les CST au sein desquels existent les comptes affectation spéciale (CAS)

c-les budgets des SEGMA :

Sont également exclus de l’emprise du principe de non-affectation, les budgets des SEGMA.

d-La procédure de rétablissement de crédit

Cette procédure est prévue part l’article 23 de la LOLF permet la restitution à l’Etat de
sommes payées indûment ou à titre provisoire.

-La procédure de rétablissement de crédit permet d’annuler une dépense déjà effectuée en
rétablissant le crédit consommé.

-Pour le faire, la somme en cause doit être égale ou 1supérieure à 1000dh et ne peut intervenir
que 2pendant la gestion qui a supportée la dépense correspondante. (Délai)

-Les sommes inférieures à 1000dhs reversées comme recette au chapitre des recettes
accidentelles.

SECTION 2 : LE PRINCIPE DE SPECIALITE

Le principe de spécialité budgétaire est un principe qui plaide pour détailler d’avance les
autorisations (au maximum) budgétaire.

PLAN

$1-LA SIGNIFICATION DU PRINCIPE DE SPECIALITE

$2- LES EXCEPTIONS AU PRINCIPE DE SPECIALITE

$1-LA SIGNIFICATION DU PRINCIPE DE SPECIALITE

Le principe de spécialité présente un double aspect :

a-La spécialité par nature : les crédits autorisés par la loi de finances sont affectés à une
dépense déterminée et précisée d’avance.

b-La spécialité par finalité : chaque crédit doit être utilisé par le gouvernement pour
satisfaire le besoin en vue duquel il a été voté.

Article 29 de LOLF : les dépenses du budget général sont regroupées sous trois titres :
-Dépenses de fonctionnement

-Dépense d’investissement ;

-Dépense relatives au service de la dette publique.

Ces trois types de dépenses sont regroupés à l’intérieur de chaque titre, par chapitre,
subdivisés en articles, paragraphes et lignes selon leur destination, leur objet ou leur nature.

Pour chaque département ministériel ou institution, il est prévu, en ce qui concerne les dépenses
de fonctionnement, un chapitre pour le personnel et un chapitre pour le matériel et les
dépenses diverses.

Les dépenses d’investissement comportent chapitre par ministère ou institution.

Les dépenses relatives au service de la dette publique sont, en vertu de l’article 16 de la


LOLF, regroupées en deux chapitres :

-L’un est relatif aux dépenses en intérêts et commissions se rapportant à la dette publique,

-L’autre aux amortissements de la dette publique à moyen et à long terme.


03NOV14

$2 LES EXCEPTIONS AU PRINCIPE DE SPECIALITE

Il s’agit de la possibilité donné au ministre des finances de pouvoir prévoir :

-certains chapitres spécialisés ou

-de modifier les dotations budgétaires

A.LES DEPENSES IMPREVUES

Ce sont les dépenses prévues par un chapitre spécial utilisable librement par le gouvernement pour les
dépenses imprévues au cours de l’année.

Les crédits prévues dans ce chapitre sont utilisable par le gouvernement (ordre par le chef de
gouvernement exécuter par le ministre de finance) pour répondre à un besoin urgent ou pour faire
face à des dépenses non prévues par la loi de finances. Sur le plan structurel, ce chapitre est inséré dans
le cadre du budget général de l’état.

B .LES CHARGES COMMUNES

Le ministère des finances dispose pour les dépenses de fonctionnement d’un chapitre spécial appelé
chapitre des charges communes (au lieu de 2).

C.LES MODIFICATIONS DES DOTATIONS BUDGETAIRES

En principe, le ministre de finances conserve la possibilité d’apporter des modifications à la


spécialisation des crédits proposée dans le cadre de la loi de finances.une telle modification qui ne peut
intervenir que sur demande des ordonnateurs concernés, ne peut intervenir qu’à l’intérieur des chapitres.
Aucune modification de chapitre à un autre chapitre n’est envisageable.

-Le pouvoir de modification des ordonnateurs (les ministres ou membre de gouvernement) reste limité

-Puisque ils doivent être autorisés par le ministre de finances pour pouvoir le faire. Cette possibilité de
modification ne peut se faire que l’intérieur des lignes. La demande en question ; devrai être justifiée en
présentant en annexe les données chiffrés qui justifier la modification en lien avec l’intérêt général.

CHAPITRE II :

LES PRINCIPES RELATIFS A LA PERIODE ET AU CONTENU

Il s’agit ici des principes liés soit à la période de la loi de finances soit au contenu de cette loi.

PLAN

-Le principe de l’annualité (SECTION 1)

-le principe de l’équilibre budgétaire (SECTION2)

SECTION 1 :

LE PRINCIPE DE L’ANNUALITE
Le principe est que l’autorisation parlementaire ne doit pas être trop longue ou top courte.

$1 la teneur du principe

Le principe de l’annualité consiste à fixer pour une année la durée de l’exercice budgétaire.

Le cadre annuel s’est avéré très pratique.

$2 LES ASSOUPLISSEMENTS AU PRINCIPE

Les assouplissements au principe de l’annualité peuvent être des différentes sortes :

-Cadre pluriannuel

-Cadre inférieur à un an.

A.LES ASSOUPLISSEMENTS DEPASSANT LE CADRE ANNUEL

logique

La planification pluriannuelle pose le problème de programmation (dépenses d’investissement).

Solution

Dépasser le cadre annuel

1. L’ADOPTION DE SYSTEME DE LA GESTION

10NOV14
Le principe de l’annualité : rattacher à l’année budgétaire toutes les opérations de dépenses et recette.

C’est le système dit de «l’exercice » qui permet d’exécuter le budget suivant la formule des « droits
acquis »

Au Maroc ce système a été abandonné au profit du «système de gestion »

Le système de la gestion est celui en vertu duquel les encaissements et décaissements du trésor sont
imputés sur l’année budgétaire au cours de laquelle ils sont effectivement réalisés sans tenir en compte
la date de leur naissance juridique.

2-LES REPORTS DE CREDITS

C’est possibilité de reconduire les soldes budgétaires non utilisés au-delà de l’exercice concerné (éviter
les gaspillages).

Les reports des crédits ne concernent que les crédits de paiement disponibles au titre des dépenses
d’investissement (pas les dépenses de fonctionnement).

Les reports de crédits concernent également le solde de chaque compte spécial du trésor (CST) et les
fonds de concours.

3-LES REPORTS DE MARCHES

C’est une procédure qui permet de reconduire des contrats de marchés ou de leurs reliquats non
exécutés ou non payés, d’une année à une autre.

4-LES AUTORISATIONS DE PROGRAMME

Les autorisations de programmes concernent les opérations d’investissement dont la durée est
supérieure à l’année.

Elle est accordée une seule fois pour la durée totale de l’opération et détermine le coût global et
maximum des projets des investissements retenus.

A se référer à l’article 25 de LOLF les autorisations des programmes connaissent l’existence de 2


composantes :

-Les crédits d’engagement : ils correspondent au coût total que devrait couter le programme ; qui
s’étale sur plusieurs années.

-Les crédits de paiement : il s’agit des sommes qui correspondent à la tranche à réalise durant
l’exercice budgétaire en question. Dans ce cas il ne s’agit que d’une partie de l’investissement en question
qui devrait s’achever en principe le 31 décembre de l’année en cours.

5-LES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT PAR ANTICIPATION

Il est admis qu’une loi de finances peut engager sur ses crédits une dépense qui ne sera payée que l’année
suivante.

La loi de finances peut donner une liste spéciale de certains « crédits d’engagement » qui sont accordés
par anticipation sur les crédits de l’année suivante.
B.LES ASSOUPLISSEMENTS EN DEÇA DU CADRE ANNUEL

Il s’agit essentiellement des autorisations provisoires et des lois de finances rectificatives.

$1-Les autorisations provisoires

Prévues en cas de non vote à temps de la loi de finances.

17NOV14

C’est le cas du system des ‘’douzièmes provisoires’’, celui de la ‘’reconduction de crédits’’ et celui de
‘’l’ouverture des crédits par décret’’.

Les douzièmes provisoires :

Ce système consiste à voté des budgets partiels, mois par mois, sur la base du douzième montant des
autorisations accordées au titre de l’année précédente.

Ce système a été pratiqué au Maroc jusqu’en 1963.

La reconduction de crédits :

C’est le système qui permet au gouvernement de reprendre pour la nouvelle année les autorisations
budgétaires de l’année précédente en attendant le vote de la loi de finances.

Son inconvénient est qu’il réduit le rôle du parlement et renforce la position du gouvernement.

L’ouverture des crédits par décrets :

Ce mécanisme permet au Gouvernement, en vertu de l’article 50 de la Cons en vigueur de faire


face à la situation d’urgence par l’application du projet en question (litigieux de)toutefois un
certains nombre de précision mérite d’être avancée ;

-Pour les dépenses le texte qui est appliquée est celui du projet de loi de finance présenté par
le Gouvernement ;

-S’agissant des recettes ils sont encaissé selon les lois et règlement en vigueur l’ancienne loi de
finances et autre loi en vigueur. Cette règle ne concerne pas les impôts dont le projet prévoie
soit la suppression soit la diminution des taux ; dans ces cas les dispositions du projet de loi de
finances en valeur obligatoire.

$2-LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE

Permet de faire une loi de finances pour une durée inférieure à un an.

SECTION 2 :

LE PRINCIPE DE L’EQUILIBRE BUDGETAIRE


Ce principe est consacré part l’article 1ier de la LOLF, mais de nos jours, il ne conserve qu’une
existence théorique.

Plan

-la vision classique de l’équilibre budgétaire $1

-la difficile application de ce principe $2

-l’admission du déficit budgétaire $3

$1-LA VISION CLASSIQUE DE L’EQUILIBRE BUDGETAIRE

Le principe de l’équilibre budgétaire : refus de l’excédent ou du déficit.

$2-LA DIFFICILE APPLICATION DE CE PRINCIPE DE L’EQUILBRE

L’équilibre budgétaire a cédé la place à l’équilibre économique.

Deux thèses principales justifient le recours au déficit budgétaire. Il s’agit de :

-La thèse du ‘’déficit systématique’’ et,

-la thèse du ‘’budget cyclique’’.

1- LA THESE DU ‘’DEFICIT SYSTEMATIQUE’’

Cette thèse (J-M.KEYNES) défend un équilibre du budgétaire mais qui doit se concevoir sur le
long terme.

Le déficit budgétaire, qui ne doit pas dépasser un certain seuil, est incontournable afin de
développer l’investissement public, relancer la consommation et combattre le chômage.

On atteint alors l’équilibre sur la durée.

2- LA THESE DU ‘BUDGET CYCLIQUE’.

Cette part du principe qu’il existe des cycles.

L’inconvénient de la thèse du ‘’budget cyclique’’ réside dans le caractère irrégulier des cycles
économique.

$3-L’ADMISSION DU DEFICIT BUDGETAIRE

La pensée financière moderne n’est plus attachée au principe de l’équilibre budgétaire ?

24NOV14

PARTIE II :

LA PROCEDURE BUDGETAIRE
Les règles de procédure font intervenir le gouvernement et le parlement.

Ces interventions se font dans le cadre de 2 grandes étapes :

-Elaboration et vote de la loi de finances.

-Exécution et contrôle la loi de finances.

TITRE I :

ELABORATION ET ADOPTION

DE LA LOI DE FINNACES

Plan :

 L’élaboration de la loi de finances chapitre I


 adoption de la loi de finances chapitre II

CHAPITRE 1 . L’ELABORATION DU PROJET DE LA LOI DE FINANCES

L’élaboration du projet de la loi de finances se fait par le gouvernement.

Le pouvoir exécutif conserve une maîtrise complète en matière de préparation du projet de loi
de finances (article 32 de la LOLF : cette étape de préparation est conduite sous la direction
du chef du Gouvernement).

Raisons des choix :

 La loi de finances traduit les choix politiques du Gouvernement (sa politique).


 Technique : seul le Gouvernement est capable d’établir les prévisions en matière de
recettes et de dépenses.

Au sein du gouvernement, c’est le ministre chargé des finances qui conduit toute l’étape de la
préparation de la loi de finances.

Cette procédure se passe en deux étapes essentielles :

 La 1° : la préparation du projet de la loi de finances


 La 2° : Le dépôt de ce projet devant le parlement.

SECTION 1. LA PREPARATION DU PROJET DE LOI DE FINANCES

Elle se déroule en 3 étapes :

-Etape 1 :

-La centralisation des propositions budgétaires.


-Exposé du ministre (avant le 1ier mai) et réception des propositions des ordonnateurs (avant
le 1ier juillet).

-Etape 2 :

-Arrêt du projet (commission budgétaire)

-Etape 3 :

-Traitement au conseil du Gouvernement et celui des ministres (orientations générales).

SECTION 2.

LE DEPOT DU PROJET DEVANT LE PARLEMENT

Après son adoption au sein du Conseil du Gouvernement, le projet de loi de finances est déposé
au début sur le bureau de la chambre des représentants.

Le parlementa donc 70 jours pour adopter la loi de finances.

CHAPITRE 2. ADOPTION DE LA LOI DE FINANCES

A l’instar de l’ensemble des projets de lois qui sont traité en premier lieu par la chambre de
représentant et ceux depuis la Constitution 29 juillet de 2011, le projet de lois de finances
suit le même raisonnement aux procédures art 75 de la constitution.

En dépit du faite que le parlement garde du pouvoir large s’agissant du vote de la loi de
finances, les pouvoirs de Gouvernement sont de plus en plus importants lui permettant parfois
d’imposer ses choix aux représentants de la nation.

Pour analyser l’exercice de ces pouvoirs par les 2, on va traiter :

 Les modalités d’adoption,


 Le pouvoir d’adoption.

SECTION 1.LES MODALITES D’ADOPTION,

Après son adoption au sein du conseil des ministres, le projet de loi de finances est déposé sur
le bureau de la chambre des représentants.

Article 33 de la LOLF le projet de finances doit être déposé sur le bureau de la première
chambre du parlement ; « au plus tard, 60 jours avant la fin de l’année budgétaire en
cours »

Les grandes étapes sont les suivantes :


 Présentation du projet par le ministre des finances devant les deux chambres réunies
(art 68C)
 Le projet de loi de finances est par les commissions parlementaires (crédits alloués au
secteur).
 Le projet est examiné par la commission des finances de chacune des deux chambres du
parlement.
 Vote par la chambre des représentants (30 jours)
 Vote identique de la chambre des conseillers.
 Vote définitif de la chambre des représentants en cas d’amendements de la chambre des
conseillers.
 En cas de refus de la chambre des conseillers ; vote par la chambre des représentants.

01DEC14

Le vote de la loi de finances se fait selon des modalités particulières :

La première

Les modalités de vote Laissent entendre les règles suivantes :

-Le vote de la première partie est fait avant les 2 parties;

-Les recettes du budget général de l’état font l objet d’un vote d’ensemble (vote de totalité et
pas catégorie).

- le vote des recettes du budget du SEGMA sont votés en un seul vote

-les recettes des comptes spéciaux des trésors (CST) font l’objet d’un vote par catégorie cad 6
fois.

S’agissant des dépenses ; le vote se fait comme suit :

-Pour le BGE, le vote se fait par titre il existe 3 titre consacre respectivement au
fonctionnement, à l investissement et à la dette public);

-Pour les SEGMA, le vote se fait par ministère ou institution

- Pour Les CST, ils font l’objet, au même titre que les recettes d’un vote par catégories.

SECTION 2 : LE POUVOIR D’ADOPTION

En réalité, les pouvoirs du parlement sont limités par rapport au gouvernement.

Les manifestations de ce déséquilibre :

 L’obligation de voter la première partie avant le deuxième.


 Possibilité pour le gouvernement d’opposer l’irrecevabilité pour tout amendement
parlementaire qui aura pour conséquence soit une diminution des ressources publiques,
soit la création ou l’aggravation d’une charge publique (art 77)

L’utilisation de l’expression ressources publiques au pluriel mais en avant l’absence d’une


interdiction totale.

-Ce qui signifie que le parlement peut diminuer une recette à la condition de la compenser par l
augmentation par une autre recette,

Pour les charges publiques, l’utilisation de l’expression au singulier laisse entendre une
interdiction absolue.

 Le gouvernement peut refuser tout amendement comme il peut imposer le vote bloqué
(art 83C)

TITRE II :

EXECUTION ET CONTROLE

DE LA LOI DE FINANCES
La phase d’exécution de LF est très complexe faisant intervenir divers autorités différentes.

CHAPITRE I :

L’EXECUTION DE LA LOI DE FINANCES


L’exécution de la loi de finances doit se faire dans le respect des règles de la comptabilité
publique.

Plan du chapitre

-les agents d’exécution,

-les procédures d’exécution

SECTION 1

LES AGENTS D’EXECUTION,

DE LA LOI DE FINANCES

Le principe est la séparation entre les ordonnateurs et les comptables.

Les ordonnateurs publics :


-Les ordonnateurs ;

-Les sous-ordonnateurs. Que s’il est permet par la loi ,

LES COMPTABLES PUBLICS :

1-Les comptables du trésor

-Le trésorier général

-Les trésoriers régionaux

-les receveurs des finances

-Les percepteurs

-Les agents comptables centraux des chancelleries diplomatiques et consulaires

-Les agents comptables à l’étranger

2-LES COMPTABLES SPECIAUX

les régisseurs ; les payeurs délégués, les receveurs comptables des douanes et impôts indirectes
,les secrétaires-greffiers des tribunaux, les conservateurs de la propriété foncière, les agents
comptables de certains établissements publics

SECTION 2 LES PROCEDURES D’EXECUTION

DE LA LOI DE FINANCES

Il existe une différence entre les procédures d’exécution des recettes et des dépenses.

$1-L’EXECUTION DES OPERATIONS DE DEPENSES

Le principe :

1-LA PHASE ADMINISTRATIVE DES DEPENSES BUDGETAIRES

CED le contrôle d’engagement des dépenses

L’engagement :

L’engagement est acte administratif et comptable par lequel l’ordonnateur décide d’effectuer
une dépense afin d’acquérir un bien ou un service.

-La liquidation

C’est l’opération par laquelle l’administration constate et atteste de l’exigibilité d’une dépense
engagée.

L’ordonnancement :
C’est ordre donné par l’ordonnateur au comptable pour que ce dernier verse une somme d’argent
à un créancier.

2-LA PHASE COMPTABLE DES DEPENSES BUDGETAIRES

La phase comptable d’exécution des dépenses publiques est la phase du paiement (faite par les
comptables)

Se déroule en 2 étapes temps :

-Les opérations de contrôle

-les opérations de caisse

08DEC14

Les exceptions par rapport à la phase normale :

1-les dépenses sans ordonnancement préalable

Il s’agit des dépenses effectuées sans l’intervention de l’ordonnateur (uniquement le comptable)

En pratique le comptable exécute la dépense et informe l’ordonnateur ultérieurement.

Cette procédure est réserves à certaines dépenses particulière et précisées par l’article 35 du
décret de 1967 (ex frais de justice)

2-les dépenses par voie de régie

Elles ont pour origine un ordre adressé par l’ordonnateur aux régisseurs des fonds permettant
à ces derniers de régler certaines dépenses de faible montant ou de caractère imprévisibles
sans respecter la procédure normale d’exécution.

C’est le cas des salaires journaliers, les frais de missions et déplacements, les frais postaux,
l’entretien des locaux, etc.

3-les dépenses sur liquidation provisoire

Cette procédure spécifique concerne les dépenses relatives aux marchés publics.

Ces dépenses comprennent :

-les avances

-les acomptes.

$2-L’EXECUTION DES OPERATIONS DE RECETTE


Les autorisations de dépense comportent une faculté de dépenser alors que les autorisations de
recette contiennent une obligation de recouvrer.

Le principe

1-LA PHASE ADMINISTRATVE DES RECETTES BUDGETAIRE

-La constatation

Il existe en principe une multitude de méthodes de constatation.

-La liquidation

L’opération de la liquidation est constituée par un certains nombre de calcul effectué pour
déterminer le montant de la recette.

-L’ordre de recette

Il est établi par l’ordonnateur et adressé au comptable public.

2-LA PHASE COMPTABLE DES RECETTES BUDGETAIRES

Après émission de l’ordre de recette, le redevable a l’obligation de payer sa dette.

Le redevable dispose normalement d’un certain délai pour se libérer de se dette.

En cas de refus, une procédure de recouvrement forcée est engagée.

Les exceptions

1-LES DROITS PERCUS AU COMPTANT

Permettent l’intervention du comptable en premier lieu pour encaisser la recette.

L’intervention de l’ordonnateur (phase administrative) se fait ultérieurement sur la base des


droits perçus pour établir les titres de recette correspondants à ces droits.

EX : recettes perçues au comptant par les régisseurs de l’administration des douanes et droit
indirects, les droits de timbres perçu par les receveurs de l’administration de l’enregistrement
et du timbre.

2-LES DROITS PERCUS PAR ACOMPTES

Il arrive parfois au comptable de permettre à un redevable de s’acquitter de sa dette d’une


manière partielle à travers des acomptes.

CHAPITRE II :

LE CONTROLE DE L’EXECUTION DE LA LOI DE FINANCES


On peut faire la distinction entre les contrôles internes et les contrôles externes.

SECTION I : LES CONTROLES INTERNES

NATURE

Il s’agit des contrôles exercés par l’administration prise au sens organique.

Problématique :

Exercé par les mêmes autorités chargées d’exécuter la loi de finances (sous la direction du
ministre des finances).

Modalités :

1-Le contrôle d’engagement des dépenses CED :

Il s’agit d’un contrôle préalable qui porte sur l’ensemble des dépenses publique (en principe il est
exercé à l’égard de l’ordonnateur avant l’étape de l’engagement) il se traduit par un visa ou
parfois on refus accordé par l’ordonnateur.

Depuis 2008 un contrôle modelé de la dépense a été prévu afin de facilité les procédures
d’exécution des dépenses.

2-le contrôle des comptables sur les ordonnateurs : ce contrôle est préalable à la phase
comptable qui se traduit de la part du comptable par le fait d’effectuer un certain nombre

De vérification avant d’exécuter matériellement les opérations en question ;

-l’inspection général des finances IGF : ce corps est composé de plusieurs inspecteurs disposant
de large pouvoir en matière de contrôle de l’ensemble des administrations publiques.

SECTION 2 : LE CONTROLE EXTERNE

Le contrôle externe est celui qui s’exerce indépendamment, du point de vue organique, de
l’administration.

Il peut être exercé de deux manières :

-un contrôle juridictionnel (cour des comptes)

-un contrôle politique (parlement)

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