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Machines Thermiques EMSE
Machines Thermiques EMSE
Eléments de cours
Année 2014-15
Sommaire
2
289
Sommaire
3
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Unité n°1
4
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Exemples de machines thermiques
Turboréacteur
Moteur à essence
Tuyère d’éjection
Turbine à gaz
Injecteur
Turbine à gaz
Turbine à vapeur
Tige et piston
Arc électrique
5
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Définition
6
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Les deux catégories
MACHINES THERMIQUES
Rendement < 1 :
Coefficient de performance > 1 :
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Gradient de température
Gradient de pression
Mouvement de fluide
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Vue générale
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Modes de combustion
MOTEURS THERMIQUES
Combustion du fluide qui se détend. Source de chaleur et fluide qui se détend sont
Le système est renouvelé à chaque cycle (circuit séparés par une paroi conductrice. Le système
ouvert). Il est en contact avec une seule source de (l’air ou l’eau) n’est pas renouvelé; il est recyclé
chaleur (l’atm). (circuit fermé). Il y a deux sources de chaleur.
Turbine à gaz Moteur alternatif Moteur rotatif Turbine à vapeur Moteur à air chaud
(= à pistons) Wankel
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12
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Le cycle de meilleur rendement est réversible
− Q1
U fonction d’état : ∆U = 0 et 1er principe : ∆U = W + Q1 + Q2 d’où : η = 1−
Q2
Q1 Q2
S fonction d’état : ∆S = 0 et définitions : ∆S = ∆S échange + ∆S création et : ∆S échange = +
T1 T2
T1 T1
Par conséquent, le rendement est : η = 1− − .∆S création
T2 Q2
T1
2ème principe : ∆S création ≥ 0 d’où : η ≤ η max = 1 − <1
T2
Conclusion : le rendement d’un cycle est maximum lorsque les transformations subies par le
fluide sont (toutes) réversibles. Le rendement est alors égal à ηmax < 1 : seule une fraction du flux de
chaleur (s’écoulant de la source chaude vers la source froide) peut être convertie en travail.
Tous les cycles réversibles ont le même rendement ηmax .
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Définition d’une transformation réversible : transformation qui peut être décrite en sens inverse, de
sorte qu’après avoir été décrite successivement dans les deux sens, tant le système considéré
que le milieu extérieur se retrouvent exactement dans le même état qu’initialement. Pour qu’il
en soit ainsi, il faut qu’au cours de la transformation inverse, les variables d’état repassent
exactement par les mêmes valeurs que lors de la transformation initiale et que les échanges
d’énergie avec le milieu extérieur soient exactement opposés à ceux effectués lors de la
transformation initiale.
Exemples :
• Compression (ou détente) infiniment lente : adiabatique, isotherme, isochore, …
• Transfert de chaleur isotherme (ex : fusion, solidification, vaporisation, condensation, …)
• Absorption (désorption) d’un gaz dans un liquide
• Adsorption (désorption) d’un gaz sur un solide
Contre-exemples :
• Compression (ou détente) rapide. Car rapide => turbulences => frottement visqueux =>
dégradation d’énergie en chaleur 1 irréversible
• Combustion
• Fracture
• Transfert de chaleur non-isotherme
• Dissolution
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Zoom sur le transfert de chaleur
T T
80 80
20 20
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Zoom sur le transfert de chaleur
e Matlab disponible
Code
L’entropie créée est plus faible pour un échauffement en deux étapes.
Généralisation : le chauffage isotherme est le plus réversible.
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Cycle de Carnot
– Compression adiabatique infiniment lente
– Apport de chaleur isotherme
– Détente adiabatique infiniment lente
– Retrait de chaleur isotherme
Cycle d’Ericsson
– Transformation isobare infiniment lente
– Apport de chaleur isotherme
– Transformation isobare infiniment lente
– Retrait de chaleur isotherme
Cycle de Stirling
– Compression isotherme infiniment lente
– Chauffage isochore
– Détente isotherme infiniment lente
– Refroidissement isochore
T froid
Tous les cycles réversibles ont le même rendement : ηCarnot ≡ 1 − T
chaud
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Les cycles réels
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Réel = irréversible
Les irréversibilités internes traduisent l'impossibilité du système à évoluer de manière réversible. Les
causes en sont :
– les frottements. Ils sont responsables d'une transformation de travail en chaleur, qui est par nature
irréversible. On les rencontre lors du mouvement relatif de deux corps solides en contact l'un avec l'autre,
mais aussi au sein des écoulements fluides par l'effet des contraintes visqueuses.
– les réactions chimiques non équilibrées, dont la combustion,
– le mélange de deux substances différentes,
– les phénomènes d'hystérésis magnétique,
– l’effet Joule, …
Le travail d'un ingénieur ingénieux concevant une machine thermique sera donc de :
– réduire les sources d'irréversibilités internes : limiter les gradients de températures, limiter les frottements
solides, limiter les turbulences dans les écoulements, …
– réduire les irréversibilités externes : tendre vers des échanges de chaleur isothermes, …
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Rendements
−W
ηénergétique =
Q2
Au maximum, il est égal au rendement énergétique d’un moteur idéal (machine réversible de Carnot) :
T1
ηCarnot = 1 −
T2
Le rendement exergétique (=entropique) d’un moteur réel caractérise l’importance des irréversibilités :
ηénergétique
ηexergetique =
ηCarnot
Le rendement exergétique est égal à 1 pour un moteur thermique idéal et à 0 pour une machine ne tirant
aucun profit du flux de chaleur (ex : conduction de chaleur dans l’épaisseur d’une plaque)
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En d’autres termes, la dissipation croît avec la rapidité des processus, de sorte que la dégradation de
l’énergie est d’autant plus forte que nos actions prennent moins de temps. Des compromis sont
donc nécessaires entre les durées souhaitées des processus et leurs rendements admissibles.
Le critère de choix est économique, donc variable dans la culture, le temps et l’espace …
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Exemples de cycles réels
Toute la question est de trouver les technologies permettant d’effectuer les transformations constitutives
d’un cycle thermodynamique donné => grande variété des moteurs, place pour l’innovation, …
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Rappels de thermodynamique
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Rappels
U : énergie interne
Trois fonctions d’état : S : entropie
H=U+PV : enthalpie
δiS ≥0
dU = δQ + δW dS = δeS + δiS avec
δeS = δQ/T
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Rappels
Travail : 1W = 1Wforces de pression + 1Wautres = − P.dV + 1Wautres
1Q
Entropie : dS = 1S échange + 1S création = + 1S création
T
Conservation de l’énergie en système fermé
6 1 3
d 4U + mc2 + mgz 1
5 2 2 = δQ + δWautres − P. dV
dt dt dt dt
ou encore : -du+T.ds = dv2/2 + g.dz + P.dv - δwautres + T.δscréation
Caractéristiques thermodynamiques
des différentes options technologiques
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Pour le gaz parfait
∆U P(V2- V1)/(γ-1) nCv.(T2-T1)= V(P2 - P1) /(γ-1) 0 (P2 V2- P1 V1) /(γ-1) =nCv.(T2-T1)
Nota Bene : Transformation polytropique : PVn=constante (la loi de Laplace en est un cas particulier)
Pour un gaz parfait : 1ère loi de Joule (U=f(T)) et 2ème loi de Joule (H=f(T))
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Exercice n°1
PV = nRT
CP / CV = γ
Gaz parfait : CP - CV = R ≈ 8,31
dU = nCv.dT
dH = nCp.dT
1. L’expression de dU
2. La loi de Laplace f(P,V)=0 pour transformation adiabatique
3. La variation d’entropie pour une transformation isotherme
4. La variation d’énergie interne pour une transformation isobare
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Les diagrammes thermodynamiques
30
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Diagrammes
Paramètres usuels :
31
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Diagramme de phase PT
Variance :
• Domaine : v=2
• Courbe : v=1
• Point triple : v=0
Courbe 1 : solidification / fusion (pente négative pour eau et bismuth, pente positive sinon)
Courbe 2 : condensation / vaporisation (cavitation ou ébullition)
Courbe 3 : condensation solide / sublimation
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Diagramme de Clapeyron Pv
vM − vL
x=
vG − v L
Caractéristiques :
• isothermes en 1/v pour volumes massiques élevés (domaine vapeur surchauffée)
• | Pente isentrope | > | Pente isotherme |
Avantage : lecture simple des travaux échangés car δW=-p.dV
Si cycle parcouru dans sens des aiguilles d’une Montre, alors machine Motrice. Sinon, générateur.
Inconvénient : lecture imprécise des grandeurs énergétiques usuelles (H,S)
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H2O : Diagramme de Clapeyron Pv
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Diagramme entropique Ts
s M − sL
x=
sG − sL
Caractéristiques : .
• isobare ~ exponentielle croissantes pour vapeur surchauffée
• | Pente isochore | > | Pente isobare |
Avantage : lecture simple des échanges de chaleur car δQ=T.dS
Si cycle parcouru dans sens des aiguilles d’une Montre, alors machine Motrice. Sinon, générateur.
Inconvénient : lecture imprécise des isobares dans la zone liquide → utiliser des tables
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H2O : Diagramme entropique Ts
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Diagramme de Mollier hs
sM − sL
x=
sG − sL
Caractéristiques : .
• Isotherme 2 droite horizontale lorsque s 5 pour vapeur surchauffée
• Pente isobare = TK > 0 (dans domaine diphasique, isobare = droite)
Avantage : lecture directe de l’enthalpie et donc de l’énergie mise en œuvre dans les systèmes
ouverts comme les cycles à vapeur comportant des turbines, ventilateurs, …
Inconvénient : lecture imprécise dans la zone liquide → utiliser des tables
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H2O : Diagramme de Mollier hs
40
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Exercice n°2
Question n°2 : pour P=20 bars et h=1200 kJ.kg-1, quel est l’état physique de l’eau ?
Question n°3 : pour x=50% et T=500K, quelle est l’entropie massique du fluide ? de la
phase vapeur ? de la phase liquide ?
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Thermodynamique et mathématiques
42
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Rappels de mathématiques
6 ∂z 3 6 ∂z 3
Différentielle totale exacte : dz = 4 1 .dx + 44 11 .dy
5 ∂x 2 y 5 ∂y 2 x
6 ∂ 6 ∂z 3 3 6 ∂ 6 ∂z 3 3
Théorème de Schwartz (égalité des dérivées secondes) : 4 1 4 1
4 ∂y 45 ∂x 12 1 = 4 ∂x 445 ∂y 112 1
5 y 2x 5 x 2y
6 ∂z 3 6 ∂x 3 6 ∂y 3
Relation de permutation : 4 1 .44 11 .4 1 = −1
5 ∂x 2 y 5 ∂y 2 z 5 ∂z 2 x
6 ∂z 3 6 ∂x 3
Inversion : 4 1 .4 1 = 1
5 ∂x 2 y 5 ∂z 2 y
43
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Fonctions d’état
– Entropie : S
– Energie interne : U
– Energie libre : F = U – TS
– Enthalpie : H = U + PV
– Enthalpie libre : G = H – TS
44
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Equations de Gibbs
45
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Relations de Maxwell
6 ∂T 3 6 ∂P 3
4 1 = −4 1
5 ∂V 2 S 5 ∂S 2V
6 ∂T 3 6 ∂V 3
4 1 =4 1
5 ∂P 2 S 5 ∂S 2 P
6 ∂V 3 6 ∂S 3
4 1 = −4 1
5 ∂T 2 P 5 ∂P 2T
6 ∂P 3 6 ∂S 3
4 1 =4 1
5 ∂T 2V 5 ∂V 2T
46
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Coefficients
6 ∂s 3 6 ∂h 3
Capacité calorifique massique à P constante [J.K-1.kg-1] CP = T 4 1 = 4 1
5 ∂T 2 P 5 ∂T 2 P
6 ∂s 3 6 ∂u 3
Capacité calorifique massique à V constant [J.K-1.kg-1] CV = T 4 1 = 4 1
5 ∂T 2V 5 ∂T 2V
C
Coefficient adiabatique (1) [-] γ= P
CV
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Relation de Mayer
~
6 M 3
~ 4 ∂ 1
β2 M 6 ∂P 3 4 ρ 1
C P − CV = T . . = T .4 1 .
χT ρ 5 ∂T 2V 4 ∂T 1
4 1
5 2P
48
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Relation de Clapeyron
6 dP 3 s −s L
Relation de Clapeyron (valable à l’équilibre liquide-vapeur) : 4 1 = G L =
5 dT 2 sat . vG − vL T .(vG − v L )
49
289
Documents complémentaires
Logiciel steamtab.exe
50
289
Unité n°2
(=turbomachines)
51
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Les machines thermiques
MACHINES THERMIQUES
Rendement < 1 :
Coefficient de performance > 1 :
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Chaleur transmise au fluide via paroi conductrice. Chaleur générée dans le volume du fluide.
Le fluide est recyclé (circuit fermé). Le fluide est renouvelé à chaque cycle (circuit ouvert).
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Les moteurs thermiques alternatifs
MACHINES
Turbine à vapeur Turbine à gaz
ROTATIVES
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289
Turbomachines
55
289
Turbomachines
Machine thermique
Machine pas
thermique
Combustion externe Combustion interne
Turbines et pompes
Eau liquide hydrauliques
Rendement max ~ 95%
Turbine à vapeur
Fluide
Turbine à gaz
Gaz de
combustion (Joule-Brayton)
Rendement max ~ 38%
56
289
57
289
Turbines hydrauliques
58
289
59
289
Turbine Pelton (1880)
60
289
61
289
Comparaison
New !!!
Volumétriques, Centrifuges
64
289
Objectifs :
• mettre un fluide dense (liquide ou slurry) en mouvement (énergie nécessaire
pour vaincre la dissipation d’énergie par frottement visqueux),
• éventuellement, augmenter sa pression (énergie nécessaire pour rapprocher
les molécules entre elles malgré les forces de répulsion).
Meilleure fiabilité
Meilleur prix
65
289
Pompes volumétriques
Vis sans fin d’Archimède
= corps de pompe parfaitement clos à l'intérieur duquel se déplace un élément mobile rigoureusement
ajusté.
Parmi les pompes volumétriques, on distingue généralement les pompes rotatives et alternatives.
66
289
Pompes centrifuges
Pompe monoétage
(centrale thermique à flamme)
Le liquide arrive dans l'axe de l'appareil par le distributeur et la force centrifuge le projette vers
l'extérieur de la turbine.
Il acquiert une grande énergie cinétique qui se transforme en énergie de pression dans le collecteur
où la section est croissante.
(Bernoulli : ρv2/2+P+gz=const)
67
289
Turbines à vapeur (=TAV)
et
Centrales Thermiques à Flamme (CTF)
68
289
Sommaire
69
289
Principe de fonctionnement d’une CE
80
289
81
289
Turbine à vapeur
Haute Basse
pression pression
82
289
Turbine à vapeur
83
289
Turbine à vapeur
Fortes contraintes :
• thermiques
• mécaniques (force centrifuge)
• chimique (corrosion par vapeur)
Température : 550-580°C
(maximum : 650°C)
84
289
Chaudière
1400°C
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/blanquet/thermo/511exmac/511exmac.htm
http://www.memagazine.org/backissues/oct01/features/lightfor/63.gif
85
289
Pompe
Pompe monoétage
(centrale thermique à flamme)
86
289
Environnement
Rejets maximum autorisés pour une centrale de 200 MWe (en mg/Nm3) :
Nouvelle technologie à lit fluidisé circulant : T basse (850°C) + calcaire dans le foyer
87
289
Ordres de grandeur
88
289
Ordres de grandeur
BILAN
641 MW thermique (50 t/h de fuel + 500 t/h d’air)
250 MW électrique
Rendement énergétique : 39%
x = titre
= fraction massique de vapeur
89
289
Rendement
Travail net
Rendement énergétique = --------------------------------------------
Quantité de chaleur onéreuse
90
289
Amélioration 1 : surchauffe
(c’est le cycle de Hirn)
-Wt=h1-h2 > 0
Hirn
Coût marginal + faible : il suffit de chauffer davantage, inutile de dimensionner plus gros
92
289
Amélioration 2 : soutirage
( = cycle régénératif)
Soutirage : une fraction de vapeur prélevée dans la turbine réchauffe l’eau sortant des
condenseurs avant l’entrée dans la chaudière.
Plusieurs étages => l’eau d’alimentation de la chaudière est presque à saturation =>
transfert presque isotherme (comme dans Carnot)
93
289
Amélioration 2 : soutirage
( = cycle régénaratif)
Avantage supplémentaire :
plus petit condenseur
94
289
Amélioration 2 : soutirage
( = cycle régénaratif)
95
289
Amélioration 3 : resurchauffe
96
289
Amélioration 3 : resurchauffe
Note : Travail augmenté pour débit de vapeur constant => coûts + faibles
97
289
Cycle de Hirn avec resurchauffe et soutirage
98
289
99
289
Résumé : cycles simples et avancés
100
289
Exercice n°3
On considère l’installation suivante :
101
289
Exercice n°4
Données :
– Fluide : eau
– Compression isentropique
– Détente isentropique limitée
– Echanges de chaleur isobares
– Température de la source froide : 20°C
– Pression maximale : 165 bars
– Les propriétés thermodynamiques de l’eau nécessaires au calcul se trouvent
dans l’annexe donnée dans le cours d’introduction. Il est également possible
d’utiliser le logiciel SteamTab.exe.
102
289
4 Ch 1
Exercice n°5
P T
C
3 2
Données :
Calculer :
104
289
Turboréacteurs et turbomoteurs
105
289
Principe de fonctionnement d’une TAG
Pompe
Combustible comprimé
Combustible
Injecteur
Chambre
de combustion
Compresseur Turbine
Cycle de Joule-Brayton
P Q2
Air comprimé Gaz brûlés
(10 bars, 300°C) (10 bars, 1000°C)
2 3
Chambre
Pompe de combustion
Combustible comprimé
Combustible
Injecteur
Gaz brûlés
2 Air comprimé 3
Chambre
de combustion
Compresseur Turbine
Echappement
Air aspiré Gaz d’échappement
1 4
1 4 Air aspiré Gaz détendus
(Patm,Tatm) (Patm, 600°C)
Schéma d’une installation de turbine à gaz Q
1
(2 isobares + 2 adiabatiques) V
107
289
Exercice n°7
On considère une turbine à gaz. Le cycle de Joule-Brayton est constitué de deux adiabatiques et de
deux isobares.
AN : T3=1450°C
108
289
Thermiques
Température élevées des gaz dans CC, TG, TP
Limite : température haute (1050 K)
R&D : superalliages + refroidissement des aubages
Mécaniques
Efforts centrifuges + aérodynamiques sur pales → contraintes mécanique
Limite : vitesse en bout de pale donc vitesse de rotation
R&D : résistance des matériaux
Aérodynamiques
Décollement des filets d’air → pompage ou décrochage du compresseur
Limite : incidences trop fortes
R&D : design
109
289
TAG : deux applications
Turbomoteur
Turboréacteur
Fonction : augmenter P et T
110
289
111
289
12345627289AFFF
DBA
/EC9EFECEB598EF9E5D90E9ECD789E69ECBEAB7B79BE8E8AEC9EF5C99BE1CE-3E97DAE2E.--E36
%DDBE&%''()%*+E-4-52--3
Turbomoteurs simples
112
289
Turbomoteurs avancés
Turbine à échangeur
Compression refroidie
et
Détente réchauffée
113
289
Comparaison
Discontinu Continu
Organe unique Plusieurs organes
→ Conception commode
114
289
Application n°2 : turboréacteurs
CHAMBRE DE
COMBUSTION
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
115
289
Un seul attelage
(rare car complexe – Mirages 2000)
corps
Deux attelages
(BP/HP)
Double co
Arbres
concentriques,
sens et vitesse
de rotation
différents)
Turbomoteurs
Turboréacteurs
117
289
Fonction : capter le fluide à l’infini amont pour le délivrer au compresseur dans les meilleures
conditions (homogénéité + vitesse de 100 à 150 m/s)
118
289
Compresseur
Fonctions :
• augmenter la pression
• assurer le débit requis et alimenter la chambre de combustion avec un fluide suffisamment
ralenti, stable et le + homogène possible
Taux de compr. : 1,2 (indus) → 2 (aéro) Taux de compression : 2,5 (indus) → 9 (aéro)
Chambre de combustion
Fonctions :
• augmenter la température
• assurer une répartition spatiale de température adaptée au bon fonctionnement de la turbine
et à sa tenue mécanique
120
289
Chambre de combustion (suite)
Valeurs typiques :
121
289
Turbine
122
289
Diffuseur & tuyère
Rappel du 1er principe pour un système ouvert : -dh+T.ds = dv2/2 + g.dz - δwautres + T.δscréation
Pour un diffuseur ou une tuyère horizontal et adiabatique, on a donc : -dh = dv2/2
Géométrie 1er principe 2ème loi de Joule (GP) Conservation masse Eq. d’état
f(A,x)=0 f(h,v)=0 f(h,T)=0 f(ρ,v,A)=0 f(P,T,ρ)=0
f(v,T)=0 f(P,T,A,v)=0
f(P,A,v)=0
f(P,v,x)=0
123
289
124
289
Rôle du diffuseur sur les avions
Solution : choisir la géométrie du diffuseur pour que la vitesse relative diminue. Cette diminution de
vitesse s’accompagne d’une pré-compression.
Compromis :
• vitesse élevée + pression faible => compresseur rudoyé et rendement amélioré
• vitesse faible + pression élevée => compresseur choyé et rendement détérioré
125
289
A l’entrée du compresseur,
Vitesse cible 1 pression cible P2.
Compression idéale :
=> échauffement : ∆hrev = h2s-h1
Compression + turbulences :
=> échauffement plus important : ∆hréel = h2-h1
126
289
Post-combustion
Pour cela, on brûle l’oxygène n’ayant pas réagi dans la chambre de combustion.
=> une nouvelle série d’injecteurs apporte du carburant supplémentaire après la turbine BP.
Mirages 2000
127
289
Avions de chasse (Ma > 1) : turboréacteur double flux / simple corps (Mirage)
double corps (F16 Falcon)
Hélicoptères : turbomoteur
128
289
Résumé TAG
Pompe
Air comprimé (10 bars, 300°C) Gaz brûlés (10 bars, 1000°C)
Chambre
de combustion
Compresseur Turbine
129
289
130
289
Exemple n°1 : turbomoteur d’hélicoptère
(De Havilland "Goblin" )
131
289
132
289
Le cycle combiné TAG-TAV
Rappels
– TAG : température en sortie de turbine ~ 600°C / rendement max ~ 38%
– TAV : température en entrée de turbine ~ 560°C / rendement max ~ 38%
Cycle combiné = couplage TAG + TAV 2 rendement max ~ 58%
133
289
Exercice n°8
Fonction du diffuseur : diminuer la vitesse de l’air pour atteindre 100-150 m/s en entrée de compresseur.
(Note : vitesse diminue => enthalpie augmente => température augmente => pression augmente)
Données :
• Avion en altitude (230 K et 31 kPa).
• Vitesse en entrée de diffuseur (plan 1) : 800 km/h
• Vitesse en sortie de diffuseur (plan 2) : 100 m/s
• L’air est considéré comme un gaz parfait diatomique (γ=1,4)
• L’enthalpie massique est égale à h=CP.T où CP = 1000 J/kg/K
• Diffuseur adiabatique
• Rendement isentropique de 100%
Calculer :
• La température du fluide en sortie de diffuseur
• Sa pression
134
289
Exercice n°9
On cherche à évaluer l’efficacité d’un turboréacteur
Description
Le fluide parcourant Ie cycle théorique du turboréacteur subit les transformations suivantes:
• 1-2 : ralentissement de I’air dans Ie diffuseur, ayant pour effet une augmentation de sa pression
• 2-3 : compression dans Ie compresseur
• 3-4 : combustion isobare par injection de kérosène dans la chambre de combustion
• 4-5 : détente des gaz de combustion dans Ia turbine – entraînement du compresseur
• 5-6 : détente des gaz de combustion dans la tuyère – augmentation de leur énergie cinétique
135
289
Exercice n°9
136
289
Exercice n°9
v
Nombre de Mach : Ma = où v est la vitesse du fluide et c la vitesse du son dans ce fluide.
c
6 ∂P 3
Vitesse du son dans un gaz quelconque : c = 4 1
5 ∂ρ 2S
γ RT
Vitesse du son dans un gaz parfait : c =
M2
où γ = CP/CV est le coefficient adiabatique du gaz (1,4 pour un gaz diatomique et 1,67 pour un
gaz monoatomique) et où M2 est la masse molaire du gaz (29 g/mol pour l’air) et R=8,314 J/kg/K
la constante des gaz parfaits.
γ −1
Rapport calorifique : Λ=
γ
137
289
Exercice n°9
Poussée :
K = (m 1 K )v6 − m
1 air + m 1 air .∆v
1 air (v 6 − v1 ) = m
1 air v1 ≈ m
Pp = K .v1
v 62 v12
Pm = ( m 1K )
1 air + m 1
− mair
2 2
Puissance thermique = puissance dégagée par la combustion
1 K .∆h0
Pt = m
138
289
Exercice n°9
Pm
Efficacité motrice εm =
Pt
Pp
Efficacité propulsive εp =
Pm
Pp
Efficacité thermopropulsive ε tp =
Pt
139
289
Exercice n°9
Hypothèses :
Questions :
• Calculer I’état thermodynamique (P, T) en tous les points du cycle, ainsi que les vitesses de
l’air à I’entrée et des gaz à la sortie du turboréacteur.
• Aide : calculer dans l’ordre v1, (T2, P2), (P3, T3), le ratio ϕ = débit d’air / débit de carburant,
(T5, P5), (T6, v6)
• Calculer les débits massiques de l’air et du combustible
• Calculer la puissance motrice, la puissance thermique et la puissance propulsive puis les
efficacités.
140
289
Exercice n°10
Nota Bene : les propriétés thermodynamiques de l’air nécessaires au calcul se trouvent dans l’annexe du polycopié
141
289
Unité n°3
142
289
Les machines thermiques
MACHINES THERMIQUES
Rendement < 1 :
Coefficient de performance > 1 :
143
289
Chaleur transmise au fluide via paroi conductrice. Chaleur générée dans le volume du fluide.
Le fluide est recyclé (circuit fermé). Le fluide est renouvelé à chaque cycle (circuit ouvert).
144
289
Les moteurs thermiques alternatifs
MACHINES
Turbine à vapeur Turbine à gaz
ROTATIVES
145
289
Moteur Stirling
146
289
Les moteurs Stirling
Technologies :
– moteur alpha : deux pistons
– moteur bêta : un piston + un déplaceur
Principe de base
147
289
Moteur alpha
148
289
Moteur alpha (suite)
Ce pré-chauffage et ce pré-refroidissement
améliorent grandement le rendement
énergétique.
149
289
Moteur bêta
Expansion Transfert Contraction Transfert
Dans la zone chaude, Poussé par l’inertie du Dans la zone froide, le Tiré par l’inertie du
le gaz froid est vilebrequin, le gaz chaud est refroidi vilebrequin, le
réchauffé et pousse le déplaceur chasse le et se contracte, attirant déplaceur chasse le
piston (phase motrice) gaz chaud depuis la le piston (phase gaz froid depuis la
zone chaude vers la motrice) zone froide vers la
zone froide zone chaude
(régénérateur
inclus dans le
déplaceur)
150
289
Cycles réels
An experimental study on the development of a 1-type Stirling engine for low and moderate temperature heat sources
Halit Karabulut , Hüseyin Serdar Yücesu , Can Çınar , Fatih Aksoy
Applied Energy Volume 86, Issue 1 2009 68 – 73
151
289
Cycle idéalisé
1 : compression isotherme (le gaz se contracte au contact de la source froide à laquelle il cède de la chaleur)
2 : chauffage isochore (le gaz prélève de la chaleur au régénérateur qu’il traverse)
3 : détente isotherme (le gaz se dilate au contact de la source chaude à laquelle il prélève de la chaleur)
4 : refroidissement isochore (le gaz cède sa chaleur au régénérateur qu’il traverse)
2 3
4
1
152
289
Cycle idéalisé
3 4
3
Q2 Q2
Q1
2
4
2 1
Q1
1
153
289
Applications actuelles
154
289
Centrale électrique solaire
155
289
Sous-marins
Södermanland class patrol submarine (type A17S) (SSK) Stirling AIP System
Société Kockums
(Suède)
(filiale de
ThyssenKrupp
Marine Systems)
156
289
Production d’électricité à partir de la biomasse
157
289
Générateur d’électricité
158
289
Moteur alternatif à combustion interne
159
289
Pas cycle de Carnot avec des moteurs à piston car « isotherme => (trop) grand rapport de compression* »
Par conséquent, les isothermes sont remplacées par des isobares ou des isochores
Q2
2 3
Q2
Q1 Q1
Combustible : essence
Cycle : Beau de Rochas
161
289
Dans le carter …
Arbre à cames
Soupape
Admission
Point Mort Haut
Piston
Course
Segments
D = Alésage
Bielle Vilebrequin
Vilebrequin
Un demi-tour = Un temps
Cylindrée = πD²/4 x Course Cycle complet en 2 tours → Moteur 4 temps
162
289
Photos et dimensions
Soupape
Vilebrequin 10 kg – 50 cm
163
289
Q2
Q1
COMBUSTION
ADMISSION (0-1) : le piston descend entraîné par l’inertie du volant fixé au vilebrequin. Le mélange
diphasique « air+essence » dosé par le carburateur est aspiré et vaporisé.
COMPRESSION (1-2) : la rotation du volant fait remonter le piston. Le mélange gazeux est comprimé et
s’échauffe.
COMBUSTION (2-3) ET DETENTE (3-4) : La bougie produit une étincelle qui provoque une combustion
très rapide du mélange et une forte augmentation de pression. Ensuite, le gaz se détend, pousse le piston
vers le bas et fait tourner le vilebrequin.
ECHAPPEMENT (4-5-0) : l’ouverture de la soupape provoque une baisse de pression très rapide (4-5).
Ensuite, la rotation du volant fait remonter le piston qui chasse l'air brûlé vers le pot d'échappement (5-0).
Nota Bene : un seul temps moteur (3-4) 8 plusieurs cylindres (4) pour minimiser les variations du couple moteur.
164
289
Cycle théorique et cycle réel
Admission
Théorie Isobare car Temps d’équilibrage des pressions (0,01 ms)
<< Durée de course (10 ms) et contact avec atmosphère
Réel Dépression (P<Patm) car viscosité du gaz
Compression
Théorie Adiabatique car Durée de course (10 ms) << Temps
d’équilibrage thermique (100 s)
Réel La combustion commence avant la fin de la compression
(avance à l’allumage)
Combustion
Théorie Isochore car combustion « air+essence » très rapide
Réel La combustion continue jusqu’à mi-course 3
Détente
Théorie Adiabatique (idem compression)
Réel Frottements qui agissent comme source de chaleur 2
4
Echappement
0 5
Théorie Isochore pdt. ouverture soupape puis isobare
1
Réel Surpression (P>Patm) car viscosité du gaz
165
289
La combustion - essence
augmenter η
D’où : augmenter τ 8
augmenter P 8 augmenter T 8 détonation avant étincelle 8 cognement
166
289
Les carburants
Pour l’essence :
167
289
Quelques chiffres
168
289
La carburation
169
289
L’injection - essence
La totale (9’25’’)
171
289
Combustible : gazole
Cycle : Diesel
172
289
Pourquoi inventer le moteur Diesel ?
Constat : dans le cycle Beau de Rochas, l’augmentation du rendement requiert une augmentation du
taux de compression.
173
289
Quel combustible ?
Volatile donc évaporation complète (mélange Peu volatile donc évaporation partielle
gazeux homogène) à basse température (mélange hétérogène gaz-liquide) à haute
(pas de réaction avec O2). température (oxydation vive)
C : courbe de compression
γ
PC 6 TC 3 γ −1
=4 1
P0 5 T0 2
V : courbe de distillation
= f(distribution des masses molaires)
L : courbe d’auto-allumage
T Q2 3
Q2 2
4
1 Q1
2 3 S
Q1
COMBUSTION
ADMISSION (0-1) : le piston descend entraîné par l’inertie du volant fixé au vilebrequin. L’air frais est aspiré.
COMPRESSION ET INJECTION (1-2) : la rotation du volant fait remonter le piston. L’air est fortement
comprimé. Un peu avant le point mort haut, le gazole est injecté et s’enflamme spontanément au contact de
l’air surchauffé.
COMBUSTION ET DETENTE (2-3-4) : La vitesse d’injection du carburant est ajustée pour que la combustion
s’opère à pression constante. En fin de combustion, le gaz se détend, en continuant de pousser le piston
vers le bas et faire tourner le vilebrequin.
ECHAPPEMENT (4-5-0) : l’ouverture de la soupape provoque une baisse de pression très rapide (4-5).
Ensuite, la rotation du volant fait remonter le piston qui chasse l'air brûlé vers le pot d'échappement (5-0).
175
289
2 3
Rendement élevé
176
289
Diesel vs. essence
Avantages Inconvénients
177
289
La combustion - Diesel
178
289
La pollution - Diesel
retarder l’injection
réinjecter les gaz d’échappement préalablement refroidis
Particules de suies : formées dans des zones riches en combustible et pauvre en oxygène.
Nota Bene : lorsque les suies sont évitées, les NOx se forment et réciproquement.
Mineurs
179
289
Législation
Solutions :
180
289
Améliorer l’injection ?
Deux moyens :
τ 1−γ c γ − 1
η = 1− . Augmenter la Augmenter la vitesse
γ c −1 quantité d’air brûlé de combustion
181
289
Classique
Common rail
Futur : pompes remplacées par injecteurs électromagnétiques (essais concluant à 1000 bars).
182
289
Injection directe & indirecte
183
289
184
289
Les injecteurs - diesel
185
289
Suite Volvo
l’injection indirecte ne se fait plus depuis 1995 en Diesel (ni sur camion, ni sur voiture)
Le rendement d’un moteur Diesel est de 37,6% sur les meilleurs camions et
entre 25 et 35 % sur les voitures.
186
289
Turbo-chargeur
Turbo-chargeur
=
turbine entraînée par les
gaz d’échappement
Après passage dans le turbo, le gaz échauffé est refroidi (à pression constante). Ainsi, sa masse volumique augmente
et l’on peut faire entrer une masse d’air encore plus importante dans le volume fixe du cylindre 187
289
Exercice n°11
B D
188
289
Exercice n°12
B C
189
289
Exercice n°13
Calculer :
• le rapport d’injection c = V3/V2,
• le travail par unité de masse d’air,
• le rendement énergétique η
190
289
Exercice n°14
191
289
Exercice n°15
Données numériques :
• Coefficient adiabatique : γ=1,33
• Régime : ω=3000 tr/min
• Taux de compression : τ=9
• Cylindrée : Ctot=2,2 litres
• Enthalpie de réaction : 32,8 MJ/litreessence
• Température pic : 2300 K
• Nbr de cylindres : 4 (classique)
• 1cv=716 W
• Point A : conditions atmosphériques
192
289
Unité n°4
193
289
Rendement < 1 :
Coefficient de performance > 1 :
− Q2 Q2
COPcalorifiqu e = = >1
•des machines à vapeur (locomotives, ...) W Q1 + Q 2
•des moteurs à combustion (essence ou diesel) • les machines frigorifiques
•des centrales thermiques ou nucléaires • les pompes à chaleur
(production d'électricité)
Nota Bene : dans les deux cas, il y a deux sources de chaleur. On qualifie ces machines thermiques de « dithermes ».
194
289
Machines de transfert de chaleur
La chaleur a une tendance naturelle à s’écouler d’une source chaude vers une source froide.
Avec un apport de travail, une machine de transfert de chaleur permet de forcer la chaleur à aller en
sens contraire : de la source froide vers la source chaude.
Quasi-analogie :
eau = chaleur
altitude = température
source de chaleur = lac infiniment grand
195
289
Text
Q2
Q2
W
W
Q2
Q1 W W
Q1
Q1
Text
196
289
Machines de transfert de chaleur
Text
Text
− Q2 Q2 Q1 − Q1
COPcalorifique = = >1 COPfrigorifique = = >1
W Q1 + Q2 W Q2 + Q1
197
289
Pompes à chaleur
198
289
Principe de fonctionnement d’une PAC
Q2
A D
A→B Dans le compresseur, la vapeur BP surchauffée est comprimée
adiabatiquement par apport de travail mécanique.
Q1
B→C Dans le condenseur, la vapeur HP surchauffée se condense à pression constante en cédant la
chaleur Q2 à la source chaude. À la sortie du condenseur, le fluide est un liquide sous-refroidi
dont la température est celle de la source chaude.
C→D Dans le détendeur (restriction, vanne semi-fermée, …), le liquide HP subit une détente de
Joule-Thomson où l’enthalpie est conservée. À la sortie du détendeur, le fluide est un mélange
biphasique.
NB : une PAC « pompe » la chaleur mais utilise un compresseur pour comprimer la vapeur
(et non une pompe qui comprime un liquide).
199
289
Biϕ
ϕ BP Liq HP Biϕ
ϕ BP Liq HP
200
289
Fluides frigorigènes
Fluide frigorigène = fluide assurant les transferts de chaleur lors de son changement de phase
(gaz/liquide principalement)
Problème : contient du chlore qui détruit la couche d’ozone et qui est un gaz à effet de serre puissant
201
289
Exercice n°16
Indiquer par des flèches le travail apporté (W), la chaleur soutirée à la source froide
(Q1) et la chaleur apportée à la source chaude (Q2)
3) Trouver une relation entre COPchaud et COPfroid puis donner la valeur maximale
théorique des deux COP (pour une machines travaillant avec deux sources de
chaleur T1 et T2).
202
289
Exercice n°17
Indiquer par des flèches le travail apporté (W), la chaleur soutirée à la source froide (Q1) et la
chaleur apportée à la source chaude (Q2)
Pour chacun des points A,B,C,D, indiquer la pression, la température, l’enthalpie et l’entropie.
Données numériques :
Pour information : 1 psia = 6895 Pa, 1 Btu = 1055 J, 1 lb = 0,4536 kg et T[°F] =32 + 1,8.T[°C]
203
289
Exercice n°17
204
289
Exercice n°18
205
289
• les compresseurs volumétriques (pistons, rotatifs, scroll, vis) : la compression est obtenue par la
réduction du volume intérieur d’une chambre de compression
206
289
Le compresseur Scroll
Aspect environnemental
Q2
W
Principe : dégradation de l’énergie électrique Principe :
en énergie thermique par effet Joule.
Q1
− Q2 Q2
COPcalorifiqu e = = >1
W Q1 + Q 2
Bilan : on apporte 1 kWhe pour récupérer 1 kWth. Bilan : on apporte 1 kWhe pour récupérer 4
kWhth (les 3 kWth supplémentaires sont
prélevés dans l’environnement)
208
289
Aspects financiers
209
289
Echangeur de chaleur =
plancher chauffant / rafraîchissant
Pompe à chaleur :
210
289
Machines frigorifiques
211
289
Laminage de fluide
• On impose P1 et T1
gaz P1 P2 = ? • On impose le degré d’obstruction
T1 T2 = ? • On mesure P2 et T2
Obstruction (volume réduit) => collisions plus nombreuses => dissipation d’énergie =>
diminution de la pression (=détente) : P2 < P1
212
289
Détente de Joule-Thomson
= détente de Joule-Kelvin
6 1 3
d 4U + mc 2 + mgz 1
5 2 2 = δQ + δWautres + 6 1 3 6 1 3
dt dt dt
7
entrées
m1 e .4 h + c 2 + gz 1 − 7 m1 s .4 h + c 2 + gz 1
5 2 2 e sorties 5 2 2s
−1 2
Or stationnaire + adiabatique + absence de travail mécanique, donc : hs − he =
2
(cs − ce2 )
213
289
Enthalpie
Pour tout corps réel (solide, liquide, gaz), la différentielle de l’enthalpie molaire h s’écrit :
E 6 ∂∂h
h3 D
4 1 F
6 ∂h 3 6 ∂h 3 6 ∂h 3 5 ∂p 2T
dh = 4 1 .dT + 44 11 .dp = 4 1 . dT + .dp F
5 ∂T 2 P 5 ∂p 2T 5 ∂T 2 p 6 ∂h 3 F
4 1 F
5 ∂ T 2 p
6 ∂T 3
Relation de
permutation
= −44 11
5 ∂p 2 h
Par conséquent : dh = C P .[dT − µ .dp ]
6 ∂h 3
CP = 4 1 : capacité calorifique molaire à pression constante [J.K-1.mol-1]
avec
5 ∂T 2 p
6 ∂T 3
µ = 44 11 : coefficient de Joule-Thomson (throttling coefficient) [K.Pa-1]
5 ∂p 2 h
214
289
Coefficient de Joule-Thomson
6 ∂T 3
Définition officielle : µ ≡ 44 11
5 ∂p 2 h
215
289
Détente de Joule-Thomson
µ (T , p ) > 0 : refroidissement
Gaz non parfait : µ(T , p ) = 0 : pas d’effet sur la température
µ(T , p ) < 0 : réchauffement
Isenthalpes
Pression réduite
Courbe d’inversion
µ<0
µ>0 Pour une pression donnée, il y a
deux températures d’inversion
Température réduite
216
289
Liquéfaction de gaz
Azote 348°C
TEMPERATURE AMBIANTE
Hydrogène -80°C isenthalpes
Hélium -222°C
http://www.eieretsher.org/cours/techniques_frigorifiques/index.html
219
289
Unité n°5
220
289
Sommaire
Exemples d’échangeurs
221
289
Tour aéroréfrigérante
Echangeur eau-eau
223
289
GV d’une CTF
Echangeur gaz-eau
Circulation forcée
224
289
GV d’une CTF
Echangeur gaz-eau
Circulation naturelle
225
289
Echangeur eau-eau
Echangeur gaz-eau
Circulation naturelle
227
289
228
289
Vue générale
229
289
Sommaire
Exemples d’échangeurs
230
289
Les équations de transfert
231
289
Les bilans
232
289
Bilan matière
233
289
Bilan énergie
235
289
236
289
Nomenclature
237
289
• Robin : mixte
238
289
Adimensionnement
239
289
Exemple
240
289
Exercice n°19
241
289
Exercice n°20
242
289
Nombre de Reynolds
Re < 2100 => forces de viscosité prépondérantes => l'écoulement reste laminaire
2100 < Re < 5000 : régime transitoire
Re > ~5000 => forces d'inertie prépondérantes => régime turbulent + couche limite laminaire diminue.
Nota Bene : 2100, 5000, … : valeurs numériques pour une géométrie « tuyau »
243
289
Nombre de Prandtl
Pr << 1 ⇔ τ therm << τ vis ⇔ Ltherm >> Lvis 1 Pr >> 1 ⇔ τ therm >> τ vis ⇔ Ltherm << Lvis
Pr
les effets thermiques sont faibles et le Les processus de diffusion de la chaleur
comportement du fluide est essentiellement pilotent le mouvement du fluide (« gradients
hydrodynamique (« température uniforme et de température et vitesse uniforme »).
gradients de vitesse »). Ex : métal liquide Ex : huile très visqueuse
244
289
Nombre de Grashof
245
289
Nombres adimensionnés
246
289
Ordres de grandeur
247
289
Sommaire
Exemples d’échangeurs
248
289
Etude des transferts
249
289
6 ∂T 3
v=0 q = −λ. 4 1
5 ∂z 2 z = paroi
Pour des surfaces à températures fixes, en
e régime stationnaire
T∞
λ
TP q = − . (TP − TP ' )
δ e
TP’
Fluide : conduction + convection nat. ou forcée
(loi de Newton)
T −T ∞ q 6 −∂T 3
T* = .δ δ . 4
TP − T ∞ Hh.δ TP − T ∞ 5 ∂z 21P 6 −∂T * 3
4 Nu ==
Nu = = =4 * 1
λλ −q TP − T ∞ 5 ∂z 2P
z
z* = 6 ∂T 3
δ 4 ∂z 1
5 2P
où δ est la distance caractéristique du problème.
251
289
Nombre de Nusselt
252
289
Synthèse au niveau local
1
Convection 1 : h’1.(Ta − T1 )
q=H d’où : Ta − T1 = q.
H
h1
λ e
Conduction : q = − . (Ta − Tb ) d’où : Tb − Ta = q. q = H . (T2 − T1 )
e λ
1
Convection 2 : h 2 .(T2 − Tb )
q =H d’où : T2 − Tb = q.
H
h2
253
289
Tx =0 − Tx =L ( ∆T )x =0 − ( ∆T ) x =L
∆ LT = ∆ LT = DTML =
T − Tx =0
Ln P ( ∆T )x =0
TP − Tx =L Ln
( ∆T ) x =L
Remarque : on peut aussi définir le coefficient de transfert global par : Q = A.H ∆ .∆T
254
289
Caractérisation de l’efficacité d’un échangeur
Trois possibilités :
• Approche exergétique
255
289
256
289
Approche Puissance / co-courant
(m1 .C )
p min
R=
(m1 .C )
p max
257
289
Approche Température
258
289
Approche Température
259
289
Approche exergétique
260
289
Efficacités d’un échangeur
En termes de puissance
8 Efficacité
Ts1 − Te1
ε=
Te 2 − Te1
En termes de températures
8 NUT (Nombre d’Unités de Transfert)
H .A
NUT =
1 1.CP 1
m m1 1.CP 1
R=
1 2 .CP 2
m
261
289
Exercice n°21
Géométrie : R = 2.1 mm ; R’ = 5 mm ; e = 1 mm ;
Températures : T1 = 80°C ; T2 = 20°C ; T’1 = 10°C ;
Vitesses : V = 1 m/s ; V’ = 2 m/s ;
Eau : λ = 0.6 W/m/K ; cv = 1385 J/Kg/K ; µ = 10-3 kg/m/s
Cuivre : λe = 380 W/m/K ;
262
289
Exercice n°22
263
289
Exercice n°23
Passage micro 2 macro
On considère un fluide circulant dans un cylindre horizontal d’axe [Oz) , de rayon R et de longueur L.
Calculer le profil de vitesse vz(r) en fonction de la vitesse moyenne et du rayon.
Hyp : stationnaire, forces d’inertie négligées devant forces visqueuses
La paroi du cylindre est à température fixe TP. La température moyenne à l’entrée (sortie) est notée T1
(T2). Pour z quelconque, on définit une enthalpie et une température moyennes :
3 3 3 3
ρTv .dS
S( z )
ρ hv .dS
S( z )
T( z ) = 3 3 h( z ) = 3 3
S( z )
ρv .dS ρv .dS
S( z )
264
289
Annexe : opérateurs vectoriels
265
289
266
289
Annexe : opérateurs vectoriels
267
289
268
289
Documents complémentaires
269
289
Unité n°6
270
289
Problématique
271
289
Ecoulements diphasiques
Les écoulements diphasiques gaz-liquide se rencontrent dans :
272
289
Cartes d’écoulement
Le régime d’écoulement dépend des paramètres suivants :
• débits de gaz et de liquide,
• orientation de la conduite (verticale, horizontale, inclinée),
• directions des écoulements (ascendant, descendant, contre-courant, co-courant)
Vitesse débitante :
Q1 massique Q1 volumique
V = =
ρ . Atot Atot
273
289
Equations de base
Dans l'étude des écoulements diphasiques, les équations fondamentales reposent sur les équations
de bilans. Ces bilans peuvent être écrits soit de façon simplifiée (globale), soit de façon locale.
Les équations fondamentales simplifiées sont établies sous forme de deux modèles approchés :
Le « modèle séparé » considère que les deux phases ont des propriétés différentes et suppose que
chaque phase s'écoule avec une vitesse uniforme moyennée dans la section.
Le « modèle homogène » est en fait un cas particulier du modèle séparé ( Vliq = Vgaz ). Il traite le
mélange gaz liquide comme un pseudo fluide monophasique dont les propriétés sont les moyennes
du mélange obéissant aux lois d'un écoulement monophasique.
Sur le plan local, les bilans traduisent les principes dits de conservation ou d'évolution :
Ceux qui veulent en savoir plus sont invités à suivre l’option « Procédés & Energies » …
274
289
Couplage avec le transfert de chaleur
Pour un débit et une température à l’entrée données, les transitions entre les différents régimes
d’écoulement dépendent du flux de chaleur
Echauffement
des parois
Risque de fusion
Écoulement liquide-vapeur dans une conduite verticale chauffée (Hawitt & al., 1970)
276
289
Modélisation
Modèle le plus simple = HEM (Homogeneous Equilibrium Model) : les deux phases ont
la même vitesse et sont homogénéisées en un fluide dont les propriétés sont
déterminées par le taux de présence des deux phases.
Pertes de charge
frott
6 ∆P 3 f ρU 2
Ecoulement monophasique dans un tube : 4 1 =
5 L 21ϕ 2D
ρUD
Le coefficient de frottement de Darcy f dépend du nombre de Reynolds Re =
µ
64 1
f =
Re f
(
= −0,8 + 0,86.Ln Re. f ) 0,25
f = 0,316.Re −−0,25 0,2
f = 0,184.Re−−0,2
278
289
Pertes de charge
frott frott
6 ∆P 3 2 6 ∆P 3
Ecoulement diphasique dans un tube : 4 1 = ΦLO . 4 1
5 L 22ϕ 5 L 21ϕ
−0,2
E 6ρ 3D E 6µ 3D
ΦLO = 1 + x 4 l − 11 F . 1 + x 4 l − 11 F
5 ρv 2 5 µv 2
279
289
Unité n°7
l’analyse exergétique
280
289
L’exergie ou la qualité de l’énergie
Rappels :
281
289
Définition qualitative
E = Ex + An
* Exergie = fraction maximale de l’énergie d’un système qui peut-être transformée en énergie mécanique
= travail maximum récupérable techniquement à partir d’un système 282
289
Question
Dans quel cas peut-on produire le plus de travail (lors de sa mise à l’équilibre avec
l’environnement) ?
T0=20°C
283
289
Réponse
Dans quel cas peut-on produire le plus de travail (lors de sa mise à l’équilibre avec
l’environnement) ?
T0=20°C
284
289
Réponse
Dans quel cas peut-on produire le plus de travail (lors de sa mise à l’équilibre avec
l’environnement) ?
T0=20°C
Calcul de l’énergie :
• Masse suspendue : E=mg.∆z = 100×9,81×10 = 9810 J
• Masse chaude : E=mCp.∆T ~ 100×4,18×23,5 ~ 9810 J Energies identiques !!!
285
289
Exemple : dans un moteur électrique idéal (sans pertes Joule, ni pertes fer),
l'énergie électrique absorbée peut être intégralement transformée en énergie
mécanique au moyen d'un treuil fonctionnant sans frottement.
286
289
Contenu exergétique des énergies
Forme Fraction
d’énergie exergétique
Mécanique 100%
Electrique 100%
T0
Thermique 1−
Ti
Fig. Contenu exergétique des diverses formes d’énergie
dE δQi δWk dV
dt
= 7 i dt
+
k
7
dt
− P0
dt
(E1)
dS 1 δQi
dt
= 7 i
.
Ti d t
+ P (S ) (E2)
: énergie totale
288
289
Bilans d’énergie & d’entropie
(pour un système sans réaction chimique)
dE δQi δWk dV
dt
= 7 i dt
+ 7
k d t
− P0
dt
(E1)
dS 1 δQi
dt
= 7
i
.
Ti d t
+ P (S ) (E2)
289
289
Bilan exergétique
dEx δ Qi δWk dV
Système ouvert :
dt
= 7θ .
i ≠0
i
dt
+ 7
k dt
+ P0
dt
+ 7 m1 ex
j
j
*
j − I1
dEx δ Qi δWk
Système fermé :
dt
= 7θ .
i≠0
i
dt
+ 7
k dt
− I1
Nota Bene : l’exergie est définie à une constante près. Cette dernière peut être choisie
de telle sorte que l’exergie d’un système en équilibre avec l’environnement soit nulle. 290
289
Simplifications possibles
(pour un système ouvert)
dEx
• Régime stationnaire 3 =0
dt
dV
• Parois du système indéformables (turbines, compresseur, diffuseur, …) 3 =0
dt
• Une seule source de chaleur autre que l’environnement 3 7 θ i .
δ Qi δ Q1
= θ 1.
i≠0 dt dt
Un constituant, une entrée et une sortie 3 7 m1 j ex *j =m1 .( ex in* − ex out
*
• )
j
δWk δW
• Un seul travail mécanique fourni 3 7 k dt
=
dt
δ Q1 δW
Toutes les simplifications 3 0 = θ 1. + + m1 . [ex in − ex out ] − I1
dt dt
291
289
Simplifications possibles
(pour un système fermé)
δ Qi δ Q1
• Une seule source de chaleur autre que l’environnement 3 7θ .
i≠0
i
dt
= θ 1.
dt
δWk δW
• Un seul travail mécanique fourni 3 7 k dt
=
dt
• Cycle 3 ∆ Ex = 0
∆t
292
289
Rendement exergétique
δ Q1
Puissance réelle : 1 = θ 1. + m1 . [ex in − ex out ] − I1
dt
δ Q1
Système ouvert : Puissance maximale : 1m ax = θ 1. + m1 . [ex in − ex out ]
dt
1
Rendement exergétique : η 2
1m ax
3
Rendement exergétique : η 2
3m ax
* ∆Ex=0 pour une transformation cyclique
293
289
294
289
Intérêt de l’analyse exergétique
Exergie = fraction maximale de l’énergie qui peut être transformée en énergie mécanique
= travail maximum récupérable techniquement.
Rendement exergétique < 1 1 une partie de l’énergie consommée est dégradée sous
forme thermique par des irréversibilités.
295
289
Exercice n°24
T1 T2 Q2 W T2
Q2
[°C] [°C] [kW] [kW]
W
M1 27 500 100 25
Q1
M2 27 250 100 20 T1
296
289
Exercice n°25
297
289
Exercice n°26
Vous êtes chargé de mission chez EDF qui souhaite construire une nouvelle centrale thermique à
flamme basée sur un cycle de Rankine. Deux bureaux d’études ont été mis en concurrence pour
établir une proposition. Votre mission est d’évaluer leurs propositions et de formuler des pistes
d’amélioration.
Centrale A : Tc=340°C et Tf=20°C
298
289
Le rendement exergétique
• Ne donne pas:
– d'indications concernant l'utilisation de ressources renouvelables ou pas,
– ne prend pas en compte le degré relatif des difficultés de conversion d'une énergie
primaire donnée. Par exemple l'énergie solaire par sa faible densité de rayonnement
est plus difficile à convertir que le pétrole ou le gaz naturel et les systèmes de
conversion solaire conduisent à des rendements plus faibles,
– ne donne pas d'indications sur les impacts sur l'environnement local (polluants
affectant la santé) et seulement indirectement sur l'environnement global
299
289
Rendement exergétique
de systèmes électrogènes
300
289
Rendement exergétique
de systèmes de chauffage
HP
Q Q
Q
HP
HP
Q HP
HP
HP
HP
D. Favrat (EPFL)
Source : D
301
289
Fin du cours de
Machines thermiques
O. Bonnefoy 302
289
Annexes
303
289
Propriétés thermodynamiques
de l’eau et de l’air
1
2
Sommaire :
PROPRIETES DE L’EAU
Données extraites de :
PROPRIETES DE L’AIR
3
Données thermodynamiques fondamentales sur l’eau
Rappelons les coordonnées du point critique de l’eau : PC=221 bars, TC=374 °C et vC=0,003106
3
m /kg.
Par convention, sur le diagramme hs de Mollier l’origine (h=0 et s=0) correspond à l’eau liquide au
point triple (0,01°C).
Isobare
Isotherme
Saturation
Point critique
Isotitre
Isobare et
isotherme
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
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25
Propriétés thermodynamiques de l’air
26
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