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GUETTOU Erine

3°A

Stage au CBD (Centre de Biologie du


Développement)
Collège Pierre Suc 2020

Sommaire

-Page 1 : Couverture


-Page 2 : Sommaire
-Page 3 : Présentation du lieu de stage
-Page 4 : Le personnel
-Page 6 : Mes activités
-Page 7 : Images des activités
-Page 10 : Les deux moments forts de mon stage
-Page 11 : Mon avis sur cette première expérience professionnelle
-Page 12 : Conclusion
-Page 13 : Remerciements
-Page 14 : Annexes

Présentation du lieu de stage

Mon stage s’est déroulé au CBD (Centre de Biologie du


Développement), il se situe dans le campus de l’Université Paul Sabatier
cours Rosalind Franklin à Rangueil.

Il compte douze équipes soit 95 personnes, certaines de ses équipes


travaillent avec des animaux tel que le xénope (grenouille), la drosophile
(mouche), le zébra (poisson) et la souris.

Le CBD est un des cinq laboratoires qui constituent le CBI (Centre de


Biologie Intégrative) comptant 400 personnes. Le CBI fait partie des
laboratoires de biologie du CNRS (Centre Nationale de la Recherche
Scientifique) Occitanie Ouest. Le CNRS comprend 8 autres disciplines
(chimie, écologie et environnement, homme et société, ingénierie et
systèmes, mathématiques, physique, sciences de l’information puis Terre
et univers).

Au CBD, entre six et sept métiers différents existent, il y a des


chercheurs, certains d’entre sont en même temps enseignants à
l’Université Paul Sabatier. Il y a aussi des ingénieurs chargés du bon
fonctionnement des équipements technologiques, des techniciens de
recherches chargés des manipulations, des techniciens animaliers
chargés du confort des animaux et des gestionnaires qui eux, gèrent
l’argent du CBD.

Cette structure permet une recherche fondamentale c’est-à-dire


comprendre le fonctionnement d’un organisme. En revanche elle n’a pas
pour objectif de soigner des maladies.

Le personnel
Hélène Chanut
Ma tutrice Hélène Chanut est chercheuse au CBD. Après son Bac
Scientifique au lycée Le Caouzou, Hélène a fait un BTS en Biochimie
qui forme des spécialistes capables d'effectuer des opérations d’analyse
et de préparation en biochimie, en biologie cellulaire, moléculaire. Puis,
elle est partie dans une école d’ingénieur Polytechnique à Clermont-
Ferrand et a fait un master en Bio-Sciences à Lyon.
Après son master, Hélène a voulu poursuivre ses études et a fait un
Doctorat toujours à Lyon. Comme elle ne voulait pas s’arrêter là dans
ses études, elle est partie à Toulouse au CBD faire son 1er Post-
Doctorat. Ensuite elle a poursuivi et fait son 2nd Post-Doctorat en Suisse
car il est conseillé de faire son doctorat ou son Post-doctorat à l’étranger.
En 2008, elle entre au CBD à Toulouse en tant que chercheuse puis
devient directrice de recherche.
D’après Hélène, un chercheur élabore des projets de recherches, établit
un plan expérimental, obtient des résultats, valide ses hypothèses
assistent à des conférences et rédige des articles sur ses résultats.
Dans ce métier, elle aime participer à la création du futur et voyager.
Simon
Simon est technicien biologiste au CBD, jeune, il vivait au Venezuela, il
est allé dans un Lycée français puis a fait un Bac+5 dans une université
de Biologie à Caracas.
En sortant de l’université, Simon est parti en France à Toulouse pour
faire un Master Neurosciences de 2 ans à l’université Paul Sabatier. Ce
Master forme les étudiants à la recherche. Celui-ci permet le
développement d’une capacité d’analyse et d’un sens critique. Il s’agit
également d’apprendre le travail d’équipe - ce qui n’exclut pas
l’autonomie - et, quand c’est possible, la prise d’initiative.
Suite à ce master, Simon souhaitait faire un master en Biochimie mais il
ne parvient pas l’avoir, alors il arrête ses études et devient surveillant
dans un collège.
Après quelques années au poste de surveillant, il décide de passer le
concours de technicien de l’éducation nationale (Au sein d'un laboratoire
le technicien biologiste mène des expériences scientifiques dans le
champ de ses compétences : biochimie, biologie moléculaire… Il
applique des techniques de la biologie, selon des protocoles stricts et
prédéfinis, afin d'obtenir des résultats).
Après avoir passé ce concours, il entre au CBD où il est technicien à mi-
temps et l’autre partie du temps il prépare les Travaux-Pratiques des
étudiants de l’Université Paul Sabatier.
Sophie Vialar
Sophie Vialar est chercheuse au CBD. Quand elle était plus jeune, elle
aimait la SVT, les expériences, les travaux-pratiques de Biologie et
voulait être professeure de Biologie. Alors après son Bac Scientifique,
elle entre à l’Université de Science Paul Sabatier jusqu’au Master 2.
En sortant de l’université Sophie fait un Doctorat de 4 ans à Marseille
puis un Post-Doctorat de 3 ans à Londres. Elle passe le concours du
CNRS puis entre au CBD en tant que chercheuse.
D’après Sophie, pour être chercheur, il faut être déterminé, persévérant,
curieux, organisé, créatif et il faut savoir parler anglais.
Dans ce métier elle aime devoir imaginer comment elle peut répondre à
une question.
Mes activités
Lundi 16 Mardi 17 Mercredi 18 Jeudi 19 V
Décembre Décembre Décembre Décembre e
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9h30 Rencontre avec Isabelle une Avec Julie, une Avec Adeline, N
les trois autres chercheuse notre une étudiante o
stagiaires. faisait une chercheuse au en 3ème année u
Hélène nous manipulation CBD nous de Thèse nous s
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Hélène nous fait observé. poissons. Puis à mouches à la v
observer à la l’aide d’un binoculaire. Cf o
binoculaire des appareil, nous image 12 n
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drosophiles et de l’ADN
des larves de marqué au GFP o
mouche. dans le noyau b
Observation des des œufs. Cf s
cellules de image 8, 9 e
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avec de GFP
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11h Observation Nous avons Nous avons ensuite Adeline nous a
de cellules ensuite visité observé ceux qui
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cancéreuse l’aquarium des cette injection (ils comment /
humaines xénopes devenaient noirs). disséquer une
(grenouilles). Après nous avons
conservées en compté et noté les larve puis
Cf image 4
culture. morts et les vivants nous l’avons.
Hélène nous puis nous avons Nous avons
calculé le
explique sa pourcentage d’œufs ensuite trié les
recherche sur survivants. Cf drosophiles
les hormones image 10 et 11 mâles et
des femelles. Cf
drosophiles. image 13
12h30 Pause Pause Pause Pause P
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14h Observation Thomas, un L’après-midi Brice, un N
avec Sophie chercheur nous Sophie réalisait ingénieur, o
d’embryons de a expliqué ce la même nous a s
souris de qu’est un manipulation expliqué le
organoïde et que lundi en
maximum fonctionnemen t
comment on le début d’après-
douze jours, fabrique. Puis il midi alors nous
t des u
d’embryons de nous a parlé de l’avons observé. microscopes et t
poulets et son parcours. En fin d’après- en quoi e
cerveaux midi, nous en consistait son u
d’embryons de avons profité métier. Il nous r
souris à la pour poser a aussi montré s
binoculaire. Cf quelques quelques-uns
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Sophie sur son prototypes. o
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15h C’est avec En fin d’après- En fin d’après-
Mélanie, midi, nous midi, nous
/
l’étudiante en sommes allés sommes allés à /
thèse de Sophie avec Aurore à la gestion, une
que nous avons l’aquarium des des deux
continué la poissons zèbres. gestionnaires
journée. Nous Elle nous a nous a expliqué
avons découpé expliqué en quoi
des cerveaux comment consistait leur
d’embryons de distinguer les métier et ce
souris dans de mâles des qu’était le CBD,
16h30 l’agarose à femelles. Dans le CBI et le
l’aide d’une deux petits CNRS.
machine appelé aquariums
Vibratome différents, nous
capable de faire avons séparés
des fines les mâles des
coupes. Puis femelles pour
nous avons que, le
observé à la lendemain
binoculaire les quand nous les
lobes du rassemblerons
cerveau que les femelles
nous avions pondent. Par la
coupé. Cf suite nous
images 2 et 3 avons rejoint
Sophie qui
faisait une
découpe des
têtes d’une
portées
d’embryons de
souris. Cf image
5

Images des activités

Image 1 : Image 2 :


Vibratome

Image 3 : Image 4 :


Image 5 : Image 6 :

Image 7 : Image 8 :

Image 9 : Image


10 :

Image 11 : Image 12 :

Image 13 :

Les deux moments forts de mon stage

Premier moment fort, c’est le lundi après-


midi, lorsque nous avons fait des découpes
avec le Vibratome. Mais le plus
impressionnant c’est que nous avons utilisé de
vraies matières ainsi qu’un vrai appareil d’une
grande valeur. J’ai vraiment fait ce que les
chercheurs font toute l’année, j’ai vraiment pu
voir ce que ça faisait de manipuler. J’étais
concentrée et minutieuse, il fallait être
précise, et c’est ce qui m’attirait le plus dans
ce métier.
Le deuxième moment fort de mon stage au
CBD, c’est le mercredi matin, lorsque nous
avons injecté l’ADN dans les œufs de zébras.
J’ai aimé ce moment car nous étions avec
Julie, une chercheuse qui manipule des
zébras, elle est très passionnée et sait capter
notre attention pour que nous soyons
intéressés. C’est un de mes moment préféré
car nous avons aussi manipulé, pour injecter,
il faut être précis pour ne pas tuer l’œuf ou
injecter l’ADN au mauvais endroit.

Mon avis sur cette première


expérience professionnelle

En allant au CBD, je savais à peu près à quoi


m’attendre mais certaines choses m’ont
étonnée, comme le nombre important de
pièces techniques et de laboratoires qu’il y a
dans un bâtiment. Ce qui m’a aussi surpris
c’est que personne n’impose aux chercheurs
les questions de recherche. Cependant leurs
recherches doivent être validées par le CNRS
pour attribuer un budget et commencer les
expériences.
Ce stage m'a apporté de nouvelles
connaissances en matière de recherche
scientifique, j'ai appris beaucoup de choses
qui me serviront pour mon orientation.
Maintenant, j'ai une idée bien précise du
métier de chercheur même s'il me reste
beaucoup de choses à apprendre.

Conclusion

Je pense que le stage de troisième est très


enrichissant, il nous montre le monde du
travail, quel que soit le lieu. Les troisièmes
peuvent voir les horaires de travail, les milieux
où travaillent les entreprises, comment elles
fonctionnent, et les points forts et faibles du
monde du travail. Le stage nous montre aussi
qu'il nous reste plein de choses à acquérir avant
d'entrer dans la vie active. Par exemple,
l'organisation de son temps libre lorsqu'on est
au travail ou même le respect de ses collègues.
En ce qui me concerne, mon stage correspond
à l'orientation qui me plairait, donc il était
d'autant plus intéressant. Lors de mon stage,
j’ai pu voir de nombreux métiers dans le
domaine des sciences et de la recherche. C’est
pourquoi, si je suis amené à refaire un stage, je
choisirais un autre domaine d’activité pour
m’ouvrir sur d’autres métiers.

Remerciements :

Je remercie Hélène Chanut de m’avoir permis


de réaliser cette semaine de stage.
Je remercie mes parents pour avoir corrigé
mon rapport de stage.

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