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Einstein,

L’évolution des idées en physique, 1936

1) Expliquez l’analogie propos e ici pour comprendre l’activit scienti ique (l 3-5)

Ici Einstein fait l’analogie de l’activit scienti ique et de concepts physiques par le
fonctionnement d’une montre ferm e. Il essaye d’expliquer que les concepts
scienti iques sont invent s par les Hommes et n’existent pas par nature.

Einstein explique dans le texte qu’une personne cherchant comprendre le


fonctionnement d’une montre ferm e qu’on ne peut pas ouvrir sans en voir le
m canisme int rieur va alors devoir imaginer ce m canisme.

A l’image de la montre ferm e, un scienti ique tentant de comprendre le fonctionnement


du monde va utiliser la science et inventer des concepts ou des formules. Pour cela, il va
devoir faire preuve d’imagination pour les inventer et va alors tre l’origine de
paradigmes, de th ories scienti iques qui ne d pendent pas uniquement du monde
ext rieur mais aussi de ce qu’il va imaginer.

2) Quelles questions pose une telle approche des th ories scienti iques ?

On pourra se demander si les sciences exactes sont vraiment exactes si l’utilisation de


l’imagination est n c ssaire dans ce domaine. Puisque l’imagination est issue des
l’esprit, peut-on consid rer que les th ories scienti iques sont objectives ?

Selon une telle approche, les th ories scienti iques ne sont que des paradigmes et ne
seront jamais v ri iables puisqu’on n’aura jamais les moyens de les comparer ou de les
confronter la « solution » puisqu’on ne la connait pas. On ne peut qu’imaginer et se
faire une id e, une repr sentation de la solution gr ce notamment notre imagination et
ce qui nous entoure mais nous n’aurons jamais la certitude de ce qu’est la r alit .

On pourra alors se demander si les th ories scienti iques qui nous semblent acquises,
qui ont t valid es il y’a tr s longtemps, qui ont fait leurs preuves et qu’on nous
enseignent sont r ellement justes. On ne sera jamais totalement s r de la v racit des
concepts physiques qui nous entourent m me si ils semblent fonctionner et façonnent
notre monde ou nos technologies.

Et en in, si l’image du r el est plus simple mesure que les connaissances croissent mais
qu’il s’av re que les connaissances ne sont pas « vraies », pouvons-nous dire que nous
avons une bonne perception du monde et de la r alit ?
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