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1.1- La planification
1.1.1- Généralités
La planification consiste à concevoir un futur désiré ainsi que les moyens réels d’y
parvenir. Elle peut donc être définie comme une prise de décision possédant des
caractéristiques spécifiques. Le principal apport des sciences à la planification ne réside pas
dans le développement et l’utilisation des techniques, mais plutôt dans la systématisation et
dans l’organisation du processus de la planification.
En tant que prise de décision la planification a trois caractéristiques :
1. Elle est une prise de décision par anticipation. Il s’agit de décider de ce qu’on va faire
et de la manière de le faire, avant d’agir.
2. Il faut planifier quand l’obtention du résultat désiré implique un ensemble de
décisions interdépendantes et l’effet de chaque décision de l’ensemble sur le résultat
correspondant dépend au moins d’une autre décision de l’ensemble.
3. La planification est un processus qui tend directement à engendrer un ou plusieurs
résultats désirés mais qu’on sait ne pas pouvoir atteindre sans une action spécifique dans ce
sens.
Adopter une attitude de satisfaction, c’est faire assez bien et pas plus. C’est décider
quel sera le niveau de satisfaction.
Les adeptes de ce type d’attitude de planification mettent l’accent sur l’aspect
financier plus que les autres aspects de la gestion. L’argument en faveur de cette attitude est
qu’il vaut mieux faire un plan réalisable et non optimal qu’un plan optimal mais non
réalisable.
Ce genre de planification ne provoque jamais ou provoque rarement une rupture avec
le passé.
L’inconvénient majeur de cette attitude est qu’elle ne permet pas une compréhension
de l’objet de la planification et du processus (planifié) lui-même. Le planificateur tend à
utiliser les connaissances et les mécanismes du système dont il dispose.
2. Attitude d’optimisation
3. Attitude d’adaptation
1.2.1- Généralités
Tous les spécialistes de la gestion s’accordent à dire que la prise de décision est un
processus central sinon essentiel de l’administration. En effet, toute théorie générale de
l’administration doit inclure des mécanismes et des principes pouvant guider la prise de
décision correcte. Selon Livington qui utilise les termes administration et management
comme synonymes, la prise de décision suppose deux procédés :
- le procédé par lequel la décision arrive.
- la manière dont cette décision est mise en application.
Le Larousse, définit la décision comme un procédé de jugement susceptible
d’influencer l’action qui en découle. Pour Kepner et Tregoe, la prise de décision est un
processus qui consiste à choisir entre divers moyens d’accomplir une tâche. Comme nous le
voyons, la prise de décision est donc tournée vers la résolution de problème puisque les
définitions insistent tantôt sur l’action, tantôt sur les moyens de réalisation. En
administration, retenons que la science de la décision s’intéresse aux problèmes rencontrés
par la direction face à l’organisation.(efficacité des groupes-leadership et rationalité
économique).
L’on peut se situer sur trois plans pour aborder l’étude des types de décision.
Premier plan : la structure
Barnard lie la décision à la structure de l’organisation ou du service et distingue trois
types de décisions :
1
La programmation est le découpage par groupe de tâche, avec identification des périodes, de résultats ainsi que du choix des stratégies appropriées.
a) La, décision d’appel : les subordonnés attirent l’attention des chefs par cette décision
pouvant mettre en relief les mauvaises conditions de travail (un excès de zèle, par
exemple) ;
b) La décision créative : Elle concerne les changements d’orientation et est, le plus
souvent, réservée à la haute Direction ;
c) La décision interpersonnelle : c’est la décision la plus fréquente. Elle porte sur le
changement du comportement individuel.
Deuxième plan : le plan stratégique
Fernand Bouquerel se place sous l’angle stratégique et distingue trois types de
décisions :
a) les décisions politiques : elles concernent les définitions de but et des stratégies ;
b) Les décisions tactiques : ce sont des adaptations adoptées dans l’application, pour
raison de commodité. Elles portent sur le court terme.
Exemple :
Je veux aller à Bouaké.
1. le But à atteindre ----------► Politique
Je veux aller en avion, mais pas de place en avion
2. les moyens disponibles ---------► les stratégies à utiliser pour atteindre le but
Je pars en train ; je vais demain matin
2
Lorsque la Q est plus importante que la A, on dit que c’est un
Q>A
ordre.
Lorsque la A est plus importante que la Q, on cherche un
A>Q
consensus
Lorsque la Q et la A s’équivalent, il faut procéder à une
Q=A
consultation.
Lorsque la Q et la A sont plus ou moins égales, il faut prendre une
Q + ou - A
décision de commodité.
Les procédés ou les étapes de la prise de décision sont des phases dans la démarche
qu'il faut suivre pour aboutir à la décision. On peut aborder ces procédés sous trois angles :
l’angle stratégique, l’angle de la résolution du problème et l’angle de l’action.
1. Du point de vue stratégique : le procédé de prise de décision comprend six phases :
- l’étude des causes
- la perception de la situation
- l’examen de possibilité
- l’étude stratégique et tactique
- l’examen des études stratégiques et tactiques
- la décision
Du point de vue de la résolution du problème, le procédé dela prise de décision
comprend aussi six phases :
- les limites du problème
- analyse et évaluation du problème
- définir les critères de l’appréciation
- rassembler les données
- formuler et sélectionner les solutions possibles enhiérarchisant
- choisir la solution qui résout le problème
3. L’angle de l’action
Sous l’angle de l’action, les procédés de prise de décision comprennent sept étapes :
- fixer les objectifs
- classer ces objectifs selon leur importance
- dresser la liste des diverses options
- comparer les options possibles
- choisir les options les meilleures
- évaluer les conséquences néfastes
- contrôler les effets de la décision.
Les trois processus peuvent se résumer en trois étapes comme suit :
- l’investigation
- l’analyse
- la décision
Nous pouvons citer deux principaux critères de décision qui permettent d’évaluer les
possibilités de solution qui sont offertes. Ce sont l’analyse marginale et l’analyse coût-
efficacité.
L’analyse marginale consiste à comparer les revenus additionnels aux coûts
additionnels correspondants.
En matière d’éducation, il s’agira par exemple d’augmenter le nombre d’élèves
encadrés par un enseignant jusqu’au point où les épargnes additionnelles en argent et
l’efficacité de l’enseignement soient égales aux coûts additionnels des équipements. Le but
sera donc atteint lorsque les revenus et les dépenses additionnelles seront équivalents.
1.2.6 - La sélection
4.