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1 – Structure de l’atome L’atome est la particule élémentaire qui porte
les propriétés de la matière
- Constituants de l’atome :
Un noyau : . Protons (+)
. neutrons (0)
Electrons (-)
Dans l'atome
le nombre de protons = aux nombre d'électrons La charge électrique de l'atome est neutre
• Les protons et les neutrons sont les nucléons ils ont pratiquement la masse de l'atome
• La masse du proton = 2000 * la masse de l’électron
• La charge de l'électron (charge élémentaire)
• Une mole = Nombre d'Avogadro d'atomes 2
2 - Les liaisons atomiques
La liaison chimique est le résultat de l’union des couches électroniques externes des
atomes qui constitue la molécule.
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Liaison covalente : Elle est assurée par la mise en commun de deux électrons pour
compléter la couche externe de chaque atome
Ce partage permet l’établissement d’une liaison de forte intensité puisque la couche
externe de chaque atome comprend alors huit électrons.
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Vidéo : fig2 _19
Liaisons de faible intensité (liaison de van der Walls) :
La liaison covalente permet de former des molécule comme l’eau, H2O, ou (C2H4)n. Elle ne
permet pas de la formation d’un matériau solide (glace, polymères)
Dans des molécules à liaison covalente, le centre des charges positives n’est pas confondu
avec celui des charges négatives, ce qui donne lieu à la formation d’un dipôle électrique.
La liaison de van der Walls s’établit à l’état solide entre les molécules à cause de
l’attraction entre les dipôles
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Caractère mixte des liaisons atomiques.
Remarques importantes : Dans un matériau réel, les liaisons n’ont que rarement un caractère
parfaitement pur d’où l’existence des liaisons partiellement covalentes et partiellement ioniques.
De même pour les autres types de liaisons (métallique ou van der Walls).
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3 - Propriétés liées aux types de liaisons
D'autres sont déterminées par l'agitation thermique ou par la nature des défauts
contenus dans le cristal.
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Module d’Young
Du point de vue microscopique, l'application d'une contrainte a pour effet d'écarter
les atomes suivant la direction de traction : la contrainte travaille donc contre les
forces de liaison interatomique. Quand la contrainte est relaxée, les atomes
reviennent à leur position d'équilibre sous l'effet de ces forces.
E(liaison de forte intensité) >> E(Liaisons de faible intensité )
- Dans les matériaux à liaisons covalentes il n’y a pas de possibilité d’un déplacement
des atomes les uns par rapport aux autres, ils sont fragiles.
- Dans les matériaux métalliques, où les ions positifs baignent dans un nuage d’électrons
délocalisés, un déplacement relatif permanent des atomes les uns par rapport aux autres est
possible et assure une certaine ductilité.
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Autres propriétés utiles des matériaux :
Homogénéité : un matériau est homogène s’il possède, en tous points, les mêmes propriétés chimiques et
physiques. La plupart des métaux et alliages sont considérés comme homogènes. Le bois et les composites ne
le sont pas, ils sont hétérogènes.
Contraintes : (en N/ mm2 ou MPa) : elles caractérisent par des indications chiffrées les efforts de cohésion
qui existent entre les grains de matière. On trouve des contraintes normales ou de tension, ayant pour symbole
𝜎 (sigma) et des contraintes de cisaillement, ayant pour symbole 𝜏.
Déformations : elles résultent et varient avec les charges appliquées sur les objets. Elles sont mises en
évidence par la variation des dimensions, et peuvent être élastiques ou plastiques.
Isotropie : un matériau est isotrope s’il présente les mêmes caractéristiques mécaniques dans toutes les
directions de la matière. Les métaux et les alliages sont généralement isotropes. Les matières plastiques, les
matériaux composites et le bois ne sont pas isotropes. Le bois est plus résistant dans le sens des fibres que
dans le sens perpendiculaires aux fibres.
Elasticité : elle caractérise l’aptitude qu’à un matériau à reprendre sa forme initiale après avoir être déformé.
Un ressort, chargé normalement, a un comportement élastique. La propriété contraire est la plasticité.
Plasticité : Un matériau qui ne reprend pas sa forme et ses dimensions initiales après avoir être déformé est
dit plastique. La plupart des métaux et des alliages ont un comportement élastique sous charges modérées et
plastique sous charges excessives. 13
Rigidité : est fonction de l'énergie des liaisons entre les atomes ou les molécules constituant le matériau.
On mesure la rigidité principalement par le module d’YOUNG (module d’élasticité) E. Plus ce module est
élevé, plus le matériau est rigide.
Résistance : caractérise la contrainte maximale qu’un matériau supporte avant de se rompre. Cette
résistance est fonction de l’intensité des liaisons mais également de la forme des pièces ou de ses défauts.
La limite élastique Re et la résistance maximale Rm sont des indicateurs de résistance.
Ductilité : c’est l’aptitude qu’à un matériau à se déformer plastiquement sans se rompre. Elle est
caractérisé par l’allongement pour cent A% (plus A% est grand, plus le matériau est ductile).
✓ Si A% ≥ 5 % les matériaux sont considérés comme ductile.
✓ Si A% < 5 % les matériaux sont considérés comme fragile ou « cassants ».
La ductilité est une propriété déterminante pour les matériaux devant être déformés à froid (emboutissage,
pliage …)
Malléabilité : cette propriété est identique à la ductilité mais appliquée à la compression. L’aluminium, le
cuivre, l’or, certains laitons et certains aciers inoxydables sont très malléables (A% > 35 %) et acceptent
des emboutissages profonds.
Ténacité : qui représente la quantité d'énergie absorbée a la rupture par un matériau. Elle caractérise la
résistance à la propagation brutale de fissures. Sa valeur est égale à l’aire de la surface sous la courbe
contrainte-déformation.
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4 - Ordre et désordre
Toute substance peut en principe exister sous trois états physiques distincts: solide, liquide
ou gaz.
C’est la balance entre l’énergie de cohésion (rapprochant les atomes) et l’énergie
thermique (tendant à les séparer) qui détermine l’état physique.
- L’énergie thermique Eth qui résulte du mouvement des atomes est proportionnelle à la
température absolue T(K).
- L’énergie de cohésion peut être définie comme l’énergie qu’il faudrait apporter au
système pour le dissocier en ses éléments, c’est-à-dire pour vaporiser la substance.
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Lorsque l’énergie thermique est faible, les
mouvements de translation des atomes ou
des molécules sont peu fréquents.
Les éléments constitutifs de la matière ont
tendance à s’organiser.
La substance se trouve alors à l’état solide
cristallin qui est la forme ordonnée de la
matière.
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Liquide ou solide amorphe
* Atomes en contact (incompressible)
* Ordre à courte distance
* Arrangement irrégulier (au hasard) dans l’espace
Solide cristallin
* Symétrie
* Ordre à longue distance
* Arrangement régulier dans l’espace
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Exemple de la silice (SiO2)
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5 - Arrangement des atomes dans les solides
(Notions de cristallographie)
Les matériaux métalliques couramment utilisés, ainsi que de nombreuses céramiques ont une
structure polycristalline qui est formée d’une multitude de microcristaux (grains) reliés entre eux par
des zones moins ordonnées (joints de grains), chaque grain d’un matériau métallique étant un
monocristal.
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5 – 1 Description de l’état cristallin
Les solides cristallins sont donc caractérisés par un ensemble d’atomes arrangés
périodiquement suivant les trois directions de l’espace dans un ordre strict qui définit la
structure cristalline.
• Un réseau spatial est constitué par un ensemble de points (nœuds), de dimension infinie,
obtenu par translation dans l’espace de trois vecteurs non coplanaires, a, b et c, qui
déterminent les directions et les distances entre les nœuds du réseau. Dans le cristal, chaque
nœud du réseau possède un environnement identique pour une direction donnée.
• Le motif constitue l’élément de base dont la répétition suivant le réseau spatial engendre le
cristal. Le motif peut être un atome ou un groupe d’atomes ayant une orientation et une
géométrie bien déterminées.
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réseaux cristallins
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Représentation de la maille cubique du cristal de NaCl et de son réseau.
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La structure cristalline est engendrée par translation dans l’espace du motif qui vient
occuper les nœuds du réseau spatial. La structure cristalline est donc déterminée à la fois
par son motif et par son réseau spatial.
Il est équivalent de dire que le cristal est engendré par la juxtaposition des mailles
parallélépipèdiques identiques de côtés a, b et c.
La maille contient le motif d’atomes qui se répète. Les mailles ont donc un volume de
forme géométrique simple (cube, parallélépipède) dont la répétition dans l’espace
engendre le réseau et le cristal.
Les valeurs absolues a, b et c des trois vecteurs qui forment les arêtes de la maille sont
appelées les paramètres de la maille.
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Systèmes et réseaux cristallins
7 systèmes cristallins
= 14 réseaux de Bravais 26
14 réseaux de Bravais
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Réseaux de Bravais : cas étudiés
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5 – 2 Nombre d'atome par maille primitive
C'est un nombre spécifique caractérisant la maille. Il représente le nombre d'atomes présent dans le
volume de la maille primitive.
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5 – 3 Relation rayon-paramètres de la maille-primitive
Pour trouver cette relation, on utilise une direction de la maille primitive ou les atomes se touche.
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