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Les différents technique complémentaire de
sauvegarde
Les entreprises génèrent au quotidien de grandes quantités de données qu'il est important de conserver
en lieu sûr. Faire une copie de ces informations est capital, car leur perte pourrait avoir des préjudices
sur le bon fonctionnement et le développement de la société. En tant que chef d'entreprise, vous devez
donc trouver une solution de sauvegarde pour stocker vos fichiers de façon fiable et sécurisée.
LES TYPES DE STOCKAGES LES PLUS UTILISÉS
Vous avez le choix entre quatre grands types de sauvegardes pour vos fichiers : la sauvegarde
complète, incrémentale, différentielle ou miroir.
La sauvegarde complète
Elle consiste à copier l'ensemble des fichiers et dossiers d'un système. Chaque fois que vous
effectuez une sauvegarde complète, vous stockez entièrement et une nouvelle fois la source de
données.
Ainsi, si vous avez l'habitude de faire la sauvegarde du système des ordinateurs de votre entreprise le
troisième jour du mois, vous disposez à cet instant de tous vos fichiers en copie supplémentaire. Vous
avez aussi une autre sauvegarde complète de votre système jusqu'à la date du 3 du mois précédent, et
ainsi de suite.
Cette méthode de sauvegarde prend naturellement plus de temps et demande plus de mémoire de
stockage. Cependant, lorsque vous en avez besoin, les restaurations sont les plus rapides et les plus
simples à faire.
La sauvegarde incrémentale
La sauvegarde incrémentale effectue d'abord une première copie complète de toutes vos données
et chaque sauvegarde qui vient après permet d'enregistrer les modifications apportées depuis la
dernière sauvegarde.
Cela veut dire qu'une sauvegarde initiale réalisée le 3 janvier stocke l'ensemble de vos données. Vous
avez ensuite des copies partielles avec les modifications apportées entre le 3 janvier et le 3 février, le 3
février et le 3 mars, etc. Précisons que vous pouvez aussi faire des sauvegardes au quotidien.
La sauvegarde différentielle
Comme avec la sauvegarde incrémentale, la différentielle va effectuer une copie initiale et complète
de tous vos fichiers et dossiers. Mais les prochaines sauvegardes vont permettre de stocker tous les
changements apportés depuis votre dernière sauvegarde complète.
Ce type de sauvegarde permet d'enregistrer les données plus rapidement que la sauvegarde complète et
demande aussi moins d'espace. Quant à la restauration, elle est plus rapide que celle de la sauvegarde
incrémentale qui nécessite moins d'espace de stockage.
La sauvegarde miroir
La sauvegarde miroir réalise une copie conforme des fichiers de votre système. Elle s'effectue
ponctuellement et prend en compte l'ensemble des données sources telles qu'elles existaient lors de la
dernière sauvegarde.
Ce procédé a l'avantage de proposer une restauration rapide et ne contient pas de fichiers anciens ou
obsolètes. Vous pouvez la combiner avec l'une des méthodes présentées ci-dessus pour optimiser votre
méthode de stockage.
SUR QUEL TYPE DE MÉMOIRE STOCKER VOS FICHIERS ?
Après avoir identifié le type de sauvegarde qui correspond le mieux à vos besoins, vous devez
maintenant choisir un emplacement de stockage idéal. Avec les progrès technologiques de ces
dernières années, les supports utilisés pour le stockage de données informatiques ont largement
évolué. On a ainsi effectué des sauvegardes sur disquettes, sur CD, DVD ou Bluray, sur bandes,
disques durs externes, clés USB, carte mémoire, dans le cloud, etc.
Si certaines de ces méthodes sont aujourd'hui obsolètes, la plupart sont toujours utilisables. Le cloud a
actuellement le vent en poupe, car il offre un moyen de stockage innovant où vous utilisez une
mémoire délivrée par un fournisseur de stockage en ligne. Celui-ci dispose d'une infrastructure
informatique appropriée et vous permet de bénéficier de plusieurs avantages :
Parfois, il arrive qu'un responsable n'effectue pas une sauvegarde parce qu'il ne juge pas l'information
assez importante... jusqu'à ce qu'elle soit perdue. Installez donc une routine au sein de votre entreprise
pour vous assurer que les fichiers sont quotidiennement sauvegardés.
Éviter d'enregistrer les copies de sauvegarde sur le même matériel que les dossiers d'origine
Si la sauvegarde de donnée consiste à en faire une copie pour la conserver, il est important que cette
copie soit stockée dans un emplacement différent de celui de vos fichiers originaux . Sinon, il
suffit que ce seul matériel soit endommagé pour que vous perdiez à la fois vos fichiers originaux ainsi
que les sauvegardes effectuées.
Selon le type de sauvegarde que vous aurez choisi, différents processus doivent être mis en œuvre.
Après avoir créé la copie, vous devez vous assurer que vos données sont réellement accessibles dans le
cas où vous en auriez besoin. Le test de la sauvegarde est très important. Il permet de vérifier si un
fichier est corrompu et s'il faut faire une nouvelle sauvegarde.
Exécuter la sauvegarde de façon régulière
Vous devez faire des sauvegardes aussi souvent que possible, selon la fréquence à laquelle vos
informations sont mises à jour. Si vous écrivez par exemple un livre (chaque jour), mais que vous ne
faites qu'une copie de sauvegarde le premier du mois, perdre vos dossiers le 30 équivaut à perdre tout
un mois de travail, car vous n'aurez qu'une copie datant du mois précédent. Cela s'applique à toute
activité d'entreprise.
Une fois les sauvegardes effectuées, il faut veiller à garder une trace de la provenance des fichiers pour
mieux vous y retrouver. Lorsque vous devrez faire une restauration, vous saurez les éléments qu'il faut
récupérer et le matériel sur lequel il faut le faire.
On retient que la sauvegarde de données est une démarche primordiale pour toute entreprise désireuse
de couvrir ses arrières. Vous avez le choix entre plusieurs types de stockages et différents matériels
selon l'utilisation que vous faites de vos fichiers.
La sauvegarde au niveau des blocs est un type de sauvegarde qui sauvegarde les
données à partir du niveau des blocs plus profonde que le système de fichiers. Un
bloc concerne le serveur KB vers le serveur MB. En utilisant la technologie des
instantanés, la sauvegarde au niveau des blocs vous permet de sauvegarder les
fichiers actuellement utilisés.
La vitesse est plus rapide : Pour sauvegarder les petits fichiers, la sauvegarde
au niveau du fichier prendra beaucoup de temps car elle doit lire le fichier de
données par fichier, cependant, la sauvegarde au niveau des blocs suffit de
sauvegarder les données à travers la couche de bloc.
Le technique snapshot
Ils permettent à l’utilisateur de récupérer des versions précédentes d’un volume, d’un
disque, d’un système de fichier, d’une base de données, etc. Il est ainsi possible de
rétablir l’état antérieur d’une unité de stockage à partir de n’importe quel snapshot
précédemment effectu blocs ou quels fichiers existaient à quel endroit à quel moment
précis.
Un snapshot est moins une copie ponctuelle qu’une table des matières indiquant quels
blocs ou quels fichiers existaient à quel endroit à quel moment précis. Lors d’une
restauration vers un état antérieur, l’état du volume ou de l’unité de stockage concerné
change pour refléter celui du snapshot ; les blocs qui ont évolué entretemps sont remis à
leur position initiale, voire effacés, tandis que ceux qui n’ont pas changé sont laissés tels
quels – ils ne sont pas réécrits. La version restaurée peut contenir à la fois des blocs qui
étaient préservés dans le snapshot de la date à laquelle on souhaite revenir, mais aussi
des données issues de snapshots plus récents, car elles n’avaient été effacées que
récemment.
Les snapshots ne sont pas considérés comme des sauvegardes, car il ne s’agit pas de
copies. En fait, les seules données qu’ils contiennent sont celles qui ont été effacées des
volumes de production depuis le précédent snapshot. Individuellement, les snapshots
n’occupent que peu d’espace, mais leur volume total peut croître, en particulier quand il
y a beaucoup de blocs ou de fichiers supprimés en production. Pour éviter que cette
taille totale atteigne de grandes proportions, les fournisseurs limitent généralement la
quantité possible de snapshots à conserver.
Le principal avantage des snapshots, par rapport aux sauvegardes, est la rapidité avec
laquelle ils permettent de rétablir l’état antérieur d’une unité de stockage.
Ils permettent en outre une protection beaucoup plus fréquente que les sauvegardes.
Par exemple, il est possible de définir la prise de snapshots toutes les heures, alors que
les sauvegardes sont généralement exécutées une fois par jour et en dehors des heures
de production, car leur activité ralentit les ressources des sauvegardes.
Revers de la médaille, les snapshots sont stockés localement sur la baie de stockage.
Non seulement cela les rend vulnérables aux pannes éventuelles du système, mais ils
consomment aussi de la capacité de production, ce qui est d’autant plus ennuyeux s’il
s’agit d’une coûteuse baie de stockage primaire. Les sauvegardes, elles, sont stockées
sur une unité de stockage dédiée et n’ont donc pas ces inconvénients.
Par conséquent, la bonne pratique est de combiner des snapshots avec des
sauvegardes. On utilise les snapshots pour avoir de nombreux points de restauration,
définis à la minute ou à l’heure. On utilise les sauvegardes pour avoir des points de
restauration quotidiens. Les périodes de rétention des snapshots reflètent généralement
cette caractéristique : il est souvent question de les supprimer de la baie de production
au bout de 48 heures, un intervalle qui laisse le temps d’effectuer une ou deux
sauvegardes.
On parle plus précisément de clone quand cette copie est générée sur une baie de
secours à partir d’un snapshot. On parle d’une mise en miroir quand elle est générée de
manière synchrone, avec un système qui écrit les données en même temps sur la baie
de production et sur la baie de secours.
Et l’on parle d’une réplique quand la copie est générée de manière asynchrone, via
une réplication de ce qui vient d’être écrit sur la baie de production vers celle de secours.
Cette forme très efficace de protection des données est utilisée dans les secteurs
d’activité où les transactions constituent un élément stratégique, car, en cas d’incident,
elle permet de basculer sur la copie de secours sans aucune interruption de service
Cependant, les clones ne sauraient remplacer les sauvegardes. En effet, les copies
immédiates peuvent embarquer des fichiers corrompus ou infectés en production ; dans
ce cas, il est impératif de pouvoir revenir à une version antérieure, qui précède le
problème. Et cette version peut dater de plusieurs jours.
Il faut par ailleurs noter que les clones ne bénéficient d’aucune fonction de réduction de
leur taille pour optimiser l’espace de stockage occupé, au contraire des systèmes de
sauvegarde. Ils coûtent donc plus cher. De fait, une bonne pratique est de limiter les
clones, les réplications ou les mises en miroir, à certains jeux de données les plus
critiques pour continuer l’activité en cas d’incident.
Un NAS est un véritable petit ordinateur autonome. C’est un serveur qui n’a pas besoin
de périphérique dédié pour fonctionner. Il embarque sa carte mère, son processeur, sa
mémoire vive et propose divers ports d’entrée/sortie. Il se configure à distance, sur un
ordinateur déjà relié au réseau, via Internet ou un logiciel.
Ce type d’appareil est spécialement conçu pour le stockage des données. Son utilité est
bien plus large, car il permet de partager ces données, d’en faciliter l’accès et de les
sécuriser.
Quels sont les avantages d’une unité de sauvegarde en ligne des NAS ?
Pour identifier les avantages du NAS, il faut le comparer aux autres systèmes de
stockage de données.
Les supports physiques les plus accessibles, comme la traditionnelle clé USB ou le
disque dur externe, ont une capacité de stockage inférieure aux NAS. En changeant les
disques durs, en exploitant toutes les baies disponibles, et en optimisant sa capacité, le
NAS a l’avantage de pouvoir s’adapter aux besoins grandissants de son propriétaire –
dans la limite du potentiel du NAS utilisé.
Un système de stockage de données en réseau peut aussi être préféré aux services
Cloud, parce qu’il permet de centraliser toutes ses données privées et de garder la main
dessus. La part de l’investissement est à prendre en compte. Il faut bien comparer, entre
des services Cloud qui impliquent un abonnement à partir d’un certain volume et un NAS
qui représente un coût à l’achat.
Pour résumer, voici les principaux avantages d’un système stockage de type NAS :
Le NAS est une solution de stockage de plus en plus répandue dans les entreprises. Il
convient bien aux petites et moyennes structures. Il existe des NAS pour tous les
besoins : du modèle 2 à 4 baies avec une capacité de stockage de 20 à 50 To. Les NAS
très haut de gamme disposent de 24 baies et d’une capacité de plusieurs centaines de
To. Le NAS est un système privilégié par les PME car il rend d’excellents services pour
un investissement raisonnable, avec une simplicité d’utilisation remarquable.
Ce sont les besoins de l’entreprise qui déterminent le choix du NAS. L’offre actuelle
propose une large gamme de modèles. Certains, intègrent directement des disques
durs. D’autres, sont vides pour laisser la liberté du choix spécifique des disques.
Il faut bien comprendre qu’un NAS est un système de stockage physique qui reste
exposé à certains risques (vol ou sinistre). Même si elles sont protégées, les données
doivent être régulièrement sauvegardées. Des solutions permettent d’opérer la
sauvegarde automatiquement, sans qu’il soit nécessaire de mettre en route un
ordinateur du réseau.
La solution NeoBe Plus NS, pour sauvegarder les données d’un NAS Synology