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Université Paris-Dauphine Master 1

Jacques HAMON 2013 UE 106

Menu volatilité (chapitre 8)


Volatilité 1. Questions : série volatilité
Portefeuille 2. Volatilité attendue (3 scenarii) (8-1)
3. Volatilité –examen avril 2001- (8-2)
4. Variance de rentabilité et variance des cours (8-3c)
5. Trajectoire et volatilité (8-4)
6. Krach de 1929 (8-5 c)
7. Axa en 1990-1991 (Exercice 8-6)
8. Club Med en 2001 (8-7c)
12. Volatilité Renault et les autres 1999-2000 (8-8 c)
13. Approximation de la variance par le carré des taux de rentabilité (8-9)
14. Moitié-moitié (8-10)
15. Ouverture et clôture sur Eurotunnel (8-11)
16. Estimation de la variance avec les extremums (8-12)
17. Ratios de variance sur CAC40 (8-13c)
18. La volatilité implicite (8-14)
19. Risque et horizon de placement (8-15)

C : repère les exercices dont un corrigé est en ligne


1 Lex Diapo
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Menu : risque d’un portefeuille (chapitre 10)


Volatilité 1. Question : série sur le risque d’un portefeuille
Portefeuille 2. Portefeuille de 2 titres (10-1 c)
3. Variance d’un portefeuille (Examen avril 2001), (10-2)
4. Portefeuille de variance minimale (examen juin 2001), (10-3)
5. Dépendance sans corrélation (10-4)
6. Manipulation sur la covariance (10-6)
7. Volat d’un portefeuille d’actions : Renault et les autres (10-7 c)
8. Risque marginal (10-8)
9. Covariance (examen nov 2009)
10. 3 scénarii et variance (données d’enquête) (10-10 c)
11. Portefeuille équipondéré (10-11 c)
Autres 12. Portefeuille de deux titres (10-12)
14 à 21
13. Portefeuille de variance minimale avec deux titres (10-13, 10-
13 light)

C : repère les exercices corrigés dans Hamon (2008)


3 Lex Diapo
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Chapitres 8 et 10
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Menu : risque d’un portefeuille (chapitre 10) (2)


Volatilité
Portefeuille
14. Volatilité relative (10-14)
15. Corrélations Renault et les autres (10-15)
16. Volat après fusion de Chase et Westinghouse (10-16)
Autres
17. Caractéristiques du PVM, n quelconque, via Lagrangien
18. PVM, examen 2002
19. Calcul de la matrice des taux en excès et calcul de la matrice
de variance-covariance
20. Eurotunnel, volatilité et dépendance inter-intra-séance
21. Corrélations contemporaines et décalées sur Renault

4 Lex Diapo
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Questions : série volatilité (chap 8)


1. L’annualisation de la variance des taux de rentabilité quotidien est-elle obtenue
en la multipliant par 360, 365, 254, ou par une autre constante ?
2. De décembre 1925 à décembre 1998, le taux de rentabilité des actions fortement
capitalisées du NYSE a été de 11,2 % et celui des obligations à long terme de
l’État américain a été de 5,3 % : faut-il en déduire que seules les actions sont un
véhicule d’investissement intéressant ?
3. Pour mesurer la volatilité de France Télécom est-il préférable d’utiliser un an,
deux ans ou trois ans de rentabilités quotidiennes ?
4. Pour mesurer la volatilité de France Télécom est-il préférable d’utiliser les taux
de rentabilité quotidiens (sur un an), horaires (sur une semaine) ou par quart
d’heure (sur deux séances) ?
5. Pensez-vous que la fourchette de prix :
1. n’a pas d’impact sur le calcul de la volatilité d’un titre ;
2. provoque une sous-estimation de la volatilité ;
3. provoque une surestimation de la volatilité ?
6. L’échelon de cotation est-il à l’origine d’une surestimation de la volatilité (oui
ou non) ?
5 Lex Diapo
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Volatilité attendue (3 scenarii) 8-1


Une analyse économique couplée à un sondage vous a permis d’établir
les prévisions conditionnelles suivantes à trois mois

Conditions économiques Probabilité E(R)


Normales 1/3 4%
Croissance réelle forte 1/3 30%
Stagflation (récession et inflation) 1/3 -10%

1. L’espérance de rentabilité est de 32% annualisée (détail)


2. Quelle est la volatilité attendue? (corrigé)
3. Annualisez les réponses (corrigé)

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Volatilité (8-2, examen avril 2000)

Calculez la volatilité des taux de rentabilité d’un


placement de 400 000 $ dans Intel, qui dans une période
récente a gagné 20% durant 80% du temps écoulé, a
perdu 10% sur 10% de la période et a perdu 40% sur
10% de la période. Les taux de rentabilité de cet énoncé
sont annualisés. Corrigé
Vous trouverez l’énoncé et le corrigé de cet exercice
dans Grinblatt et Titman, 1997, p. 113.

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Trajectoires et volatilité
(énoncé 8-4)

Une action a un taux de rentabilité attendu de 10%. A chaque


période de un an, soit le cours monte de 30% soit il baisse de
10% avec la même probabilité.
Voir les questions 1 à 5 (série taux de rentabilité)
6. Quelle est la volatilité (corrigé)

13 Lex Diapo
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Krach 1929-1932 (8-5)


Calculée à partir des données d’Ibbotson, une volatilité estimée à partir de deux années de
taux de rentabilité mensuels voit sa valeur annualisée augmenter régulièrement à partir de
septembre 1929 et atteindre un pic de 64,8% en septembre 1933.
1. À partir des données quotidiennes du DJIA, estimez la volatilité des entreprises fortement
capitalisées de décembre 1927 à décembre 1937 en retenant 20 variations relatives d’indices
dans le calcul de chaque volatilité.
2. Quelle valeur maximale de volatilité obtenez-vous ?
3. À quelle date ?
4. Comparez ces deux résultats avec ceux indiqués au début de cet énoncé.

Corrigé
Calculée sur les 20 séances les plus récentes, la volatilité annualisée sur la base de 254
séances dans l’année enregistre un pic de 109% le 22 novembre 1929, au lieu du pic de
64,8% en septembre 1933 obtenu lorsque l’estimation est menée sur des données
mensuelles.
Le calcul en données mensuelles lisse les évolutions comme le ferait une moyenne mobile.
Mais l’estimation quotidienne n’est-elle pas elle-même, lissée et décalée ?

15 Lex Diapo
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Axa (8-6, énoncé)


La guerre du Golfe, d’août 1990 à janvier 1991,
marque une période de forte volatilité.
1. Représentez les taux de rentabilité d’Axa de début septembre 1989 à
juin 1991.
2. Calculez la volatilité sur les 20 séances et les 40 séances les plus
récentes.
3. Sur cette période, quelles sont les dates de constatation de pics de
volatilité ?
4. Quelle valeur (annualisée) la volatilité atteint-elle ? Les données de
cours nécessaires peuvent être trouvées par exemple sur Datastream
ou dans la base de données quotidiennes « AFFI-SBF »

16 Lex Diapo
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Club Med en septembre 2001 (8-7)

À partir des cours cotés au plus près de la fin de chaque tranche horaire
de 15 minutes, évaluez la volatilité du Club entre fin août et fin
décembre 2001. On trouve les données nécessaires à cet exercice sur
les CD-Roms mensuels publiés par Euronext, en particulier dans la
table « Bdm1d1 ». Le code Bdm, interne à Euronext, d’identification
du Club est le 4255.
Vous devez obtenir le résultat du graphique 4-5, reproduit du 11 au 13
septembre 2001. La volatilité y est annualisée sur la base de 252
séances dans l’année et 8,5 heures par jour. La volatilité maximale sur
ce trimestre est-elle observée le 12 septembre ? Comparez avec les
estimations en données quotidiennes du graphique 4-4.

17 Lex Diapo
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Volatilité de Renault et les autres


de mars 1999 à mars 2000 (8-8)
Cac40 IT 50 StoXX FTE Renault Ingénico ST Gob
1-Apr-99 1.4% -2.0% 2.4% -12.7% -24.8% 0.7% 2.2%
3-May-99 6.2% 6.0% 6.1% 3.4% 21.3% 7.0% 12.5%
1-Jun-99 -2.1% 2.0% -3.9% -3.2% -7.3% -5.0% -5.5%
1-Jul-99 6.6% 7.8% 5.3% 1.2% 18.3% 4.6% 3.2%
2-Aug-99 -6.2% -2.6% -5.3% -10.9% 13.5% -7.6% 5.1%
1-Sep-99 6.6% 4.7% 3.1% 11.7% 6.1% 6.7% 9.0%
1-Oct-99 -0.4% 3.3% -2.2% 10.1% -1.7% 2.8% -3.4%
2-Nov-99 6.2% 9.4% 7.0% 11.7% -3.2% -5.6% -6.3%
1-Dec-99 9.1% 30.3% 9.6% 24.8% -11.0% 24.9% 0.9%
3-Jan-00 13.3% 38.4% 12.6% 17.3% 10.4% 76.2% 13.5%
1-Feb-00 -5.4% 6.7% -3.8% -0.1% 11.4% 43.8% -22.2%
1-Mar-00 10.0% 41.5% 6.8% 30.0% -22.4% 152.8% -0.8%
31-Mar-00 -0.5% -16.2% 1.4% 2.3% 2.4% -38.9% -6.7%

A partir des taux de rentabilité mensuels ci-dessus


1. Calculez les volatilités de chaque titre et indice (corrigé)
2. Annualisez (corrigé)
3. Critiquez cette approche (corrigé)

18 Lex Diapo
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Variance et carré des taux de rentabilité 8-9

Peut-on estimer la volatilité par le carré des taux de


rentabilité ou plus précisément par l’espérance du carré des
taux de rentabilité?

1.Ecrivez la variance en faisant apparaître l’espérance du carré


(corrigé)
2.A quelle condition l’estimation proposée dans l’énoncée sera
une approximation acceptable? (corrigé)
3.Quel est, selon vous, l’impact de la longueur de l’intervalle pris
en compte dans le calcul du taux de rentabilité sur la qualité de
l’approximation? (corrigé)

21 Lex Diapo
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Moitié moitié (8-10)


Un placement en actions est caractérisé par les deux premiers moments
suivants : (s; ). Un placement au taux sans risque est caractérisé par le
taux attendu de r.

Exprimez l'espérance de rentabilité et la volatilité de chacune des deux


stratégies suivantes : (corrigé)
1. Placer en permanence la moitié de son patrimoine en actions (actif
risqué) et l'autre moitié en actif sans risque (stratégie dite équilibrée
ou balanced strategy);
2. Ou bien tout placer la moitié du temps en actions et l'autre moitié en
actif non risqué (stratégie à bascule ou switching strategy)?

24 Lex Diapo
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Volatilité : ouverture et clôture (8-11)


Soient les volatilités suivantes :
fcc) foo) fco) foc)
2,811% 3,028% 1,563% 2,305%
Les données précédentes donnent la volatilité estimée sur données
quotidiennes de milieu de fourchette pour Eurotunnel de juillet 1991 à
décembre 1996. La séance comportait 7 heures sur cette période.

1) Comment peut-on parler de volatilité à bourse fermée (fco))?


(corrigé)
2) Comment justifier que les volatilités d’ouverture à ouverture
d’une part et de clôture à clôture d’autre part ne soient pas
égales? (corrigé)

29 Lex Diapo
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Volatilité : mesure par les extremum (8-12)

Parkinson (1980) a proposé d’estimer la volatilité historique en


utilisant les extremums des cours observés sur un intervalle
donné. Il propose un estimateur exact de la volatilité lorsque l’on
connaît effectivement les valeurs extrêmes d’une trajectoire
donnée. La variance de cet estimateur est plus faible que celle de
l’approche historique classique. Parkinson démontre que :
1 1 n

  H  Bi   ( H  B) 
2
 P2  
4  Ln  2  n  
i
i 1

avec H et B les extrêmes de la série.


1. Pour quelles raisons cette démarche sous-estimera-t-elle la « vraie
volatilité » d’une action? corrigé
2. Le biais d’estimation sera-t-il le même pour tous les titres ? corrigé

31 Lex Diapo
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Questions : risque d’un portefeuille (chap 10)

1. Un portefeuille constitué de deux titres parfaitement négativement


corrélés a-t-il, quelle que soit sa composition, une volatilité nulle?
2. Un portefeuille constitué de deux titres risqués mais non corrélés
(coefficient de corrélation nul) peut-il avoir une volatilité nulle, pour
une proportion judicieuse des deux titres?
3. Une corrélation nulle entre deux variables implique-t-elle une
absence de dépendance?
4. Si deux titres sont parfaitement positivement corrélés (=+1) est-il
possible de constituer un portefeuille avec ces deux titres ayant une
volatilité inférieure à la plus petite des deux volat individuelles?

49 Lex Diapo
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Variance d’un portefeuille


(examen avril 2001) 10-2
Deux actions A et B ont respectivement des volatilités égales à 18% et à
72% (exprimées en base annuelle). Déterminez les proportions (Pa et Pb
avec Pa+Pb=1), dans lesquelles il faut combiner les deux actions pour
obtenir un portefeuille sans risque dans chacun des cas suivants :
1. Les taux de rentabilité de A et de B sont parfaitement positivement
corrélés. corrigé
2. Les taux de rentabilité de A et de B sont parfaitement
négativement corrélés. corrigé
Grinblatt & Titman (1997, p 122), proposent cet exercice et un corrigé.

52 Lex Diapo
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PVM 10-3

On considère 2 actifs risqués dont les taux de rentabilité


~
aléatoires sont notés R1 et R~2 . Les variances de leurs taux de
rentabilité respectifs sont notées  12 et  22 , et la covariance entre
leurs taux de rentabilité est notée  12 .
1. Écrivez l’expression de la variance  p des taux de rentabilité d’un
2

portefeuille p constitué en combinant l’actif 1 et l’actif 2 dans des


proportions x et (1-x). Corrigé
2. Quelle valeur doit prendre x pour que le portefeuille p constitué soit le
portefeuille de variance minimale? Corrigé
3. Calculez la valeur de la covariance de chacun des actifs 1 et 2 avec le
portefeuille de variance minimale. Que constatez-vous? Corrigé

54 Lex Diapo
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PVM, examen avril 2002


Un portefeuille est composé de deux titres A et B. On note l’espérance
de rentabilité respectivement Ra et Rb et l’écart-type des taux de
rentabilité a et b. Le coefficient de corrélation entre les deux titres est
noté a,b. La proportion du titre A en portefeuille est notée a.
1. Ecrivez la variance des taux de rentabilité d’un portefeuille
comportant a% du titre A
2. calculez les caractéristiques du portefeuille de variance
minimale (1 point pour 1 & 2) corrigé
3. démontrez que si les variances des taux de rentabilité des deux
titres sont égales, alors le poids de chaque titre est identique
dans le portefeuille de variance minimale (2 points) corrigé
4. exprimez la composition du portefeuille de variance minimale
dans l’hypothèse où le coefficient de corrélation entre les deux
titres est de -1? (2 points)

61 Lex Diapo
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Corrélation et dépendance (10-4)

X et Y sont deux variables aléatoires, avec Y=X².

1) Si X prend les quatre valeurs suivantes : -11%, -9.5%, -3%,


3%, 9.5% et 11%;
calculez le coefficient de corrélation entre X et Y (corrigé)
2) Une corrélation nulle entre deux variables signifie-t-elle
l’absence de dépendance entre les deux variables? (corrigé)

65 Lex Diapo
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Risque marginal (10-8)


Soit un portefeuille p contenant n actifs risqués dont un actif k risqué.

 2p La variance des taux de rentabilité du portefeuille p


~
rk Le taux de rentabilité du titre k (variable aléatoire)
 2 La variance des taux de rentabilité du titre k
k
 k,p La covariance entre les taux de rentabilité du portefeuille p et du titre k

On augmente la part de k dans le portefeuille p en investissant m Euros dans


l’actif k financés par emprunt au taux sans risque .
1. Ecrire l’expression du taux de rentabilité du nouveau portefeuille p’
constitué à partir de p. (corrigé)
2. Ecrire l’expression de la variance du taux de rentabilité du portefeuille p’
(corrigé)
3. En déduire l’expression de l’impact de la modification du poids de k sur
la variance du portefeuille lorsque m est petit (corrigé)

D’après Grinblatt et Titman (1997, p 132)

73 Lex Diapo
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Risque marginal
composition du portefeuille avant et après
o AVANT
– N titres risqués, dont un noté k
o APRES
– N titres risqués, dont un noté k dont le
poids est modifié. Plus un actif sans
risque. N+1 actif donc
– Le poids de k augmente, compensé
par le poids de l’actif sans risque
(poids négatif = emprunt)
– Le poids des actifs risqués de 1 à N
(sauf k) n’est pas modifié
74 Lex Diapo
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Covariance (exam nov 2009)


Un portefeuille x est constitué de 3 actifs (notés respectivement 1, 2 et 3)
dans les proportions x1=0.2, x2 = 0.3 et x3= 0.5. La matrice de variances-
covariances des 3 actifs, notée  est donnée par :

 0.02 0.03 0.08 


Σ =  0.03 0.05 0.09 
 
 0.08 0.09 0.07 

Questions : (accès au corrigé)
1. Calculez la covariance de chaque actif avec le portefeuille x. (2 points)
2. Vous êtes autorisés à faire varier de 1% le poids de 2 actifs du portefeuille. En
supposant que vous souhaitiez diminuer la variance du portefeuille x, quels sont les 2
actifs dont vous allez modifier les poids ? Pourquoi ? Quels nouveaux poids leur
accordez-vous ? (2 points)
3. Utilisez la réponse à la question 1 pour déterminer quelle sera alors la variance du
nouveau portefeuille. (2 points)

80 Lex Diapo
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3 scénarii, 10-10

Le tableau suivant donne les taux de rentabilité anticipés par un


investisseur pour les actions X et Y en fonctions de 3 scénarii
économiques
1. Calculez l’espérance et l’écart-type des taux de rentabilité de l’action X (corrigé)
2. Calculez l’espérance et l’écart-type des taux de rentabilité de l’action Y (corrigé)
3. Calculez le coefficient de corrélation entre les deux actions (corrigé)

Evénement Probabilités Taux de Taux de


rentabilité de X rentabilité de Y
Récession 0.2 -5% 5%
Normal 0.6 10% 7%
Expansion 0.2 21% 11%

82 Lex Diapo
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Portefeuille de deux titres (10-12)


Les distributions de taux de rentabilité de deux titres A et B sont celles
du tableau ci après.

1. Calculez la moyenne et la
Probabilité Titre A Titre B
variance des taux de rentabilité
des deux titres (corrigé) 0.2 18% 0%
2. Calculez la covariance et le 0.2 5% -3%
coefficient de corrélation entre 0.2 12% 15%
les taux de rentabilité des deux
0.2 4% 12%
titres (corrigé, version 2)
0.2 6% 1%

3. Ecrivez la matrice de variance covariance (corrigé)


4. Calculez la volatilité d’un portefeuille composé de 30% de A et
70% de B (corrigé, version 2)

88 Lex Diapo
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Calculs de variances et covariance

0,0109 0,09² Q3 : Matrice des variances-covariances

A B
A 0.0028 -0.00012

0,00438 0,09 0,05


B -0.00012 0.00508

89 Lex Diapo
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Chapitres 8 et 10
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Variance d’un portefeuille


30% de A et 70% de B
 2 Rp   PTVP
~

Etape 1, vecteur des


covariances

 2 Rp   a2 2 A  b2 2B  2  a  b  A,B


~

0.3² 0,0028 0,7² 0,00508 2 0,3 0,7 0,00012 =0,00269

 Rp   0,05187
~

90 Lex Diapo
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Portefeuille de variance minimale (PVM), 10-13


Avec les données ci contre Portefeuille A (%) B(%) Probabi Titre A Titre B
lité
1 125 -25
1. Calculez la moyenne et la 2 100 0
0.2 18% 0%
variance des taux de 0.2 5% -3%
3 75 25
rentabilité des
4 50 50 0.2 12% 15%
portefeuilles suivants :
5 25 75
(corrigé) 0.2 4% 12%
6 0 100
7 -25 125
0.2 6% 1%

2. Déterminez la composition du portefeuille de variance minimale (PVM) (corrigé)


3. Calculez la covariance entre les portefeuilles 3 et 5 (corrigé)
4. Calculez la covariance entre le portefeuille 3 et le PVM (corrigé)
5. Calculez la covariance entre le portefeuille 5 et le PVM (corrigé)
6. Expliquez les résultats obtenus aux questions 4 & 5 (corrigé)
7. Comparez les résultats obtenus aux questions 4 & 5 à la variance du portefeuille
trouvé (corrigé)
93 Lex Diapo
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Chapitres 8 et 10
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Exercice 10-13 light


o On vous demande de considérer 2 titres (notés A et B)
La matrice des variances/covariances
entre les rentabilité des deux titres est A B
la suivante (données exo 10-12) A 0.0028 -0.00012
o Questions B -0.00012 0.00508

1. Quelles sont les caractéristiques du PVM?


2. Quelle est la covariance entre un portefeuille noté P3
constitué de 75% de A (et 25% de B); et un deuxième
portefeuille P5 constitué de 75% de B (et 25% de A)?
3. Quelle est la covariance entre P3 et le PVM?
4. Quelle est la covariance entre P5 et le PVM?

94 Lex Diapo
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Volat après fusion (10-16)


Début 1996, Chemical Bank fusionne avec Chase Manhattan et
Westinghouse Electric achète CBS. Le tableau donne les taux de
rentabilité mensuels en 1994
CBS Chase Chemical BanWestinghouse
Jan. 0.0607 0.0767 -0.0156 -0.0053 Grinblatt, Titman (1997,
Feb. 0.0057 -0.0969 -0.057 0.0268 p 119-121)
Mar. -0.0041 -0.115 -0.013 -0.1652
Apr. -0.0098 0.0646 -0.0447 -0.0313
May -0.1372 0.1103 0.1043 0.1228
June 0.1992 0.0132 0.0132 -0.1058
July 0 -0.0255 -0.0032 0.043
Aug. 0.0284 0.0237 0.0098 0.1698
Sept. -0.0019 -0.0828 -0.0854 -0.0796
Oct. -0.0666 0.0516 0.0857 0.0904
Nov. -0.0714 -0.0104 0.0428 -0.0973
Les capitalisations
Dec. -0.0045 -0.0351 -0.0016 -0.0392 sont en dernière
Capit $3,387.20 $6,090.40 $8,771.90 $4,370.70 ligne (million de $)

Peut-on prédire les volatilités de Chase et Westinghouse après fusion? (corrigé)

102 Lex Diapo


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Chapitres 8 et 10
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Caractéristiques du PVM
Une autre voie que celle vue en cours permet d’étudier
les caractéristiques du portefeuille de variance
minimale, PVM (global minimum variance portfolio).
(cf corrigé)
1. Formulez le problème permettant de minimiser la
variance des rentabilités d’un portefeuille de n titres,
sous contrainte de faisabilité (définition d’un
portefeuille investissable)?
2. Résolvez ce problème, de manière à donner
l’expression analytique de la composition du PVM?

104 Lex Diapo


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Chapitres 8 et 10
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Menu : le bêta (1)


1. Question : série sur le coefficient bêta ou sensibilité
2. Donnez trois expressions du bêta
3. Risque de marché (11-1 c)
4. Bêta et calculs sur historiques de cours (11-2 c)
5. Bêta de portefeuille (11-3)
6. Rentabilités et bêta (11-4)
7. Bêta et 4 scenarii (11-5 c)
8. Risque diversifiable & non diversifiable (11-6)
9. Bêta Alcatel en 2002 (11-7)
10. Bêta mensuels Renault et les autres, 1999-2000 (11-8c)
11. Bêta Axa en 1989-1990 (11-9)
11-14
12. Calcul du bêta d’un portefeuille (11-10)

1 Lex Diapo
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Menu : le bêta (2)


17. Blume à Paris (11-11)
18. Corrélations sur périodes adjacentes (11-12)
19. Bêta pour experts (11-13)
20. Bêta LVMH (11-14)
Extensions
20. Bêta et effet d’intervalle
21. Bêtas et longueur de la période de calcul ou stabilité du
bêta
22. Bêtas prévisionnel : analyse de scénari
23. Bêta et choix d’un indice
24. Bêta ajusté
1-13

2 Lex Diapo
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Questions, fin de chapitre 11


1. Le risque systématique d’un titre est-il égal à son bêta ?
2. Un portefeuille bien diversifié a-t-il un bêta nul ?
3. On sait que σ β σ σ . Cette identité implique-t-elle que l’identité suivante soit également
vérifiée, σ ? ? β σ σ ?
4. Pour une action A, est de 0,9 et 40 %, l’action B a un bêta de 1,2 et une volatilité de 25 %.
De A ou B, quelle est l’action la moins risquée ?
5. Le bêta d’un portefeuille est-il égal à la moyenne pondérée des bêtas des titres en portefeuille ?
6. Au premier trimestre de l’an 2000, était-il possible de constituer un portefeuille d’actions tel que le
bêta du portefeuille soit nul ?
7. Le risque systématique d'un marché est-il le même d'un pays à l'autre ? Commentez.
8. Le risque systématique est-il constant au cours du temps dans un pays donné ? Commentez.
9. Fin février 2009, l’indice CAC40 touche 2 700 points. Vous vous souvenez de l’époque, pas si
lointaine, où il dépassait 6 000 et vous vous dites que le retournement de tendance arrive avec la
croissance. Bref vous êtes haussier. La connaissance du bêta des actions peut-elle vous être d’une
utilité quelconque dans la constitution de votre portefeuille ? Détaillez une démarche possible.
10. Fin février 2009, comment utiliser les connaissances vues dans ce chapitre pour constituer deux
portefeuilles différents dont on peut être à peu près sûr que l’un des deux figurera en très bonne
place dans le palmarès des fonds gérés collectivement à horizon de un an ?

3 Lex Diapo
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Bêta : calculs sur historiques de cours (11-2)


Mois Indice Cours de A Cours de B Cours de C
1 92 430 1020 712
2 91 420 1020 716 Ci contre, les cours de
3 90 380 1021 718 trois actions et d’un indice
4 94 385 1019 695 sur un an.
5 96 395 1020 692
6 101 430 1021 661
7 105 455 1020 660
8 105 476 1019 658 À la main
9 107 480 1022 630 Avec excel
10 109 510 1021 610 En calcul matriciel
11 111 521 1025 610
12 121 580 1026 580

1. Calculer les  des actions A, B et C.


Concluez en faisant apparaître les covariances (corrigé)
2. Calculez de la manière la plus simple possible le B d’un portefeuille composé de 25%
de A, 50% de B et 25% de C. Existe-t-il une autre méthode de calcul? (corrigé)
3. Peut-on combiner A, B et C pour obtenir un portefeuille zéro- ? (corrigé)
Existe-t-il une solution unique ? (corrigé)
6 Lex Diapo
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Bêta de portefeuille (11-3)

Taux
rentabilité
Titre espéré 
A 15% 0.82
B 28% 1.75

1. Dans quelles proportions faut-il combiner les titres A et


B pour obtenir un portefeuille dont le taux de rentabilité
espéré sera de 20%? (corrigé)
2. Quel sera le  d’un tel portefeuille? (corrigé)

12 Lex Diapo
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Année I m,t D m,t / I m,t-1 P i,t D i,t / P i,t-1 R f ,t Rentabilités


1989 55.85 48
1990 66.27 0.0298 49 0.05 0.03 et bêta (11-4)
1991 62.38 0.0337 52 0.06 0.03
1992 69.87 0.0317 74 0.05 0.03
1993 81.37 0.0301 90 0.05 0.04
1994 88.17 0.03 102 0.05 0.04
1995 85.26 0.034 87 0.05 0.04
1996 91.93 0.032 78 0.05 0.05
1997 98.7 0.0307 81 0.05 0.05
1998 97.84 0.0324 71 0.06 0.07
1999 83.22 0.0383 70 0.05 0.06

Au cours des 11 dernières années, on a relevé les données ci dessus (I l’indice; P


les cours, D les dividendes, RF le taux sans risque)
1. Calculez la moyenne, la variance et l’écart-type des taux de rentabilité du marché
(corrigé)
2. Calculez la moyenne, la variance et l’écart-type des taux de rentabilité du titre i (corrigé)
3. Calculez la covariance entre les taux de rentabilité du titre i et ceux du marché (corrigé)
4. Calculez le  du titre i (corrigé)

14 Lex Diapo
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Bêta & 4 scenarii (11-5)


On dispose des observations suivantes concernant le taux
de rentabilité d’un titre i et du marché :
Etat Rm,t Ri,t
1 10% 9%
2 10% 9%
3 4% 4%
4 4% 2%

1. Calculez : E(Ri), E(Rm), ²(Ri), COV(Ri, Rm) (corrigé)


2. Quelle est la sensibilité du titre i ? (corrigé)
3. Définissez et indiquez pour le titre i :
la valeur du risque total (corrigé)
la valeur du risque systématique (corrigé)
la valeur du risque spécifique (corrigé)

16 Lex Diapo
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Risque non diversifiable (11-6)

On vous donne les éléments suivants :


– Taux sans risque : 8%
– Taux de rentabilité observé sur le portefeuille i : 13%
– Risque total du portefeuille i : 50%
– Taux de rentabilité espéré pour le marché : 12%
– Risque du marché : 30%
– Covariance entre les taux de rentabilité du portefeuille i et du marché :
0.135
Quelle sont les valeurs
Du risque diversifiable du portefeuille?
du risque non diversifiable du portefeuille i? (corrigé)

18 Lex Diapo
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Date en Alcatel CAC40

Alcatel (11-7)
2002
4-Jan. 14,42% 2,31%
11-Jan. -10,47% -3,55%
18-Jan. -7,58% -2,07%
25-Jan. -2,19% 1,55%
1-Fév. 2,99% -0,58%
8-Fév. -7,92% -4,66%
15-Fév. 2,73% 2,91%
22-Fév. -12,09% -3,37%
1-Mars 5,70% 4,48%
8-Mars
15-Mars
13,08%
-7,64%
3,52%
-1,14%
1. Calculez le bêta d’Alcatel.Corrigé
22-Mars -2,74% 1,19%
28-Mars
5-Avr.
12-Avr.
1,25%
-1,54%
-9,09%
0,67%
-2,04%
-1,91%
2. Calculez le risque diversifiable d’Alcatel. Corrigé
Le bêta sur un an est-il significativement
19-Avr. 6,21% 2,55%
26-Avr.
3-Mai
-5,45%
-9,72%
-2,11%
-1,23%
3.
10-Mai
17-Mai
2,23%
6,32%
-1,03%
2,48% différent de zéro ? Corrigé
24-Mai -5,45% -2,24%
31-Mai
7-Juin
14-Juin
-8,31%
-10,20%
-10,00%
-2,50%
-5,60%
-2,74%
4. Le bêta calculé avec les données des 6 premiers
21-Juin
28-Juin
-10,30%
-15,88%
-3,26%
0,59%
mois est-il significativement différent de celui
5-Juil.
12-Juil.
19-Juil.
-15,66%
2,86%
4,17%
-2,00%
-3,36%
-3,76%
calculé sur la deuxième moitié de l’année 2002 ?
26-Juil.
2-Août
-22,22%
-3,24%
-10,33%
4,46%
Corrigé
9-Août -0,39% 4,80%
16-Août
23-Août
30-Août
-1,38%
25,65%
-13,88%
-0,93%
6,57%
-6,44%
5. Quel est le bêta en 2003 et en 2004?
6-Sep. -17,78% -6,68%
13-Sep. -8,78% 2,22%
20-Sep. -38,27% -9,68%
27-Sep. 2,00% 1,38%
4-Oct. 0,39% -3,52%
11-Oct. 8,59% -1,75%
18-Oct. 54,68% 15,79%
25-Oct. -15,12% -6,33%
1-Nov. 35,62% 3,07%
8-Nov. -2,02% -1,09%
15-Nov. 9,90% 3,18%
20
22-Nov.
29-Nov.
1,31%
10,19%
Lex
3,69%
1,15%
Diapo
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Bêta mensuel (11-8)


Cac40 IT 50 StoXX FTE Renault Ingénico ST Gob
1-Apr-99 1.4% -2.0% 2.4% -12.7% -24.8% 0.7% 2.2%
3-May-99 6.2% 6.0% 6.1% 3.4% 21.3% 7.0% 12.5%
1-Jun-99 -2.1% 2.0% -3.9% -3.2% -7.3% -5.0% -5.5%
1-Jul-99 6.6% 7.8% 5.3% 1.2% 18.3% 4.6% 3.2%
2-Aug-99 -6.2% -2.6% -5.3% -10.9% 13.5% -7.6% 5.1%
1-Sep-99 6.6% 4.7% 3.1% 11.7% 6.1% 6.7% 9.0%
1-Oct-99 -0.4% 3.3% -2.2% 10.1% -1.7% 2.8% -3.4%
2-Nov-99 6.2% 9.4% 7.0% 11.7% -3.2% -5.6% -6.3%
1-Dec-99 9.1% 30.3% 9.6% 24.8% -11.0% 24.9% 0.9%
3-Jan-00 13.3% 38.4% 12.6% 17.3% 10.4% 76.2% 13.5%
1-Feb-00 -5.4% 6.7% -3.8% -0.1% 11.4% 43.8% -22.2%
1-Mar-00 10.0% 41.5% 6.8% 30.0% -22.4% 152.8% -0.8%
31-Mar-00 -0.5% -16.2% 1.4% 2.3% 2.4% -38.9% -6.7%
A partir des taux de rentabilité mensuels ci-dessus
1. Calculez le bêta de FTE (France Telecom) et de Renault avec le Cac40 (corrigé)
2. Calculez le bêta de FTE et Ingénico avec le IT50 (corrigé)
3. Calculez le bêta de FTE, Renault et Saint-Gobain avec le IT50 (corrigé)
4. Les bêtas Renault et FTE avec le Cac40 sont-ils significativement différents avec
un risque d’erreur inférieur à5%? (corrigé)

23 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, Chap 11 Page 5


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Bêta de portefeuille (11-10)


Mnémo Action Risque Cours Capitalisation Flottant
AI AIR LIQUIDE 0,52 1 024,70 84 969 837 441 66 276 473 201
BN DANONE 0,62 1 599,00 117 807 373 782 93 067 825 285
BUL BULL 1,5 41,89 6 922 108 783 1 107 537 407 1. Le bêta d’un portefeuille composé de
CA CARREFOUR 0,5 4 215,49 163 750 338 563 117 900 243 765
CC CCF 0,85 518,58 37 908 605 661 26 536 023 965 10% de chacune des actions suivantes :
CLF DEXIA FRANCE 0,55 860,80 31 732 035 572 25 385 628 457 FTE, CSE, GY, BUL, SYL, SF, ML, OR,
CSE CS (CIE DES SIGNAUX) 1,28 409,75 1 884 009 999 810 124 301 PO, CA. Corrigé
DS D.M.C 1,74 65,04 506 885 304 233 167 243
ERA ERAMET 1,35 167,83 2 615 723 024 1 177 075 362 2. Le bêta d’un portefeuille composé de 50
FTE FRANCE TELECOM 0,84 443,84 454 764 075 302 140 976 863 345
GY GEOPHYSIQUE 1,41 325,50 1 651 855 529 1 139 780 317
actions de chacun des titres suivants :
HV BAZAR H. DE VILLE 0,82 779,50 1 047 452 604 345 659 362 FTE, CSE, GY, BUL, SYL, SF, ML, OR,
IME IMMEUBLES France 0,22 124,83 5 193 170 230 1 402 155 960 PO, CA. Corrigé
LD LOCINDUS 0,77 804,42 1 638 118 248 1 064 776 860
MAN MANUTAN 0,87 399,91 2 991 658 327 658 164 829 3. Le bêta d’un portefeuille composé de
ML MICHELIN 1,23 223,36 30 760 478 764 26 454 011 737
MT METALEUROP 1,85 23,08 538 600 346 274 686 174
telle manière à ce que les poids soient
OR L'OREAL 0,56 4 038,48 273 026 183 528 125 592 044 425 proportionnels aux capitalisations des
PO PROMODES 0,65 4 061,42 77 748 925 018 35 764 505 509 titres suivants : FTE, CSE, GY, BUL,
RNO RENAULT 1,3 250,83 60 149 013 201 32 480 467 126
RY REMY COINTREAU 1,38 110,47 4 210 576 040 1 221 067 055
SYL, SF, ML, OR, PO, CA. Corrigé
SF
SYL
SFIM
SYLEA
1,36 487,76 368 122 934 92 030 734 4. Le bêta d’un portefeuille composé de
1,4 308,85 1 745 012 369 855 056 061
UG PEUGEOT SA. 1,35 864,73 43 334 535 805 32 067 556 493 telle manière que les poids soient
proportionnels aux flottants des titres
suivants : FTE, CSE, GY, BUL, SYL, SF,
ML, OR, PO, CA. Corrigé
Vecteur des 
5. Donnez l’expression, sous forme
matricielle, du bêta. Corrigé

26 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, Chap 11 Page 6


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Menu : attitude au risque (1)


1. Question : série attitude au risque et fonctions d’utilité
2. Espérance et attitude au risque (12-1)
3. Trois actifs risqués (12-2)
4. Ordonner des portefeuilles (12-3)
5. Paradoxe de Saint Peterbourg avec utilité logarithmique
(12-4c)
6. Prime de risque et utilité logarithmique (12-5)
7. Modification d’un portefeuille (12-6c)
8. QCM (12-7c)
9. Taux de rentabilité et utilité (12-8)
Autres
10. Taux marginal de substitution (12-9 c)
12 à 20
11. AAR et niveau de richesse (12-10c)

1 Lex Diapo
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Menu : attitude au risque (2)


12. Equivalent certain (12-11c)
13. Le taux d’intérêt et fonction puissance (12-12)
14. Half stocks all the time or all stocks half a time (12-13)
15. CARA, time diversification et Samuelson (12-14)
16. Moyenne géométrique (12-15)
17. Questionnaire (12-16)
18. Prime et puzzle (12-17)
19. Probabilité et aversion absolue (12-18)
20. Probabilité et aversion relative (12-19)
21. Comportement du teneur de marché et fourchette de prix
22. Fonction d’utilité exponentielle
1-11

2 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque Page 1


(fondation théorie financière), Chap 12
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Questions : série attitude au risque (I)


1. Entre deux actifs, un investisseur hostile au risque choisit-il celui qui est le
moins risqué?
2. Entre deux actifs présentant la même rentabilité espérée, un investisseur
hostile au risque choisit-il le moins risqué?
3. L’équivalent certain de l’individu X pour un actif risqué est inférieur à sa
rentabilité espérée. X est-il hostile au risque, neutre au risque ou bien X
aime-t-il le risque ?
4. Les courbes d’indifférence d’un investisseur peuvent-elles se croiser ?
5. La neutralité au risque suppose-t-elle une fonction d’utilité linéaire?
6. Que pensez-vous des affirmations suivantes
a) “a good speculation is undoubtoudly superior to a poor investment”, Graham et Dodd (1934, p
12);
b) “an investment is a successful speculation and a speculation is an unsuccessful investment”,
Graham et Dodd (1934, p 50);
c) “Les actions ne constituent pas un investissement mais une spéculation”, L. Chamberlain,
1931 ;
d) La spéculation est le génie de découverte”, P.J. Proudhon, 1857 ;
e) “La Spéculation est ce qu’il y a de plus spontané, de plus incoercible, de plus réfractaire à
l’appropriation et au privilège, de plus indomptable au pouvoir, en un mot de plus libre”, P.J.
Proudhon, 1857.

3 Lex >>
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Questions : série attitude au risque (II)


7. Donnez quelques exemples d’investissement conformes à la définition suivante
: “an investment operation in one which, upon thorough analysis promises
safety of principal and an adequate return. Operations not meeting these
requirements are speculatives», Graham et Dodd (1934).
8. Faire des études est-ce un investissement ou une spéculation?
9. Commentez les proverbes (quel rapport avec attitude au risque) :
a) « il faut savoir se couper un bras »
b) « On achète au bruit du canon, on vend au son des violons »
c) « Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel »
d) « Il vaut mieux un chèque dans la main qu’une cote sous les yeux »
e) « tant qu’on n’a pas vendu on n’a pas perdu » (un actionnaire de VU début juillet 2002 après
avoir acheté en mars 2000) ;
f) « Bulls can win, bears can win, but pigs get killed »;
g) « sell in May and go away, and come back at the Derby day » ;
h) “One bird in the hand is better than two in the bush”.

4 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque Page 2


(fondation théorie financière), Chap 12
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Expérance et attitude
(énoncé 12-1)

La valeur d’un actif risqué dans un an correspond à une


variable aléatoire X dont l’espérance est de 100.
Le taux sans risque sur la période est de 10%.
Cocher les prix d’équilibre possibles si les agents sont
adverses au risque et que X est le seul actif risqué? (corrigé)

Prix 30 70 92 103

Source : P. Roger, 1999, Exercices de théorie financière, Nathan, p. 11

5 Lex Diapo
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Risque, neutralité,hostilité
(corrigé 12-1)
Un investisseur neutre au risque exigera un taux de rentabilité
égal au taux sans risque (10%). Le prix qu’il est prêt à payer pour
l’actif est donc égal l’espérance de la valeur future de l’actif
actualisée au taux sans risque :
1
P X  90.91
(1  r )
Un investisseur hostile au risque exigeant, du fait son hostilité, un
taux de rentabilité supérieur au taux sans risque, les seuls prix
d’équilibre possibles sont ceux inférieurs à 90.91.

6 Lex Diapo
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Trois actifs risqués (énoncé 12-2)


Un investisseur dispose d’une richesse de 12 unités monétaires. Il a la
possibilité d’acheter une unité d’actif parmi les trois actifs disponibles
sur le marché.
Le prix d’achat des différents actifs est de 7 unités monétaires et leur
prix de revente, en fonction de l’état de la nature réalisé, est donné par
le tableau ci-dessous :
Actif A Actif B Actif C
Prix Proba Prix Proba Prix Proba
5 1/3 4 1/4 1 1/5
6 1/3 7 1/2 9 3/5
9 1/3 10 1/4 18 1/5

1. Quel sera l’actif choisi si l’investisseur est neutre au risque ? (corrigé)


2. Idem s’il est caractérisé par une fonction d’utilité U(W)=W-0.5W2
(corrigé)
7 Lex Diapo
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Espérance d’utilité (corrigé 12-2, I)

En situation de neutralité au risque, l’actif choisi est celui


qui maximise l’espérance de la richesse finale de
l’investisseur :
~ 1 1 1
E (W A )  12  7   5   6   9  11.67
3 3 3
~ 1 1 1
E (WB )  12  7   4   7   10  12.00
4 2 4
~ 1 3 1
E (WC )  12  7   1   9   18  14.20
5 5 5
• C’est donc l’actif C qui est préféré.

8 Lex Diapo
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Espérance d’utilité (corrigé 12-2, 2 suite)


En situation d’aversion pour le risque et en présence
d’incertitude sur la valeur future des actifs, l’actif retenu est
celui qui maximise l’espérance d’utilité de la richesse finale
de l’investisseur
 ~
 1 1
E U (W A )  (12  7  5)  (12  7  5) 2 
3 2


1 1 
 (12  7  6)  (12  7  6) 2 
3 2 
1 1 2
 (12  7  9)  (12  7  9) 
3 2 
 57.83
Compte-tenu de la forme de son
E U (WB )   62.25 aversion pour le risque,
~

E U (WC )  101.10 l’investisseur choisira l’actif A
9 Lex Diapo
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Ordonner des portefeuilles, énoncé 12-3


4 fonds d’investissement sont décrits par la distribution
de probabilité du tableau suivant.
Tx rent -1% 2% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 10% 14%
A 40% 20% 20% 20%
B 10% 20% 20% 20% 30%
C 20% 20% 10% 10% 10% 10% 20%
D 40% 60%

1. Ordonner les fonds suivant le critère espérance/variance de la


richesse (corrigé)
Wa
2. La fonction d’utilité de l’investisseur est de la forme :
Analysez cette fonction (corrigé)

UW 
a
3. Classez les fonds suivant le critère de l’espérance de l’utilité
avec a=0,5 (corrigé)
Dubois M et I Girerd-Potin, 2001, Exercices…, DeBoeck Université, p. 30

10 Lex Diapo
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Ordonner des portefeuilles, corrigé 12-3 E(R ) (R)


1. Pour un investisseur neutre au risque le portefeuille B est A 6,2% 1,166%
préférable. B 7,0% 2,145%
Pour un investisseur hostile au risque, un classement peut être C 6,2% 5,320%
fait entre D, A et C (même espérance) suivant leur volatilité. D 6,2% 0,980%
Mais B ne peut être classé par rapport à D sans spécifier la
fonction d’utilité Wa
2. La fonction proposée admet une dérivée première positive et UW   
une dérivée seconde négative si a<1. Si a=1, l’investisseur est a
neutre au risque. Si a>1 la dérivée seconde est positive et U  W  W a 1  
l’investisseur aime le risque.
L’aversion absolue pour le risque (ARA) se réduit U  W  a  1  W a  2    
3.
lors d’une augmentation de la richesse (si a<1)
Les espérances d’utilité avec a=0,5 en supposant ARA  
U  W

a 1  
une richesse initiale de 1 amènent à préférer B
Probabilités Pi Xi
U W W  
Utilité A B C D A B C D

ARA a  1
1,990 0,2 0,398
2,020 0,2 0,404
2,040 0,1 0,204

 2
2,049 0,4 0,2 0,4 0,81976 0,4099 0,8198
2,059 0,2 0,2 0,1 0,41183 0,4118 0,2059
2,069 0,2 0,2 0,1 0,6 0,41376 0,4138 0,2069 1,2413

W
2,078 0,2 0,41569
2,088
2,098
2,135
0,3 0,1
0,1

0,2
Espérance de
0,2088
0,6293 0,2098
0,4271 W
l'utilité : 2,06104 2,06871 2,06042 2,06105

11 Lex Diapo
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Paradoxe de St-Pétersbourg et utilité


logarithmique (énoncé 12-4)

Un individu est caractérisé par une fonction d’utilité


logarithmique.
1. Quel prix est-il prêt à payer pour participer au jeu décrit
par Bernoulli dans son fameux « Paradoxe de Saint-
Pétersbourg »? (corrigé)

12 Lex Diapo
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Paradoxe de St-Pétersbourg et utilité


logarithmique (corrigé 12-4)
Il s’agit ici de trouver l’équivalent certain de la loterie présentée
par Bernoulli, i.e. la somme certaine à laquelle est équivalent le
jeu pour un individu hostile au risque
Il faut donc trouver le prix P tel que :
1 1
ln(P )  ln(2)  ln(4)  
2 4

n
 1 1 
lnP    n ln(2 )  ln(2) n   
n

n 1 2 n 1  2
suite

13 Lex Diapo
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Paradoxe de St-Pétersbourg et utilité


logarithmique (corrigé 12-4, suite)
On a ici une série de terme général n.qn avec |q|<1 (=1/2) et dont la
limite vaut : q
2
 q  1
2

Ainsi :
Ln  P   Ln  2   2  Ln 22  
D’où P=4.
Ainsi, un individu caractérisé par une fonction d’utilité
logarithmique ne serait pas prêt à débourser plus de 4 Ducats pour
jouer au jeu décrit par Bernoulli ce qui est à la fois très différent de
la valeur obtenue en situation de neutralité au risque, et peut être
plus réaliste.

14 Lex Diapo
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Prime de risque (utilité logarithmique) 12-5

Un investisseur avec une fonction d’utilité logarithmique et un


niveau actuel de richesse de 20 000€ est confronté à la situation
suivante : 50 % de gagner ou perdre 10 €.

Quelle doit être la prime de risque exigée si on considère


qu’il s’agit d’un « faible » risque relativement à son niveau
de richesse? (corrigé)

15 Lex Diapo
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Prime de risque (utilité logarithmique)


corrigé 12-5
Pour des petits risques, la prime est égale à :

1 U  EW
p 
~

  2 W
~ 
2 U  EW
~
 
La variance de richesse dans le premier cas est égale à :
~
i
1
2
 
 2 W    pi  Wi  E W 2   20010  200002  19990  200002  100

La fonction d’utilité est : U(W)=Ln(W),


avec U’=1/W, U’’=-1/W² et ARA=-1/W, soit –1/20000

La prime de risque est  1  100   1  0,0025€


2 20000

16 Lex Diapo
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Modification d’un portefeuille (12-6)


Un investisseur très adverse au risque envisage l’addition à un portefeuille de dix titres,
de un ou deux titres supplémentaires. Le taux de rentabilité attendu des deux actions est
identiquement de 15%. Toutefois l’écart-type des taux de rentabilité de l’actif noté A est
de 12% alors que celui de l’actif noté B est de 8%. La corrélation de chacun des deux
titres avec le portefeuille de marché est identique et de 75%. Quel actif ou quels actifs
l’investisseur doit-il mettre en portefeuille ?
1. Actif A
2. Actif B
3. Les deux actifs A et B
4. Aucun des deux actifs
5. Les données fournies ne permettent pas de répondre à la question.
Corrigé
Le risque marginal lié à l’adjonction d’un titre en portefeuille est en rapport avec
la covariance entre les rentabilités du titre et du portefeuille. La covariance est
égale au produit des écart-types (titre et marché) et du coefficient de corrélation.
Puisque les corrélations sont identiques, la covariance (et le risque marginal) est
la plus faible avec l’adjonction du titre B (plus faible volat)

17 Lex Diapo
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QCM (12-7)
Parmi les affirmations suivantes, laquelle vous semble la plus
crédible?
1. Un investisseur qui exige un taux de rentabilité plus élevé d’un
investissement dont la variabilité des taux de rentabilité est la plus
élevée, fait preuve d’un comportement d’aversion au risque.
2. L’aversion au risque implique que l’investisseur ne diversifiera pas
3. La dérivée seconde de la fonction d’utilité d’un investisseur
adverse au risque doit être positive
4. Toutes les affirmations précédentes de a) à c) sont incorrectes
Corrigé
a)

18 Lex Diapo
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Taux de rentabilité et utilité (12-8)


Une fonction d'utilité est exprimée en fonction de l'espérance et de la
variance des taux de rentabilité attendus, sous la forme 1
U  E  R   A   R2
2
1. Comment peut-on décrire le comportement d'un investisseur ayant une telle fonction
d'utilité, avec A=0? Et A>0?
2. A quoi correspond A?
3. Un ETF sur Cac40 a une volatilité de 25% et une espérance de rentabilité de 9%; un
ETF sur emprunt d'Etat a une volatilité de 2% et une espérance de rentabilité de 5%.
Quelle est la valeur de A qui rend l'investisseur indifférent aux deux possibilités
d'investissement?
4. Si A égale 4, quelle doit être la valeur maximale de volatilité des actions pour que les
deux possibilités d'investissement soient jugées équivalentes?
Corrigé
1. Investisseur à fonction d’utilité quadratique. Neutre au risque (A=0); hostile au risque
(A>0)
2. A est l’aversion relative au risque (R est un taux de rentabilité)
3. On recherche A tel que : 9%-0.5A 0,25² égale 5%-0.5A 0,02²; soit A=1,29
4. On recherche  tel que : 9%-0.5X4 ² égale 5%-0.5X4 0,02²; soit =14,3%

19 Lex Diapo
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Taux marginal de substitution


entre la rentabilité et le risque, 12-9
Représentez graphiquement le taux marginal de substitution entre la
rentabilité et le risque.
Corrigé
Il s’agit de la pente de la tangente à une courbe d’indifférence. Sur
la représentation graphique ci contre, on remarque que par
construction la pente de la tangente
est positive. La pente augmente lorsque
l’on se déplace vers la droite du
graphique, c’est-à-dire lorsque le
risque augmente.
Un investisseur hostile au risque souhaite
Se déplacer vers le nord-ouest.

20 Lex Diapo
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AAR et niveau de richesse (12-10)

Comment peut-on s’attendre voir évoluer l’aversion absolue au


risque (AAR) lorsque l’investisseur s’enrichit?
Corrigé
Probablement elle baisse, car un enjeu de 1 000 € est vital pour
une personne qui vit avec le RMI et n’a probablement pas (?) les
mêmes conséquences pour Bill Gates. Il n’y a toutefois pas de
réponses absolues à cette question, la lecture de l’Avare de
Molière montre la diversité des comportements humains.
Arrow (1971) a montré qu’une fonction d’utilité avec aversion
absolue au risque décroissante avec le niveau de richesse permet
de définir les titres risqués comme des « biens normaux », c’est-
à-dire que la demande de biens (en valeur) augmente lorsque
l’investisseur s’enrichit. On trouvera la démonstration dans
Huang et Litzenberger (1989, p.21-23).

21 Lex Diapo
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Equivalent certain (12-11)


Un placement vous laisse une chance sur deux de gagner 150 ou bien 50.
1. Quelle est l'espérance mathématique de gain?
2. Quelle est l'espérance d'utilité sous l'hypothèse d'une fonction logarithmique?
3. Quel est l'équivalent certain sous l'hypothèse d'une fonction d'utilité de type
logarithmique?
Corrigé
1.0,5 X 150+0,5 X 50=100
2.Ln(150) 0,5+Log(50) 0,5=4,46
3.Supposons que le placement nécessite un investissement de 100. Le résultat à
la question précédente est à comparer à Ln(100) soit 4,605 pour décider si oui
ou non (ici c'est non) le placement est intéressant. Une autre façon de
procéder est d'exprimer l'utilité en équivalent monétaire, soit ici
Exp(4,46)=86,60. L'équivalent certain de l'investissement est de 86,60
(conditionnellement à la fonction d'utilité retenue) à comparer aux 100 à
investir pour les obtenir.
22 Lex Diapo
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Taux d’intérêt et fonction d’utilité


puissance (12-12)
1
Avec une fonction d’utilité puissance de type u  ct    ct1
1 

1. Exprimez l’aversion absolue au risque et l’aversion relative


au risque (corrigé).
2. Sous l’hypothèse d’une distribution lognormale du taux de
croissance de la consommation, mettez en évidence les
déterminants du taux d’intérêt sans risque (corrigé).
On trouve des élements de corrigé dans Cochrane (2001, p . 13-14).

23 Lex Diapo
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Taux d’intérêt et fonction d’utilité


puissance (12-12 corrigé 1)
1
u ct    ct1 u ct   ct
1 
u ct     ct1
Aversion absolue au risque
u ct     ct1 
ARA    
u ct  c  c
Aversion relative au risque Valeurs usuelles du  : 0,5?

RRA  c  ARA  

24 Lex Diapo
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Taux d’intérêt et fonction d’utilité puissance (12-12 corrigé 2)

L’équation fondamentale d’évaluation pt  Et mt 1  xt 1 

Appliquée au taux sans risque permet 1  Et mt 1  R f   Et mt 1  R f


d’écrire : 1
Rf 
Et mt 1 

La fonction d’utilité puissance : u ct  


1
1 
 ct1 u ct   ct
U Ct 1 

U Ct 
Et le facteur d’actualisation (en certitude) mt 1

 Le taux d’intérêt est élevé si


1 1 c 
Rf    t 1  • les consommateurs/investisseurs sont impatients
 c    ct 

• Le taux de croissance de la consommation est élevé
  t1 
• Une forte valeur de  amplifie (courbure de la fn)
 ct 
Si incertitude

25 Lex Diapo
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Taux d’intérêt et fonction d’utilité puissance (12-12 corrigé 2)

Rf 
1
On note  ln ct 1   ln ct 1   ln ct 
  c   
Et    t 1   1
 
Remarque E  z   2  z 
  ct   Si z distribuée suivant E ez  e 2

loi normale :
1
   Et   ln ct 1   2   ln ct 1  
2

R f    e 2

    e 
 2
ln R f       Et  ln ct 1    2  ln ct 1   : subjective
2 discount rate
Le taux d’intérêt est élevé si
• les consommateurs/investisseurs sont impatients
• Le taux de croissance de la consommation est élevé
• Une forte valeur de  amplifie (courbure de la fn)
• Une augmentation de la volatilité de la consommation provoque une épargne de
précaution qui tire les taux d’intérêt vers le bas
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Moitié-moitié (12-13)

Doit-on préférer, et pourquoi, l'une ou l'autre des deux stratégies


suivantes :
1. Placer en permanence la moitié de son patrimoine en
actions (actif risqué) et l'autre moitié en actif sans risque.
2. Ou bien tout placer la moitié du temps en actions et
l'autre moitié du temps en actif non risqué?
Une analyse de ce « puzzle » est proposée par Kritzman (2000).

27 Lex Diapo
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Half stoks all the time Or …

o Deux types de stratégies : Balanced et switched


– Calcul d'espérance et variance (p 85)
– Les deux stratégies ont même espérance, mais variance différente
– Si neutre au risque alors indifférence
– Si hostilité alors balanced est moins risquée donc préférable
– Lien avec market timing (switching) : pourquoi?

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Comportement du teneur de marché et


fourchette de prix (énoncé)

On cherche à analyser l’impact de l’aversion pour le risque d’un market-


maker sur la fourchette de prix qu’il affiche. Ce market-maker a une
fonction d’utilisé logarithmique. Il détient une richesse initiale W0 égale
à 1000 et pas d’actif risqué.
Il doit assurer la liquidité du marché d’une action dont la valeur finale
correspond à une variable aléatoire X pouvant prendre pour valeurs,
avec des probabilités identiques, 100 et 200.
On suppose qu’à chaque transaction le market-maker fixe les prix
d’achat (pa) et de vente (pv) de l’action de façon à ce que son utilisé
espérée reste constante (égale à U(W0)) quelles que soient les
transactions qu’il réalise.
Questions

Source : d’après P. Roger, 1999, Exercices de théorie financière, Nathan, p. 22


29 Lex Diapo
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Comportement du teneur de marché et


fourchette de prix (énoncé, suite)
1. Ecrire l’expression de la richesse finale du market-maker
dans le cas où il achète une action (corrigé)
2. En déduire l’expression de l’espérance d’utilité du market-
maker (corrigé)
3. En déduire l’expression de pa. Que constatez-vous ?
Comment expliquer ce résultat ? (corrigé)
4. Mêmes questions dans le cas où il vend une action (corrigé)
5. Combien vaut la fourchette de prix ? La fourchette relative ?
(corrigé)

énoncé

Source : d’après P. Roger, 1999, Exercices de théorie financière, Nathan, p. 22

30 Lex Diapo
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Comportement du teneur de marché et


fourchette de prix (corrigé 1 à 3)
1. On a : W~1  W0  p a  X~
2. Expression de l’utilité espérée :
  
~ 1 1
E U W1  logW0  p a  100  logW0  p a  200
2 2
 U W0   log(1000)
3. En remplaçant W0 par sa valeur, en utilisant les propriétés de
la fonction log, et en passant à l’exponentielle pour chaque
membre, on est amené à résoudre :
(1100  p a )(1200  p a )  1000 2
Cette équation admet 2 solutions : 148.75 et 2151.25. Seule la
suite première est possible. En effet la deuxième conduirait à une
richesse<0, ce qui pose problème avec une fonction log.
31 Lex suite <| < > Menu Quitter

Comportement du teneur de marché et


fourchette de prix (corrigé 3 à 5, suite)
On remarque que pa est inférieur à E(X), ce qui normal dans la
mesure où, de par la forme de sa fonction d’utilité, le market-
maker affiche de l’aversion pour le risque.

4. Cas de la vente d’une action :


  
~ 1 1
E U W1  log(W0  pv  100)  log(W0  pv  200)
2 2
 log(1000)
Soient deux valeurs possibles de pv, 151.25 et –1851.25, et
seule la première est admissible
5. Fourchette de prix : (151.25-148.75) ; Fourchette relative :
2.(151.25-148.75)/(151.25+148.75)=1.67%

32 Lex suite <| < > Quitter

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Fonction d’utilité exponentielle (énoncé)


On considère un marché financier fonctionnant en date 0 sur lequel
sont échangés 2 titres. Le premier est sans risque et dégage un taux
de rentabilité r f  1. Le second titre est risqué et son taux de
rentabilité aléatoire est noté (~
r  1) .
Un investisseur possédant une richesse initiale de 1000 répartit sa
richesse entre les deux titres en proportions (1-x) et x
respectivement. Son objectif est la maximisation de l’utilité espérée
de sa richesse finale. Sa fonction d’utilité U est définie par :
U (W )   exp(aW ), a  0
On admettra le résultat suivant : si Y est une variable aléatoire
d’espérance E(Y) et de variance  Y2 , alors

  a Y2 
E U (Y )   exp a E (Y )   (1) Questions
  2 
Source : d’après P. Roger, 1999, Exercices de théorie financière, Nathan, p. 31
33 Lex Diapo
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Fonction d’utilité exponentielle (suite)


~
1. Donner l’expression de la richesse finale W1. (corrigé)
~
2. Donner l’expression de l’espérance et de la variance de W1. (corrigé)
~
3. En supposant que r suit une loi normale d’espérance E ~ r  et de
variance  2 ~
r , déterminer à l’aide des questions 2 et 3 et du résultat
(1) la proportion optimale x*. (corrigé)
4. Etudier le comportement de x*W0 en fonction de W0. Calculer pour
cela les montants investis en actif risqué pour des niveaux de richesse
initiale de 2000 et 3000 avec les données ci-dessous. Commenter les
résultats obtenus. (corrigé)
E (~
r )  1.1
 r2  20% Source : d’après P. Roger,
3 1999, Exercices de théorie
énoncé a  10 financière, Nathan, p. 31
rf  1
34 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque Page 17


(fondation théorie financière), Chap 12
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Jacques HAMON 2013 UE 106

Fonction d’utilité exponentielle


(corrigé 1 à 3)
1. La richesse finale de l’investisseur s’exprime :
~
W1  (1  x)W0 r f  xW0 ~
r
2. Expressions de l’espérance et de la variance de la richesse
finale :
 
~
E W  (1  x)W r  xW E ~
1 r 0 f 0

 W   x W
~2
1  r2 2
0
2

3. La variable aléatoire r étant normalement distribuée, on peut


appliquer (1). Par ailleurs, La fonction exp(.) étant monotone,
il est équivalent de maximiser :
  ~ ~ ~
a 2 (W1 )  a 2 (W1 )
Suite  
 exp a E W1 
~
 ou E W1 
  
  2  2
35 Lex Diapo
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Fonction d’utilité exponentielle


(corrigé 3, suite)
On cherche donc le x qui est solution de :
~
a 2 (W1 )
x  Arg max E W1 
~
  2
 (1  x)W0 r f  xW0 E ~ r   x 2W0  r2
a 2
(2)
2
Condition de premier ordre :
 (2)
x
 W0 E (~ 
r )  r f  axW02 r2  0 
E (~
r )  rf
x  * Commentaires
aW0 r2
Condition de deuxième ordre :  (2) 2   aW0 r2  0
2

x
(donc x* est bien un maximum)

36 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque Page 18


(fondation théorie financière), Chap 12
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Jacques HAMON 2013 UE 106

Fonction d’utilité exponentielle


(corrigé 4, suite)
4. Application numérique
a) W0 = 2000

x *W0  500
b) W0 = 3000
x *W0  500
c) Conclusion : le montant investi en actif risqué par
l’investisseur est indépendant du niveau de sa richesse
initiale. Cela est dû à la forme de sa fonction s’utilité,
l’exponentielle étant en effet de type CARA.

37 Lex Diapo
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Probabilités (12-18, énoncé)

A partir d’une somme initiale W, un gain de est possible


avec une probabilité de et un gain de – est possible avec une
probabilité de 1
1. Exprimez l’espérance d’utilité de l’investissement
(corrigé)
2. Exprimez l’utilité en l’absence d’investissement
3. Exprimer (en fonction de l’aversion absolue au risque)

Cf. Danthine et Donaldson (2005) page 60-61

38 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque Page 19


(fondation théorie financière), Chap 12
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Exercice 12-18 (corrigé)


1. 1
2. U(W)
3. On recherche la probabilité telle que l’utilité dans l’hypothèse d’un non
investissement (cas 2) soit juste égale à l’espérance d’utilité sous l’hypothèse d’un
investissement (cas 1). Un développement de Taylor permet d’écrire
′ +
′ +
L’injection dans les relations (1&2) permet d’écrire
U(W) = ′ + 1
′ + ]
On ignore les termes d’ordre supérieurs à 2. La probabilité est
Soit positivement liée au degré d’aversion absolue au risque
Cf. CRRA2012.nb

39 Lex Diapo
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Probabilités (12-19, énoncé)

A partir d’une somme initiale W, un gain de est


possible avec une probabilité de et un gain de – est
possible avec une probabilité de 1
1. Exprimez l’espérance d’utilité de l’investissement
(corrigé)
2. Exprimez l’utilité en l’absence d’investissement
3. Exprimer (en fonction de l’aversion au risque)

Cf. Danthine et Donaldson (2005) page 60-61

40 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque Page 20


(fondation théorie financière), Chap 12
Université Paris-Dauphine Master 1
Jacques HAMON 2013 UE 106

Exercice 12-19 (corrigé)


1. 1
2. U(W)
3. On recherche la probabilité telle que l’utilité dans l’hypothèse d’un non
investissement (cas 2) soit juste égale à l’espérance d’utilité sous l’hypothèse d’un
investissement (cas 1). Un développement de Taylor permet d’écrire
′ + ²
′ + ²
L’injection dans les relations (1&2) permet d’écrire
U(W) = ′ + ²
1 ′ + ² ]
On ignore les termes d’ordre supérieurs à 2. La probabilité
Soit est positivement liée au degré d’aversion relative au risque

41 Lex Diapo
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42 Lex suite <| < > Quitter

Rentabilité et Risque Page 21


(fondation théorie financière), Chap 12
Université Paris-Dauphine Master 1
Jacques HAMON 2013 UE 106

Développement de Taylor
Evaluation de f, autour d’un point a (théorème de Taylor)

f  a  X  a  f n  a  X  a 
2 n

f  x   f  a   f  a  X  a   
2! n!

f  a  h 2 f n  ahn
Si h=(X-a)
f  a  h   f  a   f  a  h  
2! n!

Evaluation autour de 0 (développement de MacLaurin)

f 0X 2 f n 0X n
f  x   f 0  f 0X  
2! n!
43 Lex Diapo
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CARA et time diversification


Que pensez-vous des affirmations suivantes :

• "It is safer to invest in risky projects over long horizons than short
horizons«
• Over long horizons, above average returns tend to offset below
average returns
• Un placement en actions est moins risqué si l’horizon de placement
est plus éloigné
Samuelson (1963) montre que non si :
L'investisseur maximise son espérance d'utilité avec fonction CARA
(l'exposition au risque est indépendante du niveau de richesse de
l'investisseur)
Les taux de rentabilité sont indépendants et identiquement distribués

En travaux
(hypothèse de marche au hasard)
La richesse future ne dépend que du résultat de l'investissement et non pas de
"human capital or consumption habits"

44 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque Page 22


(fondation théorie financière), Chap 12
Université Paris-Dauphine Master 1
Jacques HAMON 2013 UE 106

Développement de Taylor
Evaluation de f, autour d’un point a (théorème de Taylor)

f  a  X  a  f n  a  X  a 
2 n

f  x   f  a   f  a  X  a   
2! n!

f  a  h 2 f n  ahn
Si h=(X-a)
f  a  h   f  a   f  a  h  
2! n!

Evaluation autour de 0 (développement de MacLaurin)

f 0X 2 f n 0X n
f  x   f 0  f 0X  
2! n!
45 Lex Diapo
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Dérivées usuelles
f  x  c  f ' x  0
f  x  x  f ' x  1
f  x   x n  f '  x   n  x n 1
f  x   g ( x)  h( x)  f '  x   g '( x)  h '( x)
1
f  x   Ln( x)  f '  x  
x
f  x  e  f ' x  e
x x

f  x   a x  f '( x)  a x  Ln(a )
g ( x) g '( x)h( x)  g ( x)h '( x)
f  x   f '( x) 
 h( x ) 
2
h( x )
46 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque Page 23


(fondation théorie financière), Chap 12
Université Paris-Dauphine Master 1
Jacques HAMON 2013 UE 106

Menu : diversification naïve


Naïve
Frontière
Medaf
1. Question : diversification naïve
2. Quelle est l’utilité d’une diversification en Europe? (13-
1 c)
3. Diversification et corrélation (13-2 c)
4. Asymptotes à Paris (13-3)
5. Asymptotes zone euro (13-4)
6. Diversification et nombre de titres en portefeuille
7. Temps et diversification

1 Lex Diapo
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Menu : courbe enveloppe et frontière (1)


Naïve 1. Question : série courbe enveloppe et frontière efficiente
Frontière
2. Dérivée (condition de premier ordre, cf. p 322)
Medaf
3. Minimisation du risque sous contraintes (14-1 c)
4. Taux d’emprunt est supérieur au taux de prêt? (14-2)
5. Portefeuille et frontière (examen sept 2007) 14-3c
6. Position à effet de levier (14-4c)
7. Frontière efficiente et choix de portefeuille (14-5)
Extensions
8. Montrez que l’introduction d’un actif sans risque
transforme la frontière efficiente en une demi-droite
9. Roll (1978) : exercice de synthèse (première partie)
10. Courbes d’indifférences et frontière Portefeuille efficient
11. Optimisation

2 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 1


Université Paris-Dauphine Master 1
Jacques HAMON 2013 UE 106

Menu : Medaf et DDM (1)


Naïve
1. Question : série sur le MEDAF et la DDM
Frontière 2. Qui détient le portefeuille de marché? (15-1 c)
Medaf 3. Taux de rentabilité exigé par les actionnaires d’Eurotunnel (15-2)
4. 11 septembre 2001 (I) (15-3 c)
5. Composition de portefeuilles (15-4)
6. 11 septembre 2001 (II) (15-5)
7. Pourquoi? (15-6)
8. DDM et information publique (15-7 c)
9. Dynamique du alpha (15-8 c)
10.Révision, examen juin 2000 (15-9)
11.Révision DDM (15-10 c)
12.Medaf (description chiffrée) (15-11 c)
Autres 13.Espérance de rentabilité du portefeuille de marché (15-12)
17 à 24 14.Sélection de valeur (stock picking) et alpha (15-13)
15.Quelles sont les sources de variation du alpha? (corrigé) (15-14)
16.DDM prévisionnelle d’Associés en Finance et prime de risque
(15-15)
3 Lex Diapo
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Menu : Medaf et DDM (2)


17. allocation d’actif et market timing (1) (11-16 c)
18. Calcul d’une prime de risque sur le NYSE sur 70-74 (15-17)
19. Critique de Roll et le portefeuille de marché (15-18)
20. Stock picking (15-19)
21. Prime de risque forte et market timing (2) (15-20 c)
22. Allocation action/obligation et forte prime relative (15-21)
23. Allocation action/obligation et prime de risque (15-22)
24. Allocation d’actifs (15-23)
25. MEDAF simulé (à la Stapleton & Subrhamanyam)

1-16

4 Lex Diapo
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Université Paris-Dauphine Master 1
Jacques HAMON 2013 UE 106

Questions : série diversification naïve


1. La diversification (augmentation du nombre d’actions différentes en
portefeuille) permet-elle de réduire à zéro le risque du portefeuille?
2. Un portefeuille constitué de deux titres parfaitement négativement
corrélés a-t-il, quelle que soit sa composition, une volatilité nulle?
3. Un portefeuille constitué de deux titres risqués mais non corrélés
(coefficient de corrélation nul) peut-il avoir une volatilité nulle, pour
une proportion judicieuse des deux titres?
4. Une corrélation nulle entre deux variables implique-t-elle une
absence de dépendance?
5. Êtes-vous d’accord avec l’affirmation suivante : « il est stupide de
diversifier dans un marché haussier », oui ou non?
6. Que pensez-vous de l’affirmation suivante, attribuée (par Graham et
Dodd) à Andrew Carnegie, mais qui serait de M. Twain (1894) : « Je
préfère mettre tous mes œufs dans le même panier et surveiller le
panier »
5 Lex Diapo
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Diversification en Europe (énoncé 13-1)

Que pensez-vous du commentaire suivant : «Diversifier un


portefeuille sur des zones géographiques très différentes permet
peut être de réduire les risques. Ainsi on comprend que les
économies de l’Asie du sud-est ne soient pas forcément en phase
avec celle d’Amérique du nord, mais en revanche quel intérêt
peut avoir une diversification à l’intérieur de l’Europe?» Corrigé

6 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 3


Université Paris-Dauphine Master 1
Jacques HAMON 2013 UE 106

Diversification et corrélation (énoncé 13-2)

1. Exprimez la variance des taux de rentabilité d’un


portefeuille (corrigé)
2. Décomposez la variance et faites apparaître la
covariance moyenne (corrigé)
3. Exprimez le rapport entre la variance des rentabilités
du portefeuille et la variance moyenne en fonction de la
corrélation moyenne entre les titres en portefeuille
(corrigé)
4. Commentez (corrigé)

8 Lex Diapo
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Asymptotes à Paris *** (13-3)

Sur tous les titres cotés à la bourse de Paris,


a) choisissez différentes périodes de deux ans de forte et de
faible volatilité (postérieures à 1991) ;
b) b) reproduisez l’étude de cette section sur ces données plus
récentes ;
c) c) précisez le nombre de titres permettant d’éliminer 50%,
70% ; 80% et 90% du risque éliminable par la
diversification.

10 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 4


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Jacques HAMON 2013 UE 106

Asymptote zone Euro (énoncé 13-4)

Sur tous les titres cotés sur les principales bourses européennes,
a) identifiez des périodes de forte et faible volatilité,
b) recherchez la localisation de l’asymptote par pays et pour
un portefeuille constitué au hasard parmi l’ensemble des
titres européens,
c) l’avantage à la diversification en zone européenne est-il
différent avant et après le passage en cotation euro ? (début
janvier 1999)

11 Lex Diapo
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Questions : série frontière


1. Deux portefeuilles de même volatilité sur la courbe enveloppe de
Markowitz peuvent-ils avoir des espérances de rentabilité
différentes ?
2. La possibilité d’investir dans l’actif sans risque transforme-t-elle la
frontière efficiente en une demi-droite ?
3. Dans le plan E(R), (R), la courbe enveloppe est une hyperbole ou
une parabole ?
4. Quelle est la valeur du bêta entre n’importe quel titre ou portefeuille
et le portefeuille de variance minimale (> 0, = 0, = 1) ?
5. Quelle est la forme de la relation qui relie n’importe quelle action ou
portefeuille d’actions et n’importe quel portefeuille efficient : aucune,
linéaire ?

16 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 5


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Jacques HAMON 2013 UE 106

Minimisation du risque sous contraintes (14-1)

Un problème équivalent (à celui résolu, section 3, chap


14) consiste à minimiser le risque, sous contrainte de la
définition d’un portefeuille et en fixant l’espérance de
rentabilité du portefeuille à un niveau donné.
1. Formulez précisément ce problème.
2. Formulez les conditions de premier ordre

21 Lex Diapo
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Taux d’emprunt > taux de placement (14-2)

Le MEDAF admet l’existence du taux sans risque mais ne


distingue pas les taux de prêt et de placement
1. Que devient la frontière efficiente si le taux d’emprunt est
supérieur au taux de placement? Faites une représentation
graphique de la frontière (corrigé)
2. Pour quels investisseurs cette situation ne change-t-elle pas la
composition de leur portefeuille?
1. Par rapport à la frontière de Markowitz?
2. Par rapport à la frontière du MEDAF? (corrigé)

23 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 6


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Taux d’emprunt > taux de placement (10-5, corrigé)


Taux d’emprunt = taux de placement Taux d’emprunt > taux de placement

Te
Tp
R Ef

Rf R Pf
Deux points de tangence. La frontière
devient le lieu : P
T T z
Rf p e
2a)Tous ceux qui étaient tangents entre Tp et Te
2b) Aucun car R Ef  R f  R Pf
24 Lex Diapo
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Portefeuille et frontière (14-3)

A partir de données historiques vous avez estimé l’espérance de


rentabilité du marché à 12%, sa volatilité à 20% . Le taux sans
risque est de 4%. Un portefeuille particulier (noté p) a par ailleurs
une espérance de rentabilité de 10% et un écart-type des taux de
rentabilité de 16%. En utilisant ces données, une des affirmations
suivantes est-elle correcte :
1. On peut constituer un portefeuille de même espérance de rentabilité
que p mais avec un plus faible risque
2. On peut constituer un portefeuille de même risque que p mais avec
une plus forte espérance de rentabilité
3. On peut constituer un portefeuille à la fois moins risqué et plus
rentable que p.
4. Aucune des réponses précédentes n'est correcte
Corrigé

25 Lex Diapo
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Position à effet de levier (14-4)

Le taux sans risque est de 5%. L'étude des données du marché vous a
permis l'identification d'un portefeuille frontière qui maximise le ratio
de Sharpe. Ses caractéristiques (anticipées) sont de 12% de rentabilité
et 20% de volatilité. Vous disposez de 300 000€ de fonds propres et
vous empruntez 100 000€.
1. Quelles sont les caractéristiques de taux de rentabilité et de risque
du portefeuille résultant?
2. Votre fonction d'utilité est de la forme U=E(R)-0,5 A (A étant un
paramètre précisant le degré d'aversion au risque). En supposant
A=4, représentez l'évolution de l'utilité attendue en fonction de
l'effet de levier.

27 Lex Diapo
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Frontière efficiente et choix de portefeuille


(énoncé 14-5)
Sur un marché, le domaine des portefeuilles risqués est délimité par
une frontière F dont une partie est représentée par la courbe
d’équation :
 2p  2.5E p2  37.5E p  150
où Ep désigne l’espérance de rentabilité d’un portefeuille
quelconque p et p l’écart-type des taux de rentabilité de ce
même portefeuille.
1. Vérifiez que les portefeuilles p1, p2 et p3 appartiennent à la
frontière du domaine. On vous donne :
• p1 : p1= 5 et E(p1) = 5
• p2 : p2 = 5 et E(p2 ) =10
• p3 : p3 = 20 et E(p3) = 20 (corrigé)
D’après Viviani (2001)
30 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 8


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Frontière efficiente et choix de portefeuille


(énoncé 14-5, suite)
2. Répondez aux questions suivantes (corrigé) :
• Ces trois portefeuilles sont-ils efficients ?
• Déterminez le portefeuille p4 appartenant à la frontière
dont le risque est minimum.
• Tracez la frontière efficiente du domaine des portefeuilles
risqués. Quelle partie de la courbe ci-dessus n’appartient
pas à cette frontière ?
3. On considère à présent un investisseur dont les
courbes d’indifférence dans l’espace (E,) sont de la
forme : C tel que Ep-(2p/10)=corrigé
• Quelle est la signification de  ?
• Tracez les courbes d’indifférence pour =10, =8
et =6.
• Que peut-on dire de l’attitude de l’investisseur
vis-à-vis du risque ?
31 Lex Diapo
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Frontière efficiente et choix de portefeuille


(énoncé 14-5, suite)
4. Répondez aux questions suivantes (corrigé) :
• Quel portefeuille l’investisseur choisira-t-il ?
• Quelles sont les caractéristiques (E,) de ce portefeuille ?
• Quel sera le niveau de satisfaction de l’investisseur pour ce
choix ?
5. On introduit un actif sans risque dont la rémunération est
de 6% sur le marché (corrigé)
• Que devient la frontière efficiente ?
• Quel est alors le choix de l’investisseur ?
• Quelles seront les caractéristiques (E,) du
portefeuille correspondant ?
• Quel sera le niveau de satisfaction de l’investisseur
pour ce choix ?
32 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 9


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Frontière avec actif sans risque

Montrez que l’introduction d’un actif sans risque


transforme la frontière efficiente en une demi droite
(corrigé)

45 Lex Diapo
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Questions : série Medaf et DDM


1. Entre 1970 et 1975, sur le NYSE, le taux de rentabilité mensuel des actions du
S&P500 est en moyenne négatif. Peut-on dire (oui ou non) que la prime de risque
fut négative sur cette période ?
2. L’observation d’une relation linéaire entre le bêta des actions et la rentabilité
attendue suffit-elle à valider le MEDAF ?
3. L’observation de la très faible diversification des portefeuilles des ménages
américains suffit-elle à invalider le MEDAF ?
4. Définissez ce que l’on entend par « portefeuille de marché efficient ».
5. Si le portefeuille de marché est efficient que peut-on en conclure ?
6. En dehors des actions cotées, quels autres actifs le portefeuille de marché inclut-il ?
7. Que devient la frontière efficiente si le taux d’emprunt sans risque est différent du
taux de prêt sans risque ?
8. Que devient la frontière efficiente dans l’hypothèse d’anticipations non
homogènes ?
9. Si la prime de risque anticipée est élevée, doit-on vendre les actions risquées et
placer ses fonds en actif sans risque ?

54 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 10


Université Paris-Dauphine Master 1
Jacques HAMON 2013 UE 106

Qui détient le portefeuille de marché? (15-1)


Comparez la composition du portefeuille de l’investisseur, prédite par le
MEDAF et celle observée effectivement.
1. Y a-t-il de grandes différences ?
2. Si oui, cette constatation suffit-elle à rejeter le MEDAF ?
Corrigé
1. Il est probable que personne ne détienne le portefeuille de marché (le point M des
graphiques de ce chapitre). Mieux, ce portefeuille de marché n’est probablement pas
identifiable, c’est-à-dire mesurable, ainsi que Roll (1977) l’a souligné. La composition
effective du portefeuille des investisseurs américains montre qu’ils détiennent en moyenne 4
actions différentes en portefeuille. De plus un biais domestique affecte les portefeuilles (ces
points ont été discutés dans le chapitre 9).
2. Pour rejeter une théorie, il est nécessaire d’en avoir une autre à proposer, car sinon une
vision imparfaite est probablement préférable au noir total.
1. Les coûts de transaction, les coûts d’information et les autres frictions des mondes
réels, non prises en compte dans la version initiale du modèle, sont une voie
d’explication plausible.
2. L’apport important du MEDAF est de montrer que si les investisseurs ne détiennent
qu’une partie des titres cotés, la raison n’est pas à chercher du côté de l’hostilité au
risque.

55 Lex Diapo
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Eurotunnel (15-2)
Depuis son introduction en bourse, Eurotunnel n’a jamais versé un seul
dividende (du moins jusqu’en février 2005). Est-ce à dire que pour ce type
d’entreprise le modèle d’évaluation de la relation (11-5 ci après) n’est pas
applicable ? Comment évaluer ce type d’entreprises ?

Dt
P0  
1  TRI 
t
t 1

Corrigé
La date d’évaluation est 0. L’évaluation utilise des données futures et non
passées. Si les dividendes futurs sont, de manière certaine, nuls; alors la
valeur actuelle de l’action est nulle. La valeur de l’action Eurotunnel
(0,34€ 19 déc 2007; GET à 11,84€) traduit un espoir de dividendes

56 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 11


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11 septembre (I), (15-3)


Le cours des actions est en forte baisse. Si vous pensez qu’il n’y a
aucune raison que les flux futurs des entreprises soient affectés par cet
événement, alors cette baisse de cours traduit-elle une baisse de la
rentabilité exigée ? 
Dt
P0  
t 1 1  TRI 
Corrigé t

Non une hausse bien sûr.


Ex post (on regarde le passé) il est clair que celui qui est actionnaire au moment où la
baisse se produit réalise une perte (rentabilité négative donc).
Ex ante (on regarde devant), si on pense que les flux futurs sont inchangés (les Dt ne sont
pas révisés), alors la relation (11-5) traduit une hausse du taux de rentabilité exigé (TRI)
de telle manière que les flux futurs actualisés restent égaux au cours qui vient de chuter.
Bien sûr, il est également possible que les exigences de taux de rentabilité soient
identiques et que ce soient les flux futurs qui aient été révisés à la baisse par le marché !

57 Lex Diapo
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11 septembre (II) (11-5)


Une chute brutale des cours de la majorité des entreprises, si on suppose
les flux de dividendes futurs inchangés, aura quel impact sur la pente de
la DDM : on ne peut répondre, aucun impact, elle baisse ou elle
augmente ?
Corrigé
Conséquence d’une augmentation de la rentabilité exigée
1. Si elle augmente indépendamment du risque (peu probable!) la
DDM se déplace parallèlement (elle monte)
2. Si elle augmente davantage pour les titres risqués, la DDM
bascule et la pente augmente

58 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 12


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Pourquoi? (11-6)
1. Explicitez et justifiez la phrase « Le taux de rentabilité d’équilibre est
par définition positif »
Sous l’hypothèse d’hostilité au risque, une prime de risque est exigée par les investisseurs.
Le taux de rentabilité anticipé doit être égal au taux sans risque additionné de la prime de
risque.
Le taux futur est un taux espéré
2. La pente de la DDM est-elle toujours positive ? Ainsi, en 2002 les
rentabilités des titres risqués ont été particulièrement désastreuses,
cela ne signifie-t-il pas que la pente de la DDM était négative cette
année là ?
Non, pas ex ante
3. Le cours cible évalué avec une DDM prévisionnelle peut-il être
inférieur au cours actuel ? Pourquoi ?
Oui. On s’attend à ce que le cours d’un titre sous la DDM (alpha négatif), baisse

59 Lex Diapo
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DDM et information publique (15-7)

Dans la construction des axes de rentabilité et de risque,


supposons que seules des informations publiques (et intégrées
dans les cours) soient utilisées. L’analyse pourra-t-elle être utile
en gestion de portefeuille ?
Corrigé
Dans ce cas, on ne peut pas parler de DDM prévisionnelle. En
revanche, l’outil DDM restera utile pour construire des scénarii
conditionnels. Et ainsi obtenir un contexte d’analyse notamment
des questions suivantes : Que se passe-t-il si les anticipations de
profits sont révisées à la baisse de 5% ? Que devient dans ce cas
la prime de risque de marché ? Si une baisse de cours est
constatée et que l’on suppose les profits futurs inchangés, alors
que peut-on dire quant à la prime de risque et à l’attitude au
risque des investisseurs...

60 Lex Diapo
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Dynamique de l’alpha (15-8)

1. Retrouvez l’alpha de l’action Ciment Français de 1991 à 1993


et retracez l’évolution de l’alpha et du cours sur cette période.
Corrigé
2. Retracez l’évolution de l’alpha et du cours de Filipachi media
entre 1995 et 1996. Corrigé
3. Quelles sont les sources de variation de l’alpha ? Corrigé

61 Lex Diapo
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Examen juin 2000 (15-9)


Coca-Cola Exxon S&P500 Morgan
Stanley
Date Cours Dividende Cours Dividende monde
Déc 94 51,500 60,750 459,27 618,59
Janv 95 52,500 62,500 470,42 608,26
Fév 95 55,000 63,875 487,39 616,07
Mars 95 56,375 0,22 66,625 0,75 500,71 644,67
Avril 95 58,125 69,625 514,71 666,04
Mai 95 61,625 71,375 533,40 670,64
Juin 95 64,500 0,22 70,875 0,75 544,75 669,32
Juil 95 65,625 72,500 562,06 701,69
Août 95 64,250 68,750 561,88 684,96
Sept 95 69,000 0,22 72,250 0,75 584,41 699,07
Oct 95 71,875 76,375 581,50 689,90
Nov 95 75,750 77,375 605,37 714,20
Déc 95 74,250 0,22 80,500 0,75 615,93 743,30

Le tableau ci dessus retrace les évolutions au NYSE des cours de Coca-Cola et


Exxon et les valeurs de l’indice Standard & Poor’s 500 (en fin de mois) ; ainsi que
les dividendes qui aux Etats-Unis sont le plus souvent distribués trimestriellement.
Reilly F et K. Brown, 1997, p. 255

65 Lex Diapo
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Examen juin 2000 (15-9, questions)


1. Calculez les taux de rentabilité mensuels de Coca, Exxon et S&P500 sur l’année
1995 (1 point)
2. Estimez l’espérance de rentabilité en base mensuelle et en base annuelle de
Coca, Exxon et S&P500? (1 point)
3. Estimez la volatilité, exprimée en base annuelle de Coca, Exxon et S&P500? (2
points)
4. Estimez la sensibilité (bêta) de Coca et Exxon par rapport au S&P 500 (2 points)
5. Décomposez la volatilité de Coca puis de Exxon en faisant apparaître le risque
spécifique (2 points)
6. Le coefficient de corrélation entre les taux de rentabilité mensuels de Coca et
d’Exxon est de 0,392. Peut-on composer un portefeuille avec ces deux titres, tel
que le bêta du portefeuille soit égal à un ? (1 point)
7. Le coefficient de corrélation de Coca avec l’indice mondial de Morgan Stanley
(MS) est de 5,41%; la volatilité des rentabilité de l’indice MS est de 2,45% (base
mensuelle). Quel est le bêta de Coca avec l’indice MS ? Commentez (1 point)
8. Le taux sans risque est estimé à 5% par an. Donnez l’expression de la droite de
marché (DDM). Représentez graphiquement la DDM (indice S&P 500) avec les
deux actions Exxon et Coca (2 points).
66 Lex Diapo
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Révision (15-10)
La rentabilité attendue du portefeuille de marché est de 17%. L'action A est caractérisée
par une sensibilité de 1,5 et une volatilité de 35%; le service d'analyse estime sa
rentabilité à 22%. L'action B a une sensibilité de 1,1, une volatilité de 22% et une
rentabilité anticipée de 17%. Le taux de rendement des OAT à 10 ans est de 8,64%. Le
TJJ est de 6%. La volatilité quotidienne de l’indice CAC 40 est de 1,26%. Les taux de
rendement sont respectivement pour les actions A et B de 2% et 5%. Et leur PER de 14 et
de 8.
1. Quelle est l'action préférable? Pourquoi? Corrigé
2. Si l’action A appartient à l’indice CAC40 et que l’action B est négociée dans la
classe de capitalisation boursière la plus faible parmi les trois classes définies par
Euronext à l’intérieur d’Eurolist, cela est-il susceptible de modifier votre réponse?
Justifiez. Corrigé
3. Quel est le risque diversifiable des actions A et B? Corrigé
4. Deux actions A et B sont caractérisées par une espérance de rentabilité et une
sensibilité respectivement de 25% et 1,0 pour le titre A et de 35% et 1,5 pour le titre
B. Corrigé
5. Quel est le taux sans risque? Et la rentabilité du portefeuille de marché? Quelle est
la prime de risque? Justifiez, précisez les hypothèses sous-jacentes à vos calculs.
Corrigé

67 Lex Diapo
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MEDAF (15-11 énoncé)


On a pu évaluer que la distribution des taux de rentabilité du portefeuille
de marché (Rm) et celle des taux de rentabilité d’un titre i (Ri) sont les
suivantes :
Probabilité Rm Ri
0.1 -0.15 -0.30
0.3 0.05 0.00
0.4 0.15 0.20
0.2 0.20 0.50
Sachant que le taux sans risque est de 6%, calculez (corrigé)
1. le taux de rentabilité espéré pour le marché
2. la variance des taux de rentabilité pour le marché
3. le taux de rentabilité espéré pour le titre i
4. la variance des taux de rentabilité espérés pour le titre i
5. le taux de rentabilité espéré pour i selon le MEDAF

70 Lex Diapo
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Espérance de rentabilité du portefeuille de marché (15-12)


En janvier 1998, selon Associés en Finance
La pente de la droite de marché (DDM) est de 3,27
L’ordonnée à l’origine de la DDM est de 5,83
Le taux des OAT est de 5,12
Le taux du marché monétaire est de 5,36%
Le taux d’inflation prévisionnel à long terme de 3%
Questions :
1. Quelle est la rentabilité du portefeuille de marché? (corrigé)
2. Doit-on utiliser un taux court ou un taux long pour évaluer la
prime de risque? (corrigé)
3. Quelle est la prime de risque prévisionnelle? (corrigé)
4. Pourquoi l’écart entre la rentabilité des actions et le taux sans
risque est-il différent de la pente de la DDM? (corrigé)

73 Lex Diapo
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Sélection de valeurs (15-13)


Cours Alpha Bêta TRI
Crédit Lyonnais (YO) 133 +2,01 1,7 14,66
Sté Générale (GN) 561 +2,27 0,56 10,53
Primagaz (GZ) 611 –2,30 0,88 7,20
Moulinex (MX) 119,5 –3,42 1,79 9,58

Tableau 11-7 : Extrait de la DDM en décembre 1996


Source : D’après les données d’Associés en Finance, service Droite de marché.
Le tableau ci-dessus reprend et précise certaines données de la droite de marché
d’Associés en Finance de décembre 1996. L’indice prend la valeur de 2 315,7. L’équation de
la DDM est de y=6,92+3,69x.
1. Commentez et décrivez ces données. Tracez une représentation graphique.
2. Parmi les quatre actions proposées, quel titre doit-on acheter ou vendre, et pourquoi ?
3. Si vous devez choisir une seule action à l’achat, laquelle parmi les quatre est
préférable ?
4. Retrouvez la dynamique des cours (et des alphas) postérieurement à décembre 1996.
5. De combien le marché doit-il monter (ou baisser) en 6 mois ?

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Sources de variation du alpha (15-14)


Corrigé

1. Le marché reconnaît son erreur (ou l’aggrave) et le


cours du titre change
2. Le taux sans risque change (et l’ordonnée de la
DDM)
3. La prime de risque change (et la pente de la DDM)
4. Le risque du titre change (et sa localisation en
abscisse)
5. Les estimations de flux de dividendes futurs du titre
changent

78 Lex Diapo
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DDM prévisionnelle (15-15, énoncé )


Depuis septembre 1977,
Associés en Finance diffuse Tableau 1 : DDM prévisionnelle de janvier 1986 à décembre 1996
mensuellement une droite de E(Rm) Pente Ordonnée OAT TMM Inflation
marché prévisionnelle. A partir Moy 86/96 12.35 1.84 10.52 8.45 8.29 5.11
notamment de prévisions de Ecart-type 1.40 1.01 1.97 1.31 1.49 1.06
dividendes futurs, chaque fin Minimum 9.69 0.16 6.10 5.77 5.00 3.00
de mois, chaque action est Maximum 15.92 4.75 13.12 11.78 11.78 7.00
caractérisée par une espérance
de rentabilité et un risque Associés en Finance
anticipé.
Le tableau 1 donne diverses statistiques : la moyenne arithmétique des observations
mensuelles (12,35%), l’écart-type, les valeurs minimales et maximales. Le nombre
d’observations est de 132.
En colonnes, de gauche à droite sont indiqués : l’espérance de rentabilité du marché dans
son ensemble (E(Rm)) ; la pente de la droite de marché estimée suivant les moindres carrés
ordinaires ; l’ordonnée à l’origine de la droite de marché ; le taux des OAT ; le taux du
marché monétaire ; et le taux d’inflation anticipé. Tous les taux sont exprimés sur une base
annuelle.
question
79 Lex Diapo
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Tableau 1 : DDM mois par mois depuis janvier 1997 DDM (suite)
E(Rm) Pente Ordonnée OAT TMM Inflation
Jan-97 9.47 3.28 6.19 5.64 5.83 3
Feb-97 9.22 2.89 6.33 5.36 7.71 3
Mar-97 9.21 2.98 6.23 5.84 6.13 3
Apr-97 9.34 2.93 6.41 5.75 5.49 3
May-97 9.61 3.18 6.44 5.83 8.38 3
Jun-97 9.36 2.98 6.38 5.63 7.03 3
Jul-97 9.09 2.53 6.56 5.46 6.55 3
Aug-97 9.38 2.63 6.75 5.59 10.79 3 Questions :
Sep-97 9.2 2.45 6.75 5.47 7.68 3 1. Qu’est la droite de marché dans le
Oct-97 9.57 2.69 6.89 5.64 7.62 3 cadre du MEDAF (question de
Nov-97 9.47 2.89 6.58 5.49 10.6 3 cours) ?
Dec-97 9.27 3.17 6.1 5.36 7.04 3
2. Définissez la prime de risque
Jan-98 9.1 3.27 5.83 5.12 5.36 3
Feb-98 8.61 3.17 5.44 5 7.22 3
(question de cours)

3. Pourquoi, selon vous, trouve-t-on une différence entre la pente de la droite de marché et
l’écart de rentabilité entre l’espérance de rentabilité du marché dans son ensemble et le
taux des OAT ? (corrigé)
4. Calculez la prime de risque en février 1998. Est-elle forte ou faible ? Qu’en concluez-
vous ? (corrigé)
5. Calculez la prime de risque moyenne en 1997
6. Comment interpréter une prime de risque proche de 0 ?
7. La prime de risque est-elle toujours positive ?
8. Pourquoi selon vous, la prime de risque n’est-elle pas constante ?
80 Lex Diapo
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Allocation d’actif (15-16)


Le service Droite de Marché vous transmet les données suivantes
sur l'écart de rentabilité entre les actions et les obligations :

OAT Inter Prime Prime E(Rm) Ecart Ecart


cept risque relative relatif
Maximum depuis 77 17,4 21,6 6,2 33,1% 24,1 7,7 69,8%
Minimum depuis 77 8,1 9,7 0,2 1,4% 11,8 1,5 14,0%
Moyenne 12,4 14,9 2,4 13,4% 17,3 4,9 39,6%
Ecart-type 2,3 2,8 1,4 7,0% 3,3 1,4 10,1%

Valeur courante 10,9 11,9 0,6 4,8% 12,5 1,5 14,0%


3 mois avant 10,1 11,5 1,0 7,9% 12,5 2,4 23,8%

L'indice des actions a progressé de 6,1% depuis trois mois.


1. Décrivez les données (corrigé)
2. Que décidez-vous? (corrigé)
Vendre toutes vos actions,
placer tout votre patrimoine en actions et vendre toutes vos obligations?
Associés en Finance
82 Lex Diapo
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Stock Picking (15-19)


En janvier 1994, le service Droite de marché d’Associés en finance indique un taux des
OAT à 5,89%, une pente de la DDM de 1,65, une ordonnée à l’origine de 8,04 ; une
valeur d’indice de 2 334,4. Par ailleurs, les données individuelles suivantes ont attiré votre
attention :
Classe
Mnémonique Cours actuel TRI TRE
liquidité
EDL 35,55 3 14,92% 10,88%
GY 561 5 14,25% 10,64%
Tous les titres suivis sont répartis en 5 classes suivant leur flottant, de telle manière que les
effectifs soient approximativement identiques. La classe n°1 regroupe les titres les plus liquides
parmi les 120 suivis.
1. Quel est le taux de rentabilité du portefeuille de marché ? corrigé
2. À partir des données présentées, pouvez-vous établir le risque et l’alpha des actions EDL et
GY ?
3. Quelle décision de sélection de valeur doit-on prendre ?
4. Précisez l’hypothèse faite dans le calcul du cours cible quant à l’évolution du marché dans son
ensemble ?
5. Discutez des conséquences d’une évolution défavorable (par rapport à votre hypothèse) du
marché dans son ensemble.

84 Lex Diapo
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Prime de risque et market timing (15-20)


Le service Droite de Marché vous transmet les données suivantes
sur l'écart de rentabilité entre les actions et les obligations :
OAT Inter Prime Prime E(Rm) Ecart Ecart
cept risque relative relatif

Maximum 17,4 21,6 5,4 33,1% 24,1 7,5 69,8%


Minimum 9,6 10,8 0,5 2,9% 15,3 4,2 30,3%
Moyenne 12,6 15,5 2,7 15,2% 18,2 5,6 45,4%
Ecart-type 2,3 3,0 1,3 7,8% 2,6 0,7 10,1%

Valeur courante 16,0 19,1 4,4 18,7% 23,5 7,5 46,9%


3 mois avant 16,4 18,3 4,6 20,1% 22,9 6,5 39,6%

L'écart prend sa valeur historiquement la plus élevée. L'indice des actions a progressé
de 0,2% depuis trois mois.
1. Commentez les données (corrigé)
2. Que décidez-vous? (corrigé)
Tout en actions, Tout en obligations
Ne rien modifier
Associés en Finance
86 Lex Diapo
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Allocation action/obligation (15-21)


Le service Droite de Marché vous transmet les données suivantes
sur l'écart de rentabilité entre les actions et les obligations :
OAT Inter Prime Prime E(Rm) Ecart Ecart
cept risque relative relatif

Maximum 17,4 21,6 6,2 40,5% 24,1 7,7 78,2%


Minimum 5,8 7,0 0,2 1,2% 9,7 1,5 14,0%
Moyenne 10,6 13,0 2,1 13,7% 15,1 4,5 44,2%
Ecart-type 2,7 3,1 1,2 7,3% 3,5 1,2 11,8%
Valeur courante 6,7 7,0 4,8 40,5% 11,7 5,0 75,1%
3 mois avant 7,6 8,4 3,2 27,8% 11,6 4,0 53,0%

L'indice des actions a progressé de 4,7% depuis trois mois.


1. Commentez les données (corrigé)
2. Que décidez-vous? (corrigé)
Tout en actions, Tout en obligations
Ne rien modifier
Associés en Finance
88 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 20


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Allocation action/obligation (15-22)


Le service Droite de Marché vous transmet les données suivantes
sur l'écart de rentabilité entre les actions et les obligations :

OAT Inter Prime Prime E(Rm) Ecart Ecart


cept risque relative relatif

Maximum 17,4 21,6 6,2 33,1% 24,1 7,7 69,8%


Minimum 9,6 10,8 0,5 2,9% 15,3 4,2 30,3%
Moyenne 13,3 16,0 3,0 15,9% 19,0 5,7 44,2%
Ecart-type 2,2 2,6 1,4 7,4% 2,7 0,8 9,1%

Valeur courante 13,6 16,4 1,4 7,7% 17,8 4,2 30,6%


3 mois avant 14,2 17,2 2,1 10,8% 19,3 5,0 35,2%

L'indice des actions a progressé de 20,5% depuis trois mois.


Que décidez-vous? (Corrigé)
Associés en Finance
90 Lex Diapo
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Rentabilité et Risque, chapitres 13, 14 & 15 Page 21

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