Synthèse12 : Montrer que la croissance économique se heurte à des limites écologiques

La croissance économique est l’augmentation durable du PIB, c’est-à-dire l’augmentation de biens et

services (richesses) produits, dans un pays. Cette production de richesses, agit négativement sur
l’environnement.

D’une part, la croissance, qui nécessite plus de production va entrainer l’épuisement de ressources
naturelles (par l’utilisation de matières premières, la production d’énergies comme les transports, le
chauffage). Note prof : Il faudrait faire un peu plus de liens là entre ces 2 phrases. Les biens communs
sont alors victimes de surexploitation car tout le monde peut en profiter jusqu’à disparition, c’est ce
que l’on appelle la tragédie des Biens communs. Par exemple, dans un étang public où tout le monde
peut pêcher en même temps et où il est gratuit de le faire, les poissons vont être surexploités et vont
finir par disparaitre.

D’autre part, la croissance conduit à une hausse de la consommation et donc de la production,

production qui provoque des externalités négatives sur l’environnement (l'activité de production ou
de consommation d'un agent affecte le bien-être d'un autre sans qu'aucun des deux reçoive ou paye
une compensation pour cet effet), comme la pollution par les déchets (décharges, enfouissements,
incinérations), le rejet de gaz à effet de serre (CO2, Méthane) et entraine le réchauffement
climatique. Par exemple, si une veste devient à la mode, il y aura plus de demandes et pour y pallier
l’entreprise va devoir augmenter sa production, et par exemple laisser tourner les machines plus
longtemps, et rejeter plus de gaz à effet de serre, ou encore produire plus de déchets avec les
teintures et surplus de tissus.

La croissance se heurte donc parfois à des limites écologiques en provoquant l’épuisement de

ressources naturelles ou la pollution et le réchauffement climatique. La croissance n’est donc pas
durable car ces ressources naturelles ne sont pas infinies et car les externalités négatives diminuent
les capacités productives.