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TP AUX SCIENCES DE L'ENVIRONNEMENT

Q) Donnez les Codes forestiers (résumé) recherche

Par définition: la forêt est un écosystème formé de biotope et biocénose sur une aire donnée et en
interaction continues.

Parlant des lois forestiers on'a plusieurs dont certains serons énumérés ci-dessous

Sur le texte de base du régime forestière congolais et ses mesures d'exécution datent du 11 avril 1949.
La mise en œuvre de ce régime s'est avérée difficile au fur et à mesure de l'évolution politique,
économique et culturelle du pays.

Ainsi, on constate que, 42 ans après son accession à l'indépendance la République démocratique du
Congo (RDC) ne s'est pas encore dotée d'un régime forestière approprié, à savoir un cadre légal qui
permet, à la fois, à la forêt de remplir en équilibre ses fonctions écologiques et sociales, à
l'administration forestière de contribuer substantiellement au développement national et aux
populations riveraines de participer activement à la gestion des forêts pour pouvoir en tirer un bénéfice
légitime.

.Sur le plan de la gestion forestière

Toute forêt à concéder fait l'objet d'une enquête publique préalable de manière à pouvoir la rendre
quitte et libre de tout droit, ici également, la consultation des populations riveraines de la forêt est
obligatoire pour garantir la sécurité et la paix sociale et la jouissance paisible des forêts concédées. Et
aussi pour assurer le développement durable des ressources naturelles, la présente loi introduit dans la
gestion forestière deux concepts, Celui d'inventaire forestier et Celui d'aménagement forestier.

. Sur le plan institutionnel

a. L’Etat a l’obligation d’élaborer une politique forestière nationale matérialisée par un plan forestier
national à réviser périodiquement en fonction de la dynamique de l’industrialisation forestière.

b. Les forêts sont classées et déclassées par arrêté du Ministre suivant la procédure fixée par décret du
Président de la République.

c. Trois catégories des forêts sont désormais prévues par la, présente loi,à la différence de l’ancienne loi,
à savoir : forêts classées, forêts protégées et forêts de production permanente. Celles-ci sont soustraites
des forêts protégées à la suite d’une enquête publique en vue de leur concession.
d. La création d’un cadastre forestier tant au niveau de l’administration centrale qu’à celui de
l’administration provinciale. Si la mission du cadastre forestier provincial consiste à conserver tous les
actes et contrats relatifs à la gestion forestière, le cadastre forestier national doit, tout en ayant la même
mission, constituer une banque de données permettant au ministère chargé des forêts d’élaborer la
politique forestière sur base des informations fiables.

Voici quelques codes forestières en résumé :

* Article 1er : Au sens de la présente loi, il faut entendre par : forêts : les terrains recouverts d'une
formation végétale à base d'arbres ou d'arbustes optes à fournir des produits forestiers, abriter la faune
sauvage et exercer un effet direct ou indirect sur le sol , le climat ou le régime des eaux.

Cet article définit la forêt de la même manière que l'article 1er du décret du 11 avril 1949 relatif au
régime Forestière au Congo belge. La seule différence résulte de l'assimilation faite au regard des <<
terres réservées pour être recouvertes d'essences ligneuses soit pour la production du bois, soit pour la
génération forestière, soit pour la protection du sol>>

* Article 2: le régime forestier vise à promouvoir une gestion rationnelle et durable des ressources
forestières de nature à accroître leur contribution au développement économique, social et culturel des
générations présentes, tout en préservant les écosystèmes forestiers et la biodiversité au profit des
générations futures.

* Article 3: le code forestier contribue également à la valorisation de la biodiversité, à la protection de


l'habitat naturel de la faune sauvage et au tourisme.

Les dispositions des articles 2 et 3 donnent non seulement la mission et les objectifs du code forestier
mais aussi son principal fondement, à savoir véhiculer la philosophie de la gestion rationnelle et durable
des ressources forestières, c'est-à-dire une gestion qui permet de maîtriser ou maintenir la diversité
biologique des ressources forestières, leur productivité, leur faculté de régénération, leur vitalité et leur
capacité de jouer de manière pérenne , les fonctions économique, écologique, social et culturel, sans
causer de préjudices à d'autres écosystèmes.

* Article 6: l'article 6 vise le parachèvement du processus de l'élaboration de la politique forestière


nationale, en exigeant son adoption aux particularités de chaque province sous la responsabilité du
gouvernement de province.

* Article 7: selon des juristes, le législateur congolais fait recours par cette disposition, à une fiction
juridique pour permettre à l'état de comprendre ici comme étant la nation congolaise toute entière ou
plus précisément comme la communauté nationale. La forêt fait donc partie du patrimoine de l'état qui ,
dès lors, est chargé d'assurer la gestion en garantissant une utilisation responsable par tous les membres
de la communauté nationale.

* Article 8 : Les forêts naturelles ou plantées comprises dans les terres régulièrement concédées en
vertu de la législation foncière appartiennent à leurs concessionnaires.

Les droits attachés à ces forêts sont exercés dans le respect des dispositions de la présente loi et ses
mesures d’exécution. Cet article est l’une des conséquences logiques des dispositions des articles 80, 96,
97, 110,132, etc.… de la loi n° 021 du 20 juillet 1973 sur le régime général des biens, régime foncier et
immobilier, qui reconnaissent aux concessionnaires perpétuels, aux concessionnaires ordinaires
emphytéotiques et superficiaires le droit de disposer des constructions, bois, arbres et autres plantes et
produits trouvés sur le fonds et, à plus forte raison, de ceux érigés ou plantés dans le cadre de la mise en
valeur prévue, pour le concessionnaire perpétuel, par l’article 94, et, pour le concessionnaire
emphytéotique et superficiaire, par l’article 147.

* Article 9 : Les arbres situés dans un village ou son environnement immédiat ou dans un champ collectif
ou individuel sont la propriété collective du village ou celle de la personne à laquelle revient le champ.

Ils peuvent faire l’objet d’une cession en faveur des tiers.

Par exception relativement à la prévision de l’article 7ci-dessus, cet article reconnaît aux habitants d’un
village la propriété sur des arbres situés dans ce village ou son environnement immédiat et aux
propriétaires des champs sur les arbres qui, s’y trouvent.

Rappelons que l’article 387 de la loi foncière fait des terres occupées par les communautés locales des
terres domaniales. Mais la même loi reconnaît que les communautés locales sont, en vertu du principe
des droits acquis et surtout de celui de la mise en valeur, titulaires du droit de propriété collective sur le
domaine foncier qu’elles occupent et exploitent en vertu des coutumes et des usages locaux. On conclut
donc que les membres de ces communautés exercent sur ce domaine un faisceau des droits fonciers de
nature et d’intensités différentes.

L’article 9 est à l’origine du concept de « forêt villageoise » que des experts du Ministère en charge des
forêts ont dégagé à l’issue de la consultation des acteurs forestiers de base à Lisala (Province de
l’Equateur), à Boma (BasCongo) et à Kinkonzi, non loin de Lubumbashi (Katanga), notamment dans le
cadre de la mise en œuvre du projet de la Foresterie communautaire. En effet, il résulte de cette
consultation que la pratique de l’érection des forêts villageoises remonte à la nuit des temps et vise des
objectifs à caractère écologique : protection du sol contre les érosions ou des habitations contre les
vents, les feux de brousse, etc. Sur la base de ce constat, ces experts ont, malgré le réticence de certains
experts et autres représentants de la société civile, proposé d’intégrer quelques dispositions y relatives
au texte du projet de l’arrêté fixant les règles de gestion des forêts des communautés locales.
*Article 10: Contrairement à la législation antérieure, notamment au décret du 11 avril 1949, le nouveau
code forestier congolaise catégorise les forêts selon leur nature et surtout leur affectation, lesquelles
conditionnent le régime de gestion qui s’y applique essentiellement par rapport à l’exercice des droits
d’usage et à l’exploitation.Il importe de souligner cependant qu’en réalité la loi crée deux principales
catégories des forêts : les forêts classées et les forêts protégées, celles de production permanente ne
formant qu’une sous-catégorie des forêts protégées extraite de celles-ci en vue de sa mise sur le marché
et de son exploitation consécutive en concessions forestières. Il est important de rappeler que le décret
du 11 avril 1949 sur le régime forestier a catégorisé les forêts en forêts classées et forêts protégées. Il
est donc intéressant du point de vue historique de lire l’exposé des motifs concernant la gestion de deux
types de forêts. L’innovation du code forestier sur ce point est l’introduction de la troisième catégorie
des forêts : les forêts 4le production permanente.

*l'article 64: dispose que les agents forestiers sont civilement responsables des feux allumés par eux,
notamment en application des dispositions de l’article 62. Leur responsabilité peut toutefois être
écartée dans deux hypothèses, à savoir : en cas des feux hâtifs ou précoces, si la population concernée a
été informée par voie d’affichage ou par proclamation, et en cas des opérations de lutte contre les
incendies, lorsque les dommages subis résultent d’un cas de force majeure.Bien que cela ne soit pas
clairement précisé dans le libellé de cet article, la responsabilité civile porte aussi bien sur les dommages
causés aux personnes et à leurs biens que sur ceux subis par la forêt.

* Article 87 : Toute personne physique ou morale qui conclut un contrat de concession forestière avec
l’Etat doit présenter des garanties techniques et financières jugées suffisantes pour notamment :

- l’exploitation des produits forestiers ;

- la conservation ;

- le tourisme et la chasse ;

- les objectifs de bio prospection ;

- l’utilisation de la biodiversité.

A la lecture de cet article, on comprend que l’on peut exploiter la forêt dans des buts différents et que le
contrat de concession forestière ne porte pas que sur l’exploitation du bois. Il peut aussi avoir pour objet
la conservation de la nature, le tourisme, la chasse ou la bio prospection. Mais celui qui veut exploiter la
forêt doit fournir des garanties techniques et financière et ces critères de soumissionnement
s’appliquent, quel que soit le mode d’attribution de la forêt.Cette question de critères de garanties
techniques et financières est traité.

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