Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DE MASSINGIR
PAYS : MOZAMBIQUE
PARTIE D - EXÉCUTION 15
4.1 Arrangements en matière d’exécution 15
4.2 Arrangements en matière de passation de marchés 16
4.3 Arrangements en matière de décaissement 16
4.4 Suivi 16
4.5 Gouvernance 17
4.6 Viabilité 17
4.7 Gestion des risques 17
4.8 Renforcement du savoir 18
Annexes
I. Indicateurs socioéconomiques comparatifs du Mozambique 1
II. Tableau récapitulatif du portefeuille de la Banque au Mozambique 2
III. Projets similaires financés par la Banque et d’autres partenaires au développement dans le pays 1
IV. Carte de la zone du projet 3
1
Le document d’exécution du projet contient les annexes techniques. Il s’agit notamment des tableaux présentant le coût détaillé, des
modalités d’exécution, des processus de décaissement et de passation de marchés, de la faisabilité du projet, notamment des analyses
économiques et financières. Le présent rapport sera utilisé conjointement avec le document d’exécution et le rapport de préparation du
projet.
ÉQUIVALENCES MONÉTAIRES, POIDS
(Mai 2009)
1 UC = 1,54 USD
1UC = 37,62 MZN
1USD = 24,43 MZN
EXERCICE FINANCIER
Du 1er janvier au 31 décembre
POIDS ET MESURES
Système métrique
1tonne métrique = 2 204 livres (lb)
1 kilogramme (kg) = 2,200 livres
1 mètre (m) = 3,28 pieds (ft)
1 millimètre (mm) = 0,03937 pouce (“)
1 kilomètre (km) = 0,62 mille
1 hectare (ha) = 2,471 acres
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
Plan de financement
RÉSUMÉ DU PROJET
1. Vue d’ensemble du projet
1.1 Le projet vise à faire face à une situation d’urgence. Le 22 mai 2008, l’exutoire de
bas du barrage de Massingir a cédé, entraînant des décharges incontrôlées (voir annexe III b
et c). Le Gouvernement du Mozambique (GoM) a donc demandé l’appui de la Banque pour
faire face à la situation. Le barrage est actuellement dans un état instable, en raison du faible
débit passant par le déversoir (seul exutoire ouvert). Environ 1 million de personnes (soit 5 %
de la population totale du Mozambique) vivent dans le voisinage du barrage, et leurs vies,
moyens d’existence et biens sont menacés par l’effondrement possible du barrage de
Massingir en cas d’inondation. Des terres irrigables, d’une superficie de plus de 90 000
hectares, et des communautés d’agriculteurs établies en aval seraient privées d’eau aux fins
d’irrigation, ce qui compromettrait les chances de garantie de leur sécurité alimentaire.
1.2 La construction du barrage de Massingir a été lancée en 1972, à l’initiative du
Gouvernement du Portugal. Elle a été achevée partiellement en 1977, après l’accession du
Mozambique à l’indépendance. Dès le début, le barrage a présenté de sérieux problèmes de
suintement au pied de la digue de droite. C’est la raison pour laquelle le GoM a sollicité le
concours financier du Groupe de la Banque en 1986. Une étude de faisabilité a ensuite été
conduite en 1992. Le 24 novembre 1993, le Conseil a approuvé l’octroi d’un prêt FAD, d’un
montant de 55 millions d’UC, pour la réhabilitation du barrage et pour l’appui à la petite
irrigation en aval à Xai-Xai. Le projet financé par ce prêt vient de s’achever, et le RAP y
afférent a été finalisé.
1.3 Par la suite, un prêt d’appoint de 17 millions d’UC a été approuvé le 2 mars 2007,
spécialement pour financer la construction d’un déversoir secondaire supplémentaire au
barrage de Massingir, afin de garantir la sécurité du barrage, de réhabiliter les vannes et
d’installer des pompes pour prévenir l’intrusion d’eau salée pendant la marée haute, ainsi que
pour renforcer la protection contre les inondations. Alors que les activités financées par le
prêt d’appoint étaient en cours d’exécution, l’exutoire de bas du barrage de Massingir a cédé,
entraînant des décharges incontrôlées (voir annexe III b et c). Le GoM a donc demandé
l’appui de la Banque pour faire face à la situation. Une commission d’enquête, chargée de
déterminer les causes réelles de la dislocation de l’exutoire de bas, a été mise sur pied par le
GoM. Le rapport de la commission d’enquête a été rendu public et a été publié sur le site web
du GoM en juin 2008. Le rapport a conclu qu’il y avait eu une négligence de la part des deux
cabinets d’études chargés du contrôle technique des travaux de construction, à savoir le
cabinet Coyne et Belier et le cabinet BKS, mais il n’a pas fait de recommandations sur les
mesures à prendre. La Banque et le GoM sont en train de constituer un groupe d’experts des
barrages, qui procèdera à une évaluation indépendante et objective de la situation du barrage,
afin de prévenir des dégâts similaires peu après d’importants travaux de réhabilitation.
1.4 Le présent projet d’urgence revêt une haute importance économique et sociale pour
le Mozambique, un pays touché ces derniers temps par des inondations. Il y a un très sérieux
risque que la survenue d’une inondation, pendant que l’exutoire de bas est fermé, entraîne
l’effondrement total du barrage, avec de graves conséquences sur les vies humaines et les
biens. En outre, le prédécesseur du présent projet, à savoir le Projet de réhabilitation du
barrage et des petites exploitations agricoles de Massingir (MDSARP), qui vient d’être
achevé, a déjà permis d’obtenir d’importants avantages tangibles, en termes d’augmentation
de la production vivrière et d’approvisionnement en eau potable, avantages qui pourraient
être perdus si le présent projet n’est pas exécuté. La participation de la Banque au projet est
donc considérée comme hautement indiquée.
iv
1.5 Le projet sera exécuté au titre des deux composantes suivantes : i) Réhabilitation de
l’exutoire de bas du barrage de Massingir ; et ii) Gestion du projet (y compris les services-
conseils pour le contrôle technique des travaux de génie civil). Le projet sera exécuté sur une
période de deux ans (2009-2011). Son coût estimatif est de 21,44 millions d’UC, dont une
contribution de 13,3 millions d’UC (62 %) de la Banque, et une contribution de 8,14 millions
d’UC (38 %) du GoM.
1.6 Les bénéficiaires du projet seront quelque 16 000 agriculteurs établis en aval dans
les districts de Xai-Xai et de Chokwe, et les résidents du village de Massingir qui auront
accès à l’eau ; 550 pêcheurs opérant dans la zone du barrage ; et le système d’irrigation pour
la culture de la canne à sucre de Procana, qui est une initiative du secteur privé dépendant de
l’exploitation efficiente du barrage.
Le projet est d’une haute importance économique pour le GoM. En premier lieu,
l’exécution du projet offre la possibilité d’examiner, de rétablir et de renforcer les capacités
opérationnelles du barrage de Massingir en s’attaquant d’une manière exhaustive à certains
aspects de ses faiblesses structurelles, et notamment à ceux qui datent d’avant la période
coloniale, afin de garantir la pleine exploitation du barrage. En deuxième lieu, le projet
s’attaquera aux problèmes environnementaux et écologiques qui pourraient résulter de
l’effondrement du barrage. Il ressort des enquêtes récentes et de l’analyse structurelle
approfondie des causes de la dislocation de l’exutoire que l’accident survenu est dû à la
combinaison de plusieurs facteurs, notamment : la forte pression hydrostatique générée sur
l’exutoire de bas, qui n’a pas pu être supportée par la section où est survenu l’accident ;
l’inadéquation des joints qui présentaient des fuites ; les carences dans la conception et le
manque de détails en ce qui concerne l’armature. Enfin, la nécessité de veiller à la sécurité du
barrage à longueur d’année est une préoccupation cruciale du GoM. Le projet permettra au
GoM d’être à même de suivre et de gérer les effets probables des inondations et de prévenir
ainsi des pertes potentielles de vies humaines et de biens économiques.
4. Gestion du savoir
CALENDRIER DU PROJET
ID Task Name
M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9 M10 M11 M12 M13 M14 M15 M16 M17 M18 M19 M20 M21 M22
04 05 06 07 08 09 10 11 12 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
1
2 PREPARATION
3 Traitement interne du Rapport de préparation
4 Mission d'évaluation
5 Traitement interne du Rapport d'évaluation
6 Négociation du prêt
7 Distribution au Conseil
8 Approbation du Conseil
9 Signature du prêt
10 SERVICES DE CONSULTANTS
11 Conception des travaux de réhabilitation
12 Preparation des dossiers d'appel d'offres
13 EXECUTION
14 Pré-contrat
15 Acquisition de la doublure d'acier (Fournisseur
16 a) Appel d'offres
17 b) Approbation
18 c) Offre
19 Système d'alerte précoce (Commande directe)
20 Travaux de génie civil (AOI)
21 Appel d'offres
22 Approbation et engagement de l'entrepreneur
23 Exécution
24 Travaux hydromécaniques (AOI)
25 Appel d'offres
26 Approbation et engagement de l'entrepreneur
27 Exécution
28 DEVELOPPEMENT D'ESMO
29 SUIVI ET EVALUATION RETROSPECTIVE (ARA-Sul)
30 RAPPORT D'ACHEVEMENT DU PROJET
RAPPORT ET RECOMMANDATION DU PRÉSIDENT DU GROUPE DE LA BAD
AU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LA PROPOSITION D’OCTROYER UN
PRÊT POUR LE FINANCEMENT DU PROJET DE RÉHABILITATION
D’URGENCE DU BARRAGE DE MASSINGIR AU MOZAMBIQUE
La Direction soumet le rapport et la recommandation ci-après.
et les biens. La nécessité de garantir la sécurité du barrage à longueur d’année est donc une
préoccupation cruciale du Gouvernement dans ses efforts pour contrer et maîtriser les effets
probables des inondations, et prévenir ainsi d’importantes pertes sur le plan économique. Le
projet aidera en outre à s’attaquer aux problèmes environnementaux et écologiques qui
pourraient résulter de la dislocation de l’exutoire de bas du barrage, compte tenu du fait que
la dislocation de l’exutoire a entraîné des décharges incontrôlables, avec un débit de plus de
1 000 m3/seconde. Le projet aidera aussi le GoM à relever le défi de la sécurité alimentaire en
garantissant l’approvisionnement en eau aux fins d’agriculture irriguée dans la province de
Gaza qui est dotée d’un fort potentiel d’irrigation non encore pleinement exploité. Par
ailleurs, l’intervention de la Banque complètera les efforts du GoM visant à développer
l’infrastructure cruciale, et notamment celle qui permet de stimuler une croissance et un
développement économique bénéficiant aux pauvres, conformément au programme de
développement arrêté par le GoM, c’est-à-dire le PARPA.
1.1.5 Le présent projet d’urgence revêt une haute importance économique et sociale pour
le GoM. En premier lieu, le prédécesseur du projet, à savoir le Projet de réhabilitation du
barrage et des petites exploitations agricoles de Massingir (MDSARP), qui a été achevé
récemment, génère déjà d’importants avantages en termes d’augmentation de la production
vivrière (grâce à l’approvisionnement en eau aux fins d’irrigation aux districts de Chokwe et
de Xai-Xai, tel qu’indiqué au paragraphe 1.2.6, et en eau potable au village de Massingir),
avantages qui seraient perdus au cas où le projet n’est pas exécuté. En deuxième lieu,
l’exutoire de bas sert à libérer l’excédent d’eau du réservoir du barrage en sus du niveau
déterminé pour garantir la stabilité du barrage.
1.2.1 Le projet vise à faire face à une situation d’urgence. Le 22 mai 2008, l’exutoire de
bas du barrage de Massingir a cédé, entraînant des décharges incontrôlées (voir annexe III b
et c), et le GoM a demandé l’appui de la Banque pour faire face à la situation. La Banque a
réagi promptement en dépêchant sur place une mission d’évaluation qui a signalé que bien
qu’il n’y ait pas eu de pertes en vies humaines et que les dégâts matériels aient été minimes,
les structures de l’exutoire de bas avaient été sérieusement endommagées, ce qui représentait
une menace pour la sécurité du barrage en cas de fortes précipitations. L’équipe de la mission
a recommandé une évaluation technique des dégâts et de la faisabilité des réparations
nécessaires, afin de ne pas mettre en péril les investissements effectués et la stabilité du
barrage. Un document du Conseil a été préparé pour demander : i) le recrutement par entente
directe d’un cabinet d’études techniques pour entreprendre l’étude; et ii) l’utilisation des
ressources de l’actuel prêt d’appoint destiné à appuyer le MDSARP initial. Le document du
Conseil a été approuvé en janvier 2009, et le cabinet d’études techniques a immédiatement
commencé l’étude. Le cabinet a présenté un rapport initial qui a fourni des informations
détaillées sur la conception initiale et la définition de la portée des travaux au titre du projet
envisagé (y compris une estimation préliminaire du coût).
1.2.2 Dans l’intervalle, le GoM a mis sur pied une commission d’enquête pour conduire
une enquête et déterminer les causes de la dislocation de l’exutoire de bas et les conséquences
de cet accident. La commission d’enquête a remis son rapport qui a été publié sur le site web
du GoM en juin 2008. Les conclusions du rapport sont que l’accident peut avoir été causé par
la combinaison des facteurs suivants : i) le faible coefficient de sécurité du projet initial et le
mauvais placement de l’armature pendant son exécution; ii) la dégradation concentrée dans
une section en béton et celle de l’armature d’acier, sous l’effet de l’infiltration des eaux de
3
l’«étang» sus-jacent; iii) l’augmentation de la pression de l’eau sur les structures de l’exutoire
de bas, entraînant une augmentation du niveau d’eau dans le réservoir du barrage et la
fermeture des vannes de décharge dans la section; et iv) la dislocation de la structure en béton
dans des blocs isolés, entraînant leur éjection par la pression de l’eau. Toutefois, les cabinets
d’études techniques recrutés pour le contrôle des travaux de réhabilitation, à savoir COYNE
ET BELIER et BKS, n’ont pas procédé à une analyse appropriée des structures du barrage,
tel que prévu dans leurs cadres de référence respectifs. Le rapport n’a cependant pas fait de
recommandations sur les mesures à prendre. La Banque et le GoM sont en train de recruter
un groupe d’experts des barrages pour passer en revue la situation du barrage et fournir une
évaluation indépendante à ce sujet, et pour évaluer les résultats et les recommandations de
l’étude technique détaillée conduite par un cabinet d’études techniques sur la question, et sa
proposition concernant la réparation des dégâts.
1.2.3 Le GoM a également pris des mesures pour sécuriser temporairement le barrage,
notamment des mesures conservatoires visant à réduire délibérément le débit des eaux en
direction du barrage, et l’alerte précoce et l’évacuation préliminaire des populations en aval
du barrage.
1.2.4 L’actuelle instabilité du barrage s’explique par la faible évacuation de l’eau par le
déversoir (seul exutoire ouvert). Environ un million de personnes (soit 5 % de la population
totale du Mozambique) vivent dans le voisinage du barrage, et leurs vies, moyens d’existence
et biens sont menacés par l’effondrement possible du barrage de Massingir en cas
d’inondation. La mise en valeur de plus de 90 000 ha de terres irrigables serait remise en
cause, tout comme les communautés d’agriculteurs en aval seraient privées d’eau aux fins
d’irrigation et n’auraient plus ainsi la possibilité de garantir leur sécurité alimentaire. La
participation de la Banque au présent projet est donc considérée comme hautement indiquée.
1.2.5 Par ailleurs, la Banque a été le principal acteur appuyant les efforts du GoM visant à
rendre le barrage pleinement opérationnel en apportant des solutions à certains problèmes
opérationnels hérités de l’administration coloniale, y compris les travaux non achevés, par le
financement des travaux de réhabilitation initiaux. Le barrage a été construit essentiellement
pour développer le potentiel d’irrigation de 90 000 ha de terres en aval, notamment à Chokwe
et Xai-Xai. À l’heure actuelle, le barrage fournit de l’eau aux fins d’irrigation d’une
superficie d’environ 19 000 ha en aval.
réhabilitation du barrage qui, tout en fournissant de l’eau à des fins agricoles, est placé sous la
tutelle du Ministère des Travaux et de l’Habitat ; ii) le projet n’est pas nouveau et s’inscrit
plutôt dans le cadre du suivi d’un projet qui a été exécuté avant l’institution des SWAp et qui
a été conçu en dehors du programme ProAgric.
1.3.2 Le groupe de coordination des bailleurs de fonds se réunit sur une base mensuelle
pour passer en revue les activités entreprises et procéder à un échange mutuel d’informations
à jour émanant de leurs sièges respectifs et portant sur les nouveaux développements ayant
des implications pour le secteur. Les bailleurs de fonds se réunissent également de temps à
autre, en tant que groupe, avec les principaux responsables compétents du Ministère de
l’Agriculture et de la Direction nationale des ressources en eau pour examiner les progrès
accomplis dans l’exécution des activités financées.
Tableau B1
Composantes du projet
No Titre de la Coût estimatif (en Description de la composante
composante millions d’UC)
1 Réhabilitation 20,38 Réparation des conduites de l’exutoire de bas :
de l’exutoire de o Démolition du béton tout autour (trois sections de chaque
bas du barrage conduite, sur une longueur totale d’environ 52 mètres) et
de Massingir reconstruction, y compris la doublure d’acier;
o Réparation, sur toute leur longueur, des conduites de
l’exutoire, y compris les joints et les sections en béton
fissurées;
Réhabilitation de la doublure d’acier de l’exutoire de bas :
o Installation dans les conduites de nouvelles doublures
d’acier encastrées dans le béton jusqu’à la zone étanche
sur une longueur d’environ 183 m;
o Réhabilitation des doublures d’acier de deux conduites
dans la section rectangulaire située près des vannes à
segment (y compris la réparation des sections en béton
fissurées);
Réhabilitation et rénovation des équipements
hydromécaniques de l’exutoire de bas :
o Réparation des vannes à segment, y compris l’alignement
et le renforcement des vannes, le remplacement des vérins
hydrauliques et fourniture d’équipements hydrauliques
d’exploitation;
o Rénovation des vannes de prise et de la conduite
supérieure;
o Réhabilitation/remplacement des poutrelles des vannes en
aval.
2.3.2 La doublure d’acier de l’exutoire de bas (qui a été proposée au titre du présent
projet) est la seule méthode pratique de rétablissement de l’intégrité des conduites pour que
celles-ci résistent à la pleine pression hydrostatique. Cette méthode est particulièrement
7
indiquée, dans la mesure où l’exutoire de bas muni d’une doublure d’acier permettrait
également de garantir la résistance à toute pression externe sur l’exutoire et de mettre un
terme aux fuites au niveau des joints. La conception initiale des sections intermédiaires des
conduites de l’exutoire de bas était basée sur l’hypothèse du plein appui des roches et
remblais pour résister partiellement à la charge hydrostatique interne, tel que cela ressort des
données structurelles détaillées. Toutefois, le contact étroit au sein des sections intermédiaires
de l’exutoire de bas a probablement été érodé par le suintement significatif observé au niveau
des joints, et il est peu probable que les conduites soient actuellement à même de résister à la
pression interne, ce qui peut faire céder l’exutoire de bas et peut-être entraîner l’effondrement
du barrage. En installant la doublure d’acier à partir des sections endommagées des conduites
jusqu’à la zone étanche du barrage, il est possible d’en garantir la stabilité structurelle et
d’éviter l’introduction de matières fines dans les conduites. La proposition d’utiliser une
doublure d’acier est conforme aux normes internationales dans les situations similaires. En
d’autres termes, des situations similaires dans le monde ont été résolues en recourant à la
doublure d’acier.
Tableau B.2
Autres options explorées au titre du projet et raisons de leur rejet
Titre de l’option Brève description Raisons du rejet
2.3.3 L’autre solution technique envisagée consiste à faire passer deux tuyaux autonomes
en fer malléable, d’environ 2,5 m à 3 m de diamètre, le long de l’exutoire de bas. Toutefois,
une telle solution réduirait substantiellement la capacité de l’exutoire et entraînerait des
problèmes complexes concernant son intégration dans le mécanisme existant de prise d’eau
dont la forme et la disposition sont hydrauliques. Elle entretiendrait une certaine instabilité au
niveau de la prise d’eau ainsi qu’un déséquilibre dans la pression hydrostatique en ce qui
concerne le fonctionnement des vannes. Elle nécessiterait également l’installation d’une grue
au niveau des conduites aux fins d’entretien, et de berceaux à raccorder adéquatement à la
structure existante pour la pose des tuyaux. Une revue des détails concernant le renforcement
des conduites met en relief des défectuosités, ce qui pourrait rendre peu indiqués le
raccordement des berceaux et l’utilisation de la grue. La mise en œuvre de cette solution
nécessiterait la baisse du niveau d’eau dans le réservoir en dessous du niveau de l’exutoire de
bas (ce qui revient à vider le réservoir du barrage) pendant une bonne période de temps, afin
de revoir la modélisation de la prise d’eau et d’entreprendre les travaux de construction, ce
qui interromprait les prestations aux usagers riverains en aval pendant toute cette longue
période. Cette solution n’a pas été retenue non plus parce qu’elle est pesante et entraîne
divers problèmes techniques complexes, avec les coûts y afférents, ainsi que la perturbation
des activités en aval.
8
Le présent projet est conçu comme une réponse à une situation d’urgence et comme
une solution à un problème existant. Il constitue donc une opération autonome justifiée par la
nécessité de prévenir une catastrophe en cas de grave inondation, phénomène courant au
Mozambique.
Le coût total du projet, y compris les provisions pour aléas, est estimé à 21,44
millions d’UC et devrait être financé en partie par un prêt FAD de 13,3 millions d’UC (soit
62 % du coût total du projet) et en partie par une contribution gouvernementale de 8,14
millions d’UC (38 % du coût total). Le GoM a donné l’assurance qu’il mettra à disposition
une contribution de 8,14 millions d’UC, à partir du budget national, pour le financement du
projet, compte tenu de la haute priorité qu’il lui accorde.
Tableau B.3
Coût estimatif du projet par composante [montants en équivalents de millions d’UC]
COMPOSANTE MILLIONS D’UC
DEV. M.L. Total % du total
1) Réhabilitation de l’exutoire de bas du barrage de Massingir 17,32 3,06 20,38 95 %
2) Gestion du projet et services-conseils pour le contrôle 0,90 0,16 1,06 5%
technique des travaux
COÛT TOTAL 18,22 3,22 21,44 100 %
Note : Taux de change utilisé [1 UC = 1,54 USD (janvier 2009].
Tableau B.4
Sources de financement [montants en équivalents de millions d’UC]
SOURCE DEV. % M.L. % TOTAL % du total
FAD 11,31 62 % 2,00 62 % 13,30 62 %
GoM 6,92 38 % 1,22 38 % 8,14 38 %
18,22 100 3,22 100 21,44 100
Tableau B.5
Coût du projet par catégorie de dépenses [montants en équivalents de millions d’UC]
CATÉGORIE DEV. ($) M.L. ($) Total ($) % du total
A. Ouvrages de génie civil 3 358 158,44 687 815,58 4 045 974,03 18,88 %
B. Biens 9 377 922,08 1 920 779,22 11 298 701,30 52,71 %
C. Services autres que les conseils 495 649,35 491 363,64 987 012,99 4,60 %
D. Services-conseils 415 000,00 85 000,00 500 000,00 2,33 %
E. Divers 1 314 838,57 269 304,29 1 584 142,86 7 39 %
Total, coût de base 14 961 568,44 3 454 262,73 18 415 831,17
F. Aléas techniques 1 314 838,57 269 304,29 1 584 142,86 7,39 %
G. Aléas financiers 1 171 901,30 268 096,82 1 439 998,13 6,70 %
Coût total du projet 17 448 308,32 3 991 663,84 21 439 972,16 100,00 %
COÛT TOTAL 17 448 308 32 3 991 663,84 21 439 972,16
9
Tableau B.6
Programmation des dépenses par composante [montants en équivalents de millions d’UC]
2.6.1 Le barrage fournit de l’eau à des fins d’irrigation à quelque 8 000 agriculteurs établis
en aval à Xai-Xai et à 8 000 autres à Chokwe. Le barrage peut fournir de l’eau pour
l’irrigation d’une superficie totale de 90 000 ha. À l’heure actuelle, le barrage aide à irriguer
effectivement 19 000 ha (12 000 ha à Xai-Xai et 7 000 ha à Chokwe). Une superficie
supplémentaire de 10 000 ha (3 000 ha à Xai-Xai et 7 000 ha à Chokwe), dont la mise en
valeur est en cours, sera cultivée en exploitant en toute sécurité le barrage à des fins
d’irrigation, ce qui est le principal objectif du présent projet. En outre, le barrage fournit des
possibilités d’emplois à environ 550 pêcheurs, avec une prise annuelle moyenne de 3 350
tonnes.
dire les agriculteurs des communautés établies en aval à Chokwe et à Xai-Xai, qui utilisent
l’eau à des fins d’irrigation. Elle a également tenu une séance de travail avec les principaux
bailleurs de fonds intervenant dans le secteur, et notamment avec l’Union européenne (UE),
l’Agence canadienne de développement international (ACDI), l’Agence suédoise de
développement international (SIDA), l’Ambassade finlandaise, le Danemark, le Japon,
l’Irlande, l’Autriche et la Banque mondiale. La mission de préparation a par ailleurs tenu des
réunions techniques avec les représentants de tous les cabinets d’études travaillant sur
différents aspects du barrage, et notamment avec le cabinet Niham Shands (chargé de la
conduite d’une évaluation et de la conception de solutions pour réparer l’exutoire de bas qui a
été disloqué) et avec le cabinet Coyne et Belier (chargé de la conception et du contrôle
technique de l’exutoire secondaire financé par le prêt d’appoint).
La conception du projet a été guidée par les leçons apprises dans l’exécution du
Projet initial de réhabilitation du barrage et des petites exploitations agricoles de Massingir
(MDSARP). Au nombre de ces leçons qui permettront également d’améliorer la planification
et l’exécution du projet proposé, l’on pourrait citer les suivantes :
i) Les retards dans l’exécution du MDSARP, qui ont été à l’origine de
dépassements de coûts et d’avenants et changements, ont été pris en
considération dans la conception du présent projet, en vue de les atténuer,
grâce à l’élaboration d’un plan pour la passation de marchés, à l’établissement
des coûts et à la programmation de toutes les activités de passation de
marchés, en accord avec le GoM représenté par l’organe d’exécution;
ii) La présence de la Banque sur le terrain à Maputo (en particulier avec la
proposition d’affectation d’un coordonnateur régional de la passation de
marchés, qui serait basé au bureau de la Banque à Maputo ou dans les
environs, ainsi que d’un expert en infrastructure qui est déjà en poste dans ce
bureau), garantira l’accélération des actions, des décisions et de la rétroaction
sur toutes les questions relatives à l’exécution du projet;
iii) La nécessité d’un contrôle approprié des travaux pour garantir la conformité
avec les normes prévues lors de la conception a également été prise en compte,
avec l’introduction d’une importante composante distincte du projet consacrée
au contrôle technique des travaux ;
iv) Il a été intégré dans le projet une «procédure d’acquisition anticipée»
permettant d’entreprendre les activités essentielles de passation de marchés
avant l’approbation du financement par le Conseil, afin de garantir l’exécution
en temps voulu des principaux travaux à exécuter au titre de cette opération
d’urgence;
v) L’exécution du MDSARP a été entravée par le manque de familiarité du
personnel de la PIU avec les règles et procédures de la Banque. Le personnel
de l’organe d’exécution a maintenant été bien formé et a acquis l’expérience
voulue dans les opérations de la Banque, ce qui lui permettra de gérer
facilement le projet. Toutefois, certains membres de ce personnel ont quitté la
fonction publique, et il est nécessaire de fournir des experts, au titre de
l’assistance technique, pour renforcer la PIU;
11
vi) La PIU du MDSARP était d’une très grande taille et n’était pas facile à gérer,
à la suite de la fusion des travaux de génie civil au titre du barrage et des
activités d’irrigation en un seul projet. Le projet proposé sera exécuté par une
PIU restreinte composée uniquement des principaux professionnels (quatre au
total) chargés de la réhabilitation du barrage, qui doivent posséder les
qualifications et les compétences appropriées, en plus de s’être familiarisés
avec l’exécution de projets financés par les institutions multilatérales de
promotion du développement.
Le taux de rentabilité économique (TRE) a été calculé sur la base des hypothèses
suivantes :
Sans préjudice de la politique officielle sur les intrants agricoles (tels que les
semences, les cultivateurs mécaniques, les produits chimiques à usage agricole
et les engrais) importés au Mozambique, les prix du marché payés par les
agriculteurs pour ces intrants ne diffèrent pas substantiellement, dans la plupart
des cas, des prix pratiqués sur le marché international, probablement en raison
des effets d’annulation des faibles tarifs et des subventions;
Aux fins de la présente analyse économique, les impôts et les subventions sont
considérés comme des paiements de transfert;
La présente analyse repose sur l’hypothèse qu’il n’y a pas plusieurs phases
pour le point d’entrée des bénéficiaires, dans la mesure où tous les avantages
attendus sont censés commencer au cours de la quatrième année du projet;
Les avantages attendus du projet ont été calculés, en les arrondissant, sur une
période de 30 ans.
TRF, 28 %;
VAN@12 % 85 millions d’USD
TRE 25 %
3.2.4 Les travaux de réparation d’urgence de l’exutoire de bas permettront une décharge
contrôlée de l’eau pour garantir la protection de l’écosystème en aval. Il est probable qu’il y
ait des effets environnementaux minimes au cours des travaux de construction nécessaires
pour les réparations d’urgence. Ces effets seront atténués comme suit : les chantiers de
construction, qui seront probablement une source de problèmes potentiels de santé publique,
seront maintenus dans un état de propreté, en respectant les règles d’hygiène ; des services
d’assainissement appropriés seront fournis pour prévenir l’émergence et la propagation de
maladies d’origine hydrique ; tous les différents types de déchets générés sur le site (y
compris les eaux de ruissellement émanant des aires de stationnement des véhicules et
convoyant des traces de carburant et de lubrifiant, et celles émanant des stocks de matériaux
et convoyant des matières particulaires pouvant contaminer les sols et l’eau) seront éliminés
d’une manière appropriée, conformément aux prescriptions techniques du PGES.
3.4.1 Le Gouvernement a déployé des efforts visant expressément à améliorer le statut des
femmes. Au nombre de ces efforts figurent l’élaboration et la mise en œuvre de :
iii) Le Plan d’action national en faveur de l’émancipation des femmes, qui est un
instrument de planification stratégique des questions de genre aussi bien au
sein de l’administration qu’au sein des institutions non gouvernementales. Ce
plan d’action définit les priorités gouvernementales dans le domaine de
l’émancipation des femmes et de la prise en compte des questions de genre, en
particulier pour ce qui est des besoins, des initiatives et des décisions en
matière d’allocation des ressources.
3.4.3 Sur le plan démographique, les femmes sont majoritaires au Mozambique, pays dont
la population est constituée de 52 % de femmes, contre 48 % d’hommes. Il y a généralement
plus de femmes que d’hommes dans les zones rurales, comme en témoigne la composition de
la population du district de Massingir qui compte au total 28 470 habitants, dont 15 170
femmes. S’il y avait un trop plein au niveau du barrage, les femmes et les enfants
constitueraient la plus grande proportion de la population susceptible d’être déplacée en cas
d’inondation. En outre, les activités suivantes, qui bénéficient aux femmes des points de vue
social et économique, seraient affectées : i) au total 7 190 personnes, dont 55 % de femmes,
vivent dans les villages proches du barrage, qui bénéficient directement de
l’approvisionnement en eau à partir du barrage ; ii) il y a 550 pêcheurs, dont 167 femmes, qui
utilisent le barrage pour la pêche ; iii) jusqu’à 40 % des agriculteurs pratiquant l’agriculture
d’irrigation dans la zone du projet sont des femmes. Environ 3 000 femmes sont établies dans
la seule zone de Xai-Xai. L’accent mis par le projet sur la réhabilitation du barrage pour en
accroître l’efficience permettra donc de garantir un débit suffisant pour appuyer les activités
génératrices de revenu susceptibles d’accroître le bien-être socioéconomique des femmes qui
participent activement à la pratique de l’agriculture.
Le projet aura les effets sociaux positifs suivants : i) la sécurisation des structures du
barrage de Massingir accroîtra l’efficience du barrage, garantissant ainsi la disponibilité
accrue de l’eau pour des terres agricoles supplémentaires en aval; ii) la création d’emplois,
dans le domaine de la construction, dans la mesure où l’entrepreneur aura essentiellement
recours à la main-d’œuvre locale, ce qui améliorera les perspectives économiques pour les
populations locales du groupe d’âge actif; iii) la réduction du risque de déplacement interne
de plus d’un million de personnes qui seraient touchées par l’effondrement du barrage au cas
15
où l’intervention prévue n’est pas mise en œuvre; iv) le rôle de catalyseur joué par le projet
dans le développement rapide de l’agro-industrie au niveau de la province. D’autres emplois
devraient également être créés, dans la mesure où davantage de personnes seront encouragées
à s’engager dans l’agriculture irriguée, à la faveur des possibilités offertes par l’eau
provenant du barrage. Selon les estimations, des terres supplémentaires d’une superficie
totale de quelque 10 000 ha seront mises en culture dans les deux ans suivant l’achèvement
du projet, faisant passer la superficie totale des terres disponibles pour les petites
exploitations agricoles à environ 29 000 ha. Il est possible de porter la superficie des terres
irriguées à 49 000 ha, avec la participation probable du secteur privé, et notamment de la
plantation de canne à sucre de Procana. En conséquence, si la réparation est faite, la qualité
de vie de la population de la province de Gaza devrait s’améliorer, à la faveur de la
promotion du bien-être socioéconomique et de la création d’emplois.
4. PARTIE D - EXÉCUTION
4.1.1 Pour l’exécution du projet, il sera fait appel aux structures existantes, tout comme
seront mises à contribution les leçons apprises et l’expérience acquise dans l’exécution du
MDSARP. Le prêt initial et le prêt d’appoint sont gérés par l’ARA-Sul, qui est l’agence du
GoM à qui incombent le mandat et la responsabilité de la gestion de toutes les activités
relatives aux ressources en eau dans la région du sud du Mozambique, y compris la province
de Gaza où se trouve le barrage. L’ARA-Sul est chargée de la gestion des bassins versants de
Limpopo, Umbeluzi, Inkomati et Save. Pendant plusieurs années, l’ARA-Sul a renforcé ses
capacités internes de production de données essentielles sur le barrage, et ces données
continueront à servir pour les analyses futures qui permettront de garantir une gestion durable
du barrage de Massingir. À la lumière de ce qui précède, l’ARA-Sul assurera également la
gestion du présent projet, bien qu’avec un personnel réduit et rationalisé composé d’un
chargé de projet, d’un ingénieur résident, d’un spécialiste de la passation de marchés et/ou
d’un ingénieur de marchés et d’un comptable financier (qui assumera également les fonctions
de responsable administratif du projet). Les candidats à ces postes seront recrutés au niveau
régional/local pour renforcer l’ARA-Sul qui ne dispose pas de capacités internes suffisantes
lui permettant de gérer le projet, en raison du départ de la plupart des membres du personnel
expérimentés identifiés antérieurement, qui ont rejoint d’autres organisations.
4.4 Suivi
4.5 Gouvernance
4.5.2 Afin d’éviter les malversations et les abus possibles dans la gestion des fonds
engagés au titre du projet, qui peuvent être une source de fraude et de corruption, tous les
marchés attribués au cours de l’exécution du projet doivent faire l’objet d’un examen
préalable et d’une «approbation tacite» par la Banque. Le bureau de la Banque au
Mozambique assurera le suivi régulier de l’exécution du projet, afin d’en garantir la
conformité avec les règles et procédures de la Banque. Le Coordonnateur régional proposé
pour la passation de marchés, qui doit être affecté dans la région, aidera à résoudre tout
problème concernant l’exécution du projet. La Banque sera également très vigilante quant à
la préparation et à la soumission des rapports d’audit du projet.
4.6 Viabilité
4.7.1 Le projet vise à s’attaquer aux risques liés à la dislocation de l’exutoire de bas du
barrage, qui représentent une menace pour la sécurité du barrage en cas de fortes
précipitations. Dans de telles circonstances, les risques courus sont multidimensionnels, y
compris les implications économiques, environnementales et écologiques connexes. Le projet
en soi est donc une initiative d’atténuation des risques qui pourrait permettre d’éviter une
catastrophe probable, en cas d’effondrement du barrage. En outre, le projet prévoit la mise en
place d’un système d’alerte précoce qui pourra déclencher l’alerte à l’avance et permettre à
l’ARA-Sul d’activer son plan de préparation aux situations d’urgence, atténuant ainsi les
risques pour les personnes et les biens, associés au manque de préparation des populations à
la survenue d’une inondation.
4.7.2 Un autre risque probable est lié au manque d’entretien régulier de l’infrastructure du
barrage, en particulier si le GoM renonce à son engagement de fournir régulièrement les
fonds nécessaires pour l’exploitation et l’entretien du barrage. Ce risque sera cependant
18
atténué par la participation des opérateurs du secteur privé aux activités d’irrigation en aval,
qui pourront : i) générer plus de fonds pour l’entretien des barrages ; et ii) faire pression sur le
Gouvernement pour entretenir le barrage afin de protéger leurs intérêts commerciaux.
4.7.3 Les risques rencontrés dans les projets antérieurs au Mozambique, notamment les
retards dans l’exécution et les dépassements de coûts connexes, pourront être atténués dans le
cadre du présent projet, par le bais de l’élaboration à l’avance d’un plan de passation de
marchés détaillé et de la participation accrue du bureau de la Banque au Mozambique.
Le projet sera financé par un prêt FAD de 13,3 millions d’UC (octroyé au
Gouvernement du Mozambique), conformément aux modalités et conditions standard
applicables pour le FAD.
Pays en Pays
Mozam-
Année Afrique Dévelop- Déve-
bique
pement loppés
Indicateurs de Base
RNB par habitant $EU
Superficie ('000 Km²) 802 30 323 80 976 54 658
Population totale (millions) 2008 21,8 985,7 5 523,4 1 226,3 1500
Valeur de l'Indice sexospécifique de dévelop. humain 2006 0,358 0,482 0.694 0,911
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Indice de développement humain (rang sur 174 pays) 2006 175 n.a. n.a. n.a. Mozambique Afrique
Population vivant en dessous de $ 1 par Jour (%) 2003 54,1 34,3 25,0 …
Indicateurs Démographiques
Taux d'accroissement de la population totale (%) 2008 1,9 2,3 0,3 1,2
Taux d'accroissement de la population urbaine (%) 2008 4,1 3,3 2,5 0,5
Population âgée de moins de 15 ans (%) 2008 44,4 40,9 16,6 27,4 Taux de croissance démoghraphique
(%)
Population âée de 65 ans et plus (%) 2008 3,2 3,4 16,7 8,0 3,0
Taux de dépendance (%) 2008 90,5 79,5 47,7 53,9 2,5
Rapport de Masculinité (hommes pour 100 femmes) 2008 94,6 99,3 94,3 101,5
2,0
Population féminine de 15 à 49 ans (%) 2008 23,7 24,2 24,3 25,8
Espérance de vie à la naissance - ensemble (ans) 2008 42,4 54,5 76,7 67,5 1,5
Espérance de vie à la naissance - femmes (ans) 2008 42,7 55,6 67,5 80,3 1,0
Taux brut de natalité (pour 1000) 2008 38,7 35,7 11,0 20,1 0,5
Taux brut de mortalité (pour 1000) 2008 19,5 13,0 10,4 8,6
0,0
Taux de mortalité infantile (pour 1000) 2008 93,5 83,9 7,1 48,5
2008 159,2 137,4 8,8 72,3
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Taux de mortalité des moins de 5 ans (pour 1000)
Indice synthétique de fécondité (par femme) 2008 5,0 4,6 1,6 2,5 Mozambique Afrique
Taux de mortalité maternelle (pour 100000) 2005 520,0 683,0 450 9
Femmes utilisant des méthodes contraceptives (%)* 2003 16,5 29,7 61,0 75,0
Indicateurs de Santé et de Nutrition
Nombre de médecins (pour 100000 habitants) 2004 2,6 39,6 78,0 287,0
Nombre d'infirmières (pour 100000 habitants) 2004 19,7 120,4 98,0 782,0 Espérance de vie à la naissance
(ans)
Naissances assistées d'un personnel de santé qualifié (% 2003 47,7 51,2 59,0 99,0
Accès à l'eau salubre (% de la population) 2006 42,0 64,3 84,0 100,0 71
Accès aux services de santé (% de la population)* 2004 39,0 61,7 80,0 100,0 61
51
Accès aux services sanitaires (% de la population) 2006 31,0 37,6 53,0 100,0 41
Pourcent. d'adultes de 15-49 ans vivant avec le VIH/SIDA 2007 12,5 4,5 1,3 0,3 31
21
Incidence de la tuberculose (pour 100000) 2006 0,0 0,0 275,0 19,0 11
1
Enfants vaccinés contre la tuberculose (%) 2007 90,0 83,0 89,0 99,0
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Enfants vaccinés contre la rougeole (%) 2007 75,0 83,1 81,0 93,0
Insuffisance pondérale des moins de 5 ans (%) 2003 23,7 25,2 27,0 0,1
Apport journalier en calorie par habitant 2004 2 057 2 436 2 675 3 285 Mozambique Afrique
Dépenses publiques de santé (en % du PIB) 2004 2,7 2,4 1,8 6,3
Indicateurs d'Education
Taux brut de scolarisation au (%)
Primaire - Total 2006 104,8 99,6 106,0 101,0
Primaire - Filles 2006 96,9 92,1 103,0 101,0 Taux de mortalité infantile (pour
1000)
Secondaire - Total 2006 15,5 43,5 60,0 101,5
Secondaire - Filles 2006 12,9 40,8 58,0 101,0 120
Personnel enseignant féminin au primaire (% du total) 2006 26,4 47,5 51,0 82,0 100
Analphabétisme des adultes - Total (%) 2007 55,6 38,0 21,0 1,0 80
Analphabétisme des adultes - Hommes (%) 2007 42,8 29,0 15,0 1,0 60
Analphabétisme des adultes - Femmes (%) 2007 67,0 47,0 27,0 1,0
Dépenses d'éducation en % du PIB 2006 5,0 4,5 3,9 5,9 40
20
Indicateurs d'Environnement 0
Terres arables en % de la superficie totale 2005-08 4,0 6,0 9,9 11,6
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Source : Base des données du Département de la Statistique de la BAD; dernière mise à jour: mars 2009
Banque Mondiale WDI; ONUSIDA; UNSD; OMS, UNICEF, WRI, PNUD, Rapports nationaux
Notes: n.a. Non Applicable ; … : Données non disponible;
ANNEXE II
Page 1/2
%
décais.
Ind/min/car.
100%
80%
Eau
Agriculture
60%
40%
Social
Multisecteur
Finance Transport
20%
Electricité
0% Année
1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 7,00 8,00 9,00 10,00 s
Annexe III
Projets similaires financés par la Banque et d’autres partenaires au développement dans le pays٭
Liste des projets financés par la Banque ayant un impact significatif sur le nouveau projet :
3 Projet d’appui à BAD • Le projet vise à créer un système ou une institution de crédit Des possibilités de crédit seront offertes
l’intermédiation en milieu rural, afin d’appuyer la production agricole au aux bénéficiaires du projet.
financière en milieu niveau national.
rural (RFISP) • Le projet comporte quatre principales composantes, à savoir :
i) Appui politique, législatif et institutionnel; ii) Facilité de
financement de l’innovation et de la sensibilisation de
proximité; iii) Appui aux institutions financières à base
communautaire ; et iv) Gestion des programmes.
• Coût du projet : 15,36 millions d’UC ; 12,43 millions d’UC et
3,84 millions d’UC.
• État : en cours
٭ Il n’y a pas de nouveaux projets connexes financés actuellement par les autres bailleurs de fonds qui appuient principalement le SWAp Proagric.
ANNEXE IV
Page 1/3