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1
«Dans la ville, il y a une rue.
Dans la rue, il y a une maison.
Dans la maison, il y a une chambre.
Dans la chambre, il y a un lit.
Dans le lit, il y a p’tit Bonhomme et dans P’tit
Bonhomme, il y a un ventre tout vide.
P’tit Bonhomme descend à la cuisine.
Il ouvre le placard : il est vide. La huche ? Elle est vide.
Le sac ? Il est vide.
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P’tit Bonhomme court au moulin. Il dit :
- Meunier, s’il te plaît, donne-moi de la farine que je donnerai au
boulanger qui me donnera de la brioche parce que j’ai le ventre
vide !
- Eh, p’tit Bonhomme, ma farine, je ne la donne pas, je la vends !
- Mais je n’ai pas de sous….
- Ah…donne-moi du blé et je te donnerai de la farine.
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P’tit Bonhomme galope jusqu’à la rivière.
- Rivière, s’il te plaît, je peux prendre de l’eau ?
Je la donnerai à la terre qui me donnera de l’herbe,
que je donnerai au cheval qui me donnera du crottin,
que je donnerai à l’agriculteur qui me donnera du blé,
que je donnerai au meunier qui me donnera de la farine ,
que je donnerai au boulanger qui me donnera de la brioche parce que j’ai le
ventre vide !
- Oh oui, si tu enlèves les choses qui salissent mon li t!
- Merci rivière !
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Il apporte l’eau à la Terre.
Des herbes vertes poussent.
Il donne l’herbe au cheval, et court derrière lui. La queue se soulève..
Pof, pof, pof un crottin fumant et puant arrive.
Il file chez l’agriculteur, qui lui donne du blé, et chez le meunier, qui lui
donne de la farine.
D’après La grosse faim de P’tit Bonhomme de Pierre Delye et Cécile Hudrisier , Didier Jeunesse