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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE..........................................................................................1
I. Description du projet........................................................................................................2
II. Conception de l’aciérie.....................................................................................................3
III. Charges et actions à prendre en considération dans le dimensionnement......................4
IV. Logiciels et outils numériques...........................................................................................5
V. Les normes et les règles de calcul.....................................................................................6
VI. Données de base et caractéristiques de l’acier utilisé......................................................6
CHAPITRE II. ETUDE DE L’EFFET DU VENT [1].............................................................7
I. Introduction......................................................................................................................7
II. Type de construction........................................................................................................7
III. Pression dynamique de base............................................................................................7
IV. Correction de la pression dynamique de base.................................................................8
V. Valeur de pression de vent.............................................................................................16
CHAPITRE III. ETUDE DE LA VOIE DE ROULEMENT....................................................19
A
École Nationale d’Ingénieurs de Tunis Sommaire
I. Méthode de calcul..........................................................................................................61
II. Description des portiques...............................................................................................61
III. Vérification manuelle de la traverse la plus sollicitée [5]................................................61
IV. Calcul des jarrets [4].......................................................................................................64
V. Calcul et vérifications des poteaux.................................................................................67
VI. Vérification de la stabilité d’ensemble............................................................................68
CHAPITRE VI. CALCUL ET VERIFICATION DES ASSEMBLAGES.....................................69
I. Introduction....................................................................................................................69
II. Calcul de l’assemblage traverse-poteau [5]....................................................................69
III. Calcul de l’assemblage traverse-traverse [5]..................................................................73
IV. Calcul de l’assemblage au pied du poteau [6]................................................................77
V. Calcul Automatique de l’ancrage du pied de poteaux....................................................82
CONCLUSION..............................................................................................................84
Références bibliographiques......................................................................................85
B
École Nationale d’Ingénieurs de Tunis Sommaire
C
École Nationale d’Ingénieurs de Tunis Sommaire
D
École Nationale d’Ingénieurs de Tunis Sommaire
E
École Nationale d’Ingénieurs de Tunis Département de Génie
Civil
INTRODUCTION GENERALE
La formation de l’élevé ingénieur au sein de son école doit être clôturée par l’élaboration
d’un projet de fin d’études qui d’une part, lui permettra d’apprécier ses compétences et
dévoiler ses défaillances au niveau des acquis scientifiques et technologiques et d’autre part
serait l’occasion pour s’engager dans la vie professionnelle avec des pas plus sûrs.
Dans ce cadre, nous nous sommes optés pour l’étude d’une construction en charpente
métallique vu l’importance de ce domaine et l’accroissement de son utilisation dans
l’industrie. Le projet sujet de l’étude consiste à un hangar industriel destiné à une aciérie dans
une zone industrielle sise à la région de « Touggourt » gouvernorat de « Ouargla » en
ALGERIE. Ce projet possède un aspect exceptionnel vu sa superficie de 9350 m², les types
de ses portiques (doubles et triples) présentant des hauteurs importantes et variables (20,15 et
12 m), en plus la présence de quatre ponts roulants rend l’étude très intéressante.
Notre travail sera réparti en six parties comme suit. Nous débuterons par présenter le
projet et les caractéristiques de sa variante de conception. Ensuite, nous étudierons l’effet du
vent sur la construction. La troisième partie sera dédiée à l’étude des ponts roulants. Et la
quatrième, à l’étude des éléments secondaires de l’ossature. Les portiques seront traités en
cinquième partie. Et enfin nous réserverons la sixième partie à la conception et la vérification
des assemblages des éléments de la structure.
a. PRESENTATION GENERALE
b. Description du projet
Notre projet de fin d’études nous à été proposé par Monsieur OUNI KAMEL Ingénieur
conseil en structure et VRD.
c. Conception de l’aciérie
Notre variante de conception comporte une structure en portiques disposés tous les 6 m
sur toute la longueur du bâtiment :
Les deux joints principaux limitent la longueur de l’usine à fin d’éviter les effets
dynamiques et de dilatations thermiques, ils permettent aussi de prendre en
compte les décrochements dans la construction : Nous l’avons donc découpé en
trois bâtiments rectangulaires indépendantes qui on les caractéristiques suivantes :
Bâtiment nord: (66.3 m x 49.6 m) comportant 12 portiques doubles de
21 et 25 mètres de porté.
Bâtiment intermédiaire: (49.45 m x 69.3 m) comportant 9 portiques
triples de porté 21, 25 et 20 m
Bâtiment sud: (54.35 m x 49.6 m) comportant 10 portiques doubles de
portée 21 et 25 m.
Le troisième joint est mis pour prendre en compte la différence de hauteur du
bâtiment intermédiaire (15 m et 20 m).
c. Aération de la construction
Notre construction est destinée à abriter une fonderie dégageant des températures très
élevés, donc on doit concevoir un système d’aération adéquat. On a choisit d’utiliser deux
dômes d’aération de part et d’autre du faitage et en alternance entre chaque deux portiques
successifs.
Remarques : Une représentation claire avec des plans bien détaillés se trouve dans l’annexe.
On considère un poids volumique moyen égal à 78.5 kN/m 3 multiplié par les dimensions
théoriques des éléments considérés.
a. Neige
L’aciérie est située dans une zone désertique. Donc on ne considère pas la charge de la
neige.
b. Vent
L’action due au vent est directement proportionnelle à sa pression dynamique qui dépend
elle-même de la vitesse du vent de la région considérée. Le chapitre II est consacré à l’étude
détaillée de cette action.
Généralement, les actions dues aux ponts roulants sont établis par leurs constructeurs.
Tous les détails de calculs concernant les ponts roulants sont traités dans le chapitre III du
présent rapport.
Charges variables
Pour la structure étudiée, on a tenu compte des charges de poussières (Q p=15 daN/m2) et
celles d’entretien (Qe=10 daN/m²)
Les calculs et les justifications sont menés conformément aux règles et normes suivants :
L’ossature de la structure sera constituée d’un acier S235 ayant les caractéristiques
suivantes :
2
Limite d’élasticité : f y =235 N / mm et
2
Pour une épaisseur 40 mm < t < 100 mm : f y =215 N /mm
Module d’élasticité : E=2,1105 MPa
Masse volumique : ρ=7850 kg/ m3
Module d’élasticité transversale : G=0,81105 MPa
Coefficient de Poisson : ν=0,3
Coefficient de dilatation thermique : λ=12× 10−6 ℃−1( pour T <100 ℃)
b. Type de construction
S0
μ= ×100
ST
La pression dynamique de base est définie dans la règle III-1.23, comme étant celle qui
s’exerce à une hauteur de 10 m au dessus du sol, pour un site normal, sans effet de masque sur
un élément dont la plus grande dimension est égale à 0,5 m.
La zone de Touggourt est assimilée aux zones de la région II du règlement NV65, donc :
q10= 70 daN/m²
( )
q H q 10 H +18 H +18
K h= = × 2.5× =2.5
q 10 q 10 H + 60 H +60
H (m) 0 12 15 20
Le bâtiment étudié n’est pas protégé par d’autres constructions donc on a : Km=1
Avec :
H(m) T (s ) ξ τ β
On a β <1 → β=1
Détermination de coefficient Cp
a. Introduction
Cp=C e −C i
Ces coefficients dépendent d’un coefficient γ 0 dont la valeur est donnée par le
h h
λ a= , λ b=
a b
Avec :
Le coefficient de pression extérieure est déterminé pour les parois verticales et les
toitures.
e. Parois verticales
f. Toiture
f H
tg ( α ) = →f <
l 2
2
C e =−0.38 → au vent
C e =−0.22 → sous≤vent
Cas de vent longitudinal:
C e =f ( α , γ a )=f (0 ° ,0.85)
d. Conclusion :
Ce Ci
Vent transversal :
- Un vent de direction droite –gauche
- Un vent de direction Gauche –droite
Vent longitudinale :
- Un vent de direction avant- arrière
- Un vent de direction arrière- avant
i. Vent transversal
Vent gauche/droite :
Les figures en dessous illustre les valeurs des coefficients de pression résultants pour la
paroi verticale et la toiture.
Figure II.4: Coefficients de pression résultants sur la façade sud (vent G /D) (cas de
surpression)
Figure II.5: Coefficients de pression résultante sur façade sud (vent G /D) (cas de dépression)
Vent droite/gauche :
Les figures (II.4, II.5) résument les coefficients de pression pour la paroi verticale
et la toiture.
Vent avant-arrière :
Pour un vent exercé sur la face avant-arrière les coefficients de pression résultants sont
données dans les figures II.8, II.9 et II.10.
Figure II.10: Coefficients de pression résultants sur façade sud en cas de surpression
(VAV /AR)
Figure II.11: Coefficients de pression résultants sur façade sud en cas de dépression
(VAV/AR)
Vent arrière-avant:
Pour un vent exercé sur la face arrière-avant les coefficients résultants de pression sont
indiqués dans les figures II.11 et II.12.
Figure II.13: Coefficients de pression résultants sur façade sud en cas de dépression
(Vent AR /AV)
Figure II.14: Coefficients de pression résultants sur façade sud en cas de surpression
(VAR/AV)
Les tableaux ci-dessous donnent les valeurs de vent correspondant à chaque hauteur de
bâtiment :
H=20m
H=20m
H=15m
H=15m
H=12m
H=12m
Le système de levage est composé de quatre ponts roulants de type bipoutre destinés à
balayer le bâtiment longitudinalement. Notre construction comporte quatre halles ayant
chacune une hauteur bien déterminée. Chaque halle comprend un pont roulant présentant les
caractéristiques citées au tableau III.1.
Nous avons utilisé un catalogue pour les ponts bipoutres avec chariot-palan électrique
type ZKKE avec cabine (présenté par la figures III.1) donnant les valeurs des efforts
verticaux statiques par galet maximales: Qk , max et minimales: Qk , min en fonction de
l’empattement (a) des galets, la portée (s) du pont et la charge nominale (puissance du pont).
Les efforts horizontaux ont été calculés suivant la norme SIA 261.
Qnom
∅=1+ ξ
∑ Qk ,max
Avec : ξ : coefficient de levage pris égale à 0,15 pour les ponts standards.
∑ Q k ,max: Somme des valeurs caractéristiques des charges verticales maximales des
galets.
1. Charges horizontales : Q k , T
Ces forces sont transmises à la poutre de roulement par les galets du pont roulant. Elles
peuvent avoir pour causes :
Le freinage du chariot.
Le levage de la charge.
Les irrégularités de la voie de roulement.
La marche en crabe du pont roulant.
La valeur de ces efforts, selon la norme SIA261, est en fonction des charges verticales
maximales Qk , max : Qk , T = λ× Qk ,max
port é e du pont( s)
λ: Coefficient dépendant du rapport selon la courbe de la figure
empattement des galets (a)
III.2.
Forces longitudinales : Qk , L
Ces forces sollicitent la poutre de roulement selon son axe longitudinal dues à
l’accélération ou au freinage du pont roulant :
Récapitulatif
Le tableau III.2 comporte le résumé de toutes les actions engendrées par les ponts
roulants.
Pont 2 10 8.3 2.75 1.090 9.05 3.00 1.66 0.55 0.16 1.328 0.440
Pont 3 10 8.85 3.25 1.085 9.6 3.53 1.77 0.65 0.156 1.381 0.507
Pont 4 10 8.3 2.75 1.090 9.05 3.00 1.66 0.55 0.16 1.328 0.440
Le cas du premier pont sera traité en détail. Cependant, les autres ponts seront
dimensionnés et calculés de la même façon. Le tableau III.3 illustre les efforts provenant du
premier pont.
1. Rails de roulement
La section du rail peut être tenue en compte dans la résistance de la section si les deux
conditions suivantes sont respectées :
La fixation du rail sur la poutre permet de reprendre les efforts rasants agissant
entre le rail et l’aile supérieure (rail soudé en continue).
Le rail est introduit dans le calcul avec une épaisseur réduite de 10 mm pour tenir
compte de l’usure
Pré dimensionnement
La flèche verticale:
W z ≤W L
lim ¿= =8.57 mm ¿
700
La flèche horizontale:
W y≤W L
lim ¿= =7.5 mm ¿
800
a R L3
W=
EI
a 4 1
= =0.667> 0.610 donc a= =0.0208
L 6 48
a. Flèche verticale
La flèche verticale de la poutre de roulement est calculée sous l’effet des charges verticales
dues au pont roulant sans coefficient de majoration dynamique.
3
a ×Qk , max × L
I y≥ 4
E × W lim ¿ =42182.6 cm ¿
b. Flèches horizontales
QT, max=2.062 t
3
Iz a × Qk ,T × L
≥ 3
2 20620 ×6 4
E × W lim ¿ =0,0208 × =5882 cm ¿
2,1×7.5
On a donc avantage à la renforcer en créant une poutre en treillis dans le plan horizontal
(on l’appelle poutre de freinage et en même temps c’est une passerelle de service). La figure
III.3 représente le mode de renforcement adopté.
2
S1 : section de la membrure supérieure de HEA400 : S1=57 cm S 2 : section de L
2
(Cornières à ailes égales) : S2=6.91 cm
X G =13.38 cm
2 2
Iéq= Iz0(HEA400) + Iz0 (L 60 ¿ 60 ¿ 6) + S1 X G + S2 ( L− X G )
Soit un HEA400, les caractéristiques de ce profilé sont représentées dans le tableau III.5 et la
figure III.5.
a. Verticalement :
b. Horizontalement :
6000 11764
W= × ≅ 0.9 mm<W lim ¿=7.5 mm ¿
800 98781.5
Les efforts intérieurs dans la poutre de roulement découlent des charges suivantes :
Pour déterminer les sollicitations maximales dues aux actions du pont roulant, il faut
déterminer la disposition la plus défavorable des galets sur la poutre, on a eu recours au
théorème de Barré dont l’énoncé est le suivant :
La valeur maximale du moment au droit d’une charge P est obtenue lorsque cette charge
et la résultante générale R des charges du convoi se trouvent dans des sections symétriques
par rapport au milieu de la poutre (il ne faut évidemment considérer que la résultante des
charges du convoi qui se trouvent effectivement sur la poutre).
Pour cette position, et quand a/L < 0.667 le moment maximal vaut :
2
R×L a
M max = ×(1− )
2 2×L
Cette valeur n’est vraie que si le galet extrême reste situé sur la poutre c’est à dire
Lorsque a/L>0.5 on peut placer un galet sur l’axe de la poutre, l’autre étant extérieur et dans
ce cas le moment maximal vaut M = RL/4
a
=0.667>0.5 donc :
L
M ∅ Qk , max=250.625 kN . m
V ∅ Qk =125.21kN
Comme le montre la figure III.7, les forces transversales sont appliquées au sommet du rail
t
avec une excentricité e: e=h rail + f =39.5 mm
2
La figure III.8 représente le couple des forces agissant en opposition dans chaque aile créé par
l’excentricité e.
Figure III.23: Couple des forces transversales agissant sur les ailes de la section
Q ¿
(
kT , =QkT 1+
e
)
h −t f
=22.82 KN ¿
e
QkT ,inf =Q kT × =2.3 kN
h−t f
Les efforts intérieurs maximaux induits par ces charges horizontales sont obtenus en
optant pour la même position des charges que celles verticaux (théorème de Barré).
MQ kT ,
=± 30.42kN .m et M Q
¿ =± 3.06 kN . m ¿
kT ,inf
Les efforts intérieurs dans la poutre de roulement qui peuvent résulter de la force
horizontale longitudinale QkL sont :
Les efforts intérieurs agissant sur la poutre de roulement sont synthétisés dans le tableau
III.6.
σ Ed =
N Ed M y , Ed
A
+
Iy ( M
× z −( z , Ed × y)
Iz )
Il s’effectue en un nombre défini de points où les contraintes peuvent être maximales.
Ces points sont représentés par les chiffres de 1 à 3 sur la figure III.9.
Les valeurs de contraintes calculées en chaque point sont résumées dans le tableau suivant :
Qk , T , ¿
¿ 0 ± 5.33 0
Qk , T ,inf 0 0 ± 0.67
Les signes des contraintes sont choisis en considérant l’axe des z orienté vers le bas.
Pour chaque point de1 à 3, on détermine la valeur de calcul de la contrainte en considérant les
valeurs positives ou négatives des forces. Deux cas de charges doivent être envisagés :
Cas de charge 1
σ Ed =1.3× σ gk +1.5 × σ ∅ Q k,max
+1.5 × σ Q + 0.8× σ Q
k ,T k, L
La valeur maximale de la contrainte qu’on peut avoir est obtenue au niveau du point 3 en
considérant le premier cas de charge où on a :
1. Introduction
Elle consiste à vérifier que la valeur de calcul de la contrainte ne dépasse en aucun point
de la section une contrainte limite définie par la valeur limite d’élasticité, on doit alors avoir :
fy
σ Ed ≤
γa
2 f y 235 2
σ Ed =190.78 N /mm < = =213.636 N /mm
1,1 1,1
Av × f y
V pl ,ed =1.3 × 5.34+1.5 ×125.21=194.757 kN <V pl , Rd= =605.34 kN
γ M 0 ×√3
2
avec A v =1.04 ×h ×t w =446661.6 mm
h−t f 2
tw× =680.17 mm
6
iz =
√ Iz
A
=347.5 mm
b. Efforts intérieurs
L’effort normal dans l’aile supérieure est la résultante des contraintes de compression
dues aux moments de flexion sous les charges gk , ∅ Q k ,max , etQkL.
N g =−
k ( 3.09+3.62
2 )× 8180.17 ×10 −3
=−27.45 kN
N ∅ Q =−kmax ( 113.61+96.345
2 ) ×8180.17 × 10 −3
=−858.74 kN
N Q =−
kL ( 3.616+3.38
2 )× 8180.17 ×10 −3
=−41 kN
Le calcul des efforts normaux résultants se fait selon les deux cas de charges suivants :
N Ed=1 , 3× N g +1 , 5 × N ∅ Q +O , 8 N Q =−1356.595 kN
k kmax kL
M Z , Ed =1, 5 × M z=45.63 kN .m
N Ed=1 , 3× N g +1 , 5 × N ∅ Q +1 ,5 × N Q =−784.177 kN
k kmax kL
M Z , Ed =0 , 8× M z =24.336 kN . m
N Ed M z , Ed Iz 3
+ ≤1 et W el , z= =3480.673 cm
A f y W el , z f y YG
N Ed M z , Ed
+ =0.746 <1
A f y W el , z f y
N Ed M z , Ed
+ =0.437 <1
A f y W el , z f y
ZG =
∑ Z × A =21.356 mm
∑A
I propre: est le moment d’inertie propre à la section et au rail.
3 3
Srail =A rail × ( Z rail−Z G )=339.56× 10 mm
V Ed S rail
ν Ed = =166.75 N / mm
I tot
Pour notre cas, le rail est fixé par deux cordons d’angle transmettant l’effort rasant du rail
dans l’aile supérieure. En admettant que le flux de cisaillement est repris par deux cordons
d’angle, il faut vérifier :
0.5 × F u × a
ν Ed ≤ 2×
γR
0.7 × F y × s
ν Ed ≤ 2×
γR
La limite d’élasticité fy est la plus petite entre celle du rail et celle de l’aile supérieure. On
choisit l’épaisseur de cordon et on vérifie la section de contact :
0,7 × f y
2× s× =2237.2 N /mm>ν Ed=166.75 N / mm
γM2
Les forces concentrées transmises à la poutre de roulement à travers les galets et les
appuis (corbeaux), induisent des effets locaux qui doivent être vérifiés indépendamment de la
flexion de la poutre. La vérification consiste à contrôler :
Les contraintes locales dans l’âme pour éviter toute plastification lors du passage
du galet.
Le voilement local de l’âme.
i. Contraintes locales
Force concentrée
Résistance
Q K R =f y t w Lf
- La section de vérification se situe au niveau de la transition aile- âme sa longueur est
4
I =112.76 cm et L f =3 , 2149.76 mm
Donc : Q K R =f y t w Lf =2387.136 kN
Vérification
f y L tw
F Ed =281.625 kN < =361.8765 kN OK
γa
b. Voilement local
Force concentrée
F Ed =γ Q × ∅ Q k ,max =281.625 kN
Résistance
F Rd =
1
γR
0 , 5 t 2w f y
√
E tf
β × β × β3× β4
f ytw 1 2
β 1= 4
√ b/2
5tf
=1.12<1,25;
β 2=
√ 60 t w
h−t f
=1,34 >1
t w +2 t f
β 3=1+ =1.132<1,5
h−t f
σ x , Ed γ R
β 4 =1,5− =1.267
fy
(e 1−t f ) 2
σ x , Ed=M y , Ed =54.635 N /mm
Iy
Avec M y , Ed=1 , 3 M g +1 ,5 M Q
k k ,max
+ 1, 5 M Q k ,l
M y , Ed=397.25 kN . m et F Rd =1093.024 kN
Vérification
F Ed =281.625 kN <1093.024 kN OK
i. Contraintes locales :
R Ed=1 . 3 R g +1 .5 R ∅ Q
k k ,max
=1288.56 kN
Résistance
I0 correspond à une diffusion des efforts selon une pente de 90° à travers l’aile de corbeau.
I 1=I 0+ 2× α ×t f =378.64 mm
α: est l’angle de diffusion dans l’aile supérieur de la poutre de roulement égal à :
α =α 0 ×
√
4 c
5tf
=6.16 ≤ 1.25 ×α 0=7.5;( α 0=6 pour les profilés laminés).
Vérification
978.79
R Ed=288.56 kN ≤ =889.8 kN OK
1.1
b. Voilement local
Réaction d’appui
R Ed=288.56 kN
Résistance
F Rd =
1
γa
2
× 3 ×t w × f y ×
√ Etf
f y ( h−t f )
× β1 × β 3 × β 4
Avec :
t w =11 mm et t f =19 mm
β 1=1 ,1 2<1,25
ss 46
β 3=1+ =1+ =1.124<1,5
h−t f 390−19
σ x , Ed (e 1−t f )
β 4 =1, 5− avec σ x , Ed=M y, Ed =0 (Moment à l’appui d’une travée isostatique)
fy Iy
F Rd =660.44 kN
Vérification
La poutre de roulement est soumise à une flexion bi-axiale et un effort normal. Les
calculs sont menés selon les règles de l’Eurocode 3.
M y , Ed=1 , 3 M g +1 ,5 M Q + 1, 5 M Q =397.25 kN . m
k k ,max k ,l
M z ,Ed =M T . =30.42 kN .m ¿
¿
lf
λ z = =17.267
iz
λz
λz= =0.1834<0.2 → pas de risque de flambement
λ1
1
On obtient alors : χ z= =¿0,64
∅ + √ ∅ −λ z
2 2
M cr =C1 .
π2 × E × I z
l2
×
√
I W l 2 × G× I t
+
I z π2 × E × I z
D’où : M cr =4833.5125 kN . m
λ
,<¿=
√ β w W el , y f y
M cr
=0 ,353>0.4 →il nefaut pastenir compte du risque de déversement ¿
N ed M y ,ed M z ,ed fy
σ x ,ed = + + =227.31 MPa ≤ =235 MPa →OK
A W él , y W él , z γm 0
a. Introduction
Les éléments de chemin de roulement sont soumis à la fatigue par le passage répété des
galets de translation du pont roulant.
∆σc
∆ σ e =λ1 × ∆ σ (Q fat ) ≤
γ Mf
λ 1: Facteur de correction des charges pour les ponts roulants en fonction de l’état de
chargement et de la fréquence d’utilisation du pont roulant.
∆ M (Q at )
∆ σ ( Qfat )= z
Iy
Q fat
∆ σ ( Qfat )=
L tw
Avec :
√
4
3 112.76 × 10
L=3 , 2 × =149.76 mm , avec I =112.76 cm 4
11
I : est le moment d’inertie de la section composée par la semelle supérieure et le rail selon son
axe de flexion.
187750 2
∆ σ 5 ( Qfat )= =11.4 N /mm
149.76 ×11
c. Résistance à la fatigue :
Chacun des points critiques où on désire vérifier la fatigue est caractérisée par une résistance à
la fatigue. Les valeurs de résistances définies par la norme SIA263 sont récapitulées dans le
tableau suivant :
d. Vérification
e. Conclusion
La section de la poutre de roulement du premier pont roulant vérifie toutes les conditions
imposées par le code SIA261. Nous avons dimensionné les poutres de roulement des trois
autres ponts et on va retenir les profilés figurant dans le tableau III.11 pour chaque pont.
1. Introduction
Les pannes, qui ont pour fonction de supporter la couverture, sont disposées
parallèlement avec la ligne de faîtage dans le plan des versants. Disposées à un entraxe
constant; elles sont jumelées au faîtage (panne faîtières) et peuvent être renforcées en rives
pour rependre des efforts horizontaux dus au vent (pannes sablières). Leur portée correspond
à l’entraxe des traverses et leur entraxe est déterminé par la portée admissible des bacs de
couverture. On traite deux cas de panne :
a. Introduction
La panne étudiée est soumise à des charges verticales (poids propre de la panne et de la
couverture) et à une charge oblique W due au vent (pression ou dépression) appliquée
perpendiculairement au versant donc parallèle à l’âme de la panne. Il convient donc de
calculer lors du dimensionnement des pannes deux moments de flexion distincts selon ces
deux axes principaux d’inertie (figure IV.1).
i. Charges permanentes
∑ Gi +Q1 +∑ ψ 0, i Qi
i>1
ELU ELS
1) 1,35 G + 1,5 Qp + 1,5 x 0,87 x Qe 4) G + Qp + 0,87 x Qe
3) G + 1,5 W 6) G + W
d. Choix de la combinaison :
A l’ELU :
A l’ELS :
i. Condition de flèche
l
f adm= =30 mm
200
5×qser , z×l 4
Iy≥ =174 .10 cm4
384×E×f adm
b. Vérification au cisaillement
fy/ √ 3
V z =2 . 91 kN≤V pl , z , rd == A vz × =77 . 71 kN
,ed γM1
fy / √ 3
V y , ed =0. 42 kN ≤V pl , y, rd = A vy× =106 .07 kN
γM 1
1
V z ,ed =2.91 kN < V pl , z , rd =38.85 kN
2
1
Et V y , ed < V pl , y ,rd =53 kN
2
Semelle supérieure
La panne est maintenue latéralement dans le plan de la tôle si la condition suivante est
satisfaite
S> Smin
Avec
s
S=1000×√ t 3 ×( 50+10×3 √ broof ) ×
hw
s 2000
S=1000×√ t 3 ×( 50+10×3 √ broof ) × =1000× √0 . 753 ×(50+10×√ 6000)×
3
=5278 , 05×103 kN . m/m
hw 45
[ ]
2
70 Π ×E×I w Π 2 ×E×I z ×(h /2)2
S min = 2 × +G×I t + =7163 . 60 kN . m/m
h l2 L2
S > Smin
La condition est bien vérifiée d’où la section de la panne ne risque pas de déverser. Ainsi,
on passe seulement à la vérification de la semelle inférieure au déversement vu le vent du
soulèvement (combinaison 3).
Semelle inférieur :
M Ed , y γ M 1
<1
χ ¿ W pl , y f y
λ ¿=
√ β w∗W pl , y∗f y
M Cr
Avec
w = 1 (section de classe 1 et 2)
2
E×Iz×π
M cr =c 1 2
¿
( KL )
Risque de déversement
1
❑¿= =0.29
❑¿ + √ ❑¿ −❑¿
2 2
Dans ce cas le vent sera une charge descendante. Les combinaisons d’action
sont présentées dans le tableau suivant :
ELU ELS
A l’ELU :
qELU = 2.96 KN/ml
A l’ELS :
Les calculs et les vérifications sont les mêmes que les pannes dans les zones sans
décrochement. On adopte pour toute la construction une panne de section IPE140
1. Introduction
La lisse de bardage est un élément qui repose sur les poteaux, elle supporte les panneaux
de bardage. On présente dans la figure (IV.3) la position de la lisse de bardage dans une
construction.
On prend l’entraxe des lisses égale à 1.5 m donc les charges par mètre linéaire est
présenté dans le tableau IV.5:
Le schéma statique (figure IV.1 de la lisse est le suivant selon les deux directions z et y :
b. Sollicitations
Les lisses sont dimensionnées pour satisfaire simultanément aux conditions de résistance
et de flèche.
i. Condition de flèche
5 × P ser , y ×(l/2)4
I z ≥ 0,41× =6.36 c m4
384 × E × ( 200
l/2
)
4
5× Pser , z ×(l) 4
I y≥ =423.57 c m
384 × E × ( 200l )
On adopte une section en IPE 140 avec Iy=541.2 c m4
i. Vérification au cisaillement
Vz=7.2 kN ≤V pl , z , rd =92. 84 kN
1
V z ,ed =7.20 kN < V pl, z ,rd =38.85 kN : Il n’y a pas d’interaction
2
La lisse est maintenue latéralement dans le plan de la tôle puisque cette condition est
satisfaite :
3
S =5278 ,05×10 kN .m/m > Smin =7738 . 87 kN. m/m
→Pas de risque de déversement
Wpl , y × fy
Mpl , y= =20.75 kN . m
❑M 0
Wpl , z × fy
Mpl , z= =4,52 kN . m
❑M 0
[ ][ ]
2
My Mz
+ =0.46<1 OK
Mpl , y Mpl , z
460
La section de la suspente par conséquence : A ≥ =¿ 19.57
23.5
On prend l’entraxe des lisses égale à 1.5 m donc les charges par mètre linéaire se
présentent comme suite :
Les lisses sont dimensionnées pour satisfaire simultanément aux conditions de résistance
et de flèche. La condition de flèche est la déterminante.
5 × Pser , y × (l ) 4
Iz ≥ =1134.5 c m4
384 × E× ( )
l
200
4
5 × Pser , y × (l )
Iz ≥ =141.8 c m4 ; l z ,lisse=6.33 m
384 × E× ( )
l
200
5 × Pser , z ×(l) 4 4
Iy ≥ =3575.5 c m ; l z ,lisse=12.66 m
384 × E ×
l
( )
200
d. Vérification au cisaillement
2
IPE 240: aire de cisaillement : A v, z =19.14 cm
f y/√3
V z , pl = A v , z × =236.07 kN >V z , ed =9.18 kN
γM0
f y / √3
V y , pl =A v , y × =345.09 kN >V y , ed =1.78 kN
γM0
1 1
V z ,ed < V pl , z ,rd et V y , ed < V pl , y ,rd
2 2
3
smin =13750995.76 N . m/ m< S 6288.064 ×10 kN . m/ m
Les lisses de façade sont considérées comme maintenues latéralement dans le plan de la
tôle; pas de risque de déversement.
3
Wpl , y × fy 366.6 ×10 ×235
Mpl , y= = =86.15 kN .m> My , max
❑M 0 1
[ ][ ][ ][ ]
2 2
My Mz 28.4 2.26
+ = + =0.24<1
Mpl , y Mpl , z 86.151 17.37
→ Condition Vérifié
d. Contreventement [4]
1. Introduction
La conception de contreventement
Comme présentés dans la figure IV.5, les efforts du vent sur le pignon sont transmis au
potelet qui va la transmettre à la traverse de portique de rive, ce dernier n’est pas rigide
transversalement, donc il faut admettre la stabilité en construisant un contreventement sur le
plan de la toiture (poutre au vent) et sur le plan verticale (une palée de stabilité).
F=w × s p
2
La surface de potelet : s p=11.37× 10.425=118.53 m
F=127.3 kN
F Fd 2
F d= =149.76 kN donc A= =6.37 cm
cosα fy
Donc on adopte unCAE ( L 60 ×60 ×6)
Elles sont sollicitées à la flexion déviée, comme les pannes courantes, et en outre à la
compression F
Caractéristiques de flambement :
lf , z λmax
λ max= =104.52et λmax = =1,11 donc χ min =0,53
iz 93,9
P=107.38 ×118.53=127.27 kN
Cet effort se décompose selon (voir figure IV.7) :
Une force N de traction, reprise par la diagonale.
Une force T de compression transmise au sol par le poteau.
Figure IV.32: Sollicitations dues au vent
b. Section diagonale
P N
N= =128.6 kN donc A= =5.47 cm ²
cosα fy
Donc on adopte unCAE ( L 60 ×60 ×6).
1. Introduction
Le rôle des potelets est de reprendre les efforts de pression et de les transmettre par la suite aux
butons.
Les potelets seront dimensionnés en flexion composée vu qu’ils sont soumis d’une part à l’effort
du vent de pression, et d’autre part à leur poids propre qui est un effort normal. Ils sont articulés à
leur pied et en tête.
Pour notre construction on a quatre types de potelet ayant les longueurs présentées dans
les deux figures IV.8 et IV.9 :
L’effort normal
N ed =N lisse + N bardage+ N pp
Le moment fléchissant
P × L2
M ' ed = =618.81 kN . m
8
La vérification du poteau en treillis revient à vérifier les membrures pour leurs efforts
axiaux de calcul Nch,ed et du moment Med agissant à mi-longueur de la barre composée.
Pour notre cas de la barre comportant deux membrures identiques, N ch,ed est calculé avec
l’expression suivante :
M ed ×h 0 × A ch
N ch ,ed =0.5 × N ed +
2 × I éff
Où :
N ed × e0 + M 'ed
M ed =
N ed N ed
1− −
N cr S v
2
π × E × I éff ' '
N cr = :c est l effort critique éfficace pour la barre composée
L²
- Ach : c’est l’air de la section (IPE300) d’une seul membrure = 53.8 cm²
- h0 : entraxe des deux membrures de la barre composée = 120 cm
L
−e 0 :imperfectionen arc= =4.342 cm
500
N cr =17.034 kN
n × E × A d × a ×h02
Sv =
d3
Sv =90.9 kN
Lz (cm) 145 λy λz χy χz
χ min × A × f y
N b , Rd = =1034.43 kN
γ M1
c. Conclusion
Pour raffiner notre travail, on effectue le calcul à l’aide de logiciel « Autodesk Robot
Structural Analysis Professional 2011 » dans le module 2D, qui nous donne des résultats sous
forme de notes de calcul par famille.
La structure étudiée comporte pour chaque joint, un type différent de portique représenté
dans la figure V.1 et décrit comme suite, (on peut également consulter les plans de l’annexe
pour plus de détails)
- Le premier type est un portique double à deux hauteurs différentes (20m et 12m).
- Le deuxième type est un portique triple ayant 20, 12 et 12 m de hauteurs.
- Le troisième type est un portique double à deux hauteurs différentes (15 m et 12
m).
- Le quatrième type est un portique triple ayant 15, 12 et 12 m de hauteurs.
Dans la validation des calculs automatiques nous allons faire des vérifications manuelles
de quelques éléments.
- Un effort normal
- Un effort tranchant [Nz = Ved]
- Un moment fléchissant My
La traverse la plus sollicitée est celle de la halle à 20 m de hauteur (barre N°6) située
dans le portique type 1 comme le montre la figure V.1
1. Sollicitations
(
N Ed < Min 0.25 × N pl , Rd ;0.5 ×
γ Mo )
Aw × f y
=min ( 496.43 ; 413.365 )=413.36 kN
Avec :
A × f y 84.50∗10−4∗235∗103
N pl , Rd= = =1985.75 kN
γ Mo 1
2
Et : A w =A−2 b t f =84.5−2∗18∗1.35=35.18 c m
[ ]
−4 3
1 1 35.77 ×10 ×235 ×10
V pl , Rd= =242.65 kN > V Ed =0.39 kN
2 2 √3
L’influence de l’effort tranchant sur la résistance de la section en flexion peut être
ignorée.
c. Vérification au déversement
d. Vérification au flambement
Paramètres (y-y) lf , y λy χy μ¿ Ky
Paramètres (z-z) lf , z λz χz
N Ed K ¿ M y , Ed
+ =0.41≤ 1 OK
A f y χ ¿ W pl , y f y
χZ
γM1 γM1
N Ed K M
+ y y ,Ed =0.3 ≤1 OK
A f y W pl , y f y
χ min
γM1 γM 1
L
f max =0.8 cm< =5.75 cm
200
f max: Selon les résultats automatiques des flèches maximales données par la combinaison
des actions la plus défavorable à l’état limite de service.
f. Conclusion
La traverse la plus sollicitée vérifie bien les conditions de résistance et de stabilité avec
une section en IPE400 avec des raidisseurs intermédiaires.
Les autres traverses sont calculées et vérifiées par le logiciel, les sections adoptées sont
des IPE330. Leurs détails de calcul et de vérification se trouvent dans l’annexe 4.
1. Longueur du jarret
La section retenue pour les traverses est généralement insuffisante pour reprendre le
moment à l’appui qui est le plus grand. On va alors opter pour un renforcement par jarret.
M el =W el × f y =1307 × 0,235=307.145 kN . m
(
( 1 ) j 2−2 sj+ s 2 1−
M el
)
|M B|+|M c|
2
= j − (23 × j )−56.11=0
M C =78.98 kN . m
M B =−137.31 kN .m
Vérification du jarret
AC A
N Ed , f =N Ed × + M Ed × C =33.01× 0.33+137.31× 1.706=245.1 kN
A W el , y
On peut finalement conclure que la semelle inférieure du jarret est stable vis-à-vis au
flambement d’où le jarret est bien vérifié.
Vue l’importance des charges transmises aux poteaux, on a choisi la solution de poteau
en treillis. Pour délimiter les longueurs de flambement importantes de ces poteaux, on a conçu
des barres sous forme de treillis liant les membrures de chaque deux portiques successifs tout
en respectant les gabarits permettant la fluidité de circulation des engins dans la construction
ainsi que l’installation de toutes les machines de l’aciérie. La figure V.4 montre la disposition
de ces treillis dans le bâtiment intermédiaire.
Selon les résultats du logiciel la construction est stable vue que la valeur de déplacement
maximale horizontale est égale à 5.9 cm. Les résultats sont détaillés dans l’annexe 5.
Les assemblages ont pour fonction d’assurer la liaison des composants métalliques
élémentaires entre eux afin de réaliser l’ossature de l’ouvrage. Ils sont conçus et dimensionnés
pour transmettre et répartir les sollicitations entre les pièces selon le mode de liaison adoptée
sans induire des sollicitations parasites. Pour les portiques, on va choisir avec des
assemblages rigides par des boulons précontraints HR. Ce choix s’impose ici parce qu’on veut
que les liaisons soient suffisamment rigides vue l’existence des sollicitations dynamiques.
Le calcul des assemblages est traité avec le logiciel Robot 2011, on va essayer de faire
des vérifications manuelles afin d’approuver les résultats numériques. Les assemblages
étudiés sont marqués dans la figure VI.1
1. Sollicitations
M max =136.67 kN . m
V max =−43.33 kN
N max =37.39 kN
On a utilisé des boulons HR, ayant les caractéristiques et les dispositions figurant dans le
tableau VI.1 et la figure VI.2 et qui ont été validées par le logiciel.
a max=730 mm et ∑ ai =1.674 m
2 2
L’effort normal maximal est obtenu au niveau de la rangée supérieure de boulons, il est
égal à :
V max 43.3
V boulon= = =2.7 kN
16 16
FP
V boulon ≤ F s=k s ×m × μ ×
γ Ms
On a :
10−3
F s=1 ×1 ×0,2 ×0,7 × 800 ×115 × =12.88 k N >V boulon
1,25
f y × t wc × beff
F v ≤ Ft =
γM0
Avec :
M 136.67× 103
F v= = =353.61 kN > F t
h−t fb 400−13.5
la résistance est insuffisante, on a avantage de raidir l’âme (figure V.2) tel que :
t r ≥t fb Soit : t r=15 mm .
Aucune vérification n’est nécessaire, car l’âme du poteau est raidie et l’épaisseur de
raidisseur est égale à celles des semelles t r=15 mm
Fv ≤ V r
h
V r =0,58 f y t wc =468,9 kN
γM0
F v =353.61 kN <V r =468,9 kN : d’où l’âme du poteau est vérifiée vis-à-vis du cisaillement.
Conclusion :
Les 16 boulons HR de classe 8.8, de diamètre ∅=14 mm avec une platine soudée aux
profilés de dimensions : 170 ×824 × 15 et des raidisseurs .assurent bien l’assemblage poteau-
traverse de la halle à 20 m.
1. L’effort à transmettre
On a choisi d’assurer la liaison entre la traverse N°6 et la traverse N°7 par un assemblage
rigide par des boulons de haute résistance HR. L’assemblage est réalisé au moyen d’une
platine, il est constitué de 2 ×6 boulons HR8.8 de diamètre 16 mm. Ce choix, ainsi que la
disposition expliquée par la figure VI.4 ont été validés par le logiciel.
Figure VI.43: Disposition adoptée pour les boulons de la clé de faitage du hall à h=20 m
Le moment de flexion M est repris par les boulons sous forme de traction, nous
considérons que tous les boulons se trouvent dans une zone tendue comme le montre la
figure ci-dessous.
Tableau VI.31: Distances entre chaque rang de boulons et le centre de gravité de la section
désignation d1 d2 d3 d4 d5 d6
D’où : ∑ d i =701128.38 mm
2 2
M di
N i=
∑ d 2i
Les valeurs des efforts de traction Ni sont résumés dans le tableau suivant.
N i ≤n F P Avec : F P=0,7 f bu A s
Pour N 1 on a :
V FP
V boulon= ≤ F s=k s mμ
n γ Ms
Avec :
87,92
V bo ulon=0.47 kN ≤ F s =1× 1× 0,2× =14,06 kN
1,25
F P ∑ di2
M R= =117.11 kN . m
d1
N max 58.48
N max/ boulon= = =4,78 KN
12 12
e. Conclusion
L’assemblage type traverse – traverse pour la halle de hauteur 20 m est bien vérifié d’où
on adopte un assemblage par platine d’épaisseur 20 mm fixée par 12 boulons de diamètre 16
mm et de classe HR8.8.
Les calculs des autres assemblages sont faits automatiquement et sont résumés dans le
tableau suivant :
type d'assemblage
épaisseur tp
Ecartement
Pince (mm)
Hauteur hp
Largeur bp
Diamètre
Nombre
Classe
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
10 (IPE330)
poteau_traverse_poteau 14 9 (IPE400) 2×6 8.8 20 100 90 665 160 20
16 (IPE330)
5 (IPE400)
poteau_traverse 9 2×8 8.8 14 77 90 824 180 15
7 (IPE400)
6 (IPE400)
poutre_poutre 10 2×6 8.8 16 87 90 625 180 20
7 (IPE400)
8 (IPE400)
poteau-traverse 12 2×8 8.8 16 55 80 685 160 15
11 (IPE330)
2 (HEA360)
poteau; potelet/poteau 13 2×6 8.8 16 105 90 1020 180 20
9 (IPE400)
1. Introduction
Toutes les membrures des poteaux ainsi que celles des potelets sont articulés aux pieds.
Leurs liaison aux fondations est assurée par une plaque d’assise .cette plaque a pour rôle de
répartir les efforts transmis par ces membrures et d’atténuer leur effet évitant ainsi le
phénomène de poinçonnement de la fondation en béton. Les boulons d’ancrage permettent de
résister aux forces de poussée ascendantes qui se produisent dans le poteau mais aussi, ils
peuvent servir à la résistance à l’effort de cisaillement au niveau du pied de poteau. La liaison
du pied de poteau est expliquée dans la figure VI.6
a. L’effort à transmettre
N max =209.50 KN
f jd = β j αf cd =25 MPa
Avec :
β j :Est le coefficient du matériau de scellement, dont la valeur est supposée égale à 2/3
Une première estimation de l'aire requise de la plaque d'assise est obtenue en retenant la
plus élevée des deux valeurs suivantes :
[ ]
2
1 N j , ed 2
Aco = =1147 mm
hc bfc f cd
N j , ed 2
Aco = =8380 mm
f cd
Une plaque d'assise à projection courte peut être adoptée dans ce cas.
En supposant que la largeur d'appui autour du périmètre du poteau est égale à la largeur
d'appui additionnelle c comme montre la figure VI-5. La résistance de calcul est donnée par
l'expression :
En remplaçant N j ,RD par N j ,ed dans les expressions précédentes, la solution des équations
quadratiques résultantes pour l'inconnu c se présente sous la forme suivante :
B ± √ B2−4 Ac
c=
2A
Avec : A=2
B=−(b fc−t wc + hc )
C=−¿
C=1052 mm
Donc pour la plaque d'assise à projection courte : changer en faveur d'une plaque d'assise
à projection étendue et recalculer c.
N j ,ED =f jd [ 2 ( b fc +c ) ( 2 c+t fc ) + ( h c −2 c t fc ) ( 2 c +t wc ) ]
B ± √ B −4 Ac
2
c=
2A
Avec :
A=2
B=+(b fc +hc )
+ bfc hc
C= − ( N j , ed /2 f jd )
2
c=20mm
Les dimensions en plan finales de la plaque d'assise s'appuient sur les données suivantes :
b p=( b fc +2 c )
h p =( hc +2 c )
Figure VI.47 Répartition uniforme des contraintes d’appui sur la largeur des tronçons en T
équivalents en compression
La valeur de l'épaisseur minimale requise est donnée par :
c
t p≥ 2
soit t p=20 mm
f yp /(3 f jd γ Mo )
Conclusion : On adopte une plaque d’assise telle que les dimensions sont les suivantes :
209.5
F t= =104.75 kN
2
(
N a =0.1 1+
7 × gc
) ∅
(l ∅+ 6.4 r +3.5 l 2)≥
Ft
( )
2 1
1000 ∅ 2
1+
d
Avec
d. Conclusion :
Diamètre 30 mm
Longueur de scellement l1 est égale à 600 mm
Longueur d’ancrage l2 est égale à 60mm de rayon 90mm
Les résultats des calculs automatiques d’assemblage pour les pieds des poteaux sont
exposés dans le tableau VI.5 :
CONCLUSION
Lors de l’étude de notre variante, nous nous sommes focalisés sur toutes les étapes
indispensables d’un projet de charpente métallique. En commençant par la conception de la
structure, puis en passant par la détermination des effets du vent et celle des ponts roulants,
ainsi que le dimensionnement des voies de roulement et le dimensionnement des éléments
secondaires de la structure. Ensuite, la modélisation de la structure par le logiciel ROBOT
2011 en admettant la stabilité individuelle des éléments et la stabilité globale de la structure
entière. Et enfin, le dimensionnement des assemblages des différents éléments de la structure.
Toutefois, et suite au manque des données géotechniques, nous n’avons pas procédé à
l’étude des fondations. Par ailleurs, vu que la structure est relativement légère et en admettant
une qualité acceptable du sol support, la variante de fondation superficielle paraît très
plausible.
En résumé, cette étude nous a été très bénéfique, dans la mesure où nous nous sommes
familiarisés avec l´application des diverses règles du domaine de la construction métallique
surtout celles de l’Eurocode tout en s’entraînant sur la modélisation par des logiciels de calcul
et de dessin. C’était, en effet, l’occasion d’apprendre à élaborer un travail complet et
rigoureux tout en apprenant à optimiser notre variante.
Références bibliographiques
[1] Règles NV65 et N84 modifiées 95, « Règles définissants les effets de la neige et du vent
sur les constructions », Eyrolles, 1999.
[2] Manfred A. Hirt et Michel Crisinel, Traité de Génie Civil de l’Ecole polytechnique
fédérale de Lausanne publié sous la direction de René Walther et Manfred A. Hirt, « Volume
11 charpentes Métalliques Conception et dimensionnement des halles de bâtiments ; section
6-7 et section 15». Premier édition ISBN 2-88074-359-1,2001, Presses polytechniques et
universitaires romandes. CH-1015 Lausanne
[3] Norme européenne NF.EN 1993-1-1 octobre 2005 indice de classement : P 22-311-
1. « Eurocode 3 partie 1-1 : Règles Générale et règles pour les bâtiments ». AFNOR 2005 1er
tirage 2005.
[4] Morel J., « calcul des structures métalliques selon l’Eurocode 3 », 6ème tirage 2005.
[6] STEEL ACCESS, « Modèle de calcul pour les pieds de poteaux articulés – Poteaux en I
en compression axiale », SN037a-FR-EU.