1. Définition du schéma :
Un schéma montre comment les différentes parties d'un réseau, d'une installation, d'un
ensemble d'appareils sont fonctionnellement reliés et connectés. (Il utilise à cet effet des
symboles, des traits et des repères)
2.1.1.Exemple :
Ce plan établi par l'architecte indique sur le plan du bâtiment l'emplacement prévu des
appareils d'utilisation et de commande, le passage de la ligne d'alimentation. Les liaisons entre
les appareils de commande et d'utilisation sont représentées par des traits interrompus.
Ce plan nécessite l'emploi des symboles particuliers.
Ils sont destinés à guider la réalisation et la vérification des connexions d'une installation
ou d'un équipement. Le tracé des connexions intérieures et extérieures peut tenir compte de la
disposition des éléments et des dispositifs de raccordement.
Plusieurs types de schémas peuvent être combinés en un seul dessin qui constitue un
schéma général. Un même document peut constituer le schéma de réalisation et les schémas
explicatifs.
Les schémas indiquent la répartition des circuits, la constitution des canalisations, des
appareils d'utilisation et de commande.
Ces schémas peuvent être divisés en deux groupes principaux :
Ils sont considérés comme des schémas d'étude. Il ne tiennent pas compte de la
disposition réelle des appareils, mais il indiquent, à partir de l'origine du branchement, la
répartition des circuits vers les utilisations, la section, le nombre, la nature des conducteurs, le
calibre des protection;
Les conducteurs définissant une canalisation, sont représentés par un seul trait, barrés de
petits traits obliques indiquant le nombre de conducteurs.
2.6.1.1. Exemple :
2 X 1,5 mm2
2 X 1,5 mm2
2 X 1,5 mm2
2 X 1,5 mm2
3 X 2,5 mm2
PE
5 X 6 mm2
PE
Wh
2.6.2.1.1. Exemple :
2.6.2.2.1. Exemple :
10 A
6A
Cette présentation est adoptée pour simplifier certain plan de détail dont la
représentation graphique est difficilement réalisable : équipement automatique par exemple.
Un trait unique représente l'ensemble des conducteurs et porte le nom de faisceau.
On ne trace pas de traits obliques sur le faisceau pour indiquer le nombre de
conducteurs qu'il contient, mais l'extrémité de chacun est repérée par une lettre ou un chiffre.
On ne représente pas les éléments divers des appareils, mais uniquement, pour
chacun, un volume renfermant les bornes de raccordement.
Ligne
L1 L2 L3
Disjoncteur
123 uvw
U V W
Utilisatuion
1. BUT DU MONTAGE :
Etablir une alimentation permanente à la disposition de l'usager.
1.1.Exemple :
2. PLAN D'IMPLANTATION :
2P+PE
CHAMBRE
Lit
PE
3. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
Ph
Fu
PE
Ph N 2P+PE
Fu
PE
Schéma developpé
PE
Schéma architectural
PE
PE
N
Ph
PE
1. APPLICATIONS :
Ce montage est employé chaque fois que l'on désire commander une ou plusieurs lampes
(ou des prises de courant), d'un endroit.
Eclairage d'une petite pièce généralement à une seule entrée : cuisine, WC, débarras,
cabine téléphonique.
Commande de prises de courant sur lesquelles pourront venir se brancher : lampadaire,
applique.
Alimentation de lampe de chevet, de bureau. Dans ces cas on peut employer un
interrupteur à fil souple remplissant le même rôle qu'un interrupteur ordinaire.
Le montage simple allumage peut-être utilisé pour l'éclairage intermittent de WC,
cabines téléphoniques, généralement la lampe est commandée par une targette électrique
formant également verrou de fermeture de porte.
2. FONCTION A REMPLIR :
3. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
Ph N Ph N
Installation d'une lampe centrale dans une cuisine, commandée de la porte d'entrée par un
interrupteur unipolaire, et d'une prise de courant située à la porte d'entrée.
1 2P
Ph N
Fu
Schéma développé
Schéma architectural
1. APPLICATIONS :
Ce montage est utilisé pour commander deux éclairages différents dans un même local :
lustre de salle à manger, éclairage des vitrines de magasin, étalage, etc…
2. FONCTION A REMPLIR :
Etablir ou interrompre ensemble ou séparément deux circuits différents d'un endroit avec
un appareil à commande manuelle.
3. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
Ph N Ph N
5l 5l
Schéma multifilaire
1. APPLICATION :
Ce montage est utilisé pour commander des lampes de deux endroits différents, pièce à
deux entrées, couloir.
2. FONCTION A REMPLIR :
Etablir et interrompre un circuit électrique de deux endroits différents avec des appareils
à commande manuelle.
3. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
Ph N Ph N
Schéma architectural
Ph N
Schéma développé
Schéma unifilaire
Ph
N
Schéma multifilaire
1. BUT DU MONTAGE :
Etablir ou interrompre un circuit électrique d'un nombre quelconque d'endroits.
2. SCHÉMAS DEVELOPPÉS :
Ph N
Ph N
Un couloir est éclairé par trois lampes à incandescente ; qui peuvent être commandées
par des commutateurs de quatre endroits différents.
Ph C6 C7 C7 C6 N
Schéma développé
6
7
Schéma architectural
Schéma unifilaire
1. BUT :
2. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
3. APPAREILS UTILISÉS :
4. FONCTIONNEMENT :
5. NOTA :
Ce montage est souvent utilisé avec deux lampes dans les laboratoires photo.
1. APPLICATIONS :
Ce montage est utilisé pour le contrôle de la mise sous tension des circuits d'éclairage
non visibles du point de commande : caves et greniers, penderies, WC, chambres frigorifiques.
2. FONCTION A REMPLIR :
3. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
Ph N Ph N
L
L
Fu l Fu
La lampe témoin peut être branchée en série dans le circuit dans le cas de faibles
puissances installées, et en dérivation dans le circuit dans le cas des puissances importantes.
4. APPAREILS UTILISÉS :
Installation de deux lampes d'éclairage dans une chambre frigorifique. Ces lampes seront
commandées et contrôlées par un interrupteur à lampe témoin (dérivation) situé à l'extérieur de
cette chambre frigorifique
Ph N
L
Fu
Schéma développé
Schéma architectural
.
1. FONCTION A REMPLIR :
2. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
N
Commande
1A
10A Utilisation
1A Commande
10A Utilisation
Le circuit de commande est alimenté en très basse tension (utilisation d'un transformateur
de tension : Exemple : Primaire 220 V. Secondaire 6-12-24V)
Télérupteur
4. APPLICATIONS :
Ce montage est utilisé pour l'éclairage des escaliers, des grandes salles ou l'on pénètre par
plusieurs points, dans les écoles, les hôpitaux, les banques. Il permet de commander par
boutons poussoirs, d'un nombre illimité de points. Il remplace avantageusement tous systèmes
de commutateurs 6 et 7 et permet de faire l'installation des boutons en très basse tension.
5. EXEMPLE :
Couloir Couloir
Bureau Bureau
In 60W In 60W
In 60W In 60W
N
Ph
Schéma multifilaire
1. FONCTION A REMPLIR :
De plusieurs endroits :
2. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
Ph N Ph N
Commande Commande
1A 10A 1A
N
Commande
1A
10A Utilisation
Ph N
Commande
10A
Utilisation
Pour éviter que les lampes d'éclairage ne restent, par oubli, constamment allumées, on les
commande par une minuterie. Ce montage est principalement utilisé pour l'éclairage des
escaliers d'immeuble.
Ce montage est utilisé dans les cages d'escalier d'immeubles importants lorsqu'il y a un
concierge de surveillance. Il évite le fonctionnement continuel de la minuterie aux heures fixes
d'entrées et de sorties des locataires. Il permet la coupure du circuit minuterie pendant le jour et
son fonctionnement aux heures creuses.
Ph N
Commande
Utilisation
10A
Installation de trois lampes situées dans l'escalier (une par étage) d'un immeuble et d'une
lampe dans le couloir fonctionnant avec une minuterie.
IN
3eEtage
IN
2e Etage
IN
er
1 Etage
4 4 IN
Entrée Escaliers
L'arrêt total;
Le fonctionnement en minuterie;
Lampes bloquées en permanence.
Elles permettent souvent en plus, avec ou sans blocs additifs les fonctions suivantes :
1. SCHÉMAS DEVELOPPÉS
1.1. EXEMPLES 1 :
Toutes les minuteries électroniques sont raccordées entre phase et neutre. Elles peuvent
également être commandées par boutons poussoirs lumineux, dont le nombre maxi est fixé
par le fabricant. La distribution lampe boutons poussoirs, se fait avec neutre commun (3 fils)
N Ph
N Ph
1.3. EXEMPLES 3 :
N Ph
1. BUT :
2. SCHÉMAS DEVELOPPÉS :
2.1. Allumage différé :
Par relais d'amorçage ou starter, dont le rôle est de produire une surtension d'amorçage.
Ph N
L
Alimentation par
inductance.
Ph N
127V 220V
Alimentation par
autotransformateur à fuite.
Par inductance et petit autotransformateur de chauffage. Les électrodes sont soumises à une
tension de préchauffage qui les amène à une température déterminée pour provoquer
l'amorçage en une seconde.
Ph N
Ph N
R
Trait conducteur isolé favorise
L
l'ionisation par éffet de capacité.
Ph N
R
Les électrodes auxiliaires produisent
L avec les électrodes principales un arc
R
localisé.Le courant est limité par la résistance R.
0 127V 220V
C L2
S2
L
S'2
L
L1
S1
L
2.3.2.Allumage instantané.
Ph N
C
L
1. PRÉLIMINAIRES :
Son rôle est de transmettre à distance des renseignements ou des ordres de commande
sous forme de signaux.
Dans les commandes centralisées, des voyants lumineux, placés sur un schéma unifilaire
de l'installation, indiquant la position d'ouverture ou de fermeture des appareils.
Les circulations routières ou ferroviaires exigent une signalisation présentant une garantie
absolue de sécurité.
Sonore;
Visuel;
Sonore et visuel.
Les dispositifs de commande sont à action directe ou indirecte (relais) sur les signaux, ils
peuvent être mise en service par :
Les automates ont une action subordonnée qui est fonction de la variation :
1. APPLICATIONS :
Le montage d'une sonnerie commandée d'un endroit est utilisé dans les habitations
particulières (entrée d'un pavillon, d'un appartement, d'un magasin). Les logements en
copropriété, les véhicules de transport en commun, etc.…
La commande de plusieurs endroits peut être utilisée pour la commande de l'arrêt dans un
véhicule de transport en commun, par exemple.
2. FONCTION A REMPLIR :
3. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
Ph N
220V
6V
1A
220V
6V
4. EXEMPLE :
Couloir
Cuisine
Shéma architectural
Mustapha MAATI # ECOLE PRATIQUE DES MINE DE TOUISSIT/OUJDA/MAROC #
Shéma unifilaire
Ph
N
Shéma multifilaire
1. SCHÉMAS DEVELOPPÉS :
Fu
S1
Ph N
Fu
S1
Atelier
Bureau
Schéma architectural
Bureau
Schéma architectural
Bureau
Schéma multifilaire
1. BUT DU MONTAGE :
Commander une ou plusieurs sonneries simultanément par l'intermédiaire d'un relais.
2. SCHÉMAS DEVELOPPÉS :
2.1. Branchement aux bornes de deux sources d'alimentation de nature
différente.
-
R
Fu1
S1
Ph N
S2
Fu2 R1
Ph N
R
Fu
S1
S2
R
Fu
S1
1. BUT DU MONTAGE :
2. SCHÉMAS DEVELOPPÉS :
Ph N
3. EXEMPLE :
Ph
N
1. BUT DU MONTAGE :
Commander de plusieurs endroits une signalisation sonore temporaire, et, sur un tableau,
une signalisation visuelle mécanique indiquant l’origine de l’appel.
2. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
Ph N
3. EXEMPLE :
Branchement d’un tableau annonciateur à trois voyants dans un hôtel.
Chambre 2
Chambre 3
Chambre 1
Schéma architectural
Mustapha MAATI # ECOLE PRATIQUE DES MINE DE TOUISSIT/OUJDA/MAROC #
Chambre 2
Chambre 3
Chambre 1
N
Ph
2
1 3
Schéma multifilaire
1. FONCTION A REMPLIR :
Appel. Il doit provoquer :
2. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
Ph N Ph N
3. EXEMPLE :
Branchement d’un tableau annonciateur à trois voyants lumineux dans un hôtel.
Ph
A1 A1
13 23 33 43 13 21 31 43 A1 13 23 33 41
KA KA KA
14 24 34 44 A2 14 22 32 44 14 24 34 42
A2 A2
2. ADJONCTIONS POSSIBLES :
67 57 65
A1 55 A1
KA KA
A2 56 68 A2 58 66
A B
14 24 34 44 54 64
A2
A2
Un bloc bascule purement mécanique se fixe et s’accroche sur deux contacteurs auxiliaires
montés cote à cote. L’action sur une vis permet d’obtenir deux possibilités de fonctionnement.
A1 A1
13 23 33 43 13 23 33 43
A B
14 24 34 44 14 24 34 44
A2 A2
vis bloquée
Une impulsion sur la bobine du contacteur auxiliaire A provoque sa fermeture et son
accrochage mécanique. Une impulsion sur la bobine du contacteur B commande :
C’est un système à mémoire effaçable dont le fonctionnement est analogue à celui du bloc
mémoire précédent, avec l’avantage de disposer de quatre contacts supplémentaires.
A1 A1
13 23 33 43 13 23 33 43
A B
14 24 34 44 14 24 34 44
A2 A2
vis débloquée
1.1.1.But du montage :
1.1.2.Schéma de principe :
L’organe de coupure est constitué par un contact fixe et par un élément mobile.
L’organe de protection est représenté par un relais thermique, son action mécanique
transmise par la liaison provoque l’ouverture d’un contact. Ce contact normalement fermé
peut-être à accrochage et se réarme manuellement.
5 6 5 6 5 6
L3
L2 3 4 3 4 3 4
2 1 2
L1 1 2 1
F2
Q K
L1 L2
13
Q1 23
14
Q2
24
F1 S1
95 96 3 4 A1 A2
F2 MA-AT
Mustapha MAATI # ECOLE PRATIQUE DES MINE DE TOUISSIT/OUJDA/MAROC #
1.1.3. Schéma de réalisation.
L1 L2 L3
1 3 5
13 21
Q
14 22
2 4 6
1 3 5
A1 A2
K
2 4 6
95 1 3 5
F2
96 2 4 6
U V W
S1
MA-AT
1.2.1.But du montage.
1.2.2.Représentation topographique.
Réseau 380V
3
S K
Vers moteur
K : Discontacteur tripolaire.
E : Commutateur rotatif N° 4
S : Automate, sélecteur à flotteur.
1.2.3.Schéma de principe.
L3 5 6 5 6 5 6 w
L2 3 4 3 4 3 4 v
1 2 1 2 1 2
L1 u
Q K F2
Mustapha MAATI # ECOLE PRATIQUE DES MINE DE TOUISSIT/OUJDA/MAROC #
1.2.3.2. Circuit de commande :
L1 L2
13 21
Q1 Q2
14 22
F0
P1 P2
F1 S1 S2
ML A1
K A2
F2 2
95 96
AT
1
3
AQ
1 2
380V
L1 L2 L3
13 21
1 3 5
Q
14 22
2 4 6
1 3 5
K
A1
K
A2
2 4 6
95 1 3 5
F2
96 2 4 6
S2
1 2
U V W
3 1 2
AQ ML
AT
Cette solution exige une action manuelle permanente sur le bouton poussoir pour
maintenir le contacteur enclenché, dès que cette action cesse, le déclenchement se
produit.
L1 L2
13
Q1 23
14
Q2
24
F1
95 96 3 4 A1
K A2
F2
S1 (MA)
Sans mémoire
1.3.2. A l’aide d’un poste à deux boutons poussoirs « Marche Arrêt ».
L1 13 14
L1 L2 Q1 F1
95
13
Rt F2
Q1 23 96
14
Q2 24
F1 F2 S1 S2 1
95 96 1 2 3 4 A1
K A2
AT S1
2
Rt AT MA
13 14
1K
Forme horizontale 1K
13
MA
3
S2
4
14
A1
K
A2
L2 23 24
Q2
Forme verticale
Commander :
1.3.3.2.1.Circuit de puissance :
5 6 5 6 5 6 w
L3
L2 3 4 3 4 3 4 v
1 2 1 2 1 2
L1 u
Q K F2
1.3.3.2.2.Circuit de commande :
L1 L2 L1 L2
23 23
Q1 13 Q1 13
24 24
Q2 Q2
14 14
F1 Rt S1 S2 F1 Rt S1 S2
95 96 1 3 4 A1 A2 96 1 4 A1 A2
2 K 95 2 3 K
F2 AT A coups MA F2 AT MA
13 14 3 4
1K
1 2 13 14
Solution par interrupteur 1K
S3
A coups
1 3 5
13 21
Q
14 22
2 4 6
1 3 5
K
S3 AC N A1
K
A2
2 4 6
S2 3 4
Avec interrupteur 95 1 3 5
F2
S1 1 2 96 2 4 6
U V W
Vers moteur
13 21 1 3 5
Q 14 22
2 4 6
1 3 5
K
S3 A1
3 4 K
S2 A2
2 4 6
95 1 3 5
S1 1 2
F2
96 2 4 6
U V W
Vers moteur
3 S
Légende :
K : Discontacteur tétrapolaire.
S : Poste de commande (MA, AT), signalisation en K ou S.
L1 L2
13 23
Q1 14
Q2 24
P1 P2
S1 S2
F2 S1 S24
F1 95 96 1 2 3 A1 K A2
Rt AT MA
13 14
1K V
F3 53 54
2K R
71 72
3K
Les voyants lumineux sont situés sur le coffret du discontacteur dont le couvercle ouvert
est rabattu de 180°.
380V
L1 L2 L3
1 2 3
1 3 5
13 21
Q
14 22
2 4 6
F1 1 3 5
V
53 71 13 A1
K
R 54 72 14 A2
2 4 6
1 3 5 95
F2
2 4 6 96
U V W
S2 3 4
S1 1 2
380V
L1 L2 L3
1 2 3 4 5
1 3 5
13 21
Q
14 22
2 4 6
P1 P2
F1 1 3 5
S1 S2
53 71 13 A1
K
54 72 14 A2
2 4 6
1 3 5 95
F2
2 4 6 96
U V W
4
S2 3
S1 1 2
1.1.1.Moyen utilisé :
L+ L-
AT
RE A1
K A2
F1
Rt MA
EF
L+ L-
F2 S1
F1 S2
A1
K A2
Rt AT MA
RE
1K
Lorsque les pôles principaux doivent interrompre des intensités très importantes (de 320
à 4000 A), et lorsqu’il est nécessaire de réaliser une très forte pression sur les contacts de ces
pôles. Avantages au point de vue de la fabrication : le circuit magnétique feuilleté est réduit et
la bague de déphasage est supprimée.
380 V
RE
2K
+ -
F1 F2 S1
S2 A1 K A2
Rt AT MA
1K
(Verrouillage mécanique).
(Verrouillage électrique).
Dans le coffret
Dans le poste de commande
1.1.1.Généralité :
Dans de très nombreux cas d’utilisation des moteurs raccordés sur un réseau à courant
alternatif triphasé, il est nécessaire d’obtenir le changement du sens de rotation de ces moteurs.
L’ensemble du matériel permettant cette fonction est groupé dans un coffret et constitue un
équipement. Il comprend au maximum deux contacteurs et les relais de protection à maximum
d’intensité. On appelait cet ensemble contacteur discontacteur inverseur.
1.1.2.Fonction à remplir :
1.1.3.Schémas de principe :
L1 L2 L3
1 3 5 1 3 5 1 3 5
AV AR AV
2 4 6 2 4 6 2 4 6
1 3 5
1 3 5 AR
Rt 2 4 6
2 4 6
1 3 5
Rt
2 4 6
L1 L2
13 23
Q1 Q2
14 24
AR
95 96 1 2 3 4 21 A1
22 AV A2
F2
Rt AT MAV
13 14
AV
AV
3 4 21 22 A1 AR A2
MAR
13 14
AR
L1 L2
13 23
13 14
Q1 Q2
14 24
AV
AR
95 96 1 2 1 2 3 4 21 22 A1 AV A2
F2
Rt AT
AV
1 3 4 21 22
2 AR A2
A1
MAV MAR
13 14
AR
DÉMARRAGE DIRECT
C'est le procédé de démarrage le plus simple qui ne peut être exécuté qu'avec le moteur
asynchrone à cage.
1. PRINCIPE :
Les enroulements du stator sont couplés directement sur le réseau, le moteur démarre et
atteint sa vitesse nominale.
L2 V M
3
L3 W
2. CARACTERISTIQUES :
2.1. Intensité :
L'intensité Id de démarrage est très importante. Elle peut atteindre suivant le type
de moteur (simple ou double cage) et suivant sa puissance nominale de 3,5 à 7 fois
l'intensité nominale .Il en résulte des à-coups importants sur le réseau de distribution.
2.2. Couple :
M M
3 3
u v w
z x y
L1 L2 L3
u v w
V
X Y
Z z x y
U
W
L1 L2 L3
V u v w
X
Y z x y
Z
U W
Mustapha MAATI # ECOLE PRATIQUE DES MINE DE TOUISSIT/OUJDA/MAROC #
5. SCHÉMAS DES CIRCUITS :
5.1. Circuit de puissance.
L1 3 6 3 6 3 6 w
L1 2 4 2 4 2 4 v
M
3
L1 1 2 1 2 1 2 u
Q KM1 F1
13 23
Q2 Q1
14 24
F2
95 96 1 2 3 4 A1 KM A2
F1 S0 S1
13 14
1KM
Un verrouillage mécanique est nécessaire pour éviter le court circuit entre les deux
phases dans le cas ou les contacteurs KM1 et KM2 seraient fermés ensemble.
5 6
3 4
1 2
KM2
L3 5 6 5 6 5 6 w
L2 3 4 3 4 3 4 v M
3
L1 1 2 1 2 1 2 u
F1
Q
L1 L2
13 23
Q1 Q2
24
14
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 KM1 A2
F2 2KM1
F1 S0 S1
13 14
1KM1
13 14 21 22 A1 KM2 A2
2KM2
S2
13 14
1KM2
7.2. Inconvénients. :
-Appel de courant très important.
-Démarrage brutal.
7.3. Emplois :
-Moteurs de petite puissance ou de puissance faible par rapport à la puissance du réseau.
-Machines ne nécessitant pas une mise en vitesse progressive.
-Machine nécessitant un bon couple de démarrage.
Ce procédé de démarrage ne peut s'appliquer que pour les moteurs dont toutes les
extrémités d'enroulement sont sorties sur la plaque à bornes, et dont le couplage triangle
correspond à la tension du réseau.
1. PRINCIPE
L1 L2 L3
L1 L2 L3
u v w
u v w
D
z x y
z x y
Y
COUPLAGE ETOILE COUPLAGE TRIANGLE
1er temps : Mise sous tension et couplage étoile des enroulements; le moteur démarre à
tension réduite : U/v 3.
2em temps : suppression du couplage étoile et mise en couplage triangle; le moteur est
alimenté à pleine tension.
5 6
3 4
1 2
KM1
5 6
3 4
1 2
KM3
L3 5 6 5 6 5 6 w y
L2 3 4 3 4 3 4 v
M x
3
L1 1 2 1 2 1 2 u z
Q KM2 F1
13 23
Q1 Q2
14 24
95 96 1 2 3 4 55 56 21 22 A1 A2
F2 1KM3
F1 S0 1KA KM1
S1
13 14 A1 A2
1KM1
KM2
A1
KA A2
13 14 21 22 A1 A2
2KM1
1KM2
KM3
3 4 3 4
1 2 1 2
KM3
KM2
5 6
3 4
1 2
KM4
L3 5 6 5 6 5 6 w y
L2 3 4 3 4 3 4 v M x
3
L1 1 2 1 2 1 2 u z
F1
Q KM1
L1
L2
13 23
Q1 Q2
14 24
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
F2 2KM1
F1 S0 KM1
S1
13 14
1KM1
3 4 21 22 A1 A2
2KM2
KM2
S2
13 14
1KM2
53 54 A1 A2
3KM2
KA
53 54 55 56 21 22 A1 A2
3KM1 1KM4
1KA KM3
67 68 21 22 A1 A2
1KM3
KM4
2KA
4.2. Inconvénients :
-Couple réduit au tiers de sa valeur en direct.
-Coupure entre les positions étoile et triangle d’où apparition de phénomènes transitoires.
4.3. Emplois :
-Machines démarrant à vide : Machines à bois, ventilateurs, machines-outils
1. PRINCIPE :
L'alimentation à tension réduite est obtenue dans un premier temps par la mise en série
dans le circuit, d'une résistance qui est ensuite court-circuitée généralement en un seul temps,
éventuellement en deux temps.
R R R R R R
u v w
M u v w
3
M
3
2. CARACTERISTIQUES :
2.1. Intensité
Le couplage des enroulements du moteur n'est pas modifié au cours du démarrage,
l'intensité n'est réduite que proportionnellement à la tension appliquée au moteur.
A noter que la tension appliquée aux bornes du moteur ne reste pas constante pendant la
période d'accélération.
L’intensité maximale se situe lors de la mise sous tension puis elle diminue .Id=4,5In
2.2. Couple
Le couple initial est relativement faible pour une point de courant assez importante.
Il est réduit comme carré de la diminution de tension. Cd=0,75Cn
3.1.1. Le contacteur est en série avec les résistances, il met ces dernières en service au
premier temps de démarrage.
5 6
3 4
1 2
KM2
L3 5 6 5 6 5 6 w
R
L2 3 4 3 4 3 4 v M
R
3
L1 1 2 1 2 1 2 u
R
F1
Q KM1
3.1.2. Le contacteur est en parallèle avec les résistances, il assure le court-circuitage des
résistances.
5 6
3 4
1 2
KM2
L3 5 6 5 6 5 6 w
R
L2 3 4 3 4 3 4 v M
R 3
L1 1 2 1 2 1 2 u
R
F1
Q KM1
L1 L2
13 23
Q1 Q2
14 24
95 96 1 2 3 4 A1 A2
F2
F1 S0 KM1
S1
13 14
1KM1 A1 A2
KA
67 67 A1 A2
KM2
1KA
5 6 5 6
3 4 3 4
1 2 1 2
KM2 KM3
L3 5 6 5 6 5 6 w
R
3 4 3 4 3 4 v M
L2 R 3
L1 1 2 1 2 1 2 u
R
F1
Q KM1
13 23
Q1 Q2
14 24
F2
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
2KM2
F1 S0 KM1
S1
13 14
1KM1
3 4 21 22 A1 A2
2KM1
S2 KM2
13 14
1KM2
53 54 A1 A2
3KM1
KA
53 54
3KM2
67 68 A1 A2
KM3
1KA
5 6
3 4
1 2
KM2
L3 5 6 5 6 5 6 w
R
L2 3 4 3 4 3 4 v M
R 3
L1 1 2 1 2 1 2 u
R
F1
Q KM1
23 13
Q2 Q1
24 14
F2
95 96 95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
2KM2
RNC F1 S0 KM1
S1
13 14
1KM1
RNC
KA
67 68 A1 A2
KM2
1KA
13 14
1KM2
6. CONCLUSION :
6.1. Avantages :
La tension d'alimentation est très fortement réduite au moment du démarrage car
l'appel de courant reste très important .Lorsque le moteur s'accélère, l'intensité dans les
résistances statoriques diminue .Ceci entraîne une réduction de la chute de tension aux
bornes de ces résistances, donc un meilleur couple qu'avec une tension constante comme
c'est le cas dans un montage étoile triangle.
6.2. Inconvénients :
L'intensité de démarrage reste élevée car elle est proportionnelle au carré de la tension
appliquée .On a de 4 à 5 fois l'intensité nominale.
Le couple de démarrage est diminué par rapport à un démarrage direct, il est de l'ordre
de 0,75 fois le couple nominal.
6.3. Emplois :
Il convient aux machines dont le couple de démarrage est plus faible que le couple
normal de fonctionnement. C'est le cas des machines à bois, machines-outils, ventilateurs.
On peut adapter la valeur des résistances au couple de démarrage à obtenir.
2
er em
L1 L2 L3 L1 L2 L3 L1 L2 L3
u v w u v w u v w
M M M
3 3 3
2em temps : ouverture du point étoile, seule la self de la partie supérieur de l'enroulement
limite le courant.
2. CARACTERISTIQUES :
2.1. Intensité :
2.2. Couple :
5 6 5 6
3 4 3 4
1 2 1 2
KM2 KM1
L3 5 6 5 6 5 6 w
L2 3 4 3 4 3 4 v M
3
L1 1 2 1 2 1 2 u
F1
Q (RTS) KM3
13 23
Q1 Q2
14 24
F2
95 96 1 2 3 4 21 22 55 56 A1 A2
2KM3
F1 S0 1KA2 KM1
(RTS) S1
13 14
A1 A2
1KM2
KA1
13 14 A1 A2
1KM1
KM2
53 54 A1 A2
2KM2
KA2
3 4 A1 A2
IPS
RTS
65 66 83 84 A1 A2
3KM2
1KA1 KM3
13 14
1KM3
5 6 5 6 5 6
3 4 3 4 3 4
1 2 1 2 1 2
L3 5 6 5 6 5 6 5 6 w
L2 3 4 3 4 3 4 3 4 v
L1 1 2 1 2 1 2 1 2 u
F1
Q KM1 (RTS) KM5
L1 L2
13 23
Q1 Q2
14 24
F2
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
3KM2
F1 S0 KM1
S1
(RTS) 13 14
1KM1
3 4 21 22 A1 A2
3KM1
KM2
S2
13 14
1KM2
53 54 21 22 55 56 A1 A2
2KM1 2KM5
1KA2 KM3
A1 A2
53 54
2KM2 KA1
13 14 A1 A2
1KM4
KA2
13 14 A1 A2
1KM3
KM4
3 4 A1 A2
IPS
RTS
65 66 53 54 A1 A2
2KM4
1KA1 KM5
13 14
1KM5
5.2. Inconvénients :
-Prix d'achat élevé, il faut un transformateur spécial et trois contacteurs.
5.3. Emplois :
Ce système présente le plus d'avantages techniques. Il est utilisé, en général, pour les
machines de puissance supérieure à 100 KW et convient bien pour les compresseurs
rotatifs à piston, les pompes, les ventilateurs.
n = 60 f/p tr/mn
2.1.1.Circuit de puissance :
5 6 5 6
3 4 3 4
1 2 1 2
F2
KM2
L3 5 6 5 6 5 6 w1 u2
L2 3 4 3 4 3 4 v1 M v2
3
L1 1 2 1 2 1 2 u1 w2
F1
Q KM1
2.1.2.Remarque :
Il y a un relais thermique pour chacune des deux vitesses, les puissances PV et GV étant
généralement différentes.
Q1
14
24
Fu
95 96 95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
2KM2
F1 F2 S0 KM1
S1
13 14
1KM1
3 4 21 22 A1 A2
2KM1
KM2
S2
13 14
1KM2
u2 w2
w1 v1 v2 u2 v2
w2 v2 u2 w2 v2 u2
L3 L2 L1
5 6 5 6
3 4 3 4
1 2 1 2
F2
KM2
L3 5 6 5 6 5 6 w1 u2
L2 3 4 3 4 3 4 v1 M v2
3
L1 1 2 1 2 1 2 u1 w2
F1
Q KM1
5 6
3 4
1 2
KM3
3.3.2.Circuit de commande :
Passage de PV à GV sans passer par arrêt avec l'utilisation des boutons poussoirs doubles
(rupteur contacteur).
L1 L2
13 23
Q1 Q2
14 24
Fu
13 14
1KM1
95 96 95 96 1 2 1 2 3 4 21 22 21 22 A1 A2
2KM2 1KM3
F1 F2 S1 KM1
3 4 1 2 21 22 A1 A2
2KM1
S2 14 S3 KM2
13
1KM2
53 54 A1 A2
3KM2
KM3
Fu
95 96 95 96 1 2 3 4 55 56 21 22 21 22 A1 A2
2KM2 1KM3
F1 F2 S1 S214 3KA KM1
13
1KM1
23 24
2KA
3 4 A1 A2
13
S3 14 KA
1KA
67 68 21 22 A1 A2
2KM1
KM2
4KA
13 14 A1 A2
1KM2
KM3
Commande directe PV ou GV avec démarrage toujours en PV, le retour en PV peut se
faire sans passer par arrêt.
L1 L2
13 14
13 23
1KM1
Q1 Q2
14 23 24 24
Fu 2KA
95 96 95 96 1 2 3 4 55 56 21 22 21 22 A1 A2
2KM2 1KM3
F1 F2 S1 3KA KM1
1 2
3 4 A1 A2
S1
13
S314 KA
1KA
67 68 21 22 A1 A2
2KM1
KM2
4KA
13 14 A1 A2
1KM2
KM3
On utilise obligatoirement un moteur asynchrone triphasé à rotor bobiné en, étoile avec
sorties sur trois bagues.
1. PRINCIPE :
L1 L2 L3 L1 L2 L3 L1 L2 L3
u v w u v w u v w
M M M
3 3 3
R R R
R R R
R R R
2. CARACTERISTIQUES :
2.1. Intensité :
2.2. Couple :
1 3 5
Q
2 4 6
1 3 5
Fu
K1
4 95
2 6
3
F1
1 3 5 96
F1 1
2 4 6 S3 S1
4
2
3 13
u v w
S2 K1
4 14
M 3
3 S3
4
A1
K1
A2
3 4 3 4
1 2 1 2
KM3 KM2
L3 5 6 5 6 5 6 w
R R
L2 3 4 3 4 3 4 v M
3 R R
L1 1 2 1 2 1 2 u
R R
Q KM1 F1
L1 L2
13 23
Q1 Q2
14 24
F2
95 96 1 2 3 4 A1 A2
F1 S0 KM1
S1
13 14 21 22 A1 A2
2KM3
1KM1
KA
67 68 A1 A2
1KA KM2
67 68 A1 A2
KM3
1KM2
13 14
1KM3
5 6 3 4 3 4
3 4 1 2 1 2
1 2
KM4 KM3
KM2
L3 5 6 5 6 5 6 w R R
L2 3 4 3 4 3 4 v M
3 R R
L1 1 2 1 2 1 2 u R R
Q KM1 F1
L1 L2
13 23
Q1 14
Q2
24
F2
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
2KM2
F1 S0 S1 KM1
13 14
1KM1
3 4 21 22 A1 A2
2KM1 KM2
S2
13 14
1KM2
53 54 21 22 A1 A2
3KM1 2KM4
KA
53 54
3KM2
67 68 A1 A2
1KA KM3
67 68 A1 A2
1KM3 KM4
13 14
1KM4
3 2 1 0
L3 5 6 5 6 5 6 w
R R R
L2 3 4 3 4 3 4 v M
3 R R R
L1 1 2 1 2 1 2 u
R R R
F1
Q KM1
C'est un moteur à rotor bobiné dont les résistances de démarrage, situées à la place des
bagues, sont court-circuitées automatiquement par des contacts actionnés successivement sous
l'action de force centrifuge.
Les ressorts sont réglés de manière à ce que les interrupteurs centrifuges se ferment aux
vitesses optimales déterminées une fois pour toute.
L1 L2
13 23
Q1 Q2
14 24
95 96 1 2 3 4 A1 A2
F2
F1 S1 S2 KM1
13 14
1KM1
6. CONCLUSION :
6.1. Avantages:
-L'appel de courant est, pour un couple de démarrage donné, le plus faible par rapport à
tous les autres modes de démarrage.
-Possibilité de choisir, par construction, le couple et le temps de démarrage.
6.2. Inconvénients :
- Nécessite un moteur à rotor bobiné plus onéreux et moins robuste qu'un moteur à cage.
-Equipement nécessitant autant de contacteurs et de résistances que de temps de
démarrage.
6.3. Emplois :
- Dans tous les cas difficiles nécessitant des démarrages longs et fréquents et aux machines
demandant une mise en vitesse progressive. (Téléski par exemple).
1. REMARQUES PRÉLIMINAIRES :
Dans tous les démarrages vus précédemment, la réduction d'intensité de démarrage est
obtenue en agissant sur la tension d'alimentation ou la résistance rotorique. Ces solutions
donnent malgré tout des pointes d'intensité au moment des couplages et des à-coups de couple
pouvant avoir des conséquences néfastes pour les machines entraînées.
2. PRINCIPE :
M
3
La réduction d’intensité peut être obtenue par des composants électroniques .On utilise
alors un convertisseur alternatif/alternatif.
Le démarreur est constitué de deux thyristors montés en tête bêche sur chacune des
phases.
Le contrôle du démarrage peut être obtenu par contrôle de la tension d’alimentation
(augmentation progressive) soit par contrôle du courant absorbé soit en jouant sur les deux.
Le convertisseur est branché dans le circuit de puissance comme un contacteur .Il
fonctionne en boucle ouverte lorsqu’il contrôle uniquement l’augmentation progressive de la
tension, en boucle fermée lorsqu’il contrôle le courant.
Lorsque le moteur atteint sa vitesse normale, il est possible de court-circuiter le
démarreur par un contacteur, ceci permet de réduire les pertes dans le convertisseur.
2.1. Remarque :
Cette possibilité permet le pilotage successif de plusieurs moteurs avec un seul
démarreur.
Ce type de démarrage permet :
Une grande souplesse de démarrage.
La maîtrise des caractéristiques de démarrage, généralement modifiables par
l’utilisateur.
Exemple d’application :
Commande des pompes, ventilateurs, compresseurs.
Commande d’escaliers mécaniques, de convoyeurs (limitation des à-coups au
démarrage).
53 54
KM1 03
01
LH4-N.
L3 5 6 5 6 5 6 w
5/L3 6/T3
L2 3 4 3 4 3 4
U
v M
3/L2 4/T2
S
S
3
L1 1 2 1 2 1 2 u
1/L1 2/T1
F1
Q KM1
L1 L2
13 23
Q1 Q1
14 24
F2
95 96 1 2 3 4 A1 KM A2
1
F1 S0
S1
13 14
1KM1
5 53 54
6
KM2
3 4
53 54
1 2 KM1
03
KM2 01
LH4-N.
L3 5 6 5 6 5 6 w
5/L3 6/T3
U v
L2 3 4 3 4 3 4
4/T2
M
3/L2
3
L1 1 2 1 2 1 2 u
1/L1 2/T1
F1
Q KM1
L1 L2
13 23
Q1 Q1
14 24
F2
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 KM A2
1
2KM2
F1 S1
S2
13 14
1KM1
3 4 21 22 A1 KM A2
2
2KM1
S3
13 14
1KM2
4.3. Remarque :
5.1. Principe.
Le gradateur de tension étant monté en série avec le moteur, il est possible de la court-
circuiter en fin de démarrage comme on le fait avec les résistances statoriques. Le moteur est
alors alimenté sous pleine tension. Ceci permet de limiter l’élévation de température pendant la
phase de fonctionnement sous pleine tension.
13 14
43
1KM1
44
LH4-N.
L3 5 6 5 6 5 6 w
5/L3 6/T3
L2 3 4 3 4 U 3 4 v M
3/L2 S 4/T2
S 3
L1 1 2 1 2 1 2 u
1/L1 2/T1
F1
Q KM1
5 6
3 4
1 2
KM2
5.1.2.Fonctionnement.
5.1.3.circuit de commande.
L1 L2
13 23
Q1 Q1
14 24
F2
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 KM A 2
1
2KM2
F1 S1 S2
13 14
R
1KM1 C
13 14 A1 KM A2
2
1KM2
43 44
R
C
S/S
6.1. Principe.
On peut utiliser le même gradateur pour démarrer plusieurs moteurs l’un après l’autre.
Chaque moteur est démarré comme dans le schéma précédent. Cette solution est
particulièrement économique.
6.2. Remarque.
Q1
KM1
3
1/L1 3/L2 5/L3
01
13 13 13
LH4-N. KM11 KM21 KM31
03 14 14 14
2/T1 4/T2 6/T3
F1 F2 F3
M1 M2 M3
3 3 3
L1 L2 L3
1 3 5
13 23
Q Q1 Q2
24
14
2 4 6
Fu
1 3 5
95
CL Rt
96
2 4 6
1 3 5 1
Rt AT
2 4 6 2
3 13
MA CL
4 14
EF
u v w
A1
M CL
3 A2
A la fermeture du contacteur de ligne CL, le freinage est assuré par manque de courant.
Le moteur est bloqué, l'action de l'electro-frein est rapide mais brutale.
2.1. Avec insertion de résistances statoriques pour les moteurs à cage et à double
cage :
5 6
R
3 4
R
1 2 R
FR
L3 5 6 5 6 5 6 w
L2 3 4 3 4 3 4 v M
3
L1 1 2 1 2 1 2 u
Q CL Rt
2.1.2.Circuit de commande:
Fu
95 96 1 2 1 2 3 4 21 22 A1 A2
CL
FR
Rt AT MA
3 4
13 14
AT-FR CL 21 A1 A2
22
FR
CL
Un contact double rupteur contacteur (AT.FR) arrêt freiné permet de réaliser le freinage
pendant la durée d'impulsion, ce qui demande une très grande attention.
Mustapha MAATI # ECOLE PRATIQUE DES MINE DE TOUISSIT/OUJDA/MAROC #
2.1.2.2. Freinage contrôlé par relais chronométrique
L1 L2
23 13
Q1 Q2
14
24
Fu
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
CL
FR
Rt AT MA
13 14
CL
57 58 21 22 A1
FR A2
CL
CL
Fu
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 CL A2
FR
Rt AT MA
13 14
CL
13 14 21 22 A1 FR A2
Rx CL
53 54
D CL C
71 72 A1 Rx A2
R CL
Lorsque CL est enclenché, la diode D charge le condensateur C. Au déclenchement de
CL, cette charge permet d'alimenter un certain temps le relais Rx qui ferme son contact et met
sous tension la bobine du contacteur de freinage FR la durée de la temporisation est réglable en
agissant sur la valeur de la résistance variable R.
Mustapha MAATI # ECOLE PRATIQUE DES MINE DE TOUISSIT/OUJDA/MAROC #
2.2. Avec insertion de résistances rotoriques pour moteur à rotor bobiné.
2.2.1.Circuit de puissance:
L1 L2 L3
1 3 5
Q
2 4 6
1 3 5 1 3 5
AV AR
2 4 6 2 4 6
1 3 5
Rt
2 4 6
DM2 DM1
u v w 3 4 3 4
M 1 2 1 2
3
R R
R R
R R
L'appel de courant lors de la fermeture du contacteur d'inversion est limité par les
résistances rotoriques.
L1 L2
13 23
Q1 Q2
14 24
Fu
95
Rt
96
1
AT
2
13
AV MAAV 3 3
14 53 53 67 67 13 1
21 4 4 AV AR Rx DM1 DM2
R 13 54 54 68 68 14 2
22 AR
1 MAAR 3 14
21 21
2 4 R DM2
22
21 21 22
AR AV
22 22
A1 A1 A1 A1 A1 A1
AV AR Rx DM1 DM2 R
A2 A2 A2 A2 A2 A2
La commande du freinage se fait directement par action sur le bouton de marche inverse.
Le contact centrifuge lorsque le moteur s'arrête se ferme, alimente R qui coupe par son contact
R la mémoire de ce contacteur inverse.
3.1. Principe :
Q Q
2 4 6 2 4 6
1 3 5 1 3 5 1 3 5 1 3 5
CL FR CL FR
2 4 6 2 4 6 2 4 6 2 4 6
1 3 5 1 3 5
Rt Rt
2 4 6 2 4 6
1 3 1 3
FR FR
2 4 2 4
DM2 DM1
3 4 3 4
u v w
1 2 1 2
M
3
u v w
M
3 R R
R R
R R
Utilisation d'un redresseur sec triphasé redressant les deux alternances. A la fermeture de
FR le courant redressé est appliqué sur les deux bornes du stator
Fu Fu
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 CL A2 95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
CL
FR FR
Rt AT MA Rt AT MA
13 14 13 14 A1
R A2
CL CL
57 58 21 22 A1 67 A2
FR A2 68 A1
CL
A1 FR A2
R DM1
CL 67 68 A1 A2
DM2
DM1
57 58 21 22 A1 A2
CL FR
CL A1 A2
FR
L'action sur AT provoque la coupure du contacteur de ligne CL qui par son contact de
temporisation inverse met sous tension les contacteurs de freinage.
1. CONDITION DE FONCTIONNEMENT :
2. SYMBOLES NORMALISÉS
Inducteurs
G G
Induit
3. SCHÉMA DEVELOPPÉ :
L+ L-
Rh
L-
Rh
G G Variante
5. RÉGULATION DE TENSION :
L+ L-
Le régulateur de tension est constitué par un rotor (souvent un simple cadre) soumis à
l'action des champs créés par deux enroulements (flux soustractif). Ce rotor entraine le curseur
d'un rhéostat. Un ressort produit le couple antagoniste. Les deux enroulements sont raccordés
de façon que le rotor tourne et diminue la valeur du rhéostat quand la tension diminue ou quand
le courant augmente.
1.1. Rôle :
M1
L+ L-
G1 A1
Rh 1
V1
V2
G2 A2
Rh 2
M2
3.4.1.Opérations de couplage :
a/ La génératrice G1 débite sur le réseau son courant I de pleine charge : le rhéostat Rh1
est alors en court-circuit, le voltmètre V1 indique la tension nominale Un.
c/ Répartition des charges. Pour charger G2, on augmente la valeur de son courant
d'excitation en diminuant la valeur ohmique de Rh2. G2 prend alors une partie de la charge. On
diminue légèrement l'excitation de G1 en augmentant la valeur de Rh1 pour maintenir U
constante. Les vitesses de G1 et G2 doivent être maintenues constantes.
L+
L-
A1 A2
Rh1 Rh2
G1 G2
Obtenir entre fils extrêmes une tension double soit U=2V, et entre chacun de ces fils et le
fils intermédiaire appelé neutre (+-) une tension égale à V.
2.2. Régulation :
Quelque soit la répartition des charges entre fils extrême et fil neutre, on doit avoir entre
fils extrême U=V1+V2 avec V1=V2.
L+
I1 1
+ M
-
I2 2
L-
I1 I2
I1
I2
+ G1 - + G2 -
Rh Rh
M1 M2
Les deux génératrices G1 et G2 ont la même puissance et sont entraînées chacune par un
moteur. On suppose que les ponds 1 et 2 ne sont pas équilibrés (1 est plus chargé que 2). G1
fournit un courant I1> I2; dans le fil neutre on a un courant I=I1-I2. La valeur des tension entre
chaque ponds V1 et V2 est légèrement différente car la chute de tension est plus importante
dans la génératrice la plus chargée. De même, si la force électromotrice d'une machine diminue
par suite de la variation de vitesse de son moteur d'entraînement, ou si la régulation sur le
rhéostat de champ est insuffisante, une inversion de polarité est possible.
I2 I2
+ G1 -
m
+ G2 - + G1 - + G2 -
m
Rh Rh Rh
M1 M2 M1 M2
On évite ce danger en raccordant en série les deux inducteurs avec un rhéostat de champ,
l'ensemble étant alimenté sous la tension maximal entre les deux fils extrêmes. Les génératrices
ne peuvent être réglées séparément.
On peut aussi prendre les excitations sur l'un des ponds; 1 par exemple.
A1 A2
Rh1 Rh2
G2 G2
1. SYMBOLES NORMALISÉS :
G G
2. ANALYSE FONCTIONNELLE :
Dans le cas général d'utilisation, l'enroulement série doit produire un flux de même sens
que celui produit par l'enroulement shunt.
2.1. Vérification :
On raccorde un voltmètre aux bornes du circuit d'utilisation puis on fait débiter la
dynamo; on court-circuite l'enroulement série. Si la tension diminue sur le voltmètre,
l'enroulement série est bien branché en flux additif. Le rôle de l'enroulement série est de
compenser la chute de tension interne de la dynamo; suivant l'importance de cet
enroulement, on obtient une caractéristique externe U=f (I) à vitesse constante plus au moins
relevée.
3. SCHÉMA DEVELOPPÉ
L+ L-
Rh
Rh
G G Variante
1. SYMBOLES NORMALISÉS :
Inducteurs
M M
Induit
2. ANALYSE FONCTIONNELLE :
2.2. En fonctionnement :
Il faut à la puissance normale compenser la chute de vitesse de l’ordre de 5% par un
dispositif de réglage.
3. SCHÉMAS DEVELOPPÉS :
3.1. Démarrage :
L-
L
Rh.DM I M
Plot mort i
L’induit, le rhéostat de démarrage et les inducteurs forment un circuit fermé qui ne doit
jamais pouvoir être coupé accidentellement.
Le démarrage s’opère toujours le maximum de tension appliquée aux bornes des
inducteurs.
A la coupure du courant l’énergie produite par self induction se décharge dans le rhéostat
et l’induit, évite ainsi l’étincelle de la rupture. ; ce montage est dit anti-inductif.
Au démarrage le rhéostat d’excitation doit être court-circuité pour que le flux soit
maximum.
L-
L
Rh.DM
I
M
i
Rh.Ex
Rh.Ex
Cette liaison évite toute coupure par mauvais contact.
L+
L-
Rh.DM Rh.Ex
1. CONDITION DE FONCTIONNEMENT :
Dans le cas d’appareil à deux sens de marche, toute disposition doit être prose pour qu’il
soit impossible de passer d’une marche à l’autre sans passer par la position arrêt.
L+ L-
L
Rh.DM I M
i
Rh.Ex
L+ L-
L
Rh.DM
I
M
i
Rh.Ex
Une seule manette permet, suivant le sens de rotation qu’on lui donne, de sélectio nner le
sens de marche et de démarrer me moteur.
L’inversion du sens de rotation se fait par inversion du sens du courant dans l’induit.
L+
Rh.Ex
1. CONDITION DE FONCTIONNEMENT :
2. SCHÉMAS DE PRINCIPE :
L+ L-
1 3
Q Q
2 4
1 2 1 2 M 3 4 4 3
R1 R2
Rt Rt
L 2 1 3 4 L
AC1 AC2
Rh.Ex
67 68
AC2
Fu
95 96 1 2 3 4 A1 A2
L RE
Rt AT MA
13 14
L
67 68 A1 A2
AC
1
L
A1
67 68 AC A 2 21 22
2 AC2
AC1
Fu
95 96 1 2 3 4 A1 A2
L
Rt AT MA
13 14
RE
L
E'
M RE
A1 AC A2
1
A1 AC A2 21 22
2 AC2
Démarrage par contrôle de la force contre électromotrice aux bornes de l’induit. Chaque
contacteur d’accélération a sa bobine alimenté en dérivation aux bornes de l’induit et
s’enclenche lorsque la force contre électromotrice E’ atteint une valeur prédéterminée. Le
réglage des relais AC1 et AC2 est en générale mécanique (tension d’un ressort antagoniste)
cette solution peut-être adoptée si le couple résistant est faible et constant jusqu’à une puissance
maximale de 10 ch.
1. CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT :
L+ L-
Q Q
AV AR
M R1 R2
Rt Rt
AR AV AC1 AC2
Rh.Ex
RE
AV
RD
AR
L+ L-
13
Q1 23
14
Q2
24
Fu
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
AV RE
AR
Rt AT MAV
13 14
AV
3 4 21 22 A1 A2 21 22
AR
AV AC2
MAR
13 14
AR
67 68 A1 AC A2
1
AV
67 68
AR
67 68 A1 AC A2
2
AC1 13 14 A1 RE A2
AC1
1. SYMBOLES NORMALISÉ :
M M
Forme 1 Forme 2
2. CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT :
3. SCHÉMAS DE PRINCIPE :
L
Rh.DM I M
4. RÉGLAGE DE LA VITESSE PAR ACTION SUR LE FLUX :
Pour ne pas changer la valeur du flux lorsque par exemple la charge augmente. Il faut que
l’augmentation du courant dû à l’accroissement de cette charge ne traverse pas l’inducteur, la
vitesse restera alors constante. Pour obtenir ce résultat, un circuit en dérivation dont la
résistance est réglable est raccordé aux bornes de l’inducteur.
L+ L-
L
Rh.DM I M
Rh.Ex Résistance de
protection
1. CONDITION DE FONCTIONNEMENT :
Dans le cas d’appareils à deux sens de marche toute disposition doit être prise pour qu’il
soit impossible de passer d’une marche à l’autre sans passer par la position arrêt.
L’inverseur bipolaire doit pouvoir supporter le courant normal absorbé par le moteur.
L+ L-
L
Rh.DM I M
Rh.Ex
L+ L-
L
Rh.DM I M
Rh.Ex
L’inversion du sens de rotation se fait par inversion du sens du courant dans l’induit.
L+ L-
L
Rh.DM I
AR
Rh.Ex
AT
EXEMPLE :
1. SCHÉMAS DE PRINCIPÉ :
M R1 R2
Rt Rt
CL CL
Rh.Ex
AC1 AC2
L+ L-
13
Q1 23
14
Q2
24
Fu
95 96 1 2 3 4 A1 A2
CL
Rt AT MA
13 14
RE
CL
67 68 A1 AC A2
1 RE
CL
67 68 A1 AC A2 21 22
2 AC2
AC1
EXEMPLE :
Equipement d’un démarreur inverseur, automatique, démarrage en trois temps par relais
chronométrique. Commande par poste à boutons poussoirs AV, AR, AT.
1. SCHÉMAS DE PRINCIPE :
Q Q
AV AR
M R1 R2
Rt Rt
AR AV AC1 AC2
L+ L-
13
Q1 23
14 Q2
24
Fu
95 96 1 2 3 21 22 A2
4 A1
AV RE
AR
Rt AT MAV
13 14
AV
3 4 21 22 A1 A2 21 22
AR
AV AC2
MAR
13 14
AR
67 68 A1 A2
AC
1
AV68
67
AR
67 68 A1 AC A2
2
AC1
1. SYMBOLES NORMALISÉS :
M Courte
dérivation M
Forme 1 Forme 2
M Longue
dérivation M
2. CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT :
3. SCHÉMAS DE PRINCIPE :
L+ L-
Q Q
M R1 R2
Rt Rt
CL CL
Rh.Ex
AC1 AC2
L+ L-
13
Q1 23
14
Q2
24
Fu
95 96 1 2 3 4 A1 A2
CL RE
Rt AT MA
13 14
CL
67 68 A1 AC A2
1
CL
67 68 A1 AC A2 21 22
2 AC2
AC1
L’inversion du sens de rotation doit se faire en inversant le sens du courant dans l’induit.
Le sens du courant dans les inducteurs doit rester le même pour ne pas changer le compoundage
du moteur.
1. SCHÉMAS DE PRINCIPE :
L+ L-
Q Q
AV M AR
R1 R2
Rt Rt
RE
AV
RD
AR
L+ L-
13
Q1 23
14 Q2
24
Fu
95 96 1 2 3 4 21 22 A1
AV A2 RE
AR
Rt AT MAV
13 14
AV
3 4 21 22 A1 A2 21 22
AR
AV AC2
MAR
13 14
AR
67 68 A1 AC A2
1
AV
67 68
AR
67 68 A1 AC A2
2
AC1 13 14 A1 RE A2
AC2
1. FONCTION A REMPLIR :
Ils ont des contacts dimensionnés en fonction de l’intensité qui traverse le circuit
principal, ils agissent directement.
Utilisés dans la commande semi-automatique, ont des contacts réduits, ils agissent
indirectement par l’intermédiaire de contacteurs sur le circuit de commande.
2. EMPLOI :
Démarrage, inversion de sens de marche, couplage, freinage des moteurs
électriques (Traction, appareils de levage).
3. DISPOSITIONS GÉNÉRALES :
Les symboles d’un combinateur résultent de la juxtaposition des symboles des contacts et
de la commande mécanique. Si nécessaire, l’état des circuits est indiqué par un diagramme ou
des repères.
1.2AV
Repèrage des positions de fermeture d'un contact
Les repères indiquent les positions pour lesquelles le contact est fermé ou subit l’action
de l’organe de commande. La convention utilisée doit être indiquée sur le schéma.
AV AR
2 1 0 1 2 Combinateur sans précision du mode de réalisation
et diagramme de fonctionnement correspondant.
AV AR
2 1 0 1 2
Combinateur à câme et diagramme
de fonctionnement correspondant
AV AR
2 1 0 1 2
Combinateur à tambour et diagramme
de fonctonnement correspondant.
Représentation schématique d’un démarrage en quatre temps d’un moteur série, deux
sens de marche.
6.1.Combinateur à tambour.
4 3 2 1 0 1 2 3 4
+
6.2.Combinateur à came.
4 3 2 1 0 1 2 3 4
+
Pour effectuer le démarrage en 4 temps pour le sens avant par exemple : Il faut que la
manette du combinateur permet d’obtenir en position 1, la mise sous tension du moteur avec
tous les éléments figurés sur le schéma, en position 2, l’élimination de la résistance 1 de
démarrage, en position 3, l’élimination de 1+2, en position 4, l’élimination de 1+2+3. Pour
réaliser le démarrage en sens inverse, on aura aussi 4 positions respectivement indiquées.
1. MOTEUR SHUNT :
L+
RS RE EF
L L
RD
EF
L+ L-
Q Q
CL FR
M RC RD1 RD2
Rt Rt
FR CL AC2
CL AC1
CL
RD
FR
1.2.2.Circuit de commande :
L+
13
Q1 23
14
Q2
24
Fu
95 96 1 2 3 4 21 22 A1
CL A2 RE
FR
Rt AT MA
A1 A2
13 14 R
CL
67 68 A1
AC A2
1
R
67 68 A1 AC A2
2
AC1
57 58 21 22 A1
FRA2 21 22
CL AC2
CL
1.3.1.Analyse de fonctionnement :
Pour une même polarité aux bornes, la machine fonctionne en moteur avec le même sens
de rotation qu’en génératrice. Il en résulte qu’un moteur en dérivation entraîné par la charge
dans son propre sens de rotation pourra débiter sur le réseau (Fonctionnement en récupération).
En coupant l’induit du réseau et en le connectant aux bornes d’une résistance. Lorsqu’il est
demandé un freinage de sécurité en cas de manque de tension du réseau, on peut connecter les
inducteurs aux bornes de l’induit ; le moteur fonctionne en génératrice shunt et débite sur la
résistance de freinage. Le freinage est moins efficace que dans le premier cas.
1.3.2.Commande manuelle :
L+ L-
M
Fu1 Fu2
1.3.3.Commande semi-automatique :
L+ L-
FR
Q Q
AC1 AC2
M R1 R2
Rt Rt
CL CL
CL
CL
RD
FR
L+ L-
13
Q1 23
14
Q2
24
Fu
95 96 1 2 3 4 21 22 A1 A2
CL RE
FR
Rt AT MA A1 A2
13 14
R
CL
67 68 A1
AC A2
1
R
67 68 A1 AC A2 21 22
2 AC2
AC1
2.1.1.Analyse fonctionnelle :
Pour obtenir une même polarité aux bornes de la machine dans le cas d’un fonctionnement
en moteur ou en génératrice, il faut : soit inverser le sens de rotation de la machine, soit
intervertir les deux connexions de l’induit ou de l’inducteur. Il en résulte qu’un moteur série
entraîné par la charge dans son propre sens de rotation ne pourra pas fonctionner en génératrice.
Si l’on désire obtenir un système de freinage, il suffira après avoir couper le moteur du réseau,
d’intervertir les deux connexions de l’inducteur et de le faire débiter dans une résistance de
freinage FR.
2.1.2.Schéma de principe :
L+ L-
F1
F2
1
FR
M
Protection
amant
L+ L-
DM3 DM2 DM1
AV
M AR
I I I se ferment à I
L c a
b
AR AV
DM3 DM2 DM1
RF
EF
RD
0 1 2 3 4 5 6 6 5 4 3 2 1
+
FC.AV
+
FC.AR
AV 1
AR 2
L 3
DM 4
1 a
DM 5
2 DM b 6
3
c AV
EF AR
Lancement du rotor à la main pour les moteurs de faible puissance, ou à l’aide d’un
moteur auxiliaire d’entraînement avant la mise sous tension du moteur.
3. NOTA :
La phase principale occupe les deux tiers des encoches du stator et la phase auxiliaire le
tiers.
4. PRINCIPAUX SYMBOLES :
5.1.1.Schémas de principe.
R
1 2
3
NO
M L DM
1 4
5.1.2.Schémas de réalisation.
5.1.3.Commande manuelle
N
R L
1 2
3
M
1 4
L1 N
1 3
13
Q1 Q
14 2 4
Fu
1 3
95
Rt 53 61 L
96 L L 2 4
1 54 62 1 3 5
AT
2 2 4 6
1 3
3 13 NO DM
MA L 2 4
4 14
R L
21 67
NO L
21 68
A1 A1 A1 MA AT 1 2
L DM NO M
3
A2 A2 A2 1 4
5.1.1.Schémas de principe.
L1
1 2
3
M
1 4
Le démarrage du moteur se fait toujours en deux temps mais d’une façon automatique,
dès la fermeture de l’interrupteur général, la phase principale est mise directement sous tension,
tandis que la phase auxiliaire est raccordée en série avec un condensateur. A une vitesse
déterminée, un contact à force centrifuge coupe l’alimentation de cette dernière phase.
L1 N
3 4
2
M
1
1
La bobine B est parcourue dès la mise sous tension par un courant important et le contact
b se ferme. Quand le moteur est lancé l’intensité diminue et b s’ouvre. La protection est
assurée par A.
A 3 4
t°C
2 M
B
L1 1
1
N
7.2. Démarrage par relais thermique :
La bilame c ouvre le contact du même nom un certain temps après la mise sous tension.
La protection est assurée par le bilame et le contact A.
A c
t°C 3 4
2
M
L1 1
1
N
1. DEFINITION :
Les alternateurs sont des génératrices destinées à produire des tensions et courants
alternatifs.
4.1.1.Remarque :
La vitesse de rotation doit être maintenue constante pour obtenir une f. e. m de fréquence
constante aux bornes de l’alternateur.
4.2.1.Procédés utilisés :
4
A 3
2 GS
M G 1
1
2
A
GS
M G G 1
1
Système utilisé pour des alternateurs de grande puissance. On évite ainsi une perte
d’énergie importante dans le rhéostat de l’excitatrice. On utilise une dynamo pilote de faible
puissance 1, du type shunt pour alimenter l’inducteur de l’excitatrice principale 2, qui
fonctionne alors en génératrice à excitation indépendante.
5. RÉGULATION :
Le réglage de la tension aux bornes de l’alternateur par action manuelle sur le rhéostat de
champ nécessite la présence constante du personnel de surveillance ; l’emploi d’un régulateur
évite cet inconvénient. Le régulateur de tension permet de maintenir la tension entre deux
limites rapprochées, ou de la faire varier suivant une loi déterminée lorsqu’une autre grandeur
varie.
5.1.1.En charge :
La tension aux bornes de l’alternateur diminue du fait des chutes de tension dues à
l’impédance interne ; il faut ajouter la f. e. m nécessaire à l’équilibre de ces chutes de tension
variables avec le débit. Le régulateur agit sur le courant d’excitation de l’excitatrice en
diminuant la résistance du rhéostat au fur et à mesure que le débit augmente. A pleine charge,
on doit avoir U aux bornes, égale à U nominale.
R b 3
a
1
R1 2
R2
Rh
P1 P2
L1
T GS G
L2
L3
Le dispositif de mesure du régulateur est constitué par un équipage mobile (1) soumis :
5.2.1. A un couple moteur ; qui est fonction de la tension à régler. Ce couple est
produit par un petit moteur à induction monophasé. Pour créer un champ tournant, deux
enroulement (a) et (b) sont déphasés de 90° l’un par rapport à l’autre à l’aide d’une résistance R
en série dans l’un des enroulements. Ce champ produit des courants induits dans le rotor (2)
(tambour en aluminium), il en résulte un couple. La valeur de ce couple est fonction du courant
dans les bobines inductrices donc de la tension aux bornes. Une résistance R1 permet d’ajuster
le régulateur à la valeur de la tension mesurée. La résistance R2 alimentée par le secondaire
d’un TC dont le primaire est situé en un point quelconque de la distribution permet, suivant
l’intensité débitée par l’alternateur, un compoundage additif qui compense la chute de tension
en ligne. Le déplacement limité du rotor entraîne l’équipage mobile qui roule sur les contacts
du rhéostat (3), ce qui permet de fixer la valeur de la résistance insérée dans le circuit
d’excitation de l’excitatrice.
5.2.2.A un couple résistant antagoniste ; (ressort équilibré).
1
+ -
S1 S2
+
L1 P1 P2
T GS G
L2 2
L3
A -
6.1. Rôle :
Régulateur
B.B.C
G
H P1 P2
GS
H
M
Sy
Régulateur
P V
B.B.C
G
P V
P1 P2
GS
8.1. L’alternateur est mis en marche par son moteur d’entraînement ; on règle la
vitesse au voisinage de vitesse de synchronisme n=60f/p.
8.3. Observation :
La différence des fréquences produit un phénomène de battement qui se traduit par des
allumages et des extinctions successifs. Deux cas peuvent se présenter si l’on a pas repéré
préalablement l’identité dans l’ordre de succession des phase.
Deuxième cas : les allumages et extinctions se produisent en même temps sur les
lampes. En réglant la vitesse du moteur d’entraînement vers la vitesse de
synchronisme les battements deviennent très lents ; lorsqu’ils atteignent une durée
de trois secondes environ, et si la f. e. m. de l’alternateur est égale à la tension du
réseau, le couplage est réalisable. Il peut se faire à l’extinction des lampes ou à
l’allumage suivant le mode de raccordement choisi pour ces lampes.
8.3.2. Le synchronoscope :
1. SYMBOLES :
Les symboles représentatifs sont identiques à ceux des alternateurs. On remplace
simplement GS par MS.
Les rotors sont actuellement munis d’une cage d’écureuil constituée par des barres de
cuivre logées dans la partie périphérique des pièces polaires. Les extrémités de ces barres sont
soudées sur deux couronnes. Deux procédés sont utilisés pour démarrer ce genre de moteur. :
Le moteur de lancement peut être soit la machine shunt qui lui est accouplée s’il s’agit
d’un groupe convertisseur ; soit un moteur asynchrone triphasé. Dans ce dernier cas, la vitesse
du moteur doit être supérieure à celle du moteur synchrone (nombre de pôles différents) et doit
être rendue variable par un rhéostat rotorique. Lorsque le rotor du moteur synchrone est amené
au voisinage du synchronisme pour accrocher le moteur sur le réseau, il faut obtenir les mêmes
conditions de couplage que celles les alternateurs.
On emploi un autotransformateur.
Dès le démarrage, l’inducteur doit être shunté par une résistance Rd, puis excité
automatiquement lorsque la vitesse acquise par le rotor est suffisante.
L1
L2
1 3 5
L3
RTM
2 4 6
1 3 5
L
K2 2 4 6
1 3 5
NO
K3 2 4 6
u v w +
MS G X1
1 3 5 3 50Hz X2
R KA
K4
Y EX - Rh
K1
2 4 6 Rd EX1
EX2 X EX
L1 L2
F2 S1 S2 R1 K1
F1 96 1 2 3 4 21 22 A1 Y A2
95
RMT MA
AT
Y1
13 14 1° Temps
K1
Y2 K2
13 14 A1 L A2
K1 Inducteur du MS
L1 EX2
13 14 Rd
K2 EX K4
K4 EX
K4
R
2°Temps
G
Rh
EX1
X1 K4 KA
X
X2 K4 EX
KA
R2 Y K3
67 68 21 22 A1 A2 3°Temps
NO
K1
NO
13 14
K3
Premier temps : Alimentation sous tension réduite. L’impulsion sur le bouton de marche
met sous tension la bobine Y du contacteur du couplage de l’autotransformateur à
condition que la contact R1 (fermé au repos) du relais R soit dans cette position. Le
contacteur Y s’auto alimente par un contact ouvert au repos Y1. La fermeture de ce
contacteur permet par un deuxième contact Y2 (ouvert au repos) d’alimenter la bobine L
du contacteur de ligne qui, à sa fermeture, s’autoalimente par un contact L1. Le moteur
démarre l’inducteur shunté par la résistance Rd ; il entraîne l’excitatrice.