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I.DEFINITION
APPAREIL DE
CONNEXION
==> Ces deux défauts entraînent toujours une augmentation énorme du courant II.2.1
Le fusible:
C’est un appareil composé d'un fil conducteur qui grâce à sa fusion ouvre le
circuit lorsque l'intensité du courant dépasse la valeur maximale supportée
par le fil.
Remarque:
Il existe plusieurs types de fusible qui sont:
• les fusibles g, g1, gf qui supportent jusqu’ à 1,1 fois le courant nominal.
• Les fusibles AD (Accompagnent disjoncteur) supportent jusqu'à 2.7 fois le
courant nominal.
• Les fusibles AM (Accompagnent Moteur) supportent jusqu'à 7 fois le
courant nominal (protéger contre le court-circuit.)
Image d’un fusible
II.2.2 Le disjoncteur :
Il peut avoir :
• Un déclencheur magnétique.
• Un déclencheur thermique.
• Un déclencheur magnétho-thermique.
II.2.3 Le relais de protection:
APPAREIL DE
PROTECTION
II.3.2.2 Commutateur :
C’est un appareil qui permet de sélectionner un mode de
fonctionnement.
II.3.2.3 Bouton poussoir :
Il possède un seul état stable. une action manuelle fait changer son
état.
A fermeture A ouverture
II.3.3.2 Détecteurs de grandeurs physiques (électriques) :
II.4.1 le contacteur:
(télémécanique)
APPAREIL DE
COMMANDE
L’alarme
Vocabulaire technologique :
• Pouvoir de coupure :
– C’est le courant maximum qu’un appareil est capable d’interrompre sans
être détérioré. Le pouvoir de coupure s’exprime en kA (1 kA = 1000 A).
• NO:
– Normalement Ouvert. Un contact NO est encore appelé “ contact à
fermeture ” ou encore contact “ F ”.
• NC:
– Normaly Closed signifie Normalement Fermé. Un contact NC (ou NF en
français) est encore appelé “ contact à ouverture ” ou encore contact “ O
”.
• BP :
– Bouton Poussoir.
• Bistable : – On dit qu’un appareil est bistable quand il est capable de se
maintenir dans 2 positions sans interventions.
III) Sectionnement
Cette fonction est assurée par un sectionneur qui, ouvert, introduit une distance
d'isolement entre l'amont et le circuit sectionné. Le sectionneur doit mettre hors tension
tous les conducteurs actifs, c'est à dire phase et neutre pour pouvoir intervenir sans
danger sur le circuit aval ou sur la machine. Le sectionneur doit être actionné
uniquement lorsque le moteur est arrêté (pas de courant dans le circuit) ! Il n'a pas de
pouvoir de coupure.
VI) Le disjoncteur
C'est un appareil capable d'établir, de supporter et d'interrompre des courants dans les
conditions normales du circuit. Il peut aussi supporter pendant une durée spécifiée et
interrompre des courants dans des conditions de court-circuit. Il a un fort pouvoir de
coupure.
- Disjoncteur magnétique : protection contre les court-circuits
- Disjoncteur thermique : protection contre les surcharges
- Disjoncteur magnétothermique (possède les deux fonctions ci-dessus) :
VII) Le contacteur
C'est un appareil mécanique de connexion à commande électrique, actionné à distance
et automatiquement. La commande est généralement électrique.
Le couplage du moteur
Branchement du moteur asynchrone triphasé :
Le stator d’un moteur asynchrone triphasé comporte trois enroulements identiques qui
sont couplés :
Soit en étoile (Y) Soit en triangle (∆) Le choix du couplage dépend :
Des tensions du réseau.
Des indications portées sur la plaque signalétique qui donne les conditions
normales de fonctionnement (dites aussi nominales).
L’utilisateur choisit le couplage qui convient par l’intermédiaire de la plaque à borne
du moteur, qui comporte six bornes auxquelles sont reliées les entrées et les sorties des
trois enroulements
I. Démarrage direct :
I.1 Principe :
Dans ce procédé le stator du moteur est branché directement sur le réseau
d’alimentation triphasé. Le démarrage s’effectue en un seul temps. I.2
Caractéristique technique :
Seuls les moteurs asynchrones triphasés avec rotor en court-circuit ou rotor à cage
peuvent être démarrés en direct.
Au démarrage du moteur la pointe d’intensité est de l’ordre de 4 à 8 fois l’intensité
nominale.
Le couple au décollage est important, environ 1,5 fois le couple nominal. I
3 Avantages
- Simplicité de l’appareillage, couple important.
-Temps de démarrage minimal pour un moteur à cage.
I.4 Inconvénients
-Appel de courant très important : Id= 4 à 8 In. I.5
Emploi :
- Moteurs de faible puissance (P= 7,5 ch)
-Machines ne nécessitant pas une mise en vitesse progressive.
-Machine nécessitant un bon couple de démarrage.
I.5 Démarrage direct semi-automatique deux sens de marche avec butées de fin
de course:
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation. Chaque
sens est arrêté par une butée de fin de course, respectivement S3 pour le sens1 et la
butée S4 pour le sens 2. I.5.1 Circuit de commande :
I.6 Démarrage direct semi-automatique deux sens de marche avec butées de fin de
course et inversion du sens de rotation :
Dans cet exemple, lorsqu’une des deux butées de fin de course est actionnées, le sens
de rotation est inversé automatiquement.
Seuls les moteurs asynchrones triphasés avec rotor en court-circuit ou rotor à cage
peuvent être démarrés en étoile-triangle. Ce procédé de démarrage ne peut être utilisé
que pour des moteurs conçus pour supporter en fonctionnement normal et pour un
couplage triangle la tension composée du réseau. Le courant de démarrage est environ
1,3 à 2,6.In et le couple de démarrage environ 0,2 à 0,5.Tn.
Exemple :
· Un moteur 380v/ 660v sur un réseau 220v/ 380v, ·
Un moteur 220v/ 380v sur un réseau 110v/ 220v.
II.3 Démarrage étoile triangle semi-automatique un sens de marche :
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé en étoile triangle dans un sens de
rotation par un bouton poussoir S1 et l’arrêter par l’appui sur un bouton poussoir S0.
II.3.3.1 Solution1 :
KA1 : relais auxiliaire qui possède un contact temporisé retardé à l’ouverture KA11
II.3.3.4 Equations :
Solution 1 du circuit de commande :
Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur sens 1
KM2 : contacteur sens 2
KM3 : contacteur couplage
étoile
KM4 : contacteur couplage
triangle
F : relais thermique
M : moteur triphasé
II.4.4 Equations :
II.4.5 Avantages
- Appel de courant en étoile ré au tiers de sa valeur en directe
- Faible complication d’appareillage
II.4.5 Inconvénients
II.4.6 Emplois
III.1 Principe :
Ce démarrage s’effectue en deux temps :
1. Alimenter le stator sous une tension réduite par insertion dans chacune des
phases du stator d’une ou plusieurs résistances
2. Alimenter le stator par la pleine tension du réseau en court-circuitant les
résistances lorsque la vitesse du moteur atteint 80% de la vitesse nominale.
III.2.5 Equations :
III.3.Circuit de commande
III.3.4 Equations :
III.3.5 Caractéristiques
Le courant de démarrage Id est estimé à 4,5 In et le couple de démarrage à 0,75 Tn.
III.3.6 Avantages
La tension d’alimentation est très fortement réduite au moment du démarrage car
l’appel de courant reste important. Lorsque le moteur s’accélère, l’intensité dans les
résistances statoriques diminue. Ceci entraîne une réduction de la chute de tension aux
bornes de ces résistances, donc un meilleur couple qu’avec une tension constante
comme c’est le cas dans un montage étoile-triangle. III.3.7 Inconvénients
L’intensité de démarrage reste élevée car elle est proportionnelle au carré de la tension
appliquée. On a de 4 à 5 fois l’intensité nominale.
Le couple de démarrage est diminué par rapport à un démarrage direct, il est de l’ordre
de 0,75 fois le couple nominal.
III.3.8 Emplois
Il convient aux machines dont le couple de démarrage est plus faible que se couple
normal de fonctionnement. C’est le cas des machines à bois, machines-outils,
ventilateurs. On peut adapter la valeur des résistances au couple de démarrage à
obtenir.
IV. Démarrage par autotransformateurs :
IV.1 Principe :
Ce démarrage consiste à utiliser un autotransformateur, qui est un appareil dont le
circuit primaire est alimenté par le réseau et qui délivre à son secondaire une tension
pouvant varier linéairement de 0 à 100% de la tension primaire. Ce
démarrage s’effectue en deux temps : 1. 1er
temps : Alimenter le moteur par une tension réduite à travers l’autotransformateur.
2. 2eme temps : alimenter le moteur par la pleine tension de fonctionnement.
3. Caractéristiques
Le courant de démarrage se situe entre 1,7 à 4 fois et couple de démarrage entre 0,4 à
0,85 Fois Tn.
Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur couplage étoile de
l’autotransformateur
KM2 : contacteur alimentation
de l’autotransformateur KM3 :
contacteur moteur F : relais
thermique
IV.2.5 avantage
-Possibilité de choisir le couple de décollage.
-Réduction, dans le même rapport, du couple et de l’appel de courant. -Démarrage
en trois temps sans coupure.
IV.2.6 Inconvénients
Prix d’achat élevé, il faut un transformateur spécial et trois contacteurs
IV.2.7 Emplois
Ce système présente le plus d’avantages techniques. Il est utilisé, en général, pour les
machine de puissance supérieure à 100 KW et convient bien pour les compresseurs
rotatifs à piston, les pompes les ventilateurs.
IV.3 Démarrage semi automatique par autotransformateur, deux sens de marche
:
Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur sens1
KM2 : contacteur sens2 KM3 :
contacteur couplage étoile de
l’autotransformateur KM4 :
contacteur alimentation de
l’autotransformateur KM5 :
contacteur moteur
F : relais thermique
V.1 Principe :
Ce démarrage consiste à alimenter directement les enroulements du stator sous leur
tension nominale et à coupler les enroulements du rotor en étoile.
Ce démarrage s’exécute en plusieurs temps (minimum 3 temps) :
1. 1er temps : on limite le courant dans les enroulements du rotor en insérant des
résistances.
2. 2eme temps : on diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des
résistances.
3. 3eme temps : on supprime toutes les résistances rotorique ce qui donne un rotor
court-circuité (couplage étoile).
Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur de ligne
KM2 : contacteur 2eme temps
KM3 : contacteur 3eme temps
R1 et R2 : 2 groupes de
résistances F : relais
thermique
M : moteur à rotor bobiné
V.3.3.1 Solution1 :
V.3.3.2 Solution2 :
Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur sens1
KM2 : contacteur sens2
KM3 : contacteur 2eme temps
R1 : groupe de résistances
F : relais thermique
M : moteur à rotor bobiné
b. Pôles commutables
I.INTROUCTION
II.PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Schéma de principe
Après la mise sous tension du stator, on peut lancer le moteur à la main dans un sens
ou dans l’autre. Le couple moteur résultant des deux couples inverses entretient la
rotation dans le sens du lancement.
4. Caractéristiques