DOSSIER DE PRESSE / Les murs RURART

Expérience littéraire sur Facebook

« LES MURS »
Quels sont les liens entre interactivité et création ? Est-il possible, sans
adhésion préalable, d’écrire une histoire avec des auteurs «involontai-
res» ? Facebook est-elle une plateforme « inspirante » ?

Synopsis
Pierre-Yves Effel, un ingénieur qui voyage sans cesse, s’aperçoit qu’il a malencontreuse-
ment échangé son PC contre celui d’un autre, identique au sien, à l’aéroport de Bruxelles.
Il doit absolument retrouver son propre ordinateur, qui contient des données confiden-
tielles. L’ordinateur qu’il a maintenant entre les mains est protégé par un mot de passe,
ce qui empêche de déterminer l’identité de son propriétaire. Mais, en se connectant sur
Internet, il se rend compte que quelqu’un a utilisé son compte Facebook. Il n’a d’autre
moyen d’entrer en relation avec le détenteur de ses précieuses données que son compte.
Il n’est donc pas question pour lui de dénoncer son usurpation, ni de le fermer. Il décide
alors de mener l’enquête sur la plateforme, avec l’aide de Judith Forest, Solea Bataille,
et Vanina Platine, afin de retrouver l’usurpateur de son identité, en faisant appel à tous
leurs amis sur Facebook.
Cette intrigue policière inattendue ne manquera pas de se résoudre au travers de rebon-
dissements impossibles à prévoir. L’amour, la haine, et surtout l’amitié seront de la partie,
étant donné que tous les amis de Pierre-Yves et des autres personnages impliqués dans
l’histoire, sont capables d’intervenir à tout moment. INFORMATIONS PRATIQUES
LES MURS : http://www.facebook.com/pages/Les-Murs/205861699444138
RURART
CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
D150 lycée agricole Venours
86480 Rouillé

Tél. 05 49 43 62 59
Fax. 05 49 89 31 54
www.rurart.org
www.facebook.com/culture.contemporaine

CONTACT PRESSE
Hélène Grisoni-Weibel
Tél. 05 49 43 62 59
presse@rurart.org

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PRÉFET DE LA RÉGION

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LES MURS : http://www.facebook.com/pages/Les-Murs/205861699444138

PERSONNAGES

Xavier Löwenthal est :

> Pierre-Yves Effel

Pierre-Yves Effel est ingénieur chez EADS. Il est très sérieux et obsédé par son travail.
http://www.facebook.com/profile.php?id=100002114430335

> Isidor Osis

Isidor Osis est un aventurier un peu louche et fantaisiste. Il a les traits d’un célèbre artiste
contemporain et non moins fantaisiste de Bruxelles.
http://www.facebook.com/profile.php?id=100002105610264

> Judith Forest

Judith Forest est une auteure de BD à l’identité trouble. Son dernier ouvrage, Momon,
paru en avril 2012, est une bande dessinée autobiographique au ton polémique, qui in-
terroge les conditions de la réception et l’authenticité, la complexité du rapport fiction/
non-fiction, vérité/mensonge dans l’œuvre littéraire.
http://www.facebook.com/judithforest

Extrait de wikipedia : En janvier 2010 se répand la rumeur que Judith Forest serait en
réalité une auteure imaginaire créée par William Henne, Thomas Boivin et Xavier Löwen-
thal qui auraient ainsi fomenté le second canular de l’histoire de la BD (après «l’affaire
Frantico» en 2005). Les intéressés n’ont ni infirmé, ni confirmé cette rumeur. «Judith
Forest», ou celle qui se fait nommer ainsi, à moins qu’il ne s’agisse d’une comédienne,
a pourtant été vue régulièrement dans les médias et alimente périodiquement ses profils
Facebook et Myspace. Cette polémique a été reprise par Romain Brethes dans le ma-
gazine Le Point, qui ne remet cependant pas en cause l’authenticité du récit développé
dans «1h25», ni l’existence de l’auteure qui se cacherait sous ce pseudonyme : «pour
la présenttation de l’auteur qui se cache derrière Judith Forest, il faudra donc attendre
encore un peu.»

Aliette Griz est :

> Solea Bataille

Solea Bataille est une infirmière, qui a été mariée dix jours. Elle croit encore à l’amour, et
aux amis. Elle pensait que Facebook l’aiderait à surmonter sa rupture, mais ses débuts
sur la plateforme n’ont pas été faciles. (Elle a été « punie » parce qu’elle cherchait des
amis qu’elle ne connaissait pas).
http://www.facebook.com/profile.php?id=100002007983456

> Vanina Platine

Vanina Platine est une fan de l’Olympique de Marseille, qui s’est inscrite sur Facebook
pour raconter son attachement au football. Elle était persuadée que tout le monde la re-
jetterait, et pensait devenir une marginale de Facebook, à cause de son apparence, mais
au contraire, elle a rencontré le succès dès ses premières demandes d’amis.
http://www.facebook.com/profile.php?id=100002025322938
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Les auteurs
Xavier Löwenthal (né en 1970) est un auteur, théoricien de la bande dessinée, pro-
ducteur et éditeur belge, fondateur du groupe et de la maison d’édition La Cinquième
Couche.

Depuis 1994, il évolue au sein de la structure d’édition « La 5e Couche ». En tant qu’auteur,

on lui doit COTTON SCHWOB, satire sociale féroce de nos mœurs; IPHIGENIE, sur
l’indétermination dans les modèles newtoniens appliqués à la structure tragique, LET-
TRES A PAULINE, RECIT D’UN VOYAGEUR AU PAYS DES INDIENS TAWAKHAS sur
une mission ethnolinguistique qu’il a menée, auprès des Indiens de la Mosquitia, la forêt
tropicale humide du Honduras, et enfin LE COUP DE GRACE, qui inscrit résolument la
bande dessinée dans les langages et les pratiques contemporains. Il a aussi réalisé des
bandes dessinées oubapiennes, notamment dans Comix 2000 et la revue La 5e Couche.
Il collabore régulièrement, en tant qu’auteur et qu’illustrateur, à la revue ECRITURES.
Il est aussi l’auteur de pamphlets, notamment POUR UN ART APRÈS L’ART APRÈS
AUSCHWITZ, aux éditions Maelström. On lui prête un rôle dans la création de l’oeuvre
de Judith Forest, qu’il n’a jamais confirmé.

Professeur d’esthétique et de dessin à l’Inraci (Bruxelles), Löwenthal a régulièrement

officié en tant que conférencier, professeur invité en narratologie et bande dessinée, aux
universités de Ouagadougou, Cotonou, Lagos, Prague, Brno, Strasbourg…
Politiquement engagé, il est un des principaux conspirateurs du Rattachement de la Bel-
gique au Congo.

Aliette Griz (née en 1973) se cherche. Elle a été femme de ménage à Strasbourg, bi-
bliothécaire à Paris, assistante dans une galerie d’art à Dublin, caviste et secrétaire à
Bruxelles.

Elle a été bloggeuse épisodique depuis 2006 (http://griz.20six.fr et http://uneautrepage.

blogspot.com/ ) spécialisée d’une part dans les histoires de femmes. (L’accouchement,
la vie avant, après) et d’autre part dans les textes à quatre mains http://www.myspace.
com/aliettegriz, http://grizxxl.20six.fr/, sur des motifs aussi divers que la campagne pré-
sidentielle française de 2007, les facteurs, les blondes, les couilles, et autres dialogues
ineptes sans sujets.

Elle a par rapport à l’écriture une approche faite de doute (pourquoi écrire dans un monde
saturé d’écrit ?) et de désir (avec le manque qui lui est associé). L’écriture a toujours été
pour elle une matière à explorer. Elle a trouvé avec le blog un médium intéressant, parce
que sans contrainte, et conforme à son souci un peu paresseux de rester en marge, en-
tourée d’acolytes de passage. Elle s’intéresse beaucoup plus à la forme, qu’au fond, ce
qui l’a convaincue d’accepter le projet Facebook.
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Un roman expérimental à quatre mains

Les expériences de littérature interactive sur internet se multiplient, elles investissent le

web littéraire et étudient l’impact que l’informatique peut avoir sur l’écriture. Générateurs
de textes, analyseurs stylistiques, automates scénaristiques sont ainsi expérimentés ré-
gulièrement et produisent des résultats souvent audacieux, qui questionnent les procé-
dés narratifs et le mode de lecture appliqué aux nouveaux médias.

La narrativité du récit et son organisation chronologique, propres au livre, sont ainsi remis
en question par l’hypertextualité que permet toute lecture à l’écran. La déstructuration
de la linéarité du récit, de l’information, constitue ainsi l’une des caractéristiques de la
pratique des médias interactifs. Aussi, Rurart investit l’écriture interactive via le principal
réseau social numérique, Facebook.

Facebook permet à ses utilisateurs de communiquer des informations personnelles sous

forme textuelle ou multimédia, d’échanger et d’interagir avec d’autres utilisateurs. Cha-
que utilisateur peut inviter d’autres personnes, participer à des groupes reliés à des sujets
divers, personnaliser sa page personnelle (le « mur ») ou télécharger des applications. Il
peut aussi diffuser des textes, photos, vidéos, commenter les informations diffusées par
d’autres utilisateurs, envoyer des messages, chater.

Il s’agit donc de considérer Facebook comme la trame d’un roman épistolaire en pro-
posant la résidence à deux écrivains. Leurs textes se répondront, nourriront une page
Facebook qu’ils administreront ensemble (le tout piloté par Rurart), à laquelle pourront
contribuer chaque lecteur, par le biais des commentaires ouverts sous chaque publica-
tion. Ils seront en quelque sorte les locomotives d’un processus d’écriture collaborative
qui s’appuie sur les nouveaux médias, à la croisée de la réalité, de l’autofiction, du docu-
mentaire social, du roman. La narration sera liée aux contraintes du «format Facebook»,
à son interface très calibrée. Mais parallèlement, elle se nourrira des contributions des
différents utilisateurs, dans la linéarité fluctuante propre aux nouveaux médias.