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Honoré de Balzac

LE PÈRE GORIOT
I. Introduction

1. Présentation générale du roman :

"Le Père Goriot" est un livre écrit par Honoré de Balzac en 1835. C'est
comme une fenêtre ouverte sur la vie à Paris il y a longtemps. Le livre
nous emmène dans un quartier de la ville où l'on découvre la vie
quotidienne des gens, leurs rêves, leurs luttes et leurs peines.

2. Auteur et contexte de création :

Balzac, l'auteur, aimait beaucoup raconter des histoires sur les gens
ordinaires et comment la vie était difficile pour eux à cette époque. Il
voulait montrer aux lecteurs comment la société était faite et comment
les gens essayaient de s'en sortir.

3. Thème principal :

"Le Père Goriot" parle de choses auxquelles tout le monde peut se


reconnaître : l'argent, la famille et le désir de réussir dans la vie. Le livre
montre comment parfois, essayer de réussir peut rendre les relations
compliquées entre les gens. Ça parle aussi des choix difficiles que les
personnages doivent faire pour avancer dans la vie.

II. Résumé du roman

Dans le Paris du XIXe siècle, Honoré de Balzac nous emmène à travers les rues
pavées de la ville, révélant les contrastes sociaux et moraux. Eugène de
Rastignac, un jeune homme plein d'ambition, se confronte à la réalité brutale
de la vie à Paris. Il fait la rencontre du Père Goriot, un homme autrefois riche,
désormais reclus dans la pauvreté, sacrifiant tout pour ses filles, Anastasie et
Delphine. Par exemple, la scène où Goriot vend ses biens précieux pour offrir
des joyaux à ses filles illustre sa dévotion paternelle aveugle.

La relation entre Eugène et le Père Goriot évolue au fil du temps. Eugène,


témoin de la tragédie de Goriot, prend conscience de la cruauté de la société.
Par exemple, lorsqu'Eugène découvre les lettres déchirantes écrites par
Goriot à ses filles, sans jamais obtenir de réponse, il réalise la profondeur de
l'exploitation et de l'indifférence dont souffre Goriot de la part de ses propres
enfants.

En parallèle, Vautrin, un personnage mystérieux, manipule Eugène en lui


proposant des moyens immoraux pour réussir socialement. Par exemple,
Vautrin suggère à Eugène de séduire une jeune fille fortunée pour accéder à
la richesse et au statut social, soulignant ainsi les dilemmes moraux auxquels
Eugène est confronté dans sa quête de réussite.

Tout au long de l'histoire, les destins d'Eugène, du Père Goriot et de


Vautrin s'entremêlent dans une toile complexe. Des secrets sont révélés, des
trahisons surgissent, et des drames personnels déchirent les personnages. Par
exemple, le moment où Vautrin est démasqué et arrêté pour ses
machinations criminelles bouleverse l'équilibre précaire des relations entre
les personnages.

III. Analyse thématique

1. La cupidité et l'ambition :

Ce roman explore profondément les thèmes de la cupidité et de


l'ambition. Les personnages, en quête de réussite sociale, sont prêts à
tout pour atteindre leurs objectifs, même au détriment des relations
humaines les plus sacrées. Par exemple, les filles du Père Goriot, Anastasie
et Delphine, sont aveuglées par leur désir de paraître riches et elles
sacrifient leur relation avec leur père pour maintenir leur statut social.
2. Les sacrifices familiaux :

L'œuvre met en lumière les sacrifices poignants faits par le Père Goriot
pour ses filles, montrant comment l'amour filial peut être exploité et trahi.
Goriot se dépouille de tout pour le bien-être de ses filles, mais celles-ci le
traitent avec indifférence et égoïsme. Ce thème souligne la fragilité des
liens familiaux face aux aspirations matérialistes.

3. La lutte sociale :

À travers les personnages d'Eugène, du Père Goriot et de Vautrin, le


roman explore la lutte pour l'ascension sociale. Chacun a ses propres
méthodes pour gravir les échelons de la société, que ce soit par des
moyens moralement discutables ou par des sacrifices personnels. Cette
lutte sociale expose les réalités brutales de la société parisienne de
l'époque.

IV. Étude des personnages

Le Père Goriot : Vieillard qui a dédié sa vie à ses filles, Delphine de


Nucingen et Anastasie de Restaud. Pour elles, il n'hésita pas à ses ruiner, leur
offrant tout ce qu'elles désiraient. (Au fur et au mesure de l'histoire et que sa
fortune se lapide (s’anéantit), il monte dans la pension Vauquer). Son dernier
vœu sera de voir ses filles sur son lit de mort. Il ne réalisera pas, ce qu'il le
laissera mourir sur l'idée que ses filles ne l'aiment pas. → Voir des pages 126 à
129 dans le livre.

Eugène de Rastignac : Jeune provincial (régional) âgé de 22ans, sans


aucune fortune. Il rêve d'entrer dans la haute société de Paris. Pour arriver à
ses fins, il demande de l'aide à la Vicomtesse de Beauséant, sa cousine. En
effet, elle le met en relation avec Madame de Nucingen (baronne) lors d'une
sortie au théâtre. Celle-ci prendre alors celui-ci comme confident, et plus tard
amant. Rastignac permettra également à la baronne de reprendre contact
avec son père (Le Père Goriot). Rastignac est quelqu'un d'honnête, il fera tout
pour éviter la mort du frère de Victorine Taillefer, mais sa tentative échouera
puisque Vautrin le tuera.

Vautrin : Forçat (détenu) âgé d'une quarantaine d'années, il est


surnommé Trompe-la-mort, il s'est échappé du bagne de Toulon. Il est
intelligent et souhaite aider Rastignac dans sa quête de fortune, en lui
proposant d'assassiner le frère de Victorine Taillefer, car celle-ci touche
l'héritage de son père. Vautrin mettra ce plan à exécution lui-même, après le
refus de Rastignac. A la fin du livre, il sera arrêté par le Commissaire
Gondureau et sera mis en prison pour ses crimes et son évasion.

Delphine de Nucingen : Baronne et fille du Père Goriot, elle est mariée à


un banquier qui ne lui offre que le nécessaire vital, comme les habits et la
nourriture. Madame de Nucingen est une femme malheureuse, jusqu'à sa
rencontre avec Rastignac, qui deviendra par la suite son amant. Malgré cela,
elle reste rude à l'égard de Rastignac, même si elle a des sentiments pour
celui-ci. Elle aime son père, même si elle ne le verra pratiquement plus, suite
aux refus de son mari.

Anastasie de Restaud: Fille ainée de Goriot, elle est comtesse suite à son
mariage avec le comte de Restaud. Elle devra renoncer (laisser) aussi à voir
son père à cause de son mari. Elle a pour amant Maxime de Traille.

La Vicomtesse de Beauséant: Elle est la cousine de Rastignac et une personne


très importante à Paris, notamment grâce à son hôtel. Malheureusement, elle
n'a que très peu de chance puisqu'elle est l'amante du marquis d'Ajuda-Pinto,
qui est sur le point de se marier avec Mademoiselle de Rochefide. Bien
entendu, elle essaiera d'empêche que ce mariage ait lieu. Malgré ses
problèmes, elle n'hésitera pas à prendre Rastignac sous son aile et à l'aider à
obtenir ce qu'il veut, en le conseillant et en lui présentant des personnes
importantes.
Madame Vauquer: C'est la propriétaire de la pension Vauquer, qu'elle
tient depuis une quarantaine d'année. Son affaire ne marche plus très bien,
notamment dû au départ de nombreux de ses pensionnaires. Elle a deux
employés : Christophe et Sylvie. Elle est assez âgée et apprécie Vautrin avant
d'apprendre que celui-ci est un hors-la-loi.

Victorine Taillefer: Au début du récit, celui-ci est pauvre, n'ayant comme


femme de chambre et amie Madame Couture. Puis grâce à Vautrin qui tua
son frère, elle fût remise dans le testament (legs-héritage) de son père
comme unique enfant. A la suite de cela, elle quitta la pension pour retourner
chez son père.

Mademoiselle Michonnau: C'est elle qui dénonce Vautrin, avec la


complicité de Poiret, à Gondureau pour 2000 frcs. Pour cela, elle le drogue et
le frappe sur l'épaule pour voir réapparaitre son immatriculation. A la suite de
ce fait, Vautrin fût emprisonné, et après un vote à l'unanimité. Poiret est un
de ses meilleurs amis, peut-être plus même, puisqu'il la suit pour quitter
ensemble la pension.

Bianchon: Jeune étudiant en médecine, c'est un bon ami de Rastignac. Il


s'occupera de Goriot durant ses dernières heures et paiera une partie de
l'enterrement de celui-ci.

Christophe: Un garçon de peine

Sylvie: La cuisinière.

V. Réception et impact du roman

1. Réception à sa sortie :

Quand le livre est sorti en 1835, les avis étaient partagés. Certains ont
adoré comment l'auteur décrivait la vie à cette époque-là, mais d'autres
ont trouvé que c'était un peu trop sombre et triste. Cela a créé des débats
sur la façon dont l'auteur montrait la société de l'époque.
2. Influence sur la littérature et la société :

Ce livre a marqué la littérature en montrant la vie quotidienne de manière


très réaliste. Il a inspiré d'autres écrivains et a même donné naissance à
un mot, "balzacien", pour décrire ce genre de portraits réalistes. Dans la
société, le livre a fait réfléchir sur l'avidité et les problèmes sociaux,
soulevant des questions importantes sur la morale et le comportement
humain.

VI. Conclusion

Pour résumer, "Le Père Goriot" de Balzac nous plonge dans une peinture
vivante du Paris du passé. À travers ses personnages fascinants, l'auteur
nous montre les défis de la vie à une époque où la réussite sociale était
tout.

Ce livre parle de choses auxquelles on peut tous se reconnaître : les


aspirations, les sacrifices et les luttes pour trouver sa place dans un
monde parfois difficile. Il nous montre comment les gens peuvent être
bons ou méchants, mais surtout comment la vie peut être difficile pour
ceux qui veulent s'en sortir.

En plus d'être un récit captivant, "Le Père Goriot" a marqué la littérature


en influençant d'autres écrivains et en posant des questions importantes
sur la société de l'époque. C'est une histoire intemporelle qui nous fait
réfléchir sur la vie, l'amour et la société.

En fin de compte, ce livre reste une lecture enrichissante, offrant une


fenêtre sur le passé tout en nous invitant à réfléchir sur les valeurs et les
défis qui traversent le temps. Il nous rappelle que, malgré les
changements, les questions sur la nature humaine restent toujours
d'actualité.

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