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JOURNAL 

: REVUES DE PRESSE

1. Un pédophile est un client Apple comme les autres


https://www.affordance.info/mon_weblog/2020/01/pedophile-client-apple.html
Consulté le 24/01/20

Dans son article, Olivier Ertzscheid s’attarde sur une nouvelle politique adoptée par la
compagnie Apple qui a décidé de mettre en place un « visionnage » des comptes iCloud afin de
vérifier s’ils contiennent ou non des contenus pédopornographiques. La technologie utilisée
compare les contenus iCloud à des bases de données d’images pédophiles et repère les
photographies ou vidéos identiques. Dans le cas où des images sont reconnues, le compte est
alors désactivé, mais il ne sera pas signalé à la justice. Apple préfère conserver sa politique telle
que les données personnelles des utilisateurs sont inviolables quelques soient les circonstances,
plutô t que de renoncer à ses intérêts marchands pour aider la justice. Selon les propos du maître
de conférences, l’entreprise considère que tous les utilisateurs, criminels, délinquants ou non,
doivent bénéficier des mêmes conditions de protection des données. Et selon moi, cela pourrait
paraître honorable comme décision, mais jusqu’où cela ira-t-il ? Par respect de la vie privée,
n’importe quel utilisateur peut se permettre d’être un criminel sous couvert que le pire qu’il
risquera sera la suppression de son compte ? Après le terrorisme et la pédophilie, pour quel
crime Apple refusera-t-il de renseigner la justice ? Il semblerait que la société agisse pour ses
propres intérêts, en éliminant ce qui mettrait en péril le bien-être de ses services, plutô t que
pour dénoncer ce qui relève d’actes illégaux. M. Ertzscheid s’appuie sur la récente affaire
Matzneff pour prouver qu’Apple voit mais ne veut pas savoir. Disons surtout que d’un point de
vue technique, Apple ne voit pas réellement (puisque ce sont les machines qui détectent les
contenus pédopornographiques), mais sait en refusant tout de même d’alerter les autorités. Ce
genre de décision soulève de nombreuses questions sur la responsabilité. Apple constate des
pratiques pédophiles et y remédie en supprimant des comptes ; mais en ne prévenant pas la
justice, Apple n’est-il pas coupable de quelque chose ? Jusqu’où va la tolérance ? Voir mais ne pas
agir alors que le crime est sous nos yeux, sous les yeux d’Apple, qu’est-ce que cela dit de nous ?
De la société ?

2. Dopamine : (3/8 – Candy Crush)


https://www.arte.tv/fr/videos/085801-003-A/dopamine-3-8/
Consulté le 2/02/20

Ce documentaire, réalisé par Léo Favier en 2019, nous explique en quelques minutes comment
le jeu mobile Candy Crush est programmé pour nous rendre accroc, et qui finalement, nous fait
dépenser notre temps et notre argent, toujours plus.

Avec un début selon moi très agressif supposé imiter les pensées qui nous traverse lorsqu’on
joue, le documentaire nous parle d’emblée de la dopamine, une molécule sécrétée par le cerveau
responsable du plaisir, de la motivation et de l’addiction. Candy Crush est si addictif, nous
explique-t-on, car en jouant, notre cerveau sécrète de la dopamine. Le documentaire va nous
éclairer sur ce phénomène.
On nous parle d’abord de la Gesalt Theorie selon laquelle le cerveau interprète les
associations de formes et de couleurs selon différentes règles. Concrètement, le cerveau humain
ne peut pas résister à l’envie d’ordonner des mélanges de formes et de couleurs. Le jeu Candy
Crush part de ce principe, puis s’appuie sur la technique de la chance du débutant pour accrocher
le joueur qui est heureux de réussir. Le joueur pense gagner grâ ce à son propre « talent » alors
qu’en réalité, c’est la « machine » qui orchestre tout. C’est l’illusion de la compétence qui vise à
nous faire jouer autant que possible car on gagne, alors pourquoi s’arrêter tant qu’on gagne ?
Dans le même but, les compliments dictés par le jeu activent le striatum et donc eux-aussi
poussent à la production de dopamine. Et la sensation engendrée est tellement agréable, que
l’Homme en veut encore. De plus, les micro-feedback qui désignent l’ensemble d’effets visuels et
sonores, agissent comme des stimulants du système producteur de dopamine. Basé sur
l’expérience du casino à rat, on constate que Candy Crush est pour le joueur un système de
récompense qui procure en permanence une sensation de plaisir (grâ ce aux sécrétions de
dopamine) qui pousse à jouer davantage. Par ailleurs, en mettant le joueur dans une sensation
de flow, le jeu est sû r de nous garder sous son emprise. Jusqu’à ce que la difficulté augmente
sévèrement. Le joueur a énormément de mal à grimper les niveaux et donc à être satisfait, et
heureux : moins de compliments, moins de dopamine. Et c’est là qu’interviennent les bonus
payants proposés par l’application. Les programmateurs de l’application ont été astucieux en
faisant passer le jeu d’un « free to play » à un « pay to win ». C’est-à -dire qu’ils ont laissé le temps
aux joueurs de devenir addictes avant de les faire payer.
A la fin, c’est comme si le joueur payait pour activer ses propres sécrétions de dopamine.

J’ai trouvé ce documentaire très intéressant du fait qu’il était en plein dans l’ère du temps (même
si Candy Crush a baissé en popularité) et touchait directement les personnes de ma génération,
accrochées à leur portable. Je n’aurais pas pensé qu’il y avait tant de « mise en œuvre » du cô té
des créateurs pour nous rendre addictes. Ce documentaire est clair et direct dans ce qu’il
explique. Il use de mots simples et détaille avec précision chaque technique ou principe évoqué,
nous offrant une compréhension globale de ce qui est mis en jeu.

3. Dopamine : (4/8 – Instagram)


https://www.arte.tv/fr/videos/085801-003-A/dopamine-3-8/
Consulté le 2/02/20

Dans le suivi du documentaire sur Candy Crush, on nous explique comment le but du réseau
social Instagram est associé à la production dopamine.
D’abord, la vidéo nous explique rapidement le fonctionnement d’Instagram, des retouches
photos, aux abonnements et aux followers. Seulement, le but final de la plateforme est en réalité
de récolter autant de données personnelles possibles pour proposer des publicités et
publications ciblées.
L’application mise sa réussite sur le besoin fondamental de « validation sociale ». D’après BJ
Fogg, le comportement est lié à trois facteurs : la motivation, la capacité d’entreprendre et un
déclencheur. Pour instagram, le déclencheur est l’anxiété qui pousse à vouloir « conserver » un
moment (en photo). La capacité d’entreprise est inexistante, là où la motivation est liée au désir
de la validation sociale, à la recherche d’approbation. Instagram est l’outil « ultime ». Et
justement, la satisfaction d’avoir toujours plus d’abonnés, de likes, de partages etc… fonctionne
comme un système de récompense. Et donc entre en jeu, la dopamine. Par ailleurs, est évoquée
la théorie de la comparaison sociale, où l’être humain cherche toujours à faire partie d’un
groupe, tout en rejetant les autres. Dans cette idée, l’instagrammeur adopte un apprentissage
« vicariant » tel qu’il observe et imite les autres. Il va suivre des influenceurs qui incarneront le
meilleur repère pour être sû r de faire partie intégrante du groupe social. A la fin, il est dit que
rien n’empêche le réseau de collecter des informations personnelles (directement par nous, ou
par association avec nos abonnements) pour mélanger les contenus familiers aux contenus
commerciaux et ainsi, inciter à l’achat

Cet article m’a beaucoup intriguée car je l’avoue, je passe énormément de temps sur instagram.
Je me doutais que l’application appuyait sur certains besoins de l’être humain, comme celui de
« validation sociale », pour nous garder connectés. Ce documentaire était donc enrichissant mais
j’aurais appréciée que certains points soient développés davantage, quitte à rendre la vidéo plus
longue.
4. Demain, serons-nous trop abrutis pour lire ?
https://usbeketrica.com/article/demain-serons-nous-trop-abrutis-pour-lire
Consulté le 18/03/2020

Dans cet article, la rédactrice, Annabelle Laurent, s’appuient sur les pensées de plusieurs
chercheurs qui les divisent, pour nous parler entre autre de l’influence des écrans sur nos
habitudes de lecture.
Les écrans représentent une source de « distraction permanente ». Pour Nicholas Carr les
instruments numériques transforment nos cerveaux, et le rendent moins opaque aux
distractions extérieures. A cause des écrans, le cerveau n’arriverait plus à centrer son attention
et serait incapable de résister aux perturbations de l’environnement qui nous entoure. Pour
l’essayiste américain, cette influence mauvaise du numérique est en passe d’accentuer la
cassure sociale entre une élite qui parvient à lire des livres « profonds » et les autres, trop sujets
aux écrans pour se concentrer proprement sur une œuvre littéraire. C’est un point de vue, qui
m’a dérangée en lisant l’article. Certes, il est plus facile pour certains que pour d’autres de rester
concentrer, mais je ne pense pas que les clés de la compréhension d’un texte soient uniquement
liées à notre temps passé sur les écrans. Pour moi, c’est aussi une question d’intérêt que l’on
porte à notre lecture. D’autres chercheurs s’inquiètent des conséquences sur la future
génération (les enfants qui grandissent avec le numérique). En effet, Maryanne Wolf, chercheuse
en neurosciences cognitives, s’inquiète que le « processus de pensée » développé pendant
l’enfance, en soit altéré, impactant l’Evolution de l’Homme. En réponse à ce genre d’inquiétudes,
certains suggèrent de ne pas opposer strictement concentration et distraction, mais plutô t de les
considérer comme des notions complémentaires. Katherine Hayles, citée dans l’article, parle
d’associer « attention profonde » et « hyper-attention » , les deux présentant des avantages
distincts et qui permettraient au cerveau lecteur de développer une espèce de double-capacité
en variant les supports de lecture.
Et même si les opinions divergent, les chercheurs sont d’accord quand il s’agit de dire que le
cerveau doit « travailler ». Il faut apprendre aux enfants les mécanismes du cerveau, son
fonctionnement et surtout, il faut leur redonner goû t à la lecture, et ça, peu importe le support.
Dans cette idée, des campagnes ont été mises en place pour encourager à la lecture et des écoles
ont décidé de se prêter au jeu en poussant les élèves à lire sans contraintes qui pourraient les
dissuader. Cependant, de ce que j’ai compris, l’accès à la lecture ou les stéréotypes qui lui sont
associés sont parfois révélateurs de fractures sociales. Or, la lecture devrait être une activité
dont l’accès est facilité au maximum, puisque « l’avenir de notre civilisation [pourrait en]
dépendre ».
Pour en revenir aux implications sur le cerveau, là où certains pensent que la tendance - le
cerveau qui devient de moins en moins capable de décrypter des livres à cause de l’influence du
numérique – pourrait être inversé si l’humain reprend de bonnes habitudes, d’autres, comme
Nicholas Carr, pense qu’il est trop tard.
Mais ne sommes-nous pas en train de dramatiser la situation ?, nous fait nous interroger
l’article. Peut-être qu’il faut prendre en compte l’évolution des pratiques de la nouvelle
génération, qu’il faut l’accepter, comme nos prédécesseurs ont accepté (peut-être à contrecœur)
l’apparition de l’écriture, de l’audio-livre etc. En effet, en tant que « jeune », je suis au premières
loges pour constater l’évolution de la littérature et de ses « sous-genres » (fantastiques, science-
fiction, young adult …) qui montent en popularité depuis ces dernières années. Sans oublier les
fanfictions qui constituent une toute nouvelle forme de littérature qui a émergée grâ ce aux
réseaux sociaux, et donc grâ ce à ce numérique si rapidement condamné par certains chercheurs.
Je pense qu’il faut prendre en compte l’évolution de la littérature avant d’émettre de telles
critiques (que le numérique « tue » la lecture). En effet, c’est pour répondre au besoin d’une
population de plus en plus tournée vers le numérique que vont se développer des formats de
lecture de plus en plus dématérialisé : ebooks, audio-books … Pourquoi chercher à dissocier
technologie et littérature, quand les deux évoluent cô te à cô te ? Si Internet nous permet de
bifurquer toujours plus en multipliant les ouvertures de pages web, les livres à leur façon
permettent à notre imagination de bifurquer et à nous, de nous évader.

Selon moi, les deux, le numérique et la lecture, apportent chacun leurs avantages, certains
similaires mais simplement de manière différente. Je pense que dans notre société actuelle, là où
les écrans sont de plus en plus populaires, il serait bénéfique pour l’univers du livre d’arrêter
d’opposer les deux, afin de ne pas laisser s’échapper de potentiels lecteurs qui préféreraient
rester fidèle à la technologie plutô t qu’aux livres, n’ayant pas conscience que l’un et l’autre
peuvent ne former qu’un.
Si j’ai trouvé cet article assez long, il n’a pas manqué d’intérêt. En effet, les écrans et les livres
sont parties intégrantes de ma vie, et j’ai trouvé intéressant de voir la façon dont certains
chercheurs associent (ou dissocient) les deux.

5. Quel avenir pour la promotion du livre ? Le cas Instagram.


https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/quel-avenir-pour-la-promotion-du-
livre-le-cas-instagram/99514
Consulté le 19/03/20

Cet article publié récemment sur la plateforme Actualitté traite de l’importance que peut
prendre un réseau social – ici, instagram (bookstagram) – dans le monde du livre. Aujourd’hui,
les personnes qui usent de leur popularité sur les réseaux pour faire de la publicité à certaines
marques (habits, produits de beauté, restauration …) représentent une énorme partie des
membres actifs d’une plateforme. On les appelle les influenceurs. Comment font-ils pour
influencer ? Eh bien tout repose sur la confiance de l’abonné envers l’influenceur. Quoiqu’on en
dise, ces pratiques de promotions de particuliers à particuliers se sont révélées très bénéfiques
pour les marques qui en profitent.
A l’heure d’une société constamment tournée vers ses écrans, le monde de l’édition a décidé d’en
tirer parti ! En effet, au sein d’instagram s’est développée une communauté que l’on surnomme
bookstagram. Ses membres – les bookstagrammeurs – sont des lecteurs.trices passionné.e.s qui
partagent ce qu’ils aiment. Et parmi eux, certains sont « recrutés » par les éditeurs pour
promouvoir leurs ouvrages, soit contre une rémunération, soit en échange du livre. Ces
partenariats sont devenus monnaie courante sur la plateforme … et ils se révèlent très efficaces !
Le bouche-à -oreille, c’est la meilleure des promotions ! Et j’en suis témoin puisque j’ai découvert
énormément des livres que j’achète grâ ce à Bookstagram.
Il est donc normal que le sujet de cet article m’ait énormément intéressé puisque je suis active
au sein de cette communauté qui me passionne … et me pousse à l’achat ! A travers ces
influenceurs littéraires, je pense que les maisons d’édition sont sû res d’atteindre le parfait public
pour leurs publications. Effectivement, chacun suit des comptes dont le contenu l’intéresse, et
donc les ME touchent directement leurs cibles grâ ce à leurs partenariats. Ne pas en profiter
aurait été une erreur monumentale pour n’importe quel secteur de la vente. Le milieu du livre a
besoin d’être promu toujours plus, à cause des nouvelles technologies qui lui font concurrence.
La promotion du livre ne cesse donc d’évoluer, usant des atouts que la société lui met à portée de
main. La promotion du livre a un avenir florissant aussi longtemps que tiendra bookstagram,
une communauté qui n’est pas prête de se taire, puisque la passion est en permanence au
rendez-vous !
6. 2,8 millions d’images de musées et de bibliothèques en accès libre et gratuit
https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/2-8-millions-d-images-de-musees-
et-de-bibliotheques-en-acces-libre-et-gratuit/99511
Consulté le : 22/03/20

Dans le but de rendre la connaissance toujours plus abordable, la Smithsonian Institution décide
de mettre en ligne plus de 2,8 millions d’images issues de leurs collections et ainsi les rendre
gratuitement accessibles. L’institution Américaine prévoie d’ajouter chaque année davantage de
données. Ces ressources – peintures, livres, gravures, photographies, etc. – pourront être
utilisées par tout un chacun à des fins personnelles (pour leur études, leurs productions, leurs
créations …). Cette initiative salutaire qui devrait voir le jour au cours de 2020 aux Etats-Unis est
appelée à juste titre : « Smithsonian Open Access ».

Avec le développement constant des réseaux sociaux, des sites web et d’Internet de manière
général, tous types de contenus deviennent accessibles facilement en quelques cliques.
Cependant, certaines données sont rendues publiques sans vraiment d’autorisations. Et parfois,
ce sont celles-ci qui sont les plus simples à trouver. C’est ce qui rends l’exploitation de ces
ressources toujours plus risquée et imprudente – on peut inconsciemment tomber dans
l’illégalité si on ne se méfie pas. En effet, nous ne sommes jamais à l’abri d’utiliser, sans
mauvaises intentions cela-dit, une information protégée diffusée illégalement.
Ainsi, le fait qu’une institution si importante, la Smithsonian Institution représentant le
plus grand musée du monde doublé d’un centre de recherche, offre la possibilité d’accéder
librement à une si grande quantité de données serait selon moi un grand pas en avant vers la
disparition des exploitations illégales – ou du moins vers une minimisation de leurs utilisations.
En effet, si les gens, je pense notamment aux étudiants, avaient une plateforme en libre accès
pour faire leurs recherches sans débourser le moindre centime (ou à très moindre coû t), alors ils
ne seraient pas tenter d’aller utiliser des sources peu fiables et bien plus abordables
économiquement.
Smithsonian innove donc en permettant aux gens d’accéder digitalement à des millions
de données scientifiques, d’images en 2D comme en 3D, qu’ils peuvent télécharger, réutiliser et
partager en toute légalité.

7. En Inde, l'avenir du livre passe par le mobile


https://usbeketrica.com/article/inde-avenir-livre-mobile
Consulté le 22/03/2020

Le marché du livre en Inde, actuellement positionné en 6e place sur le marché mondial, ne cesse
de fleurir. Si le secteur se porte aussi bien ce n’est pas grâ ce aux best-sellers qui font succès en
Occident mais plutô t grâ ce au milieu scolaire, qui occupe 70% du marché. Les étudiants sont
déterminés à apprendre. Et en parallèle, ce succès s’associe à la popularité des nouvelles
technologies. Eh oui, si la population veut s’instruire, veut lire, elle est aussi énormément
« connectée » aux différentes plateformes de communications. Le marché du livre Indien en
profite et offre au public le moyen de lire sans jamais se déconnecter. Et ce grâ ce à des
plateformes, comme l’application Juggernaut, où chacun peut accéder à des histoires diffusées
par des auteurs reconnus ou des amateurs à un prix dérisoire et aussi simplement que possible.
Et après les versions numériques, bientô t interviennent aussi les livres audio qui gagnent en
popularité. Les grandes maisons d’édition en profitent aussi. Ainsi, le livre reste un marché
gagnant, peu importe son support.

L’article met en avant une dimension du livre désacralisée à mon goû t. En plaçant l’avenir du
livre entre les « mains » du mobile, la rubrique nous rappelle qu’il est bon pour le marché du
livre d’évoluer en fonction de ce que les gens recherchent. En effet, en Inde, les professionnels du
livre comprennent l’importance du numérique, du « rester connecté » dans le secteur. Pour
prospérer, il est selon moi nécessaire d’évoluer dans le sens des technologies et de donner la
possibilité au lecteur de « rester connecté » tout en s’adonnant à la lecture. Peut-être ces
initiatives – expliquées dans l’article – contribuent-elle à la croissance du secteur du livre en
Inde ? Comme le souligne Ananth Padmanabhan, « le livre gagnera tout court » peu importe
« Qu’elles soient imprimées, électroniques ou audio, il s’agit d’abord d’histoires et d’idées. »

8. Numériser nos archives- Europe Time Machine (1/5) : De Venise à l’Europe


https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017553/numeriser-nos-archives-europe-time-machine/
Consulté le 23/03/2020

Le projet « Venice Time Machine » lancé en 2013 visant à numériser les archives de Venise, a
inspiré plusieurs villes d’Europe dans des initiatives similaires. En 2018, l’Europe lance son
propre projet : la Time Machine, pour promouvoir et développer les recherches scientifiques
dans des domaines tels que l’Intelligence Artificielle, les Big Data, le machine learning pour les
milieux du patrimoine et de l’historique. Le but est d’utiliser les données du passé pour mieux
numériser les ressources d’aujourd’hui. Le projet Time Machine se base sur des représentations
géographiques déjà existantes pour représenter digitalement les lieux que nous connaissons
pour y naviguer à la fois dans le temps et dans l’espace.
La capacité de numérisation de ce projet est réellement impressionnante, ce sont des milliers de
ressources – livres, œuvres d’arts, cartes, journaux, musiques etc. – qui sont mises en jeu.
Seulement, ces données seront-elles toujours accessibles, par n’importe qui, n’importe où  ? Ces
projets de Time Machine pourraient changer notre façon de faire des recherches. A l’heure où
l’on reproche en permanence au numérique de détourner notre attention, ou de nous abrutir,
Time Machine est la preuve d’une utilité certaine et capitale des nouvelles technologies.
Cependant, il reste à voir de quelle façon les institutions vont s’en servir, comment elles vont en
réguler les accès. Cette partie du documentaire s’inquiète sur la privatisation des données qui
pourrait être mise en place par ces institutions. Et je suis d’avis qu’elles ne devraient pas avoir le
droit de nous en priver entièrement. Si ces données sont accessibles d’une façon ou d’une autre
dans une réalité matérielle, personne ne devraient avoir le droit de nous interdire l’accès à notre
passé, même de façon dématérialisée.

9. Numériser nos archives- Europe Time Machine (2/5) : La numérisation massive de


la culture matérielle
https://www.arte.tv/fr/videos/084799-002-A/numeriser-nos-archives-europe-time-machine-
2-5/
Consulté le 26/03/2020

La numérisation à venir de toutes les ressources d’Europe va demander un travail colossal et un


nombre d’heures qui se compte en années – en siècles au rythme actuel. Et cette numérisation
repose avant tout sur l’Intelligence Artificielle qui permet la formation de millions de
métadonnées qui vont donner un sens aux informations dématérialisées. Mais à l’heure actuelle,
l’Intelligence Artificielle n’est pas assez performante. Il est nécessaire de développer d’avantage
ses compétences. Le Machine Learning est la clé qui permettrait aux ordinateurs de prendre le
relais. Mais pour cela, il faut leur donner de quoi s’entrainer, des données à analyser. Des
données enregistrées par l’Homme à une allure rapide… mais pas assez.
Parvenir à numériser toutes les ressources des musées serait un progrès immense qui
révolutionnerait la façon de les étudier, de les observer. Ces œuvres numérisées pourraient être
analysées par des experts du monde entier sans quitter leur musée d’origine. Elles pourraient
être accédées et vues par tous. Seulement, la technologie telle qu’on la connait, n’est pas assez
performante, pas assez rapide, pour que notre génération puisse profiter pleinement de l’issue
de ce projet. En parallèle de ces numérisations, il faudrait également travailler sur la meilleure
manière de faire progresser ces machines, de les améliorer.
10. Portrait-robot de l’écrivain du futur
https://usbeketrica.com/article/portrait-robot-de-l-ecrivain-du-futur
Consulté le 09/04/2020

Dans cet article, Cédric Fabre met en avant les particularités de l’écrivain de demain.
Il est clair que la figure de l’écrivain a évolué depuis celle des « grands romanciers » de nos
classiques. Certains pensent que l’auteur d’aujourd’hui n’est qu’un élément marketing dont les
œuvres n’ont même pas un peu de la grandeur de celles passées. De manière générale, il
semblerait que les écrivains d’aujourd’hui soient un peu trop portés, d’après ce que j’ai compris,
sur la culture politique. L’écrivain du futur devrait alors se détacher des actes politiques pour
devenir plus engagé à travers ses écrits. La littérature de notre siècle pourrait ainsi prétendre à
« réparer » la société. Par ailleurs, on pose aussi les auteurs de science-fiction comme les futurs
écrivains d’une littérature « politique », à la place des auteurs de polar. Mais l’écrivain n’est au
final que ce qu’il doit être et n’écrit que ce qu’il veut écrire.
Le rô le d’un auteur évolue avec sa société. Aujourd’hui, il est bien connu que peu d’auteurs
parviennent à vivre de leurs écrits. Dans une société où faire paraitre un livre devient si simple,
et où n’importe qui peut écrire, les revendications des écrivains qui veulent pouvoir vivre de
leur travail semblent être mal prises en compte. Ainsi, l’auteur de demain doit se développer et
ne pas se cantonner seulement à l’écriture et à son éditeur. Il doit apprendre se gérer lui-même,
à gérer sa propre communication pour se faire une place. Il doit savoir se mettre en avant grâ ce
à de nouveaux médias, comme les réseaux sociaux ou youtube. L’auteur de demain multiplie ses
statuts, acquiert de nouvelles compétences jusqu’à être un médiateur culturel pour transmettre
l’écriture aux autres.
Avec notre société en constante évolution vers des savoir-faire de plus en plus tournés vers le
numérique, l’écrivain de demain doit savoir croiser la littérature qu’il diffuse avec des disciplines
numériques qui peuvent lui être liées.
Ainsi, l’auteur du futur doit apprendre à concilier les disciplines et les moyens de diffusion,
puisque la littérature ne s’arrête pas à la publication d’un ouvrage, mais passe aussi par sa
promotion.

11. Wattpad expliqué aux éditeurs


https://tcrouzet.com/2017/12/20/wattpad-explique-aux-editeurs/
Consulté le 12/04/2020

Dans son billet, Thierry Crouzet nous parle de wattpad dans des termes que j’ai trouvé
relativement réductifs pour nous expliquer rapidement pourquoi la plateforme n’est pas fiable si
on a l’espoir de trouver une « bonne » lecture. Wattpad étant un réseau social, la popularité
d’une publication repose essentiellement sur la grandeur de la communauté de l’auteur.e. Selon
lui, les romans wattpad ne constitueraient pas un investissement fiable pour les éditeurs dans la
mesure où une minorité des « followers » d’un auteur wattpad ira le suivre en librairie (10%).
Par ailleurs, Thierry Crouzet souligne le fait que les lecteurs wattpad sont à la recherche de
lectures faciles, au style familier, où les fautes ne dérangeraient personnes. Même, s’il ne nie pas
la possibilité que la plateforme renferme de la « littérature », pour lui, les succès wattpad ne sont
en rien de potentielles ventes à succès.
Je trouve que ses propos sont très péjoratifs et réducteurs quand la plateforme a déjà fait ses
preuves et est à l’origine de quelques best-sellers. Il écrit que wattpad ne renferme pas de
« littérature » mais peut-être serait-il nécessaire de spécifier ce qu’il entend par « littérature ».
Peut-être que wattpad renferme des « sous-genres » ? Je fais en tout cas partie des personnes qui
ne supportent pas cette caractérisation des œuvres plus « jeunesse » ou « féminine ». Parce que
oui, les auteurs (comme les lecteurs) wattpad sont divers, certains consciencieux d’autres non, et
vont du collégien à l’auteur.e qui a déjà publié un ouvrage. Il est donc normal, selon moi, de
trouver une certaine quantité de textes mal construits, familier, simple, et tout ce qui en fait de la
« non-littérature ». Mais cela ne veut pas dire que ces textes, pour peu qu’on y voit leur potentiel,
sont sans intérêt, une fois repris et modifiés pour le meilleur.
Même si pour beaucoup de personnes, wattpad constitue une plateforme « passe-temps » pour
partager son texte sans en attendre plus, je maintiens que ça reste un moyen divertissant de
trouver un bon écrit, ou du moins permettant de déceler des auteur.e.s ou des écrits à potentiel
pour peu qu’on prenne le temps.

12. Tinder et Grindr revendent vos données personnelles


https://usbeketrica.com/article/tinder-et-grindr-revendent-vos-donnees-personnelles
Consulté le 15/04/2020

Aujourd’hui, il est bien connu que de nombreuses applications, pour ne pas dire toutes, récoltent
nos données personnelles, alors même que certains d’entre nous ne sont pas au courant. La
différence avec les plateformes de rencontre est que celle-ci renferment des données encore
plus personnelles comme l’orientation sexuelle, l’origine ethnique, voire la consommation de
drogue. Ces plateformes emmagasinent des informations sur leurs membres qu’elles n’hésitent
pas à communiquer à des entreprises publicitaires qui s’en serviront pour identifier et cibler les
utilisateurs. Des applications soumettent même des questionnaires détaillés lors de les
inscriptions, ce qui leur permet de récolter des données toujours plus privées. A chaque
utilisation, ces plateformes sont en mesure de savoir où nous sommes, de quoi nous parlons,
avec qui, etc. Et ce sont autant d’informations qui seront exploitées par les publicitaires.
Ces actions sont cependant à la limite de la légalité. Que ce soit aux USA ou en Europe, des lois
interdisent une telle exploitation de données ou du moins, offre la possibilité de lutter contre ces
partages excessifs. Des associations, en Europe, ont déjà émis des plaintes car ces entreprises
allaient selon elles à l’encontre des lois européennes, et aux Etats-Unis, des associations se
mobilisent auprès des autorités.
Cet article continue donc de nous ouvrir les yeux sur les problèmes de protections de nos vies
privées. Comment la protéger quand toutes les applications que nous utilisons exploitent nos
données personnelles ? Faut-il se couper de tout ? Même si des lois existent pour veiller au
respect de notre vie privée, cela n’empêche visiblement pas ces plateformes et entreprises d’agir
quand même. Cet article souligne que ce sont des exploitations à intentions publicitaires, et si ça
s’arrêtait là , peut-être n’aurions-nous pas à tant nous inquiéter. Mais si n’importe qu’elle
entreprise peut acheter nos données, rien ne l’empêche de s’en servir comme bon lui semble une
fois qu’elle les possède … C’est à se demander s’il y a vraiment des moyens efficaces pour garder
notre vie privée si même le gouvernement peut se servir de ces informations …

13. Absurde, créatif et débauché : dix ans après, « Second Life » est toujours bien
vivant
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/04/28/absurde-creatif-et-debauche-dix-ans-
apres-second-life-est-toujours-bien-vivant_4909910_4408996.html
Consulté le 19/04/2020

La rédactrice de cet article, Morgane Tual, s’est pleinement immergée dans le jeu de réalité
virtuelle « Second Life » qui a eu un succès incroyable au début des années 2000. Pour nous
montrer ce qui en fait sa popularité ressuscitée, la rédactrice s’est créée un avatar afin de
pouvoir découvrir ce qui attire tant les foules. Et alors qu’on pourrait penser qu’il s’agit
simplement d’un jeu pour passer le temps, il s’avère que certains membres prennent ce jeu très
au sérieux (ou peut-être trop) en le considérant vraiment comme leur seconde vie. En effet, une
partie de ces gens utilise Second Life pour vivre de nouvelles expériences qu’ils n’ont pas
l’occasion d’avoir dans la vraie vie, ou créer de nouvelles relations plus ou moins sérieuses avec
d’autres joueurs. Certains sont complètement désinhibés. Grâ ce à leurs avatars, chacun décide
de qui il veut être, de ce qu’il veut faire, quand et avec qui : des discussions courtoises jusqu’aux
relations sexuelles virtuelles omniprésentes, tout semble possible.
Par ailleurs, certaines entreprises ont conscience de la popularité du jeu et vont en tirer partie
en faisant leur publicité au sein du jeu : des marques comme des partis politiques font leurs
communication sans parler des « industries du sexe » qui propose des échanges payants via la
plateforme. Parce qu’on ne va pas se le cacher, comme le souligne Morgane Tual, ce jeu, aussi
débauché et absurde soit-il, est également un business. En effet, des concepteurs des images
virtuelles si bien réalisées qui font le succès du jeu, y investissent des sous pour disposer de
leurs propres espaces, dépenses qu’ils peuvent rentabiliser en vendant leurs productions
virtuelles (vêtements, habitations, objets). Ce jeu devient pour quelques uns une vraie source de
revenus. De plus, Second Life dispose de sa propre monnaie pouvant être changée en dollars bien
réels. Sur le jeu, il est ainsi possible de travailler, de vendre ses services pour récolter de la
monnaie virtuelle – à voir ensuite ce que les joueurs décideront d’en faire !
Avant de lire ce compte-rendu d’immersion, je n’aurais pas pensé qu’autant de gens
reposent de façon si importante sur un jeu, jusqu’à en faire leur « vraie » vie. Je me demande
comment on peut laisser autant de place au virtuel, alors que les mêmes choses peuvent nous
attendre dehors. Cependant, je peux comprendre aussi que pour beaucoup, il est plus facile de
« vivre » et d’expérimenter en ligne qu’en réalité. Avec le développement des technologies et des
jeux vidéos, des réalités augmentées, ce genre de technologies, le principe Second Life pourrait
être exploité sous d’autres formes (réalité augmentée), et dans ce cas, qui, je l’avoue tend à
m’inquiéter, comment des gens si dépendants du jeu parviendraient-ils à faire la distinction
entre réalité et virtuel – alors que beaucoup considèrent ce jeu en ligne comme une autre vie ?

14. Les réseaux sociaux polarisent-ils ou élargissent-ils le débat public ?


http://www.internetactu.net/2014/09/10/les-reseaux-sociaux-polarisent-ils-ou-elargissent-
ils-le-debat-public/
Consulté le 22/04/2020

Dans son article, Hubert Guillaud met en avant une étude du « Pew Research Center » qui tend à
montrer que les réseaux sociaux « polarisent » les opinions. Cette étude a porté sur la
participation à des débats politiques. Il semblerait que les gens soient peu disposés à exposer
leurs opinions sur les réseaux sociaux à moins d’être sû rs que leurs pairs partagent les mêmes
avis. Ainsi, la plupart des utilisateurs sont plus enclins à prendre part à des débats politiques
avec des proches dans la vraie vie que sur les réseaux. On a remarqué néanmoins que ceux ayant
des opinions plus catégoriques, ou les personnes peu scolarisés hésitent moins à partager en
ligne. A noter cependant que l’étude s’arrête à un sujet particulier et ne sont pas généralisé à
tous.
Je trouve que ce thème – est-ce que les réseaux polarisent ou élargissent les débats ? – devrait
être approfondi. En effet, de nos jours, les réseaux sociaux sont un outil d’expression de l’opinion
que je qualifierais presque d’essentiel et d’omniprésent ! Les réseaux sociaux renferment selon
moi des multitudes de points de vue sur tout autant de sujets. J’aurais pensé justement que les
réseaux sociaux rendaient les gens plus enclin à s’exprimer, que ce soit politiquement ou non.
J’ai été surprise que cette enquête révèle l’inverse. Avec tous les points de vue que renferment
les réseaux sociaux, j’imaginais que cela inciterait les gens à partager sincèrement leurs opinions
du fait qu’il existe forcément quelqu’un (en ligne) qui les partagent. Pour ma part, je trouve cela
plus simple d’exprimer son avis sur internet auprès de gens que l’on ne connait pas, plutô t qu’à
ses proches. Après, je dis cela, mais pas en terme de débat politique. Au final, je suppose qu’en
fonction des sujets (politique, féminisme, écologie, etc.), les participations aux potentiels débats
ne seraient pas les mêmes. Il serait donc intéressant et pertinent de réaliser une enquête
similaire à celle-ci en abordant d’autres types de débats.

15. Airbnb veut surveiller votre moralité. Et vous en faire payer les conséquences
https://korii.slate.fr/biz/airbnb-surveiller-moralite-reseaux-sociaux-surveillance-algorithme
Consulté le 24/04/2020

Il semblerait que l’entreprise Airbnb a déposé un brevet pour un algorithme qui permettrait
d’étudier le comportement des gens pour déterminer s’ils sont « à risque » et ainsi les empêcher
d’utiliser leurs services. Une Intelligence Artificielle chercherait sur internet et les réseaux
sociaux toutes traces de comportements limites, antisocial, et (pro-social également). Un peu
comme en comptant les points, les personnes sont évaluées par rapport à leurs publications,
leurs recherches, les comportements qu’ils ont pu avoir par le passé … et ainsi, la machine en
déduit de futurs agissements. A l’issu, Airbnb refuserait donc ses services à ceux qui ont perdu
trop de points, et dont le comportement futur serait potentiellement antisocial. Bien sû r, cet
algorithme, nous dit-on, reste un projet qui n’est pas encore appliqué, et ne le sera peut-être
jamais.
Nous sommes dans une société où nos faits et gestes sont (trop) souvent épiés et contrô lés ou du
moins orientés. L’usage d’un tel algorithme serait très controversé. En effet, cela pourrait
paraitre bien pour limiter les comportements douteux mais on ne pas cacher son aspect
discriminatoire comme le souligne l’article. Si les intérêts des clients analysés ne correspondent
pas à ceux des dirigeants de Airbnb (ou ceux qui utiliseraient l’algorithme), quelque soient ces
intérêts, et qu’ils sont ainsi rejeté par Airbnb, qu’est-ce que cela révèle sur nos libertés ? Sur nos
choix, nos opinions ? Avec un tel algorithme, il faudrait donc se conformer à une « pseudo
norme » dans l’espoir d’avoir accès à des services ? La surveillance pourrait en devenir excessive
voire malsaine.

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