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MASTER

Droit et contentieux des affaires

Matière : Droit des assurances

Intitulé de l’exposé :

L’exécution du contrat d’assurance décès

Réalisé par :

Elaboré sous la direction de : BENAISSA Mohammed


EL HADDAD Abdelhamid
Mr. A. SLASSI FILALI Abderrahman
GHOMARI Oumnia
GHONBOU Ilyass

Année universitaire : 2016 - 2017


REMERCIEMENT
S

Comme préambule à ce modeste travail, nous tenons tout d’abord à


remercier grandement Mr. SLASSI Adil ;

Conscients de vos engagements et de vos occupations, des obligations et


contraintes imposées par votre métier, nous vous remercions pour votre
grande disponibilité et vos précieux conseils.

Nous tenons également, à vous exprimer notre profonde reconnaissance


pour l’occasion que vous nous avez permis de présenter cet exposé.

1
INDRODUCTION (Réalisé par : GHONBOU Ilyass)

Partant de l’adage selon lequel : « Tous concourent à réparer pour chacun


une perte de hasard, par exemple une mort prématurée, une longue maladie,
un accident de route, un vol, un incendie. L'assurance fait que personne ne
perd à la loterie du malheur », 1on a tendance à oublier que seule l’assurance
nous protégera contre la loterie du malheur.
La réalité est, qu’un contrat d’assurance peut couvrir aussi bien
l’évènement heureux que malheureux. Et c’est bien là l’utilité d’un contrat non
seulement en vue de délimiter l’objet de l’assurance mais aussi en tant que
pilier de l’ordre juridique et garant de la stabilité contractuelle.
En effet, notre sujet doit se base principalement sur l’exécution du
contrat d’assurance en cas de décès.
Avant d’entrée en vigueur du Code des assurances tel qu’il est
promulgué le 7 novembre 2002, le législateur ne s’est pas préoccupé pour
définir la notion du contrat d’assurance décès. Ce vide n’était pas comblé ni par
la doctrine ni par la jurisprudence. Chaque auteur, et presque chaque décision
judiciaire, a sa propre notion de contrat d’assurance décès.
Par ailleurs, il est préférable de définir « l'assurance en cas de décès »
comme étant « un contrat d’assurance vie qui permet le versement d’un
capital ou d’une rente à un bénéficiaire désigné, en cas de décès de l’assuré
avant le terme du contrat ». Ces contrats d’assurance vie peuvent être
souscrits individuellement ou collectivement, par l’intermédiaire d'une
entreprise ou d’une association. Ils peuvent être souscrits à l’occasion d’un
emprunt.
L’assurance en cas de décès peut être assortie de garanties
complémentaires (garantie contre les risques d'incapacité ou d'invalidité,
majoration de la garantie en cas de décès accidentel…) 2. Les contrats
d'assurance décès peuvent être souscrits soit pour une durée limitée
(assurance temporaire décès), soit pour toute la vie (assurance vie entière).
1
Citations d’Emile-Auguste Chartier, dit Alain, publié sur le site :
http://dicocitations.lemonde.fr/citation/assurance/1/20.php, Consulté le 27/03/2017 à 19h40.
2
http://www.ffa-assurance.fr/content/les-contrats-assurance-en-cas-de-deces?parent=74&lastChecked=128 ,
Consulté le 27/03/17 à 20h00.

2
Cette forme d’assurance de personne consiste à ce que la prestation de
l’assureur soit versée en cas de décès de l’assuré avant une date déterminée.
En principe, les contrats d’assurance en cas de décès garantissent toutes les
causes de mort, c’est-à-dire, que tout décès survenu avant le terme du contrat
doit être pris en charge, quelle qu’en soit la cause.
Le lieu où les circonstances qui ont entouré la mort de l’assuré n’ont pas
d’incidence sur le droit aux prestations. L’assureur est tenu au règlement de
prestations quel que soit l’évènement qui a provoqué la mort de l’assuré :
vieillesse, maladie, accident, imprudence de l’assuré.
Le principe de la garantie de toutes les causes de mort n’est toutefois
pas absolu. D’une part, certaines causes de décès ne peuvent légalement
donner lieu à garantie. D’autre part, rien n’empêche les parties d’exclure de la
couverture de tel ou tel cas, dans lequel le décès de l’assuré n’est pas garanti 3.
A cet effet, la question fondamentale que nous nous posons est celle de
savoir, comment le bénéficiaire d’un contrat d’assurance décès doit protéger
ses droits envers l’assureur ?
La réponse à cette question donne lieu à traiter dans un premier temps,
la classification du contrat en cas de décès(I), et dans un deuxième temps, le
fonctionnement du contrat décès(II).

3
ZOUHIR Sara, Le contrat d’assurance : « Aspects théoriques et pratiques », 341-342 pp.

3
Chapitre I : Typologie des contrats d’assurance en
cas de décès
Les formules d’assurance vie en cas de décès garantissent le paiement d’un
capital ou d’une rente si l’assuré vient à décéder avant une date fixée d’avance
ou à n’importe quel moment. Dans ce genre d’assurance, l’événement
aléatoire est le décès de l’assuré avant une date donnée.4
Cette partie va traiter des différentes formules de l’assurance en cas de décès
et qui seront classifiées comme suit : La temporaire décès (Section1) – La vie
entière (Section2).

Section 1: Contrat assurance temporaire décès (BENAISSA


Mohammed)
Dans cette section on va parler des cas de figure de contrat d’assurance
temporaire décès (Sous-section1) et aussi des conditions de souscription (Sous-
section2).

Sous-section 1 : Cas de figure du contrat d’assurance décès

L’Assurance temporaire en cas de décès c’est une assurance qui garantissant


le paiement d'un capital ou d'une rente en cas de décès de l'assuré à condition
que le décès survienne avant une date déterminée au contrat. Si l'assuré survit
jusqu'à cette date, aucune prestation n'est due par l'assureur et les primes lui
sont acquises.5

C’est pourquoi on peut citer trois cas de figure qui pouvant s'appliquer à
l'assurance temporaire décès que sont : décès avant l’échéance du contrat
d’assurance décès, être vivant pendant l’échéance du contrat d’assurance
décès et enfin décès peu après la souscription.
4

5
-ARTICLE 1, loi 17-99, promulgue par le dahir n 1-02-238, du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002).

4
Pour le premier cas l’assurer s’engage a verser ces cotisations jusqu'à
atteindre un capital dont lui et son assureur ont déterminé le montant dont il
on engager, cette dernière doit fixer la date limite de la survenance du décès
pour déclencher la garantie. Si le décès survienne avant une date déterminer
au contrat le capitale sera remis au bénéficiaire designer56.

Pour le deuxième cas on peut parler évidement de la résiliation du contrat,


dans ce cas le montant déterminé par le contrat va être conservé par
l’assureur. Cette assurance est alors non avantageuse financièrement
puisqu'elle s'avère très coûteuse pour le souscripteur et que ses bénéficiaires
ne perçoivent aucune somme.

Pour le dernier cas, si l’assurer avait souscrit une assurance temporaire


décès peu de temps auparavant, on pourrait croire que l'assurance ne verse
rien aux bénéficiaires car le souscripteur n'a pas fait assez de versements pour
atteindre la somme prévue à transmettre: Mais le contrat oblige l'assureur à
régler aux bénéficiaires l'intégralité du capital fixé, et ce, même s'il n'a effectué
que quelques versements. Dans ce cas de figure plus grave, l'assurance
temporaire décès est bénéfique.
Mais il existe des exceptions dont le décès de l’assure n’est pas garantie par
exemple : lorsque ce dernier exerce des pratiques de sport extrême, a cause
des maladies antérieures, À l'usage de drogues ou si le décès résulte d’un
suicide, s'il survient dès la première année de la souscription de l'assurance

6
http://fanaf.org/article_ressources/file/
20070826_seminaire_fonctionnement_technique_actuariel_assurance-vie_Bamako.pdf , Consulté le
28/03/2017 à 22h15

5
Sous-section 2 : Conditions de souscription

L’assurance temporaire décès garantit le versement d’un capital ou d’une


rente en cas de décès de l’assuré pendant la durée du contrat ou jusqu’à une
date définie. À la souscription, l'assuré s'engage à verser progressivement des
cotisations dont il est s’engager jusqu’à la détermination du prix fixer par lui et
l’assureur dans le contrat.
Ainsi L'assurance en cas de décès contractée par un tiers sur la tête de
l'assuré est nulle, si ce dernier n'y a pas donné son consentement par écrit avec
indication de la somme assurée. Le consentement de l'assuré doit, sous peine
de nullité, être donné par écrit pour toute cession ou constitution de gage et
pour tout transfert du bénéfice du contrat souscrit sur sa tête par un tiers7 7.
Aussi Une assurance en cas de décès ne peut être contractée par une
autre personne, sur la tête d'un mineur parvenu à l'âge de douze (12) ans, sans
l'autorisation de son représentant légal. Cette autorisation ne dispense pas du
consentement personnel du mineur .A défaut de cette autorisation et de ce
consentement, la nullité du contrat est prononcée à la demande de tout
intéressé8.

Plus que Le capital ou la rente assuré peut être payable lors du décès de
l'assuré à un ou plusieurs bénéficiaires déterminés. Est considérée comme faite
au profit de bénéficiaires déterminés, la stipulation par laquelle le contractant
attribue le bénéfice de l'assurance, soit à son conjoint sans indication de nom,
soit à ses enfants et descendants nés ou à naître, soit à ses héritiers, sans qu'il
soit nécessaire d'inscrire leurs noms dans le contrat ou dans tout autre acte
ultérieur contenant attribution du capital ou de la rente assuré.9

En l'absence de désignation d'un bénéficiaire déterminé dans le contrat ou à


défaut d'acceptation par le bénéficiaire désigné, le souscripteur du contrat a le
droit de désigner un bénéficiaire ou de substituer un bénéficiaire à un autre.
Cette désignation ou cette substitution se fait soit par testament, soit entre vifs
7
article 68, OP.cit
8
Article 70, ibid.
9
Article 74, Ibid.

6
par voie d'avenant ou en remplissant les formalités édictées par l'article 195 du
dahir formant Code des obligations et contrats précité ou, quand le contrat est
à ordre, par voie d'endossement.10

Lorsque l'assurance en cas de décès a été conclue sans désignation d'un


bénéficiaire, le capital ou la rente assuré fait partie du patrimoine ou de la
succession du contractant. Il en est de même lorsque l'assurance a été conclue
avec désignation d'un ou plusieurs bénéficiaires et qu'il n'existe plus de
bénéficiaire au décès de l'assuré. Ainsi Les sommes stipulées payables lors du
décès de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas
partie de la succession de l'assuré. Le bénéficiaire, quelles que soient la forme
et la date de sa désignation, est réputé y avoir seul droit, à partir du jour du
contrat, même si son acceptation est postérieure à la mort de l'assuré.

10
Article 75, Ibid.

7
Section 2 : Le contrat assurance vie-entière (GHOMARI Oumnia)
Si le contrat est conclu pour tenir toute la vie de l’assuré, il prend donc
l’appellation d’un contrat assurance vie-entière. Toutefois, il convient de
distinguer entre deux notions et qui seront réparties en deux : La vie entière
(Sous-section1) et l’assurance de survie (Sous-section2).

Sous-section 1 : Assurance vie-entière


A la différence de l’assurance temporaire, la vie-entière est souscrite pour
une durée indéterminée et se dénoue lorsque survient le décès de l’assuré, peu
importe la date.
En effet, alors que la première a pour objet le paiement d’une somme au
bénéficiaire si l’assuré décède pendant la durée du contrat, et ce contre le
paiement d’une prime unique ou de primes périodiques, la seconde, qui est
l’assurance « vie-entière », conçoit le versement d’un capital ou d’une rente
prédéterminés au bénéficiaire quel que soit la date de disparition de l’assuré.
Il s’agit, tout court, de l’assurance qui garantit lors du décès de l’assuré, à
quel qu’époque qu’il survienne, le paiement au bénéficiaire du capital fixé au
contrat.11
D’après le site officiel de la Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurances
et de Réassurance (FMSAR), l'assurance vie-entière reste très peu
commercialisée au Maroc, à l’inverse de la temporaire décès. Cette dernière
reste la plus répandue.12
Ainsi, il en est plus au moins de même en France, puisque, selon le site
officiel de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economique (INEE),
au début de l’année 2010, 39 % des ménages détiennent un contrat de ce type,
soit un taux légèrement inférieur à celui des ménages détenteurs d’un contrat
d’assurance en cas de vie.13
Lesdites primes, ou encore cotisations, avancées pour bénéficier de
l’assurance vie entière, peuvent prendre la forme :
11
LAMBERT-FAIVRE Yvonne, Droit des assurances, 3ème Ed, Dalloz, 1979, p. 436.
12
https://www.fmsar.org.ma/Vie-Deces.html , Consulté le 28/03/2017 à 9h30.
13
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1287691 , Consulté le 28/03/2017 à 22h30.

8
 D’une prime unique versée à la signature en une seule : vie entière à prime
unique ;
 De primes versées pendant une période déterminée : vie entière à primes
temporaires ;
 De primes versées toute la vie : vie entière à primes viagères.14
Néanmoins, il est essentiel de savoir que le contrat peut faire l’objet d’une
contre-assurance qui acquitte le montant des cotisations versées en cas de
disparition de l’assuré avant la date de prise d’effet de la garantie vie-entière,
et ce dans le cas où ladite garantie ne prend effet qu’après une date fixée à la
souscription du contrat 15.

Sous-section 2 : Assurance de survie

Dans un contrat d’assurance de survie, l’assureur s’engage de payer un


capital au bénéficiaire, moyennant des primes bien précises, en cas de décès du
souscripteur, à condition que ledit bénéficiaire soit en vie lors du décès de
l’assuré. Dans le cas contraire, l’assureur n’est plus tenu de payer quoi que ce
soit à qui que ce soit, c’est-à-dire que les primes restent acquises à la
compagnie d’assurance.16
On constate que l’assurance de survie se distingue de celle de décès par le
fait que l’assureur paye soit au bénéficiaire désigné soit à la succession de
l’assuré dans cette dernière, alors qu’en cas de contrat d’assurance de survie, il
est libéré de toute obligation envers la succession de l’assuré.
Bien entendu, le coût de cette assurance est fonction des âges respectifs de
l’assuré et du bénéficiaire qui permettent d’évaluer les chances statistiques de
survie.17

14
http://droit-finances.commentcamarche.net/contents/1157-l-assurance-vie-entiere-definition-et-objectifs,
Consulté le 19/03/2017 à 20h35.
15
Code des assurances marocain, Article 87.
16
MAALAL Fouad, Introduction aux branches et produits de l’assurance (Semstre5), Fès, Université Sidi
Mohamed Ben Abdellah – FSJES, p. 31.
17
LAMBERT-FAIVRE Yvonne, Droit des assurances, 3ème Ed, Dalloz, 1979, p. 436.

9
En assurances de survie, on peut distinguer, en plusieurs types de contrats
dont les principaux sont :
 « L’assurance dotale » :
En contrepartie du règlement d’une prime unique ou de primes périodiques,
et en cas de décès de l’assuré avant une date fixée au contrat, l’assureur
s’engage, à la dite date, à verser un capital aux enfants de l’assuré. Le paiement
des primes cesse lorsque survient le décès de l’assuré.
Cette formule combine une assurance décès qui porte sur l’assuré et une
assurance vie qui porte sur ses enfants, le capital n’étant dû, en pratique, que si
ceux-ci sont vivants à la date fixée.

 La rente versée en cas de décès :


Le versement d’une rente en cas de décès peut être prévu en lieu et place
d’un capital, ou en supplément à celui-ci.
Le versement de la rente est souvent conditionné par la survie du bénéficiaire à
une date donnée. Il en est ainsi, en particulier, dans les cas suivants :
• La « rente de veuve » dont le versement est prévu jusqu’au décès de celle-
ci ;
• La « rente éducation » qui doit permettre de subvenir à l’éducation des
enfants de l’assuré jusqu’à ce que ces derniers atteignent l’âge fixé au
contrat ;
• La « rente survie aux enfants handicapés », dite « rente survie », en général
versée toute leur vie durant.18

18
http://www.ifid.org.tn/site/download/Assurance%20vie.pdf, Consulté le 29/03/2017 à 13h30.

10
Assurance obsèques :
Il convient, d’un autre côté, de distinguer l’assurance vie-entière au contrat
obsèques, très souvent confondues.
Vide juridique, le législateur marocain ne s’est points prononcé sur
l’assurance obsèques, et d’ailleurs la pratique et la jurisprudence le
démontrent.
En droit français, le contrat obsèques désigne tout contrat qui fait intervenir
un souscripteur particulier, qui peut, le cas échéant, être représenté par une
institution, dans le cas d’une tutelle ou d’une curatelle, et une compagnie
d’assurances. On constate que ce contrat est donc bi ou tri parties.
Dans le cadre d’un contrat obsèques souscrit auprès d’une société de
pompes funèbres, le versement d’argent doit être fait à l’organisme
d’assurances qui garantit le décès : en aucun cas un paiement de quelque
nature que ce soit ne peut être perçu par la société funéraire qui le
commercialise.
Sa rémunération pourra consister en une commission, versée directement
par l’assureur, et par le virement des fonds, une fois les obsèques effectuées.
Ainsi, il faut noter que le contrat obsèques est régi par le Code de l’assurance
vie.19
Il existe deux types de contrats d’assurance obsèques :
 Les contrats de financement obsèques :
Il s’agit de contrat ayant pour but de verser une somme d’argent à un
bénéficiaire déterminé qui pourra utiliser le capital pour financer en totalité ou
en partie les obsèques.
Ainsi, parfois des garanties d’assistance peuvent être associées à ce contrat.
Les prestations ne sont pas définies. Ils représentent la majorité des contrats
obsèques.
L’assuré peut choisir de verser les cotisations en une seule fois ou au
contraire de manière périodique. Il s’agit d’un contrat prend fin au décès de
l’assuré.

19
https://www.funeraire-info.fr/le-contrat-obseques-23-cadre-juridique-719 , Consulté le 07/05/2017 à 10h.

11
Dans la même catégorie, on fait la différence entre deux classifications :
 Contrat d’épargne : Les assurances de financement obsèques de type
épargne sont des contrats d’assurance vie. L’assureur s’engage à
capitaliser les sommes versées par l’assuré et à les reverser au moment
de son décès. Les mêmes règles de l’assurance vie qui s’appliquent. Il en
est de même pour la fiscalité. L’assuré peut décider de racheter son
contrat (article L. 132-5-2 du code des assurances). Le rachat total du
contrat met fin au contrat.
 Les contrats de prévoyance : Contrairement au contrat d’épargne, les
contrats de prévoyance suppose de remplir un formulaire médical. Le
taux de prime sera fonction de l’état de santé de l’assuré et de son âge
au moment de l’adhésion au contrat. En outre, dans ce type de contrat,
le capital est déterminé à l’avance. 20

 Les contrats de prestation d’obsèques :


Contrairement aux contrats en financement, dans ce type d’assurance, le
capital sera obligatoirement affecté pour le financement des obsèques. Il faut
noter que l’organisation des obsèques reste prévue.
Néanmoins, il faut noter que certaines actions de nature patrimoniales ne
peuvent pas être prises en considération, telle ce qui ressort de la décision de
la Cour d’appel de Reims, rendue le 13 mars 2002. 21
Par cet arrêt, les juges ont constaté que la circonstance qu'un fils ait réglé
pour le compte de sa mère défunte la valeur d'un contrat d'assurance
obsèques, garantissant lors de son décès le paiement des frais funéraires ne
saurait lui ouvrir droit à une action personnelle contre l'entrepreneur de
pompes funèbres en réparation du préjudice résultant de la tromperie sur
l'essence de bois composant le cercueil.

20
http://www.juritravail.com/Article/assurance-de-personnes/Id/216#contrats-financement-obseques,
Consulté le 07/05/2017 à 10h30.
21
Cour d’appel de Reims, N° de RG: 01/00202-I, Arrêt rendu le 13 mars 2003.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?
oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000006940820&fastReqId=782215237&fastPos=15 , Consulté le
09/05/2017 à 10h45.

12
En effet, cette action, par sa nature patrimoniale, appartient à la succession
de la défunte et entraine pour son engagement, le consentement de tous les
héritiers.
Il y a lieu d’un engagement de la part de l’assureur, à un opérateur funéraire
au décès de l’assuré, l’engagement de reverser une somme précise. Ledit
opérateur funéraire doit détailler l’ensemble des biens et services qu’il
fournira.
Les produits et les prestations sont choisis à l’avance par l’assuré mais
peuvent être modifiés en cours de contrat. Il peut également modifier
l’opérateur funéraire. Le contenu du contrat est défini par l’article L2223-34-1
du Code Général de collectivités territoriales et suivants.

13
Chapitre II : L’exécution du contrat assurance décès

Section 1 : La garantie et la police en tant que notions basiques dans


un contrat assurance décès (FILLALI Abderrahman)

Sous-section 1 : La garantie dans un contrat assurance décès


Etant l’obligation de remboursement ou de prestations que le contrat
impose à l’assureur en cas de réalisation du risque envisagé, la garantie
constitue l’un des principaux éléments constituant un contrat d’assurance, et
dans un contrat d’assurance décès on peut parler de deux types de garantie,
une elle est initiale et l’autres sont complémentaires.
1) La garantie initiale
La garantie initiale constitue l’objet du contrat d’assurance décès, en
garantissant le remboursement du capital ou de la rente au bénéficiaire en cas
du décès du souscripteur et cela dépend d’est ce que la garantie est une
garantie vie entière ou temporaire.
2) Les garanties complémentaires
Il est possible de compléter un contrat d’assurance décès par d’autres
garanties accessoires et qui ne sont pas toujours liées à la durée de la vie, mais
ils couvrent un risque particulier tout en renforçant les chances du
remboursement du capital.
Les garanties complémentaires les plus fréquentes en matière d'assurance
décès :
 La garantie incapacité de travail : Lors d’un arrêt de travail prolongé, une
indemnité journalière est versée à l’assuré pendant cette période. L’assuré
est éventuellement exonéré du paiement des cotisations relatives au
contrat tout en bénéficiant du maintien des garanties.
 La garantie invalidité : Suite à une invalidité définie dans le contrat,
l’assureur verse des prestations sous la forme d’un capital ou d’une rente
lorsque l’invalidité survient, l’assuré est exonéré du paiement des

14
cotisations relatives au contrat d’assurance, tout en gardant les mêmes
garanties.
 La garantie décès par accident : Le capital versé au(x) bénéficiaire(s) peut
être doublé ou triplé lorsque le décès survient par accident et notamment
par accident de la circulation.22

Sous-section 2 : La police assurance décès

La police d’assurance constitue de façon générale la preuve matérielle et


juridique de l’accord passé entre l’assureur et l’assuré, et dans un contrat
d’assurance décès, la police contient les conditions générales et particulières
du contrat, ainsi les conditions d’exécution qui se divisent généralement en
quatre parties.23

Généralement une police contrat assurance décès contient quatre


catégories, chacune de celles-ci est consacrée à des conditions bien précises.

 La première partie concerne la déclaration, c’est-à-dire la présentation de


l’assuré, les risques couverts et les limites de la politique et la durée du
contrat ;
 La deuxième partie concerne la convention d’assurance c’est-à-dire la
garantie offerte par l’assureur (garantie initiale) ;
 La troisième partie concerne les conditions qui donnent lieu à
l’indemnisation, et aussi les délais et le montant remboursé (rente ou
capital) ;
 La quatrième partie concerne les exclusions de garantie, c’est-à-dire les
situations qui exonère l’assureur d’indemniser l’assuré (Art L123-24 du Code
des assurances français) auteurs ou complices du meurtre de l’assuré 24.

22
http://www.ffa-assurance.fr/content/les-contrats-assurance-en-cas-de-deces?parent=74&lastChecked=128,
Consulté le 18/03/2017 à 10h30.
23
Code des assurances français, art L123-24.
24
www.assurland.com%2Fassurance-blog%2Fassurance-deces-actualite%2Fquand-l-assurance-deces-fait-la-
police_111515.html&h=ATM6PMxONvzSqNmdXGN0ws5W6uwMqTYGPl2zsuDg_3aQZJKfb9CewfxSEOUBXyHsTuQzeLzlrPZit
4ru6DqekcYTHeDuwH1FnQCm6G0iJKo5oXCOGvY0xO7sR8YRnhjOrw2Kbw, Consulté le 18/03/2017 à 11h05.

15
Section 2 : Le remboursement en cas de contrat assurance décès (EL
HADDAD Abdelhamid)
Du fait que l’assurance décès permet au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans le
contrat de bénéficier d’un capital au moment du décès de l’assuré, la
prestation peut être versée sous forme de capital ou de rentes (viagère ou à
durée convenue d’avance).
En effet, le capital versé aux bénéficiaires de la police d’assurance peut être
fixe (déterminé au moment de la signature du contrat) ou encore re-valorisable
(le montant garanti au moment de la souscription est re-valorisable chaque
année au taux de rendement minimum de 3,25 % en plus d’une participation
aux bénéfices, appelée bonus).25
Sous-section 1 : Le bénéficiaire du remboursement

Le motif principal de ce genre d’assurances est de pousser l’assuré à penser


à l’avenir de sa famille dans le cas où il disparaîtrait brutalement, et de les
mettre à l’abri des soucis financiers que peut entraîner un tel événement, ou
encore de se voir garantir, pour lui-même, une source de revenus
supplémentaires pour ses vieux jours.
En effet, chaque assuré peut attribuer le bénéfice de l'assurance, soit à son
conjoint sans indication de nom, soit à ses enfants et descendants nés ou à
naître, soit à ses héritiers, sans qu'il soit nécessaire d'inscrire leurs noms dans
le contrat ou dans tout autre acte ultérieur contenant attribution du capital ou
de la rente assurée.
Toutefois, Lorsque l'assurance en cas de décès a été conclue sans
désignation d'un bénéficiaire, le capital ou la rente assuré fait partie du
patrimoine ou de la succession du contractant.
Il en est de même lorsque l'assurance a été conclue avec désignation d'un ou
plusieurs bénéficiaires et qu'il n'existe plus de bénéficiaire au décès de
l'assuré.26
25
http://lavieeco.com/news/argent/assurance-vie-comment-ca-fonctionne-5804.html, Consulté le 18/03/2017
à 12h30.
26
Dahir n° 1-02-238 du 25 rejeb 1423 portant promulgation de la loi n° 17-99 portant code des assurances (B O
du 7 novembre 2002), art 78.

16
Il faut noter que les sommes payables lors du décès de l'assuré au
bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers n’entrent pas dans la partie de la
succession de l'assuré du fait que le bénéficiaire, quelles que soient la forme et
la date de sa désignation, seul a le droit, à partir du premier jour du contrat,
même si son acceptation est postérieure à la mort de l'assuré.
De même, selon l’article 80 de la loi n°17-99 portant Code des assurances,
Les sommes stipulées au profit d'un bénéficiaire déterminé ne peuvent être
réclamées par les créanciers du contractant. Ces derniers ont seulement droit
au remboursement des primes, lorsque celles-ci, ayant été manifestement
exagérées, eu égard aux facultés du disposant, ont été payées en fraude de
leurs droits.
Pour les conjoints, le législateur marocain leur a donné la possibilité de
contracter une assurance réciproque, sur la tête de chacun d'eux, par un seul et
même acte.
Enfin, il faut noter que tout bénéficiaire peut, après avoir accepté la
stipulation faite à son profit et si la cessibilité de ce droit a été expressément
prévue ou avec le consentement du contractant, transmettre lui-même le
bénéfice du contrat, soit par une cession conforme à l'article 195 du Dahir
formant Code des obligations et contrats précité, soit si le contrat est à ordre,
par endossement.27
Ici il reste toujours un problème que la loi marocaine l’a négligé, c’est le fait
en cas où après le décès de l’assuré, lorsque le bénéficiaire d’un contrat
d’assurance-vie décède avant d’avoir accepté la stipulation faite à son profit ou
demandé le règlement du capital décès la part du capital décès revenant au
bénéficiaire décédé entre-t-elle dans l’actif de sa succession ou est-elle
reversée en plus prenant aux bénéficiaires subséquents ?
La réponse a été rapporté par la jurisprudence française dans l’arrêt de la
Deuxième Chambre Civile de la Cour de cassation en date du 23 octobre 2008,
en considérant que lorsqu’un contrat d’assurance-vie désigne deux
bénéficiaires de premier rang, à part égale et que l’un des deux bénéficiaires
décède sans avoir accepté le bénéfice de l’assurance-vie, ses héritiers (ici ses
27
La loi n° 17-99 portant Code des assurances, art81.

17
enfants) ont vocation à recueillir la prestation décès, même s’il est non
acceptant.28

Sous-Section 2 : Mécanismes du remboursement

Dans les contrats d'assurance en cas de décès faits pour la durée entière de
la vie de l'assuré, sans condition de survie, et dans tous les contrats où les
sommes ou rentes assurées sont payables après un certain nombre d'années,
le défaut de paiement de prime ne peut avoir pour effet que la réduction du
capital ou de la rente garanti, nonobstant toute convention contraire, pourvu
qu'il ait été payé au moins trois (3) primes annuelles.29
En effet selon l’article 88 al 2, Le capital ou la rente réduit ne peut être
inférieur au montant que l'assuré obtiendrait en appliquant comme prime
unique à la souscription d'une assurance de même nature, et conformément
aux tarifs d'inventaire en vigueur lors de l'assurance primitive, une somme
égale à la provision mathématique de son contrat à la date de résiliation, cette
provision étant diminuée de un pour cent (1%) au maximum de la somme
primitivement assurée.
En ce qui concerne les conditions de réduction du capital ou de la rente
garanti, ils doivent être indiquées dans le contrat de manière que l'assuré
puisse, à toute époque, connaître le montant auquel le capital ou la rente
garanti sera réduit en cas de cessation du paiement des primes.
Toujours dans la réduction et par dérogation aux dispositions de l'article 86
ci-dessus, les assurances temporaires en cas de décès ne donnent pas lieu à la
réduction du capital ou de la rente garantie.
Dans le cas de réticence ou de fausse déclaration mentionnée à l'article 30
ci-dessus, l'assureur verse au contractant ou, en cas de décès de l'assuré, au
bénéficiaire, une somme égale à la provision mathématique du contrat. 30

28
Cour de Cassation, 2ème Ch. Civile, Arrêt rendu le 23 octobre 2008.
29
La loi n° 17-99 portant code des assurances.art.87.
30
La loi n° 17-99 portant code des assurances.art.95.

18
En ce qui concerne la liquidation judiciaire de l'assureur, la créance de
chacun des bénéficiaires des contrats en cours est arrêtée au jour du jugement
de déclaration de la liquidation judiciaire, à une somme égale à la provision
mathématique de chaque contrat, calculée sans aucune majoration sur les
bases techniques du tarif des primes en vigueur lors de la conclusion du
contrat.
Selon l’art 97, Lorsqu'une personne, sollicitée à son domicile, à son lieu de
travail ou dans un lieu privé ou public, souscrit un contrat d'assurance sur la vie
au cours de la visite qui lui est faite, un délai qui ne peut être inférieur à quinze
(15) jours à compter de la souscription du contrat doit lui être accordé pour
dénoncer cet engagement. Cette dénonciation entraîne la restitution de
l'intégralité des sommes éventuellement versées par le souscripteur. L'assureur
n'est pas fondé à demander des dommages et intérêts pour dénonciation du
contrat.
En deuxième lieu, le remboursement dans les contrats d’assurance des
groupe, il faut d’abord savoir c’est une assurance du groupe, en effet le contrat
souscrit par une personne morale ou un chef d'entreprise dit souscripteur en
vue de l'adhésion d'un ensemble de personnes dites adhérentes répondant à
des conditions définies audit contrat, pour la couverture des risques dépendant
de la durée de la vie humaine, des risques portant atteinte à l'intégrité
physique de la personne ou liés à la maladie ou à la maternité et des risques
d'incapacité ou d'invalidité.
En effet, Les sommes dues au souscripteur par l'adhérent au titre de
l'assurance de groupe doivent être décomptées à ce dernier distinctement de
celles qu'il peut lui devoir au titre d'un autre contrat.
Le souscripteur ne peut exclure un adhérent du bénéfice du contrat
d'assurance de groupe que si le lien qui les unit est rompu, si l'adhérent cesse
de payer la prime ou si l'assureur prouve la fraude de l'adhérent.
L'exclusion de l'adhérent pour non-paiement de prime ne peut intervenir
qu'au terme d'un délai de trente (30) jours à compter de l'envoi par le
souscripteur d'une lettre recommandée de mise en demeure. Cette lettre ne

19
peut être envoyée que dix (10) jours au plus tôt après la date à laquelle les
sommes dues doivent être payées.
Par la mise en demeure, le souscripteur informe l'adhérent qu'à l'expiration
du délai de trente (30) jours prévu à l'alinéa précédent, le défaut de paiement
de la prime est susceptible d'entraîner son exclusion du contrat.
Cette exclusion ne peut faire obstacle, le cas échéant, au versement des
prestations acquises en contrepartie des primes ou cotisations versées
antérieurement par l'adhérent.31

31
La loi n° 17-99 portant code des assurances.art.105.

20
Conclusion (Réalisé par : GHONBOU Ilyass)

Pour conclure cet exposé, nous voulons mettre l’accent sur le caractère
éventuel, voire aléatoire, du contrat d’assurance décès qui pose problème aux
musulmans, puisque la religion comporte une éthique économique particulière
qui s’oppose aux contrats fondés sur le risque, le hasard, et l’ignorance, des
notions qui existent malheureusement dans ce contrat dont le but est de
pouvoir retirer un maximum de profit pour l’assureur tout en vendant de la «
sécurité » à l’assuré et ses bénéficiaires.32
Alors la question qui reste ouverte est celle de savoir si l’assurance en cas
de décès est-elle Halal ou Haram ?

32
http://www.assurance-vie-halal.net/assurance-vie-halal-haram.html, Consulté le 28/03/2017 à 20h.

21
Bibliographie
I. OUVRAGES :
- MAALAL Fouad, Introduction aux branches et produits de l’assurance (Semstre5), Fès,
Université Sidi Mohamed Ben Abdellah – FSJES.
- LAMBERT-FAIVRE Yvonne, Droit des assurances, 3ème Ed., Dalloz, 1979

- ZOUHIR Sara, Le contrat d’assurance : « Aspects théoriques et pratiques », Dar Al Afak,


Casablanca, 2016, 487p.

II. JURISPRUDENCES :
- Cour de Cassation, 2ème Ch. Civile, Arrêt rendu le 23 octobre 2008.

- Cour d’appel de Reims, N° de RG: 01/00202-I, Arrêt rendu le 13 mars 2003.

III. WEBOGRAPHIES :
- http://dicocitations.lemonde.fr/citation/assurance/1/20.php

- http://www.ffa-assurance.fr

- http://fanaf.org/article_ressources/file/
20070826_seminaire_fonctionnement_technique_actuariel_assurance-vie_Bamako.pdf
- https://assurance-deces-invalidite.ooreka.fr/astuce/voir/105525/assurance-temporaire-
deces-trois-cas-de-figure
- http://finaco.be/fr/insurance/life2.html

- https://www.fmsar.org.ma/Vie-Deces.html
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1287691
- http://droit-finances.commentcamarche.net/contents/1157-l-assurance-vie-entiere-
definition-et-objectifs
- http://www.ifid.org.tn/site/download/Assurance%20vie.pdf

- http://lavieeco.com/news/argent/assurance-vie-comment-ca-fonctionne-5804.html

22
- https://www.fmsar.org.ma/Vie-Deces.html

- http://jurismaroc.vraiforum.com/t633-Comment-mettre-en-oeuvre-le-regime-fiscal-de-l-
assurance-vie.htm
- http://lavieeco.com/news/argent/assurance-vie-comment-ca-fonctionne-
5804.html#53j6fvR8tMCdbwB3.99
- http://www.assurance-vie-halal.net/assurance-vie-halal-haram.html

IV. TEXTES JURIDIQUES 

- Dahir n° 1-02-238 du 25 rejeb 1423 portant promulgation de la loi n° 17-99 portant code
des assurances (B O du 7 novembre 2002).
- Code des assurances français.

23
Table des matières

REMERCIEMENTS..............................................................................................................................1
INDRODUCTION (Réalisé par : GHONBOU Ilyass)...............................................................................2
Chapitre I : Typologie des contrats d’assurance en cas de décès.......................................................4
Section 1: Contrat assurance temporaire décès (BENAISSA Mohammed).......................................4
Sous-section 1 : Cas de figure du contrat d’assurance décès.........................................................4
Sous-section 2 : Conditions de souscription...................................................................................6
Section 2 : Le contrat assurance vie-entière (GHOMARI Oumnia)....................................................8
Sous-section 1 : Assurance vie-entière...........................................................................................8
Sous-section 2 : Assurance de survie..............................................................................................9
Chapitre II : L’exécution du contrat assurance décès.......................................................................14
Section 1 : La garantie et la police en tant que notions basiques dans un contrat assurance décès
(FILLALI Abderrahman)....................................................................................................................14
Sous-section 1 : La garantie dans un contrat assurance décès.....................................................14
Sous-section 2 : La police assurance décès...................................................................................15
Section 2 : Le remboursement en cas de contrat assurance décès (EL HADDAD Abdelhamid).....16
Sous-section 1 : Le bénéficiaire du remboursement....................................................................16
Sous-Section 2 : Mécanismes du remboursement.......................................................................18
Conclusion (Réalisé par : GHONBOU Ilyass).....................................................................................21
Bibliographie...................................................................................................................................22
Table des matières..........................................................................................................................24

24

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