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Chaque individu reçoit son appel de façon unique.

Il est souvent plus facile de décrire l’appel de Dieu


que de le définir. Laissez-moi partager avec vous l’expérience de mon propre appel.

J’étais au lycée lorsque j’ai ressenti l’appel de Dieu. J’avais grandi à l’église et je participais à toutes les
activités, du moins à celles qui m’étaient accessibles. Je faisais partie des Ambassadeurs Royaux et
chantais dans plusieurs chorales. Je ratais rarement l’école du dimanche ou les classes d’entraînement.
J’assistais régulièrement aux services d’adoration. Quand c’était l’heure d’entrer dans la jeunesse, je
participais à toutes ses activités. Il y avait bien sûr des moments où je ressentais mon intimité avec Dieu
plus intense que d’autres. Mais j’essayais de faire de mon mieux en tant que chrétien.

Je rêvais de devenir avocat après mes études secondaires. Et je me préparais en conséquences. Je


suivais parallèlement à mes études secondaires, beaucoup de classes préparatoires. Mais très tôt, j’ai eu
le sentiment que peut-être je devais m’orienter vers quelque chose d’autre. Mais qu’est-ce que ce
quelque chose pouvait bien être ? Comme les années passaient, j’ai ressenti que Dieu guidait mes pas
vers le ministère. J’ai trouvé cette idée révoltante. Comment pourrais-je être un pasteur ? La plupart des
pasteurs que je connaissais étaient des gens un peu boutonnés. Moi au contraire, j’étais plutôt ouvert.
Je ne pourrais jamais me sentir dans ma peau en tant que pasteur. Le sens de cet appel est devenu si
persistant que j’ai décidé d’en parler à mon pasteur. Nous avons fixé un rendez- vous dans son bureau
pour discuter cette affaire.

Lorsque je me présentai au rendez-vous, le pasteur m’a accueilli chaleureusement. Avant que j’aie pu
expliquer pourquoi je voulais le voir, il m’expliquait l’objet de ma visite. Il m’a dit qu’il croyait que Dieu
m’avait appelé depuis bien long temps, et qu’il était content que j’aie enfin pris la décision de venir lui
en parler. J’étais choqué et affirmé en même temps. Il était au courant de mon appel même avant que
j’aie eu la chance de lui en parler! Pourtant il y avait toujours une question - Comment concilier mon
tempérament plutôt jovial avec la rigidité qui semble être un dénominateur commun chez tous les
pasteurs ? J’avais trop de personnalité et un zèle de vivre pour être un pasteur. Je lui expliquai que si
j’avais à renoncer à tout cela, je croyais que je ne pourrais jamais être pasteur. Mon pasteur m’a dit
quelque chose de vraiment important. Il me fit comprendre que Dieu ne veut pas nous changer en
quelqu’un d’autre, encore moins changer notre personnalité. Il veut, au contraire, nous perfectionner et
se servir de notre originalité pour sa gloire. Ceci a résolut toutes les questions, les doutes et les
appréhensions que j’avais à propos de mon appel. Je me suis avancé le dimanche suivant, m’engageant
au ministère et j’ai annoncé mon appel à l’église. Quand les membres de l’église venaient me serrer la
main après le culte, certains m’ont étonné lorsqu’ils m’ont dit qu’ils avaient vu cela arriver depuis belle
lurette. Cet après-midi a été pour moi un après-midi de joie et d’affirmation.

Deux choses sont significatives à propos de mon appel. La première est que quelque fois, les autres
peuvent percevoir l’appel de Dieu dans notre vie même avant que nous puissions en rendre compte. La
deuxième est que Dieu ne se sert pas de clichés. Il ne veut nous faire entrer dans aucun schéma tout
tracé. Au contraire, Il veut célébrer notre originalité et la perfectionner pour sa gloire. Il y a des choses
que personne d’autre ne pourra faire à notre place. Il y a des vies que nous pourrons toucher et
influencer à cause justement de ce que nous avons d’unique chez nous. Résistez à la tentation de
ressembler

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