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BENJAMIN EGGEN

TÉMOIGNAGE DE BENJAMIN
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Si on revient quelques années en arrière, je voyais la religion chrétienne


simplement comme un ensemble de règles à respecter. La Bible était pour moi un
vieux livre pas très pertinent pour ma vie, et je considérais Jésus comme un leader
religieux influent mais qui ne m’intéressait pas plus que ça.

Mais aujourd’hui, tout est différent.

Jésus est ma raison de vivre, il est mon Seigneur et mon Dieu. La Bible est le
livre sur lequel je veux baser toute ma vie. Ma foi chrétienne est ce qu’il y a de
plus important pour moi.

Comment un tel changement a pu se produire en moi ? Est-ce une transformation


radicale ou un choix lunatique ? Que s’est-il passé dans ma vie ?

La foi ? Pas pour moi, merci !

J’ai eu le privilège de grandir dans une famille chrétienne, avec des parents qui
aimaient Dieu et vivaient pour lui.

Mais en grandissant, je me suis mis à rejeter Dieu et ce que mes parents m’avaient
enseigné jusque là. Je voyais Dieu comme quelqu’un de lointain, un « père
fouettard » prêt à me punir au moindre dérapage, et la foi chrétienne comme
des règles à suivre sans vrai intérêt. Croire en Jésus, c’était pour moi m’empêcher
de faire tout ce que j’aimais et m’obliger à faire tout ce que je n’aimais pas.
Rien de très intéressant pour un jeune qui voulait vivre sa vie comme il le
voulait…
Alors petit à petit, ma vie a pris un tout autre but. Je voulais être heureux, quel
que soit le prix. Je me suis engagé dans une course effrénée à la recherche du
bonheur, étant prêt à absorber tout ce que le monde pouvait m’offrir. Je compare
souvent cette course à ce qu’a vécu l’auteur de l’Ecclésiaste. Il décrit son
expérience ainsi :

« Je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils réclamaient, je n’ai privé mon
cœur d’aucune joie. En effet, mon cœur était réjoui par tout mon travail, et c’est
toute la part que j’en ai retirée. Puis j’ai réfléchi à tout ce que mes mains
avaient entrepris, à la peine que j’avais eue pour le faire, et j’ai constaté que
tout est vanité et revient à poursuivre le vent. » (Ecclésiaste 2.10-11)

Cet homme a essayé tout ce qu’il pouvait, mais rien ne l’a satisfait. Et c’est à la
même conclusion que je suis arrivé. Ce vide qu’il y avait en moi, j’ai essayé de le
combler avec tout ce que je trouvais parmi les gens autour de moi : soirées,
alcool, sexualité, jeux-vidéos… Comme beaucoup aujourd’hui, je me suis fait avoir
par ce que j’appelle le mythe du plaisir immédiat (clique pour en savoir plus).
C’est vrai que je n’étais pas si malheureux que ça, et j’y trouvais un certain
bonheur. Mais ces choses ne m’ont procuré ni un plaisir durable, ni le bonheur que
je cherchais.

J’en était là, en train de me battre avec moi-même et de tourner le dos à Dieu.
J’en étais là, noyé dans la poursuite du plaisir et ne trouvant pas une
satisfaction durable. J’en étais là, croyant être libre mais profondément esclave
de ce que je croyais être le moyen de ma liberté. J’en étais là, en train de gâcher
ma vie et de foncer dans le mur.

Mais la grâce de Dieu m’a trouvé.

La grâce de Dieu dans ma vie…

L’été 2012, après un camp chrétien où j’ai été remué par les messages, je me suis
mis à lire la Bible. En lisant le livre des Proverbes, et avec d’autres
circonstances, j’ai pu comprendre combien mon attitude ne plaisait pas à Dieu. J’ai
pu comprendre qu’il y avait quelque chose de bien meilleur et de bien plus glorieux
pour lequel vivre. Cette Parole que je lisais est devenue vivante dans mon cœur. Ça
s’adressait à moi, c’était comme si Dieu me parlait. Ça parlait de ma vie, de mes
difficultés et de ma situation.

Et au fil des jours, en lisant, je voyais une transformation en moi : mes désirs
changeaient. Je commençais à comprendre ce que je connaissais simplement de tête
avant (des choses apprises dans mon enfance). Je vivais des versets que j’avais
appris par cœur quand j’étais petit, sans savoir que ce n’était pas juste des mots
mais une réalité.

Mais j’ai surtout pu prendre conscience de mon plus grand problème : j’étais
coupable envers Dieu et sous sa juste colère, que je méritais de subir pour
l’éternité. Voilà ce que j’avais mérité ! Mais j’ai aussi pu découvrir et
comprendre la bonne nouvelle que présente la Bible : Jésus est venu pour porter
cette colère à ma place. Il a vécu la vie que je n’ai pas pu vivre. Et il est mort
sur la croix, pour payer pour moi. En croyant en lui, je peux être juste devant
Dieu. Pardonné de mes péchés. Libre de toute condamnation. Vivant pour l’éternité.

Alors que j’avais 17 ans, j’ai compris l’Évangile pour la première fois. Ça a
transformé ma jeunesse, ma vie entière et mon éternité.

Loin d’être parfait aujourd’hui, ce même Évangile me transforme jour après jour et
m’apporte le bonheur que j’ai toujours cherché. Il m’assure d’une vie éternelle que
je ne mérite pas, et d’une réconciliation avec Dieu que je n’avais pas. Et c’est
pour cet Évangile, qui me parle de Jésus-Christ, que je veux vivre ma vie de toutes
mes forces, tant que je vis encore.

Et toi, est-ce que tu as compris et reçu cet Évangile ?

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