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CURS LITERATURA-titularizare Franceza
CURS LITERATURA-titularizare Franceza
(1712-1778)
Les œuvres principales de Rousseau se groupent naturellement
en trois catégories, qui correspondent à trois moments de sa
pensée:
- le dramatisme de l’action ;
- le grand rôle accordé au dialogue.
Les personnages
La structure narrative
VICTOR HUGO
(1802-1885)
ROMAN HISTORIQUE- « Notre Dame de Paris »
Les personnages
le thème de la paternité
le drame de l’argent
l’assaut des ambitions à la conquête de la fortune
Paris comme un alambic ou les valeurs humaines se
transforment en contact avec le jeu des intérêts
Le personnage balzacien
L’art narratif
(1821- 1880)
Madame Bovary
Salammbô
L’éducation sentimentale
Le Prométhée- la liberté
Paludes- l’absurde
A un seul live il donne le titre de « roman »- Les Faux-
Monnayeurs
L’immoraliste
- œuvre important de Gide car s’est d’abord un témoignage
d’une époque
Les Faux-Monnayeurs
La mémoire involontaire
- l’opposé de la « mémoire volontaire » qui opère avec « le
temps des horloges » (le tp. chronologique)
- la mémoire involontaire opère tout spontanément, nous
surprenant par ses découvertes ;
- elle n’est pas commandée par l’intellect et par la volonté,
mais par la vie la plus secrète de notre inconscient, de notre
affectivité et de nos intuitions les plus obscures
- la mémoire volontaire nous livre un passé mort
- la mémoire involontaire nous livre un passé vivant, tout
aussi vivant que le présent que nous vivons
- ce passé revécu grâce à la mémoire involontaire a plus de
réalité que le présent même
- avec Proust le roman devient un roman- quête, un roman
gnoséologique
- la surprise produite par la mémoire involontaire arrête en
quelque sorte le temps sur une contemplation intérieure
- le sujet, détache de la sorte du monde extérieur, familier et
habituel, va pénétrer en lui-même
Chaque fois que la mémoire se déclenche, le narrateur a le
sentiment qu’il retrouve une sensation déjà ressentie et que
cette sensation lui apporte un message fondamental caché,
qu’il veut comprendre.
Le sens se dérobe toujours, mais en revanche, le narrateur
découvre chaque fois dans sa mémoire le moment du passé où
il a déjà eu cette sensation et il commence à raconter de sa vie,
ce qui suggère que le roman est autobiographique.
Le personnage proustien
1. La morale de l’absurde
2. L’humanisme de la révolte
L'auteur aboutit à la découverte d'une valeur qui donne à
l'action son sens et ses limites : la nature humaine. Cet
humanisme apparaît dans La Peste (1947) et dans deux pièces
de théâtre, L'Etat de siège (1948) et Les Justes (1950), avant
de s'exprimer vigoureusement dans L'Homme Révolté (1951).
Camus et l’absurde
Bien qu'apparenté dans une certaine mesure à l'existentialisme,
Albert Camus s'en est assez nettement séparé pour attacher
son nom à une doctrine personnelle, la philosophie de
l'absurde. Définie dans Le Mythe de Sisyphe, essai sur
l'absurde (1942), reprise dans L'Étranger (1942), puis au
théâtre dans Caligula et Le Malentendu (1944), elle se
retrouve à travers une évolution sensible de sa pensée, jusque
dans La Peste (1947). Il importe, pour lever toute équivoque,
d'étudier cette philosophie dans Le Mythe de Sisyphe et de
préciser la signification de termes comme l'absurde, l'homme
absurde, la révolte, la liberté, la passion qui, sous la plume de
Camus, ont une résonance particulière.
Non-sens de la vie
1. Le sentiment de l’absurde
2. Définition de l’absurde
L’homme absurde
Si cette notion d'absurde est essentielle, si elle est la première
de nos vérités, toute solution du drame doit la préserver.
Camus récuse donc les attitudes d'évasion qui consisteraient à
escamoter l'un ou l'autre terme : d'une part le suicide, qui est la
suppression de la conscience; d'autre part les doctrines situant
hors de ce monde les raisons et les espérances qui donneraient
un sens à la vie, c'est-à-dire soit la croyance religieuse soit ce
qu'il appelle le "suicide philosophique des existentialistes
(Jaspers, Chestov, Kierkegaard) qui, par diverses voies,
divinisent l'irrationnel ou, faisant de l'absurde le critère de
l'autre monde, le transforment en "tremplin d'éternité". Au
contraire, seul donne au drame sa solution logique celui qui
décide de vivre seulement avec ce qu'il sait, c'est-à-dire avec
la conscience de l'affrontement sans espoir entre l'esprit et le
monde.
"Je tire de l'absurde, dit Camus, trois conséquences qui sont
ma révolte, ma liberté, ma passion. Par le seul jeu de ma
conscience, je transforme en règle de vie ce qui était invitation
à la mort - et je refuse le suicide". Ainsi se définit l'attitude de
"l'homme absurde".
1. Le défi
"Vivre une expérience, un destin, c'est l'accepter
pleinement. Or on ne vivra pas ce destin, le sachant
absurde, si on ne fait pas tout pour maintenir devant soi
cet absurde mis à jour par la conscience... Vivre, c'est
faire vivre l'absurde. Le faire vivre, c'est avant tout le
regarder... L'une des seules positions philosophiques
cohérentes, c'est ainsi la RÉVOLTE. Elle est un
confrontement perpétuel de l'homme et de sa propre
obscurité. Elle remet le monde en question à chacune de
ses secondes... Elle n'est pas aspiration, elle est sans
espoir.
Cette révolte n'est que l'assurance d'un destin écrasant, moins
la résignation qui devrait l'accompagner". C'est ainsi que
Camus oppose à l'esprit du suicidé (qui, d'une certaine façon,
consent à l'absurde) celui du condamné à mort qui est en
même temps conscience et refus de la mort. Selon lui c'est
cette révolte qui confère à la vie son prix et sa grandeur,
exalte l'intelligence et l'orgueil de l'homme aux prises avec
une réalité qui le dépasse, et l'invite à tout épuiser et à
s'épuiser, car il sait que "dans cette conscience et dans cette
révolte au jour le jour, il témoigne de sa seule vérité qui est le
défi".
2. La liberté
3. La passion
MICHEL TOURNIER
Principales œuvres : Romans- Vendredi ou les Limbes du
Pacifique (1967) ; Le Roi des aulnes (1970), Vendredi ou
la Vie sauvage (1971), Les Météores (1975) ; Gaspard,
Melchior & Balthazar (1980) ; Gilles et Jeanne (1983) ;
La Goutte d'Or (1985) ; La Couleuvrine (1994) ; Eléazar
ou la Source et le Buisson (1996)
Œuvres
Influences
Michel Tournier s'est souvent exprimé sur sa vie et sur ses
œuvres. Une de ses phrases rend compte de son ambition :
« Pour moi, le sommet de la littérature française, c'est
Flaubert. Les Trois contes. Ça, c'est le super-sommet. Parce
que c'est à la fois d'un réalisme total et d'une magie
irrésistible. C'est l'idéal».
Thèmes majeurs
"Je sais maintenant que la terre sur laquelle mes deux pieds
appuient aurait besoin pour ne pas vaciller que d'autres que
moi la foulent. Contre l'illusion d'optique, le mirage,
l'hallucination, le rêve éveillé, le fantasme, le délire, le trouble
de l'audition... le rempart le plus sûr, c'est notre frère, notre
voisin, notre ami ou notre ennemi, mais quelqu'un, grands
dieux, quelqu'un !" Vendredi ou les limbes du Pacifique
Les thèmes
Robinson est face à l’île comme Sisyphe devant son rocher.
Mais Robinson après l’avoir appelée « L’île de la désolation »
finit par la nommer « l’île Speranza ». Une différence notable
puisque quand l’un (Sisyphe) ne fait que répéter l’absurde,
l’autre (Robinson) met l’accent sur l’espoir.
La Goutte D’Or
Le héros de la Goutte d’or, Idriss, est un jeune berger de
Tabelbala, dans les confins du désert algérien. Il rencontre par
hasard des Français qui le photographient et lui promettent de
lui envoyer sa photo. Le temps passe, et elle n’arrive point.
Idriss décide alors de partir vers le nord, vers Paris, à la
recherche de son image.
Mais « la goutte d’or » est, dans ce roman, autre chose qu’un
nom de rue : c’est un bijou qui, en tant que tel, incarne la
tradition saharienne mais qui devient enjeu narratif avant
d’avoir une fonction symbolique. La goutte d’or, bijou oasien
qui appartenait à la danseuse Zett Zobeida, a une valeur
d’antidote par rapport à la photographie perdue, à l’identité
volée par la touriste blonde. Elle ponctue les différentes étapes
de la vie du héros ; l’orfèvre rencontré sur le bateau apprend à
Idriss la signification de la bulla aurea : signe de liberté et
témoin du passage à l’âge adulte.
Pour finir, il nous faut noter que l’auteur a introduit dans son
roman un certain nombre de légendes, de récits à propos des
images et les expériences différentes que l’on peut en faire,
bonne ou mauvaise.
L’un des poèmes les plus célèbres des Méditations est une
élégie :Le lac- le thème dominant- la hantise du temps qui
passe et qui corrompt tout .
L’antithèse "ce temps qui les donna, ce temps qui les efface"
suggère quant à elle la fugacité des moments de bonheur, qui
disparaissent aussi vite qu’ils ont éclos. En ce sens, le poème
porte la plainte de toute la nature humaine.
BAUDELAIRE
Baudelaire occupe dans l’histoire de la poésie du XIX-ème
siècle une place clef: Héritier du romantisme, plutôt d’un
certain romantisme qui n’est “ ni dans le choix des sujets ni
dans la vérité exacte, mais dans la manière de sentir. »
Les Fleurs du Mal sont le livre d’un homme hanté par les
problèmes de l’existence et du destin.
(1900 - 1977)
Jean-Paul SARTRE (1905-1980)
SAMUEL BECKETT
Les pièces de Beckett sont des parodies de la condition
humaine. L’auteur a une vision tragique de l’existence, le
monde lui apparait rigide, lugubre, vide et sans signification.
Ses personnages sont tous des misérables, vagabonds ou
infirmes qui, au fond de leur misère atroce, observent leur sort
avec une impitoyable lucidité et posent sans cesse des
questions sur leur identité, sur leur existence présente, sur leur
vie future, repoussant fermement les illusions mensongères.
Les pièces de Beckett sont des paraboles, qui nous disent que
les hommes sont les jouets du destin, qu’ils ne peuvent se
soustraire aux misères de leur condition. La vision qu’il offre
de la condition humaine est désespérante : aucune chance de
salut n’est laissée à la créature. Cette vision abrite cependant
une immense pitié pour l’être humain soumis non plus aux
caprices du destin et des dieux, mais à l’irrémédiable
déchéance que comporte sa condition.
Eugène IONESCO (1909-1994)