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« Personnages en marge, plaisirs du romanesque » Stendhal, Le Rouge et le

Noir
Texte 1 : Stendhal, Le Rouge et le Noir, première partie, chapitre 4 (1830)
Dans Le Rouge et le Noir, le lecteur suit le parcours de Julien Sorel, fils d’un menuisier :
ayant eu une instruction, à la différence de ses frères, il rêve de gloire, d’embrasser une
carrière militaire ou ecclésiastique, et ainsi sortir de son milieu social.
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne
répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches,
équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre
exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait
des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le
hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de
la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au
lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n’était plus
antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux
travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était
odieuse : il ne savait pas lire lui-même.
Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à
son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père.
Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là
sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le
livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte,
lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des
leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche,
comme il tombait :
– Eh bien, paresseux ! Tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à
la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure.
Julien, quoiqu’étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste
officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique,
que pour la perte de son livre qu’il adorait.
introduction
Marie-Henri Beyle dit Stendhal est un écrivain français, né à Grenoble le 23
janvier 1783 et mort le 23 mars 1842. Lors de la chute du Premier Empire, en
1814, il part en Italie où il s'installe à Milan. Pendant cette période, il écrit
plusieurs œuvres autour de l'Italie ainsi que "De l'amour", mais pas que on y
retrouve aussi le roman « Rouge et le Noir » qui a était publiée une premier fois
à Paris en 1830. Ce roman est en deux parties ; la première raconte le parcours
du jeune Julien Sorel et son rêve inaccessible et la seconde porte sur la vie du
héros à Paris comme secrétaire du marquis de La Mole, et la passion qu'il a avec
sa fille, Mathilde. Nous allons nous intéresser au texte 1 du chapitre 4 de la
première partie qui est la première apparition du personnage principale et on
assiste a comme un incipit qui présente le cadre de la scierie familial , pour cela
on se demande en quoi julien est-il un personnage principale d’un roman
psychologique ? (lire l’extrait) . Pour y répondre nous examinerons le portrait
physique et moral de julien et celle de sa petite famille et on se penchera vers la
différence entre l’aspect moral de julien et le milieu où il vit.

Développement
Tout d’abord, dès le début on assiste à une action du père qui cherche son
fils julien ; tout à fait Stendhal retarde encore l’apparition de son personnage
principal au lieu de le décrire de façon direct, on assiste à une description du
vieux Sorel qui est décrit d’une voix de stentor et d’une autorité sans égard et
qui est un personnage sévère et antipathique et qui exploite la force de l’âge de
ces enfants. Et de ses fils ainée (les frères de Julien) qui sont décrit comme des
géants près a armée tout et sous les ordres de leur père qui représente des
personnages pas très futée mais solide physiquement ; tout à fait on retrouve
cela dans les passages suivants……….
On assiste à une scène ou le vieux Sorel cherche directement son fils cadet
(Julien) à sa place ou il lui a confiée une tache ; soudainement il l’aperçu au-
dessus de la toiture en train de lire ; c’est la que l’auteur met en avant l’aspect
intellectuel de julien sur son importance a la lecture, cela accentue que Julien est
un personnage qui cherche à s’instruire et à changer sa routine et sa classe
sociale pour embrasser l’un de ces rêve. Plus antipathique que jamais, le vieux
Sorel trouve sa inacceptable de la part de son fils cadet ; il pourrait même
pardonner sa taille mince différente de ses frères ainée mais pas le fait qu’il
s’instruise et s’aventure moralement avec ses livres dont l’importance lui
échappe au vieux, pour cela on y retrouve le vieux Sorel ranger par la colère sur
le fait que son fils cadet ne sois pas intéresser par les travaux physique
traditionnel de sa famille
De cela commence notre deuxième mouvement qui se définit par la
différence entre julien et son milieu ; le vieux Sorel essaya d’appeler son fils
mais vue l’importance qu’apporte Julien a son livre ; il a était tellement
concentre que rien ne lui importer en dehors de son livre ni les sons des
machines et des scies ni la voix de stentor qui résonner de la part de son vieux ;
ce fait accentue et appuie que Stendhal nous démontre un aspect moral qui
cherche toujours à se développer plus de la part de Julien. On retrouve le champ
lexical de la chute ; on le remarque d’abord avec la chute de son livre qui “vole
dans le ruisseau”, puis à celle de Julien, qui “allait tomber “à douze ou quinze
pieds plus bas”, d’après ce passage (L:18-19) on retrouve un langage du vieux
Sorel grossier et familier (paresseux) et toujours à renier l’importance de la
lecture ; il fait passer les lourd de tache qu’il confie a ses fils bien avant tout
pour marcher sa scierie (comme si il trouver un pur plaisir à les maltraiter et de
s’en prendre a son fils cadet qui est le plus faible d’entre eux physiquement).
Après s’être fait gronder ; Julien se retrouve étourdit et mal en point, pas que
physiquement après sa chute terrible mais aussi moralement, il est détruit de
l’intérieur après la perte de son livre qu’il adorait bien comme s’il perdait une
partie de lui et un bout de chemin vers son rêve ; cela accentue le faite que
Julien apporte une grande importance à son avenir et qu’il veut réussir a changer
son destin et sa routine infernal par commencer à s’instruire avec la lecture

Conclusion
Pour conclure, on retrouve dès le début que Julien semble en décalage par
rapport à son milieu social et aux membres de sa famille. Diffèrent de sa famille,
Julien rêve très grand pour un jour embrasser l’un de ses vœux et sortir de sa
routine et de l’emprise de son vieux père antipathique. On peut voir cela comme
un héros qui cherche a défier l’impossible comme dans la plupart des roman
chevaleresque et romantique cela me fait rappeler énormément « notre dame de
paris » de Victor Hugo même si on y retrouve pas le même contexte amoureux
dans les deux roman mais on y trouve la même affection envers un rêve qui
semble impossible vue les aspects sociaux et la différence des milieux mais l’un
est un désir amoureux envers une personne et l’autre est un désir intellectuel
pour accroitre son savoir et d’accéder a son rêve de briser sa routine et
embrasser une carrière militaire ou ecclésiastique

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