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Présentation de l'extrait :
L'extrait que vous m'avez demandé d'analyser est un extrait du roman réaliste Le
Rouge et le Noir de Stendhal, publié en 1830, et qui propose de peindre la société du
XIXe siècle en s'inspirant d'un fait divers dans le quel un séminaire tue sa maîtresse
pour raconter l'ascension d'un jeune héros sensible mais ambitieux, fils de
charpentier souffrant du mal du siècle et qui devient séducteur pour atteindre ses
objectifs.
L'extrait qui nous intéresse est le moment où le lecteur fait la connaissance du jeune
homme, à travers la présentation des membres de sa famille dans leur milieu de
travail.
Analyse linéaire :
Je vais commencer par analyser le premier mouvement qui porte sur la découverte
de la famille Sorel.
Le point de vue du narrateur est interne : il s'agit de celui du père Sorel, au travers
de qui nous découvrons la famille Sorel. Nous suivons ainsi les mouvements du père,
comme nous le montre les nombreux verbes d'action : appela, (l-1), se dirigea, et
chercha (l-5), et aperçut (l-6).
a. La présentation du père :
Le père est ainsi présenté à l'aide de la métaphore « voix de Stentor » (ligne 1),
qui fait comprendre au lecteur qu'il s'agit d'un homme fort, puissant.
b.2- La déshumanisation :
Mais nous remarquons aussi que ces derniers sont déshumanisés par la
narration. En effet, les frères ne sont pas désignés par leurs noms mais par la
périphrase « fils aînés ». Ils ne sont d'ailleurs pas les sujets du « séparait », dans la
proposition « chaque coup de hache en séparait des copeaux énormes. » (l-4).
L'utilisation du terme « mécanisme » à la ligne 7 renforce aussi cette idée de
déshumanisation, les frères sont ainsi décrits comme des automates.
c. La présentation de Julien :
c.1-La théâtralisation :
c.2- Distance :
c.3- Lecture :
Cette opposition sera plus marquée dans les lignes suivantes qui évoquent
l'antagonisme entre le père et le fils.
La violence du père :
...Qui va s'accentuer dans les lignes suivantes, de pars l'attitude violente du père.
En effet, celui-ci va d'abord faire preuve de violence physique, ce dont témoigne la
répétition de l'adjectif « violent », aux lignes 14 et 15.
De plus, les verbes conjugués au passé simple à valeur de 1er plan montrent que les
coups brisent la tranquillité de Julien.
La violence verbale suit ensuite la violence physique du père.
En effet, il commence d'abord par insulter Julien en le traitant de : « paresseux » (l-
18), et insulte ensuite ses livres : « tes maudits livres ». De plus, la ponctuation forte
marque la violence et la colère du père qui reproche à Julien son amour pour la
lecture. Les allitérations en [t] et [d] mettent quant à elles en évidence la dureté du
père Sorel.
La réponse de Julien :
Conclusion :
La question de grammaire :
J'ai choisi de vous présenter Salina, les trois exils, un roman de Laurent Gaudé,
romancier et dramaturge connu pour ses prises de position et ses récits épiques qui
illustrent les grands thèmes de tragédie que sont la vengeance et la passion. Dans
Salina, les trois Exils, qui est une réécriture romanesque de sa pièce de théâtre
Salina, parue en 2003, Laurent Gaudé raconte la destinée d'une jeune femme, Salina,
et l'histoire de sa vengeance contre son clan. A travers cette histoire de vengeance,
l'héroïne, telle une Médée, se venge de tout un clan qui lui a refusé l'amour. Laurent
Gaudé évoque la condition féminine dans une société archaïque : mais il montre aussi
les ravages de l'amour, de la passion. Ce roman m'a été proposé dans le cadre du
parcours « personnages en marge, plaisir du romanesque. » Ce qui se comprend. En
effet, Salina, par ses origines et son comportements est un personnage en marge,et
c'est cette marginalité qui fournit les plaisirs du romanesque.
1 - Le roman Salina, les trois exils peut être apparenté à une épopée : Malaka
apparaît comme un aède qui chante le destin de sa mère et les exploits de son frère.
On peut aussi parler de légende puisque le récit de Salina va être raconté par tous
ceux qui ont entendu l'histoire, donc les passages des barques ayant escorté Malaka
et sa mère jusqu'à l'île cimetière.
3- La violence est omniprésente dans le récit, et surgit sous toutes ses formes : Tout
d'abord, nous avons la violence que subit Salina, que l'on force à épouser un homme
qu'elle n'aime pas et qui abuse d'elle, mais aussi la violence de la guerre, et des
combats, notamment l'affrontement entre Mumuyé et Koura Kumba .