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I-Introduction

Le Rouge et le Noir, est un roman écrit en 1830 œuvre majeure de de Stendhal


considéré comme l’un des premiers romanciers réalistes qui emprunte aussi au
romantisme. Il est question dans ce livre du parcours social de Julien Sorel, jeune
ambitieux d’origine paysanne. Le Rouge et le Noir invite le lecteur à un
véritable voyage dans l’univers social du début du XIXe siècle, vu à travers les yeux
de Julien. Le personnage principal n’apparaît qu’au chapitre 4, produisant ainsi
un effet d’attente. L’extrait que nous étudions nous le présente pour la première
fois, dans le cadre de la scierie familiale.

II-problématique

En quoi le portrait en situation de Julien nous présente un personnage complexe.

III-les mouvements

MVT 1 : du debut ….. jusqu’à ….. Un personnage qui n’est pas à sa place
Mvt 2 : Portrait de julien

IV-Analyse

Mvt 1

Dès la première ligne, nous avons des informations concernant le père, il est
propriétaire d’une usine comme le montre le déterminant possessif « son » L1. Il
est par ailleurs présente comme un homme puissant à travers l’ expression « voix
de stentor ». Nous savons qu’Il a deux fils aines sous- entendant la présence d’un
autre enfant =effet de suspens. Ces fils aines lui ressemble par la puissance
comme l’atteste l’expansion du nom « espèces de géants » L2 ils semblent tout
droit sortis d’un conte merveilleux ou tout semble hyperbolique. La description qui
suit atteste cette puissance nous avons l’impression qu’ils sont en guerre
« armés » de « haches lourdes ». Ils ont les mêmes gestes mécaniques répétitifs
comme le montre l’imparfait d’habitude « « équarrissaient » et « allaient porter ».
Ils n’entendent pas les appels de leur père car « tout occupes à suivre la marque
noire ». Nous ressentons une certaine soumission et docilité qui s’opposera plus
loin au comportement de Julien.
Les cris du père et puis l’adverbe : « vainement » marquent la dramaAsaAon de la scène : le père
cherche celui qui n’est pas à la place assignée. Julien se place, avant même d’apparaître, sous le
signe
de la désobéissance, de la transgression. L’échec du père : « vainement » l’emploi du
condiAonnel
passé : « à la place qu’il aurait dû occuper » préparent la réacAon que l’on peut prévoir. Le père
est
présenté comme une force en mouvement, il est saisi, pendant toute ce<e scène, en acAon : « En
approchant », il donne de la voix ; chez lui, le physique l’emporte sur la réflexion
Les cris du père et puis l’adverbe : « vainement » marquent la dramaAsaAon de la scène : le père
cherche celui qui n’est pas à la place assignée. Julien se place, avant même d’apparaître, sous le
signe
de la désobéissance, de la transgression. L’échec du père : « vainement » l’emploi du
condiAonnel
passé : « à la place qu’il aurait dû occuper » préparent la réacAon que l’on peut prévoir. Le père
est
présenté comme une force en mouvement, il est saisi, pendant toute ce<e scène, en acAon : « En
approchant », il donne de la voix ; chez lui, le physique l’emporte sur la réflexion
L5 le père entre dans le hangar de la scierie il découvre que Julien n’est pas à sa
place, d’emblée Julien revêt la figure du fils désobéissant avant même d’apparaitre.
L’adverbe « vainement » et le conditionnel passe à la place qu’il aurait dû occuper »
nous fait prédire une réaction violente du père et le verbe d’obligation devoir
montre la désobéissance de Julien. .

L6 le père voit enfin Julien il se trouve à « 5 ou 6 pieds plus haut » il y a une réelle
séparation entre les deux personnages le père est au sol symbolique du monde
matériel et Julien a cheval sur l’une des pièces métalliques de la toiture un livre a la
main symbolique du monde des idées et de l’esprit.

Le rejet du verbe « il lisait » à la fin de la phrase L7 montre le désintérêt de Julien


pour le travail a la scierie et son grand intérêt pour la lecture. La lecture est le
premier trait de caractère qu’on apprend de Julien avant même d’évoquer son
physique

L8« rien n’était plus antipathique au vieux Sorel » point de vue interne, Stendhal
nous restitue les pensées du Père Sorel et met en avant le point de rupture entre
les deux personnages.

L9 Nous avons enfin une description sommaire du physique de Julien on apprend


qu’il ne partage pas la puissance physique de ses frères mis en avant par l’adverbe
d’intensité « si » avant diffèrent. Il est décrit par sa taille menue comme le souligne
l’adjectif « mince ».
L10-11 Le père Sorel ne « savait pas lire lui-même » il vouait donc une grande
aversion pour la lecture comme l’atteste le GN péjoratifs « manie » et
l’adjectif« odieuse ». Il considère peut-être cette activité peu productive ou encore
se sent-il humilie.

Mvt 2

L 12- La deuxième partie débute par « ce fut en vain » qui reprend « vainement »
de la ligne 5. Les compléments circonstanciels de temps « a deux ou trois
reprises » montre combien Sorel est absorbe par la lecture il est dans un monde
et le bruit fracassant de la scierie ne le gênait pas.

L13- Excède le père sauta auprès de julien avec grande agilité comme le montre
l’expression « il sauta lestement », « malgré son âge » montre combien le père
Sorel est énerve de voir son fils lire, anime par la rage il arrive a se déplacer avec
précision comme le montre les indications de lieu « l’arbre, de la, la poutre
transversale ».

L14

le père Sorel fit voler le livre des mains de Julien et lui assigna un coup la répétions
2 fois du Gn « un coup violent » atteste les deux attaques, la première a l’encontre
du livre et la deuxième contre Julien lui-même. L

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