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Objectifs :
1. L’auteur :
Henri Beyle, connu sous le pseudonyme de Stendhal, né le 23 janvier 1783 et mort le 8 mars 1842 à Paris, est un
écrivain français réaliste et romantique, connu en particulier pour ses romans « Le Rouge et le Noir » et « La
chartreuse de Parme ».
2. Le genre romanesque
Cet extrait est issu du genre romanesque car le récit est écrit en prose ( écrit de gauche à droite), et constitué de 5
paragraphes annoncés par des alinéas. Ensuite nous notons une alternance de récit et de discours (présence de
dialogue « _ ? ! ». Enfin, dans le paratexte, il est indiqué que c’est le chapitre 6 et le terme « Roman » est noté.
A RETENIR :
- Quand le N est auto/ homo/ diégétique (= Récit à la 1ère pers « JE »), le point de vue est OBLIGATOIREMENT
INTERNE.
- Par contre c’est plus difficile à connaître le point de vue quand le narrateur est hétérodiégétique « IL », car il
a la possibilité de jouer sur les 3 points de vue (interne, externe ou omniscient)
Ici, le récit est pris en charge par un narrateur hétérodiégétique (= Narrateur non personnage), car le récit est à la
3ème pers : « Elle, IL, Ils ». Le N. utilise pls pts de vue narratifs alternés : le texte comporte un triple point de vue.
- Omniscient, car il connaît le passé de Mme de Rênal « avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles
quand elle était loin du regard des hommes » (L. 1)
- Focalisation (= point de vue ) interne alternée : D’abord Julien est perçu à travers le regard de Mme de
Rênal « elle eut pitié de cette pauvre créature » ; puis Mme de Rênal est ensuite perçue à travers le regard
de Julien « frappé du regard si rempli de grâce ».
Cependant, le procédé dominant est le point de vue interne.
Julien Sorel est un jeune homme d’origine modeste (« paysan »). Il est ambitieux et cultivé. Il sera le précepteur des
enfants du maire M. de Rênal. Il apparaît pour la 1ère fois comme un J. ho timide, sensible et d’une grande beauté.
Mme de Rênal appartient à la haute bourgeoisie. Elle était inquiète à la venue du précepteur qu’elle imaginait vieux
et sévère. C’est une belle j. femme avec deux enfants.
Tous deux sont frappés par leur regard qui exerce une véritable attraction.
7. Exercices d’application.
- QCM sur les registres en s’aidant de la fiche Bac
- Exercice sur le statut et point de vue du narrateur. (Fiche Bac + cours)
Texte 1 :
Point de vue OMNISCIENT car le N connait le passé ( son âge : « 65 ans ») les pensées : Mme Descoing veut cacher
son âge et il émet des jugements sur elle « une beauté qui ne soutenait pas un examen sérieux ».
TEXTE 2 :
Récit à la 1ère pers « JE », le N est différent de l’auteur (JE = Louis Marie en 1756 et l’auteur est Pierre Mac Orlan en
1946), donc c’est un N. HOMODIEGETIQUE.
Point de vue OBLIGATOIREMENT INTERNE, car l’hist. est vue à travers le regard de Louis Marie.
NB : Si l’auteur est le narrateur et raconte sa propre vie (son autobiographie) c’est un N. AUTODIEGETIQUE
Point de vue OMNISCIENT car le N connaît les sentiments de d’Artagnan « son cœur battait » et il connaît aussi le
caractère et le passé de Jussac « friand de la lame et avait fort pratiqué ».
TEXTE 4 :
Point de vue EXTERNE car l’identité des pers est inconnue « 2 hommes ». Le N. décrit que l’aspect physique et les
gestes des personnages . Le N semble les découvrir en même temps que nous. On ne connaît pas leurs pensées.
TEXTE 5 :
Point de vue interne car on voit à travers les yeux du personnage. On est dans sa tête « une seule idée occupait sa
tête » « il hésita, pris de crainte ». On ne voit que ce qu’il voit et le N n’en sait pas plus que lui.
TEXTE 6 :
Point de vue EXTERNE car le N. décrit la scène de l’extérieur, il ne pénètre pas dans les pensées des 3 personnages
( la dame, l’enfant et la femme assise). On ne sait pas ce qu’ils ressentent. L’identité des personnages est floue, c’est
à nous de deviner.
Fin de la séance 1.
Prochain devoir sur les registres littéraires et les statuts et points de vue du narrateur lundi 2 mars 2020