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Références du devoir

Matière : Français

Code de la matière : FR16

N° du devoir : 4
(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)

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☐ LVA, ☐ LVB ou ☐ LVC

Vos coordonnées

Indicatif : 3123019502

Nom : Rodrigues

Prénom : Alexia

Ville de résidence : Calmont

Pays (si vous ne résidez pas en France) : Pays

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales du correcteur :

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Partie 1 :
L'extrait que vous m'avez demandé d'analyser est tiré du roman "Le Rouge et le Noir"
d'Henri Beyle, dit Stendhal. Inspirée de faits réels, le roman raconte l'ascension et la chute
de l'ambitieux mais sensible Julien Sorel, fils de charpentier. Notre extrait se trouve au
chapitre 4 de la première partie du livre. C'est la première fois que le héros Julien Sorel
apparaît à la scierie familiale. Comme nous l'avons vu, le narrateur évoque dans cet extrait
l’opposition entre Julien et sa famille. La question est de savoir comment soulever cette
objection. Comment cet extrait présente-t-il un portrait complexe de Julien ? Pour répondre
à cette question, nous analyserons le texte en montrant qu'il suit deux mouvements :
d'abord un personnage en conflit avec son environnement, puis il se concentre sur
l’oppression théâtrale.

Pour commencer, Stendhal ne présente pas directement son personnage principal, il en


retarde l’apparition à travers la figure paternelle à la recherche de son fils Julien. Le portrait
est en action et la présentation de Julien, théâtralisée. La première phrase place le
personnage dans son milieu d’origine, la paysannerie ouvrière suggérée par la scierie : « En
approchant de son usine, le père Sorel appela Julien ». On devine un père brutal envers son
fils, il crie pour le réprimander et il n’y aucune amorce de communication : « de sa voix de
stentor ». La référence à ce guerrier grec chargé de crier lors de la guerre de Troie de sa
puissante voix insiste sur la violence verbale du père. Julien reste sourd, « personne ne
répondit ». Des lignes 2 à 4, nous découvrons la zone d’équarrissage des « troncs de sapins »,
que les « fils ainés » travaillent à la hache. Les frères sont qualifiés par la périphrase
« d’espèces de géants » et incarnent la force par le travail effectué « armés de lourdes
haches », « équarrissaient », « les troncs de sapin qu’ils allaient porter à la scie ». Ils ne sont
pas nommés mais seulement assimilés au symbole de la force, ce qui n’est pas sans rappeler
les héros mythologiques. Ils sont aussi désignés métonymiquement par leur hache accentuant
ainsi leur virilité de bûcheron exercée avec précision dans leurs tâches répétitives « chaque
coup de leur hache ». Puis dès les lignes 5 et 6, nous pénétrons dans le hangar où se trouve
« la scie », pièce centrale de l’usine. Toute la première partie du texte se situe donc en bas,
au niveau du sol. Les verbes d’action « se dirigea », « chercha », au passé simple traduisent
les mouvements furtifs du père toujours à la recherche de Julien. Mais en vain, « il chercha
vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper ». C’est en hauteur « à cinq ou six pieds
plus haut, à cheval sur une des pièces de la toiture » que se trouve Julien, lignes 6 et 7. La
position spatiale de celui-ci est symbolique. Il se trouve en hauteur comme s’il était au-dessus
intellectuellement parlant. On note une double opposition : entre le haut et le bas puis entre
« la place qu’il aurait dû occuper » et l’endroit où il se trouve. La perspective est donc
ascensionnelle. « Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien
lisait «. Notons le détachement à droite après la virgule pour mettre en avant l’action de lire
par opposition au travail mécanique de la scierie, ligne 7. La symbolique du haut et du bas
permet d’opposer Julien aux membres de la famille par son souhait de s’élever
socialement. Des lignes 8 à 10, le père se révèle inculte, « la lecture est odieuse », il ne sait
pas « lire lui-même ». Dès son apparition dans le roman, Julien est en décalage par rapport à
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son milieu social et aux membres de de sa famille. Les fils ainés n’entendaient pas la voix de
leur père car ils étaient absorbés par leur travail avec toute leur force brute alors que Julien
lisait. Il n’est pas fait pour les travaux de force : « il a une taille mince ». L’amour paternel est
absent du texte, le père Sorel ne peut supporter que son fils soit si différent de lui et de ses
frères ainés : « il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince ».

Deuxièmement, deux mondes s’affrontent désormais, l’univers de la scierie et le monde


des livres. Des lignes 11 à 12, Julien rejette les valeurs de la productivité et de l’argent, il est
perdu dans sa lecture ainsi que le traduit le comparatif « plus que », « l’attention que le jeune
homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible
voix de son père. Culture et productivité sont deux systèmes de valeurs qui se heurtent dans
ce passage où les thématiques sociales dominent. Les phrases coordonnées par la conjonction
de coordination « et » introduites par l’adverbe « enfin » traduisent la détermination brutale
du père à attraper son fils comme une vulgaire proie, lignes 12 à 14. L’adverbe de manière
« lestement », enrichi de l’expression « malgré son âge et les compléments circonstanciels de
lieu, « sur l’arbre », « sur la poutre », renforcent la brutalité et la force démesurée du
père. Les lignes 14 et 15 laissent éclater la violence du père envers son fils qui ne parvient pas
à communiquer autrement qu’en criant et en usant de force, comme le montre le champ
lexical de la violence : « un coup violent », « fit voler », « un second coup aussi violent », « sur
la tête », « calotte », « perdre l’équilibre ». Ses gestes sont la punition infligée à Julien qui en
perd son livre « fil voler dans le ruisseau le livre ». La perte du livre dans le ruisseau est une
symbolique importante. Julien lit le Mémorial de Sainte-Hélène d’Emmanuel de Las Cases, un
ouvrage sur les entretiens avec l’Empereur Bonaparte lors de son exil à Sainte-Hélène.
Stendhal théâtralise, lignes 16 et 17, la scène. La violence du père Sorel est insistante, il
manque de le tuer. Julien Sorel est l’opposé de son père. Il est introduit dans le roman par les
paroles paternelles « Et bien paresseux », lignes 18 et 19. Cette apostrophe dépréciative
traduit l’opposition des deux hommes, le père et le fils. Le langage familier du père à travers
les mots, « liras », « livres », « lis-les » souligne la parole redondante, répétitive de Monsieur
Sorel. Il semble également employer certains mots pour d’autres comme le montre le terme
« scie » pour dire « scierie », « à la bonne heure » à la place de « bonne heure », « quand »
pour « à la place de ». L’opposition des deux hommes apparait d’autant plus nettement que
Stendhal théâtralise la scène. La violence se traduit dans le champ lexical « tout sanglant, les
larmes aux yeux, la douleur physique », ligne 20 à la fin. Le registre est tragique et fait écho à
la violence bestiale du père « force du coup », « tout sanglant », « poste officiel ». Le participe
présent « sanglant » renforce la dimension pathétique et rend Julien sympathique. La
symbolique du livre tombé revient à la fin de l’extrait. Ce livre est pour Julien « celui de tous
qu’il affectionnait le plus ». Cette perte représente le renoncement à ses rêves de grandeur.

Pour conclure, cet extrait qui présente Julien pour la première fois met en avant le contraste
entre le milieu social et le personnage. Dans ce portrait contrasté, Stendhal met en scène un
héros complexe, produit du romantisme. Ce passage est annonciateur de la suite du roman
car après l’ascension fulgurante de Julien, on assiste à sa chute.

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Partie 2 :
Question de Grammaire :

Dans ce passage l’auteur a décidé de mettre le verbe « aurait dû », au conditionnel


passé, pour exprimer un reproche. Le conditionnel passé peut servir à exprimer un
reproche ou un regret. En effet, dans le contexte le père de Julien fait un reproche sur
le lieu qu’il devrait occuper, mais a la place Julien se trouver plus loin à lire. Par la
suite le mode utilisé est le mode personnel. En effet le verbe est introduit par un
pronom personnel « il » et est au conditionnel donc c’est bien le mode personnel.
Pour finir le verbe « aurait dû » exprime un souhait non réalisé dans le passé.

Partie 3 :
Salina, les trois exils est un roman captivant écrit par Laurent Gaudé, écrivain
français qui raconte l'histoire tragique de Salina. L'histoire commence lorsqu’un bébé
est déposé dans un clan par un cavalier mystérieux. Une femme recueille cette enfant
et lui donne le nom de Salina. Le premier chapitre présente Salina plus âgés avec son
fils Malaka. Elle est sur le point de quitter le clan avec son fil. Lors de leur errance
salina tombera malade et en succombera. Son fils Malaka décidera d'emmener le
corps de sa mère sur une île, mais pour être enterré sur l'île, Malaka devra raconter
la vie de sa mère au passeur pendant le voyage en barque. Dans la suite du livre on
suivra l’histoire de la vie de Salina raconter par son fils. Pour conclure les grands
termes abordés sont la soumission des femmes aux désirs des hommes, l'obstruction,
la violation de l'amour et l'humiliation qui alimentent un fou désir de vengeance.
J'ai choisi cette œuvre car elle aborde des thèmes profonds comme l'exil, la violence
et la condition des femmes. L'histoire se déroule dans un contexte historique et
géographique riche, notamment en Afrique et en Europe.
Maintenant, permettez-moi de répondre aux questions que vous m’auriez posé :
Question 1 :
Le roman réinvestit plusieurs genres et traditions littéraires. Des éléments de l'épopée
peuvent être identifiés dans le fait que le roman suit le voyage héroïque de Salina à
travers divers exils. Nous constatons également l'influence du réalisme magique, car
l'auteur mélange réalité et fantaisie dans son histoire, créant ainsi une atmosphère
envoûtante
Question 2 :
Mon personnage préféré dans le roman est Salina. C'était une femme forte et
résiliente qui a fait face à de nombreuses épreuves et défis tout au long de sa vie.
J'admire sa détermination à protéger sa famille et son courage face au adversaire.

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Questions 3 :
La violence apparaît de différentes manières dans cette histoire. Cela se voit à travers
les guerres et les conflits auxquels Salina est confrontée, ainsi qu'à travers les actions
brutales de certains personnages. La violence est également présente dans les rapports
de pouvoir et les injustices sociales qui marquent la vie de Salina.
Questions 4 :
Le parcours de Salina met en lumière le statut des femmes dans la société. Elle fait
face à des normes et des attentes restrictives, mais elle refuse de se soumettre à ces
contraintes. Son parcours démontre la force et la résistance des femmes face à
l’oppression et remet en question les stéréotypes de genre humain.

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