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Voyage au centre de la Terre

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(homonymie).
Voyage au centre de la Terre

Dessin sur la couverture originale

Auteur Jules Verne


Roman d'aventures
Genre
Science-fiction
Pays d'origine France
Éditeur Pierre-Jules Hetzel
Collection Voyages extraordinaires
Date de parution 1864
Dessinateur Édouard Riou
Chronologie
Les Aventures du capitaine
De la Terre à la Lune
Hatteras
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Voyage au centre de la Terre est un roman de science-fiction,
écrit en 1864 par Jules Verne. Il fut publié en édition originale
in-18 le 25 novembre 1864, puis en gd in-8° le 13 mai 1867. Le
texte de 1867 est différent de celui de 1864. Il comporte en effet
deux chapitres de plus (45 au lieu de 43)1.
Ayant découvert un manuscrit runique ancien, un savant, son
neveu et leur guide entreprennent un voyage vers le centre de la
Terre en y entrant par un volcan islandais éteint, le Sneffels
(c'est-à-dire le Snæfellsjökull).
Comme à l'habitude de Jules Verne, le roman est un habile
mélange de données scientifiques, d'extrapolations osées et
d'aventure. L'introduction du roman reflète l'engouement d'alors
pour une science jeune, la cryptologieN 1. La suite enchaîne sur
une description de l'Islande de la fin du XIXe siècle, puis sur une
vaste introduction à deux autres sciences en plein essor, la
paléontologie et la géologie (on notera d'ailleurs les divergences
entre les interprétations de l'époque et celles couramment
admises aujourd'hui).
Résumé

Fac-similé du cryptogramme d'Arne Saknussemm.

Le narrateur est Axel Lidenbrock, neveu d’un éminent géologue


et naturaliste allemand, le professeur de minéralogie Otto
Lidenbrock. L’histoire commence le 24 mai 1863 à Hambourg
et plus exactement dans la rue Königstrasse, où est située la
maison du Pr Lidenbrock. Le professeur, amateur de vieux
livres, a acheté le manuscrit original d'une saga islandaise,
Heimskringla, écrite par Snorri Sturluson au XIIe siècle. Il y
découvre un parchemin codé, rédigé en caractères runiques
islandais. Lidenbrock se passionne aussitôt pour ce
cryptogramme et tyrannise toute la maison tant qu'il lui résiste.
Axel, d'abord peu enthousiaste, se prend peu à peu au jeu et finit
par découvrir la clé du message par un coup de chance. Le
parchemin se révèle être un message d'un certain Arne
Saknussemm, un alchimiste islandais du XVIe siècle, rédigé en
latin mais écrit en runes. Celui-ci affirme avoir découvert un
passage qui l'aurait mené jusqu'au centre de la Terre, via l'un des
cratères d'un volcan éteint d'Islande, le Sneffels (l'actuel
Snæfellsjökull).
Le professeur Otto Lidenbrock est un homme enthousiaste et
impétueux. Il décide de partir dès le lendemain pour l’Islande,
emmenant avec lui son neveu Axel, beaucoup plus réticent.
L'oncle et le neveu sont en désaccord sur la possibilité pratique
d'un tel voyage, qui va à l'encontre de la théorie la plus répandue
sur la composition de l'intérieur de la planète, la théorie de la
chaleur centrale, soutenue notamment par Siméon Denis
Poisson : Axel s'en fait le défenseur, tandis que Lidenbrock, plus
influencé par les théories de Humphry Davy selon qui les
températures profondes sont moins élevées, est déterminé à
mettre l'hypothèse de la chaleur centrale à l'épreuve des faits.
Par ailleurs, Axel est retenu à Hambourg par les sentiments qui
le lient à la pupille de Lidenbrock, Graüben, une Virlandaise
avec qui il s'est fiancé à l'insu du professeur ; mais celle-ci
l'encourage au contraire à accomplir ce voyage, espérant qu'ils
se marieront à son retour. Deux jours à peine après le
déchiffrement du message, Lidenbrock et Axel se mettent donc
en route, non sans de fiévreux préparatifs de la part du
professeur, qui se pourvoit d'un matériel abondant correspondant
au dernier cri technologique de l'époque (notamment les
appareils de Ruhmkorff fournissant un moyen d'éclairage sûr, et
le fulmicoton, un puissant explosif). Lidenbrock se hâte, car les
indications fournies par Saknussemm sur l'emplacement exact
du cratère à emprunter se fondent sur l'ombre projetée par un pic
rocheux à la fin du mois de juin, et le trajet jusqu'en Islande leur
prendra du temps.
Le voyage d'Axel et de Lidenbrock les mène d'Altona, banlieue
de Hambourg, à Kiel en chemin de fer ; de là, ils embarquent
sur un navire à vapeur en partance pour le Danemark, qui les
mène à Korsør, d'où ils gagnent en train Copenhague.
Lidenbrock entre en contact avec M. Thompson, directeur du
Musée des Antiquités du Nord de Copenhague, qui lui procure
de précieuses indications pour son voyage et son séjour en
Islande. Pendant les cinq jours d'attente avant le départ du
navire qui les emmènera dans l'île, Lidenbrock oblige son neveu
à prendre des leçons d'abîme en haut d'un clocher afin de leur
permettre de surmonter leur vertige en prévision des gouffres
qu'ils devront descendre. Le 2 juin, Lidenbrock et Axel
embarquent sur une goélette qui longe Elseneur, remonte
jusqu'au Skagerrak, longe la Norvège puis traverse la mer du
Nord et passe au large des îles Féroé avant de rejoindre enfin le
port de Reykjavik, au sud-ouest de l'Islande. Les deux
voyageurs, armés de lettres de recommandation, y sont
accueillis par le maire Finsen et le coadjuteur Pictursson, et
surtout hébergés par un professeur de sciences naturelles, M.
Fridriksson, qui les renseigne mieux sur Saknussemm.
Lidenbrock et Axel gardent le secret sur le but réel de leur
voyage.
« Nous descendions une sorte de vis tournante. » Gravure
d'Édouard Riou pour l'édition originale de 1864.

Sur les conseils de Fridriksson, Lidenbrock et son neveu


engagent un chasseur d’eider nommé Hans Bjelke,
remarquablement fiable et impassible, qui sera leur guide et est
prêt à suivre Lidenbrock où il voudra : l'expédition est au
complet. Après quelques derniers préparatifs, Lidenbrock, Axel
et Hans se mettent en route pour le Sneffels, situé plus au nord-
ouest. Ils font étape à Gardär puis à Stapi, rencontrent quelques
infortunes dues à l'impatience du professeur ou à l'hospitalité
douteuse d'un de leurs hôtes, et arrivent quelques jours plus tard
au pied du volcan Sneffels. Ils engagent quelques porteurs
temporaires pour l'ascension des bagages, et se retrouvent
ensuite seuls tous les trois près des cratères du volcan éteint.
Lidenbrock trouve là une inscription runique au nom de
Saknussemm : aucun doute n'est plus possible sur la véracité du
parchemin. Le cratère éteint renferme trois cheminées. L’une
d’elles doit être effleurée par l’ombre d’un haut pic, le Scartaris,
à midi, « avant les calendes de juillet », c’est-à-dire dans les
derniers jours de juin. D’après la note de Saknussemm, là se
trouve le passage vers le centre de la Terre. Le 28 juin, lorsque
le temps se dégage, l'ombre se projette sur le cratère central et la
descente peut commencer.
Après avoir descendu la cheminée principale du cratère à l'aide
de cordes, l'expédition s'engage dans les profondeurs de la terre,
tandis que Lidenbrock tient un journal scientifique pour
consigner précisément l'itinéraire parcouru. Une difficulté se
présente lorsque l'expédition parvient à un croisement entre
deux galeries. Lidenbrock s'engage dans ce qui se révèle peu à
peu être la mauvaise direction, car elle les mène vers des terrains
trop récents pour correspondre aux couches les plus profondes.
Ce retard manque coûter la vie aux membres de l'expédition, qui
se trouvent rapidement à court d'eau et souffrent terriblement de
la soif. Revenus avec peine au croisement, ils se fient aux
indications de Hans, qui finit par découvrir une nappe
souterraine d'eau ferrugineuse en perçant une paroi. La descente
peut alors se poursuivre, toujours plus bas et en se déportant
toujours vers le sud-est, c'est-à-dire sous l'Islande puis sous la
croûte supportant l'océan Atlantique. Axel doit s'avouer vaincu
car la température ambiante augmente bien moins que ce que
prévoyait la théorie de la chaleur centrale. Quelques jours après,
trompé par un embranchement dans la galerie, Axel se retrouve
perdu, seul et sans lumière. Ayant repris contact avec
Lidenbrock grâce à un phénomène acoustique propice, il se fait
guider jusqu'à ses compagnons, mais son trajet se termine par
une mauvaise chute.
« Ces animaux s'attaquent avec fureur… » Gravure d'Édouard
Riou pour l'édition originale de 1864.
Soigné et guéri par Hans et Lidenbrock, Axel se rend compte
que l'expédition est arrivée au bord d'une étendue d'eau
souterraine qui ressemble à une véritable mer, enfermée dans
une caverne aux proportions gigantesques et éclairée par des
phénomènes électriques. La côte est constellée d'ossements
fossiles et abrite une forêt de champignons fossiles géants. Le 13
août, embarqués sur un radeau construit par Hans en
surtarbrandur, du bois à demi fossilisé trouvé sur place (voyez à
Bois pétrifié), les trois voyageurs naviguent sur la mer que le
professeur a baptisée « mer Lidenbrock ». Ils croisent des algues
géantes, puis pêchent un poisson appartenant à une espèce
disparue et redoutent de croiser des monstres préhistoriques. De
fait, ils manquent être coulés lorsqu'un ichthyosaure et un
plésiosaure surgissent des eaux et s'affrontent près du radeau.
Après une dizaine de jours de navigation, ils sont pris dans un
orage qui dévaste leur embarcation et manque leur coûter la vie,
mais sont finalement rejetés sur une côte. Par malheur, d'après
les indications de la boussole, la tempête leur a fait rebrousser
chemin vers la même côte. Lidenbrock et Axel l'explorent à
nouveau, et tombent sur un ossuaire où se trouvent des restes
d'animaux des ères quaternaire et tertiaire, dont un homme
fossilisé plus ancien que tout ce qui avait été découvert jusqu'à
lors. Plus loin, ils s'aventurent dans une forêt de végétaux
appartenant à des espèces anciennes, dont le kauri, et y
entrevoient un troupeau de mastodontes, menés par ce qui
ressemble à un humanoïde géant : ils finissent par battre
prudemment en retraite. Revenant vers la côte, ils trouvent un
poignard rouillé du XVIe siècle près d'une nouvelle inscription
aux initiales d'Arne Saknussemm : ils sont sur la bonne voie.
Mais la grotte qui s'ouvre non loin de là les mène à un cul de
sac : une éruption plus récente a bouché la galerie. Déterminé,
Lidenbrock décide d'employer le fulmicoton pour faire sauter
l'obstacle. Remontés sur le radeau afin de se tenir à une distance
sûre, les trois voyageurs font sauter le mur rocheux le 27 août,
mais sont entraînés vers la galerie lorsque l'explosion provoque
un petit raz-de-marée : la mer s'engouffre dans la grotte.
Prisonnier de son embarcation, le petit groupe poursuit sa
descente sur une eau devenue bouillante. Axel se rend compte
que presque tout l'équipement et surtout les provisions ont
basculé hors du radeau au moment de l'explosion : l'expédition
risque de mourir de faim rapidement… Les voyageurs n'ont plus
le contrôle de leur direction et ne peuvent s'échapper de la
galerie rocheuse. Après être descendu, le couloir et l'eau
remontent dans une atmosphère de plus en plus étouffante. Axel
comprend avec horreur que le radeau progresse désormais sur
une masse de roche fondue qui monte dans une cheminée
volcanique sur le point d'entrer en éruption, mais Lidenbrock
refuse de se laisser aller au désespoir : c'est une chance de
revenir à la surface de la terre. Finalement, brûlés et très
affaiblis, les trois voyageurs sont rejetés par un cratère et
échouent sur le flanc d'un volcan. Après s'être mis à l'abri, ils se
rendent compte qu'ils sont en Italie, sur les flancs du Stromboli.
De retour à Hambourg, l'expédition se couvre de gloire,
Lidenbrock devient célèbre et Axel peut épouser sa fiancée.
Hans retourne en Islande, où l'oncle et le neveu espèrent aller le
revoir un jour.
Liste des personnages

Le professeur Otto Lidenbrock. Illustration d'Édouard Riou.


Le professeur Otto Lidenbrock 
C'est le personnage principal du roman. Professeur de
minéralogie au Johanneum de Hambourg, oncle d'Axel
qu'il a fait profiter de ses connaissances, il est présenté
comme un grand spécialiste dans son domaine (Verne lui
fait fréquenter des spécialistes comme Humphry Davy2),
d'une grande érudition et polyglotte (il est indiqué qu'il
parle de nombreuses langues, et au cours de l'intrigue il lit
le vieil islandais et les runes, et lit et parle le latin, le danois
et l'islandais). Mais c'est aussi un excentrique au
tempérament impatient, impulsif et irascible (renforcé par
sa tendance à s'embrouiller dans la prononciation des
termes scientifiques compliqués), et peu accessible aux
sentiments ordinaires. Passionné par son domaine de
recherche, il est aussi doté d'une volonté inflexible et ne
renonce jamais. Il s'humanise un peu au contact d'Axel au
fil du voyage.
Axel 
Orphelin, neveu et aide - préparateur du professeur
Lidenbrock, il est le narrateur du roman. Doté de solides
connaissances en géologie et en minéralogie transmises
par son oncle, il a aussi une bonne culture classique, en
particulier en latin. D'un tempérament plus calme et
mesuré que son oncle, quoique son romantisme le porte
parfois à l'exaltation, il est peu intéressé par le
cryptogramme au départ. C'est lui qui déchiffre le message
de Arne Saknussem. Il reste longtemps réticent et
incrédule devant la possibilité même du voyage entrepris
par son oncle. Il l'accompagne néanmoins dans
l'expédition vers le centre de la Terre, devient
progressivement aussi enthousiaste que lui et mesure ses
qualités humaines dans les moments difficiles. Axel est
fiancé à Graüben, pupille de Lidenbrock.

Le voyage d'Axel à travers le centre de la Terre s'apparente à un


parcours initiatique qui va faire de lui, un jeune homme "au
caractère un peu indécis" aidant son oncle, un adulte à part
entière, capable de transmettre un savoir à son tour, comme
lorsqu'il explique le mystère de la boussole au professeur
Lidenbrock.
Hans Bjelke 
Chasseur d'eider islandais, il est engagé par Otto
Lidenbrock comme serviteur et guide à Reykjavik sur les
conseils de son collègue Fridriksson. Il est le troisième
membre de l'expédition vers le centre de la Terre. Verne
en fait l'archétype du serviteur fidèle, dévoué et bon à
tout faire, qui sauve plusieurs fois la vie de ses maîtres.
Hans est aussi l'incarnation des stéréotypes de l'époque
sur les Islandais : d'un flegme et d'une impassibilité
totales, il ne trahit presque jamais la moindre émotion au
cours du voyage, quels que soient les découvertes ou les
périls rencontrés.
Graüben 
Pupille du professeur Lidenbrock, elle n'apparaît que
brièvement au début du roman. D'un caractère doux et
réservée, c'est la fiancée d'Axel, qu'elle l'encourage
néanmoins courageusement à suivre Lidenbrock dans son
voyage. Elle est appelée la Virlandaise, allusion au fait
qu'elle vient du quartier de Vierlande (article en allemand)
à Hambourg.
Marthe 
C'est la domestique et cuisinière du professeur Lidenbrock.
Elle apparaît brièvement au début du roman, effrayée et
tyrannisée par le caractère excentrique du minéralogiste.
C'est elle qui prévient toute la ville du voyage au centre de
la Terre du professeur et de son neveu.
Arne Saknussemm 
Il n'apparaît jamais directement, mais son ombre plane sur
le roman : il est le prédécesseur de Lidenbrock, et c'est son
cryptogramme qui fournit aux personnages le chemin vers
le centre de la Terre, qu'il a lui-même atteint à son
époque, au XVIe siècle. Il est présenté comme un grand
naturaliste, un grand alchimiste et un grand voyageur,
persécuté pour hérésie et qui voit ses livres brûlés à
Copenhague en 15733.
Le professeur Fridriksson 
Professeur de sciences naturelles à Reykjavik, il n'apparaît
que pendant une courte séquence du roman. Il accueille et
héberge Lidenbrock et Axel, et c'est lui qui leur
recommande Hans Bjelke. Il converse avec Lidenbrock en
islandais et discute avec Axel en latin car c'est leur seule
langue commune.
Thèmes abordés dans le roman

 L’étude de la cryptologie (déchiffrement des runes pour


pouvoir aller au centre de la Terre)
 La spéléologie (par la découverte des profondeurs de la
Terre)
 La paléontologie (découverte d’animaux préhistoriques
qu’on pensait disparus et du cadavre de l’homme
quaternaire)
 La minéralogie (science incarnée par le professeur
Lidenbrock) [également perceptible dans Les Enfants du
capitaine Grant]
 La folie (l’épisode de la solitude d’Axel)
 Le fantastique (épisode du rêve d’Axel)
 L'aventure
 L'amour (Axel est amoureux de Graüben)
 Le voyage (Axel, Otto et Hans partent pour le centre de la
terre)
Premières traductions

 « Die Reise zum Mittelpunkt der Erde » (1873) éd.


Gebrüder Légrády, Budapest
 « Journey into the Interior of the Earth » (1877), éd. Ward
Lock & Co. Ltd., Londres
Contenu scientifique du roman

Jules Verne décrit dans le roman une grotte contenant des


cristaux géants, dont on ne connaissait aucun exemple dans la
réalité jusqu'à la découverte au début des années 2000 de
cristaux de grande taille au Mexique, dans la mine de Naïca4.
La possibilité d'une mer souterraine semblable à la mer
Lidenbrock est réfutée par les connaissances géologiques
actuelles, car la caverne gigantesque qui la contient ne pourrait
pas résister aux pressions énormes propres à ces profondeurs ;
en revanche, la présence d'une grande quantité d'eau enfermée
ou infiltrée dans des roches solides est considérée comme
probable, mais on ignore encore précisément jusqu'à quelle
profondeur elle pourrait se trouver5.
Adaptations
Au cinéma

 1959 : Voyage au centre de la Terre de Henry Levin.


 1976 : Viaje al centro de la Tierra, film espagnol de Juan
Piquer Simón, sur un scénario de lui-même, John Melson
et Carlos Puerto.
 2008 : Voyage au centre de la Terre. Sorti en juillet 2008
aux États-Unis, réalisé par Eric Brevig, avec Brendan Fraser,
Josh Hutcherson, Anita Briem.
 2012 : Voyage au centre de la Terre 2 : L'Île mystérieuse.
Sorti en février 2012 aux États-Unis, réalisé par Brad
Peyton, avec Dwayne Johnson, Michael Caine, Josh
Hutcherson. Ce film est surtout une adaptation de L'Île
mystérieuse.
À la télévision

 1967 : Journey to the Center of the Earth, série d'animation


américaine de 17 episodes de 30 minutes, produite par
Filmation en association avec 20th Century Fox, diffusée
entre septembre 1967 et septembre 1969 sur l'émission
ABC Saturday Morning, avec la voix de Ted Knight.
 1999 : Voyage au centre de la Terre (Journey to the Center
of the Earth), feuilleton télévisé en deux parties, réalisé
par George Trumbull Miller. Scénario très éloigné aussi
bien du roman de Jules Verne que de l'adaptation, déjà
libre, qui en avait été faite en 1959.
 2008 : Voyage au centre de la Terre (Journey to the Center
of the Earth), téléfilm américain réalisé par David Jones et
Scott Wheeler avec Greg Evigan, Dedee Pfeiffer, Jennifer
Dorogi.
 2008 : Voyage au centre de la Terre (Journey to the Center
of the Earth), téléfilm américain réalisé par T.J. Scott avec
Rick Schroder, Victoria Pratt et Peter Fonda.
En bandes dessinées

 1978 : Voyage au centre de la Terre, texte de Roudolph,


dessins de Renato Polese, Sagédition.
 1990 : Voyage au centre de la Terre, dessins de Claude
Laverdure, édition Lefrancq.
 2009 : Voyage au centre de la Terre, texte de Patrice
Cartier, dessins de Édouard Riou, Éditions du Mont.
En jeu vidéo

 2003 : Voyage au centre de la Terre, un jeu vidéo


développé par Frogwares directement inspiré du roman de
Jules Verne éponyme.
En musique

 1974 : Journey to the Centre of the Earth, par Rick


Wakeman, album en concert avec chœur et orchestre.
L'album se compose de quatre titres (The Journey,
Recollection, The Battle et The Forest) entrecoupés de
lectures du roman. Wakeman réenregistrera en 2005
l'album (sous le titre Journey to the Center of the Earth) en
version plus rock, en un seul morceau de 32 minutes et
sans les lectures. De même, Wakeman ajoutera une suite à
cet album en 1999 : Return to the Centre of the Earth.

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