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Des exemples de sujets de production orale – DELF B2

1. L’économie et le monde du travail

AU TRAVAIL, LES SENIORS !

« À 50 ans, on vous dit que vous êtes bon pour la casse ! Trop jeune pour prendre votre retraite, trop vieux pour travailler », tempête François, directeur et fondateur de
Cadres Senior Consulting, un cabinet de recrutement. Un sentiment largement partagé par les quinquagénaires qui atterrissent brutalement sur le marché du travail : 48,2
% des 55-59 ans et 73,2 % des plus de 60 ans connaissent un chômage de longue durée. Alain, 54 ans, raconte avec humour que « les entreprises me rappellent sans cesse
mon âge. » En réponse à ses candidatures, elles lui expliquent qu’elles « réorientent leurs politiques d’embauche vers des profils plus juniors ». Le climat est plutôt au
pessimisme. En quatre ans, le taux de chômage des plus de 50 ans a augmenté de 70%. Et si le taux d’emploi des 55-64 ans (part de la population qui travaille) progresse,
porté par le papy-boom, il n’atteint en France que 45,6 %, contre 64 % en Allemagne ou 62 % au Danemark. Les pouvoirs publics, en mal d’inspiration, cherchent une mesure
miracle. Et la question devient de plus en plus urgente à mesure que la population vieillit et que l’âge de la retraite recule. « Il est temps de changer de regard sur les seniors
au travail, observe Anne-Marie Guillemard, sociologue et professeur à l’université Paris-Descartes. Il faut en faire un atout, une opportunité économique. »

Le parisien, 03 avril 2015


L’inégalité salariale hommes-femmes
Alors que les femmes ont massivement investi le monde du travail, les femmes gagnent toujours 27 % de moins que les hommes selon un récent
rapport. Pourtant, depuis plusieurs années, les entreprises ont l’obligation de négocier sur ce sujet. « La loi ne s’applique pas », confirme Rachel,
membre du collectif Femmes Mixité. Pourtant les mesures efficaces existent et certaines entreprises s’en sont saisies. « La première chose à
faire consiste à se doter d’indicateurs corrects car beaucoup de directeurs de ressources humaines pensent toujours qu’il n’y a pas d’inégalité
salariale chez eux », constate Rachel. Le tout étant de ne pas se contenter de mesurer et constater les écarts, mais d’agir pour que cela change
2. L’éducation, les études, l’apprentissage des langues, la culture (le cinéma, la littérature, les arts…)

Sujet 1 : Autisme: les arts comme outil d’insertion sociale


L’Académie des arts «Trouve ta voie» joue un rôle important dans la vie de nombreux jeunes autistes, déficients ou avec un déficit de l’attention. À l’aide du chant, de la danse
ou encore du théâtre, ils trouvent un moyen de s’exprimer. La fondatrice de cet organisme sans but lucratif Joëlle Doré-Hébert, une enseignante doublée d’une artiste, s’est
inspirée d’un programme semblable à Istanbul, en Turquie. « C'est vraiment une façon extraordinaire de pouvoir communiquer et de partager les moments, et de pouvoir aussi
s'exprimer sur la scène, dit-elle. Nous, on fait les spectacles aussi à l'académie.»Tous les dimanches, une trentaine de jeunes suivent une formation artistique à la Maison du
citoyen de Sainte-Thérèse. Il s’agit pour eux d’une excellente occasion de sociabiliser.«Il y a beaucoup de monde. On se fait des amis. C’est comme si on était une grande
famille», a dit l’un d’eux. Les parents n’ont que de bons mots pour l’Académie. «Je pense que ce qui me rend le plus fière, c 'est les liens que ces jeunes-là ont développés,
ajoute Joëlle Doré-Hébert. C'est l'assurance qu'ils ont prise, l'estime d'eux-mêmes. Le plaisir, c'est les sourires que je vois.»

www.TVA Nouvelles.com publié le 3 avril 2016


Sujet 2 : Face à la terreur, répondre par la culture
L’abandon dans les écoles de l’apprentissage musical et des langues dites mortes, l’enseignement carentiel de l’histoire et de l’histoire des arts, l’abandon des arts la mort
programmée de la presse écrite et des maisons d’édition,… sont autant de signes avant-coureurs d’un échec civilisationnel.
Avant de fabriquer des citoyens consommateurs, sportifs, matérialistes et technologiques, dociles et décérébrés, il importe d’abord et avant tout de mettre au monde des
sujets pensants, capables de hiérarchiser les valeurs, en reliant entre elles les composantes culturelles de l’Europe, dans leur diversité et leur polyvalence, dans une
perspective d’ouverture à l’autre. La culture doit cesser d’être considérée comme un passe-temps, se développant dans l’espace interstitiel entre enseignement et emploi. Elle
est non seulement le sel de la vie, mais le bouclier contre l’obscurantisme, le matérialisme et le terrorisme. La culture rend heureux en ce qu’elle est connaissance. La
connaissance éclaire l’être humain et l’élève, depuis que les hommes sont nés à eux-mêmes.
http://www.lalibre.be/ 01
avril 2016

Sujet 3 : La belle histoire d'amour entre le street art et le XIIIe arrondissement de Paris
Dans le XIIIe arrondissement de Paris, en l'espace d'une dizaine d'années, le street art est devenu roi. Un phénomène lié à l'arrivée, de quatre galeries d'art urbain, dont
la Galerie Itinerrance. Mehdi Ben Cheikh, son propriétaire, s'y établit en 2004 et contacte le maire, Jêrome Coumet - amateur d'art - pour le convaincre de faire de
l'arrondissement une vitrine de l'art urbain. Ainsi, le galeriste amène le maire à Montry en Seine-et-Marne où il a déjà fait intervenir une trentaine d'artistes. Le maire, conquis
par l'arrivée de l'art dans l'espace public, est alors prêt à se lancer dans cette aventure de musée à ciel ouvert. Depuis, la municipalité met à disposition des artistes des murs
d'immeubles ou des façades de logements sociaux pour qu'ils puissent s'exprimer. Aujourd'hui, plus de 30 fresques ornent les façades d'immeubles. Si la démarche est
encadrée, les locataires ont toutefois leur mot à dire. «Les artistes proposent trois visuels afin que les habitants choisissent après un vote», explique Jêrome Coumet. «On
essaie d'ouvrir des espaces de liberté mais ça ne veut pas dire qu'on laisse faire n'importe quoi. Il faut que ce soit adapté à l'espace public», précise le maire.

www.lefigaro.fr Publié le
28/11/2015
dans
3. La santé et les comportements alimentaires
4. La société, la vie quotidienne, les relations sociales et familiales, la citoyenneté, les politiques de la ville
Famille: le congé de paternité pris par sept pères sur dix

Près de sept pères de famille sur dix prennent leur congé de paternité, la plupart ayant bénéficié de la totalité des onze jours qui leur sont
accordés, selon un rapport de la Drees publié vendredi. A la naissance d'un enfant, les pères qui travaillent, ou qui ont perçu une allocation
chômage au cours des douze derniers mois, peuvent bénéficier depuis le 1er janvier 2012 d'un congé de paternité indemnisé d'une durée
maximale de 11 jours (18 en cas de naissances multiples), rappelle la Direction de la recherche, des études, évaluations et statistiques. L'âge et
le statut de l'emploi du père semblent être deux facteurs déterminants. Ainsi, les pères de 40 ans ou plus, les travailleurs indépendants ou ayant
un emploi précaire ou, a fortiori, ceux sans emploi, prennent plus rarement un congé de paternité. Seuls 13% des pères chômeurs ont exercé
leur droit au congé, contre près des trois quarts de ceux qui travaillaient, et seulement six pères quadragénaires sur dix. Le recours est plus
fréquent (76%) quand la mère travaille que lorsqu'elle est au foyer (59%).Les salariés du secteur public sont eux près de neuf sur dix à avoir pris
leur congé de paternité.Le nombre d'enfants entre aussi en jeu. "Si près de trois pères sur quatre prennent un congé de paternité pour un premier
enfant, ils ne sont plus que deux tiers à partir du troisième", notent les auteurs. Les salariés en CDI ont davantage tendance à prendre leur congé
de paternité (9 sur 10 dans le public, 8 sur 10 dans le privé). Le recours est plus rare quand ils occupent les postes les moins qualifiés. En
revanche, seulement la moitié des autres salariés et le tiers des travailleurs indépendants ont recours à ce droit. Enfin, les pères ayant pris un
congé semblent plus impliqués dans les tâches parentales et quotidiennes.

www.tv5monde.com publié le 26.03.2016

Grandir dans une famille homoparentale, qu'est-ce que ça change ?

Entre 30.000 à 50.000 enfants sont élevés par un couple gay. Comment le vivent les enfants ? Quels obstacles faut-il surmonter ? Les enfants n'ont pas de
mal à accepter d'être élevés par deux parents de même sexe (cela leur semble naturel s'ils n'ont rien vécu d'autre !) sauf que certaines personnes ne se privent
pas de leur faire remarquer leur différence. Et c'est la curiosité, la désapprobation, la malveillance des autres qui n’est pas facile à supporter pour les bambins.
"La discrimination sociale existe, reconnaît Geneviève Delaisi de Parseval. Néanmoins, autour des enfants, il y a une relative tolérance de notre société."
Au détail près que ces parents homos ont souvent tout intérêt à se montrer exemplaires s'ils ne veulent essuyer aucune critique. Bref l'acceptation passe
encore trop souvent par le jugement moral...
On s’est longtemps demandé si un enfant élevé par deux parents de même sexe ne risquait pas, plus qu’un autre, de s'interroger sur son identité sexuelle.
Aujourd’hui, on sait que non. Dans un couple homo, l’enfant va s’identifier à la part masculine qui existe en chacune de ses mères (ou à la part
féminine présente chez ses pères) – et non à une mère qui jouerait le rôle de l’homme dans le couple (ou un père qui jouerait le rôle de la femme). » Et le
monde extérieur offre des figures sexuées auxquelles il va pouvoir s’identifier : proches, éducateurs,….L’essentiel est de ne pas s’enfermer dans un ghetto.
Par ailleurs, ce sont souvent des enfants plus mûrs et plus tolérants que la moyenne. Ils ont bien compris que les différences existent partout, sous de multiples
formes, et ils ont l’esprit ouvert. » Une excellente nouvelle à répandre au plus vite, en espérant qu'elle aide à faire taire les préjugés à propos de
l'homoparentalité. www.magicmaman.com publié le 01/03/2016
Couples mixtes, Vive notre différence !

Choisir un partenaire d’une autre origine, c’est tentant mais pas toujours facile à vivre au quotidien. Nous sommes de plus en plus nombreux à
être tentés par l’aventure avec cet autre qui nous vient d’ailleurs. D’ailleurs ? Plus forcément. Immigré de la deuxième ou troisième génération, il
ou elle est souvent de nationalité française. Il n’en demeure pas moins une différence : d’origine, de couleur, de culture, de langue ou de religion.
Une différence enrichissante, mais pas toujours facile à vivre au quotidien. Le plus dur : l’accueil par les familles. Comment ces unions se forment-
elles ? Pas de règle générale, affirment sociologues et psychologues. Toutefois, certains individus seraient plus prédisposés : parce qu’ils ont
toujours été en contact avec des cultures étrangères, ou qu’ils sont eux-mêmes issus d’une union mixte. Avoir été marginalisé dans sa propre
famille – à cause de ses goûts, de ses valeurs – favoriserait aussi l’attrait de cet " autre ". Parfois, cette quête obéit à un besoin de repères
disparus. Nombre d’Occidentaux souffrent de l’érosion des rôles traditionnellement dévolus aux hommes et aux femmes, et se tournent vers les
cultures asiatiques, africaines ou méditerranéennes qui, elles, font toujours… la différence. Mais pour que ça marche, chacun doit faire des
concessions et mettre de l’eau dans le vin de son pays. Se trouver des points communs – musique, sport, etc. – aide à contrebalancer le poids
de cette différence, qui pèse surtout aux familles. Nés au pays, les parents ont parfois du mal à s’en accommoder. Mais il est rare aujourd’hui que
l’on renonce à l’élu de son cœur pour sacrifier au plaisir du clan. C’est lorsque l’enfant paraît que le choc des cultures peut s’avérer douloureux :
quelle religion, quelle tradition choisir ? Celles de son père ou de sa mère ? Les couples mixtes seraient aussi plus fragiles, davantage exposés
à la rupture. www.psychologies.com publié le 10/03/2016

5. Les médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication


Sujet 1 : À l'école, la révolution numérique se fait toujours attendre
Dans un rapport publié le 7 mars, l'Institut Montaigne pointe le retard français en la matière et regrette l'absence de stratégie pédagogique de l'Éducation
nationale.

À coup de statistiques, le rapport Montaigne rappelle le fossé qui sépare aujourd'hui le monde scolaire et l'univers des enfants et ados. Les jeunes Français
âgés aujourd'hui de 20 ans ont connu à 2 ans la naissance de Google et à 14 ans celle de l'Ipad. Un enfant de dix ans passe davantage de temps devant des
écrans (en moyenne 2 heures 50 par jour, soit plus de 1000 heures par an) que sur les bancs de l'école (864 heures par an)». Et de reprendre les propos d'A.
Collins et R. Halverson, dans l'ouvrage ‘la seconde révolution de l’education : comment la tecnhonologie transforme de nouveau l’éducation’ paru en 2009:
«Si l'école ne peut pas intégrer les nouvelles technologies dans la signification de l'école elle-même, alors la longue identification de la scolarisation et de
l'éducation, développée au cours des 150 dernières années, se dissoudra dans un monde où les élèves les plus riches vont aller chercher l'éducation en dehors
des écoles publiques», écrivent les auteurs. Restent que les prédictions sont par essence démesurées. «Je suis persuadé que le film est voué à révolutionner notre
système éducatif et que, dans quelques années, il supplantera largement, si ce n'est complètement, l'usage des manuels scolaires», estimait...Thomas Edison, en
1922! Plus récemment, en 1984, Seymour Papert, professeur au MIT et créateur du langage de programmation Logo, assénait tout simplement: «Je pense que
l'ordinateur éradiquera l'école».
www.lefigaro.fr 07/03/2016

Sujet 2 : Clonage : vingt ans après la brebis, l’homme ?


C’était il y a vingt ans. Au printemps 1996, les chercheurs écossais Ian Wilmut et Keith Campbell transférèrent le noyau d’une cellule de glande mammaire de
brebis adulte pour l’insérer dans l’ovule énucléé d’une autre brebis, qui a donné naissance, le 5 juillet de cette même année, à Dolly, premier mammifère cloné
par l’homme. L’annonce de cette percée se répandit comme une onde de choc, suscitant d’innombrables réactions – enthousiastes ou indignées. Allait-on faire
la même chose avec l’homme ? Le Conseil de l’Europe s’empressa d’ajouter un codicille à sa Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine,
interdisant « toute intervention ayant pour but de créer un être humain génétiquement identique à un autre être humain vivant ou mort ». Mais l’espèce humaine
semblait jusqu’ici à l’abri. Non pour des raisons éthiques, mais techniques. Toutes les fois que des généticiens avaient tenté d’effectuer un tel « transfert
nucléaire » sur l’homme, ils s’étaient cassé les dents. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il y a quelques semaines, un Chinois du nom de Xu Xiaochun a tenu en
public des propos qui font froid dans le dos. Xu Xiaochun préside Boyalife, une entreprise ayant investi 31 millions de dollars dans une usine à Tianjin destinée
à produire – par clonage – 100.000 embryons de bœuf par an pour satisfaire la demande des Chinois en rosbif. « La technologie existe déjà. Si le clonage
humain est autorisé, je crois qu’aucune autre entreprise ne sera mieux placée que Boyalife pour la mettre en œuvre », a déclaré M. Xu, qui
ajoute : « Malheureusement, jusqu’à présent, la seule façon d’avoir un enfant est de mélanger 50 % du patrimoine génétique de la mère et 50 % de celui du père.
Mais peut-être à l’avenir aurons-nous trois choix au lieu d’un : soit 50-50, soit un enfant avec 100 % de gènes de son papa, soit un enfant avec 100 % de gènes
de sa maman. » Vous frissonnez ?...
www.lesechos.fr 17/01/2016

Sujet 3 : Le robot au service de l’homme ou l’homme au service du robot ?

D’ici 2017, 31 millions de robots domestiques pourraient être vendus d’après SYROBO (Le Syndicat de la Robotique de service professionnel et personnel).
Nous sommes donc en train de passer de la science-fiction à la réalité. Ces robots, sous diverses formes, pourraient nous aider à accomplir des tâches, voir
remplacer la main de l’homme. Mais à quel prix sur nos libertés ?
Quand on parle de robot domestique, on pense bien sûr aux robots serviteurs et gentils, ou aux robots de substitution, qui pourraient remplacer une présence
humaine pour les personnes les plus fragiles ou désireuses d’avoir des enfants.
Les robots actuels sont soit industriels, soit domestiques. Ils s’occupent des tâches ingrates et automatisent la chaine de production dans les entreprises.
Mais quand est-il du futur ? Le robot travaille plus vite, et bien souvent mieux que les humains. Il n’a jamais de saute d’humeur et n’est jamais malade. D’après
une étude d’Oxford, 47% des 700 métiers analysés pourraient être remplacés par des robots. Dans un sens de toute façon, l’homme est déjà au service du robot.
De milliers de robots même. Que ce soit les robots Google, les téléphones ou tout autre objet connecté qui se balade dans notre proche. L’homme est
devenu accro à toutes ces technologies et ne peut plus vivre sans.

www.siecledigital.fr 26/01/2016

6. L’environnement, le développement durable et l’écologie


7. Le droit et la justice, l’égalité homme/femme

8. Les sciences et le progrès scientifique


Sujet 1 : À l'école, la révolution numérique se fait toujours attendre
Dans un rapport publié le 7 mars, l'Institut Montaigne pointe le retard français en la matière et regrette l'absence de stratégie pédagogique de l'Éducation
nationale.

À coup de statistiques, le rapport Montaigne rappelle le fossé qui sépare aujourd'hui le monde scolaire et l'univers des enfants et ados. Les jeunes Français
âgés aujourd'hui de 20 ans ont connu à 2 ans la naissance de Google et à 14 ans celle de l'Ipad. Un enfant de dix ans passe davantage de temps devant des
écrans (en moyenne 2 heures 50 par jour, soit plus de 1000 heures par an) que sur les bancs de l'école (864 heures par an)». Et de reprendre les propos d'A.
Collins et R. Halverson, dans l'ouvrage ‘la seconde révolution de l’education : comment la tecnhonologie transforme de nouveau l’éducation’ paru en 2009:
«Si l'école ne peut pas intégrer les nouvelles technologies dans la signification de l'école elle-même, alors la longue identification de la scolarisation et de
l'éducation, développée au cours des 150 dernières années, se dissoudra dans un monde où les élèves les plus riches vont aller chercher l'éducation en dehors
des écoles publiques», écrivent les auteurs. Restent que les prédictions sont par essence démesurées. «Je suis persuadé que le film est voué à révolutionner notre
système éducatif et que, dans quelques années, il supplantera largement, si ce n'est complètement, l'usage des manuels scolaires», estimait...Thomas Edison, en
1922! Plus récemment, en 1984, Seymour Papert, professeur au MIT et créateur du langage de programmation Logo, assénait tout simplement: «Je pense que
l'ordinateur éradiquera l'école». www.lefigaro.fr 07/03/2016
Sujet 2 : Clonage : vingt ans après la brebis, l’homme ?
C’était il y a vingt ans. Au printemps 1996, les chercheurs écossais Ian Wilmut et Keith Campbell transférèrent le noyau d’une cellule de glande mammaire de
brebis adulte pour l’insérer dans l’ovule énucléé d’une autre brebis, qui a donné naissance, le 5 juillet de cette même année, à Dolly, premier mammifère cloné
par l’homme. L’annonce de cette percée se répandit comme une onde de choc, suscitant d’innombrables réactions – enthousiastes ou indignées. Allait-on faire
la même chose avec l’homme ? Le Conseil de l’Europe s’empressa d’ajouter un codicille à sa Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine,
interdisant « toute intervention ayant pour but de créer un être humain génétiquement identique à un autre être humain vivant ou mort ». Mais l’espèce humaine
semblait jusqu’ici à l’abri. Non pour des raisons éthiques, mais techniques. Toutes les fois que des généticiens avaient tenté d’effectuer un tel « transfert
nucléaire » sur l’homme, ils s’étaient cassé les dents. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il y a quelques semaines, un Chinois du nom de Xu Xiaochun a tenu en
public des propos qui font froid dans le dos. Xu Xiaochun préside Boyalife, une entreprise ayant investi 31 millions de dollars dans une usine à Tianjin destinée
à produire – par clonage – 100.000 embryons de bœuf par an pour satisfaire la demande des Chinois en rosbif. « La technologie existe déjà. Si le clonage
humain est autorisé, je crois qu’aucune autre entreprise ne sera mieux placée que Boyalife pour la mettre en œuvre », a déclaré M. Xu, qui
ajoute : « Malheureusement, jusqu’à présent, la seule façon d’avoir un enfant est de mélanger 50 % du patrimoine génétique de la mère et 50 % de celui du père.
Mais peut-être à l’avenir aurons-nous trois choix au lieu d’un : soit 50-50, soit un enfant avec 100 % de gènes de son papa, soit un enfant avec 100 % de gènes
de sa maman. » Vous frissonnez ?...
www.lesechos.fr 17/01/2016

Sujet 3 : Le robot au service de l’homme ou l’homme au service du robot ?

D’ici 2017, 31 millions de robots domestiques pourraient être vendus d’après SYROBO (Le Syndicat de la Robotique de service professionnel et personnel).
Nous sommes donc en train de passer de la science-fiction à la réalité. Ces robots, sous diverses formes, pourraient nous aider à accomplir des tâches, voir
remplacer la main de l’homme. Mais à quel prix sur nos libertés ?
Quand on parle de robot domestique, on pense bien sûr aux robots serviteurs et gentils, ou aux robots de substitution, qui pourraient remplacer une présence
humaine pour les personnes les plus fragiles ou désireuses d’avoir des enfants.
Les robots actuels sont soit industriels, soit domestiques. Ils s’occupent des tâches ingrates et automatisent la chaine de production dans les entreprises.
Mais quand est-il du futur ? Le robot travaille plus vite, et bien souvent mieux que les humains. Il n’a jamais de saute d’humeur et n’est jamais malade. D’après
une étude d’Oxford, 47% des 700 métiers analysés pourraient être remplacés par des robots. Dans un sens de toute façon, l’homme est déjà au service du robot.
De milliers de robots même. Que ce soit les robots Google, les téléphones ou tout autre objet connecté qui se balade dans notre proche. L’homme est
devenu accro à toutes ces technologies et ne peut plus vivre sans. www.siecledigital.fr 26/01/2016

9. Les loisirs, le tourisme et les transports

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