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NOM Surquin, Focke COHORTE/classe SSC VIN

PRÉNOM Alice, Marie ANNÉE ACADÉMIQUE 2020-2021

SESSION ​(janv., juin, sept.) Janvier

Les Métazoaires : Les crocodiliens

TITRE DU TRAVAIL Les Métazoaires : les crocodiliens

CODE ET NOM DE L’UE OU SSCV2450 “s’approprier la diversité et la classification des


DE L’AA :
organismes pluricellulaires”.

ENSEIGNANT(S) S. Thomas
CONCERNÉ(S) :
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES 2

INTRODUCTION 1
ACTIVITÉ DIDACTIQUE 2
L’anatomie du système respiratoire. 4
Trajet de l’air dans le système respiratoire. 5
OUTIL DIDACTIQUE 8

CONTENU SCIENTIFIQUE 9
Le mode de vie. 9
Carte d’identité. 9
Classification. 10
Localisation. 10
Alimentation et situation dans la chaîne alimentaire. 11
Hiérarchie et reproduction. 13
Réaction à la température. 15
Anatomie et morphologie. 16
Système respiratoire. 18
Système circulatoire. 20

CONCLUSION 22
LEXIQUE 23
BIBLIOGRAPHIE 24

SITOGRAPHIE 24
1

INTRODUCTION
Dans le cadre du cours SSCV2450 “s’approprier la diversité et la classification des
organismes pluricellulaires”, nous allons étudier les systèmes respiratoires et
circulatoires des crocodiliens. Pour aider à la création d'une activité didactique, le
contenu scientifique sur ces deux systèmes sera accompagné d ‘informations
complémentaires générales sur son mode de vie, son anatomie et d’autres éléments
essentiels. Un lexique accompagnera ce contenu ainsi qu’une bibliographie complète.
Lançons nous à présent dans le cœur de notre sujet !
ACTIVITÉ DIDACTIQUE 

Le système respiratoire 
du crocodiliens 
 

Nom:  
Prénom:  
Date: 
AVANT CETTE ACTIVITÉ: 
 
Avant d’assister à ce cours, les élèves auront vu : 
- Les systèmes respiratoire et circulatoire de l’Homme.  
- Introduction sur le mode de vie des crocodiliens.  
- Le système circulatoire du crocodilien. 
 
SAVOIR:  
- Légender le système circulatoire du crocodilien. 
- Expliciter le parcours de l’air dans les voies respiratoires. 
- Expliciter le rôle des sacs caudaux.  
- Détailler les caractéristiques du mécanisme de ventilation du 
crocodilien. 
 
SAVOIR FAIRE:  
- Émettre des hypothèses.  
- Analyser des documents et en faire ressortir les informations 
importantes.  
- Comparer les mécanismes de ventilation de l’Homme et du 
crocodilien.  
- Retracer le parcours de l’air dans les voies respiratoires sur un 
schéma. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A. L’anatomie du système respiratoire. 
 
L’Homme  comme  beaucoup  d’autres  mammifères  ont  des  poumons qui se gonflent 
d’air  de  façon  uniforme  par  vague.  Les  crocodiliens,  quant  à  eux,  ont  un  système 
respiratoire  plus  proche  de  celui  des oiseaux. Le flux de l’air dans leurs poumons est 
unidirectionnel  et  suit  un  chemin  précis  dans  les  poumons  de  l’animal.  Aucun  des 
deux ne peut cependant respirer sous l’eau.  
Les  poumons  des  crocodiles  ont  une  structure  bien  différente  de  ceux  de  l’homme. 
L’air  entre  dans  les  voies  respiratoires  par  les  narines  externes  du  crocodile.  L’air 
avance  ensuite  le  long  de  la  trachée  et  pour  aller  remplir  les  bronches  primaires  et 
secondaires dorsales.  
Les  bronches  les  plus  proches  de  la  trachée  sont  nommées  les  bronches 
secondaires  ventrales.  Les  tubes  reliant  les  bronches  secondaires  ventrales  à  la 
trachée  sont  fermés  lors  de  l’inspiration  par  des  valves  aérodynamiques.  Cela 
empêche  l’air  de  passer  directement.  Les  bronches  secondaires  dorsales  et  les 
bronches  primaires  mènent  respectivement  à  des  parabronchies  et  des  bronches 
tertiaires.  
Plus  on  va  loin  dans  le  poumon  plus  les  bronches  sont  petites.  L’hypothèse  pour 
l’expliquer  serait  que  lorsque  les  poumons  se  remplissent  d’air,  se  soit  les bronches 
secondaires  dorsales  qui  se  remplissent  en  premier.  Les  bronches  tertiaires  se 
rempliraient  donc  à  la  fin  de  l’inspiration.  Ainsi  elles  n’ont  pas  besoin  d’avoir  un 
volume  aussi  grand  que  les  premières  bronches  dorsales  secondaires.  Cette 
hypothèse  est  en  partie  validée  par  l’hypervascularisation  (la  quantité  de  vaisseaux 
sanguins)  présents  autour  des  bronches  secondaires  et  des  parabronchies  et  par 
une  très  faible  vascularisation  autour  des  bronches  primaires  et  tertiaires.  Cette 
zone  que  représente  les  bronches  primaires  et  tertiaires  est  nommée  “caudal 
sac-like  structur”  que  nous  appellerons  pour  simplifier  les  sacs  caudaux.  En 
conclusion,  la  majorité  des  échanges  gazeux  avec  le  sang  ont  lieu  au  niveau  des 
bronches  secondaires  et  de  leurs  parabronchies  contrairement  à  chez  l’humain  où 
les échanges se produisent uniquement dans les alvéoles pulmonaires.   
Chez l’Homme aussi bien que chez les crocodiliens, il y a une symétrie verticale  
transversale  entre  les  deux  poumons  qui  nous  permet  de  les  nommer  poumon droit 
et poumon gauche. La structure de leurs trachées est également similaire.  

 
Question 1 : Légende le schéma du système respiratoire du crocodilien.  

 
 
 

B. Trajet de l’air dans le système respiratoire. 

Ta professeur va maintenant te montrer le trajet que parcourt l’air dans le système 


respiratoire. Réponds aux questions qui suivent en te basant sur ce qu’elle te dit.  

Question 2 : Retrace le circuit de l’air dans les poumons du crocodilien. Dessine le 
trajet de l’air inspiré en rouge et celui de l’air expiré en bleu.

 
Question 3 : D’après ce que tu as lu dans le texte ci-dessus, quels sont les points 
communs et les différences entre le système respiratoire de l’Homme et celui des 
crocodiliens ?  

Différences 

Hommes  Crocodilien 

Ventilation multidirectionnelle  ventilation unidirectionnelle 

alvéole pulmonaire  parabronche et bronche secondaire  


échanges au niveau des paroies de 
la bronche.  

Les échanges gazeux se font  Une petite quantité d’air est stockée 
automatiquement de façon rapide.   dans les sacs caudaux des poumons 
L’objectif est uniquement de récupérer  lors de la plongée sans qu’il ne se 
l’oxygène contenu dans l’air.   produise d’échanges gazeux. 
L’objectif est de faciliter la flottaison 
lorsqu’il nage.  

Les poumons sont vascularisés de la  Les bronches secondaires et des 


même façon un peu partout.   parabronchies sont les zones les 
plus vascularisées contrairement 
aux bronches tertiaires et les 
bronches secondaires ventrales 
qui le sont beaucoup moins.  

Points communs 

Aucun des deux ne sait respirer sous l’eau. 

Les crocodiliens possèdent un muscle analogue au diaphragme des mammifères 


nommé le muscle diaphragmaticus. Il permet l’inspiration de l’air par ceux-ci. 

Il se produit des échanges gazeux au niveau des capillaires sanguins rattachés 


aux poumons. 

La structure de leurs trachées est similaire.  

Il y a une symétrie verticale transversale entre les deux poumons qui nous permet 
de les nommer poumon droit et poumon gauche. 

Ils peuvent tous deux respirer par la bouche même si les crocodiliens respirent le 
plus souvent par le nez (comme lorsqu’ils sont dans l’eau). 

 
Question 4 :   

a) Hypothèses  

Une petite quantité d’air est stockée dans les sacs caudaux des poumons lors de la 
plongée. Émettre des hypothèses quant à l’utilité des sacs caudaux dans les 
poumons du crocodilien.   

( Pour avoir de l’oxygène pendant plus longtemps et pouvoir rester sous l’eau.)
 

b) Conclusion 
 

Lorsqu’il  est  sous  l’eau,  la  mobilité  des  crocodiliens  est considérablement réduite. 


Cela  est  dû  au  fait  que  l’air  n’est  pas  renouvelé  pendant  ce  temps-là  et  donc  que 
seuls  les  organes  les  plus  importants  tel  que  le  cœur  et  le  cerveau  sont 
constamment alimentés en oxygène.  
Pour  bouger  dans  l’eau,  le  crocodilien  bouge  principalement  sa  queue  qui  est  très 
mobile.  C’est  le  “moteur”,  son  moyen  de  propulsion.  Pour  changer  de  direction,  il 
utilise  ses  pattes  arrières  qui  sont  palmées  ainsi  que  ses pattes avants. Pour aller 
à gauche, par exemple, il poussera sur l’eau avec ses pattes avant et arrière droite.  
De plus, le crocodilien fait varier sa profondeur de flottaison en relâchant de l’air de 
ses  poumons.  Plus  il  vide  ses  poumons  de  l’air  qu’ils  contiennent,  plus  il  descend 
dans les profondeurs de l’eau.   
 

Après avoir partagé tes hypothèses avec ta classe et vu la vidéo proposée par ton 
professeur, quel rôle attribue-tu aux sacs caudaux (aide toi également de tes 
connaissances sur le système sanguin).  

Il ne se produit aucun échange gazeux dans les poumons lorsque le crocodile est sur  

l’eau. L’utilité des sacs caudaux est de faciliter la flottaison lorsqu’il nage.
 

 
8

OUTIL DIDACTIQUE
Pour ce cours sur le système respiratoire du crocodilien, nous avons pensé et réalisé
une version miniature d’un outil didactique que nous utiliserions en classe. Il s’agit d’un
poster représentant une version simplifiée du système respiratoire du crocodilien sur
lequel nous ferions bouger un cercle représentant l’air que le crocodilien inspire. Nous
montrerions ainsi le trajet de l’air dans les voies respiratoires. On fait bouger la “bulle
d’air” grâce à un aimant qui se trouve de l’autre côté de la feuille et qui l’attire par
magnétisme.

Cet outil nous a été inspiré par les vidéo “C’est pas sorcier” qui utilise souvent ce genre
d’outil pour illustrer les propos de Jamy.
Voici une version plus poussée que nous n’avons pas pu réaliser puisque nous n’avions
pas le matériel à disposition.
9

CONTENU SCIENTIFIQUE
1. Le mode de vie.

a) Carte d’identité.

Les ancêtres des crocodiliens actuels sont apparus il y a environ 240 millions d’années.
À l’époque ils étaient beaucoup plus gros et lourds que les crocodiliens que nous
connaissons au point qu’ils pouvaient rivaliser avec les dinosaures. Ils sont d’ailleurs de
très lointains cousins des oiseaux préhistoriques et des dinosaures car ils partagent
avec lui des ancêtres communs.
Il y 65 millions d'années, ceux-ci ont pu s’adapter à tous les changements qui ont causé
la disparition des dinosaures pour finalement arriver à notre époque. Ils ont survécu
grâce à leur faculté d’adaptation incroyable pour devenir les crocodiliens que nous
connaissons à ce jour.
10

b) Classification.

Les crocodiliens sont des métazoaires chordés de la classe des reptiles. Les crocodiliens
sont composés de 3 familles: les crocolydaes, les alligatoridae et les gavialidae. Celles-ci
sont elles-mêmes divisées en 9 genres différents et subdivisés en 23 espèces.
Contrairement à ce que la majorité pense, le caïman et l’alligator ne sont pas du même
genre et de la même espèce. Ils font cependant bien partie de la même famille : les
alligatoridae. En Amérique, une erreur de langage a causé cette confusion. En effet, au
Mexique, la population appelle “caïman” l’ensemble des alligatoridae. Cela s'explique
par le fait que la population de crocodiliens sur place se compose de crocodylus et de
alligatoridae caïman. Les alligatoridae alligator ne sont pas présents dans ces régions.
De ce fait, les gens ne distinguent pas les deux genres dans leur langue, les mots
“alligator” et “caïman” se traduisent tous deux par “caïman” en espagnol mexicain.

c) Localisation.

Les crocodiliens sont des animaux vivant principalement dans des régions tropicales. Il
existe quelques exceptions telles que la zone entourant le Nile qui est une région
subtropicale tempérée chaude et où vivent par l’exemple les crocodiles du Nile. Étant
des animaux amphibies, ils ont besoin d’un habitat mixte composé à la fois d’une zone
de terre et d’un point d’eau pour vivre. Cet habitat à plusieurs avantages pour ces
reptiles tels que de permettre la thermorégulation de leur corps, optimiser la chasse de
leurs proies et se cacher dans la végétation . Les marécages, les mangroves, les rivières
et même le bord de mer sont donc des environnements parfaits pour eux.
11

Les crocolydaes sont les crocodiliens les plus présents sur Terre. On les retrouve en
Afrique, en Asie, en Australie et en Amérique Centrale. Les alligatoridaes sont surtout
présents au sud-est des États-Unis (Floride, Georgie, Alabama,...) et sur la plus grosse
partie de l’Amérique du sud. Il existe également une petite population d'alligators
asiatique en Chine.
Les gavialidaes sont la famille de crocodiliens les moins nombreux sur Terre. Ils se
trouvent exclusivement en Asie. On les retrouve en Inde, au Népal, au Bangladesh et au
Bhoutan.

d) Alimentation et situation dans la chaîne alimentaire.

Les crocodiliens sont des carnivores et des super prédateurs. Ils sont presque toujours
au sommet des chaînes alimentaires les incluant. Lorsqu’ils sont adultes, les
crocodiliens ont pour seuls prédateurs l’Homme et eux-même. En effet, ils peuvent
devenir cannibales si le besoin en nourriture se fait ressentir ou si l’un des individus du
groupe est affaibli.

Ce n’est cependant pas le cas pour les bébés et les œufs. Ceux-ci sont souvent victimes
des prédateurs et les zoologistes estiment que près de 90% de ces individus meurent
durant la première année de leur vie. En effet, les nids des crocodiliens sont des nids
terrestres ce qui les rend facilement accessible pour les prédateurs tels que des oiseaux
et des mammifères lorsqu’ils sont encore dans leur œuf. Par la suite, les bébés sont

1
https://www.nationalgeographic.org/maps/crocodilian-ranges/
12

également traqués par de gros poissons, des mammifères aquatiques et terrestres ainsi
que par des rapaces. Pour protéger les petits, les parents surveillent les nids pendant
l’incubation des œufs et mettent en place un système de gardiennage pendant les 12
premières semaines de vie des bébés. Ils deviennent autonomes lorsqu’ils arrivent à
leur maturité sexuelle.

Les crocodiliens se nourrissent de toutes sortes d’animaux tels que des poissons, des
oiseaux aquatiques mais aussi des mammifères terrestres. Leur alimentation dépend de
leur localisation sur le globe ainsi que de la taille du crocodile. En Afrique, par exemple,
les crocodiles du Nil de plus de 3 mètres se nourrissent principalement de
mammifères, de poissons, de petits reptiles et de mollusques. Ils leur arrivent
également de manger des oiseaux aquatiques et des crustacés. Lorsqu’ils sont plus
jeunes et plus petits, ces mêmes crocodiles mangent plutôt des amphibiens et des
arachnides. Leur alimentation évolue donc avec le temps et leurs besoins.

Les alligators d’Amériques du nord, eux par exemple, mangent des oiseaux aquatiques
et des poissons. Lorsqu’ils sont proches des zones peuplées, ils leur arrivent de manger
aussi des animaux domestiques (chien, chat,...).

Ils leur arrivent également de manger des charognes et des animaux malades. Il a été
observé, entre les années 1960 et 2000, que le nombre de cas de rage canine avait
augmenté à Madagascare. Après des études rétrospectives, on en a conclu que le
problème venait d’un manque de contrôle chez les chiens errants. Or avant cette
période le problème n’avait jamais été aussi grave. Cette croissance soudaine dans les
cas était en fait dû à la diminution de la population de crocodiles. Ceux-ci n’étant pas là
pour manger les animaux malades, l’infection s'est propagée de façon incontrôlable et a
été transmise à l’homme. Le crocodile à donc un rôle essentiel dans l’équilibre
écologique des milieux dans lequel il vit.

Dans la nature, les crocodiliens ne sont pas de gros mangeurs. En réalité, un crocodilien
ne fait qu’une cinquantaine de repas par an (les alligators plus que les crocodiles) . Cela
s’explique par le fait qu’ils ont un système digestif particulièrement efficace. D’après un
article de Futura Sciences Planète, les crocodiles auraient besoin de “détourner une
partie de leur sang riche en CO² des ​poumons vers l'​estomac​. Ainsi, ils peuvent
fabriquer une importante quantité de sucs digestifs grâce à ce sang « sale », ce qui
permettra la dégradation de la viande ingurgitée. Sans ce tour de passe-passe, la
quantité de nourriture ingérée entrerait en putréfaction car la ​digestion peut parfois
durer une vingtaine de jours.”​2 Sur la totalité des substances qu’ils absorbent lors de la
digestion, près de 60% est stocké dans le gras de sa queue, son abdomen et son dos et
peut être utilisé dès que nécessaire. Ils peuvent donc rester pendant de longues
périodes sans manger (pour les plus vieux deux ans et pour les plus jeunes 4 mois). Il y

2
https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/zoologie-crocodilien-11210/
13

a également des périodes pendant lesquelles les crocodiles mangent plus que d’autres.
Pendant les périodes plus froides, les crocodiles (à l'exception des plus jeunes) arrêtent
de s’alimenter car leur digestion est ralentie. Inversement, pendant les saisons chaudes,
la chasse est ouverte. En captivité, on ne les nourrit que de 2 ou 3 kg de viande par
semaine.

Les crocodiliens chassent tous dans l’eau. Ils arrivent à attraper des proies terrestres et
des oiseaux lorsque ceux-ci s’approchent d’un peu trop près du bord de l’eau. Si
nécessaire, ils peuvent même se propulser hors de l’eau à une vitesse phénoménale et
peuvent sauter à près d’un mètre de hauteur au-dessus du niveau de l’eau.
Lorsqu’ils chassent, seuls leurs yeux, leurs oreilles et leurs narines dépassent de la
surface de l’eau. Ils attendent et guettent le moment où une proie s’approchera
suffisamment du bord de l’eau pour attaquer. C’est un mode de chasse furtif auquel ils
sont parfaitement adaptés grâce à la couleur de leurs écailles qui les camouflent. On
peut facilement les méprendre pour des gros bouts de bois qui flottent à la surface de
l’eau. Les crocodiliens ne chassent jamais en dehors de l’eau car ils y sont beaucoup plus
lents et n’ont pas une très bonne endurance. Leur vitesse moyenne de déplacement est
de 3 km/h sur la terre ferme mais leur vitesse de pointe, lors d’une attaque par exemple,
est de 17 km/h.

Lorsqu’ils ont attrapé leur proie avec leur mâchoire puissante et la tire vers le fond de
l’eau pour qu’elle se noie. Ils déchirent ensuite la chair avec leurs dents aussi coupantes
que des couteaux et avalent la chair sans la mâcher. Ils leur arrivent de chasser en
groupe comme lorsqu’ils sont face à un troupeau mais c’est plus fréquent qu’ils le
chassent individuellement.

e) Hiérarchie et reproduction.​3

Contrairement à ce que la majorité pensent, les crocodiliens ne sont pas spécialement


des animaux solitaires. En effet, les crocodiliens interagissent entre eux avant même
leur naissance. Les petits produisent par exemple des sons pour que leur mère vienne
les aider à sortir du sable après éclosion. Les cris des petits peuvent aussi servir de
signaux de ralliement lorsqu’ils se regroupent.
Les sons que produisent les crocodiliens diffèrent selon les espèces. En général, les
alligators sont plus bruyants et s’expriment par des vagissements et des sifflements
tandis que certaines espèces de crocolydaes et les gavialidaes sont silencieux. Leurs
façons de communiquer peuvent donc être très différentes selon les espèces et les
situations.

3
https://www.youtube.com/watch?v=ihpsBF8nvFo
14

Ces sons sont également très importants pour rappeler la hiérarchie au sain du groupe.
D’après une étude réalisée par Kent A. Vliet sur les alligators américains​4​, les mâles
alligators produisent un signale infrasonic juste avant le sifflement audible. Les signaux
sonors auraitent pour but d’attirer les alligators du sexe opposé et d’éloigner les males
rivaux.

Les crocodiliens vivent souvent en groupe même s' il n’y a pas d'interdépendance entre
ces membres comme chez les abeilles. Chaque individu se déplace seul et ils ne chassent
pas forcément en groupe. Ils dorment également seuls dans des alcôves au fond de l’eau.
Une hiérarchie stricte est pourtant respectée au sein du groupe. Le mâle le plus gros est
généralement celui qui domine le reste du groupe. C’est aussi celui qui a le plus grand
nombre de femelles (4 ou 5). En effet, les crocodiliens mâles sont polygames et peuvent
donc s’accoupler avec plusieurs femelles. Pour marquer son territoire et montrer sa
dominance, le mâle claque sa mâchoire sur l’eau. Leurs territoires sont à la fois
terrestres et aquatiques.
Chez les crocodiliens, ce sont les femelles qui font la cour aux mâles. Les préliminaires
amoureux commencent en moyenne quatre à cinq mois avant l'accouplement. Il est
difficile de distinguer les mâles des femelles chez les crocodiliens car leur appareil de
reproduction est interne. Les organes sexuels se trouvent dans un cloaque qui est une
poche interne s’ouvrant seulement à la période de reproduction.

Les crocodiliens sont des êtres vivants ovipares. Cela signifie que les femelles crocodiles
pondent des œufs dans lesquels se trouvent des embryons qui finissent de se
développer hors ​du corps de leur mère. Les œufs sont pondus dans le sable à des
profondeur variables (entre 15 ou 30 cm) par les femelles. Une femelle peut pondre
entre 10 et 50 œufs parfois plus dans la nature. Ce grand nombre s’explique par le taux
élevé de mortalité chez les plus jeunes dans la nature. Sans cette “sécurité” l’espèce
disparaîtrait. Une fois pondus, les œufs doivent rester sous le sable pendant toute la
période d’incubation qui dure environ 3 mois.

Le sexe des bébés sera définit en fonction de la température d’incubation. Lorsque la


température d’incubation est entre 28 et 30 °C, les bébés crocodiliens seront des filles.
Si elle est entre 30 et 32 °C ce seront des filles ET des garçons et si elle est entre 32 et 34
°C ce seront tous des garçons. Cette graduation peut légèrement varier entre les
espèces.
Pour influencer ce facteur et le sexe des bébés, les mères ont différentes techniques:
- Les crocolydaes influencent la température en pondant leurs œufs à différentes
profondeurs dans le sable. Plus les œufs sont placés profondément dans le sable,
plus la température sera fraîche et les embryons deviendront des crocodiles
femelles. Inversement, moins ils sont placés profondément dans le sol, plus la
température est élevée et les bébés seront des mâles.
4
K. A. Vliet, « Social displays of the American alligator (Alligator mississippiensis) », American Journal of
Zoology, vol. 29, no 3,​ 1989, p. 1019–1031
15

- Les alligatoridaes, eux, ne creusent pas le sol pour pondre. Ils construisent leur
nid à même le sol avec du sable et des végétaux morts. Lorsque les végétaux se
dégradent, ils fermentent et produisent de la chaleur. Cette chaleur n’est pas
répandue uniformément dans le nid, elle dépend de la quantité de végétaux dans
les différents endroits du nid. C’est cette différence qui influencera le sexe.

Les gavialidaes n’ont pas de méthode particulière pour enfouir leurs œufs lors de la
ponte. Ils utilisent la même méthode que les crocolydaes mais contrairement à eux et
aux alligatoridaes, la femelle n'aide pas les petits lors de l'éclosion. Elle ne les transporte
pas de la berge à l'eau dans sa gueule alors que cela leur procurerait de la sécurité au
moment de leur vie où ils sont le plus vulnérables.

f) Réaction à la température.

Les reptiles en général sont des animaux dits poïkilothermes. Cela signifie que leur
température corporelle est variable. Les crocodiliens, eux, sont spécifiquement des
ectothermes ce qui signifie que leur température corporelle varie en fonction de
l'environnement dans lequel ils se trouvent et donc d’un apport de ​chaleur​ extérieur.

Naturellement, le corps du crocodilien ne produit pas de chaleur et donc d’énergie


thermique. Or, comme tout être vivant, le corps du crocodilien ne peut pas exercer leur
fonction vitale si la température interne n’est pas suffisamment élevée. Pour augmenter
leur température corporelle, les crocodiliens “lézardent” au soleil et reçoivent ainsi de
l’énergie thermique. Leur température corporelle optimale des crocodiliens est de 35°C.
En dessous de cette température, son cœur ralentit et sa mobilité diminue.

Pour réguler leur température corporelle, les crocodiliens ont une méthode tout
particulière. Lorsque la température de leur corps est trop basse, les crocodiliens se
mettent au soleil pour accumuler de la chaleur. Lors de ce processus, les vaisseaux
sanguins se trouvant sur son dos se dilatent, accumulant ainsi une plus grande quantité
de sang dans cette zone. Une plus grande quantité d’énergie thermique peut ainsi y être
absorbée et un minimum de temps. Ensuite, cette chaleur circule dans le reste du corps
grâce au système circulatoire.
Quand la température idéale est atteinte (35 °C), les vaisseaux se contractent et donc la
quantité de sang dans la zone diminue. Cela à pour
but de limiter l'absorption de chaleur. Si la
température continue de monter au-delà de la
température idéale, le crocodile va devoir se
refroidir. Pour ce faire, il va rentrer dans l’eau et le
processus de dilatation des vaisseaux se reproduit.
Pour ajuster sa température corporelle à celle de la
température ambiante, il arrive souvent que les
crocodiliens ouvrent leur gueule.
16

2. Anatomie et morphologie.

Les crocodiliens sont répartis en trois grandes


catégories : les crocodiles, les aligatores et les gaviales.
Les crocodiliens possèdent une peau à plusieurs
couches. l’une d’elle est en réalité constituée de
plaques osseuses appelées ostéodermes qui donnent à
la peau du crocodiliens un aspect d’écailles.
Les crocodiliens possèdent de grandes mâchoires
pouvant exercer de grande pression à la fermeture. Les
crocodiliens sont donc capables de broyer les os de
leurs proies.
Cependant, les muscles d’ouvertures sont très
faibles et un humain peut la maintenir
fermée. La mâchoire supérieure compte entre
28 et 32 dents et l'inférieur 30 à 40 dents. Les
dents sont coniques, creuses et
indépendantes de l’os (elles ont une
implantation thécodonte) de la tête. Chacune
de ces dents se renouvelle environ tous les
2-3 ans.
Les yeux se trouvent au sommet de la tête et
cela permet à l’animal d'immerger tout son
corps en gardant les yeux hors de l’eau. Les
yeux possèdent 4 paupières dont deux qui se
ferment lors de la plongée pour les protéger. La vue reste
cependant assez mauvaise sous l’eau mais est très bonne de
jour comme de nuit hors de l’eau. comme les chats les yeux du
crocodile réfractent la lumière pour voir dans le noir aussi bien
qu ‘en plein jour. En effet la rétine des crocodiliens réfléchit la
lumière et ainsi permet de recevoir deux fois plus
d’informations.
En ce qui concerne les narines, les crocodiliens possèdent des
narines internes et externes. Ces dernières forment une protubérance au bout de la
mâchoire supérieure. Comme les yeux, elles sont donc hors de l’eau.
Les narines internes elles font la liaison entre les
narines externes et oesophage ainsi que la trachée.
Dans la cavité buccale on retrouve la valve palatale
(extension charnue), cette adaptation leur permet
d'ouvrir la gueule sous l’eau sans risquer que
celle-ci ne pénètre dans la trachée ou l'œsophage.
17

Les deux oreilles se trouvent derrière les yeux et sont isolées par deux grosses écailles.
en plus des sens que nous connaissons les crocodiliens possèdent des capteurs
dermiques sensibles à la pression. Ces capteurs permettent de localiser leurs proies
quand elles se déplacent et créer des perturbations de pression détectables. Les
aligatores n’en ont que sur les mâchoires mais les crocodiles et les gaviales en
possèdent probablement sur tout le corps.
Pour ce qui est des organes internes, le thorax et l'abdomen sont séparés par le
diaphragme. Ils possèdent les mêmes types d’organes que l’être humain. Ils possèdent
donc des poumons qui fonctionnent de façon similaire aux nôtres et un cœur
légèrement différent et plus adapté à la plongée en apnée .

Ils possèdent 4 pattes palmées, deux de chaque côté du corps. hors de l'eau, il peut aller
jusqu'à 17 km/h et possède une bonne endurance. Dans l’eau le crocodile n’utilise ses
pattes que pour changer de direction mais ne les utilise pas pour se déplacer.

Mais ils passent la plupart de leur temps soit dans l’eau, nageant à l’aide de leur grande
queue qui leur sert à la foi de propulseur et de gouvernail soit sur les rives à se
réchauffer pour réguler leur température.
18

3. Système respiratoire.

À l’inverse des poumons des mammifères qui se gonflent d’air de façon uniforme par
vague. Les crocodiliens respirent comme des oiseaux dépourvus de sacs aériens. Le flux
de l’air dans leurs poumons est unidirectionnel et suit un chemin précis dans les
poumons de l’animal. Ils n’ont donc pas d’alvéoles comme nous.

Comme nous les crocodiliens possède un diaphragme qui participe à l'agrandissement


ou au rétrécissement des poumons et donc à la ventilation. Cependant la circulation de
l’air est totalement différente. L’air entre par les voies respiratoires principales
représentées en blanc sur l’image et aussi appelées (vers la fin) bronches primaires.
Ensuite l’air se dirige vers les bronches secondaires et tertiaires. Donc si nous
observons le schéma (représentant un négatif des poumons et donc les espaces vides),
l’air va rentrer par la trachée en blan et à cause d’une valve aérodynamique ne peut pas
pénétrer dans les bronches ventrales représentées en bleu. L’air continue son chemin
jusqu’aux bronches dorsale secondaires en vert et entrer dedans pour ensuite
s’enfoncer dans des bronches tertiaires de plus petites tailles puis l’air passe par des
parabronchies et fini de cette façon dans les bronches ventrales qui redirige l’air vers la
trachée.
Ensuite l’air revient vers la trachée pour être expiré. Une partie de l’air va jusqu'aux
bronches primaires en gris sur le schéma et nous supposons que cette zone sert en
partie au stockage de l’air lors des plongées car nous savons que cette zone est peu
vascularisée. Les poumons sont munis de plusieurs valves aérodynamiques explique le
déplacement unidirectionnel.

Figure 1​5

5
https://peerj.com/articles/60/
19

Les poumons des crocodiliens sont attachés au foie et au pelvis


par le muscle analogue du diaphragme des mammifères. À
l'inspiration les côtes sont écartées par les muscles intercostaux
et le ventre est repoussé
vers la queu. Le
diaphragme lui fait
descendre le foie vers la
queu. À l'expiration, les
muscles droit de
l'abdomen ramènent le
ventre et le foie en place. Les poumons ont donc
en réalité pris la place supplémentaire habituellement occupée par le fois et le retour de
celui faire revenir les poumons à leur position et volume initiale (piston hépatique).

Les crocodiliens ont également la capacité de moduler l’emplacement des poumons avec
leurs muscles et cela leur offre une maîtrise énorme sur leur flottabilité dans l’eau.
L'animal coule quand les poumons sont poussés vers la queue et flotte quand ils sont
ramenés vers la tête. Cela lui permet de se mouvoir sans bouger ses membres et donc
sans être repéré par les proies.
Lors des plongées, ils gardent une quantité d’air dans leurs poumons et contrairement à
ce qu’on pourrait penser cet air permet d’influencer sa flottaison et ne sert pas à stocker
de l’oxygène. Pour plonger il vide donc ses poumons pour couler plus facilement. Les
narines sont donc évidemment fermées et l'accès à la trachée et l'œsophage est fermée
par la valve palatale.
En général, les crocodiliens passent une quinzaine de minutes dans l’eau mais peuvent
rester en apnée jusqu'à deux heures pour certains.
20

4. Système circulatoire.
Le système circulatoire du crocodile est
tout à fait particulier. En effet,
contrairement à ce que l’on pourrait
penser, le crocodile ne respire pas sous
l’eau. En réalité, il a la faculté d’extraire
beaucoup plus efficacement l’oxygène
présent dans le sang et c’est ce qui lui
permet de rester pendant près d’une
heure et demie sous l’eau sans reprendre
sa respiration.
Pour ce faire, il fait circuler plusieurs fois
le sang dans les organes qui récupère
chaque fois une partie de cet oxygène.
C’est ce qu’on appelle une circulation
fermée double et incomplète.
La circulation sanguine est dite “fermée”
lorsque le liquide circulatoire parcoure le corps de l’organisme uniquement à travers
des vaisseaux sanguins. Elle est également une circulation double car le système
circulatoire du crocodile est composé de deux circuits. Le premier part du cœur, va aux
organes et revient ensuite au cœur. Il est appelé circuit systémique. Le second circuit
part également du cœur, va aux organes respiratoires (les poumons du crocodile) et
revient au cœur. Il est appelé circuit pulmonaire.
Le système sanguin du crocodile possède un troisième circuit qui est identique au
circuit systémique. Il n’est ouvert que lorsque le crocodile est sous l’eau et qu’il ne peut
donc pas reprendre son inspiration. Chez les crocodiliens, leur cœur possède 4 cavités
dont deux ventricules et deux oreillettes (atrium). Ceux-ci sont séparés par une cloison
interventriculaire ou septum dont une petite partie est amovible. Cette partie amovible
s’appelle la valve en dent d’engrenage et ouvre le passage du sang vers le circuit
systémique lorsque l’animal est sous l’eau. Ainsi, on qualifie également ce système
sanguin “d’incomplet” car le sang riche en dioxygène vient se mélanger au sang pauvre
en dioxygène (riche en dioxyde de carbone) au niveau des ventricules du cœur. Le sang
fait alors plusieurs tours dans le circuit cœur-organe-cœur et chaque fois les organes
récupèrent un peu d’oxygène du mélange des sangs.
Cela rend la circulation moins performante pour répondre aux besoins métaboliques
des crocodiliens mais cela leur permet de rester près d’une heure et demi sous l’eau
sans remonter à la surface pour renouveler leur air. Pendant ce temps, l’air sera redirigé
en priorité vers le cerveau et le cœur et le métabolisme du crocodile sera ralenti.
21

Voici donc les deux types de respiration du crocodile :

- Circulation normale :
Le sang pauvre en O​2 et riche en CO​2 entre
​ dans l'oreillette droite du cœur par les veines
caves inférieures. Il y a trois veines caves inférieures qui convergent toutes à la même
embouchure. Un fois dans l’oreillette, le sang passe par ce qui s’assimile à la valvule
tricuspide chez l’Homme pour atteindre le ventricule droit. Ensuite, le sang sort du
ventricule droit et part dans les artères pulmonaires pour être réoxygéné quand il
atteint les poumons.

Lorsque le sang a été enrichi en O​2 et que le CO​2 a été rejeté, il revient vers le cœur par
la veine pulmonaire. Il entre d’abord dans l’oreillette gauche du cœur, passe ensuite par
la valve mitrale pour arrive finalement dans ventricule gauche. Il circulera enfin dans le
corps du crocodilien grâce à l’Aorte droite et ses subdivisions.

- Circulation quand le crocodile est sous eau :


Lorsque le crocodiliens est sous l’eau, la petite
partie amovible du septum appelée la valve en dent
d’engrenage, bouge. Elle bloque le passage du sang
vers les artères pulmonaires rendant ainsi la
réoxygénation du sang pauvre en O​2 et riche en CO​2
impossible. De façon simultanée, le passage de
l’aorte gauche s’ouvre et le sang peut donc y
passer. Le sang pauvre en oxygène venant du
ventriculaire droit se mélange avec du sang encore
riche en oxygène au niveau du Foramen de Panizza.
Ce mélange est renvoyé vers les organes pour que
du dioxygène y soit à nouveau récupéré. Il revient
ensuite vers le cœur. Ce même cycle peut être
répété plusieurs milliers de fois.
22

CONCLUSION
En conclusion les systèmes respiratoire et circulatoire des crocodiliens sont
interdépendants l’un de l’autre de manière tout aussi étroite que chez l’Homme. Les
mécanismes de la respiration du crocodilien et de sa circulation sanguine sont très
intéressants à connaître en temps qu'enseignant. Cependant, de notre point de vu ils
sont bien trop complexe pour être vu en cours dans une activité didactique.
De plus, les deux systèmes sont encore peu connus et la documentation ne permet pas
une compréhension en profondeur de la matière. L’oiseau (comme la poule) paraît être
un choix plus efficace et sûr pour voir la respiration unidirectionnelle et la présence de
sacs caudaux. L’apprentissage en tant qu’étudiant reste malgré tout un réel
enrichissement.
23

LEXIQUE​6
Abdomen​ : zone inférieure (en dessous du diaphragme) dans le buste.
Amphibie​ : êtres vivants qui se reproduisent (et en général vivent)dans un biotope
mi-aquatique mi-aérien.
Bronches​ : conduit de forme relativement cylindrique, relié à la trachée et conductrices
d’air.
(capteur) dermique :​ capteurs dans la peau du crocodiles qui l’aident lors de la chasse
en repérant les variations de pression dans l’eau.
Diaphragmaticus ​: muscle analogue en fonction au diaphragme de l’humain.
Ectotherme​ : comprend tous les animaux capables de réguler leur température interne
en faisant des échanges thermiques avec leurs environnements.
Foramen de Panizza​7 ​: une des deux particularités du ​cœur des crocodiliens. Il a été
décrit par Bartolomeo Panizza en 1833. C'est un trou et une vanne qui relie les deux
aortes de leur cœur, une à gauche et l'autre à droite. L'aorte gauche, munie d'une valve
dentée, ne reçoit pas de sang.
Incubation ​: période de développement d’un animal dans un milieu biologique qui le
protège (œuf, utérus, poche,...).
Mangrove​ : groupe d'arbres (forêt) avoisinant les cours d’eau tropicaux.
Poïkilotherme ​: mot qui regroupe les animaux à température interne variable.
Ostéoderme​ :couche dermique de la peau qui prend la forme d’écailles, de plaques
osseuses (ou autres).
Thermorégulation​ : fonction biologique du corps qui permet à celui-ci de maintenir
ses fonctions physiques et biologiques.
Thorax​ : zone supérieure (au-dessus du diaphragme) dans le buste.

6
Sur base du Larousse
7
Auteur inconnu (le Parisien), “Foramen de Panizza”, consulté le 10 décembre 2020.
24

BIBLIOGRAPHIE
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Encyclopédie GALLIMARD, ​Animal (Le règne),​ “Les reptiles”, édition Dorling Kindersley, Londre,
2002, pages 424 et 426.

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avenir”, édition Marshall Cavendish, Paris, date inconnue.

Équipe éditoriale de Sélection du Reader’s Digest et Larousse, ​Lacs, étangs et marais,​ “Le crocodile”,
collection vie sauvage, édition Sélection Reader’s Digest et Larousse, Paris 1992, pages 1 à 20.

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172.

SITOGRAPHIE
 
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25

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