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Les liens aves ces religions se développent au 19 ème s avec la colonisation de l’Inde et vont se
développer au cours du 20ème s.
Monde anglo saxon et germanique, nvelle discipline universitaire appelée histoire comparée des
religions. Il s’agit de comparer les religions du monde et d’examiner ce qu’elles ont en commun
(points communs / différences).
Appelée aussi science comparée des religions. Discipline pour comparer les rites, les textes
fondateurs des différentes religions.
Représentant de l’histoire comparée des religions : plus grand savant représentant ce courant fin
19ème début 20ème s. Mircea Eliade va développer un discours sur le sacré par rapport au profane.
La science comparée des religions n’a rien à avoir avec la théologie. Elle consiste à prendre des
données éparses de diverses religions et les comparer entre elles. Comment les religions se
déploient ? c’est une science empirique au départ.
Interrogation (points communs et différences entre religieux) sur essence universelle du religieux.
Quelque chose de commun à toutes les religions. Les religions concrètes ne seraient qu’un
déploiement pratique.
Rudolf OTTO, théologien de la 1ère moitié du 20ème s a travaillé sur le sacré, le religieux. Expérience
religieuse est fondamentale et précéderait les expériences concrètes médiatisées par les religions du
monde.
Wilfried CANTWELL SMITH, théologien du 20 ème s, s’est forgé une théologie universelle, au-delà des
théologies particulières, qui seraient valables au-delà des religions particulières pour tout le monde.
Sorte de Mythe théologique.
Premiers auteurs qui s’interrogent sur le pourquoi d’une pluralité de religions. Noyau fondamental
commun à tous.
Religion comme un des éléments permettant de décrire un être humain complet. Religion, comme
lieu où l’on s’interroge d’abord sur l’homme religieux. Dieu apparait comme un élément du discours
de cet être humain religieux. Donnée prise en compte dans la manière même de façonner le
discours.
Dieu n’intervient que comme un élément discours. On ne va pas tenir un discours qui postule que
Dieu existe.
Dans le dialogue religieux, on est en présence des personnes croyantes. Personnes pour qui Dieu
existe, quelque chose de l’ordre de la transcendance existe.
On admet que la foi est une donnée sur laquelle on va bâtir. On a des personnes de foi qui ne
mettent pas en demeure de prouver l’existence de Dieu.
Dans ce dialogue, on part sur le principe, elle a une foi liée à une transcendance et que quelque
chose peut être partagée
Dialogue interreligieux = on entre en contact en tant que personnes de foi, avec d’autres personnes
croyantes et on adopte le pt de vue intérieur, interne à chaque religion.
Se reposer sur un Dieu unique que tout le monde confesserait de la même manière. On se retrouve à
s’appuyer sur des données de l’histoire comparée mais à essayer d’en faire quelque chose sur le plan
éthique et le cas échéant théologique.
Exemple : du côté de l’histoire comparée des religions : Abraham est une figure présente dans les 3
monothéisme, les 3 textes fondamentaux, d’un point de vue historique, on va dire que la figure
d’Abraham était présente dans l’AT, qu’elle est passée au NT notamment dans les épîtres de Paul et
qu’on passe à l’islam où Abraham est une figure fondamentale.
D’un pt de vue historique, on vous expliquera, cette figure passe d’un texte à l’autre. On passera de
la Genèse à Romains puis telle sourate du Coran.
Mention d’Abraham dans les apocryphes : existence d’une apocalypse d’Abraham, d’un testament
d’Abraham. Tout cet ensemble, tradition textuelle écrite Et orale qui explique la présence d’Abraham
dans les écrits des 3 religions monothéistes.
Abraham dans le contexte interreligieux, un chrétien, juif et musulman qui étudient la figure
d’Abraham. Textes constituent un lien d ‘unité entre eux ou les séparent.
On pose la question du « pourquoi » sans y donner une réponse ? pourquoi ces 3 religions y font
référence ?
Interrogation sur le pourquoi et tenter d’y donner une réponse à l’intérieur du christianisme ?
Avant le 20ème s, on se questionne sur le salut de l’individu non chrétien. Cette question a traversé le
20ème s le christianisme Carthage, D’Aquin et au-delà.
La question du lien avec les non chrétiens se posent en termes de salut. Si quelqu’un qui n’est pas
chrétien, est-il sauvé ? Question qui porte sur l’individu. On s’interroge sur l’individu non chrétien et
sur la manière dont il peut parvenir au salut de Dieu en JC.
Au cours du 20ème s, années 50, la question évolue, change : on ne va plus se demander si un individu
non chrétien est sauvé ? mais on va se demander si et comment les religions du monde jouent un
rôle dans le salut de leurs membres ? certains théologiens disent que le sujet salut n’intéresse plus
grand monde.
L’interrogation ne se pose plus sur les individus mais le rôle des religions, d’autres religions. C’est la
question de la médiation.
Est qu’un :
5. Musulman est sauvé par la pratique de la religion musulmane
6. Juif idem la religion juive
7. Bouddhiste idem la religion bouddhisme
Comment ses religions jouent t-elle un rôle dans le salut de leur adeptes ?
Avant le 20ème s, on considérait, un individu pouvait être sauvé malgré la religion qu’il pratique ?
Nouvelle question, un tel individu peut-il être sauvé à cause de la religion qu’il pratique, à l’intérieur
de la religion qu’il pratique ?
Le changement est massif. On en change car on s ‘interroge sur les religions en tant que tel.
Changement de question s’appuie sur un constat, les grandes religions du monde sont irréductibles.
Au moyen Age, monde christiano centré. Phénomène résiduel, religions qui allaient disparaitre au fur
et à mesure que le salut en JC se propageraient.
Aujourd’hui, les grdes religions sont vivantes, persistent et ont le vent en poupe.
Question du 20ème s lié à un fait théologique nouveau.
3 positions classiques :
8. Exclusivisme
9. Inclusivisme
10. pluralisme
Perspective protestante : le lieu où la grâce est proclamée, le lieu où on peut se l’entendre prêchée
c’est l’église voire leur église pour Luther et Calvin. Pour le catholicisme, la grâce n’est pas prêchée
On ne met pas au centre la personne convertie mais la grâce de Dieu. Elle n’est pas communiquée
partout. C’est dans l’espace de l’église chrétienne.
Le lieu où la grâce de JC est prêchée est l’église chrétienne. Les tenants de cette position n’excluent
pas que le grâce puisse advenir par d’autres biais mais ce sont des biais difficiles à bien reconnaitre.
Le salut ici est lié à la mort et la résurrection de JC considérés comme cause de salut.
Hors de l’Evangile : pas de salut. La grâce est conçue comme inséparable de la prédication de
l’évangile. La grâce est étroitement liée à la prédication de l’Evangile de JC.
Est-ce que par l’intermédiaire du Coran, un texte fondateur de l’hindouisme, l’évangile de JC est
proclamé ? on dira à partir d’une théologie de la grâce que ce n’est pas tellement net.
Il faut que la grâce soit proclamée de l’extérieur à l’homme pour qu’il ait accès au salut et pour
l’heure, il n’est pas net que l’Evangile soit proclamé par d’autres textes, rites, biais que celui de
l’église chrétienne.
« INCLUSIVISME »
Concile Vatican II
Courants luthéro-réformée
Enjeu, c’est être sauvé en JC.
On admet qu’il existe un salut par grâce hors Evangile.
Pour les réformateurs, le salut a lieu par la grâce et non pas par les œuvres.
S’il a lieu par la grâce et non par les œuvres, le lieu dans lequel l’homme est sauvé est le lieu où cette
grâce est proclamée. L’homme peut accéder à la grâce de Dieu lorsque celle-ci est proclamée.
Luther, la grâce advient en dehors de moi alors que les œuvres viennent de moi. Salut par l’homme
et par Dieu. La grâce dit être proclamée pour que je puisse en avoir accès : elle doit venir vers moi
sinon si elle est créée par moi, elle devient une œuvre. Et cela cesse ê du salut.
La grâce doit m’être proclamée de l’extérieur. Luther dira Notre salut intervient en dehors de nous-
mêmes (extra nos), et il doit être proclamé et prêché. L’église comme lieu où l’Evangile est purement
prêché et où les sacrements sont purement administrés conformément à l’Evangile.
Une position protestante contemporaine ; théologien luthérien, Carl BRAATEN. Il ne dit pas qu’un
musulman peut être sauvé mais si le salut intervient ce n’est pas par l’intermédiaire du Coran.
1er inclusivisme, sorte de continuum entre les religions du monde et le christianisme. Il va insister sur
la continuité plutôt que la rupture entre d’autres religions et le christianisme. On pourra insister sur
la compassion dans le bouddhisme et l’amour dans le christianisme.
Enjeu : le pourquoi, le sens que l’on va donner tout cela. Il ne s’agit pas de pures coïncidences
historiques si les 3 religions monothéistes se réclament de la foi d’Abraham.
D’un côté, il y a les autres religions et de l’autre le christianisme = texte conciliaires mais aussi chez
des théologiens catholiques = position caractéristique du catholicisme.
On parlera des autres religions par exemple comme des préparations à l’Evangile. C’est dans le
christianisme qu’on a l’Evangile en tant que tel mais c’est évangile peut être préparé.
On envisage que l’Evangile, c’est l’église chrétienne qui en est la dépositaire et mais qu’il y a des
préparations à l’Evangile en dehors et que témoigne de cette préparation à l’Evangile les points
communs (éléments bons et vrais) entre le christianisme et les autres religions.
On insistera que les membres des autres religions qui n’ont pas eu accès à l’évangile, n’y peuvent
rien.
En dehors de l’église chrétienne, terrain propice à l’évangile.
La nouvelle problématique, pas d’interrogation sur le salut de l’individu mais le rôle des religions
dans le salut de leurs membres ?
Inclusivisme va prendre en compte les religions en tant que tel et y reconnaitre des éléments de
bontés et de vérités. Cela reste à l’état d’éléments, de fragments, ce qui est fragmentaire se trouve
dans le christianisme à l’état de plénitude, d’accomplissement.
Considère qu’il y a un salut sans l’Evangile. C’est la position défendue par Karl RAHNER qui va se
fonder sur un élément d’anthropologie. Il retourne les choses par rapport à une position classique.
Il y a l’homme naturel et il peut accéder à la grâce, ê sauvé par grâce s’il elle lui est proclamée,
prêchée, advient par un biais ou un autre (éléments bon ou vrais dans d’autres religions).
Pour Rahner, l’homme naturel n’existe pas, c’est une hypothèse intellectuelle. Mais dans la réalité de
la création de Dieu, l’homme est toujours déjà un homme sous la grâce.
Rahner fait donc de la grâce un élément de notre condition humaine, un élément qui fait partie de
notre condition humaine. La grâce n’est pas quelque chose qui vient dans un 2ème temps. Elle est là
tout de suite. Cette grâce oblige l’homme à la concrétiser.
Rhaner, naturellement, dans l’état dans lequel il existe concrètement, l’homme est poussé à réaliser
cette grâce dans sa vie. Il est d’emblée déjà un homme sous la grâce et le but de sa vie est
naturellement d’être en union avec Dieu. La situation dans laquelle il vit, doit lui permettre d’aboutir
à cela.
Homme d’emblée sous la grâce, appelé à déployer cette grâce dans sa vie concrète.
Homme sauvé par nature ou quelque chose à faire pour être sauvé ??
La grâce est considérée comme un appel. L’homme est naturellement poussé vers la grâce.
Rhaner dit que tous les hommes sont élus pour le salut. Sinon, on aurait un Dieu qui ne voudrait pas
sauver tous les hommes.
Si Dieu veut sauver tous les hommes, il doit donner à l’homme concrètement les moyens pour cela
s’accomplisse.
Rhaner refuse une théologie qui dit que Dieu veut le salut des hommes et l’homme doit se
débrouiller pour y arriver
Du côté de l’inclusivisme, l’essentiel c’est l’Evangile mais un Evangile préparé. On introduit l’idée
qu’on ne peut pas dire qu’il est d’un côté ou nulle part ailleurs.
Du côté de Rahner, l’Evangile n’est pas nécessaire pour ê sauvé. C’est la grâce conçu comme
advenant sans l’Evangile car elle est là depuis la création.
Rahner va considérer que n’importe quelle religion du monde constitue une manière concrète de
donner forme à cette grâce dans la vie l’homme.
Finalement, les 4 grandes religions ne constituent rien d’autre qu’un christianisme anonyme (qui ne
porte pas ce nom là).
L’homme sous la grâce qui est toujours grâce de JC et se déploie à travers la religion qu’il pratique.
Le mieux est le christianisme plénier, complet qui est conscient en quelque sorte.
Du côté de l’Eglise, christianisme plénier et des autres religions, christianisme anonyme. C’est du
christianisme de part et d’autre. Ce n’est pas une préparation à l’Evangile.
Rahner, la seule différence entre les religions est une question de prise de conscience (ça lui a été
reproché). Position pas très éloignée du pluralisme.
PLURALISME
L’enjeu n’est plus d’être sauvé en JC mais ê sauvé tout court.
Le pt de vue s’interroge sur la vie spirituelle et religieuse de l’ê humain qui est décrite comme salut.
On fait un saut fondamental qui n’est fait que par des théologiens individuels. Pour les autres
positions, on pouvait les rapprocher d’une religion.
John HICK, Paul KNITTER, Raimundo PANIKK: ce sont des théologiens qui font le saut, qui considèrent
que ê sauvé ne passe nécessairement par JC.
PLURALISME TRADITIONNEL
Il est le grd théologien pluraliste du 20 ème s. . Celui qui a donné ) la position pluraliste son fondement
théorique, philosophique et théologique.
Selon lui, l’enjeu est d’adopter une théologie des religions philosophiquement responsable. Dire
qu’une religion serait la religion absolue est une faute intellectuelle. Manière intellectuelle
d’envisager les choses. Ce qui est absolu se situe en dehors de l’histoire, du monde. Dieu seul est
absolu.
Dans la relativité de l’histoire, on ne peut pas prétendre qu’un personnage est une représentation
universelle absolue.
Il va dvpper une philosophie théologique qui va servir de base une nouvelle théologie.
Son pt de départ est une réflexion philosophique, plus précisément d’Emmanuel KANT, qui fait une
distinction nette entre ce que nous pouvons percevoir (phénomènes qui apparaissent dans leur
pluralité) et la réalité que nous pouvons percevoir (réalité qui se cache derrière, unifiante, unique,
unité de tous les phénomènes qui apparaissent).
La pluralité que nous percevons est que nous voyons 2 objets complètement différents mais nous
sommes capables de les amener à cette réalité unique que nous appelons table.
Hick va considérer la pluralité de religions de la même manière que la pluralité des phénomènes.
Les religions nous apparaissent comme des phénomènes dans leur pluralité mais il doit y avoir une
réalité qui fait l’unité de ses phénomènes et qui se cachent derrière.
Saut qualitatif (rupture dans la perspective intellectuelle / plus de continuum de la foi chrétienne)
avec un changement de perspective : Révolution copernicienne. Copernic rompt avec la doctrine de
son temps qui considère que la terre est au centre du système solaire.
Hick fait l’analogie avec la découverte de Copernic. Ne plus placer au centre le christianisme mais
Dieu lui-même. Tout ne tourne pas autour du christianisme mais de Dieu. Jésus-Christ, le salut n’est
plus au centre mais Dieu seul.
Il appelle cela l’univers religieux recentré autour de Dieu et non pas autour du christianisme. Chaque
religion qui tourne autour du soleil reflète Dieu à sa manière propre.
A propos de l’incarnation
Idée dvpée dans le livre « le mythe de Dieu incarnée ». Selon lui, dire qu’un humain est Dieu est
intellectuellement, philosophiquement déraisonnable.
Il ne dit qu’il faut se débarrasser de la notion « fils de dieu » mais il invite à la rapporter au registre de
la réalité au registre du langage.
Chaque religion est présentée par un langage, un discours à propos de Dieu, mais ce discours ne
rejoint pas la réalité même de Dieu en tant que tel.
Quand on parle du fils de Dieu, c’est le langage propre du christianisme, la manière dont le chrétien
tient un discours sur le monde. Mais il faut se souvenir que ce langage ne reflète pas la réalité. Entre
la réalité même de Dieu et le discours que l’on peut tenir sur Dieu, il y a un clivage net.
Parler du fils de Dieu pour un chrétien, c’est utiliser un langage chrétien à propos de Dieu qui irrigue
une expérience.
Hick demande aux chrétiens de reconnaitre que le langage et l’expérience chrétien est un langage et
une expérience qui ne peuvent pas prétendre à voir directement accès à la réalité de Dieu, pas plus
que les membres d’une autre religion.
En nommant Dieu, la réalité sur laquelle sont centrés les religions, il ferait une récupération
chrétienne des autres religions.
Hick change de terminologie et décide d’utiliser un mot nouveau, au lieu de parler de Dieu, parle de
« Reel ».
Il va évacuer l’idée d’une révélation extraordinaire venue de Dieu par JC. Il s’interroge sur la manière
dont l’homme répond à Dieu plutôt que de la manière dont Dieu s’adresserait aux hommes.
Selon lui, il y a des façons variées d’ê humains ; l’homme est homme de diverses manières et de
diverses façons religieuses.
Religions = manières variées d’ê homme, de faire l’expérience qu’on est un ê humain, de faire
l’expérience religieuse. Ce sont des réponses humaines.
Il y a une transcendance, une source transcendante, quelque chose qui se cache derrière la pluralité
religieuse = « le Réel ».
Choix du concept, est d’expliquer que l’expérience humaine se tourne vers quelque chose qui est
plus grande qu’elle.
Il décrit cette expérience comme une transformation de son existence humaine quelle que soit la
religion.
Celui qui a parlé de décentrement, Martin LUTHER décrit l’homme avant la grâce comme « homo
incurvatus in se » = l’homme recourbé sur lui-même.
Hick parle d’un homme centré sur l’homme. Luther de l’homme recourbé pour qui l’action de la
grâce permet à l’homme de ne plus être centré sur lui-même, de se relever.
Cette transformation de l’homme recourbé sur lui-même en un ê humain debout, recentré vers ce
qui le transcende n’est pas opéré par la grâce de Dieu en JC mais par le cerveau humain qui forge
l’expérience religieuse à partir d’une source de transcendance.
Sentiment d’avoir reçu quelque chose d’une source transcendante pousse le cerveau humain à forger
un langage, un discours et à produire une expérience religieuse corrélée à ce langage. Le cerveau
humain tient un discours à propos de cette transcendance et structure une expérience religieuse de
cette transcendance.
C’est l’expérience religieuse que décrit Martin Luther mais sans la grâce de Dieu en JC.
Non pas l’expérience religieuse intérieure, mystique mais l’expérience pratique en faveur des
pauvres. Toutes religions doivent tendre vers ce but. Comparaison possible entre les religions.
La meilleure religion est celle qui favorise le plus les soucis des pauvres, des démunis.
Il en fait un critère et une base du dialogue interreligieux ce qui permet aux différentes religions de
se parler et de se comprendre, c’est leurs soucis communs pour les pauvres et les démunis.
C’est le pt d’arrivée, le souci de la foi n’est pas la foi correcte. L’enjeu n’est plus la théologie en tant
que tel.
L’expérience du croyant n’a pas besoin du dogme le plus juste. Le message libérateur de Jésus y
suffit. Pas besoin de s’accrocher à un dogme.
La vie de foi du chrétien dépend de la manière dont il s’occupe du monde qui l’entoure et s’attache
au message libérateur de JC pour faire du bien au monde.
KNITTER s’appuie sur des versets bibliques contrairement à Hick. Il utilise le jargon théologique
traditionnel.
Il veut proposer une théologie catho ancrée dans l’écriture. Au centre de la vie chrétienne se fonde la
pratique.
Il demande au chrétien comment il connecte ce qu’il croit avec ce qu’il vit ? Comment les doctrines
que nous professons sont en lien direct avec l’expérience religieuse que nous faisons et notre
manière d’ê au monde ? Avons besoin de proclamer que jésus seul est sauveur pour pouvoir ê
chrétien ?
Le centre est dans la pratique et non pas dans la théorie.
Knitter, la pratique chrétienne n’a pas besoin de s’appuyer sur un dogme selon Jésus est la norme
définitive.
Knitter, le salut est la « sotéria » et en parallèle le royaume. Ce qui est au centre est le royaume de
Dieu.
Peut-on détacher l’expérience chrétienne du discours qui est tenu à ce propos ou sont-ils unis
comme les 2 faces d’une pièce de monnaie ?
Idée qu’il y a un langage religieux, un discours théologique qui sont déconnectés de l’expérience
religieuse.
Position pluraliste : d’abord l’expérience religieuse puis langage religieux et discours théologique. On
part de l’expérience et le langage religieux vient justifier cette expérience, l’expliquer. Nous faisons
une expérience religieuse, au-delà de nos discours.
PARTICULARISME
Idée des particularistes, nous avons des récits concurrents à propos du salut. Toutes les religions ne
décrivent pas le salut de la même manière.
Le NT ne se réduit pas à « aime ton prochain comme toi-même ». Il y a dans le NT, un discours du
salut et sur un but de la vie humaine.
Di Noia fait partie de la curée romaine et travaille à la congrégation de la doctrine pour la foi.
Catholique, archevêque, reconnu comme tel.
Le particularisme revient à reconnaitre tel quel les différences entre els discours religieux tenus par
les uns et les autres.
En théologie, Di Noia reconnait qu’il existe dans les religions du monde des sotériologies différentes.
La sotériologie est la partie qui discute sur ce qu’est le salut.
Di Noia souligne ne parlant de différents langages recouvrent différents buts religieux réels,
différentes expériences religieuses qu’on ne peut pas ramener à l’unique expérience du salut.
Il propose de prendre au sérieux l’intégralité qu’une religion propose à ses adeptes ce qu’il va
appeler les petits éléments que l’on trouve dans une religion. Il y a des discours différents sur le salut,
il y a des fragments communs mais existe tout de même des différences.
Le programme de vie suivi par un membre exclue le programme de vie suivi par un chrétien. Pas de
compatibilité entre les programmes de vie de plusieurs religions.
Les pluralistes en appellent à une nouvelle reconnaissance de la pluralité des expériences religieuses
et des programmes de vie suivis par les uns et les autres.
Di Noia veut déconstruire le présupposé selon lequel d’autres communautés religieuses ont pour but
d’accomplir les mêmes choses que le christianisme.
Idée : le programme de vie proposé par le bouddhiste ne mène au salut de Dieu en JC. Il propose aux
théologiens d’abandonner leurs crispations.
La théologie chrétienne affirme la possibilité de salut pour tous les individus mais renoncent à dire
comment ça se passe dans le détail.
Di Noia dit : il faut renoncer à établir la concurrence entre les religions. Le dialogue entre les religions
a pour but de faire ressortir le plan de salut de Dieu avec ses dimensions multiples. Chaque religion
pourrait incarner une dimens° du plan de salut de Dieu.
Elle n’amène pas au salut de Dieu en JC mais peut représenter une dimension du plan de salut de
Dieu. Compassion, fidélité…
Di Noia fera une distinction entre notre vie terrestre (au cours de laquelle on ne peut que constater
cette pluralité et la creuser et en faire sortir les accents) et dans l’au-delà, on peut envisager une
unification, que les parcours de salut, les différents de programme de vie proposés par les différentes
religions du monde finissent par s’unifier.
Il transforme la doctrine traditionnelle du purgatoire qui est un lieu de purification, lieu dans lequel
vient toux ceux quint besoin d’ê purifié. Ceux qui y vont sont déjà sauvés, le salut est acquis. Ils
doivent subir ou s’offrir une purification avant de rencontrer Dieu. Il pourrait ê le lieu d’un
prolongement des programmes de vie proposés par les religions durant la vie terrestre, lieu d’un
ajustement au dieu trinitaire, au dieu de JC.
Le purgatoire devient la solution ultime, admettre la particularité réelle de chaque programme de vie
de chaque religion et un lieu d’ajustement de chaque programme de vie au Dieu de JC.
« DEEP PLURALISME »
HEIM dit que « c’est un peu court de prétendre que dans la vie terrestre, il y a des buts différents
mais qu’en définitive dans le purgatoire, tout va finir par se rejoindre ; Même dans l’au-delà, il y a des
buts différents, les religions restent séparées.
HEIM, théologien baptiste américain, utilise la doctrine trinitaire pour évoquer la pluralité. Dans l’ê
même de Dieu, la pluralité est présente.
Jacques DUPUIS, théologien catholique, congrégation pour la doctrine de la foi a mis en discussion un
de ses ouvrages « vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux ».
Il utilise la doctrine trinitaire pour expliquer la pluralité dans le monde et la situer jusqu’au cœur de la
théologie chrétienne. Il faut coordonner entre elles : le fait historique qu’est JC, fait ponctuel situé à
un moment donné dans l’histoire, Jésus en tant que tel n’est pas universel parce que c’est un homme
situé dans l’histoire /
11. l’action universelle du Verbe de Dieu
12. l’action universelle de l’Esprit
L’action coordonnée l’une à l’autre sont elle-même connecté au fait historique qu’est JC. L’action
universelle ne s’épuise pas dans le fait historique qu’est JC. Cette action universelle peut dépasser le
fait historique de JC ce qui permet d’expliquer que les religions du monde dans l’action du verbe et
de l’esprit.
Dupuis essaye de montrer comment le verbe et l’esprit collaborent pour créer la pluralité du monde
dans l’histoire en lien avec JC sans que JC soit l’unique principe d’explication, l’unique critère.
Depuis peut ancrer dans l’action de Dieu, le pluralisme dans la volonté de Dieu pour le monde
puisque les religions du monde sont le fruit de l’action de Dieu à travers le verbe et l’esprit.
HEIM, c’est dans l’ê même de Dieu que la pluralité est ancrée. La pluralité est divine, elle n’est pas à
réduire, un élément à faire disparaitre pour parvenir à une uniformité d’une unique religion
chrétienne qui à terme serait partagée par tous. La pluralité des religions est mystérieusement
ancrée en Dieu.
La pluralité est préservée parce qu’il y a 3 personnes et en même temps, il y a un principe d’unité
avec un seul Dieu.
HEIM, si la pluralité existe dans l’ê éternel de Dieu, pourquoi devrait-elle ê réduite à un moment
donné ? à l’échelle de l’histoire ou dans l’au-delà ? il envisage que même dans l’au-delà, il y a des
buts différents, des demeures différentes et en même temps unies comme le Père, le Fils et l’Esprit
sont unis.
L’enjeu, c’est de reconnaitre qu’il y a des buts religieux divers. Il ne parle pas de l’imaginaire de
chaque religion mais décrit le but de chaque religion. Selon lui, le but de la religion chrétienne est la
communion avec Dieu qu’il compare avec le Nirvana.
Les chrétiens visent la communion avec Dieu, d’autres visent autre chose. Cette diversité de buts
religieux est réelle.
Pour reconnaitre cette diversité, il faut reconnaitre leur validité concrète. Cela signifie viser la
communion avec Dieu dans la vie éternelle façonne la manière d’un chrétien de vivre aujourd’hui.
HEIM va considérer que la question des buts religieux recouvre la question de l’expérience religieuse
plus vaste. On parcourt en considérant le but comme inclus dans ce parcours.
HEIM dit à Joh HICK il est abrupt de conclure que parce que les expériences religieuses sont diverses,
si on veut les prendre au sérieux, maintenir leur validité, on serait obligé de supprimer leurs
particularités, nier la vérité de leurs aspects particuliers, en disant que tous ses aspects particuliers
renvoient aux réalités, à quelque chose de plus vaste, à quelque chose qui les dépasse et dont ils ne
sont que l’expression.
Il parle de « but ultime brumeux impossible à décrire ». Il reproche à HICK de produire une
construction théologique qui en définitive supprime les buts que visent les différentes religions ou
rassemblent les religions sous un dénominateur commun complètement insaisissable.
L’expérience religieuse peut ê maintenue dans sa particularité. Le but particulier poursuivi par
chaque religion.
« Un but assez indéterminé pour servir de symbole de tous ces buts »
Pour HEIM, postuler une coquille vide, quelque chose de brumeux, insaisissable n’est pas la seule
manière de faire droit aux religions du monde. Chaque récit particulier peut ê considéré comme
valide au nom de la théologie trinitaire.
Cette position cherche à réhabiliter l’expérience faite par chacun, en la considérant comme valable.
Peut-on véritablement dire que parce que le dieu des chrétiens est trinitaire, au fond, l’au-delà,
chacun aura son nuage pour autant de religions qui en existent ? la théologie trinitaire est-elle
connectée à cette question de pluralisme de religion ?
La théologie semble un prétexte pour justifier l’état de la pluralité des religions dans le monde.
HEIM, pluralité de buts dans l’au-delà qu’il va chercher à hiérarchiser par moment. Il évoque la
doctrine des limbes, la forme de salut qu’on supposait au moyen-âge accessible aux enfants morts
avant le baptême. On supposait une innocence reconnue pour ne pas les expédier en enfer. Pour ces
nourrissons non baptisés, il émet l’idée dans l’au-delà, un lieu rien que pour eux. Il part de cet
exemple, pour supposer une sorte de pluralité de lieux dans l’au-delà.
HEIM, il n’y a pas lieu d’imposer le nirvana à un chrétien tout comme imposé le dieu trinitaire à un
bouddhiste. Ils ne peuvent pas ê l’un et l’autre au même moment pour la même personne. Il n’y a
plus de religions vraies et religions fausses. Il y a une vérité de chacun des buts proposés pour chaque
religion car la pluralité est valide.
Une conclusion s’impose : une fois que nous considérons qu’il y a réellement des buts multiples,
diverses formes d’accomplissement religieux, toute la question du pluralisme est transformée.
Théologie des religions : « deep pluralisme » pluralisme tellement profond qu’il touche l’ê de Dieu ; il
n’y a donc pas un pluralisme historique et terrestre avec un but ultime vers lequel on convergerait. Il
existe un pluralisme « éternel » comme la pluralité au sein même de l’ê de Dieu est éternelle.
Reprendre à 0 :44 mn
CLOONEY, catholique qui dirige un institut en GB. Jésuite, a enseigné à Harvard. A suscité la création
des instituts de théologie comparée. La position de Clooney provoque quelque chose dans les
facultés de théologie dans le monde occidental.
1/ Théologie académique
Théologie comparée des religions, Clonney va partir du terme théologique. On est dans le domaine
de la théologie académique. Telle qu’elle se pratique dans les
L’enjeu pour lui est de replonger la question du pluralisme religieux dans le W académique et
universitaire de base.
La théologie universitaire où la théologie est « fides quaerens intellectum » : une foi qui cherche à
s’expliciter intellectuellement.
Il propose une démarche qu’il nomme théologie comparée qui consiste à prendre ensemble, entre
théologiens de diverses religions, les différents textes, documents… à li re ensemble tout cela en
essayant de détecter les éléments de comparaison (points communs & différences) sans but
préalable, sans but défini.
Pour lui, pas besoin d’explication théologique. L’enjeu n’est pas de s’attarder sur le « pourquoi » de
la pluralité de religions mais sur le « comment » ? Comment les religions se distinguent entre elles ?
comment ce pluralisme se crée t-il ? oùs e joue t’il ?
L’enjeu est pour chaque théologien qui s’engage dans ce type de démarche. Pas de but ecclésial. Le
but 1er est d’accroitre les connaissances du théologien.
L’enjeu est le théologien de profession, individuel qui essaye individuellement d’accroitre ses
connaissances.
Le seul postulat de base : ce théologien ne doit pas partir tout le temps chez les autres religions à la
recherche de ce qu’il connait déjà. C’est un point de méthode. Refus d’emblée de porter un
diagnostic sur les religions.
On ne recherche pas dans les autres religions seulement ce qui nous ressemble. Il y une pluralité de
religions, on va partir de l’idée que les textes d’une autre religion peuvent accroître ma connaissance
de Dieu.
Cela requiert du temps (lecture ensemble avec plus théologiens) car c’est très spécialisé.
Un théologien comparé est un spécialiste de sa propre religion mais aussi de celle des autres.
Le mérite de cette position ; elle permet de faire droit au moindre petit détail qui distingue une
religion d’une autre. Il veut aller dans les particularités de chaque religion jusqu’à la plus petite.
Abraham
AT Moïse et la Loi
NT preuve que la foi existait avant la Loi
Coran figure fondatrice
Que fait un chrétien quand il découvre que Juif et Musulman font référence à Abraham ? Est-ce que
pour un chrétien Abraham est central dans la foi chrétienne au même titre que JC ?
Il ne suffit de comparer des éléments de détails, il faut se poser la place de ces éléments au sein des
théologies en présence.
Théologie comparée comme un exercice pour maintenant. Méthode à adapter pour aujourd’hui au
sein des facultés de théologie. Le but pour le théologien individuel est de mieux connaitre Dieu,
passé par les textes sacrés des autres, se familiariser.
Le seul présupposé : c’est que la connaissance de Dieu n’est pas épuisée par les textes et les concepts
et la théologie d’une seule religion.
Selon lui, on ne peut plus faire une théologie des religions qui ne soit pas une théologie en train de
comparer.
L’enjeu est la construction intellectuelle. Le théologien vient avec tous ses outils tout en sachant qu’il
se pourrait qu’ils ne soient pas adaptés.
D’un son pt de vue, le théologien peut s’approprier l’autre religion de façon intime. Changement
intérieur qui nait de la pratique de théologie comparée des religions.
Le théologien comparé va pouvoir enter un dialogue avec un théologien non comparé. Construction
d’une série de théologiens confessionnels.
En définitif, Clooney veut que l’on puisse réfléchir différemment, d’une autre manière à cause des
religions autour de nous.
Invitation faite aux théologiens de suspendre son propre jugement théologie pour laisser con sœur
changer et devenir autre chose.
Le parlement mondial des religions : grds représentants des religions mondiales. Il ne va plus se
réunir pdt 1 siècle. Depuis 1993, réunions à intervalles régulier dans le monde.
1945-1962 : période de latence entre la fin de la seconde guerre mondiale et le concile vatican 2.
Amitiés judéo-chrétiennes / dialogue entre musulman
Concile Vatican II : entrée du dialogue œcuménique et interreligieux. Il a émis une déclaration sur les
relations avec les croyants des autres religions. Point d’angle est la déclaration « Nostra aetate » qui
marque l’entrée de l’église catholique dans le dialogue interreligieux. Mise en place du conseil
pontifical pour le dialogue interreligieux.
1970 : Conseil Œcuménique des Eglises (COE) met en place une section « Dialogue with people of
living faiths and ideologies ».
Niveau national : amitiés judéo-chrétiennes et la fraternité d’Abraham. Se crée dans l’espace français
et se structure à l’échelle locale.
Niveau international : parlement mondial des religions. Conférence mondiale des religions pour la
paix.
Quelques caractéristiques :
- Initiative souvent prise par le partenaire chrétien du dialogue. Christianisme historique est
perçu comme représentant des grdes puissances occidentales.
- Dialogue au niveau local est souvent bilatéral ou entre les 3 monothéismes. en 1970 :
dialogue bilatéral judéo-musulman difficile à s’établir.
- Niveau international : conférence ou congrès qui réunissent des membres de toutes les
religions
Qui sont les partenaires, avec qui dialogue t-on ? de quoi dialogue t-on ? sur quoi porte le dialogue ?
Différents types de dialogue selon Claude GEFFRÉ / Enjeux théologiques sous jascent
1) Dialogue de la vie : dialogue des personnes entre elles à tous els niveaux. Dialogue du
quotidien. Moment où personnes d’autres religions se rencontrent et échangent. Il se fait au
niveau interpersonnel sans mandat officiel, parfois sans cadre prédéfini. « Vivre ensemble » :
proposé dans le cadre de l’espace public.
2) Dialogue qui vise à la pratique / Dialogue visant l’engagement commun au service des
grandes causes : initiatives prises pour promouvoir la paix, la justice, l’égalité entre l’homme
et la femme…conférence mondiale des religions pour la paix. Dialogue structuré, organisé.
Religions ressemblent à des ONG particulières.
3) Dialogue sur le plan spirituel : dialogue silencieux. 1986 : rencontre d’assises convoqué par
le Pape Jean-Paul 2. Non pour prier ensemble mais « être ensemble pour prier ».
Aujourd’hui, dialogue interreligieux monastique (DIM) initié par des chrétiens familiers du
bouddhiste, de la méditation à la manière orientale. Echange qui repose sur un présupposé
que les moines ont lien spontané les uns avec les autres.
4) Dialogue doctrinal (théologique) : dialogue entre les confessions. Partie la plus décevante. Il
est difficile dans la mesure où on a renoncé à aboutir à des accords depuis le début.
En matière de dialogue interreligieux, l’accord théologique n’est pas possible. On en déduit que
l’accord théologique n’est pas nécessaire.
Dialogue :
- Qui sont les partenaires ? Dialogue bilatéral ou multilatéral
- Quel est le degré d’institutionnalisation du dialogue ? niveau local, national, international /
structuré, organisé ou du type « dialogue de la vie »
- Par qui est-il convoqué ?
- Quel en est le but ?
L’aumônerie est sensé porter des demandes qui ne sont pas nettes. Le dialogue de la vie (vivre
ensemble) peut ê mené sans difficulté à ce niveau là.
Les responsables religieux sont mis au défi de démontre qu’ils peuvent coexister.
Le but du dialogue est prédéfini dans l’aumônerie. Les partenaires religieux ne sont pas traités tels
qu’ils se voient eux même mais tels que l’Etat les déchiffre.
Il faut distinguer le dialogue de la vie prôné par les religions elles-mêmes et la question d’un mandat
qui serait donné de l’extérieur au représentant religieux.
Quand la 2ème dynamique, « d’un point de vue historique » est décrétée, on quitte le plan historique,
on est dans l’espace où une volonté politique peut vouloir infléchir l’histoire, infléchir ce qu’est telle
ou telle religion et infléchir ce qu’est le dialogue entre les religions.
La présence extérieure d’une 3ème instance est gênante. Quand la définition des relations est un
programme fixé de l’extérieur et ne suit plus sa logique et sa dynamique propre.
Reconsidération des religions du monde comme acteurs historiques et comme acteurs politiques.
L’enjeu est l’articulation entre ce qui revient de la théologie et de l’éthique
Rappeler sans relâche, la participation à la construction de se vivre ensemble est lié à l’interne à la
théologie.
L’Aumonier se trouve au carrefour de plusieurs éléments : l’église d’un côté et l’espace public de
l’autre. Appartenant à 2 espaces et à essayer de composer entre l’une et l’autre.
But de ce cours : la question du dialogue interreligieux dépasse amplement le simple but de vivre
ensemble et se comprendre. Il y a des enjeux en théologie.
Solidarité interreligieuse : idée que les croyants partagent confusément quelque chose qui els
distingue de tout un univers dans lequel cette violence est possible. Paix vs Violence.
On rejoint dans l’initiative citoyenne tout un discours assez ancien sur les valeurs communs entre les
religions : règle d’or dans les grdes religions mondiales « ne fais pas à l’autre ce que tu ne veux pas
qu’on te fasse à toi-même ».
Est-ce que ce qui relève du discours théologique de chaque religion promeut ou empêche que ses
membres pratiquent la paix ?
En définitive, le DIR devrait aboutir une pratique qui amène la paix et qui se concrétise par les actes
avec les limites que cela pose.
Association COEXISTER qui promeut le dialogue pour les 15-35 ans. Dialogue inter convictionnel et
non lus interreligieux.
1) Le dialogue
Le dialogue permet d’apprendre à se connaître. Chaque groupe local peut organiser des visites de
lieux de culte, des débats, des conférences, des repas partagés un soir de fête religieuse, des
expositions ou encore des séances de cinéma. Ces événements permettent à chacun de développer
une meilleure connaissance de soi et des autres.
2) La solidarité
La solidarité permet de dépasser le simple cadre du dialogue en agissant ensemble, au service de la
société. Autour du slogan: «diversité de convictions, unité dans l’action», nous organisons des
collectes de vêtements et de jouets, des dons du sang, des actions auprès des sans-abris, des
orphelins et bien d’autres activités.
Le dialogue est jugé ici trop simple.
3) La Sensibilisation
La sensibilisation permet de devenir des agents de la Coexistence Active. Les membres actifs qui le
souhaitent peuvent recevoir une formation auprès de nos formateurs professionnels afin
d’apprendre à animer des ateliers dans les collèges et les lycées pour partager avec eux le message
de Coexister.
La théologie est mise de côté. Association indépendante des églises et promeut la coexistence active.
C’est sûrement à ce que ressemble la demande faite par les pouvoirs publics mais l’Aumonier est
mandaté par une église et ne peut pas faire d’impasse sur la dimension théologique.
Nouveau Testament
Echange avec un bouddhiste dans le cadre de l’aumônerie Jean 14.6 / 1 Corinthiens 13.
Ec
Comment le chrétien analyse le discours interreligieux ? est-ce juste un fait historique partagé entre
humains ? Est-ce un plan de Dieu pour l’humanité ?
Est-ce que Dieu utilise l’hindouisme pour sauver les hindous ? Le Dieu de JC en passant par l
Jean 14.6
Actes 4.12
1 Timothée 2.5-6
Point de vue théologique, question des religions autre que la religion chrétienne, intervient le
problème épineux du salut.
Analyse des religions du monde, question du salut ; musulman est-il sauvé, si oui en JC ? tel ou tel
religion constitue un chemin de salut et comment ?
Question du rôle de JC dans cette affaire. Est-il possible d’être sauvé sans JC ?
Formules du NT sont exclusives pour mettre en avant la personne de JC pour sauver le monde.
1 Tim 2.5-6/ Dieu veut que tous les humains soient sauvés. Volonté de salut pour tous les hommes.
Seul médiateur Jésus. Tension existante. Comment combiner les 2 ? dirions-nous tous ceux qui ne
connaissent pas JC, tant pis pour eux ?
L’un de ceux qui va formuler les choses de façon claire et radicale, c’est Cyprien de Carthage.
Mort lors de la persécution d’un empereur romain. Evêque en Afrique du Nord Chez Cyprien de
Carthage, « hors de l’Eglise point de salut ». Il vise des chrétiens qui sont partis eux-mêmes ou qui
sont excommuniés. Son souci c’est que d’autres chrétiens avec lesquels il n’est pas d’accord.
Péché de schisme). Les schismatiques sont concernés.
Au texte biblique, 1 seul Dieu, 1 seul médiateur et il ajoute 1 seul Eglise comme corps institutionnel.
Concile de 30 : va reprendre des exposés théoriques aux théologiens antérieurs. Thomas d’Aquin,
13ème s. réfléchit sur tous ceux qui ont vécu avant JC. Questions parfois les + irrévérencieuses.
Foi implicite : croyance en la providence divine et en la bonté de Dieu. Dieu se soucie du salut des
hommes.
Actes Jésus, descendu aux enfers : l’épaisseur concrète de la vie d’Abraham, l’épaisseur existentielle
du salut ?
Un être humain qui croit en Dieu (Thomas) et qui vit conformément à sa conscience (ajout de
l’Eglise), atteste de son existence qu’il a la foi.
Luther (1483-1546)
Logique de Luther ressemble à celle Cyprien.
Pour lui, l’Eglise catholique n’est pas une église. Institutionnellement, il y a tout ce qu’il faut.
L’enseignement par la grâce n’est pas enseigné mais celle par les œuvres.
La grâce définit les frontières du salut. Là où le salut n’est pas prêché, il n’y a pas d’église.
Luther défend le sola gratia : la grâce seule.
Ce sont exclus eux-mêmes ceux qui cherchent le salut par les œuvres.
Ignorance invincible : humain coupable de ne pas être chrétien. Mais sans faute.
Loi naturelle de Dieu gravée dans le cœur (Romains 2) : la loi morale.
L’adage en dehors de l’église pas de salut est appliqué à ceux qui se sont séparés volontairement de
l’Eglise romaine.
19ème s, on tisse des liens avec les grands représentants des religions (Musulmane, Juifs…).
1893 : exposition universelle de Chicago, date de naissance du dialogue interreligieux. 30 ans après le
concile de Pie IX. Naissance des chaires séparées des religions.
Quels individus en dehors de l’église peuvent être sauvé. ? conditions qu’un être humain ?
Cette autre personne a des représentations sur son salut, un but religieux différend, une épaisseur.
Un non chrétien est-il sauvé parce qu’il pratique le bien ? Est-il sauvé comme il pratique l’hindouisme
ou ou à cause du fait qu’il est hindou ?
Postulat de base : je ne peux pas faire comme si l’autre n’a pas de religion.
POSITION EXCLUSIVISTE
Théolgiens et les égliss, courant d’église
JC voie exclusive de salut et en dehors de la communauté chrétienne.
Pas de salut, s’il n’y a pas de conversion active en JC et conversion quand on rentre dans l’église
POSITION INCLUSIVISTE
Le salut est en JC mais par quelle voie JC peut-il toucher les individus ?
Par la voie royale de l’entrée dans l’église
Pas de Salut sans JC mais il peut y avoir salut sans prédication explicite de JC
POSITION PLURALISTE
Arrêtons avec toutes ces histoires !! Qu’est ce qui permet de dire qu’une personne ne peut être
sauvé en dehors de JC ?
Position philosophique
Pour les chrétiens, salut au travers de JC et pour les autres voies de salut
Pour Barth, la religion reste de bout en bout une réalité humaine voire trop humaine. C’est pareil
pour le Christianisme.
Le christianisme est l’endroit où la religion est mise en crise par la parole de Dieu.
L’Eglise n’a pas à dire que la vérité n’est pas chez vous et elle est chez nous.
La vérité c’est Dieu et elle n’est tenue nulle part dans la réalité humaine.
Il ne dit pas hors de l’église, point de salut. Elle ne peut pas être affirmée théologiquement. Pour lui,
hors de christ, point de salut.
POSIITON INCLUSIVISTE
Position de l’église catholique romaine.
Traces chez Thomas d’Aquin.
Concile Vatican 2 ne traite pas le salut de ceux qui ne sont pas chrétiens.
La question de l’individu est réglée.
Pères conciliaires sont confrontés à l
Au-delà des frontières, il y a une vision plus large du salut. Les frontières du salut sont plus larges que
celles de l’église.
Lumen Gentium ne reconnait pas les religions en tant que t’elle mais les individus.
Prise en compte de l’épaisseur religieuse de ceux qui sont dans les autres communautés.
Tout ce qui est bon est vrai est un terrain propice à l’évangile.
Le terrain est labouré avec un horizon d’attente de l’évangile dans le monde. Dieu ne veut pas dans
un no mans land.
Exclusivisme a une perspective qui n’est pas dynamique mais de rupture. L’un ou l’autre. Image
géométrique : la barre.
Inclusivisme est une perspective historique. Déploiement du salut dans l’histoire. Eléments qui
tendent vers l’église sans en faire partie. Image géométrique : le cercle.
L’église continue de s’engager dans l’effort missionnaire. Les hommes ont échangé la créature pour
le créateur. Pas d’accent sur ce qui dans les religions du monde opposeraient.
Ce que j’ai chez moi devient le critère. Travail de reconnaissance de celui qui constitue l’église en
dehors de l’église. Accent n’est pas mis sur la foi consciente.
Exclusivisme met en avant la qualité de la foi qui sauve et l’inclusivisme sur JC, mort ressuscité qui
sauve.
Dans la religion que l’autre pratique, il y a des éléments qui le rapprochent de JC.
Karl RAHNER
Il a une vision de l’humanité bcp plus optimiste que la perspective exclusiviste.
Il parle 1 tim 2.4 et veut montrer théologiquement comment Dieu le fait concrètement ; volonté de
salut de Dieu n’est pas juste une proposition et comment chaque humain à la possibilité de tendre la
main vers Dieu.
L’homme sans Dieu n’existe pas, l’homme privé sans Dieu. En tant que créature, en se posant dans
l’existence, Dieu est en lien avec nous.
Pour lui, il peut y avoir salut sans l’évangile mais pas de salut sans JC. L’être humain est toujours dans
lien historique avec Dieu, qu’il le sache ou non.
La volonté concrète de Dieu se réalise dans le fait que Dieu se donne pour l’humanité.
Subjectif reflète toute l’épaisseur que nous vivons en tant que sujet de nos vies.
Met en lien implicite et plénier d’un autre : il existe selon Rahner des chrétiens qui sont chrétiens
sans le savoir. Ils ne sont pas seulement des individus. Ils forment ensemble un christianisme.
Il existe un rapport de l’être individuel à JC même chez celui qui n’a pas consciemment reçu JC
comme son sauveur.
POSITION PLURALISTE
Chef de file de cette position.
Ce sont des théologiens individuels qui po
Changement de point de départ comme raisonnement.
Le point de départ pour les 2 premières positions est l’écriture.
Le point de départ est la philosophie.
Dieu avec des guillemets ne rentre jamais complètement dans la réalité humaine.
Reflets divers et variés. Soleil qui envoie des rayons et vu différemment selon les cultures humaines.
La perception du soleil va changer selon le lieu où nous habitons et va créer autant de religions.
Idée : pas d’impasse sur les données que la philosophie contemporaine nous apporte.
Pour Hick,
Fils de Dieu est un langage et qui ne dit pas la réalité de l’identité de JC. Il donne à l’écriture un autre
statut. Il remet en cause la façon d’interpréter l’écriture.
Le langage est la poésie dans laquelle l’expérience se raconte mais ce n’est pas un langage qui précise
quelqu’un en face d’eux.
Hick va enlever à tout ce qui rappellerait Dieu dans l’histoire. Pour lui, pas d’incarnation. Il est
d’accord avec Emmanuel KANT.