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ORGANISATION DES NATIONS UNIES MINISTÈRE DE l'AGRICULTURE

POUR L'ALIMENTATION DES RESSOURCES NATURELLES


ET L'AGRICULTURE ET DU DÉVELOPPEMENT RURAL

CENTRE DE FORMATION EN AMENAGEMENT


DES BASSINS VERSANTS

GCP/HAI/Oll/SWI

ARBRES ET ARBUSTES DE HAITI

Utilisation des eSI::.ec:es ligneuses en conservation des sols et en aménagement


versants

A. P. et Lilin**

Adresse: B.P. 1 nce HAITI


TELEX· FAOPAP
TElEG : FOODAGRI
'" F.A.O. Centre de en a des bassins versants
** ria! d'Etat chargé de l'environnement, Neuilly, France
SOMMAIRE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : LES PRINCIPAUX USAGES DES ARBRES ET ARBUSTES


DE HAITI

1. Présentation de Haïti .... . . . . . .. . ............................ , ....... . 8


2. Présentation des . . . . . . . . .. . .......... ,.. '.. . . . . . . . . .. . ...... . 9
recul de l'arbre .............. .............. . ........... , . . .. " . . 12
4. L'utilisalion des arbres et en conservation . . .. '" ....... . 13
41 . Le remodelage des versants ... . ....................... ,.... . . . .. . ... . 13
42. traitement des ravines ........................... . ..... . .......... . lS
43. traitement des des grosses ravines et rÎvières ... , . . . .......... . 17
44. Irailement des tolus rouliers .......... .. . .......... . 17
45. La construction de clôlures ... .... ........ ....... , . . . . .. . ... . 18
46. plan1alions paysannes . ............ . ............. " ....... . 19
47. plantations forestières ........... , . , , , . , , , ,. ,,'... . .. " " ' " 19

DEUXIIEME PARTIE: PRESENTATION DES ARBRES ET ARBUSTES DE HAITI

1. La iamille anacardiacées : manguier, noix de brésillels, mombin el cirouelle


Anl1cl1rdium ; Mangifera / Comoc/adia ; Spondios
2. famille onnonacées. pom cachiman coeur de boeut
corossolier et ylong-ylang
Annona ; Conongo .. . 26
3. moracées'
Arlocarpus / 29
4 Les de 10 mongrove
AvicennÎtI; Rhlzophora ; ~~.~~~.r~. ; Logunculario
S. Le bambou elles graminées
Bambusa ; Phragmiles ; Panicum " Tripsacum ; Penn/setum, CVmbcpcgcm, Analherum J

• t • • ~ 4 j • • • • • • ." . , . . . . . . . . . . . , .

6. Esptil:ces ligneuses bord mer. IF oliVier bôtard, le raisin la mer le mohoul


Bon'/ll ; C.~CCLJ/C;bC1 F Thesp€!slO .,.......................... ,. 39
7 Pour des sols, à feuilles en : pingouin, et
loyeuse
S,.omeUo; • - • - •••••••••• j 1 1 • 1 ••••••• , , , • , ,
41
cochon

9 gurtifé:rOcé:ê:~ : et
Calophyllum ; Mammmea ; 45
1 Les de de et pistochÎê:r Indes
CelblJ ; Ochl'cma , Huro , 47
3
11, sopoloçées de Ho'llI : Sop6tille et OCOMt.lt
Chrygophyllum; Mondkoro Mosllchodendron .. ", 1 50
12 genre et outre:". rutccêê:S
Citrus; ZanthoxyJum 1 Amyns
1 eacayer. palmisle, latanier.. palmiers rk Honl
Cocos i RQy~/QniQ ; Saba} ..... , . , .... , .. , , , . , . "

• • + • • • , , l l , 1 1 1 1 Il <1 • • • ~
58
1 Bois pelé, de el capable des I::;.:'>'--'GLC à confondre
Cô/ubnnu ; Schoe{{eria • • • • • • • • • • • • • • • \ 1 ~ • 60

16, borraginacées Halli . bois soumis, bOIS chique et coquelicol


Cardia . .. , . , , • • , • • < • • )0 • • • • ~ • • • ~ • • • ; j ; l • • • " • • •
62
17. ê bois de satanier, l'juénepê:, bOl:'. :'.oVOnelte, loune el ok!
CuplJnia ; MijfliçQçcvs / Saj)Îlldus ; Allophyflus ; Blighia , ... , , ,
18. Les fQvgè'res arborescenles
Cyn,nen ..... '" ., ... , ................ , ... , ... ,

19. Arbres et d'ornement de famille des caesalpiniacées . le flamboycml le l

caroctère des le bOÎs caleçon, la francillade le divi-divi


Delonix; 8auhmlo ; .... ' ... " .. "......... 67
20. Deux zones d'altitude. le elle trembler.
DflndroQQnux ; Schefllera 70

21. phorbes el caclacées co gQrde maison, chandelier et


polle .de lorfue
Eupharbln ; IOpvn!io

22. Les myrtacées: eucalyptus, pomme-rose el goyavier


fucnlypfug ; EV9~nia } PsJdîum .. . . . .. ..... . . 74
23. grevilleo
Grevillao . " .,.........,. ~ ; .. . . . . . . . ,
77
Les d~ux
Gua/a~um , , • • • • ~ • 1 t • • l " 1 1 • • 1 • • l , "

L~ d'orme 01 les de
Gun%umn : MvnJingiO! Tremo 80
26. Les : mahaul bleu, mahaui fronc et choublak
Hibiscus , • • \0 ; • Il • • • • • • • • ~ ; ; • • • • •
82
d'ombrage la famille :Ie sucrin, le saman, le Icho,
le lanniste rouge et le tovernon
Ingu; Pilhecellobium ; AlbÎ:llCi Entero!obium
! 1 LYii/ôma - • , , ••• , '" • 1 ••••••• 83
28. Des arbusles ulilisés pour créer clôtures' le médecinier, le paresseux, le bUIS el
le bougaInvillier
Jn,rltpntl ; ; Buxus Bougainvilleo ,Logerslroemia ... ,., .. , ... ".,
1 87
29. légumineuses pour haies vives' le leucoeno le colliandre, le lilos étranger, l le pois Val~
lières, les casses et les érythl'Ines
leu€oena; Col/tondro Clmc/dia ). Sesbania; Erylhrina;
1
90
<1
légumineuses en bordure des cours
l.onchocarpus ; ; HymenaeCt ....... . 97
31. Les bignoniacées Haïti: chêne, calebassier, chevalier, poirier el immortel étranger
Macrocatalpa; r&>c,~,g,., ; Tecomo / ,Spothodea .... . ............. . 99
Une : le benzolÎve
Moringa

une famille en arbustes ornemeniaux : laurier rose, frangipanier,


et allamanda
Nerium ; Plumeria, Thevefia; Allamanda 104
34. Les lauracées lauriers et l'avocatier
Ocotea ; r"""'-rr,,..,,., 107
d'Australie
109
de régions : bayahonde, acaCÎas , el

Prosopls ; Acacia; Parkinsonia ; Haematoxy/on ; 112


Le cerisier et le grenadier, deux fruitiers
Malpighia ; Punica ., ........................... " .............. . 118
38. le frêne et
Simaruba; Phyl/ost'flon ....... , .... , .... '. .. . .......................... . 119
39. Les méliacées Haïti: acajou, rouge mombin bâtard, nim et lilas pays
1

5wletenla ; CedreJa Guarea Trichi/ia; Azadirachta i Me/ia .................. _..


1

verbénacées: teck el deux espèces à croissance ropide


T ••r#nnn J Gmelina. , .... , , .. , , , .. , .... , .. , , , , . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 126
41, combrétocées : el deux bois gri-gri
Termlnalla ; Bucida ,Buchevania .. . ......... . 127
LÎste alphabétique 130
Bibliographie 133

5
INTRODUCTION

ouvrQge a élé réalisé dans le du prCliel HAll 0111 SWllinoncé par le gouvernement
suisse et bèculé Conlolnlemenl por l'Organlsalion NClti6r1S-Unies pour l'Alimenla/ion etllAgricul
lure el le MinÎstère l'Agriêulture, Ressourçes Nalurelles el du Développement rural de HOili.

guide est destn"ll!; 6 tous ceux qui Inlerviennenl en faveur du développement d'vne ogricullure è
fois plus productive et plus ressources no!urelles daM les mornes de Haïh. Un simple
examen du paysage hoîtien monlre arbres el sont l'habitude
prise, dans les pays développés J séparément les el les boigés
ne correspond ni à Jo réalilé socio-économique, ni oux syslèmes écologiques de ce pays. le codre
du développement agro-sylvo-pastoral mornes Haïti, la plantation d'espèces ligneuses. el l'in-
tensification des ures sonl è mener Conj6internenl el s'épovlenl alors l'une l'aUlre.

ce (ail, une bonne connaissance du patrimoine de Ha'i'li n'es! pas seulement "\Cluhoi-
lable au niveCJu deS' Ou delii agronomes speclahstM en tCln::\I:::rvation des sols, mais doil élre
ouprès de IOUS les leChniCII'~:M du rural.

informations conlenues dans ouvrage gogr'1e ronl 6 au savoir sur le" espëçe~
locdes des haïtiens, ce qui permet1'roil Cle enrichir. Nous souhaitons qu'elles conslilvenl
une sorte capital inîliol susceptible de lacililer, sur ce thème, le dial6gue ovec le monde rural

Si, pour nous, ce manuel constitue l'aboutissement d'enquêles sur le lerrain er bibllographi-
pour le technicien du développement, il devroil consliluer un poinf dépéri El, les mois ou
cMèe:. svivenlla dilfusion de ce do.... umenl, nous souhaitons recevoir suggeslions
el compleMenf"), de foçon à povvoir proposer une nouvelle tdihon encore davantage adaptée cu
contexle haïtien

guide comprend deux parlies d'iMpoHonce le. Dons une première partie trts courie, nous
sentons les prinCipaux . Iraitemenl de l'érosion, clôtures, plantahons à
forestier ou agro-foreslier

partie principale du esl consaçrée à la présenlalion lignevses. Nous avons


ces espèces à partir leur hohlal exemple de la mangrtNe) ou du loit leur
opporlenance à la même famille, sont présentés dons l'ordre olphobélique dv
nom de (en latin) CClmme 10 plus importante. le lilre chaque groupe
est suiVI par les noms lotins des présentés, le nom du "chef de file" étant en gras. Les noms cré:o-
sont dClrînés dans leur transcription française (pcr exemple chêne el non pos chenn, ('orossol et non
kowosol).

Mr UTILE ainSI Mr lIOGIER nous Oril donnë l'aulonsotion d'ufiliser les figurant
menl dons les "Trees of Puerlo Rico and Ihe Virgin Islondsl! et "lo F!ora de la t ..... , , , 11.
Nous en remercions ICI.

Nous remerçions égolement pour l'aide à la réalisa lion de cet

Melle ChanlallAURENT
Mme Claudine BOUCHERON
MM BARRIET, Mîchel BROCHET, Roberlo COGNO, Pierre MONTAIGNAC, Guilo REGIS
6

L
PREMIÈRE PARTIE:

LES PRINCIPAUX USAGES DES ARBRES ET ARBUSTES DE HAïTI

7
1. PRÉSENTATION DE HAïTI
R~publique de HOI-ti esl
dans léS CoréJlbC$ entre
l et le 20c degré de lall-
lude Nord el le 71 r:: elle
longilude Ouest Elle le
tiers occidentol
10
des

La superficie de Heuti est de


.700 km? La p6pulatlon
d~I:JOsse ectuellemenl
5500_000 habitants 10 crOIS
sance démographique
importer'ite

/mornesl; - luil*l ~I juillel sonl 58cs ; de roches, qui affleurenl


seulement du territOire sur envl/'ol*l 5 000 km 2, ;
- 0001, el
une altitude infènevre à m soni
el 40 % de la su dace à une - les bascltes i
ahilude supérieure à 400 m. novembre èI les andésites el
Les plaines Occupent une
place mode~le. les diorites
Cependont, dans le cenlre du
poys et sur la çôle occidentale, Qvolrs
on ne ~erÎcontre que deux
annuelles
sons:
mm dans les
sèchéS (par exem- - les l'flOi;:; cl' avril à sols 50lins lillDroux( de
la plaine de labre cu celle sonl pluvieu'll, avec un mini- élendlJ'" f

Moustiques) èI plu,,> de mum en juillet 1

3000 mm dans le3 parlu-":s hou- les sol$ olluvionnaires_


k% des mornes humides. Enlre à dons les plaines! ils sont
mors scnt secs. nature Irès variable en
ces valeurs ""...--rlln

frouvcr'iS de la lithologie
avec 600 à
ce concerne le litholo- en
(par ex le
gie, les formolions calcoire~ et po uvres èn
Soc), les mornes avec· dominenl, occupent
une pluviosité à en fai;
des deul< tler~ agricoles_
1000 ml'fl el mornes humi- pevl dis
où dtpas:s;e 1200 à Iypes - sols rouges des mmne5
1400 mm Ils sonl argileux el proviennent
- le re mon- de l'ollérolion latéritique
roches éruptives et
En règle générale, nous calcaires lounôtres res masSifs Ils sonl
vans deux silice
lavril-mai les calcoire~ réCifaux
mornes. Ils
se formenl à portir des calcai-
l'flOnlèes de re::. crayeux I\~ sanl puvvres en
matière organique. leur ferlililé
avril el mOI sonl pluvieux est en général réduite por
(max én moi) j
l'érosion
8
2 .. PRÉSENTATION DES FORÊTS
forêts nalurelles de pins ou régresse du fail la en
feuillus sont réduites à l'état culture, en particulier le long
comple tenu de reliques des roules.
la pression pervirens atteignant m
hauteur montrent que forêts (Pinus occi-
zones arbustives proviennenl
se trouvenl principa-
de la dégradation des massifs
Tous les intermédiaires le Sud-Ouest de
originels. Haïli
entre les véritables ( la Seguin,
forêts denses et Cheval {Centre Morne dans le
secondaires dégradées el forél feuillue est massif dans le
res qu'il esf difficile Unociera, Guat- Nord-Est.
forêts. L'absence d'inventaire feria el ("forêt
ressources ligneuses inter- ombrophile infé- mangroves, dont les
chiffres pré- rieure", dons la ces principales sont le mon·
: la esl de Holdridge). (Rhizophora) el le
celle par
Berry el pour la
F.A.O.

Pour fixer un ordre de gron-


deur, la surface de la forêl
était estimée à
45.000 ho en 1978, soil 1,7 %
du Elle se (épartit
pins, forêt de
mornes humides et

Ces forêts
régresser. Ainsi, à partir
~omporoison
aériennes, Berry et Munsgrave
avaient eslimé que les forêts
étaient passées de
du territoire en 1956 è
en 1

Les lormahans
reliques sont
d'alhlude
800 m, avec
annuelles campnses entre
1 000 2000 mmJ. Elles peu
vent êlre comme /1 fo-
humides subtropiLLlle~i).
trouve surloul dons les

- Seguin el More
Entre les massifs
des peuplements
arbuslifs leuillus sempervirenls

9
[AvlcenniaL 50nl
noir
pour 10 produc-
'OY1.... lt'\/tfo'"''

tion bois de reu el de


pOleaux Elles se sîlvenl à
proximilé des gror'lds eslvaires,
nOlot'l''lI''r'lenl prè5 de Fort
dons le Nord-Est el
Gonoïves

il convient
les formolions sylvo-
".fI'\Vt"II_"'" de plus

200 et 800 m d'alillude,


nous Irouvan5 10 lorèf décidue
saisonnière (ou "fonêl
Haldridge\

Nous pouvons dislinguer


cette forêl

un Bnlre
500 el m, où dominenl
l' OCClIQU , le chêne, le frénp" le
cèdre et le lavernon :
- vn éloge inférieur plus
enlre 200 nous
renconlronfi el
le

ètoil oulr@lai!>
une imporlanle source de bel.)
l'exporlolion, On y
l'acajou, le gaïac, le
'-'VI'" 1,." '''",
rUSlel: le Cèdre, le campêche,
le lovernen, le chêne el le
ne Surexploitée, cel
sovvenl devenue une
claire 0 boyahonde

re,ne
quelques acalous Ou
gel'Yll'YliUS av mi iev des
parcelles de mOIS ou de pois,

Dons les zones encore plus


bosses et 6 vne
altilude enlre 0 el
200 m, nous 10 farél
(bayahonde,
par exem-
de Genoï~
"""'",n.<>!'
V8S, du Sac de Forl
Liberlé, de Labre, de Pori au
Pnnçe,

10
la surexploitation
forél claire à
dégradée en
dominée por
Plusieurs conduisent à
réductîon des
se poursuit
important: 10
"'<>""""'''''''''raphique
continue à l'urbo-
nisation entraîne une
importante en cnarbon
bois, densification du
pistes facilite la collecte et
commercîalisalion du bois et
ri""'''''''''" de reboisement sont

<II Forêt humide, t>"",n",,,,ç

Il
3 .. LE RECUL DE l'ARBRE

:ii ln:; vl~rilablf:,) t()r('t:'; n'accu- fl;:l/Juvsse Il ulilif-.Âs da ns


pp,nl qU'lJnr: surt('iCe très 855811(13,:> "nobles"
1lI0dnSI<\ l'mbre qualité dp,
don~i ln r1upmt
cie; Illornes
plonlol,on d'orbres OInSI
un que le mainllen
pev- plonle~ ~uPPQsenl un minimum
derniers de sècunlé foncière en ce
Lorsqve,
de 10 pres~ion dèmo-
mphique, Itl lL1chère longue
P10 Ô 15 am; de rllJr{'d d,spo-
roil ou prolll Je iorhè/Cs
courles, 10 régénéra lion
relit: de~ arbres
deVient el, pev à 1

ceUX-CI du iJOY-

cos, arbres
{'j j'elol dispersé dans
onl élé plan lés
arbres Iruiller::>.

hrù!'s OV0r11 (ulrule ; '"


c:n 7' J'lu" v,",li,·,,,,, d'un P0Uf.d0rrlC'n! do 011'i5 ,
rompes de pOillo .
concerne la plonlée
ainsi vision économÎ-
moyen lerme chez le
la dégradation de la
foncière comme de 10
économique de nom-
breux exploitants conduisent à
un recul progressif
absence de nouvelles planta-
tions,
des

porc a accé-
cor cet anÎmal
valorisait les excédents
fruits et, d'autre servait
d'épargne, sa vente
permet1anl de répondre à une
crise momentanée. Mornes bosahlqves ; ['arbre esl devenu fore {ou dessus de Modian) .II.

Dons
mornes,
trent
motions
jardins caféiers ellou
cacaoyers situés en règle
générale à proximité des habi-
tahons.

Momes pres du Limbe; les arbres sOn! encore pfesflnttl dOM le poysage A.

4. L'UTILISATION DES ARBRES ET ARBUSTES


EN CON RVATION DES SOLS
ILl cùnser- 44. Le Irodemenl lolus de leur fertilité el
votion et de l'agrCJfo- r'ouliers conduit à l'apparition de "Ier-
lieus . prùpesoM de res finies" Impropres à la cultu-
distinguer diHérenls types re Ce décapage de
d'adam; : l'érosion par "eou el
plantations paysannes cenle terres
41 ver- du sol, ce npYF",~r
sants Les plantation:;. forestières étant Împortalit SUl'

42. 4-1. le remodeloge


des versants
des berges rrodionnemenl du versant
grosses ravines el des en une succession de
rivières ferrasses horizontales ou peu
13
penlues permel non 'lculemenl
d'enrayer ce décapage, m(IIS
aussi dt améliorer la ierfillle
à l'accumulalion pl'O-
à l'amonl de~
mIS en la
lechnïque proposée COn:k~le
à remodeler 0 peu le
versonl en nt zones Cl
laible ou l'\ulle: (les 1er.
fosses!, séparées par des tolus
o penle 10rle portôn! une
végé1olïon pArenne !lilin el
Koohafkon, 1907).

haies ou
des rompes Vivantes
progressives}
le
sont
de pOille déJQ utilisée
par pay'ians en Hddl. Mais
l'emploi e:Kdusif malènel
morl exclul la pé(ennilé ces
qUI n'onl eHel
limité sur l'érOSion el ne remo-
dèlent pas le versant

nique de la haie Vive


peul aU5sÎ être considerée
comme l'aboutlSsemenl
Irêvalullon des fOSSéS d'infiltra
lion (ou JJ concux de conlour")
lorgement utilisés por pro-
de conservation des
en Haïli Dons
l'occen! mis sur les
p1onlallons d'accompagné':-
men!, en mnanl ou en aval du
fossé, donl la profondeur csl
oIors lechnique pro.
po~ée à olier encore
plus Iain el il remplacer le
lossé par un Simple bourrelel
de Jerre ou par un sillon, loul
en accordanl une gronde
importance à l'implantation
10 végélolion pérenne
à provoquer l'occumulolion de
terre el 10 formClllQn d' un lolus
à per'lte

Le malériel vcgétClI utillSCl61~


pour créer des rompes vivan-
tes ainsi remodeler le ver-
sonl esl divers prÎncipaux
du choÎl< sont les sui-
vonts

14
présentent en concurrence avec les
intérêl Des clayonnages ou
(pile) ou nul. végélaux ("falras") sont
ments louHes, disposés cantre
ramificalian el dense, pour d'au- créer un filtre
de rejeter après le Ires rustiques,
.. ). Un filtre complé- el les que constitue une amélioration
mentaire doit cependant zones sèches}. de pail-
mis en place sous la e .
1 "
résidus végélaux lignifiés L'ulilisalion de légumineuses
puyanl conlre la ligneuses pour créer haies traitement
pérenne vives basses est ravines
au "foiras" lestée par divers
Haïti el semble être
la rampe
un inté-
pour le paysan (production
fourrage, de bois, elc .. ). vives basses sonl
place à parlir de
c) La rampe vivante ne doil légumineuses, en
pas concurrencer parliculier le leucaena, le cal-
voisines. Des C;.J~Jç\..ç", liondre el le lilas élranger (
cinement ricidiol Ces sont
rables et surlout, /0 nues basses
concurrence lumière, la nombreuses
fois, Pour le paysan, la
implanlée doit pou- de ces seuils
maintenue bosse par végétation
SOcm. la mesure lui
ou des loilles régu- sa
aulre technique créer production L'impact
vives (ou sur cette production
eslle matériel uli vivantes) consiste à utiliser sur/oui la mÎse en
lisable ? boutures de "bols- cul l'allerrissement qui
que le rnombin, le se mel peu à peu en place en
le, le gommier et le Clmont. Cel impoct esl parllcu-
Comple
boutures sont hèrement important dons
courbes niveau. ,oru,..",,. sèches, où l'eau est un
permet maintenir cet1e limitant important, el
péren-
végétation é1 une hou sur les lrOnçOt"lS de ravÎne 0
nes son! en les espèces
leur OlMi 10 fOlble, ce qUI
plus Intéressonles pour
oéer de$ rompes vivt:::i, à
condlilon que le libre parcours
du bélail soit supprimé et
le paysan valorise
fion fourrogere ClinSI
'0
nous avons
prin
utilisables,
qu'il s'agisse rl'un
sur les espèces
HaïlL

Cette e:.:cep1ïon CI élendue


à des planles en rosel
lrès utilisées en
confectionner

15
d'oblenir des ollerris.sornenrs
de gronde longueur el com-
parlant une par! imporlanle de
terre fme
L' mlérël agricole de la cans-
IrucHon de seuils b\ologique5
8s1 également élevé dons les
régions où les poywns amé-
nagent dp;itJ C(':I'tOlnes rovmes
pour 10 cul/ure du riz' los ber-
ges s(')t"lt ~rîtaillées ~ur Vne
houleur de 1 tl 2 m et la te~r(':
ainsi récufJérée eS1 utilisée
pour égallsel le fond de 10
rOVlne el créer une zone inon-
dée appelée "lagon" La pro-
duclivilé de celui-ci est élevée
mais il est souvent dèlruil par
les crues, Des seuils biologI-
ques remodelant èf consoli-
danl le profil en long de 10
(Ovine en hmi/snl 10 lorrr.:mliali-
lé, Ils permettent de réduire le
risque de deSlruCtion des
lagons exislo n 15 el d' élend re
ce Iype d'aménagement à de
nouveaux lrançons de ravine

Looorr culhvé en
La technique de conslruc:lion l' riZ. rov,ne)
de ces seuib s'opparenle à parfois de tourroge de ces
celle des ral'\'\f"H~:'l vives, mOIS En matièrlê: de traitement de
eSFJèces peul inciter le paysan ravines, le bambou mérite une
en lenanl comple des con- 6 rêolncr le lrodemenl dE! rçl\1Î-
trall'ltes lrr'lpOrion IC5 exercée:,.; r'rit":nlion j.pêcÎol~, du fail dg !>a
II~~ lllêlTle lorsque 10 plus- vilesse de croissance 81 de so
fJor les crues. Ains!' il 8S1 pru-
vôlué'! oPFJorlée par la seule cêlpacdé à coloniser le milieu
denl d'ulillser des boutures
r'rllse en çullvre de l'allerrisse- Compte tenu de l'inlérêl éco-
d'osseL grande dimension
mê:nt est modeste, ce qUI esl nomique de sa prodvclion, il
(mocrobovlvresl. Le lrau de
souvent Ilê: cos pour les ravines merÎle d'ëtre lorgemenl ulilisé,
plontation sera profond, el la
à forte pente el dons les mOl"- seul Ou associé aux espèces
lerre doi! êlre soigneusement nes humides,
lassée après 10 plantation precédentes,

le lillre pourra fme COI"l.'31ItUê:


POl un clayunnage, rehaussé
dU fur el a me~ur@i! que l'oller-
rissemenl se forme.

Ces techniques nécessitent un


enlretien assez imporlanl,

Les espèces végélales lJ!ilisa-


bles son!, oulre celles délà
cilees pour les hOlss vÎves, Iou-
les celler:; qUI sc: pl'~leÎ11 bien au
bovlurage, en particulier le
Clrovelle, le mombin, 18 cale-
baSSier, le gommier el le bon-
lO11ve. la produclion de bois et
Rompe de poille dons un lagon; offoudfcmr;nt A.
le traitement
berges
gro~st;~ ravines
ou de rlVleres.

peul
stabilité du
aHouillé ou
parition terres
par grignolage
cultivées. Il met en danger les
prises dl eau établies sur la
ravine ou sur la rivière ainsi
que la partie amonl des
canaux d'irrigation.

armer el
amsl leur rësistance ou
menl.
construits ravines, un
clayonnage peul être ulile.
recépage des arbres, quel-
ques années après leur planta-
lion, permet d' obteni rune
végétation plus efficace pour
contrôler l'érosion.

par à
rapide (goyavier, casse
Slom, bambou, nimL

ClÔIUII? de cirOUQllos ...

4-4. le fraitement
des talus routiers La végétalisohon lalus en
déblai llalus omont) ou en
remblai (Ialus aval) permet
d'en améliorer la stabilité
espèces sont les mèmeê'; que
celles cilées pour le trcmemenl bddè lalus,
versants ou des rovlnes. l'mflllrolion
et le rovlnemen, deur.
pen!
d'érosion les lalus rouliers sont
l'existence la route construi- , non par des glissements
te, augmentent le coût son assurent une de terrOln, l'implantolion d'une
entretien et posent souvent des contre véqélalion ligneuse dense trOl-
problèmes aux zones agricoles tée en taillis améliore leur slo-
voisines févopolranspiralion
17
împOVICt'l'<': el fixai ion
niveouil' ~uperlicleb par le
moillnge racincme)

lenu de 10 'LlL.IIIU

acçès. lolus
pOl,lrrOI!i:ml souvenl
lieux de produc!ion
re5.

4-5. la rêallstltion
de clOtures

sn

devonl
habilaliomi cOnlro los regarde;
'fldl"crl.~is ou pour Iv'rlc...lore des un lordlO (.)8vl d'aJl- nues et
parcelle'l et oinSI appùwître COmme un pur un Wlre.
protéger (onlre l'inlrusion du coup de lorce
bélaiL provoquer l'impCJct de
sur ferliliré n'est
Acluellemenl) von qu't'J 10 COr'lCur.
oinsi CUl<cullive la pCurvu qUE! rance
souvent modestcs. ce sail à tilre précair~ par rapport ou):
se heurle à obslacles matlrÎsée, en pOl.Jr
nature lechnico-économi- p0101 vue du l'eau, les fertilisanis
que. dd(icullés d'approvision- ogrk;ole,l'inlérêl el la lumière. Il convient donc
I"lcmenl en molènel végélal el eXlénsion des clôlures ne se d'éviler envahis-
faible di'lpOnibilité en temps de réduit pas ù la Sim sanies el aycml un sys-
Iroyoi! la, r?ériode lion du iardin canlre tème ~uperfiCiei ou
pour realiser Sions du bétail, valumineul< ou un ombrcge
esl &ouvenl .rn.nrurlr.,r"H

MOiS obstacles 1 En lorsque les


situe/icn foncière sonl avec du matériel
ment Importanls : clôlurer une ligneux, produclif de ces
parcelle envisageable "Iorêls linéoims" peul
que dom. le povr le développe- Comple lenu d~ ces <"IVdl"llù-
d'une sécu- menl. SUivont les espèceo ulili ges, forëts
rité Pour sée:~ 1":1 10 gestÎon 10 Iméalre:. le doi-
les exploilo nls en situaflon pèut fOllrnlY l'em-
d'indivision les mélovers ou fruils, bois de leu el Il consli-
sons goronlie en ce vre A ce rôle ImpQr!ant
concerne le long l'impacl sur la du sol qUI développernen t
dans la réoliSOliOrî résulte 10 remontée d'élé-
d'une clôlure renia menls ferlilisanls pm les rad-
ble, pas n'imporle ines espèces, mou:.'
quel aulre pro- d'mote. Ce:lles
ductif n'ayanl un ellel lures établies vont nourri fourrages
HYlmédia l, de rédui- qUÎ lui sont par le
égolemenl paysan en complémenl des
clôture:) néces- en Ireinanl el en rel>sovrces patu
consolidalion sant le" l":i"oUlemer'l15 el en pro- prohque lerlilise
lu lerre des voquanl le dép61 la terre iachères et favoriSe une Inlé-
d'une enlraînée Cel li' existe: "09~Îculture el
e correcle, le lail que pour conll-

18
4-6. plo nlotions il convlenÎ de ne préserver
paysannes pas oublier la planlation d'améliorer le capital
d'un arbre un
menl à long terme
san invesl Mais dans LOnes plus
r lui que frogiles, en sur les
la sécurité penles très esllo
à praxi- pour 10 seule utilisation de l'espace
l'habItation, compatible avec le maintien
important el ne du sol. en Haili, le paysan
culture dl espè- cullive souvent des versants
le caféier, 80 ou
r etc... penle!
4-7. les plantations
forestières aclions
doivent être avec
niés de développement agri-
n champ, le nu à 10 fols la En précau-
distances de populollon tions, ce sont souven t les pro-
uns des outres, a eVI- mornes el de l'éloi priétaires disposent d'un
1er une concurrence Irop forle sous-développement Il agn- excédent lerre par rapport
avec espèces culture, la pression sur à la co travail leur
les plus par ressou rces est famHle qui
sonl surlout les très forte en Haïti. compte tenu
(divers qu'entraîne la
avocatiers, etc.), zones fragiles, la mise en métayage d'une
lorsqu'il de versants à Les ainsi reboi-
améliorées. sont souvent laul à foil
concerne les conduit à une en culture.
certaines sont
appréciées par pay- MoiS, ce cos, les
sans du fait la qualité de métayers ou localaires qui
leur el la faiblesse de cullivaienl ces terres
10 concurrence vives el venl augmenlent la
cullures le en œuvre pratiques sur zones souvent
blanc etc agricoles conservationnisles

19
DEUXIÈME PARTI E :

PRÉSENTATION DES ARBRES ET ARBUSTES DE HAïTI

21
1" la famille des anacardiacées ! noix dé coiou, manguier /1

brésillats, mombin et drouelle"


Anat:al'dium; MOf1gifero , Comoc/adia;
famille rnn""r. Hodi . kl noix
manguier, oinsi ose mul!"
boutures de mombl11 et le

1 .. 1. Là noix de U1ÎOU
divin occidenlole L.)

m~t'lt( 6
bien ne. Il e3t
siL

Il 8s1 planll~ ses fruig


noix de constltlJenl un
imporlonl apport prOlènique
en Elles $onl conSOITl-
mées Dons le Nord
elle~ accQmpa~:)ne:n
'louvent I@s plah;
pulpe dv frull 1011 un loux
fruil conslllué par le
.. Na;>: d .. rÎliou
renflé d@ 10 nOIX cajou) e51
en

Cel arbre est èn reg(@SSIQIî en


Honi èJ couse l'anthracnose.
Celle surloulln
deux
Un suivi son évo-
lulian dons le pays en
Iypes de climat, eS1
loble.

Il se reproduil
Graines (110 6
kg) et

régénération naturelle esi


diffiCile pOl' foil que
fruits sont porfois consom·
en totalité

en hŒes vives manguier (Mongl- que çoloniale, il a lor-


à la LJ plunlé el son illlpor-
plu- esl consi-
d'ollilude arbre fruiller de arbre; qui
à Sa nnde esll/un fJlus populoi 30 m de houl,
sance eSI rapide res de I-Ioïll. Inlroduil à i'épo- avec $0
NOIX de cajou IAnocardium nrr"r!pr,I,-.I,,'I ... Manguier IMoflgdero indico) ....

couronne arrondie au lement à sa régression. Dans brésillets (Comoclodio)


vert sombre et dense. le Nord de Haïti, du concenlré
les sonl souvent de ÎUs de mangue esl produit Les brésillels appartiennent au
elles sont feunes. pour l'expor1ation. genre Comocfadio.
nes régions nous
est vésican!e ; il .
trouvons de
(par 1er son contact avec
man-
exemple entre Bap-
el Mlragoane).
Elles Il et tlussl
sols profonds esptlgnolou
pas une alti- (Comoc/ad/a·
de nombreuses varié- à 600 m, sinon Brill.} est un pelil
de manguier La et le se lait mol, pro- assez répondu en Haili.
surgreffage sont bablement fait de tempéra- Il est plastique el se renconlre
diffuser les variétés lures trop bosses. depuis le niveau de la mer
rées. Cet arbre est J
jusqu à une allilude
geonl el
(il nornnr)rl Le feuillage 1000 m. Le rachiS
rO,u~rage pour en le5 pennées esl
mOln~ précipilations supé-
penode duveteux.
rieures à 600 mm).
toxique,
mée par
économique es! manguier est
à 10 production lourd el résis- lures brésillel pren-
fruits 10 consommation Il est difficile à sCier. facilemenl, ce qui fail qu'il
humaine, maÎs également quolllé en lanl que bOIS d'œu- est utilisé pour réaliser des dô-
l' oli men la lion vre est moyenne el tures vlvcnfes qUI résistenl à
valorisent les Qv,-OMI""ntc dJune variélé à des onlmaux
dicolion du également ulilîsé comme lenl de proléger
réduit l'intérêt t"r.""'!"\.:"\M de feu et fCul'nit un Incursions
manguier el bois utilisé
rYlénl des
boutures supporlenl
certcun délai entre 10
la planlollan (une
environ), à condition
stockees (:1

1-4. Le (Como-
dadlo ISchuIfBS)
Sprt!:ng)
leuil/es
el
étont
par peIlle épme.
ne depasse 5 à
7m hauleur On le rencon-
Ire en particulier les
régions S~ChéS, 0 du
bLlvahonde el à du gom.
rni<:·)r.
ulll.sè pour
dOl ures vivantes Il '"'p'""'r.n,' ...
une humidîtê et on le
trouve souvent tI prOxlrYlit~ des

Le ciraueUe
purpurea L ) esl un
que le rYlornbm ne
""U~I1>0'-) pas 10 m haut. Il
Esi oflgino,r@ l'Amérique
tropicale .
• Clrouclle

Manbin et drou~n~" des fruits l'Junes


boil"repousse rcmar- él sonl
quoblêS {Spondu;'IS} mois assez
, ils $onl
el le cirouelle, pro- con'lommt":s par les
poinl de vue bOl ani- rClL:ines dé cel
ont également en com superficielles.
mun une aplÎlude remorquoble
ou bouluroge, en Le bOIS léger
sous ja lorme (d = 041 ), et a une 'ex-
'An,.... ..'"
lures pouvanl 01 lure Il est peu dura-
long. ble el senSible Clux otlo-
1srfTl il AS Il est UliliSé
mombin 'rane comme "bois rouille", par
mombin LJ est un pour çonredionner
mdigène Irès commun en ouge"
Haïli. Il 0118101 une vingtaine
houreur. Il est CCHOC- I.e rYlOrYlbin se
bien, il est
\
-

Brés,r!el (ComoclodlO gl06ro) A Mombll'l fronc pJ;:,on'olcls mombm) A


T Cirouelle (')n'Dnrilr:.çpurpureo)

fruits sont comparables à ceux


sont ou el

haul en altitude que le mom-


encore plus façilemenl luI.

25
2. la fomille des annonacéès : corossoUer, pomme-cannelle,
c[1chiman cœur de bœuf, corossolier :%Qmbi et ylang .. ylang.
Annonn : COnOf1gcl.

du gonre Annona ont un peu coriaces, el de fruifS formes par la


révnion des carpelles SQi'\! $Ouvenl peu al leur inlérêt en conservotiot'l des nolom-
menl pour le Irailernenl mvines, mérite

peut être plantée le long de


ravines, car son roci-
noire et bier'lo
la dénudalion par les CFlJe5

:2 .. 2. La pomme-eannelle
ou I:achlman (Annono
sqvomQsa L.)

orbUl>le haul de 4 à 5 m,
origmŒre de l'Amérique lropi-
cole, est plonlé pour son frui! à
chaIr Sucrée. Il la
el .se renconlre
génémlemel'll de
500 m d'olt,tude. Dons Je rok,
la pomme-çonelle se renconlrB
6 l'éloi svbsponloné.

Hcl'!'Ii, les zones de predilec-


tion de Celle la
plaine d'Aquin et

2-3. le (('IchÎman cœur


de bœuf {Annono relicu/ota
r

L.} possède un fruit pesant


jusqu'à un kg el comestible Il
esl originaire de l'Amérique
tropicale. il allein! 8 m de hov-
levr.

Dons zones le feuil


du cachiman cœur de bœu(
en sucre eT apprécIé pôr
paysans, un
imporlont dans t'alimentalion.
En eltet, frUits .sonl rs en
ovanl les mangues,
donc en période soudure.

1. Le c:oro550Iie,.. (An- il il est en


2 .. 4. l . ~oro"olier :z.ambl
nonG muricolo L.) IJlanh:], parlois subspontàr'lé (Annono mon/ana Modo-
dyen) e:)! une e~pèce sauvage,
Il Asi bien connu pOUl' ses multlpllcotlon sponlunée est indigène en Hadi, donl le lruil
J
fruils pouvant peser l'usqu 0 locile par (2 100 à pos dons ce
6 choir ocidu ée 3 ~~OO graines Ou L bou pays Il otteinl 6 0 7 m hau-
petil arbre otteint 7-8 m turCige esl possible, Sa crois- leur. Il 101ère el
hou! Originaire sance csl Celle l'mondaI/on; ce loil on le
il

CorO$$olicr (Annono munco/a) ... Pomme cannelle {Annono squomoso)'"


" Coch,man cœur de bœuf {Annona reliculola) " CorOS50lier zombi (Annona mon/ono)

!
-/

IIIJII
(Iuéav'-, 1 ~(ll

21
en bor-
el dons
lones

2-5. L'ylang-ylang
nonr;Jo odorafa '(Lam) Haok et
} un arbre ornemen-
!Cl 1 caroctérlsé r le podum
très Celles-ci
onl longs (8 ô
12 cm) lovnes Les
IfUilS SOl'\1 dé;",

arbre, leinl 15 m
hauleur, originaire de
du Sud- Il supporte 10
toille et CI été planté en Hoïli
comme espèce
mois peu COMMun. Les
l'ylcJng-yong donnenl
dislillolÎon une: t~sence
Heur
jaune
odorante

/
, !

' - - - - - -_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _---1 .. L'Ylol'\g-ylong Lur/UT">" odorOIO}

3. La famille des moracées:


des arbres largement répandus en Haïti
Artocarpus; ,. Ch/orophofC1,

3-1. L6 arbre il pain tArto- luer une source de nourriture (Attention l'arbre qui esl
(Parkinson) esclaves. nommé arbre à en Holti
\//·.. ~Ié!>j'", seminifero) et Moral, lis anl été introduits à s'appelle dons
(Artocarpus Hoïlien (alors les Antilles alors
Fosberg). en 1788. que le véritable y esl appelé
"arbre à pain")
Artocarpus vient noms l'arbre à feuilles
grecs désignant le pain et le peu fruit est un
rruit, car le fruil cel arbre couver! molles et glu
constituelt la nournture hobï- conllsnl graines
welle des îles de brunes el
l'Océalile où il fut dons les deux. cos d'or-
véritable 0 nécessitanl un profond
profondément el bjen alimenté u. Ils se
Iruil a 15 è 20 cm ~er1conlrenl en à proxi-
il est lisse et ne contient mité des
graines, mais une pulpe
cne riche en amidon, Ils se propagent par morcol-
ovmenl conservalion diliicile; elle ou boutures de raci-
à l'épo- pourrait pOl' le nes.. production en pépInIère
consli- séchage. est aSsez longue, ce qUI
29
" ArlJn.: {) 00111

sail fJullnéo:;;t. el IÜ(lgVUJl


pèliol~es sont blanc orSlé:' lié
en-de::'SOU5. decomr 0 1"1('.'\
ô rOÎn CI le vériloble :'\o:-:nl rnpidement Ù partir des brondll~?, ou
omélio·
! lien Ln Immpelle olil~lnt une:: hou- (1 noi'\~('lriCe
en eau inlér(;t lour de 15 m, meliS $(1
est 10 prct"lucticr'\ de
sc b6utUi'enf
VIe: est osse;: c;ovrle.
ment et sont rlOIS ul
ches sonl creuses pOur
houtÉ:>
Levr ombrage don.sn eSI
clle 0 rnoln~er o 1:; liQ . esl une OS;l\]flŒ de lumière
cicltlO/1S de
tultures el 10 Iriee el à çrül~SUrH... e
décomposition feuill(;~ t"':"il Ile:,t li'ès
Icnle : il ne ri 'Jon omb ICU'
ces ô en pour
odes quo-
18S ",C rencontrenl SùU
médiocres el
vent (J proxl,'nilè l'eov (sour-
(d 0.3), (es, puils). Dons 10 Illy
rf:sislnr1Ce el hOilienne J cel esl
3-2. le trompette fCecro- levrs ù
PlO pel/olo L)
figuiers (F/cus) 3 .. 3. l'arbre appelé
Cet wbro:-: se recclI1lioil figuier én HeJih (fiCUS Illgv-
sa (OUlonn~\ B'll consti- lee; !lgUlos '>Ont nota e~1 une c'\p~cc ('OrYi-
Ivée q nOIl ü..HtlUX 8fl mVIl(). arbre peul oiieirH Ire
bronc caroctémés m houleur. Son Gois est
enlières, du lend'e.
30
Mll%)'" Trompelle ...
'" Figu.e r IFicus logono/a) T Cooutchouc (ficus

31
3 .. 4. Le c:aoutchouc: {Ficus
dmhco Roxb ex Homeml
une 0rn(';Menloie lîtlro-
dvile. elle cultiVée
qu'en opporlemenl uan::>
poy~ tempérés, de'Vienl en
Halli un arbre pouvonl ollein-
20 m de houl

Le fustvt ou bois
Il'Iune (Ch/arophora Ime/oria
IL) Gaud) esl un outre mem-
bre le fOr'rnlle mora-
Il a RU une gronde Impor-
lance économique onCÎenne-
ment, lorsqu'un çoloronl de
kaki élail exlroll de son
boi$, Qrbre ou feuillage
décldu alleml 20 m de haul
SOi"l lourd (d = 0,60 6
085), el néSlskmt oux
lermiles constitue un
d'œuvre

4.. Les espèces de la mangrove


Avi,.nnig; RhizophofO / Conocarpus f

lé':! müngrove cQnshlue un paysage 1 particulier If: IOr'lg cerlaim lillorav:>:: VQseux.
IÎgncu5e~ 10 jovenl un rôle importa ni en !il<onl 10 VClse fClcildenl aÎnSI vne élévotion
progressive du rivage el protègent canlre l'éros;an marine, rizières sont instollées dons
le,,> besses . IlIloroles, 10 mangrove conslilue une 7.one tempol'\ qUI l'avancée de::. eaux
en porhçvher lors tempêtes,

la mangrove constitue un habilal pour çruslocés pour les poissons


à stades précis leur cycle bîologÎque.

U'CppClrtenonl à familles différentes, qualre Qenres la mcmgrove (AVJCènnIO,


eJ LoguncularÎa! non seulemenl me me asput , moIS ègolement un
quùli1és similom!:s. Du fail se:=. bonnes quolilés mécaniques et de so durobllité celui-ci
çomme bOIS construction ou pour faire des é:r'\ particulier pour échafaudages
Il Lonslitue un excellenl de leu el il est pour 10 fabncahon de çhu bois.

fleurs de ces mellifères.

4-1. Le manglier noir ou cenne, en en 980. Il des terres que oulres


palëtuvier blanc: (Avfcen- appartient à le fomille ver- ces. pneumOlophores
nÎa germinons IL.) L = Avicen- bénacées Il supporte des Si élèvenl verticale-
mQ nilida JacqI San nom inondations prolongées el menl à partir des racine,,> hori
vient ui médecin Avi- remonte plus Iotn à l'inlëneur zontalAS
32
Mongller noir (Avlcenmo germinons! '"
Monqhe r rouge (Rhu.ophQ(O m0f19Ie)

4-2. mangUer rouge ou palétuvier


rouge (Rhu;ophorQ mong/e L.) esl de la 1,....,..,.,<11 ......
des rhi/ophorocées. Il est facile à reconnaÎlre
grôco (1 SBS racines oérienn€s en
ÎRhizophora vient des mOIS grecs <>.i""I'\,'il"U\'
1er" el J/racine"l. Gr6ce à celles-cL
r"'''''''.r.;" .... les eaux peu profondes el "',"",rly,,,,,1
mangrove de s'élendre côté mer.

l''\,,,,,,,,r,,,,<:. r.e'rn,,.,,,1 sur li arbre la racine


dè'vel()pl=)ee, la se déta-
la vase pour pour-

rouge

33
'f Mlinol":lr hlonc

4-3. le
palétuvier
ereclus de 10
famille combrétocées
Nou~ le renconTrons plutôt
la parTie proche du
Jo mongrove. Il se
bouture bien el peut con:>liluer
haies vÎve') dons z.ones
salées

4-4. le manglier blanc;


rOÇtif:mosa (L.)
Ci 10 m{'}me
br€~laICèf~S que
Il pos-
pneumatophores
çomme le manglier nOÎr.
Se Le bambou et les grandes graminées
Bambusa ; Phragmites; , Tripsacum; ; Cymbopogon) Anafherum;
rum.
Si bien que n'étant pas un est une espèce aulres graminées onl
intérêl en conservation des sols que nous les présentons leur caractère herbacé,

1. le bambou (Bambusa bambou a été introduit en Le bambou se multiplie uni-


vulgaris, Schrod ex. WendO Haïti en 1760, à la quement par reproduction
Martinique. Il a végétative: division des loui-
Le bombou appartienl à la dans une surlout
gronde famille des graminées. près du de 60 cm à m de
Ses creuses el Il préfère les bien alimen- prélevées sur tiges
peuvent atteindre en eau el on le rencontre de 1 à 3 ons, sonl Irem-
haul el une souvent le long ravines el dans l'eau avant la plan-
de des Il s'agit cependant L'utilisation d'hormones
est plumeux. d'une plastique facilite boulures.
du bambou est co peul dons Une aulre consiste à
el aucune confusion n'est pos- milieux enire deux
cavité de
comporle nom- la bouture avec l'eou avant
cultivars ayant com- la plantation. Celles-ci
en touf- différents. Ainsi, obliquement ou
fes el ne qu'une fois sonl Irès horizontalement
une longue série couvrantes, ce qui peut se d'un sillon profond
croissance révéler en conser- 20 cm, puis recouvertes
rs sont vation (fixaHon des sauf les qui
meurl après la dépassent.
Bambou (Bombusa .. Bombou
le bambou esl une espèce à libre le semis eSI Œ.JSSI utilisé 5-4. l'herbe du Guaté-
croissance rapide . les liges pour l'herbe de Guinée mnln (Tripsocum loxum Trin")
alleignen! leur taille définitive
Celle faClli!é de la propaga- est originaire de l'Afrique cen-
en 2 ou 3 mois Ces tiges sont trole. Elle se distingue des deux
han OInSI que leur aplilude 6
utilisées comme bois de Cons- oulres espèces par ses feuilles
lormer des toulles lonl de ces
truction et pou r 1'0 rli sanal lurgeo (8 à 9 cm), lorlement
graminées des especes trè;,
(nasse') pour 10 pêche, vans cannelées el ayanl une ner-
inlére.ssanl6s pour cr/~er des
pour le vCJrHicge, oppelé:s rompe:; vive\; en vve de Illoilri- vure c~nlrolE blanche. L'herbe
blchelles, mevbles). Dv lail de
'JN 1) érCJ~ior\ et de r'ê:rYlodeler du Guolcmala 3~ lignifie peu,
gon LCJrcClère envo hlsson l, le de ce fail elle resle fonglemps
progressivemenl le versant.
bambou ne peut pas élie oppélenle povr le bélail.
Elles demandenl cependonl un
associé aux cullures rTIlnlfllUm d'humlddé el, en Elle esl en général cullivée
condilions sèçhes Ou sur sols dons les zones d'allilude"
Les jeunes pousses de cerlol- Ires svperkiels, des espéces Celle espèce peul êl re osso-
nes vOrlélés de bambou sonl mOinS eXigeantes comme la ciee aux cullures cor elle esl
consommées dans d'oulms cjlronnelle ou le véliver sont ô peu envahissanle
pays recommander,
SaS. l'herbe éléphant
(PennlseJum purpureum Sçhv-
5-3. l'herbe de Cuinêê mach) Ag1 Nigil"lcirc de:- l'AfrI-
5-2. Le rosoau (Phmgn1ireS (Panicum maximum Jocq) Asl
sp.) esl une graminée de que. Celle espèce esl nalurali-
originaire de l'Alrique Intro- sée en Ha'lfl, où elle sbl deve-
gronde laille, allelgnanl plu- duite depuis longlemps en
sieurs mèlres de houleur. Il nue commune. Ses leuilles ont
Haïll, elle y esl mainlenonl 1 Cl :2 cm de largeur.
peu! êlre utilisé pour Irailer des nalurolisée.
raVines mOins bien alimentées
Avec l'ôge, l'herbe éléphan\ se
en eau, où la repnse du bam- HGrb~ dG GUinee (Panicum maximum)
IlgnÎfie el son appétence dirni-
bou esl difficile,
nue. C'est une espèce envo-
hissanle. La reprise orrès
En Haïli, les berges de la planlalion esl bonne Elle
nvière Momance à léogone el rel;isle rnieux à la sécheresse
la région de KenskoH sonl des qve les d~ux espèces précé-
zone~ d' opprovi~ionnenlen 1 dentes.
pO.').')ibles pou~ celle e:'ipéce

les graminées fourràgè ..


res utilisables en canse .....
vation des sols : l'herbe
de Guinée, l'herbe du
Guntémnln et l'herbe
éléphnnt.

Ces IrOIS graminées vivaces


onl ète inlroduiles en l'-blli en
raison de leur bonne voleur
fourragére. Ce sonl des espè-
ces de grande laille donl les
liges dressées peuvent attein-
dre 2 à 3 m de hauteur

leur reprodvçlion végétalive


esl Iode, par édals de souçhe
ou semiS pour l'herbe de Gvi-
t'lé;e ou por b6ulurê:5 pOur Ié:S Les chovrnes sonl Iré:; rarnifiés
outres espèces. Les boutures, et les feudle$ on! 1 a 2 crn de
prélevées sur les liges aoûtées, largeur el sonl moderement
doivent comporter 3 yeux (ou cannelées" l'herbe de Guinée
nœuds) Elles sont enterrées a une très bonne voleur fourra-
dons te sol de façon à ne lais- gere et volori~e bien 10 lurnure
ser qu'un seul nœud è l'ail' ozotee

36
A Herbe de Guinée
" Vélover " Véliver

37
DêUX graminées d~inh~­ 5-7. Le vétiver (Anolherum .son développement est meil-
r~t (ommeniQI : 1(,'1 2Îzanoldes c.u Veflllê"rro zizo. leur que celui des outres gra-
tltronnelle et lé vétiver. noides ou Andrc.pc.gcJlî tnuri- minées. Cesl donc une plante
calus) est une graminée dont inléressanle pour 10 lune con-
Ces de~x espèces onl un inté- les ~ùLines sonl uliliséss pour tre l'érosion por l' orYlenoge.
rêt fourrager limilè, par conlre 10 fabrication d' vne essence à ment d~ fe~rosses progreSSI-
leur mlërêl en conservalian des parfum. ves. Le problème prinCipal pro-
sols esl élevé, du lail de la lar- vienl de CG qUIà l'arrachage
molion de louffes, dJune pro- de3 louffes povr 10 dislillalion
Il esl ariglnOire de Illnde, mais
pagation facile el d'un niveau des raCines supprime l'eHel
d'exigences faible. esl cullivé dons Ioules les Or'!li-êrosd oblenv.
réglons chaude& du mande.
Cesl une planle rhizoma!euse
Er'! 1976.77, Hoïtl expor!Oit
5-6. La c:ltl"onnelle (Cym- donl les feuilles élroiles el verl
foncé [ormenl des laufles de 120 tOMes d'hUile de veliver,
bopogon cil ra tus ou C nar-
dus) esl'une plante à porfUIYl. l,50 m à 2 m de hauteur. Il se d'une voleur de plu'S de 6 mil-
L'essence de citronnelle est reproduil par éclols de souche. lions de dollors, ce qui repré-
sentellf 72 % de la voleur des
oblenue par distillation des
feuilles e-xportolions d'huiles essenliel-
Le véhver esl peu exigeonl el Icg (BOIS d'Er'!ghlen, 1979).
supporte bll;'H1 10 ~éçheres5e. Pour le pay,,>an hCfIIlelÎ , le véti-
Celle espèc@ se reçonnoÎI à De ce fOlt, il ~tu:J:'Jil bien sur I@s ver conslHue souvent une sorte
ses feuilles elroiles, glauques sols superficiels de~ versants 6 de réserve linancièro sur pied l
el (] bords couponls. Elle sup- forle penle de bosse dtltude, mobili50ble rapidemenl en cas
porte bien la sécheresse. surlou! sur df:s rcndzines où de besoin.

5-8. ln cnnne (1 sucre (Saccharum officino-


rum L.) a été inlroduile en Hani par les Espagnols
vers 1515. Au ISc siècle, pendant 10 domination
fronçaise, la monoculture de la conne 0 sucre
dans de grandes planlations en plaine a entl'oine
une Împorlalion massive dlesclaves noirs
La canne 6 sucre $crait originaire de la Nouvelle
Guinée ,Ces! une ~spece vivace donl la lige
atielnl 2 05 m de hauteur pour un d1amèlre de 2
à 4 cm. Elle ne se ramifie pos ou.dessus du 501,
mais les yeux souterroins donnenl naissonce à
d'aulres liges (tolloge) el provoquenl ainsi 10 for-
motion d'u ne touffe de 10 à 15 liges

La canne Cl sucre ~st cultivée pour la fabrication


industrielle au orlisonale de sucre, COmme conne
de bouche, pour 10 consommation directe, ou
parfOIS ovssi comme canne fourragère.

Dons les mornes la culture de la conne à sucre


i

es! limitée por le froid el ne dépasse pos une 0111-


lude de 700 à 800 m. En général, la culture de 10
conne à sucre dure de 4 à 8 ons. Elle protège'
bien le sol el san développelYl~nt est souhaitable
dons les zones sensibles à l'érosion, surloul sur
basaltes.
La propagallon de 10 conne à sucre est locîle et
se loil à porlir de boulures. De ce fail, colle
espece e:sl égolermmt ÎnléresSQnle pour 10. réali·
sation de rompes vives en vue de remodeler le
verson'-
.... Conm~ 0 sucre
Une canne à sucre de bouche, de peille loille et
appelée canne LlnCJnos" 1 permel de traiter el de
jJ

valoriser de petites ravines bien alimenlées en


eov.

38
6. Espèces ligneuses de bord de mer: l'olivier bâtard,
le raisin-la-mer et le gros mahaut.
Bontia; rn"r\!"rt /' Thespesio.

onl en commun de la salinité el les embruns ce qu'on


trouve en général à

6-1. L'olivier ou
mangle blanc \ Bonfîo
dophnoides myoporocées}
est un arbre qui ne
8 m hou!. Il esl
l'Australie, mais a
naturalisé depuis long-
temps en Hoïti.

les fruits de l'olivier bôlard res-


semblent à de
d'où son
es! très
la
propagation
soil à partir des grai-
par bouturage. Il sup-
bien la taille. Ces quali-
en font une qui
... Olivier bâtard
... Olivier bâtard (BOflIÎO daphnoides) ... Roisin 10 mer (Coccoloba uvifero)
convl@nl pour réoliser des
vives dons cerlolnes
condilions difficde:s, èn parllcu-
lier à proximilé de 10 mer
feuille" sont utilisèe:s conlre
eczémClS e:t brvlvres.

6-2. le rlJ;sÎn"/(I-mer
c%b" (i. ) polygo-

e,,1 COln/nun@ s;ur


la pluporl rivages trop,-
çov,v" Comme l'olivÎer bôtard,
le rOISIn-lo-mer esl pev eXI-
geant et tolere le sel; en
roI, c'esl IUÎ qui colonise en
premier les rivages sableuX'.

A Roisin 10 flll;ilr
plus souvenl
InalS peul
il çlrbre allei-
1ô è1 m de havI. les
sont ccmdagine:u:lc:> el
nervures rouges Avec
souvenl horizon-
foies el ses grondes feuilles
plus lorges qve longues, il res-
semble à l'omandler,

Il se propoge pc'\!' bou


esl planté comme re
brogB ou comme bri:lé-Venl
conlre lA en pOYhculler
long

fruils sonl cons.ommés par


les enfonls el peuvent
Servir a 10 préparation
sorle de vi n. L'espèce
: GrO;; mohOUI dîo'i'que, il convienr de
les boulures sur
femelles pour pouvoir YOr'A'TI""
Irulls.

dur el impul resciblc

6 ..3. Le gros mahaut


(ThespesÎo populneo ft)
Solond~ malvacées)
sio vient du Mot povr
vin",cm en Inde cel
planlé à
lemples

deux 8bpècos pré-


le gros 1TI0hOUI se
slJrloul en borduré
de mer. Il eSI onglliaire de
l'AI rique tropicale.
40
arbre, qui alleint une
de mèlres de haul! res-
semble ou peuplier par san

grondes fleurs jaunes res-


semblent à celles du colon! qui
lui à 10 famille

Le gros mahaut se propage


par bouturage. Très rustique, il
est comme arbre d'om-
el pour la constitution
de vives hautes, en parti-
culier à proximité la mer.

Son tendre prend un


poli el est utilisé comme bois
d'œuvre. Son écorce fibreuse
a servi pour la
A Gros mohoul nesç)eSIO populneo) cordages.

7. Pour la conservation des sols, quelques plantes à feuines


en roseHes : pingouin, agave et ioyeuse ..
8romelia ; Agave;

plantes, qui appartiennent a familles diflérenles, onl sim; fevdles basa-


les, sovvent grondes el conace~, sonl en rosette. Celle POrllcvlarilé, ainsi que la facilité
leur propogolion, rend former clôtures des haies Pour cette
sont présentées ici, bien qu'il ne ligneuses.

, PingOUin
1-1. le pingouin lBrome-
pmgUln, broméliacées)
un proche parent de l'ananas,
mOIS, à 10 diHérence de ce
il esl ruslique le
caractéristique el focilité
10 reproduellon végétale par
stolons en lonl une espèce lar-
gement uHlisée en HOItl pour
cl61ures par-
Ses feuilles armées
dl épmes crochues en lonl un
eHicoce mOIS lai-
ble houteur, qu'II Convienl
par des bOiS

pingouin convient bien pour


le traitement petites raVines,

7-2. Le pite, sisal ou


agave (Agave rigÎda, le est utilisé en Hoit.
lana ou americcYno, depUIS l'époque precolom- libres appelées "chanvre
bienne pour 10 fobncallon de pile" par les auteurs coloniaux
41
Dt": fJlonlollot):\; pole
onl ('1(': 1'(':('\I1:\("ê::> ê:1) HOdi CI
porlir cle 1923, S(ju~ [' oaupo-
lion nmNircurlr: C("ttê: CUItUI'ê:
CI ronnu un grcmd Succès SUI'
les lerres semi-arides, en
culiE!!" du fOi 1 d'une

Ànuel·
l, C8b plnnln
lions el1 IllOIlQ<..vIlVni' Svl1l ~n
VOI~ tlo:: r(':('(lIWCI'510n ou de
morcellemenf tf' pile; (':;1 vola-
risé par l'încllJ:;lric loc('jle (fabn-
colion de socs clf' jute) ct por
l'orlisorlor (Iobrj(,:otlon de cor-
cie ponlel s el

'"
.. l>'IC : Iflfiomsccnco

feuille .......... '


corfOCQ

'----------------_ ................ --
Les {leurs du plie sonl alors
forment pelds manipuler, surloul en l'ab-
une florole, bulbîl Là reprodvelion du sence d' oulds 181s
pl pite est focde, soil à parhr de des fourc;hes.
meurl après ces bulbille:'>,soil en vllhonl
slipe esl ulilisé rê:lel5 qui oppCJrclIssenl
pvUI renlorcer les dûlures. de)o pl('\ntf':-mèrê:
le malériel végétal
graines onl 10 lJorliculorilé une fJlUfllolion eSI lourd
de germer sur la hampe florale le à transporler er è.I
7-3. la ou
bayonnette a/oilo/ia
L liliacées)

cultivée pour
nemenl, se reconnaît
à ses hampes
portanl de grondes lieurs
ches en coupelle el à ses
les linéaires, el
nées par une

esl surlout utilisée


autour des mai-
reproduction végétale
"" '''' " ... esl facile.

A Joyeuse
La joyeuse demande une cer- rencontre plutôt à partir de bien sur rendzine ou sur
taine humidité en HaHi, se 700 m d'altitude, Elle se encroûtement calcaire.

8. burséracées de Haïti: gommier et bois cochon

Bursera; Telrogosfris.

Le gommier el le sont deux espèces indigènes en Heïh sont proches par leur aspect
el du point vue

gommier (8ursera
(L.) esl' un
d'une de
dehaul caraclérisé par
son écorce rougeâlre el bril-
lante, Des lambeaux minces
tronsparenls s'on
por desquomollon.

fleurs
lemelles sonl
dilférenls, ce qui
une cedoine
la désignation
en Haïti: l'arbre
femelle est appelé gommier
rouge à éeuse de le couleur du
frUit, et l'ùrbre
blùnc
.. Gom.-ni.. " !rui!,
rbre produil une qui a Le gommier résisle à la <:'1'>1-1"11"<; en HaBI, ol"l-dessvs de

utilisée artisanalement el rasse Il caractèrtSe l'un la zone à boyohonde el en


$.Ori rîom hellien élogés des ' dessous de celle à acajou,
enVi"lhiSSi"lnte. boulures
peuvenr avoir un dîomètre de
15 à 20 cm à leur et une
Cl croisscnœ
est léger Id =
longueur plus 2 m. Dans
le Nord HoitÎ, à
el Sa réSlslonce
le traitement biolog,que de
est foible . c'esl un
avec macroboulu-
d'œuvre d'un inlérêl assez
moyen. gommier a donné
bons résullols.
çoroclérislique importante
du gômmll~r e~t ~o facilitê 0 se 8 .. 2. le bohii ,o,hon
reproduire boulu Irogos/ris bc.l/~Clmifera
réSÎne boutures Olten l res$emble 01.1gom-
ropide. son écorce est el
utilise sou- une
de gommier croiSSClnce ropide.
dimension, ou 0.63), dur
pour créer des résislance
vivan les, d' cutcnt plus apprécié
que cette espèce n'esl pas

lieur< blor1chtllror,
ycrdôtrc\

nOi.lr~ blonchÔII";~
ou lounCllrO$

Gommlor (Burscta simaruba) Jo. Bors cochon


9. guHiféracées : dame-marie, abricotier et figuier maudit

Calophyllum ; ; C/usia.

ont en commun d'un latex nn,r-nn ainsi que leurs

9-1. dame-marie ou Hoïti mais en régression, avant la Haïti, el


dale-marie 1Colophylfum Irouve souvent le il reste encore aujourd'hui
colabo L. ou C. brosi/iense à altitude associé ou vaudou.
Lamb.) se reconnaît à ses feuil- moyenne. Son bois esl dur,
vert rigides, brillantes moyennemenllourd (d = 0.55) comestibles !
d'une et résistant. Il est durable 25 cm
Son nom vienl el Irès aux attaques La peau du fruil esl
mots grecs la de termites. esl oppré- brune el la chair couleur
el la feuille. feuilles conslruc- iaune. les fleurs sont blanches
portent un fines dessicalion, et odorantes. l'abricolier est
nervures les fleurs fournil une un bel arbre au tronc droit el
sonl odorantes el blan- appelée ou ieuilloge el dense. Il
ches. arrondi, d'un dia- dl Amérique ou boume peut atteindre m de haul.
mètre 2 cm environ! est dur Son bois couleur rouge esl
el une seule graine. Il lourd (d 0.62) et
el charnu. 9-2. L'abricotier IMam- lanl. Il possède des qualités
mea americana esl un arbre intéressantes el
arbre, qui m fruitier arbre était comme bois de
hauteur, esl en déjà les indiens,

If,:'
\, "".

flou.
t
blonrhc

45
l' nbncolier se rencontre sur-
toui donq le ~!Jrl de . Il e,:,.r
en voie de

9 .. 3. figuier maudit
1C/usia ror:;en J(jcq) e')t UI'I
indigène en Heuti Il se
reconnail tI 'l~S fl:llilll:,) orro-
rr.nn.c-oc el '- ides, !dl ':::,8&
rieurs
qUI alle'gnenl 8
rL'l'\(,:;". cm
diamèlre. Ses Iruils
sonl rand~ el onl 5 à 6 cm
dlomètre

Cel 1 alleindre
20 rn particularité,
figUiers, de
commé'l"lcer S6uvenl :50n ex!::>"
IGnee comml: t":l1lphyte, le
piani se déwilopponl sur
Irone d'un oulre orbrfj
émel df::!~ roçmel> LA bois CSI dur, figuier moudd esl un
l'les qui &.ricerclenl le Irone 0.67) el solide. Il rt.JSllqUB qUI ~upporte
l'arbre servon! supporl ble aux alloques sécheresse el 101ère
Elle5 l'éloufler est propage par ou por
[d'où le élran- boulures. Il comme
gleur), le. sol el lar- bois d'ornemenl, en particulier
menl Ironc. à proximité la mer.

fl"""u1 hirHII IV'"


10. Les arbres de bord de rivière: ma pou, coton fleur, sablier
et pistachier des Indes ..

Ceibo; Ochromo, Huro ;

10-1. le mapou 1
pentondro (U Goerln" bom-
bacacées) est un grand
respecté en Haïti fail
nombreuses croyances vau-
le concernent. Il n'est
aballu el

que par son


écorce grise el lisse et son
Ironc très massif, pouvant ., Mopou .6.

2 m de diamètre et
muni à la base d'immenses
Ironc de l'arbre
esl épineux. Les feuilles
sanl et aniS à 7 folio-

Il est souvent renconlré


villages el le long rIVIè-
res. Il se rep/OduÎt facilement
par el le bouturage est
du fait d'inter-
pas plan-
té. constitués de
capsules qui
contiennen' ainsi
que le kapock qui 6
dv colon {dt où le nom
kopockle r donné ou mopou en
Afrique, à côlé de celui de fro-
mager), kopock est exploité
d'autres poys pour rem'
el les oreillers.

Le mopov 0 IjlÎe çrQlssan",


rapide el son Ir~
léger, très tendre, peu
et peu dumble. Mai~, tou
façon, cet arbre n'est pt
8XCIIOI'18 en Haïti. colon Heur'"
flOl,lr~ blollCM!rèG
t lU rl"I't""

10-2. Le ,oton fleur ou kapoà el pouvant être utili- ovant matUrité'; el


mahaudème (Ochr6mo de la même façon bouillis, ils
pyramidale (COli) Urbon ou Servir de
Ochromo lagopus Sw 1 esl 10 .. 3. Le sablier! Hum cre-
proche du mopou et pilons L., euphorbiacées) est sablier est un arbre attei-
lienl à la même tOIYllile comme le mapou un 0 gnanl m de hauteur, 6 10
qvelque peu étrange el Ou couronne arrondie et dense,
vaudou. nom vier'lt volontiers à proxl-
tfuljli~alion ses Trulls cours d' eau. le tronc
le colon rieur a 10 porliculorilé
d'tlvoir un bOIS parliculière~
ment id = 0.22L
bol~ô que lendre, peu
réSi':\tont el peu durable, ce
bois a eu une gronde Impor-
économique . il été lar-
1 utilisé: la
guerre mondiale, eo
particulier pour construction
d'avlons et la conlection de
conlre mine5
:'lOus-mannes.

le coton fleur est un grand


arbre à rapide Il
alleml m de hauteur
fruit est conslilué une
suie allongée qui, comme
le mapou, (onHent fib~e~
cotonneuses ressemblont au

48
une espèce à
rapide qui se propage
ment por bouturage. Il
être utilisé pour fixer les
des dons zones
dées le courant Il a uti-
l'époque de
sur la gronde rivière
(quortier Morin).

bois est assez tendre et


léger Id = 0.38). Il est sensible
aux termites. Sobller : écorce A
vien! Sterculus, dieu parlant de
des latrines el inventeur rameau el longues
pour engrais, en allusion à la mau- 6 à 9 cm,
moïs cor comme vaise odeur et contiennenl de
sont arrêlés par fruils de noires el
du tronc. à ses
el à 30 m de
10-4. le pistachier des à 510- l'Amé-
Indes (Sfercufio opetolo découpés. rique el a été planlé
Karst., sterculiacées) en forme de cloche!- en Haïti comme orbre d' om-
appa~ent à la même sont Îaunâlre mêlé rou- d' ornemenl à cause
que le Le frvit est conslitué 4à son feuillage Irès dense.

lieu' fcmclle
f009" sombro

Sablier (Huro crepirons! '"

49
11. Les sapotacées de Haïti: caYmite, sapotiUe et a,omat.
Chrysophyllum ; Momlkaro ) MaslichodendlOn

11-1. Le c:nïmlt~ (Chf)iso-


phylfum coimilO L.) se reC6!'l-
naÎI locilement grélce 6 10
bis coloralion des .
panic supérieure eSI verl
el 10 partie èsl brune
el soyeuse. nOm vlenl
moiS grecs dè~lonCH'li 10
l'Of en allusion à l'aspect
1

ici inférieure des


feuilles un
lorex blonchëJtre.
olleinl une quinzaine MètréS
hauleur L'el<lrèrruté
bronches est relombante

surloul un arbre
brage el ç!'ornemenl. Il est
égolcMèl'l1 apprécié pour ses
Iruils comestibles /1 demande
sols prClfClnds el bien oli-
Le bois eSI dur, lourdrd 11-2. Le cci'mite marron
=::0 7), réSistant el durable. Il ! Chrysophvflum o/lvJforme L.) (J
en eau. e!)1 utilisé pour 10 conslruchor!. leuilles comme

lIVH)OI1Ii'llum cmmilD! ...

50
Sopoldlier IMOnilkoro AcomOI (Moslichodendron fœtidissimum) A

du caYmile, Il s'en dislin- esl un arbre indi- ron 2 Cm sonl


par sa loille plus !il zones humides d'alti- el
ne dépasse pas 10 m alteignanl 15 m de hau-
el par son fruit en teur Il se reconnaît à ses feuil- Le bOIs cet crbre est du!',
fClrme d' Clhve entières, d'une 10lJr'd (d = O,9L solide el duro-
dizolne de cenlimètres , Sideroxylum Vient d'all-
el à ses nombreuses des mols grecs désignanl
fleU(5 lounes fannant une sode le bCls et le fer C'est un bois
de monchClI"\ CJutClur d'œuvre apprécié paur la
rameau, Iruils longs d construdion.
11 sapotillier, (Ma-
nilkora zapata (L.) v. Royen. ou
Ac:hms zopolo l 1

le sopol.illi81 851 cultivé


ses fruits Il aHeinl une
de 10 à 15 m
groupées
rameaux.
son er
le recueilli, appelé
à 10 fabricalion du

le bois rouge foncé du sopotil-


lier est Irès dur, lourd, résis\ant
el durable. Il un
bois

I/cn:cmot IMastichD-
fœlidissimum (Jacq)
ou Sideroxylon {œlidis- Al:omalA

51
12. Le genre Citrus et les aUlres rutocées de Haïti.
Citrus J ZanthoxyJum i Amyns.

différentes CI/ruS sonl en HOlti pour leurs fruits' citron, oronge, el chodé-
quier. plupart sonl
du Sud- Ci/rus sont des arbres pelile
toille aux rr:uilles vert loncé, persislanle~ et 1"1"."'''-''-
arbres sont el'l . les leuilles ont une odeur épicée. les

Ileur~ ~Onl blanches el odaranle')

Ci/rus peuvent etre parlais utilises pour former


Impénétrables, surtOut Celles-ci sonl el
eSI épineuse

bois esi lourd el prend un beau poli /1 est apprécu: pour la conleclion d'objets
d'oulîls. que manches

1 1. l'oronge sture, constitue un


bigaradier ,,ou Orange l l.. ,s. Le pamplemaus-
bon raPPOfl. la ,1er, pomélo Ou grapv-
0ll19re 1Cl/rus oumntlum LI voriélé la plus ~'l! Wos- fruit (Citrus pal't"Idlsii Modo.
hmgl on Novel. dyen.J proche du chade-
Sure Irés répon- qUler cer/oÎns botonlstes ne
on en Irouve un ou deux dlslînguenl pas les deux espè-
lous les jardins. Elle 12.. 3. Le mandarinier ces. le Irui! eSI d'un jC!ul'le plus
a un goùl oCide el amer. (Ci/rus re/ieu/oto Blanco) a pâle que de l'espèce
intraduil dans le Sud, nolam- cédente.
Son jus es! ulilisé pour neuoyer ment à Fond Blancs el
les lover vCllsselie ou dans 10 Jocmel,
le linge ou pour préparer la dons 50. Depuis venant
vÎande. Il seri ègC!lernenl à celle sa dillusion s'~:\t :,)Ol'll oduellemenl diflusées en
parer les baDigeons 6 générallsee. mandorinim Hani.
rhélUX c,e jus riche el"! esl un perit en général
vilomliies esl consommé dons épineux frUits on' une
les tisanes Ohé) et à S(")Î- peOlI fine, n(')n odhéren'e, el du
les conlusions dol"!s une SuCrée. Celle moins suçre omer
rnr"",,,,,, locale demande des assez celui du chadéquier, esl meiM
et bien alimenlés en eau par hoï-
de liens
: elle est ""v~,~,.,
la labricC!tlon liqueurs
iCoinlreou el Grand Mornier). 12.. 4_ L. ,hadéquier ou
pnmplêtHouisisr ( 12-6. Le dtron vêrt.
l'oronge sure est porteis utill- Irus grond)'$ rL.
J Osbeck ou limettier au Ume (
comme porte-greffe el Citrus moxima rBurm) Merr) Quranlifolio ft) SWlng/~) se
peul être surgreftée IPlcleou se reconnoîl à ses grands frUits reconnaîl à qes petits rulls
du Cap Rouge) jaunes allelgnanl 10 à 20 cm verls puis très el
de dÎôrneire. sont de à peau pétiole
leuîlles est nellement ailé.
12-2. L'orange douce
(Cifrus fl ) Osbeà) se rnesurenl plus 3 cm de dia-
dislingue de l'orange sure. mètre Iruil esl commercio-
pelai épineux a un
pOur 10 labricolion lus el
port bUissonnant. Il supporte
- par son goûl sC! peou esl ulîlisée en confitu-
re. bien 10 sécheresse el se ren-
contre sauvenl dans les zoneg
- par sa peou plus fine;
soue; le venlo une allilude inlé-
rieure èl 600 m, La mise à fruits
par le rachis des feuilles lor- la mise à pr(')duclion esl relali-
gemenl ailé peur l'oronge esl (4 ons). fruit
vemenllente (10 ons). la zone peul brOyé, pUÎs dislillé,
sure, mais ailé comprise entre 600 el 1000 m pour fournir une huile essen-
douce. d'altitude lUI convlenlle mÎeux. tielle, l'huile de cilron
fleurs blanches
odoranfes

Orange sure (C,/ruS auronl/sum) .... Oronge douce (Citrus smenSls) ....
'" Mondonruer (C/rus relrculolo) '1" Chodéquler (C/rus grandis)

peau épaisse - - - t -

p-(làv l,no,
non (]Jh~renl"

53
titr()11 VWJ!

variélés omellort:r:::5 onl orolllClllqve de laille moyenne. feuille". porle égale-


ètt-'; Il en Zomhoxy(urn "boÎs iav menl de pr::tltes
t-Ian! frulB $onl plus gros ne" en grec, en a la arbre aux feuilles
el sons pépins c.ovleur du bOiS de cet Il alteinl 20 à 30 m
se en premier lieu
12-7. le citronnÎer à (jusqu'à
parfum, cédratier ou longueur) qui /1 s'agil d'une
gros citron ( medÎca nÎssenl le rachis lumière et à croissance
L) est proche du cilronnier
donlles Iruils sonl connus
limon) peau
:;.on
cm cie
gros Iruil no à
Irès
épaisse. Ellc t'l<:;t
fruil esl également urilise: el"l
Il s'agil d'une
""~r"''''r" ... arbusl1V8.

Ci/rus loin,
plus impor-
lamille des rutacées
en HOlti. Le bOIs pmné el le
bois chandelle lont partie de
lomille : Ils sont Indlg#-:-
ne:", en HOII I

12-8. le bois pÎnné


Ihoxylum (Lam.]
DC DU F090(0
Lam.) un
!.lois pi"",;, .A

54

l
fleurs blanc
verd61re

Cdronnier à parfum (Citrus medlca) .... Bois pmné (Zon/hoxylum mar1ÎnJcenseJ ....

Le bois est moyenne bois peut distillé pour pose problèmes


= 0.461, dur peu duro- une essence {usine à d' approvisionnement à
el sensible aux allaques près de installation.
termites. Il surfoul utilisé régression
r la fabrication man-
d'outils.

12-9. chandelle fru,l~ nOIr;

{Amyris L} est un
pelil indigène en Haïti et
ne dépassant 3 à 7m
hauteur. Il doit son nom haïtien
à son bOIs très
rani qUI a servI à
lorches.

Les feuilles composées


3101io-
drupes,
nOI(es L'écorce a
un

résineux et
Id 1 0 1.1), et résis-
Irès et
aux
termites Il prend un beau poli BOiS chandelle À
1J. Cotoyer, pnlmiste" latanier..... les palmiers de Haïti
COl:tJ5 ;

arbres la lamille des palmiers (les arécacées) se reconnaissent de loin à leur Irone (ou
au)( grondes feuilles formanl une couronne termmùle

1 1. Le ,acoyer ou
cocotier 1Cocos nuciferô Li·
vienl du mol
gl"lOt"lt nOI:(" Cl une grande
importance eC6nomlqu~, non
seulement en Halti, m("jis OUSSI
dons la plupart pays h'ap'.
coux, c esl l'une des C':>~JC"'_O:::
dl arbres plus
l'échelle du globe.

cocoyer préfère les terrains


5("jbleux 0 nappe phréatique
superfiCielle. " 101ère le sel el
pousse bien en de
mer qu'à l'inléneur
tI condi/lon que
alimerM: en eau.

La noix de coco est consom-


et constitue une source de
matières grasses. choir hui-
leuse, ou coproh, flsi commer-
Cialisée pour 10 production
d'huile av de savon dans d' Clu-
Ires pays Le Ironç luv slipel du
eocoyer est tl'ès résislonl. Il esl
utilisé dons la COMlruclion.

A 10 fin 70,
hybrides ivoiriens peu
bles à la maladie du jaunisse-
menlléthal onl éte introduits en
l'ù 1erme de Lévy, près de
Camp PerrÎlî i de Jocmel ;
Cayes : lB Pré, dons
le NordI. Une variété IîCHne el
permet!onl une récolte fade
des noix a éfé introduite dons
10 région lirnbé.

feuilles de ce polmier sont


utilisées par l'artisanal locol.
Elles permettent également
renforcer clôtures. le e1 le dl) poys, bourgeon du jeune palmier
celle partie du tronc est porfois est COrîsommé en HoïH Icœur
13-2. palmi.ste ou percée et serI alcrs 6 suspen- de palmier) nes hui-
palmier royal {Rays/omo dre balles d'épiS de rflC!ï5 servenl à
regio {H.B. K} QI Cook) se ou de petIt mil (" govone" 1 porcs el voloille. pour
reconnaît en particulier à la le eocoyer, le Irone esl ulilisé
partie verle el lisse du Il se rencontre surtout dans pour la construction (lollis
située enlre les inflorescences bos-fonds bien en moisons) el feuilles pour les
et la couronne terminale. Dans eau clôtures el par l'orlisonollocol.

56
inllore,cence

éPCliss,isse'men1 à 10

Polml,le ..
y PolmiSl€ regio) (Soba! cQuSJorum)

"
J
Hours m6lo~
blol'lch,,;;

frul'
-i (mOlrle huileuse) ,
,
13-3. le lotonier ,ha-
peau (SCiboi cous1orvm {OI
Cook} Beccal'l)

Il S~ distingue des palmiers


précédents par ses feuilles pol-
matlfides el non pas pinnalili-
des l~~ feuilles verl-bleulé de
ce palmier sont utill:'Jees pour
çonfeclionner de5 chapeaux
de pOille, des balais el d~s
socs 0 deux poches pour les
bèts, les cÎpailies.

Ce polmler se renContre sur-


loul don:; les .zones de bosse
ollilvdG relafiYemt"nl ::>èches,
mŒS oyonl néanmoins des
précipilCltlcM supérieures à
800 mm. Il se renC6ntre surlaul
sur calcaire dons le Nard.
Ouesl, le Sud el le Sud-Ouest
de Haïti
"111 nlonicr dlllpeuu

14. Le café et le cacao

le cofé ~t le cacao sanl deux cultures arbustives qUI ont joué el jouent encore un role importa nt dons
/'écon6m'e de Haïli.

14-1. Le caféier (Coffea


arabica L.? rubiaCées) ovail fail
son apparition dons le Nord
de l'ïle (appelée alors SaÎnl-
DOl1'lIngue) vers 1725 Des
plant'j provenQnl de la Martini-
que lurent ()ccl,molé~ par les
Jésuiles à Terrier Rovge; les
premières coféières lurenl
créées 6 Dondon en 1738. Les
plantations à dècouverl se
multiplient alors dons les mor.
n~s el les exportalÎons attei-
gnent 77 millions de livre:) ~n
1789, produlles our 3 177 café-
fenes
Après !'indépendonçe de Ha'(-
li, le mode de ~ullure chong~ ,
les plonlulions à découvert
SOnt remplacées par la culture

58
en sous-bois, sous abri naturel,
l'émondage du café

com-
houl
mOIS qUI} peul
alleindre m. noire
d'Abyssinie.

Il est Surlout cultivé dans


mornes à une altitude de 500 à
l m, sur sols drainés el
sous couvert.

Le est une exi-


geante en ce qui concerne la
fertilité minérale
menls N, Pet K} son "" ..........,'"
visionnement en eau. Or,
tretien de la orgon Dans les caféières où la ferlilité Rico) ne sont pas Irans-
et minérale du sol des du est médiocre, les techni- sons une amélioration
res est souvent déficient en régénération par la fertilité minérale
Haïti; la situation est particu- ne sont pas à
sur les sols en l'absence d'une sous cou-
nature la lertilité. importonl en 1
même, conservation sols en Haïti,
ou tation sons surloul lorsqu'ils sonl élablis
soleil", suivant sur des versants à

Iruils rouges

l{
f \ lieur
blMchotrc
hl( 11I:C' (Yl)1LlfîUe'

Caféier arabrca} li. ,-oc:oO\le' !Tneobromo cacao] ...

59
14-2. Le f:elteloyer son oppww,ionnemenl en au Bcrgr'lê, dv
brama CaCQD eau. Umbé el () Grand riS le
Nord
Theobromo signifie
dieux en premiers Darls 40, 4 collec- Acluellement, du fait de 10 Crise
onl été plonlé$ 6 tions cacooyers on étë débouchéS, la l'':ullure dv
Pori vers 1665 par Con5ti1uees en Ho'ili, à Fond COèoo conslliue suriOUI une
Bertrand d'Ogéron, premier des Nègres, 6 Morfran près de octivile Iroddionnelle.
gouvemeur parlle fran-
çaise l'rie, 'lOucieux fl;o!,or
les Par 10 sUite, le
cocoo Cl con~lilvé un produit
d'exportation d'importance
secondoire, 600 000 livres
éloÎen1 en 1789,

cacaoyer esl vn pelîl arbre


olfeignon1 8 m de haul, à 10
couronne bosse el
Comme le cClfe, Il esl çullivé
ombroge à proximllè
Il produit une
litière nr. .... rt..-..n

monte mOln5 houl


que le ; il ne
500 m. Il esl
encore plus exigeont en ce qui
concerne la fertilité du sol et

15. Bois pel', bois de fer blanc et bois capable ...


des espèces fa,iles il confondre
Colub,.lna ; ,>rl1T'/Plrrf'>r,n

ce"} espèl":es se confondenl locilement, nous a.vons re:gwu-


pées, peu en humidité, elles conviennent surlout pour gommier el celUi
l'acc/ou. Elles être utilisées en agroforesterie. Elles souche. La vanabililé
chacune ces esl importante el de confusion Il convient
at1enllf aux provenances.

1 1. le bais pelé 1
brmo arbore~cens (Mill) Sm9"

Cet arbre 6 croIssance rapide


et au porllrès droil est souvent
ulilisé dans reboisemenls. IL
réussit même sur sols peu
profonds.

bois 8s1 dur, Icurd (d ::::. 0.7),


resisloni el Juroble c'es! un
bOI$ d'œuvre opprécle Il
oHeln1 12 à 15 ln hauteur cl
cm diamètre en 10 ons
dans la région Limbé.

60
BOIS pelé ICollJbrino orborescens) '" BOIS pele'" :

15-2. le bois de fer 15-3. le bois capable est bey, et la fructification


blanc (Co/ubrina ferruginoso (Schoefferia frufescens Jocq., abondante.
Brongn., rhamnacées) se dis- célastrocées) est un arbre
tingue de l' espèce précédente atteignant 15 m de haut. Il est Son bois est dur el moyenne-
par la coloration rouge des utilisé dons les proiets de menllourd ; il est ulilisé comme
romeaux et par ses feuilles un reboisemen 1 et d' ag roloreste- bois d'œuvre, en particulier
peu plus petites rie en Halti .l' élagage naturel pour les charpentes

Il a une croissance moins


rapide que le bois pelé Il
reielle obondommel"lt de sou-
che el peut devenir envahis-
sant dons certaines régions
(par exemple, zone dA Carre-
tour).

Certains botanistes considè-


rent que le bois de fer blonc ne
constitue qu'une variété de
l'espèce prècédenle, Co/v-
brina arborescens

13CJ'~ de for blanc ..

6\
comme arbre
lacile à parlir des graines,

16-2. bois chique (Cordio olbo j


eISchulf.)

haul. Son bois len-


esl peu durable. Il est
néanmoins uli pour construction. Le bois
'Chique est cultivé comme d'ornement et
d'ombrage et serI à haies vives hou-
les.

16-3. le coquelicot ou petit soleil i


sebeslono L.)

ornementale a été introduite en rai-


fleurs oranges ou rouges en
ro,... "",>" terminales. Les fruils char-

Le coquelicot est un pas


7à 8m haut.

Il se propage facilement à partir


par bouturage et supporte la el le
Il également les sols pauvres,
un arbre à croissance lente. Son
marron foncé, est dur, lourd el à texlure
Il est rtr'lr'l"<"r BOIS SQumlS (Cardia olhadoro) ...
BOIS duque (Cordia albol"

flevr, oronges
ou rouges

Y.

';

Iruirs

63
17. Les sapindacées ! bols de sotonier,. quénèpe,
bOÎs sovoneHe, café iaune et oki ..
Cupania i MelicDCCUS , Séipindus Allophyllus ; Blighio
J

hru",,,

Bois de salonier LU[)UmCJ omerlcanol ...

17 1. le bois de satanier
&
localemelli Il est
!Cuponio omericono Ll. 17.. 3. le bois savonnette
originoire l'Aménque du (Sopindu5 saponorio L.) res-
Sud. quénèpe otieinl 20 m semble ou quét'lépe par so lail-
mdlgène ollelnl 15 m de houl. le, la larme se~ feuilles el
de hnul. f~ul/le5 çelle fruils.
ouxgrandSb folioles EI'I loçole, la lisons sont loxiques. Ils sonl en
3cnl corodénsliquElfi. feuilles est utilisee çomme saponine, d'ou le nom hoïlien
Iroitemenl préventif contre le de cer arbre
paludisme.
bois esl marron 1/ est
dur, de densité moyenne (d Son bois est dur et lourd !den-
OA} el sensible aux atto- égale à 0,81.
Cest un arbre
termites. ossez bien la
le rencontre surtout dans les 17-4. café ioune ou
régions Haïti aux précipita- trois paroles IAllophylus
17-2. le quénèpe (Mdi-
coccus bqugarus Jacq.) Md/- lions comprises entre 600 el rocemosus Sw ou ocôden-
coccus vlenl mols 800 mm, folJs (5w.) Radlk.J est indigène
en HCliti Il se reconnail à ses
dés,goonl le miel le . Il a
été introduil pour son ombrage
comportant 3 lolioles
Son bois est marron clair. Il est elliptiques denticulées,
dense et pour ses fruils comes- dur, densité moyenne et fleurs sont blanchâtres ou ver-
tibles. Ces derniers sont apprécié comme bois d' œu- el fruits ronds sont
consommés sur place au corn· vre. de couleur marron ou rouge.
64
l'ults 6
choir loune

b""'"''''L''' (Meheoccvs 011''.IQ,''1.I51 Bois savonnelie (Sopmdu5 saponarta) ..


" Café joune (Allophylus foc:en)os:usJ ... Akl (BhgtlJo sapldo)

I.UI1

hU,1 brun leudles à rouge


ou rouge
3 folioles

65
ne pos
haul el se renconlre
ns les zones humides

17-5. l'oki (B1ÎghÎO


Kœnig) esr un (~lI'bre
dizaine de m~mes haut

né.

Les leuîlles sont


comporlenl 3 à
grond@!> folioles
lieurs 5(")1"\1

pour 10

18.. Les fougères arboresCérUes


Cyathea

fougères orba ..
(CVCJth~a orboreo
(L) l E Sm/th, çyolheacéesl

Elles sonl renconlrées dans


forêts humides d'allilude (mas-
sif de Macoyo, Pins).
Elles se t à leur
6 CI 10 m de
vn bouquel
feuilles
Ces
sont vendues. comme
support pour des cvlture& flo-
roles (orchidees), en parliculier
A Fougère orboreSc(;ml<.>
à Péllonvîlle
66
orborescenle (eyolhea orboreol

19.. Arbres et arbustes d'ornement de la famine


des caesalpiniacées : le flamboyant, le caractère
des hommes, le bois caleçon, la frandUade et le divi ... divÎ ..
Delonix;

f'amborCllnt 1 flamboyant esl un arbre à cependant un ben


(Bojer RCifi esl croissance rapide el il Lo faible
première bien à 10 sécheresse. lance mécanique ce
que remorque le voyageur fait du flamboyant un
débarque en HOlti. Les fragile en cas
des masses de lieurs Il est facilement
ou oranges graines ras et
menl passer peul haies vives 19-2. le des
plus que haules. Il supporte ?ien hommes, appelé
noires en forme de machette eIT10nlaaae Ses raCines deux iumelles ou bauhi-
gUI restent longtemps suspen- s concurrençent les niCll !Bouhinio monandro,
dues 61'0 el ,1 n'esl pas conseillé esl une espèce inlroduile
en agraforeslerie l'Asie tropicale.
fan de 10 beauté ses
et de son feuillage Ce petit arbre qUI
maux, cel arbre La forme de l' orbre est en ne dépasse 10 è 1.5 m de
Madagascar a été général médiocre et son bois, houi, se reconnoÎt à
utilisé comme 'orne-
",""",'..!I.;;.'-.I.;;. sensible aux termites l' Or- ses gror'ldes roses tache-
menl, en Haïti comme dans est par ailleurs sensé olti- tées de el à 10
beaucoup pays troPÎ- esl comme forme de ses feull-
coux. à lobes arrondis.
A maturité,
lent avec violence, dispersant
ainSI les graines. la propaga
tion se fail facilement, par grai-
nes ou pm bouturage.

caractère est
parkHs utilisé en hOle vive hou
te, Il supporte bien

19.. 3. Le bois ,alaçon


(8ouhlnta L.I esl un
petit arbre en 1-10'1'11 el
ne dépassent pas 8 m
teur. 1/ esl souvenl
dons 'les forêts
blanches ainSI que ses
feuilles sont peliles que
de v""uv"", précédente.
gous5e5, qui
cm, sonl lIeur1; jaunes, ou rou- pas 5 m de haut,
consommées par le bélall. ges on! longues étamines Il ulilisé pour
saillantes. esl originaire de arne-
19-4_ La fran,illade Madagascar.
pu/chemma fU
es!, comme son nom l'in- Sc propagalion facile 19-5. Le divi .. divÎ ou
dique, une belle plante orne- jgraines ou boulures) el 10 guatapana 1Caesolpinia
menlale ; pulcherrima signifie' franci es! exigeanle. COr/Ci/'IO (Jocq.) Wildd.)
"la plus belle", en lalin, la longévité cel arbusle, qui proche de francillade,

rI",u.
roune: Off'HiQr- Ur:ur rCl't':"
II)(i"lClce
(l~ viol!!"1

(fUll (goU$~CI
long ,fcnvlmn
10cm

COfOClere des hommes (BouhiniO

68
ne conslitue pas une plante
ornementale. L'intérêt pri
de ce pelit arbre
sèches, qui alleint 8 m
provient sa richesse en
Idnins. nom est lié à celte
p6rticularilé, le tanin ayant été
Idrgemenl utilisé pour le cor-
rdyage (ou tannage} du cuir.

sbn bois dur esl


cbmme bois de feu et
prC?duction de
bOIS.

Froncillode A.

Ueurs jaunes,
oronges Ou rouges

èlomÎnes

IruliS Igoussej
no", aplolls
gousses brunes

FrCll\cdlodo ICoc:Jolpinio pu/chcrrimo) J,. Divi-div;

69
20. Deux araUacées des zones d'altitude: le bois négresse
et le bois trembler.
DendrDpanax ; 5cheffJera

20-1. le bois négresse


!Dendmp611CJX J
Decne el Plonch 61/
orborea (L.) E. March} est un
l'lrbr~ d' un", douzaine de
de hauteur re:COMOÎS-
ases feuilles elliptîques
pouvant atteindre 20 à 30 cm
de longueur. sonl
[aune verdâlre el
fruils sonl noirs quand ils sonl
mOrs. arbre est 10
fomlll~ le (HE'~
1 rençonlré dons ,C~
régioM el il

lise rençonlre de loçon disper-


dans les zones d'oltitude 20.. 2. le bois trembler D1dymopanax mor%toni
supérieure à 700 m. Il eSI exi· (Scnefflero mor%lon! IAubl) (Avbl.J Decne Planch) est
gscml en humidité. Moguire, Sleyrm et Frodin ou rencontré

Iruib
lieu" 1'I000Z, !horl'\\.Iü
IOLmO-VQfd(ill~

1 1

I~Ur\è
I.-vill ..,
polmoo

Trembl .. r (5ct"".[n",rv mor%rŒiI! A

70
forêls humides. Il se donnant oÎnsÎ
facilement: le tronc l'aspect d'un
que quelques
ches dons sa Cet a rbre à rapide
el se ler- olleint une vingtaine mètres
un bouquet d1une Il est indigène en
grondes feuilles,

71
21. Euphorbes et cactacées des régions sèches:
candélabre,. garde maison, chandelier et patte de tortue.
Euphorbi" i Lemaireocereus 1 Opunlia.

Si le candélabre et le gùrde maison, d/origine PH.nn.n,.., sonl plan lés en d61ure dCM une
grande parlie du pays, le~ Iles piquants l cmectérlsent Il
paysages les plus mide'l Hal-
h.

21- 1. Lê ~ândélQbnit 1
phorbia lac/ea H~IN,
blocèesl originoire
l'Inde. Il Irés largemenl uti-
en Haïti pour conSIÎluer
dôlures. '1/ se reconnOÎt foclle.
ment à ses et bronches
charnues à section tnangulai-
re, les ongles étanl denlés
munÎS COurles épines,
liges contiennent un latex
bronc loxique el caustique
pour 10 pet".lu el :lurloul pour les
yeux. Lor~qu'il n'esl pas loillé, il
olleindre 5 m de haul.

Le candélabre peu
supporte biet"l la
Il se propage foCl-

lote" b10nc

COndelobre léupllorb.o IOdeo} AI.


Garde mOI&Or1 lEuphorblQ !lfucolli) A

72
lemenl par bouturage. Il
convient de laisser sécher la
cicatrice avant la plantation.
Compte tenu de la facilité de
reprise des boutures de can-
délabre, la plantation peut se
laire à n'importe quelle épo-
que de l'année, même en sai-
son sèche.

Cette espèce est très utilisée


pour créer des clôtures de pro-
tection. Celles-ci doivent êfre
taillées tous les ons, sinon elles
deviennent le refuge de guê-
pes, de rats et de serpents.

Il est utilisé pour le traitement


des ravines dons les régions
de Jacmel et d'Aquin; cet Gorde moÎson A
usage mérite d'être étendu à
dl autres régions.

21-2. le garde maison


(Euphorbio firucolli L euphor-
biacées) est originaire d'Afri-
que. Il est, comme le candéla-
bre, utilisé en Haïti pour réali-
ser des clôtures. Il se reconnaît
à ses rameaux charnus, cylin-
driques, sons épines. Les feuil-
les sant petiles el tombent vite.
La plante contient un latex
blanc toxique. Elle peut attein-
dre 10 m de hauteur. Le garde
maison esl naturalisé en Haïti,
surtout dons les régions
sèches. SOri Introdu<:llon esl
plus récenle que celle du can-
délabre.
Chondel.er .tir.

Il se propage également par


bouturage el peut êlre taillé
Non épineu'X, il est plus focile 6
transporter et CI Installer que le
candélabre Il est également
utilisé pour recoloniser des ter-
res dégradées, en portiçvlier
svr bosolle.

21-3. Le chc;mdeller,
catastre ou piquant
cierge (Lemoireocereus hys-
trlx (How,) Brif/on el Rose,coc-
tacées) est un cactus colum-
noire qui peut atteindre 6 m de
havI. Les liges, appelées arli-
des, sanl succulentes, allon-
gées, c6telées et épineuses
Ces articles peuvent être <Ill Polle d@ lorlu,,"

73
1I{10 101111:101
c61 .. 1~ ..

nY'lfix) ___

coons en .5pagnole (Opuntlo monil/ Dans /0 régÎon le


période le c:hcnddier
Se propage par bouturage. Il
{ormlfi rL} Haw ou piquanl palle de IOrlue est utl-
mondi(ormis, cadacéesl Or1eint li~e pour rabnqver du charbon
eSI utiliSé: pour la confedion de 6m de houteur Il se """,r.-.n,c>..,,, de boiS.
clôtures dons à son lronc épineux
sèches En Hom, formations à cm::-
haul SupportClnt lacées CCtrCc:tensenl
10 plon re Les arti. régions les plus
sanl succulents, OplClis et remplDcel'\t
21-4. piqunnt pane épineux Ils sont marions 6 """Cllrl<
de tortue ou raquette par en SOlson sèche. ce del'J'lier esl

22. Les myrtacées: eucalyptus, pomme-rose et goyavier.


Euu:llyptvs ; : Psidium

ne sonl indjg~nes en Halli, cerla


SI ont été ll'itroduiles depUIS longtemps el
naturalisées dons ce pays.

Les eu,alyptus (Eucalypfus ces, très voriées quanl à par grandes ploques
Mois ils ont frUlt:'i ~Onl des cap~vles.
en commun dê:~ feUilles lon-
Les eucalyptus sont originaires er sonl en genél'c! 0
d'Au5trahe. Ce genre com- glandes à essence qui de grande rLlilie donnant d/e~­
prend de denl Leur callenls bOIS d'œuvre.
74
est lourd (densité 0,8 à 1) el il
résiste bien aux attaques de
t~rmi1es. Les eucalyptus sont
é~alement très utilisés pour
produire du charbon de bois
(Jnviron 5000 k cal par kg de
bbis).

L,Ieucalyptus est déconseillé en


agroforesterie, car il concur-
rence les cultures pour l'eau.
De même, comme il élimine le
s0us-étage, il n'est pas
c6nseillé sur les pentes fortes
lorsqu'il y a un risque d'éro-
sibn.
l
Par contre, troité en taillis,
il peut stabiliser des versants
instables, du fait de son éva-
p~tronspiration très élevée,
La reproduction en pepiniere
des eucalyptus exige un niveau
élevé de technicilé.

les diverses espèces d'euca-


Iyplus sont désignées par leur
nom scientifique.

De nombreux essais de prove- "" Eucalyptus


lE Camoldule!l5!sJ
nance onl été mis en place par
la FAO entre 1956 el 1972
dans diverses régions d'Haïti.
le monde, Il a aussi été intro- espèces d'eucalyptus, la varia-
duit en Haïti: ainsi, dans la bilité d'Eucolyplus comofdu-
22-1. l'eucalyptus E. plaine du Cul-de-sac el à lim,- fensis est importante et il
camaldulensis Oehnh peut bé, les arbres al1elgnenl 8 a convienl de choisir avec soin \0
oHeindre 40 m de hauteur ef un
12 m de houleur el 8 cm de provenance des g~oines. Ainsi,
diôMètre: de: plus de 2 m.
diamèlre en 6 ons. Mois, pour HOIli, les provenances
L'écorce esl de couleur rose, comme pour 10 pluparl des ouslraliennes les mieux odao-
crème ou blanche.

Il rejette abondamment de
souche el, troité en taillis, pe~t
produire de 10 à 25 m 3 de bOIS
de feu par hectare et par an, Il
supporte assez bien 10 séche-
resse et peut ê1re planté dons
l'éloge du gommier et plus
haut \1 accepte des sols pou-
vres, mals préfere les sols aci-
des ou neutres, car sur sols
calcaires i! esl sujet à la chloro-
se.

Il est propagé par graines


(300000 à 800000 graines ou
kg). La longévité de celles-ci
esl bonne.

Eucalyplus camaldulensis a
été largement planté à travers Eucalyplus comoiduiensis ...

75
tees sont de Kalhenne
INorlhern Terrilory) et dt: Pel-
ford IQu~@!n~londl.

22-2. "!eucalyptus E.
globulus a, lUi cu~Si, été
ulîlisè dcl'ls le monde Il
est plus exigeant en humidité
que E camaldu/ensÎS el réussi!
mieux en ollilvde. Ainsi, à
Kenscoff Il atteinl 19 m hau-
teur el 12 cm de en 6
ons.

L'êU(cdyptU5
grondls remarquable PŒ
la son Irone: el par
10 C!uolîlè de son é ge
nolureL Son bois léger d
0,40 à O,55}.
Pomme rose '"

introduit en Dans en laillis, cel eucalyptus peut est devenu sub-spontané en


de Cul-de-sac, produire 20 à m3 bois Hal/i. Un pelil
de 6 ons atteignent par hecfare et par on. gnant 10 m houl Ironç
m de houteur et 15 cm de
esl en' général mulriple et tor-
diamèlre. A Mirogoane, des 22.. 4. pomme-l'ose dl,L pomme-rose esl surlout
arbres du même Clge ont 1 lombas L. ou planté comme arbre
alleint 5 à 9 m hauteur et 6 givm tombos (t) Alslon.) est IYll'::nt el d'ombrage café,
à 12 cm diamètre. CCmduil onginaire "Asie Iropicale Il plus que comme arbre +rui;ler,

Ilçul
blonC-lounO!t<>

Pomme rose (EuÇJcnJa GOyO\flcr

76
de rose

qui demande
une humidité: en
Haïti, il se développe surloul
long des rivières ou en allitude.
Dans ces milieux, il a
à devenir envahissant
l'une des
sent

propogalîon du pomme-
rose est focile, que ce soit par
groines, dont le pouvoir
notii esl élevé, ou marcot-
loge, Coupé, il sou
che. de l'Amérique Il est en particulier par
bien Haïti. Cet
arbuste ne pas 7 à 8
Il produit un bon bois de m hauteur il est en géné- Comme le pomme-rose, c'est
rai buissonnant, sans Irone envahissante qui
véritable. les jachères ou les ler-
espèce mérite d rains érodés, les terres /1

expérimentée en conservation Mais le goyavier


des sols, en Son fruit est comestible, mois geant que le
fixer les berges peu commercialisé. Il esl utilisé résiste bien à
pour lrailer res pour fabnq uer des De ce faiL on le rencontre à
el des frUits est une altitude plu:s:
égalemenl consom por pr~pagalÎon du
22-5. gOfftv'er (P:si- porcs. Il esl de diL loClle, par
dium L. est originaire luser variété", améliNées par

Le greYillea
23-1. Le grevillea 1
IBO robusta A
cée5) 651 originaire
Il 0 plonlé en Honi comme
orbre d'ornemenl d'om-
OlnSI que pour la pro-
d'un bois d'œuvre

très finement
dont le dessus e~t
vert foncé et le dessous
té, rendel"!t SOI"!
facile.

Larsque
Grevillea A favorables
77
le grevillea a une
croissance Il
bien a 10 el sup-
porte: le froid.

en 1'2 ons,

A Seguin, 6 de
1000 m, sa
même meilleure
l'eucalyplus,

al 1ru cl il en loil une


d'ornemenl el d'om-
mois il
pendonlune
Dons d'outre') pClys, il
Cl éle utilisé comme arbre de
couver/ure totions
de cofé el

En Haiti, îI c surtOut èle planlé


b KenskoH el à Salagnac La
planlahon paysanne, en géné- G'8YIIIM
ml en bordure de pmcelle , est -----~ "'1 (G;evillotl robU5/o)
locililée le lart que les
ne '1onl pas COl'\50rnrnées
par bêlai!. que d'une en graines {envi-
0.54 à 0,66. ron 100000 graines pm
ces graines ne
Le bois est de l'arbre que pendant quelques
d'œuvre !
en 100son de sa 9 mois après la

24. Les deux gaïacs


GutJÎtti:um

1. Le ga'I'c..: frt:lne ou
mlJle (Guoiocum olli-
L zygophyllacées} eSI
f

caractérisé pm de magnifiques
fleurs bleues el 8-
fruiIS- CQ
suies contenant des
grOines gaïa:c
alleinl 10 m et sa co~~
l'Qnne e~t el orrondie.

indigène des
de Honi a été
du foil
remarquables de son
Celvi-CI esl en l'un
bots les plus
GoTac frOt\c .t.. sa densité
78
est très dur, résineux, à texture
très fine, durable el résistant
aux termites. il prend un beau
pbli. Bien que diHieile à lravoil-
le:(, il est très apprécié pour des
usages spéciaux valorisant ses
qualités exceptionnelles (héli-
c~s, poulies, objets d'art, etc.).
Ce bois esl aussi utilisé comme
bois de feu et en médecine.

Lo croissance du gaïac est len-


Id.Il est utilisé en reboisement
dtms les zones séches et
planté comme arbre d' orne-
nient.

D'e beaux pieds de Gaïac peu-


venl encore être rencontrés
dans 10 Plaine d'Aquin et la Gaïoc blanc A
région de Gonaïves.

24-2. le gaïac blanc, ressemble ou gaïac irone. Il peu supeneur (6 à 10 folioles


gpïac femelle ou bois s'en distingue par le nombre ou lieu de 4 à 6 pour le gaïac
saint (Guoicum sonctum L.) de {olloles de ses feuilles un Irone).

Irui 1Icopwlcl
orange

Gaïac fronc (Gu%eum oH/cinole) A Galoc blonc (Guoiocum sonclum,l A

79
25.. Le& bois d'orme et les bols de soie ..
Guazuma ; Mun1ingla ; Tr~md

le bois d'orme (Guazuma


ulmifo/io Lom.1 el deux bois
soie (Muntingfo
Trema micron/ha) sont portais
confondvs . la larme de leurs
feuilles el 10 lion cel-
sur It': l'omeou sont com-
parables nOms hodlens
tacilltent ov$si la confusion: le
Mun IIng 1f:J parlais aussi
appelé bois d/orme.

Irais ~(jnl
el colonisa 1
58 propagent fCl~Îler!'\t":nl par BOIS d 01MI'J rGuac:uma) ..
ou par boulurss si 25- 1. le bols d10rme Celle 6 croissanç:e
mérîlenl d'être plonlées dons 1Guazuma u/mdolia rapide colonisatrice. Elle
le cadre projets conser- se propager par boutufO-
valion sols: ce sonl des Elle résiste bien à 10 <>",",rn,,,_
fourragères intéres- resse, mais perd momen1ané-
santes qui fournissent . ment ses feuilles lorsq ve
ment un bon bois de teur. ci dure longtemps. Les fruits

fleurs lounes

80.s (GUaLumo ulmlÎoho) il. BOl;; de 50.e marron (Mun/mgla caloburo) A

80
et sont
AnnrLV'""c par le bétail,

es! moyennement dur,


assez léger (d = O.5L peu
dU!rable el sensible aux alta-
q0es de termites. Il se travaille
fo~cilement

25-2. bois de soie


~arron ou bois d'orme
(Arluntingia calaburo L élaeo-
rpacées)

cb pelit arbre
h9ut. Originaire
géographique
Bois de soie marrOr) (Mvnlingiol Jo.
au Mexique, il a
comme
d'ornement el

fructification est abondante


et débute dès l'.âge de
ans. La consommotion
fruits par les animaux
leur propogation.

marron fournit
de feu; celui-
ci porticulièrement in1éres-
sont pour fours de boulon-
du fail de sa température
combu,>tion élevée.
Comme le bois d'orme 1Guo- BOIS do SOie (Trema) "
zuma), il est 6 aoissonce
rapide et colonisateur.
espèce est commune en
Haïti, elle
pour la

Le bois de soie
micron/ho tL} Blume.,
appartienl à la
famille que l'orme ren-
contré dons les régions
rées. Il oHeÎnl environ 12 m
haul Il esl peu commun en
Haï!i

81
26.. Les malvacées: mahaut bleu, mahout fron~ et choublak.
Hibiscus
Lo lomille des malvacées est égal erVh":lî 1 en I-la11i par le colon !G6:Hypium l
mohout ( ). Iruils sont des le gros
qui s'ol,Jvrenl encinq par lies
26-1. le cnahQut bleu
(HibiscuS do/vs 5w.} molvo-
est un arbre ou Irone
droit qui alleinl haul.
Cet arbrt": 6 rapide
est ulilisé en Il
donne un bois CI
cié. rieurs sonl à 5 péta
pendanl 10 lournée, elles
sent du (> l'orange
au rouge en $' épanoUissanl.
feuilles $onl çordiformes.

arbre a planlé en
200 600 m d'al
surt6ul entre
mude, dons le Nord du pays
(par exemple du Borgne!.

26-2. le mchaut fr-an, MQhaul bleu ...


ou toton marron (Hibiscus vent tordu, lieurs jaunes le mahout es! facilemenl
L.l n'alleinl 6 6 oranges, puis rou- propagé pOr bouturage el il
7 rn de haut. Irone 50U ge6tres ovec le temps. est utilisé pour consl iluer

M!)hOVI bleu If 'lflfOLlJj (JICIfUS) .à


Irone {Htbnru5 '''''n,,"u~,

82
clôlures vivantes ou des hOies
ornementales.
lieur rouge,
pourpre Ou blanche

Son écorce fibreuse peut éga-


Iement être exploitée pour
fabriquer des cordages que
l'omertume protège contre la
dent des animaux.

26-3. le choublak ou
shœ-black (Hibiscus roso-
sinensis L.) doit son nom haï-
tien au fai,t que ses pétales
écrosés donnent un coloront
noir qui a été utilisé autrefois
pour les chaussures, Le chou-
blak est originaire de l'Asie tro-
picale. Il peul alleindre 7 m de
haul Il est cultivé en Haïti, sur-
tout comme plante ornementa-
le, en raison de la beauté de
ses grondes fleurs rouges,
pourprées ou plus rarement
blanches. Il existe des variétés
Choublock
horticoles améliorées avec des (HibiSCUS
fleurs doubles. ' - - - - - - - - - - - - -_ _ _ _ _ _ _---' <II r050-Stnens,s)

Les feuilles du choublak sont


consommées par le bétail. Les
fleurs permetfent de coniec-
lionner une tisane riche en vita-
mine C. Celle tisane de fleurs
est également utilisée pour
lover les cheveux.

Le choublak se bouture facile-


ment et peut être taillé i de ce
fait, il est planté en haie vive, à
proximité des habitalÎons Il
mérÎte d'être plus largement
diffusé,

... Chovblok

~7. Des arbres d'ombrage de la famille des mimosacées:


le sucrin, le saman, le tcha-tcho, le bois tanniste rouge
et le tavernon ..
'~ga ; Pithecellobium ; Albizio ; fnferolobium ; LysÎ/omo.
1

Ces mimosacées, dont la plupart sont très communes en Haïti, appartiennent ou groupe plus large des
lég umÎneuses.

83
Qt(,mm01: l.\kmr!l"\f,
G1

Il,,UI blonchOlrC

SUCrin vero) A Saman (Pilhecellob,um saman) A


1. Le sucrin ou pois Le saman ou considéra-
doux IIngo vera Willd cu gouannegoul 1Pilhecello-
ingo (L.) Bril/on) esl 1 à TrinidLJd, un saman
b,um somon fJacq.' Benlh. ou séculaire allein! 50 m haul
d'ombrage du café le Samcmeo saman (Wi/ld.J el so couronne mesure m
commun en Hoïlî, Il se recon ri~.
naîl à ses fleur:s el de diomèlre. Mais sa laille
à ses feuilles hobltueile varie 10 à
d'une Irenlolne un Il esl origlnClire
de long 6 10 cou- centrale el du Sud.
le est
aîlé. longues de e~ forme Si la silhouelle esl souvent un
15 cm velues. Les atteindre bon d'Identification de
sonl entourées d'une
comestible.

sucnn alleint 20 m
et sC! couronne est
C'est ur'! arbre ind
Hrfltl, 6
mois

dur,
0,59). Il est
durable et
aux aHaques de lermi
tes Il est surlovl pour
confectionner des
comme bOis de feu
en cylindres, le tronc seri Q
confeclionner pour
les
Sucrin A

84
cel arbre, le saman se recon-
n6îl également à ses
bii-pennées, la partie
rieure des folioles élanl vert
f9ncé el brillante. Les fleurs
sonl roses à base blanche et
les brunes ou noirô-
très ont 10 à cm lon-
g~eur.
LJ saman
1 •
crplssance
c0nlrée sur
lo:ng des cours Son
esl tendre, léger (d = 0,44) el
a~sez résistant. Il esl apprécié
etll ses usages sonl divers (me-
nWÎserie, construction, contre-
pl:aqué, etc.
UX, SamaoÂ
comme
arbre le galion du saman est facile, par vent.
ell le cacao. (5 000 à 8 000 graines paille,
P9S recommandé car, s'il au ou par bouiures. et larges 3 à 4 cm sont sou-l

chi! le sol en fixant vent présentes en


atmosphérique, c'est égaIe- tcha-tcha quantités et constituent un ban
ment un arbre dont les racines (L.) doit son moyen d'identification du
1 concurrencent les nom haïtien au font tcha. Cet arbre se reconnaît
pour l'eau. La prapa- ses gousses le également à ses feuilles bi-

13oi:! lonnl:!le rouge IEnieroloblUm cydocarpum) Â

85
tcho-Icha est originolre
du II a élé Întro-
du if en HOlti 1750 el il y esl
maintenant

La cr6issonce dv Icha-Icha es!


assez rapide el il svpporle bien
la le sel. Il
convienl pour le
de sols alcalins èI

esl dur
el lourd Id à 060) et
ossez durable. utilisé en
menui~erie, en chorpenl@His
comme bois de . Les tl':udles
el gousses conslilvenl un
bon fourrôge. le 0
u comme arbre d'om_
brage cultures, mOIS,
comme le SaMar'l, Il n'esl pas
conseillé, car ses raCines
sont superficielles

Lo propagation de cet arbre


locile, par groir'H~5,
res ou marcolloge Il relelle

27 ... 4. Le bois tnnniste


(Enlerolobium cyd6-
carpum (Jocq.) ) est un
w
r
ond arbre originolre de
Aménque où il ollein!
plus 30 m de hauteur.
Tchu.h ha '"

Il se rBconnaÎt èI 50 Irès
porliculière, plate et
en d'un diamètre de 8 à
15 feuilles soM bi-
les sonl blon-
La couronne

bois léger (d OA à
0.6), dur et moyennement
résistont aux attaques des
miles Il eSI utiliSé côMme
conslruction el d,e
ne.

arbre à croissance rCJp,de


planté comme mbre d'om.
el pour son bois.

86
el comportent une poire AS()AC:A esl très
stipules à 10 du rachis. sanIe en agrolaresterie, cor
fleurs sonl clair. être plantée avec les
21-5. tavernon ou cultures, qu'elle ne concur-
taverneau (Lysiloma Le lavernon est à croissance rence pas.
L. ou Lysiloma et atteint 20 m Cel arbre convient
esl un arbre bois de couleur planlalions à
en Haïli, mois qui rare marron est dur, lourd (d mois il assez
du fait de sa surexploitation. 0.63) et durable. Il est dité el
feuilles bi-pennées sont en men un
rougeâtres quand elles sont comme le bois gneux.

28 .. Des arbustes utilisés pour créer des clôtures:


le médecin r, le paresseux, le petit buis, le bougainvillier
et le la rier rose.

Jatropha; ; Buxus; LJUiULRJlI

Lagerstrœmia.

28-1. médednier ou
médecinier béni (Ja/ropha
curcas L, euphorbiacées) est
un arbuste qui peut
5 m de hauteur. Il est très
répondu en Haïli. Comme la
plupart euphorbiacées, la
plante esl el possède
un latex feuilles, les
graines et le sonl utilisés
en populaire, ce
le nom

Médecimer li>-

médedr.:er se à
feuilles simples en forme de
cœur et à ses fruits, capsu-
les ovoïdes de 3 à
4cm de long.

exigeant et se
facilement par, """' ,-
Il est utilisé pour
haies en

toxique n'est pas


par le bétai! e'
spongieux ne
d inlérèL Paresseux A
lin'"
,o'm,' vord6trc

f,u"~ Icop,~lo~1
ChnrnlJCj

(Po- 28-3. le petit buis!


esl un voh/ii BaHf.,buxacées) est un
ornemental introduit arbuste pouvant atteindre 3 IÏ\ Elle
Haïli alleignont 6 è 7 IÏ\ de houl. du mérite d'ètre teslêe pour le
hovleuL Il 5e reconnait à buis el brillant, des rcvines ou celUI
ses branches peu nombreuses feuilles de rivï~res.
el presque verlicales ainsi qu 'à blenl
ses feuilles· ni
28-4. le bougoinvillier
3 èJ 7 lolloles (BougainvilleQ globra ChOISy
Polysc:ios
Bolley se
à la
alors
pinnala
menl vertes Le paresseux se
boulure foc:ilelY'lènl

Les feuilles constiluenl un


fourrage pOur
chevaux el lapins.

Il ulilisé pour créer des cl6-


lures à proxÎmilé des habita-
lions
Pdil bUIs"

88
capsule à
6 loges

braclées pourpres

lieur

BougainvIllier (Bougolnv.lfea globra) ... Louner rose flOl:Jer,s/mem;o indlco} ...

nydaginacées) est un page par boutures. Il est utilisé


ornemental épineux pour réoliser des hoies orne-
du Brésil. Il est com- menloles
munément Il''ltrodult dons les
et jardinS en
hlaïii pour ses fleurs. En
l.bit,
sens
peliles,
t~S, et ce
braclées qUI
1

qUI sonl pourpres, rouges ou


plus raremenl blanches. Les
leuilles sonl simples el ellipli-

28..5. le laurier rose ou


~tragornia 1
indiea L Iylhrocées)
arbuste ornemental
de l'Asie du Sud-
reconnaît à ses
roses ou blanches en Louller 10S0 ou SlrogOlniQ ...

89
29.. Légumineuses pour haies vives:
le leucaena, le calliandre,. le Illas é'range.-, le pois Vallières,
les casses et lés érythrines.
Leucaena: JI,~,..,,...,,,,,, j Gliricidlo / ,\p<cnn,nll"l/ fry/hrino j

espèces oppor11e-nnenl Ioules ou grand groupe Ie:gumineuse'i"


elle colliàndre sont
. alors que le Clitlc,dia, Erylhrina el le Sesbania sont
elle;, des
coesalpinl('jcée:s. sonl Ioules inermes

Sauf en ce qUI çoncerne un LeucaenCi et un qUI sonl indigènes, 1oute1 ces espèces onl inrro-
duites en Hoïli. Elles présenlenr un grond intérêl pour 10 créolion de hcues vives basses ou de clôtures,
d'oulonl plus qu'elles lixerll!'o'lote atmosphérique, produisenl un b6n bois de feu sonl à crOISSOl"lce
roplde.

29 .. 1. Le leuc:cena (L~v­
coena leucocephala (lClm) de
Wif,. mimosoçéesl est origi-
de l'Amènque troplcoTe.
Cel arbre à croi5')Once
ollelol une hauteur 0
20 m. Il se reconnaît b ~es
nombreuses blonc-i(lu-
nôtre en glomérules el à ses
gousses noirâtres groupées,
longues de 10 à 15 cm
feuilles sonl bi

les qualltè~ du sonl


remarquables el lui Orit valu
lorgemenl planté dl'!M
10 pluporl des pays tropicaux
C est UM 6 croÎ:lsance
rapide dont production peul
olleîndre 30 à 40 m;j hec-
l"'ULUQIlCl .a.
tare el par on. Son lourd
el !d "" 0.7) est utilisé
pour la constructiOn et c:omrne
bOIS

le esl également un
bon fourroge pour les bovins
el caprins. Cependant, îl
convient de ne pas l'utiliser à
houle dose car 10 mimosine
contenue feuilles
être toxique. Ce fourrage
ne convient pas aux et
aux éhevaux, animaux
le:;quel:~ d provoque
bles

est également ïnlè-


en Il
enrlchil le sol en D'lote
aux nodules
leuço(!no ...

90
accepte d'être taillé et rejette Mais la graine de lin pour
db souche, ce qui permet de le de faible hau- allusion à
m;alntenir en haie basse peu buissonnant. étamines ce
concurrente de la végétation introduction en
espèce te. Ses feuilles sonl
, très envahissante. et ses fleurs purpurines Ou rou
la propagation du leucoeno de 500 m et sur
eSt Irès facile, car une ou neutres} elle forme
e~pèce pionniére. utilise le ment des peuplements rI""n<:~~<:
sémis direc1, en particulier pour dans iachères. De ce foil,
c~éer des hoies La pro- est peu appréciée par le
d\Jction de graines (environ paysan. La similarité d'aspect une
20 000 groines ou kg) est qui existe entre Leucoeno espèce à rapide,
abondante. glauca et leucoce- indifférente à la nature du
phalo substrat, peu et
des rAy\,...",n agressive. Il
et supporte pagotion bien la sécheresse et
Il t préfère espèce, les sols pauvres, à
calcaires ou première par soient bien
Haïti, perd sa à alcalins. Grâce à ses
ludes dépassant 500 m. et à sa capacité
graine est toxicardiaque, atmosphérique,
esl utilisée en Haïti comme convient bien
29-2. La graine de lin, suc:ce(:10rie du café.
dégradés, aux
delen ou marieiolem (Leu- entre 150
(L.) Benth.) est
en Haïti et ressemble
le ucoceph a la, ou
certains botanistes En Indonésie, le taillis
ces deux liandre donne une production

gOUS:5@1S; lI(iirÔirOI;
orouptT"l e!cmmc~
,eufJ"" Ou
pVIPvrinc~

leucoeno Ileucoeno leuc'ocOP!J(J'/D Ji. Colliondre fCol/,ondto cololhycsusJ Jo.

91
:.oulenue bOIS de p{;ln-
donr 20 cn~, ovec une çoupe
annuelle rendement ~~I de
56 mJ par hectare et par on
de pelit bois. la voleur colorirl-
de 5000 k par kg
bOÎ'i se~
Le çolliandre consriJue égcle-
menl une bonne lour-
Sur les: sols rIOnrrlt"l"'"
ou en hale Vive, il
avec des gramlnèe~
à éléphonl.
reproduction se foil par
graines (14 000 è 000 grai-
nes par kg) ï meilleures
provel"lCfîCes sont
l'Indonésie.

29-4. Le lilas étranger


ou pignon 1Gliriôdia sepium $001 que des lieurs, le
(Jt.tcq.) Kunfh ex Wolp, laba- fleufS permenel"\' Irone peu marqué et !e:. lon-
cées) est une legumli"leuse on- reconnaÎlre ce pelil arbre 5 gues branches peu ramifiées.
ginalre de l'Amérique tropica- à 15 m hou!. Elles sonl rases' dOMent Ou lilos élranger une
le. Son InlrodvchOIl en Hoïli eSI et forMent àutour longues silhouelle corodérisliqve.
onCI(~;nfîe el le lilas élranger y bronches, dépourvues leuil- ieui/les sont composées les
est souvenl lors de 10 floraison. une noirolre~ onl de 10 à
6 créer des :lOI'te manchon eslhélî long-

ou.
t
ft l'

'"
k
,il!.
f'
""
'"

."-,

gousse l~t'oileJ
de
cm

lI... ur
nu
om~"gnQl1i lU un
dL·Iv,I\JLJt'UI
Lilu~
POIS Vollréros (Sesbanl(J aronrllli'Ol'Oj

92
Le lilas DTrI... "'-,,:, La croissance de cel arbuste Une aulre
plastique et est rapide, mois sa longé- Sesbania est
de, Le bois esl de cou vité faible, Il pour Haïti :Sesbania sesban fL.)
ron, C est un bois dur, ahilu- Merr. , Elle est proche de l'es-
résistant el durable. Il se polil est assez pèce Sesbania grandifloro,
bien. Ce bois est utilisé pour la humidité. Il dont se distingue :
construction, comme poteau el alcalins et et
comme peut être planté dans bas- sa taille plus m 12
tonds inondés ou le long des à m seulement) ;
lassés, en particulier dans les
faCÎ-
lement, par 000
graines au
boutures, - par ses folioles aux extrémi-
Vallières est
très bonne résistant. Il pointues el non pas arron-
de celles-ci. est un comme
taillé. d'œuvre, mais suriout comme
combustible.
espèces du genre
ErythrÎno.
son aire d'origine,
feuilles, les gousses ten- Le genre Erylhrino à
sont consom- la famille des 1/ se
légume. reconnaît à ses feuilles à trois
Cetie espèce très folioles el à ses grondes fleurs
mérite une diffusion plus large rouges apparaissant avant les
un feuilles. Erylhrina vient du mot
en Hoïti,pour la créalion de pour le bétail el
ou pour le traitement désignant la couleur rou-
lemenl servir
espèces
pour enrichir le sol.

lilas
pois Vallières se propage Les ErylhfÎno
facilement par semis 117.000 che et peuvent
son aire
par kg) ou boutu- aussi bien por graines que par
meilleures provenan- boutures. Ils sont jntéi'(~Ssonts
Mexique, dès l'époque
graines sont l'Indcné- en conservotion des el
colombienne: ')(jn nom
Phi Il et fùit de leur produclion
cacahuanonl, signifie mère du en loillis.
cocao. de fev el de fourrage.

pois VoUières
gfondif/ora fL) Pers.
(Linn)
esl un
arbusle de 5 à 8 m
originaire du
que. Il Ci été Introdvit en
maÎs n'esl pos très

Le pois Vallières se reconnaît


aisément à ses très grondes
fleurs rose vif à pointue
6 à 10 cm de
et le nom
sClenti{ique
feuilles sanl el com
porlenl 10 à pàl(eS fol\o-
les arrondies aux exlrémi-
lés. Les gousses 30
à 4S cm de longueur. POiS VolliérGS ($. grl)ndJIIOfa) Â
arbre lourroger peul oussi
êlre vlilisé en agroloreslerie et
povr lormer des haies vives
houle$.

29-7. le bruttll 1Erylhrina


Urbon.) esl un pelil
arbre ou Irone Irès branchu ne
dépassant pas 10 m haul. Il
eSI originaire de l'Amérique
tropicale. Introduit très ancien-
nement/ il est naluralisé en
Harli,

Los espètes du genre


CQss/a.

POIS Vallieres (S sesbon) À

pOires
de p()in'u"1~
~or kUlllo

l'M~U25~m
de longueur)

Po.:;
Arbre ù corail Ifry/nrmo vnr,'''llr,lc: •
29.6. l'arbre g cor-ail ou portent peliles légumineuses, Leurs fruits
bois immortel (ErythrJna ayant 1 à 2 mm de longueur. sont des gousses allongées el
variegofo L. ou E. indica Lom.)
feuilles sont pennées Ce
ot1einl 10 à 20 m de hauL Il est utilisé comme arbre sont des à croissance
Cette d'ornement est couverture du ou Costa- rapide et à reproduire.
originaire de l'Asie tropicale. Rico.
Elle se reconnaît facilement à feuilles rÎches en matières 29-8. Le casse marron
ses feuilles marbrées de blanc azalées sonl recommandées
jounâlre le Irone et bran.
( specfabÎlÎ5 C ou
pour l'alimenlation Senna specJabllis ID. ) Irwin
el Barneby) est un arbre orne-
mentai d'une qUinzaine de
m~èl(es hou! introduit
Hpïli el rI""""",r"
se reconnaît en
1 grandes
dressées et
cm,

cosse marron est une


espèce à rapide, Il
'<'CI'''-V'P

peul laillis car il


reiette de propa-
gption peut se boutu-
rdge ou par (37000
graines ou kg),
tiques font du cosse marron
intéressante en
des sols, en parti-
le traitement Arbre à corol' A
points {folioles
gousses plus nom
29-9. Le casse du Siam aplaties et non cyl in- bien que si
(Cassio ou Senna dépassent 1
siomea (Lam,) Irwin et Barne- mm el si la période sèche esl
by) esl une introduite, à 4 mois, Elle ne
originaire du Sud-Est. Le cosse du a large- le froid et ne
Il ressemble ou marron ment planté en Haïti! en parti- pas une 01 tîtude de
dont il se distingue par culier en limite

QOU5~ô
cyrlndriqu ..,
l'H'llrolrc

lieurs rouges

Brucol (Eryrhnflo ber/Groano! A


o ooissance rapide,
cHeinl une houleur
20 m 50 lorme forestière 1.'::,1
bonne

casse du Siam rejette fCCile.


menl de et peul ë:fre
Irai lé en laillis. En la
durée révolution
5 ans (stations
10 ons !slatioM
bre CQntinul.': à bien prodUire
pendonl '-1 0 5 periode:i
La praduClÎon
bOiS esl de l'oldre 15 m'l
par he:ctClrê: el par on.

bOiS est de çovleur brun


foncé, dur et lourd Id := 0.6 à
08). Il est aux
ques lermitê:5. Il esl utilisé
comme bOiS de conslrvdîon
ou pour la Confeclion de
poleoux. un
excellenl

Cosse du CI utilisé
comme arbre d'ombrage
te~ Cependanl, c'es!
relatlvemenl exi-
qUi concurrenCe
par 501'1
Irès ; son
emploi en agrofor~slerte n'est
conseillé

La propagolion du du
Siam se foil par semis direct ou
ovec des planls produits en
pépinière. La germinotior'l esl
bonne Un kilo de 9rOll1es en
contient environ 30000.

29-1 G. Le bOÎs eabri


sio emarginara L CJu
alomoria (i ) Irwin et 8amebyl

cosse est pi".ufcilS OUSSI


appelé cosse marron, comme
çelui présenlé précédemment

un petit arbre
nI.': pas 12 m

96
gousse
aplatie,
longue de 20 6
30cm

-').
// 1
!

1
,~

/
1 -~.-'~

" /
'- ./

Cosse d" S,am (COSSIO 5Iomeo}'" BOIS cobri (CassIo emaramDJ'Q,

en Haïti el
s zones
altitude, en
raks.

bois est appreCle pour la


construction des moisons, pour
la fabrication de charbon
bois el comme combustible. Il
mérite d'être utilisé pour
vives houtes et
ravines,

BOI$ cobr; ...

30. Les légumineu des forêts en bordure des cours d'eau ..


lOHchoccrpus ,. Plerocorpvs ; Hymenoeo.

1. Le battre Q ,aima n oc, contre dons forêts humides


(Lonchocorpus loldo/ius (Wil/d) 15m ou des C:Qurs d'eau. Il
97
,
\

, ,

,/,
,/'

98
indigène dons gro
peilles Antilles.

30-2. le bois ca'iman


( ''''''rih",rr"'',,
domingensis
(~urp,) ressem-
b~e ou à caïman, Il peul
re 20 m de hau-
On rencontre surtout
substrat calcoire.

30-3. le bois
cbrpus officinolis
etes) esl un arbre
forêls humides,
db ou bords de
ri~ière. vient des
niais l'aile el
I~ cet arbre
d'une membrane BaHre à caïman"
en forme d'aile.

Cel arbre oHeint


Il est caractérisé 30-4. le courbaril hauteur. Il se YCH··,......",...

contreforts à la noea courboril menl à ses


Ceux-ci montent jusqu 3 m cées}eslun de compor/anl folioles el à
sur le Irone el se prolongent Iropicale assez peu longues
horizontalement sur le sol. commun en Hani. Son nom centimètres.
vient du mot ces gousses esl
est léger (densité UI;;;:>',-,I' ,uni le mariage, cor et peut servir à
à tendre el sa es des feuilles, éloignées fabriquer une boisson,
tance mécanique est faible. Il l'une l'aulre pendant le Îaur,
esl peu durable el sensible aux se rapprochent la nvit le bois esl très dur, !d
aHoques de termites. Il O]L résistant et durable. Il est
une résine qui Il est rencontré le des Irès apprécié, en en
l' Olr. cours et atteint m de ébénisterie.

31.. bignoniacées Haïti: chêne, calebassier, chevalier,


poirier et immortel étranger.
; P I J' \1 JIn " Tabebuia "

C,es espèces sonl dans leur aspecl comme dans exigences pourtant,
du point vue elles font partie de la famille, celle des

II'n,~n~
jMacroco- Il se rencontre surloul dons
(Jocq.) BriJton montagnes sèches
longissima (Jacq.) vallées aux sols
un bel arbre indi- drainés.
typiquement haïtien.
chêne se reconnah 31 .. 2. Le
Il avec l'acajou, l'une menl à sa silhouette (Crescenlia
les plus et aux: nombreuses '-Iv.... ~,~ç~
par le paysan. En formes, longues Le calebassier a une silhoue1te
concurrence res : dizaines de cm, qui très particulière ui de
ses raCÎnes sont profondes el C'est un arbre de le : sa
sa couronne est Par 01\- qui 30 m ramure est composée d'un
99
pelil nombre de longues brcll'l-
ches ngides el peu ramifiées
les Iruils sont égo!emenl
remarquables: les calebasses
sonl ovoïdes et atteignent
30 cm de diamèlre Grèce èI
leur coqve dure, elles servent à
foire des (éCipients r Coui l
JI II

Lo pulpe du lruil est utiliSée':


dCI'l5 10 phormaçQpée lradi-
lionnelle pour soigner les
hématomes el les fc~ulures,

Cel arbre qUi ollel ni) Q m de


hauteur esl souvenl plon!é
près des habilations Il n'es!
pas consommé por le bétail.
50 propagation se foi! par
groinss ou par boutures C<":5
dernicrcs mpl'erll,cnl Irè:s fOCI-
Icmenl. Le coJebm.sier est une
espt'Cc très inlèressunle pour
la conservatÎ6n des sols (créa-
. tÎon por exemple de seuils bio-
loglqUê:S dons les ravines) les
boutures doivenl êlre préle-
vées en lin de soÎson sèche.

Son bois est d'une durele si


cl' une densilé moyennes; il e11
rt:'\i:'Jlanl el lIeXlblE!, mois résibte
mol QUX aBaques des INmiles
1) esl surlovl ulilisé comme hOls
de chauffage.

31-3. le c:alebassier
marron (Crescenlia /ineorHo-
/io Miers) est proche du cale-
baSSier, mOIS n'existe qu'à
l'èlol sauvage Il s'en distingue
par ses feuilles el huits plus
pelits

31-4. Le chevalier (Te-


como slons fL) HBX.) est un
arbuste originaire de l'Améri-
que tropicale alleignant 8 m
de hauteur mais plus couram-
ment 2 à 3 m. Celle espèce
ornementale est remarquable
por son abondante floraison
jaune Elle est trés rèpondve en
Ho'i'l" svrlout dans les zones
'jèches et sur sols colcames.

Le chevalier est envahissant et


constitue une espèce colonisa-
trice Sa propagation est faci-
le. il produil beaucoup de
Chevalier ...
100
fieu, blc,..::h6Ire lieur
loune-crème

J
('2.....
/~
1 "';'~~ r'-

----"j

cm

Calebossier ICrescen/ia cuie1e) À


,. Calebassier morron (Cro.sconlia lin()orl'foliCJ) '1' Chevol'l)r (Tecomo :;/an}j)

Îleu' verd61re

gousse~
b'un foncé

101
graines el peut Llu:'lsi être
reproduit par boulurClgr::, en
vlilisanl le bois jeune Il seri
porlols à faire des haies hou-
!e~ Il conslitue une espèce
Intere'l$onle pour la conservo-
tion des $01$.

31 .. 5. Le poirier (Tobebulo
hËlerophyllo (OC) Brillon ou
Tabcbuio pollido (Undl, J
Miers) est remarquable par
ses grondes Heurs roses, mau-
ves ou parfois blanches pré-
sentes en loutes SaiSOnS,

Cel arbre, qui peul olleindre


20 m de houl, a souvent élé
plOnlé en Amérique lropicole
el dons les Cm61bes, non seu-
I~m~nl comme arbre d'ûrne-
ment/ mcis aussi 0 cause de
son bois rie qualité Il é'!sl com-
mun dons les Petites Antilles,
mois encore peu planlé en
Haïti, malgré $(")ri infère!.

Ce bois est moyennemenl dur


el dense (d ::::: 0.58) 1 il 851

tlcur?J rù5C;),
mouv(,?~ Ou blanchc,ç

. lrnm Olielloi1lronqcr (Spmhodcn cnIJJi'<lnufn!u) À

102
résistant} prend un excellent
poli 50 leinte brun cloir es!
Il se travaille Irès
dans les Petiles
Antilles, il est Irès utilisé en

31-6. l"immortel étran-


ger ou tulipier du bon
!Spathodea companulola
Beouv.) est, comme le
un Irès bel arbre d'ornement.
grand arbre est
ses fleurs rouges qui ollei-
8 cm de long el se
de loin. propo-
galion de l'Immortel étranger
se lail par 9 boulurage
el marcollage
de lumière est
rapide. Elle est

racinaire est
el ses racines dra-
Il est très sensible
aux vents violenls.

Immoriei élronger ..

32. Une morÎngacée : le benzolive.


MoringQ

~e benzolive !Moringo
fera Lam.} est un pelit arbre ne
dépassant pas 10 m, commun
en HaïlL Il se reconnaît facile-
ment à inflorescences

Le benzolive est
l'IAsie du Sud-Est. 1\ a
~enl planté, en Haïti comme
dons la plupart des pays tropi-
caux
Ses usoges l:.onl mulliples Le')
feuilles, fl':=urj et 9ous~es sonl
consommees à l'état l':=une par
l'homme el surtout COt"r'lt"r'l.:=
~ourrage pour le bétaiL Les
graines contiennenl une hUile
qUI est utilisée comme lubrifiant
et dons les lampes à huile

La fbroison dv benzoJive
s'étend sur toute l'année el son
levilloge eSI élégont, Cé:: qui en
fad un arbre d'ornemer.t
apprtclé C'esl vn arbre melli-
1ère.

Le bois, tendre, est peu utilisé,


si ce n'esl comme bois de feu.

Le benzol Ive I?l;ïl une espèce


pionnière:; il esl peu exigeanl
el supporte bien 10 sécheresse.
C'esl un arbre fourrager inté-
reSsant dons les zones de fai-
ble t"Jltitude

la propagalion es! très facile,


par graines ou par boutures Be·"/oli vI!
qui prennent aisémenL Il <il IMollflDo
ofeiférn)
rejette de souche.

33 .. Les apocynacées, une fàmÎlle riche en arbustes


ornemêntoux : laurier rose, frnngipanler, bOÎs snisissement
et allamando.
Nerium ; Plumeria; Theve/la AIJamanda.
J.

33-1. Le laurier-rose
(Nerium o/eander L) est un
arbuste originaire du bassin
médilerranéen largement
inlraduil en Hoili comme
plante ornementale. Il se
reconnott Cl ses fleurs roses Irès
vlsÎbles, en cymes terminales,
et à ses feuilles allongées,
pointues el coriaces, Les gous-
ses an1 8 à 15 cm de longueur.
La plante possède un latex
blonc el Ioules ses parties sont
toxiques.

Cel arblJsle peut atleindre 5 m


de havI. Il est Irès rustique el
svpporle la sécheresse Sa
propaga tion par boulures est
facile.
Lourier rose (Nerium) ...

104
fleurs bla nçhes,
leuilles obtuses odora nies

Laurier rose (Nerivm oleonder) ... Franglponler 0 feuIlles obtuses (Plumeno ob/usa)'"

La beauté de ses fleurs et la Le frangipanier eSl une espèce 33-3. le frangipanier


f~ci\ité de sa propagation rustique qui accepte les sols rouge (Plumeria rubra L.) est
expliquent l'utilisation couranfe pauvres, supporte la séche- une espèce ornementale origi-
du laurÎer-rose dans les haies, resse et tolère le sel. naire de l'Amérique centrale.
idrdins el porcs en Haïti.
Lbs f .. anglpanier~ (Plume-
[ib) sonl des arbustes ou de
Pl3tils arbres ayant de grandes
fleurs blanches, roses ou jau-
nès. Les branches sonl épais-
ses et les feuilles simples sont
groupées en bouquet à l'extré-
mité des rameaux. La plante
possède une sève laiteuse (la-
tex),
33-2. Le frangipanier li
feuilles obtuSêS (Plumeno
obtuso L) est indigène en Haï-
li. Ce petit arbre oHeint une
douzaine de mètres de hau-
teur. Ses fleurs sont blanches el
odorantes Les fruits onl 10
forme de deux govsses allon-
gees réunies par leur base. Il
esl souvenl rencontré sur col-
coire corallien, à proximité,de
10 mer. Frt"'grpunlli'!f AI.

105
Cell~ e:>pèce 01 nel est
ê'golemenl 1uslique 01 sc:; pro-
page [acileilleni Cl pnnir cle
boutules. Elle (-isl communé-
menl ul confedion-
01 nementQles Ù

33-4. bois ,g
ment au (
peruvÎcmu (ParR.) K, SchUIJl)
esl un arbuste ornem(:';nlcd on.
l' Amérîque t~opjco.
(1 clochettes sonl
de rose el ses
, 1J81Sisionies f-~I
sonl longues de 8 6
15 cm. Lo plonle
el elle est

le bOIs 6
la sécheresse

33-5. l'l1l1omànda IAllo-


mClnd('j coJhorltço LI un
U ën gëneral 9 nm -
aux feuilles perslslonlHS,
par ses gran·
en cloche.
inlroduile
en
ileurs rouges,
jaune, ou blanches
rochée, de jaune,
1 odoronles

2 gousses réunies
par 10 base

latex blonç

~rongipaJ)ief rouge fPlumerio fubro} A Bo.s sa,s,ssemenf {Theve/io pervviono} AI.

34. Les lauracées de Haïti:


les lauriers et l'avocatier..

IL'~i"n:rp,,., •
F ; Perseo

34-1. Le laurier
leucoxylon (5w,)
arbre indigène dont les
simples el coriacées atteignent
10 à 30 cm de longueur,
fruits sont charnus et noirs. Cet
en humidité
m de hauteur.

Son bois est assez


tendre, léger (d - 0.45)
moyennement Il est
facile à travailler, mois
durable. Il es! moyenne-
comme bois
menui-
ulilisé pour laurier
poteClU'lI IOw1co /,.,,,,-,-,.,,1,,,,,1 ..

107
-._- -------

Avocnli"r (Pen:~CJ omli'ricono) A.

Arbre crOissance rapide el lonl 10 rolion feuilles elliphquês


au pori droit le ILiuner peu! hommes el don') la phLlI- gnenl 15 cm de longueur.
prendre en altitude le relcis les surplus fleurs sonl jaune verdàtre.
d'espèces comme le bois pelé sont par
ou le bois capable Ils ont une voleur liulnlive très li ovocolier atteint 10 à 20 m
graines est assez difficile élevée foil leur de haut. Il esl surlout cultive
leneur en matière pour son fruil. Il en existe
laurier blanc

cées el ses fruifs charnus


noirs. Meis c'esl un arbre de
pelite laille qui ne dépa55e pas
10 à 12 m de hautrc:ur el ses
leuilles ont sèulemenl 10 à
15 cm de longueur.
34-3. l'avocatier
omericana Mill.) un arbre
fruitier originaire de l'Amérique
tropicale. Il est naturalisé en
Haïti ef

Il se reconnaÎt à ses fruits


de cou-
leur el en forme de
fruits jouent un impor-
Avocatier ..

108
vanétés améliorées qui peu- Son bOIS, peu durable el sensi- l' ovocofler est reproduit 6 rJŒ-
venl être greffées. La planta- ble aux attaques de lermiles, 9 rOI nes 1environ lOg r(JI-
tir des
lion de ('avocatier esl décon- esl peu utilisé. nes ou kg). Les plontules sonl
seillée ou-dessus de 800 m très oppelentes pour le bétoil
d'altitude el dons les zones el, de ce fOII, 10 plontalion dOil
ventées (problèmes de coulure Les feuilles sont utilisées être protégée contre ceIUI-ÇI
des fruils el de déracinemenl comme fourrage pour les Sa croissance est moyenne el li
de l'arbre), bovins el les porcins. Iruclilie à l'âge de 5 à 6 ons.

35. Les pins et le pin d'Australie


Pinus ; Cosuorino

pin el le pin d'ouslralie ont quelques similarités dons leur aspect qUI lustiflent qu'ils salent présentés
erhsemble, bien qu'ils soienl éloignés l'un de l'ou Ire du point de vue écologique comme du pomt de vue
b6tanique.

35-1. le pin ou bois pin


(Pinus occidenloJis, pinacées)

Ce pÎn est indigène en Haïti. Il


caractérise l'étage des monla-
gnes humides, situé ou-dessus
de celui de l'acaiou, Il résiste
au froid et il est exigeant en
humidité. Cependant, une
variété observée dons la baie
de l'Accul pourrait servir de
source de graines pour les
plantations à bosse altitude.

Il forme de beaux peuplemenls


forestiers, en particulier dans le
massif de la Selle ('I Forêt des
pins") el dons celui de 10
Holle. Ces massifs diminuenl
régulièrement de surface du Pin (Pinus occidenlol,s) ....
fail des mises en cullure. Dans écorce proteclrice (jusqu'à 7 durée des iachères diminue et
d'aulres régions d'altitude, cm d'épaisseur 1) et de sa passe par exemple à 7 à 8 ons,
comme le massif de Vallières, bonne capacil~ de regenè·o· les leunes pin:; issvs de graines
le pin ne subsiste plus que SOus tion, le pin a longtemps été soni délruds par le feu e\ le
la forme de bosquets Ou d'or· lavorisé pm le ~ullurè sur br0· peuplemenl ne peut plu') se
bres isdés dlsseminés dons les IÎs. Il est probable qve les peu- régénérer.
ZOnes cultivées. plements purs de pins que l'on
peut encore trouver en HO"lIi Le bois de pin 0 une grande
Ces peuplements de pin recu- ont ainsi été favorisés par imporlance économique et est
lent, cor la jochère longue l'homme. activement commercialisé. Il
avec brûlis ne permet pas leur constitue en effet un bois
régénération Les jeunes pins Mois le feu ne favorise le pin d'œuvre apprécié: il est dura-
sont brûlés avec l'imporlante que tant que la iachère qùi suit ble el facile à fravoiller les
végétation li9neuse qui a la mise en culture est suffisolTl- planches sont souvenl Ircm",-
envahi 10 jachère au boul de ment longue ~ 10 à 15 ons par parlées sur de grondes distan-
quelques années de non cultu- exemplel· Dans ce cas, elle ces à dos d'homme Ou de
re. permel eux plants issus de rnvlel avant d'oltelndre 10
9;cllnes,ou début ,de 10 iachère roule carrossable. LB bais de
Le rôle du {eu dons la diffUSion d acquenr une ecorçe assez pin esl riche en résine. Ainsi, le
du pin est plus complexe En épeisse pour surmonler bOIS des leunes PinS esl ullhsé
eHet, du feit de son épaisse l'épreuve du feu Lorsque 10 sous le nom de bOIS chandelle
109
pour démarrer 1(1 combu:stlon
du chorbon bois.

En Ho'''Ii, la pmduclion de
(orl a/leinl 2 à 3 m3 par
10 re el par on

le pin est un reS in 8VX Iodle ù


reconnollre per :\es
olguilles groupées p('lr 4 0
ses /1 m
hauteur C
pionnière qUI se
lemenl quand jevnes plants
ne sont po~ dèlrvds par le brù-
Du roll son leuillage
léger et son bon élagage
nalurel il nc conCurrence pos
cv liures.

roc.lnOlfe 65/ dau


ble ' une recirle pivotanle 6 murs
lonce en profondeur, complé-
un dense de Le pin des Caraï-
superficielles bes { conbaea More/et,
variété hondurensisl es! inlro-
l'arbre fructifie seulemenl à duit en Honl à expérimen-
propOgollon se fail par l'oge 30 - 40 005. Iruclifi- 101. Comme son nom l'indlq;ve,
graines (35.000;:) 40,000 grai- catiot'! 0 lieu Ct
l' onglnaire du Honduras.

\
\ \ \
\

\ \

Pin des Carnlbes (PmI.lS crmbaee) À

110
Le pm Caraïbes Casuarino vient de pin
au pin indigène, dont il est pro- proche de l'au· loin à son
du point vue botanique, rameaux de l'or- el à sa
il est mieux adaplé aux oux plumes de cée. Il alteint
altitude, plus
cônes sont plus C est un arbre
petits ainsi Ines rapide et peu
(50000 à au pin d'Australie est le supporte
kg). l'Australie. Il a été el accepte des sols pauvres
ment introduit en Haïli. Il esl améliore, cor les nodules
35-3. Le pin P. oocarpa botaniquement éloigné des fixent l'azote
est originaire de l'Amérique Son nom haHien vient de
laline. En altitude. rameaux verls el
l 000 m, sa productivité est aux aiguil- Le bois du
que celle pin rameaux jouent très dur el
el alleint 10 à 40 m3 le rôle ; celles-ci à 1). Il a une bonne
ppr et an. Il peut existent, mais sous la lorme mais n'est pas durable,
aYantageusement remplacer minuscules en d'œuvre apprécié en
celui-ci dans anneaux de couleur plus ainsi qu'un excellent bois
Les rameaux lombent et sonl (5 000 k col par
35-4. Le pin d'Austra renouvelés régulièrement. sec).
pich pin ou tilao ( L'humus ainsi produit par le pin
Fors!., casua- est médiocre et se pin est surtout
rn ...""<:o mol.
planté pour la
bois, partois
Ou en haie
peut être taillé.
esl facile, par
800 000 graines au ou par
boutures, mais les doi-
vent mycorhizés. Il est par-
ticulièrement recommandé en
sur des terres
ou lorsque
esl sau-

San
pose un
c6t~, il enrichit le en
d' Vil avlre côlé il concurrence
cvUvres : son système
noire important el
produit par celte espèce est
mauvaise qualilé.

<41 Pin d'Australie L05;uarmOI

111
36. les légumineuses de régions sèches:
bayahonde, (u::odas, madame ... na'ïz, r::ompêche et tamarin.
ProsopJs; 1 Haemaloxyfon; Tammindus

boyohonde el acacias lont parfle 10 famille mimosacées, alors qve le madame naïz, le
el le tamarin sonl coesalpiniùcees

36-1. Lê bayahonde
1Prosopis Îuliflora
(5w.) DU
Prosopis pa/lido (H. el eX'
Willd) H.a.K.
vn arbre orlginùire
l'Amérique tropicale Introduit
anciennement NI HÙI!I, il
bien naluralisé et
d'imporlantes forêts dons les
zones sèches.

Il caractérise un en Haïll
enlre 10 zone à ['octu~ enCOre
plus el la
zone 0 gommiers. Cependant,
surexploÎlolion du boyahon.
de, pour la production
charbon bOÎs el de poteaux
el pC1r fail régn::s-
ser celle el fovorlse
l'ex!ension formolions
d6minées par C.OdU5.

L'aspecl du bayahonde: est


; la couronne
est très large Il
pe:u! olleindre une vingtaine de
mèlres de haul

croÎssance du boyohonde
est rapide, tenu
conditions climùtiques dans
il se développe
paniculièremel'll
10 En
rocinoire
l(ès lUi de
chercher l'eou à grande pro·
fondeur.

C'est une envahissan- bais d'œuvre Il a semées: trempage pendant


te également une houle h dans de l'eau bouillanle
voleur calontique:, constitue un l'on laisse refroidir, ou
excellent çombuslible el donne pendanl une heure
un chorb6n bOIS de une solution à 20 %
el comme source qualité sulfurique jou pendanl
le bols est assez dur, 20 mÎnutes dons Cê'1 oçide pur).
lourd Id = 0.7 à 0.8, el il a une La propagalion du bayohonde
bonne mêc:anlque Il Se faillocilemenl par graines. et L'arbre rejette de souche
esl durable mais sel'lSible aux par grcw"\es doi 10 peut être trOlté en
oiloques de terrmles. C'esl un ven! être traitées ovanl d'êlre taillis.
112
les acacias

constituent un
représenté
tropicoles
du où ils ont sou-
vent une grande importonce
éçonomique comme source
bpis el de fourrage.
par con Ire, les
nes rencontrés
modeste. en
semblent
mais n'ont pas
en Haïti.

aeodas font partie


famille des mimosacées.
sonl de petits arbres en
rai épineux el aux
pennées.le nom U\..'V'-''"' Il peul atteindre 10 m wmd.j à l'acada
d'ailleurs du mol haul. Cet acacia peut précédenl el esl également
gnanlune taillé et sert portais à indigène en Hoïli. Mois ses
des les feuilles bi-pennées
moins de poires de
36-2. llacacia A. macra- à 8 ou lieu de 12 30
1

cantha Hump. el Bonpl. ex Acacia macracanlho) el


Wiffd est indigène en Haï1i et 36-3. bayahonde jeunes rameaux tortueux sonl
commun dans les zonés rouge forluoso fL.) de

lieur, jaune pôle


ou verdàlreS

Boyohonde (Prosopls ACQCIO (Acacia macrocontno) A

113
Il ne dépasse pas 7 m de heut
èt conslilue le plus 50vvenl un
bUisson de "2 a 3 m. Il est sur-
tout utilisé comme bOIS de feu.
Les gousses sonl consommées
par le bétoîl Cet acocid peul
égalemenl être taillé en hale.
En Haïti, on le renconfre ça el
16, dans les régions sèches
(Fort-libedé, Sovone débOJée
etc)

36-4. le (ondelon, aUfisl


appelé tendre à cuilluu
ou dendrcu;ayo (Acacia
scleroxyJo rU55) est indigène
en Hoïli où il se rencontre dans
des conditions un peu plus
humides que les deux DeaCiOS
prÉicédenls, le long des l'ivlt~res
6ayohondo remue (A Iorluosoj Al
ou en moyenne ulliluds, sur-
rout ddM le sud du pays. Il Ses 'euilles sont ver! fonçé el nesiono (L) Willd) esl orlgi-
olleint 20 m de hOl.Jleur. brillantes Elles comporlenl 10 noire du Chîli, mOIs a èlë nolv-
à 30 flaires de pennes oyanl rolisé en Haïti
Il se dislîngu8 espèces pré- chacune 30 à 50 poires de
cédenles par le fOi! qu'd esl lalîoles
Ses fleurs jaunes sonl odoran-
inerme ou peu épineux el par tes, comme l'indique son nom
la couleur blanchâtre (et non 36~5. l'acacia jaune ou créole. Cet oeoCÎe est parfois
jaune-orangée) de ses fleurs. acacia odorant (AcoCio for- ulilisé comme plante 6 porfum.

(lov'
blonch61re

~:, \.

Candelon (AcoC/() scleroxy1u) ...

114
Cette espèce a
raison de sa r
et de son faible niveau
. elle accepte
el supporte la
resse.

Son dur lourd (d =


0.8). \1 est surtoul utilisé comme
combustible, du de 10 taille
modes le de cet a
peul aussi' servir à
des manches d'oulils.

iaune peul taillé


pour former des haies. Il cons-
Hlue une source de
lourrage pour le bélail.

36-6. L'acacia A. aurÎcu-


IIformls ex Benlh
esl un acacia il en HOlli
Il est orlglnolre l'Australie.
le distingue
ts par ses
01.1 phyllades
sonl enlières, coriaces el res-
semblent a des feuilles
Iyplus. gousses nOires
s'enroulent à maturité, prenanl
une fOI'lYle à une
oreille, d'ov le nom lolm de
l'espèce.

acaCIa peu vAII'-''"'· ....


crOISsance rapide, ce
son inlérêt en
1\ supporte assez

36-7. l'acacia A. alblda


Der (ou afbido
(Del) A très
répondu le où il a
10 porticulorilé étonnante de
cOMerver son pen-
dant la saIson el de le

ce
essence pour
d'aulanl plus qu'il
en azote et tour-
un fou ofJprècié.
un grand {jusqu'à 25 rn
de hauteurl très plastique et à Acaclo ovnçvlilorm's ..

115
ACOCIO
" Modam<!! (F>orkinsonio OCUIIXJ/nJ

116
rapide après esl dur, lourd (d 1) lème racinaire à la
années pendant durable, Il est ulil fond el
quelles son lie( pour
s'inslolle. Compte lenu poteaux. sup-
qualités parie la canstiluer 36-10. tamarin (Toma-
arbre mériterait des haies prolectrices. rindus L caesalpinia-
Hal"ti. Celles-ci sonl créées par est un arbre pouvant
20 m de hauleur. Son
36-8. madame naïz nom vienl des mots
campêche résiste à 10 désignant la dalle (tamar) el
ou madame vas (Porkinso-
du fail d'un 1)lnde, l'arbre
L, caesalpinia-

petit arbre
gnanl 6 à 7 m origi-
naire de li Amérique tropicale.
Introduil en Haïti, il y est
devenu natural surtOut
el sur

madame naïz a un pori par-


ticulier: souvent bos-branchu,
ila une couronne étalée
au feuillage peu Il se
re:connaft également à ses
felJilies oyant seu-
lement une à de
pennes. L' axe
nes est el qui
le sont très petits. Ses
sonl iaune-rougeâtre.

cet arbre est


la construction.

36 .. 9. Le ,ampêche
Tomor,n
41 ITomormd,,~ indico)
Le campêche (HetemettCJxy-
Ivm compechianum [oesol-
nOlce~;s) est originaire de
Campêche ou Mexi-
introduit
en Hoïli, il esl
naturalisé. Il porte
nombreuse aux
flevrs peliles,
mées. Cesl une es[)ete
1ère.

Le a surtout été
planté pour son bois, exporté
comme source de colorants:
son nom scientifique signifie
rouge. C est un arbre qui
10 m de haut, ou
(il a en général
troncs tardus) el au
peu dense. TomOfln A.

117
comme de pOrient des è!~C1nglel"l'\er'lt'~ :-noyenne HoYIi, bons
ce enlre leb très COMmun.
Il se reconnaît 0 son feuillage lisées
vert tendre el tJ ses fleurs IOU- venl Son bOIS, dur el très dense (d
Les feuilles sonl bi-pen- sons. = 0,9). esl surloul utilisé
nées et ont 10 Cl 18 de comme bOIS leu. Il
f6\ioles. Les tamarin est origincire de un excellenl charbon
époisses, l'Inde. Il est notumlisé dons les qUI servoÎl èI
zaine de zones d'alliiude bosse ou 10 à canon.

37.. Le cêrisier et le grenadier: deux arbres fruitiers ..

MalpJghiD ; Punlca

37-2. Le grenadier (
nica granalum
esl un orbvsle de
à 7 m hauteur Il :'le recon-
noÎI 6 ses fleun, rou-
et à sen fruit, la grenade.
est comestible el
contienl un grand nombre de
graines entourées par une pul-
pe. Les rameaux sont souvent
terminés par une

renadier est origlrlc1Ife de


du Sud-Est. Il résisle bien
à la sécheresse el se propùge
à partir de boutures.
118
feuilles opposées

IrI,J;t rouge

Grenadier (Pun/ca gronolum) ...

38 .. Le frêne et les bois blancs


Simaruba; Phyllostylon.
38-1. Le
glouco
est indigène
m hauteur el
un 60 cm.

Il se reconnaÎt à ses feuilles


ayant 10 à 20 folioles
,",<>nn,,,,,,,,,
elliptiques,
la supérieure est lui-
sante el 10 face i
clair On le
zones
moyenne.

Son est (d - 0.4 à


0.5) et se faolement. Il
esl durable el sensible aux
termiles. le frêne
à reproduire
nes, en pépinière,
ou

38 .. 2. Le bois blanc (Sima- Frene


ruba simoru- glovço) '" L--_ _ _ _ _ _ _ _ _ _~_ _ _ _ _ _~,.____'

119
ressemble beaucoup
mOIS ses lolioles sonl
grond~5 ~t plus nombrèu-
set;.

En Halli, le nom blanc


désigne égalemenl une aulre
espèce donl le nom
que est Phylloslylon broi;;Îlien-
se Pour éviler Ioule conluslon,
nous la présentoM ici,
ne ressemble pas ou

38..3. bois blanc: !


losly/on bra5ififJnse~
esl un arbre indigène en
BOIS blonc lSlmorvba) A
rencontré dons les zones
alliluds. Ses sim- Les fleurs sonl est apprécié pour la
sonl el un peu Le hOis de cet construction.

39. méUacées de Haïti: acaiou, cèdre,. bois rouge,.


mombin bâtard, nim et lilas pays.
5wÎeten;Q; ,
) ; Trichilia / Azadlrachla (

méliacées comprennenl essences nobles Tres


J) Il lèes pour la quahf@ dv bOIS produil.
fevilles sont el sanldes

39-1. l'ataÎt;\u ptt ys ou 10 CAl de monlagn(3s


maho9lany !.$wli:::leolo IOr'lg COrîtenonl grOlnes ou-dessus de
Jacq.) est très CJilè:es en-des-
la quolité et ICl sou à Mais'
beauté rougeêltr~ arbre 0 élé lellemenl
Le nom vienl de ce ou cours des qu'il a
que ce bois au 1
protégé par une
résine de nOIx cOIOU
cordlum) avanl d'êlre

alleinl 20 à 30 m de
en Haïti.
Irone, en courl el lra-
pu, ~orle une couronne
lormee
ses. les
composées de 1
assez coriaces;
supérieure est et
brillante el leur face inférieure
vert clair. Cependanl les jeu
sonl enltèremenl de
Les feuilles
L'arbre se
Qr\r\,.c>r'l/CH 1 aux cap-

120
lieurs loune-
blonchôlre.
odOfonl€s

hU11
(capsule dressée)
o 5 loges. cor,lenor"
les g'Olnes allees

Acoj';';u pays ISwlelemo fnrl,nrrnnnJl ... Acajou à grondes feuilles (5w1elerllo mocrophylla) II.

beaucoup de régions sanat local, ébénisterie, cons- mocrophyl/o King.} se dislin


ne se rencon1re le plus Sou- truction de bateaux, gue de l'acajou par ses
. qu'à l'é1at isolé. etc. feuilles plus à
40 m de longueur, lOà
fait de )' ombrage IrYllr"'l",rfninl La propogalîon se 17 pour l'acajou fruîl
à son feuillage deMe et foil avec des planls en est grand el
son syslème très pépinière, en utilisant allei
l'acajov concur- sachels en plastique pour
rence el doit être conserver la motte de terre
u~ilisé avec prudence en agro- racines. En effet, l'Amérique Iropi-
Td,resterie. l'acoÎou supporte mollo trans- l'acal'ou à grandes feuil-
plantation à racines nues. o ponté en Haili du
sa croissance plus
que l'acajou (
Après la récolte des ple,
convlenl de les sède une
"deil pende.. 3 l
éçologique: son aire
peuvent ensuite être conser- d' onglne, il du niveau de
vées pendan! mois. la mer olilludes de
l 300 à 1
de la diversité
ilions écologiques
lesquelles croît l'acajou pour l'aco
l'acajou est moyen- il convient de choisir de veiller au
nement dur, lourd (d = 0.7 à avec la provenance provenance des
08) et résistant. Il est semences.
el réSiste bien aux Sur de~ porcelles
de termites. 39-2. l'cn;aiou à gran- les mÎses en avec l'aide
beClu poli. Ce des feuiU&~ Ou ocaiou FAO, la ploine du
esl largement Venezuela ISwlt~t~ni('j il olleinl 10 m de
121
hauleur 9 cm de diamètre en
7 ons.
es! comparable à
l'acaj6u pays En fail,
espèces .
daM des
écologiques vanables, le
d'un acalou à feuilles
récollé sur est
loul à fail à celui
d' un pays récohé dans
une plus humide.
39-3. Le c:èdr~ {
odorolo L. DU Cadre/Cl mex/-
cano M.J. Rœm.l es! un
pouvant 01 à
40 m de hauteur. Il se recon-
noït à ses grandes feuilles pen-
nées, longues de 30
à 60 cm 10 à 20 d'alldud@ ou @n
el à l'odeur
1.5 m p~H on ef sa production
versant, là où le sol est 11 à 22 m3 bois fort
par fleurs ou en eau et et par an. C'est
écrasées. ainsi que le long men! un arbre intéressant en
ailées.
écologi-
esl un arbre ques çrQlssance
Il est bOiSde à
du e:~t Lo crOIs- de l'acolOU, mOIS il est
le re:nccmlre sance: e:n hauteur ollelnl alors adoront (ce qui le protège

Cèdre (Cedre/a adora/oi A Cèdre ...


contre la et a un goûl
amer. Il est tendre, léger Id =
et facile à tro-
Il un beau poli et
aux attaques de
fait de ces nom-
breuses qualités, ce bOÎs
très apprécié en Haïti en parti-
culier pour fabrication
sono le de Il est com-
munément

Pour les plantations


mes, le cèdre fournil
tuteurs qui reprennent Cèdre A
se transformant al en
macroboutures el contribuant
àla

par boutures el
lenviron 50.000
kilogramme). Leur
est faible: 1 à 3

insolo-
être
X8I,8V!ëlHS en de soison
quand l'arbre "0 jeté
ses leuilles 1/ •

39-4. le bois
(Guorea guidonio Bois rouge À
mer.ou Guoreo
est indigène en Haïti et res- eau est bonne. Cesl un arbre MOIS,
-;emble av indigène. Son bois comme son nom ho'ilien l'indi-
fevdles qui ell'plique son nom que, il (esSemble au mombln
20 à une densIté moyeMe (du genre Spondios), qui est
esl dur el réSistant. Il esl une onocardiacée.
ble el
est oromo!i- Cel arbre indigène en esl
esl frais. Ces commun el peut
que le bOIS
appréCié. à
sonl plus
graines ne A Pverla-Rlco, le bOIS rouge onl 15 à 30 cm
Cesl un esl égalemenl Irès utilisé contre 20 a 40 cm
atteÎr'lt m comme arbre le mombm. Les fruits sonl
les plontallons plus petits (1,2 cm
longueur ou lieu de 4 cm) et
le le rouge de couleur verl marron.
" , , , . , ,.. v , , " en eou Il est habi- 39-5. mombÎn btuard
rencontré en (Tr;chilia hlflo également bàtOl'd est
où l'alimentation en une mél comme les d el
123
Mombll1 bmord InCllIII(J nlfln).1

Il... ,,,

124
de
utilisées

39-6. le nim (Azadirachta


indica Juss. ou MeHo azadi-
rach/a L.)

essence a
introduile en Haïti à r
années 60, en particulier
comme arbre d'ombrage le
long des routes. Originaire
régions l'Asie tropi-
cale, le nim a élé planté dons
de nombreuses autres régions
tropicales arides, son
élanl dû à ses
bles el à sa
la Mombin bâtard A

à croissance
rapide. dans les
les expérimentales de la plaine
du Cul-de-Sac, le nim atteinl
12 m hauteur e1 14 cm
diamèlre en 7 ans. est
lourd (d = 0.56 à 0.85). Il cons-
liIue un bon de
lion et égalemenf un bon bois
de feu. Il résiste aux termites el
oux xylophages

Mais, outre l'ombrage et la


produc1ion bois, le nim pré-
sente encore utres intérêts:
ses graines une
huile utilisable comme com-
bustible pour lampe et comme
lubrifiant. Elles contiennent NimA

feuilles sont utili-


comme fourrage

reproduction par
facile, mois leur longévité
Il ya 2 000 à 4 000
ou kg.

Le nim est une espèce envahis-


sanie à ne pas utîliser en agro-
foresterie Il est intéressant
pour améliorer rab Ou
pour fixer talus des routes el
les berges de dans
zones d'altitude ou
Il peut également
utilisé pour produire du
bois de feu dons zones ari-
ou Haili. lilas pays A
le mas pays IMeUa lilas pays esl facilement pro-
L!est un proche pagé à partir de graines ou de
nim. le nom de boutures el sa croissonce esl
Vient du mol grec dési- rapide_ Son bois mou est sur-
le frêne, par allusion èJ la tout utilisé Comme bOIS de feu.
des leuilles Cet arbre ses
ornemental est origînoire l'onles el en grappe L'écorce e1
l'Asie du Sud-Esl (zone fruil est une baie joune. miluges

40.. verbénacées: tetk et bois soumis, deux espèces intro ...


duites à croissance rapide ..
Tedona i Gmelina

la famille verbénacées esl au~sl en HOIIi par l'vne des quo/re espèces de la
le manglier nOir [Avicennia nilidal

Le el le grandes feuilles enfières

teck (Tectono 25 cm de large. La partie leck esl une espèce à


de rleure feuilles est rapide, mois exi-
se recon~ geante: il nécessite un climat
noit aisément à ses très gran- humide (précipitations de Il or _
{euilles elliptiques: dre de l 250 à 2 500 mm) el un
Çl olleignen! 35 cm er sol profond, el

Teck (Tec/ono

126
né. Dans ces conditions, 50
production 10 par
heclare par an.

bois est moyennement dur


lourd (densité égale à .
est résistant, à texture fine et
une odeur aromati-
Il esl durable el résistant
aux aHaques de termites.

la propagation se foil à partir


plants élevés en pépinière.
Il y a 1 300 à 3000 net-
U-..HP""" ou kg.

!ru;1 (drupel
Le suivi de la plantation 6 <1 grOlnes
élagage) est re si
l'an veut obtenir un bois 801$ soumiS
qualité. ' - - - - - - - - - - - - - - - -_ _ _ _--' <II' !Gmelino

bois est utilîsé comme loyées varie 700 à


40-2. Le bois soumis C:Or'lstruçlion el de 1400 r Leur pcuvolr de
1Gmelino Roxb.) res- (pouvoir calorifique 4.800 germinatîon est lorsque
semble ou teck, ses feuîl- kcol/kg). Il brûle rapidement les graines sont fraîches,
les elliptiques sont plus petites. charbon de bois se il diminue rapidement oprès un
Elles ne dépassent 25 cm consume bien, mais produit an.
long contre 35 cm le beaucoup
teck. Le bois est bois soumis a été utilisé
ment originaire des dans
humides de l'Asie du la propagation du soumis tiers dOM pays. Il
esl facile; peul se faire POy convient cependant d'êlre
graines direct ou plcmt$ dent, car il concurrence
élevés en pépmièrel, por bou- par son
tures bronches ou de - noire important
nes. nombre de n8t- l'ombrage dense.

41. Les combréta(ées r l'omandier et les deux bois gri-gri.


Term/nul/a; Buôdo; Buchenc::Jvlo.

famille également rp1"'''''''<:p. en HOlli par petils arbres poussa ni dons


la mangrove, le manglier gris {Conccc::Jrpus elle manglier blanc (Laguncularia l'/'tr',,,,,.....

L'amandier et deux bois gri-grî se ressemblent du foil que er'ltières sonl groupées par
petits bouquels à l'apex des rameaux. Mois les feuilles l'omandier sonl beaucoup plus grandes que
celles bois gri-gri les écologiques de ces 1rois sont diHérenles.
127
41- 1. l'l'Iml'l ndÎêt' [rerm!-
nalia catCippCi 1.,) c::;t originaire:
de ('Inde el de l'Océanie. Ter-
minoJio vienl dv mol grec dési-
gncJlîI une pOlnle, en ollvsiQn
au fClit que les feuilles sonl
regroupet:s c'1 l'ê:Xlrémilé des
rameaux,

Il est Ire" commun en Haïti


comme arbre d'orneme:nt el se
reconnaît 0 '10 silhouette - les
branches horizontalcs prerî-
nent nOÎ5sance <':! diflerenl:3
niVRaux du tronc L'arbre
alleinl une vingtaine de mètres
de houleur.

Les ft":uilles .sOnt grondes (15 à


30 cm de longueur) el elle,>
prennenl une colorOIÎon rouge Amandic:r A

ovonl de lamber. Les lruils en


forme d'amande expliqvenl le 50 lolérance au sel est élevée, li esl souvent planté pour créer
nom haHlen de cet orbre Ils ce qUI explique sa présence ropldemenl de J'ombrage à
sont comestibles mais appré- fréquenle sur les rivages proXimité des hobilolions Le
('lés Surloul par les enfanls. marins, a proximilé d'especes ba i$ esl dur, moyennement
telles que le roisin-la-mer lovrd (d = 0.59) el moyenne-
L'amandier eSf peu exigeont el (Coc:coloba uvifero) el le gros menl ré::;islanl. Il esl Irès sensi-
supporte bien la Sécheresse mahovl (Thespesia populnea) ble aux otlaques de lermiles: Il

IIoUlj n;rI-
hlnnch(lhp

Amondier À Amandier (Terminalio colappa) ..

128
est très peu apprécié el suriout
utilisé pour foire des poteaux et
comme bois de chauffage.

41-2. le bois gri-gri ou


gri-gri des montagnes
(Bucido buceras L.) qui peul
atteindre 20 m de hauteur, est
indigène en Haïti. Il se recon-
naît à ses pelites feuilles (3 à
8 cm de longueur) groupées
en bouquets et à ses fruits
allongés sous l'effet de piqûres
d'insectes. Ils prennent alors la
{orme de cornes de bœuf.

Le bois gri-gri suppor1e la


Bois gri-g'; (Bucido buceras) ...
sécheresse ainS'1 que la salini1é.
Le bois est très dur, Irès lourd
(d = 0.93) el très résistant. Il est
durable el résiste aux attaques 41-3. le bois gri .. gri ou ieuilles. les fruits sont ovoïdes
de termites. Bien que difficile à bois margot (BuchenavÎo el pointus. Cet arbre at1eint 20
lravaîller, c'est un bois d'œu- copitafo (Vahl.) fÎchl.) ressem- à 25 m de hauleur. Il esl indi-
vre très apprécié. Il se propage ble à l'espèce précédente par gène en Haili el se rencontre
par bouturage. la forme el la disposition des plutôt en altitude.

fcullle~ grovpOCS
par bouqu,-,"

gnlle

lieur verdâtre

BOl. gri-gri des monlogn(;J~ IBuçido buce ro5) ... Boi!; 9"-9ri . Bois MorgOl IBuchenovlO CO""OIO) À

129
LISTE ALPHAB~TIQUI
Nom~ hn'I'IÎQn$. 10111'\& litaliQuM cl de) lamllle~ (moiu!cul@~)

f>ae~ Poge
Abricoti!!!f 45 Bud'll!-nôvia 129 Chrys;ophyllum 50
Acacia 113 Bucida 129 Cirouellê 24
Acacio lovf11iJ 114 Bur.en:r Citron ver! 52
Acacia odoronl 114 BURSERACEES 43 (ArMnelle 38
Acajou Ô grondes feuilles 121 BUXACEES 88 Citr<'lnnler à parfum
Acajou pays 54
120 Buxulll 88 ,J,rui
Acajou Vemn:uelo
52
121 Cabri ! Boil' ) 96 (lul;a .d6
Athn:r$ 51 60 COUDID"" dO
A,,,,,
Acomot 51
93
Ccchimfln
Cacniman eoeur de boeul
26
26
Cochon
CQ'OI
1BOÎs 44
56
AGAVACEES 41 CACTACEES Cocotier 56
A~ 41 COflllJJalpinia 68 Cocoyer 56
Ald 66 CAESAlPINIACEES 67,90,112 C()Hea 58
Alhl:dg 83 Coll! jeune 6.4 C()'ubrirra 60
AII{Jmonda 106 CafQIE;)f 58 COMBRETACEES
Ailophyllus 127
64 CO'l'mon ! BOÎl; - l 99 C&'UHadadia
Amondi@r 23
)28 50 Carttuorpu:t
Amyrilll 34
Co'lmife marron (O"'o/IUI
ANACAR DIACEES 74
22 99 Coquêllcol
AnÔèard'um 63
22 Colebo51;l'!f marron lCC Cardia
Anolherum 38 1Bois ·1 68 26
Andropogon 38 Co/ligndra 91 Corox~olier <tombi '2b
Annona 26 Colliandre 91 Coton fleur 48
ANNONACEES 26 Calophyllum 45 COlOO morron 82
APOCYNACEES 1 CaMpeche 117 Courbanl 99
ARALIACEE5 70 ("",,nga 28 C'-"H;flntl. 99
Arbre 0 eoroil 9.d Candelon liA Cl,1ponÎa 6.d
Arbre à pain 29 Candélabre 72 Cyolhe. 66
Arbre '1Qfiloble 29 Canne à sucre 38 CVATHEACEES 66
56 Caoutchouc 32 Cymfx,P090"
ArftH:a,.pu, 38
'19 CopobllJ 1f3.01i\ 1 61 Dole-Marle 45
Avice."n!a 32 des homme~ 67 Dom~Morie &5
Avocalier 108 CO&S& du S!orto 95 DQlen 91
Az.dll'lKhrer 125 Cassa morron 9d "elon;;" 67
Bambou 35 Cass;a 94 Dendracayo 114
Bambusa 35 Casua";rra 111 Dendl'Opanax 70
Battre 6 caïman 97 CASUARINACEES l 11 Deux jumelles 67
Bauh;";" 67 Carer/" 99 ";dymopanax 70
Bayahondg 112 Colo~lrB
Boyahonde roug9
73 oivi..cJ l'''; 68
113 Cecropia 30
Boyonn@He 81
043 Cedrela 122 linrerô'obium
Benzolive 86
103 C.,iba &7 fryfhrina
8igaradier 93
52 CELASTRACEES 61 Erylhrine 93
BIGNONIACEES 99 118 Espognol (Boi~-I
Blonc ( Bois -) 119 C@drolisr 54 'u~lJlyplru 74
Bli9hio 66 Cèdre 122 lugt!nilJ 76
47 Chod@quier .52 flJphorbio
~ntia 72
39 Chondelier 73 EUPHORBIACEES
BORRAGINACEES
&8,72,87
Chandelle ( BoÎs- J 55 FcriJher"ia 115
Bougainvilleo es Chevalier 100 Fer blanc t Bois de 61
Sôugllil'lvillier as 99 'icl,1s 30
Brésillel 23 Chêne capporo 62 figuier :30
Brome';a 41 \ Boi~-I 63 maud,' 46
.dl Chloroph",g 32 F,loo III
Brucal 94 Choublok 83 flQmooyOl'll 67
130
Page Page Page
Fougère arborescente 66 Lysilomo 87 Palmiste 56
Francillade 68 LYTHRACEES 89 Pamplemoussier 52
Frangipanier à f. obtuses 105 Macroca'alpo 99 Panicum 36
Frangipanier rouge 105 Modame noïz 117 Paresseux 88
Frêne 119 Madame yass 117 Parkjnsonio 117
Fustet 32 Mahaudème 48 PaHe de tortue 74
Gaïac blonc 79 Mahaut bleu 82 Pâle [ Bois· ) 99
Gaïac femelle 79 Mahaut franc 82 Pelé ( Bois- 1 60
Gaïac franc 78 Mahogany 120 PennisehJm 36
Gaïac môle 78 Malpighio 118 Persea 108
Garde maison 73 MALPIGHIACEES 118 Petit buis 88
Gliricidia 92 MALVACEES 40, 82 Petit soleil 63
Gmelina 127 Mammea 45 Phragmites 36
Gommier 43 Mandarinier 52 Phyllostylon 120
Gouannegoul 84 Mangilera 22 PÎCh pin 111
Goyavier 77 Manglier 34 Pignon 92
Groine de lin 91 Manglier blanc 34 Pin ( BoÎs -) 109
GRAMINACEES 35 Manglier noir 32 Pin d'Australie 111
Grapefruit 52 Manglier rouge 33 Pin des Caraïbes 110
Grenadier 118 Manguier 22 PINACEES 109
Grevillea 77 Manilkara 51 Pingouin 41
Gri-gri (Bois-) 129 Mapou 47 Pinné ( Bois-l 54
Gri-gri des montagnes 129 Margot ! Bois· l 129 PÎnus 109
Gros citron 54 MarieÎolem 91 Piquant cierge 73
Gros mohaut 40 Mas tiehoden Jron 51 Pistachier des Indes 49
Guaieum 78 Melio 126 Pite 41
Guarea 123 MELIACEES 120 Pithecellobium 8A
Guatapana 68 Melicoccus 6.d Plumerio 105
Guazumo 80 Médecinier 87 Poirier 102
GUTIIFERACEES A5 Médecinier béni 87 Pois doux 84
Haematoxylum 117 MIMOSACEES 83,90,112 Pois Vallières 93
Herbe de Guinée 36 Mombin bàtord 123 POLYGONACEES 40
Herbe du Guatémalo 36 Mombin freine 24 PolysCÎas 88
Herbe éléphant 36 MORACEES 29 Pomélo 52
HlhÎSfUS 82 Mo,.;ng{J 103 Pomme conelle 26
HUM 48 MORINGACEES 103 Pomme ro~e 76
Hymenea 99 Munringia 81 Prosopis 112
Immorlel ( Bois - ) 9.4 MYOPORACEES 39 PROTEACEES 77
Immortel étranger 103 MYRTACEES 74 Psidium 77
Inga 84 Nedond,.a 108 Pterocarpu~ 99
Jatropho 87 Nerium 104 Pun;ea 118
Jaune ( Bois- ) 32 Négresse (Bois. l 70 PUNICACEES 11B
Joyeuse 43 Nim 125 Quénèpe 64
Lagerstroemio 89 Noix de cajou 22 Roisin -Io-mer 40
Logu"cula";a 34 NYCTAGINACEES 89 RoqueHe espagnole 7A
l.amaireocereus 73 Ochroma 48 RHAMNACEES 60
loloni ..r ChOp80U 58 O"otcG 107 IlhixophorCJ 33
LAURACEES 107 Olilt'Ièr bëitord 39 RHIZOPHORA.CEES 33
lourier 107 Opunf'in 7.<1 Ros@ou 36
laurier blanc lOS Ora n8@ omèr@ 52 1 Bois - 1
ROlJgQ 123
la urier rose 89, 104 Oronge douce 52 Roysronia 56
J.ev(;a.,ng 90 Orange $ure 52 RUBIACEES 58
lilas étranger 92 Orme ( Bois d' -) 80 RUTACEES 52
Lilas pays 126 Pognol ( Bois-) 23 $obol 58
LILIACEES 43 Polétvlt'ier 34 Sablier 48
Lime 52 Polétuyier bkmc 32 5t1uhorum 38
limenisf 52 Palétuvier rouge 33 Sainl ( Bois .j 79
Lonc"ocap'puaJ 97 Palmier royol 56 Sai~iu8m8nt ( Boi~ -) 106
131
Page POlJe Pog@
.soman 84 Ipa,I1ofkll 103 Te,ragasrr;s dA
Sal11tmea 84 lpond/eu 24 Thso"roml:l 60
5APINDACEES 6.4 5tel'(;ulio 49 Th filSpeS il:l
S"p/ndus &0
64 STERCULIACEES &9,60,80
SAPOTACEES Tlteveti.:J 106
50 Stragormo 89
Sapolîllier 51 Sucrin Trema 81
8.1
SalOI\Il:t ( BOlj de • ) 64 $wie,.n;" 120 Tremblor 1~015 -} 70
SCYOM!1t'l (Bolj - ) 6d jyrygl""m Trlchllifl 12J
76
JcheuiJHe,.ia 61 Toheb""/a Trip!iac:urn 36
102
Sc:hefflero 70 Tomarln T(61~ porolCJ 6.<1
117
.unna 9.d Taml:ll'ÎnduJ 117 TrompeUr;: 30
SerpMt 106 ·1
TnI'll'lIMe> rouge (Boil 86 rulipier du Gabon 103
Sesoanie;, 93 Tove:rneau 87 ULMACEES 81,103
Sho() black 63 foveornOIl 87 VERBENACEES J'2, 126
SÎmoruha 119 Tcha-lcha 85 VetÎverÎtI 38
SIMARUBACEES 119 Teck 126 V@tiver
Sîsol 38
41 18CIOO1lO 100 Ylang-ylang 'lB
SOie ( BOIS rie ) 81 1edIOnIO 126 Yucca
Soie m<.'lrrOI'l (Boiô de - )
43
81 T",ndre 6 coilloux 1 1.d Zanfhoxylum
Soum;1 !BoÎs - )
54
62. 127 1erminoliIO 128 ZYGOPHYllAC EES 78

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