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On assiste dans cet extrait à un dialogue entre un Européen, Lahontant et un sauvage, Adario. Ce
dernier fait partie de la tribu des Hurons. Huron était le nom donné par les Français à la tribu Wendat
(tribu indienne en amérique du nord) dû à leurs coiffures qui rappelaient la hure du sanglier. En
résumé, ceux-ci étaient considérés comme des sauvages à cause de leur mode de vie. Dans ce
discours, différentes critiques sont faites. Elles portent sur la politique, la religion et le bonheur.
Cependant, le discours de Adario se base dans un premier temps sur la religion. Il commence par
révoquer les dogmes chrétiens, c’est-à-dire les péchés et de l’autre, il explique que le chrétianisme
n’est pas la seule religion. Concernant la critique politique, Adario explique être maître de lui-même,
être totalement libre, tandis que Lahontan ne l’est pas et est obligé de suivre les règles de la
communauté imposées par la société. Au fil de la lecture, on comprend que celui qui est qualifié de
sauvage ne l’est pas mais au contraire, montre une personne cultivée et qui tient à ses valeurs. Faut
retenir c’est une retranscription de l'interview avec le chef Kondiaronk.
Dans quelle mesure peut-on dire que ce discours pousse à une remise en question de la notion
du bonheur vu par les Européens ?
Pour terminer on peut dire que le mode de vie ne définit pas l’intelligence d’une personne, ni son
bonheur. A travers ce texte, Adario a pu faire face à l’Européen pour défendre ce point de vue.