L Enfer Des Regimes Ou Comment Vivre Sans

Edition999.
info présente ce manuscrit gratuitement
Sandra Langeron Guymar
L’ENFER DES REGIMES

(OU COMMENT VIVRE
SANS)
ISBN : 978-2-9549581-0-1
Edition999.info présente ce manuscrit gratuitement
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Sommaire
Introduction Page 4
CHAPITRE I Page 7
CHAPITRE II Page 41
CHAPITRE III Page 111
CHAPITRE IV Page 148
Conclusion Page 157
Table des matières Page 160

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Chaque année, nous voulons toutes maigrir,

surtout à l’approche de l’été.
L’hiver, nous pouvons encore nous cacher
sous les vêtements,
mais lorsque les beaux jours arrivent,
difficile de ne pas apparaître telles que
nous sommes.
Pour réussir à perdre des kilos, il faut

comme un athlète, préparer l’entraînement,
afin d’atteindre le but fixé, ou du moins,
s’en approcher le plus possible.
L’essentiel est de trouver le poids idéal

pour son corps, mais pas forcément celui
désiré. En effet, même au prix d’énormes
sacrifices, qui un jour ou l’autre ne
suffiront plus, notre corps ayant un poids
déterminé inscrit dans son patrimoine.
Si vous êtes issue d’une famille

« charpentée », vous ne serez jamais une
sylphide.
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C’est donc le poids réaliste qu’on peut

atteindre, en modifiant certaines habitudes,
et non le poids « magazine » !
Je vous démontrerai au fil des pages, qu’il

n’est pas nécessaire
d’investir inutilement dans des produits.
S’ils fonctionnaient comme certains le
prétendent, l’obésité n’existerait, pour ainsi
dire, plus.
Ce sont malheureusement des firmes qui

s’enrichissent grâce à nos complexes et à
notre mal-être. Leurs prétendus produits
miracles, à écouter les propagandes,
ne sont peut-être pas si anodins qu’ils
voudraient le faire croire, et favorisent une
certaine dépendance à leurs diverses
méthodes.
Quand on constate les chiffres d’affaire

engrangés, un tel marché porteur autorise
tous les excès.
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Ce guide vous permettra de comprendre

pourquoi vous avez réellement du surpoids,
et ensuite de pouvoir traiter la cause
mécanique et/ou psychologique.
Apprendre à s’accepter ou vouloir

changer, c’est devenir acteur de soi-même.
C’EST REUSSIR A HARMONISER LE

CORPS ET L’ESPRIT.
C’est vrai ! Lisez et vous saurez tout !

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- CHAPITRE I –
Qui n’a jamais imaginé,

l’espace d’un instant, se retrouver dans la
peau d’une splendide créature, comme celle
que nous voyons dans les films ? Un corps
de rêve, un teint parfait. Nous sommes
toutes pareilles, nous envions ce que nous
n’avons pas. Il est vrai que c’est aussi le
moyen de faire attention à soi-même, en
limitant les apports caloriques superflus,
afin de vouloir lui ressembler. Toutefois, il
faut mettre un bémol. Jusqu’à quel sacrifice
sommes-nous prêtes à aller pour perdre du
poids, pour approcher le possible de la
perfection, et surtout est-ce réalisable ? ne
risque-t-on pas de perdre son identité ?
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1) La faute aux médias ? La faute à

la société ?
Regardez autour de vous.

Dans la rue, les magasins, la télévision, la
radio, les livres. Partout, la plastique
humaine est omniprésente. Les femmes
représentées sur les affiches, dans les
magazines, les films, sont toutes minces,
voire trop minces. Ce sont la plupart du
temps des jeunes filles qu’on veut faire
passer pour plus âgées. Comment ne pas
développer des complexes face à ce
matraquage médiatique ? Nous vivons dans
un monde où notre société prône le culte de
la minceur, voire de la maigreur. Les défilés
de top-models montrent uniquement des
corps squelettiques. Les émissions, les
magazines vantent sans cesse des produits
miracles qui vous donneront un corps de
rêve. Mais pour vous, c’est un cauchemar.
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Comment ne pas vouloir ressembler à

toutes ces naïades, puisqu’elles seules sont
mises sur un piédestal à longueur de
temps ?
Pourtant, quand on regarde

les peintures mondialement célèbres des
plus grands artistes du temps des Rois, les
rondeurs généreuses arborées par les
femmes de l’époque, étaient au contraire un
signe de bonne santé, de richesse. A l’heure
actuelle, c’est l’effet inverse. Etre mince,
voire maigre, montre le contrôle que nous
possédons sur notre environnement, et la
meilleure image permettant de voir que
vous détenez ce pouvoir, c’est votre
personne. Certes, mais vous n’êtes pas une
machine, pas une affiche retouchée (car les
photos le sont, ne vous leurrez pas), vous
êtes un être humain. Et ce soi-disant poids
idéal n’existe malheureusement que dans
ces images. Et cette vérité est accablante,
car nous courons après une utopie : la
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perfection. Dans les faits, même les

femmes minces ont des défauts : un ventre
un peu rebondi, des jambes trop maigres,
des capitons. Ce n’est pas parce qu’on est
mince, que ces problèmes sont inexistants.
D’ailleurs, la tenue
vestimentaire et l’aspect général peuvent à
ce titre, résoudre bien des difficultés. A
condition qu’ils nous conviennent, et non
pas de vouloir à tout prix mettre tel style de
vêtement, sous prétexte que c’est la mode.
Si on ressemble plus à Josiane Balasko,
qu’à Claudia Schiffer, il est évident que les
habits ou la coupe de cheveux ne sont pas
réellement identiques… Mais nous y
reviendrons dans un chapitre ultérieur (cf.
chapitre IV : « harmoniser son allure à son
physique »).
Pour conclure sur la minceur

à tout prix, il ne faut pas croire à tout ce
qu’on voit, entend et raconte. Il faut
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davantage avoir confiance en soi, et

accepter un minimum de sa personne. Tout
ne peut être négatif. Il faut plus prendre en
compte ses qualités (joli visage, belle
poitrine, jolies jambes) que ses défauts
(ventre arrondi, capitons, jambes de
« rugbyman »).
2) Comment nous perçoivent les

autres et comment se perçoit-on ?
Ce qui est curieux, et est une

réalité pour tout un chacun, la perception
que l’on a de soi correspond rarement à
celle que les gens ont de nous. Dans un
premier temps, ceux qui nous entourent
nous voient globalement, ils ne focalisent
pas spécialement sur une partie du corps
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déterminé. Par la suite, ils vont remarquer

la taille de nos pieds, notre ventre
capitonné, nos bourrelets. Effectivement, ils
vont nous détailler. Seulement, depuis bien
longtemps, nous avons constaté les mêmes
disgrâces ! En général, ce travail
d’inspection puise sa source à
l’adolescence, période hélas cruelle, car le
corps se transforme énormément en peu de
temps. Quand un surpoids s’installe, nous
focalisons sur la partie du corps incriminé,
et nous avons l’impression, voire la
conviction, que tout le monde voit
uniquement ce défaut. Parfois, cette
sensation déplaisante tourne à l’obsession.
A partir de ce moment-là, ce qui est
dangereux, mais nous ne nous en rendons
pas forcément compte, ce sont les
complexes qui régissent notre vie. Nous
n’osons pas ou plus aller à la piscine, car
les gens vont loucher sur votre ou vos
terribles défauts, et vont bien évidemment
s’en moquer. Les regards qu’ils vous
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portent, deviennent de plus en plus

insoutenables. Ils ne vous regardent pas
dans les yeux ou en général, non,
uniquement l’endroit incriminé. Si en plus,
une ou plusieurs personnes émettent des
réflexions, étant dans une période de
manque de confiance en soi, ces attaques
portent leurs fruits. La frustration de vous
sentir prisonnière de ce corps peut vous
faire basculer dans la dépression, la
névrose. Bref, un handicap qui risque de
vous empoisonner l’existence.
Le remède à cette situation

est simple et compliqué à la fois : avoir
confiance en soi. Se priver d’accomplir des
actes en société (piscine, magasins, sport,
manger !), se détester, est la pire des
punitions. En effet, c’est la spirale infernale
qui s’installe : on est frustré, donc on se
venge sur la nourriture. Par conséquent, on
se déteste encore plus, et on s’enferme
davantage dans son malaise. Avoir
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confiance en soi, c’est n’être ni mieux, ni

moins bien que les autres. On est comme
tout le monde, et en même temps unique.
Les réflexions ne cesseront jamais, soit par
des gens jaloux, méchants, soit simplement
qu’ils ne mesurent pas l’impact de leurs
paroles. Même s’ils le disent, le pensent,
peu importe. Même si nous-même le
pensons, peu importe. Le penser doit être
dans le sens positif : « Je pourrai améliorer
telle partie de mon corps en adoptant
quelques bonnes règles d’hygiène de vie ».
Mais ce souhait ne doit pas virer à
l’obsession, afin que notre vie ne soit pas
centrée uniquement sur ce problème. Au
contraire, en vivant normalement, en
profitant pleinement de ce que la vie peut
nous apporter, en étant satisfait et non
frustré, on atteint une certaine partie de
l’objectif. C’est mieux que rien du tout !
Sera-t-on réellement plus heureux si le
problème disparaît ? ne risque-t-on pas d’en
trouver un autre ? Cette situation peut être
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sans fin ! Il ne faut également point oublier

que si l’on ne s’accepte pas soi-même, si
l’image qu’on a de soi est négative, les gens
auront du mal à vous percevoir autrement.
Quand on est agréable, on dégage une
image positive. Outre le physique, c’est
donc sa propre perception et celle qu’on va
renvoyer vers les autres qui est importante,
voire essentielle. Essayez. Aborder les gens
en étant plus joviale, plus sûre de vous,
vous verrez la différence de réaction à votre
égard. Les gens ne vont pas voir vos
défauts, mais au contraire la personne
épanouie que vous êtes. Pour vous en
convaincre, il suffit d’observer les gens
autour de vous. Une personne en harmonie
avec elle-même, émet des ondes positives,
et finalement, même si son physique est
moins parfait que le vôtre, ne la trouvez-
vous pas bien ? Il suffit de faire l’essai.
C’est à force de persuasion et
d’entraînement que vous y parviendrez.
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3) L’enfer des régimes
a. Ne pas commencer !
Le corps et surtout ses

cellules, possèdent une mémoire. En effet,
lors du premier régime, la perte de poids est
très rapide, car le cerveau n’a pas encore
instauré les défenses nécessaires à ce
problème. Seulement, toutes celles qui ont
un jour effectué un régime, s’en sont rendu
compte, la période d’inquiétude succède à
la période d’euphorie. La perte de poids
ralentit, stagne, puis les kilos reviennent.
Et c’est la crise. La
stabilisation ne s’effectue pas ; c’est au
contraire, l’instabilité qui s’instaure.
Commencer un régime, c’est provoquer le
chaos. Au lieu d’améliorer sa silhouette,
elle se déforme davantage. Et en général, on
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va royalement gagner un ou plusieurs kilos

supplémentaires. Seule consolation : à la
première cure, la remontée est modérée.
b. Si on continue à faire des

régimes
La première fois, donc, nous

allons « limiter les frais » en retrouvant à
peu près le poids initial. Mais au fil des
essais, le cerveau se souvient de ces
périodes de disette, et réagit en
conséquence. Votre organisme reconnaît
par la suite ces moments où la nourriture
vient à manquer, et va à chaque régime,
faire de plus en plus de résistance. Chaque
fois qu’une période de rationnement
s’amorce, le corps produit un nombre plus
important de cellules graisseuses, et va par
conséquent stocker plus facilement la
moindre source de nourriture riche.
L’augmentation du tissu adipeux est
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irréversible. J’entends par là, qu’une fois

les cellules créées, elles restent
définitivement ancrées aux endroits
stratégiques, tels que hanches, ventre…
Voilà pourquoi, plus on va

s’affamer, moins on va maigrir !! Le
comble, pour celle qui pratique cette
technique. Vous mangiez initialement par
exemple, 3000 calories par jour ; au bout de
5 ans, avec moitié moins de calories
ingérées par jour, vous grossissez.
c. Sortir du cercle infernal

des régimes « express »
Ces fameux régimes, vous en

avez tous vu dans des magazines, à la
télévision, sur internet, ou simplement
entendu parler. Bref, échapper à leur
emprise, surtout quand le printemps pointe
le bout de son nez, et par conséquent, dans
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quelques mois, l’été, avec ses tenues

dénudées, il faudrait s’appeler Robinson
(Crusoé) ! Un véritable matraquage visuel
et auditif s’opère. Ces cures paraissent
anodines, les médias vous les proposent
comme une nouvelle recette de cuisine. Et
pour en trouver, suivant l’humeur, la
tendance, la mode, ses envies, aucun souci !
Régime salade, hyperprotéiné, yaourt,
vêtement de sudation, et crème minceur…
la liste est longue. Chaque année, comme
pour les coiffures ou les vêtements, des
nouveaux régimes apparaissent. Alors,
pourquoi pas, vu que l’hiver s’est avéré
cruel, avec ses plats, et le fait que les habits
dissimulent vos formes, vous faîtes moins
attention. Inexorablement, ils font penser au
balai sorti du placard. Un petit jeûne, et
hop, d’un coup de baguette magique, les
kilos superflus disparaissent. Et là où on
veut, s’il vous plaît…
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Oui, mais voilà, ces régimes en

apparence sans danger, peuvent s’avérer de
véritables bombes à retardement. Vous
allez rester sur les phénomènes
spectaculaires des premiers jours. Vous
montez sur la balance, et en quelques jours,
le poids chute. Oui, mais… Ce que vous
allez perdre au prime abord est l’eau, puis
du muscle, et enfin de la graisse. Donc,
vous l’aurez compris, ce qu’on voudrait
éliminer en premier, est ce qui résiste le
plus : ce sont les réserves du corps, en cas
de pénurie, lorsque vous êtes enceinte, afin
que l’enfant ne manque de rien. La nature a
bien fait les choses… Mais ce que la nature
a créé afin de protéger la future
descendance, n’est pas en corrélation avec
nos attentes conscientes ou inconscientes :
maigrir. Un régime, que j’appellerai plutôt
modification des habitudes alimentaires et
hygiène de vie, ne s’improvise pas du jour
au lendemain, et surtout les résultats ne
peuvent pas être si spectaculaires sur un si
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court laps de temps. Quand on lit la

mention « perdez 5 kilos en une semaine »,
quelle horreur ! Si c’était possible, depuis
longtemps les personnes de forte
corpulence auraient disparues.. .
Une chose est à retenir et qui à

mon avis est capitale : dites-vous bien que
tous ces magiciens qui vous proposent ces
merveilleux régimes, qui inventent des
crèmes et des produits amincissants
toujours plus performants, sont
malheureusement très intéressés… par la
rentabilité, les capitaux et les profits, pas à
votre soi-disant bien-être. Pourquoi croyez-
vous qu’ils consacrent autant de moyens
pour vous proposer des produits toujours
plus performants, des formules encore plus
époustouflantes ? pour l’appât du gain ! Ce
marché est tellement porteur, dans le sens
où la demande est exponentielle, et surtout
où on la crée, les profits générés sont
colossaux. Plus ils inventent des solutions
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sensées répondre aux attentes des

consommateurs, plus on instaure une
dépendance vis-à-vis de tout ce système. Si
la population des personnes fortes est en
constante augmentation et dans des tranches
d’âge de plus en plus jeunes, ce n’est
certainement pas sans raison.
D’ailleurs, lorsque vous

regardez les émissions et magazines
« sérieux », concoctés avec l’aide de
spécialistes de la nutrition, ils ne parlent pas
de régimes, mais bien d’hygiène de vie : ne
pas manger moins, mais manger mieux,
pratiquer une activité sportive. La solution
paraît tellement simple qu’elle est
désarmante ! Avec cette méthode, il faut du
temps pour toucher au but, mais celui-ci
sera durable et sans grands sacrifices, car
intégré à notre façon de vivre. Mais dans
notre société actuelle, où le temps est
compté, où la consommation immédiate
(vouloir tout, tout de suite), l’acte de
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maigrir doit donner des résultats

instantanés. Et c’est là-dessus que jouent
tous ces magnats des produits
amaigrissants : votre (dés)espoir de perdre
rapidement. Dites-vous bien qu’il est
impossible d’aller plus vite que la nature,
que votre propre corps, et vos propres
réactions. Justement, tout est question de
temps.
4) Qu’est-ce que la calorie et donc,

la densité calorique ?
Puisque la chasse aux

calories est ouverte, apportons une petite
définition : la calorie est une unité de
mesure d’énergie thermique, et toute cette
énergie contenue dans un aliment se
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transforme en chaleur. En ce qui concerne

la nourriture, ce sont principalement les
apports en graisse comme les lipides, et
pour les boissons, ce sont les apports en
sucre, autrement dit les glucides. Par
évidence et pour résumer, des frites ou de la
viande rouge auront une densité calorique
supérieure à des légumes ou du poisson.
Cette règle, qui semble découler d’une
logique, n’est pas celle qui semble nous
attirer. En effet, on aurait plus tendance à
vouloir dévorer une assiette de frites, avec
un steak, que des légumes avec du poisson !
Pourquoi ? Car les denrées à haute teneur
calorique ont une saveur qui plaît davantage
à nos papilles gustatives. Et puis surtout,
parce que cette prédisposition à l’attrait
vers ces aliments remontent à loin, très loin.
Quand l’homme était le prédateur qui
devait chasser pour survivre. Le fait de
manger cette nourriture, lui donnait
l’énergie nécessaire pour chasser, marcher
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pendant des jours, ou se passer de repas,

lorsque les provisions venaient à manquer.
Aujourd’hui, la nourriture
étant en abondance, il est vrai que notre
côté prédateur pourrait s’estomper. Mais on
ne fait pas disparaître des millénaires
d’adaptation à la survie en un clin d’œil.
Donc, nos gênes ont conservé cette
attirance pour cette raison. Seul détail : ce
patrimoine n’est plus adapté à la société
dans laquelle nous vivons. Nous sommes
bien plus sédentaires qu’auparavant, et nos
dépenses énergétiques ont
considérablement diminué. Et voilà donc
tout le problème. Par conséquent, si on
modifie notre alimentation pour l’adapter à
nos nouvelles dépenses énergétiques, en
mangeant davantage d’aliments à basse
densité calorique, on parvient peu à peu à
enrayer le phénomène de prise de poids.
Autre avantage de ces aliments, les fibres
et l’eau contenues dans ce type de produits
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rassasient beaucoup plus, tout en apportant,

par logique, beaucoup moins de calories.
Toute l’astuce réside dans le
fait d’harmoniser les deux densités
caloriques, afin de ne pas être en carence,
en tendant toutefois légèrement vers les
aliments basses calories. Par exemple,
évitez de manger steak et frites ensemble.
Par contre, une viande avec des légumes, ou
des frites avec de la salade, ou encore du
poisson, vous permettront d’obtenir un
repas plus léger, tout en vous faisant plaisir.
Pas de restriction, mais simplement la
réduction d’un apport massif au cours d’un
même repas. Les avantages d’une nouvelle
manière de vous alimenter sont multiples :
d’abord, comme vous n’aurez pas
réellement de frustration, puisque vous
pourrez manger pour ainsi dire de tout,
vous éviterez les fameuses crises où on
craque, et risquer la reprise de tout le poids
perdu à grand renfort de sacrifice. Ensuite,
votre apport calorique étant naturellement
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plus réduit, votre corps va progressivement

puiser dans les réserves de graisse et en
éliminer une bonne partie. Enfin, vous
pourrez atteindre la phase de stabilisation
sans soucis, et quasiment sans vous en
rendre compte, car si aucun problème
particulier ne survient, vous ne reprendrez
pas la surcharge perdue. Et ce dernier point
est la vraie victoire de cette méthode, par
rapport aux régimes : dans la très grande
majorité de ceux-ci, pour ne pas dire tous,
vous reprendrez plus de poids qu’au départ.
5) En quoi consiste le régime dit

« calorie négative ? »
Le régime dont on entend

parler dans certaines émissions, est dit
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« calorie négative ». Il paraît tellement

simple et facile, comme tout régime qui se
respecte, que vous perdrez
automatiquement du poids ! Pour celles
d’entre vous qui ne connaissent pas, voici le
concept : vous avalez un bol de soupe
« spéciale » contenant moins de calories
que ce dont le corps a besoin pour assimiler
l’aliment. Par conséquent, vous allez perdre
du poids, puisqu’à chaque soupe ingurgitée,
le corps va plus dépenser qu’emmagasiner.
Ensuite, progressivement (enfin sur une
semaine), vous réintégrez des aliments de
consommation courante. Certes, mais dès
que votre alimentation sera redevenue
comme avant, le corps va s’empresser de
reprendre le poids perdu avec un léger
bonus ! Comme la technique a fonctionné
radicalement les premiers jours, nous allons
nous empresser de recommencer.
Petit détail, le corps ayant

une mémoire (cf. « l’enfer des régimes »),
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le « coup » du bol de soupe ne va pas

fonctionner très longtemps aussi
merveilleusement que les premières fois.
Votre organisme va se dépêcher de trouver
la parade pour répondre à cette période de
jeûne. En multipliant les cellules
graisseuses, afin de pouvoir stocker
davantage en prévision d’un prochain
manque, et en vous donnant l’envie de
consommer plus de produits à haute densité
calorique, afin de pallier plus rapidement à
cette carence. Bref, tout ce que vous ne
voulez pas obtenir : reprendre davantage de
poids, et manger ce qu’on ne veut pas ! Le
paradoxe total. Et puis, imaginez-vous
manger des soupes midi et soir ? Non bien
sûr. Le liquide, cela va bien un moment.
Mais nous avons besoin de repas
consistants, ce qui psychologiquement,
nous satisfait, car nous avons bien plus
l’impression d’avoir mangé en mâchant,
que si nous nous contentons d’avaler. Mais
est-ce seulement une impression ? pas
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vraiment. En effet, le fait de mastiquer

active davantage les sucs gastriques qui
interviennent dans le processus
d’assimilation de la nourriture. Si vous ne
mangez que des soupes, ou en trop faible
quantité, vous resterez, et c’est le cas de le
dire, sur votre faim !
Donc, dans la théorie, la

calorie négative, paraît être la nouvelle
recette miracle, découverte par des
chercheurs, des scientifiques, ou on ne sait
quelle autre éminence. Le fait d’annoncer
que tel régime a été trouvé par un
spécialiste de tel domaine, donne plus
d’arguments au produit, car sans cette
technique, le produit paraîtrait moins fiable,
et aurait plus de mal à se vendre. Dans la
théorie, mais dans la pratique ? Comme tout
régime, il ne peut être applicable que sur du
très court terme, pour les raisons invoquées
précédemment. Et comme tout régime, les
conséquences n’en sont pas toujours
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anodines, puisque peu à peu, votre corps

s’habituant à ces mauvais traitements, il
réagit d’autant plus violemment.
Vous « jouez » à l’apprenti

sorcier avec un organisme vivant : vous.
L’instinct de défense, de survie, sera
toujours plus fort que tous les programmes
minceurs, recherches, courbes
mathématiques, et autres applications
théoriques.
6) Peut-on réellement peser son

assiette à chaque repas ?
Quand on vous parle des

régimes, il faudrait à chaque repas,
disséquer scrupuleusement son assiette.
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Attention, votre repas, suivant votre sexe,

âge, activité, ne doit pas dépasser tant de
calories. Déjà, il faut connaître toutes les
calories de chaque aliment. Ensuite, il
faudrait savoir si on effectue des calculs, ou
s’il s’agit simplement de se sustenter.
Effectivement, dans ce cas, vous devez
concevoir des tableaux d’équivalence : « si
je mange 100g de salade, avec la sauce X,
cela me fait tant de calories », admettons
90ca. Mais vous rajoutez un œuf, donc
+30ca. « Sachant que j’ai droit à 1200ca par
repas, et que mon steak fait 500ca… »,
etc… Se voit-on sincèrement, à chaque fois
que l’on veut passer à table, analyser tout ce
qu’on mange ? Comme certains le
conseillent, il faudrait peser chaque aliment,
afin de ne pas dépasser telle quantité.
Soyons sérieux ! Célibataire, admettons.
Mais alors, n’invitez pas d’amis, ou de la
famille, ne mangez pas au restaurant,
n’organisez pas de pique-nique, ne vous
rendez pas à un mariage, ni à un
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anniversaire, ne vivez pas en couple, n’ayez

pas d’enfants, bref, n’ayez aucune vie
sociale ! Quand vous entendez des
personnes qui se privent d’un repas entre
amis, parce qu’elles ont peur de craquer, de
faire une entorse à leur régime, on ne peut
que hurler. Maigrir en se rendant esclave
d’un acte qu’on doit accomplir tous les
jours, simplement pour rester en vie,
comment est-ce possible ? L’obsession de
tout contrôler à ce point, nous rendrait
complètement associal. Comment peut-on
sereinement envisager de mener une vie
sociale équilibrée en ne partageant pas de
repas en commun ? C’est impossible. Se
punir à ce point… Combien de temps ? Où
elle est le plaisir de la bonne table, si on
dissèque tout ? Créer un tel conflit, alors
qu’il ne devrait même pas exister.
En revanche, pour éviter

consciemment ces mathématiques
hasardeuses, c’est le cerveau qui agit un
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peu comme un ordinateur : vous voulez

manger du chocolat, parce que votre corps
en éprouve le besoin, ou simplement par
plaisir. En étant à l’écoute, votre organisme
va le déduire du prochain repas. La
régulation s’opère d’elle-même. S’il lui faut
tant de calories, le fait d’ingurgiter une
collation, fera que votre cerveau réclamera
moins de nourriture le repas suivant. C’est
valable également lorsque vous avez votre
compte d’aliments, mais bien souvent, vous
mangez au-delà de la sensation de satiété,
pour finir à tout prix votre assiette, ou par
gourmandise. Et bien souvent également, si
vous mangez par culpabilité un aliment plus
léger comme un yaourt maigre, au lieu de
manger votre chocolat, votre cerveau va
s’en trouver leurré. Résultat : vous risquez
en plus du yaourt, de manger tout de même
le chocolat, à cause de la frustration qu’aura
ressenti votre organisme. Bref, vous aurez
manger plus que nécessaire et de surcroît,
vous n’aurez pas apprécié. Au secours !
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7) Le régime à vie – utopie ?
Le régime à vie, par

définition, ne peut exister. En effet, être au
régime toute sa vie –sauf, évidemment
contre-indication médicale, due à un
problème de santé- est impossible. Votre
corps vous empêchera de l’effectuer.
Comme je l’ai déjà expliqué dans plusieurs
parties de mon livre, plus vous allez
effectuer de régimes –à comprendre,
vouloir maigrir par la privation- plus vous
grossirez. Le régime est dangereux pour la
santé. En excluant certains types d’aliments
sous prétexte qu’ils font grossir, le risque
de s’exposer à des carences en vitamines,
sels minéraux, sucres lents… augmentent. Il
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faut bien se rappeler que la plupart des

aliments en eux-mêmes n’amplifient pas la
masse, c’est la manière dont on les prépare
et la quantité. Ce que je veux dire par là, ce
n’est pas parce que vous consommerez des
frites que vous allez prendre du poids, et
idem pour une part de tarte au chocolat.
Non, ce qui fait grossir, c’est l’excès de
nourriture et les mélanges. Il est évident
qu’au cours d’un même repas, si vous
avalez un steak, frites en sauce, dessert au
chocolat, chips, et sodas, votre assiettée
sera très riche… Par contre, vous ôtez les
chips (c’est le type d’aliment vraiment
inutile), vous accompagnez votre steak de
légumes, et vous buvez de l’eau.
Voilà comment de manière

simple vous aurez réduit la teneur
énergétique de votre dîner. Rien ne vous
empêchera les jours suivants d’ingurgiter
vos frites avec des moules, du poisson ou
une petite salade. On peut manger –
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quasiment- de tout, mais simplement en

fractionnant sur la semaine, voire le mois. Il
est bien évident que certains aliments,
comme les chips, si vous n’en mangez pas,
n’est pas grave, et on s’en passe très bien.
Tout comme les bonbons ! Vous pouvez
donc avoir une alimentation tout à fait
normale, et abolir, ou en tout cas fortement
réduire, ces à-côtés. Comme le pain, vous
auriez tort de le supprimer. Il apporte des
sucres lents et autres bienfaits. Il est vrai
que le pain blanc est appauvri et a tendance
à faire ballonner, à cause de la levure
industrielle qu’il contient, tout comme les
croissants. Par contre, dans la mesure du
possible, rabattez-vous sur du pain complet,
voire intégral, beaucoup plus riche en
fibres. Attention cependant, à l’effet
légèrement laxatif.
Si en outre, une fois ou deux

dans l’année, vous vous octroyez un repas
en restauration rapide, cet écart n’est pas
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préjudiciable sur votre silhouette. Car

l’organisme sait gérer l’exceptionnel. Vous
mangez trop un jour ? Vous croquerez
moins le lendemain.
L’inconvénient, c’est qu’on

n’écoute plus son propre corps. Savez-vous
réellement quand vous éprouvez la
sensation de faim ? Ou n’est-ce pas en
dehors des repas, des crises d’envie ? Pour
cela, il faut déjà retrouver ce sentiment.
Souvent on croit que l’estomac crie famine,
alors qu’en réalité, c’est par gourmandise,
par ennui, par habitude. Vous n’avez pas
très faim au moment de passer à table,
mangez peu, et plus tard, lorsque vous
éprouverez vraiment l’envie de dévorer,
gardez-vous à proximité un fruit, des
céréales, qui vous caleront juste ce qu’il
faut, jusqu’au prochain repas.
En conséquence, vouloir
effectuer des régimes, qui de toute manière,
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vous amènerait à reprendre toujours plus de

poids, alors qu’il suffit simplement de
varier son alimentation de manière
différente. Et ce point est important, car la
monotonie en matière de nourriture, conduit
à l’ennui, et donc le risque de faire de très
gros écarts. Bien évidemment, la pratique
d’une activité sportive, permet au corps de
consommer plus d’énergie, et d’éliminer le
trop-plein de toxines. Au lieu de vous
lancer dans des rationnements sans fin,
mieux vaut changer ses denrées, fractionner
les plats qu’on aime, pratiquer un peu de
sport. D’abord, cela vous évitera
grandement que les repas tournent à
l’obsession, et ensuite, vous permettra de
perdre du poids et surtout de vous affiner.
Enfin, votre vie sociale n’en sera que
meilleure, car rien ne vous empêchera de
partager un restaurant avec vos amis, ou
collègues, sans que ce soit une source
d’angoisse, en pensant : « mon dieu, qu’est-
ce que je vais manger, car si je mange un
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peu plus que d’habitude, je vais grossir ! ».

Non, il ne faut pas oublier que le rapport
que nous avons avec la nourriture, est
permanent. De même, que l’on ne peut pas
rester sans boire, on ne peut pas rester très
longtemps sans se nourrir. Donc, pour avoir
une vie saine et heureuse, ne vous privez
pas particulièrement, varier, fractionner,
bouger… profitez, quoi !
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-CHAPITRE II –
1) Pourquoi on grossit ?
La panoplie des raisons

comprend un éventail très large. Pour ma
part, le cas paraissait complètement
abérrant. J’avais rencontré par hasard un
magnétiseur, et en parlant de choses et
d’autres, j’en étais venue à lui raconter les
douleurs persistantes que j’éprouvais au
niveau des reins, surtout lorsque je me
couchais. Il me demanda si je buvais du
lait. J’étais interloquée, car je ne voyais
pas le rapport entre mon mal de dos et le
fait d’en consommer. Je lui ai répondu que
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j’en avalais environ un litre par jour.

J’adorais ça ! Il me rétorqua de supprimer
cette boisson, car la graisse contenue dans
celle-ci, ingurgitée en trop grande quantité,
n’est plus digérée entièrement, et se stocke
au niveau des reins, d’où les souffrances.
Comme le sacrifice n’était pas énorme, je
consentis à écouter ce conseil. Oh surprise,
mes douleurs s’estompèrent, pour
disparaître complètement. Mais, ce qui
n’était pas prévu, au bout de trois
semaines, j’ai commencé à perdre du poids.
En quelques mois, j’avais perdu sept kilos.
Ces fameux kilos qui avaient résisté à tout.
Comme je n’avais pas modifié mes
habitudes alimentaires, ni quelque autre
habitude que ce soit, j’ai établi la relation
entre l’arrêt du lait et la perte de poids.
Cela fait maintenant plusieurs années, et je
n’ai jamais repris ces kilos. Tout ceci pour
démontrer que la perte ou la prise de poids
peut être liée à un simple détail. Incroyable,
non ? Et pourtant, véridique.
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a. L’arrêt du tabac
Quand on arrête de fumer, la

prise de poids est quasiment inévitable.
Mais c’est une sage décision, et il faut bien
garder cette idée à l’esprit. Pour éviter ou
du moins réduire ce désagrément, il vaut
mieux anticiper dans la mesure du possible.
Tout d’abord, l’arrêt du tabac rend nerveux,
profitez-en pour favoriser la reprise d’un
sport, afin d’éliminer le trop-plein de
nervosité, qui de surcroît, limite la prise de
poids, et vous permet de raffermir vos
muscles. Car retrouver un corps plus mince,
ce n’est pas uniquement en modifiant son
alimentation, c’est aussi en le
« dérouillant ». En le galbant, on ne perd
pas un iota, car la graisse est remplacée par
du muscle, mais en tout cas, la silhouette
s’en trouve plus affinée, ce qui donne tout
de suite l’impression qu’on a fondu.
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Pour ne pas céder au

grignotage, qui risque de faire objet de
substitution au tabac, et surtout le geste de
porter la cigarette à la bouche, il faut
manger davantage de fibres, car elles ont
l’avantage de rassasier plus rapidement,
tout en étant peu calorique. Si vraiment,
certains jours, vous éprouvez le besoin
impérieux de vous « lâcher », mangez un
agrume, plutôt qu’un gâteau. Cela paraît
couler de source, et pourtant combien de
fois rentre-t-on dans une pâtisserie, plutôt
que chez le primeur. Souvent, c’est un acte
spontané, et l’envie irrépressible dure
rarement plus de cinq minutes. Par
conséquent, prenez des munitions sur vous.
La pomme par exemple se conserve bien.
Au moins, en cas de pulsion, cela vous
évitera de craquer et de le regretter
immédiatement après. Alors que votre
pomme, psychologiquement, vous fera vous
sentir plus légère. Et puis, c’est surtout une
question d’habitude. Une fois que le
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cerveau a enregistré que manger un en-cas

fruité est plus agréable pour la suite, qu’une
pâtisserie qui est désagréable pour les
conséquences : une fois l’amalgame réalisé,
vous vous surprendrez à manger votre fruit
avec plaisir. Il faut bien évidemment
ajouter une petite dose de volonté. Si en le
croquant, vous ne cessez de penser à du
chocolat, vous vous ferez du mal, alors que
si vous l’avalez sans penser plus loin, elle
passera sans souci !
Il est à remarquer que

prendre soin de son corps et de sa santé
n’est pas toujours chose aisée, mais
honnêtement, pas insurmontable non plus.
Il est possible de faire une entorse de temps
en temps (ce n’est pas le bagne non plus)
mais cet acte doit rester exceptionnel et en
quantité raisonnable. Vous l’apprécierez
mieux. Toutefois, il ne faut pas s’empiffrer,
sous prétexte que cela fait deux semaines
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que l’on n’a pas cédé à sa gourmandise

favorite !
Par conséquent, il est hors de

question d’interdire quoi que ce soit, vu
qu’on aura tôt fait de transgresser cette
frontière, à cause de la pensée
obsessionnelle qui peut en découler. Non, il
est plus question de réorganiser ses envies,
et de les répartir plus parcimonieusement.
Quand on pose correctement les jalons,
c’est beaucoup plus facile, que si l’arrêt est
brutal. Il n’est pas question de se priver à
vie. Voilà pourquoi le régime, comme il est
conçu dans les magazines et autres
émissions, est inconcevable. Vous voyez-
vous supprimer tout ce qui vous fait plaisir,
sans ne jamais plus pouvoir en manger ?
Impensable.
b. L’alcool
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L’alcool, en forte
consommation, provoque deux réactions,
comme le stress : soit vous grossissez, soit
vous maigrissez. Quand il est consommé
régulièrement et en trop grande quantité, il
coupe en général l’appétit, et ce sont les
calories de la boisson qui vous nourrissent.
Comme le reste des repas est réduit, voire
inexistant, on maigrit. Par contre, quand on
mange pour dire de manger, ce sont souvent
des aliments très nutritifs qui, combinés à
l’alcool, font prendre du poids. De toute
manière, grossir ou maigrir à cause de ce
produit, est très mauvais.
En effet, les méfaits sur la

santé ne sont plus à démontrer, quand il est
consommé en (trop) grande quantité. Si
vous grossissez en arrêtant de consommer
de l’alcool, cet effet secondaire a peu
d’importance, et ainsi vous préservez votre
santé. Là encore, soit vous anticipez et
modifiez votre alimentation avant l’arrêt,
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soit vous le faites pendant ou après. Mais

n’attendez pas trop. Comme le manque
risque de vous rendre nerveuse et agressive,
essayez de reprendre une activité sportive,
afin d’éliminer le trop-plein d’énergie, et de
galber votre silhouette. Si cette étape vous
semble dure, essayez de trouver une amie
pour partager une activité. C’est toujours
plus sympathique à deux ou plus ! Toujours
les mêmes les clés de la réussite, modifiez
votre alimentation en l’améliorant. Comme
vous risquez de vouloir combler le manque
par un apport alimentaire sortant de vos
habitudes, compensez les fringales, par des
fruits, des céréales, du pain complet –le
pain blanc contenant moins de fibres, et
risquant de vous ballonner.
c. La grossesse
Là, « gagner » des kilos,

c’est obligatoire. Et c’est d’ailleurs la seule
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période bénite de votre vie où prendre du

poids est vivement conseillé ! Mais
attention aux excès. Selon la célèbre
expression : « il faut manger mieux, et non
manger pour deux », est plus facile à dire
qu’à faire ! Il vrai que lorsqu’on attend un
heureux événement, le fait de céder plus
généreusement aux gourmandises est plus
aisé, car le poids supplémentaire entraîné
par ces apports caloriques conséquents vont
s’ajouter aux kilos pris normalement
pendant la grossesse. Seulement cet état
temporaire (faut-il tout de même le
rappeler !) comprend un nombre de kilos
aux alentours de 11 – 13 kg, qui sont
nécessaires au bon développement du bébé.
Au-delà, ils sont pour ainsi dire inutiles. Il
est vrai que ce n’est absolument pas le
moment de faire un régime, solution
d’ailleurs bannie dans quasiment toutes les
conditions. Non, il s’agit, comme pour
éliminer les kilos superflus, de restreindre,
si vous avez abusé des friandises, ou de ne
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pas commencer, si ce n’est pas encore le

cas.
Mais attention, restreindre,

ce n’est pas tout supprimer. La fringale,
surtout en période de grossesse, est
fréquente. De plus, au fil des mois, le bébé
prenant de la place, on ne parvient plus à
manger normalement au cours des repas.
Dans ce cas, mieux vaut fractionner celui-
ci. Les fruits et les légumes sont bien
évidemment toujours recommandés, et les
laitages en cette période sont excellents,
même si habituellement, vous n’en
consommez pas ou peu. Si, malgré tout,
vous avez pris trop de poids, ne culpabilisez
pas, et surtout ne vous astreignez pas
n’importe comment. Cette réaction pourrait
être dangereuse pour votre santé et celle de
l’enfant. En effet, les besoins nutritifs
augmentent pendant cette période. Par
contre, dès que vous aurez accouché, vous
pourrez à ce moment-là, reprendre
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réellement les choses en main. Demandez

conseil à votre gynécologue, surtout si vous
allaitez, afin de ne pas créer de carences
dans le lait.
Puisque vous n’avez plus

l’excuse d’être enceinte, reprenez, si vous
l’aviez mis entre parenthèses, ou
commencez, si vous ne l’avez jamais fait,
une hygiène de vie vous permettant de
perdre les kilos superflus. Salade, légumes
avec la viande ou le poisson, fruits… de
l’eau. Pour ce qui est du sport, il faudra
attendre un peu. Demandez conseil à votre
gynécologue. Si vous en faîtes trop tôt, les
muscles abdominaux n’étant pas encore
revenus à leur place initiale, et ayant été
soumis pendant plusieurs mois à une grande
tension, vous allez faire plus de mal que de
bien. Si vous allaitez, outre l’avantage
indéniable du lait toujours prêt, son autre
qualité est d’accélérer la perte de poids, car
l’allaitement déclenche des hormones qui
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aide à faire partir le superflu. Et si vous ne

voulez pas ou ne pouvez pas allaiter, pas de
panique ! Ce sera un petit peu plus long,
c’est tout. Mais au bout du compte, le
résultat sera identique. Par contre, dès que
le gynécologue vous en donne
l’autorisation, n’attendez pas trop pour
redémarrer un sport et surtout votre hygiène
de vie, car plus on attend, plus il est ardu de
déloger les kilos superflus.
d. Le laisser-aller
A l’adolescence, le sport est

obligatoire à l’école. Quand on est
étudiante, ou jeune célibataire, nous
faisons en principe attention à notre tenue
vestimentaire, à la pratique d’un sport parce
qu’on a du temps libre, on a encore les
copains et les copines. Et surtout parce
quand on est jeune, même si l’alimentation
est souvent déplorable, le corps encaisse
(relativement) bien, on se dépense, et on
fait aussi attention pour trouver l’âme
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sœur ! Cependant, lorsque nous nous

« posons » avec l’élu de notre cœur, les
journées deviennent plus canapé que course
à pied. Lorsque nous nous marions, les
efforts se réduisent parfois à néant, puisque
nous sommes casés. Souvent les enfants
arrivent, alors là… Nous pensons : « oh, je
suis mariée, j’ai des enfants, je n’ai plus le
temps… le travail ». Et puis, un matin,
nous nous réveillons en constatant qu’on a
quelque peu forci, voire beaucoup…trop.
Là encore, il n’est pas trop

tard. D’ailleurs, il ne l’est jamais ! Je suis
certaine que vous allez trouver plein de
choses à modifier : l’alimentation, la
boisson, le sport, les habits, les occupations.
Attention, il ne s’agit pas de bouleverser en
un jour, et de vouloir reconstruire dans le
même temps, ce que vous avez patiemment
laissé se délabrer sur plusieurs mois, voire
plusieurs années… D’abord, parce que vous
arrêterez aussi vite que vous avez
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commencé, et ensuite, parce qu’au bout

d’un an, vous en serez toujours au même
point, ou même pire, en essayant les soi-
disant régimes miracles. A part de vous
faire perdre de l’argent, de vous frustrer, de
risquer de prendre encore plus de poids, et
en excès, d’être dangereux pour la santé,
vous ne gagnerez rien, au contraire…
Le temps a œuvré dans un

sens, il peut œuvrer dans l’autre ! Vous ne
vous êtes pas réellement rendu compte de
ce qui se passait, c’est pour cette raison que
le résultat est plus dévastateur, quand la
prise de conscience de sa nouvelle image
est brutale. Quand on pense à comment on
était et ce qu’on est devenu. D’ores et déjà,
il ne faut pas se mettre un objectif
dépassant l’entendement. Si vous avez pris
beaucoup de poids, n’espérez pas du jour au
lendemain, retrouver votre silhouette de
jeune fille. Chaque chose en son temps.
Pour réussir, il faut se fixer un dessein
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acceptable. Vous ne partez pas en croisade !

Pour commencer, déclencher la perte de
poids et se raffermir est déjà très
prometteur.
Tout d’abord, en remplaçant

les sucreries et autres petits plaisirs, par des
fruits et des céréales. Accompagner sa
viande ou son poisson de légumes, en
réduisant la part belle aux frites, pâtes et
autres. Attention, je ne dis pas de les
supprimer complètement, les féculents sont
au contraire utiles pour un bon
fonctionnement de l’organisme et pour ne
pas avoir des carences. Ce sont des sucres
lents, ils servent à réduire les fringales et
sont nécessaires pour les muscles.
Seulement, il faut savoir alterner. C’est le
mélange graisse, qui combinés, sont un
véritable catalyseur. La graisse est stockée
lorsqu’elle est en présence de sucre, et
lorsqu’on en ingère à outrance. Boire de
l’eau, au lieu de s’abreuver quasi-
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systématiquement en sodas et autres

boissons sucrées. Ce sont les habitudes qui
sont les plus tenaces à modifier. Par la
suite, vous ne vous en rendrez même plus
compte. Bien entendu, il faut ajouter une
bonne dose de volonté. On ne brise pas des
années de mauvaises habitudes en un coup
de baguette magique…
Ensuite, le sport : « Je n’ai

jamais le temps », ou « J’aimerai mais…
c’est trop difficile ». On ne vous demande
pas de devenir un athlète accompli.
Simplement, au lieu de prendre la voiture à
tout bout de champ, d’être la reine du
canapé-télé dominical, une marche
quotidienne vous aidera à (re)lancer la
mécanique en douceur. Il faut savoir que,
plus un muscle est sollicité, plus il est
consommateur d’énergie, donc, brûleur de
calories. Dès qu’on se raffermit, on paraît
déjà plus mince. Ce qui compte dans le
sport, c’est la régularité. Inutile de passer
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un après-midi à faire un footing forcené et

plus rien pendant un mois. D’abord, parce
que c’est dangereux, car le cœur, les
muscles, n’ont plus d’entraînement, et vous
risquez claquages ou déchirures. Un sport
ne doit pas faire mal. Ce n’est pas en se
réveillant le lendemain toute courbaturée,
que le résultat sera plus probant. Par contre,
un activité régulière, va vous permettre sans
vraiment vous en apercevoir, de développer
vos muscles qui consommeront plus
d’énergie, et en conséquence de maigrir, ou
tout du moins, de vous tonifier.
Enfin, tout ce qui concerne

la tenue vestimentaire, la coiffure et le
maquillage. La toilette joue un grand rôle :
mettez une tenue quelconque et une qui soit
plus en adéquation avec vous-même, qui
tient compte de vos formes et de votre
carnation. Les habits doivent vous mettre en
valeur, faire ressortir vos qualités, par la
coupe, le style ou la couleur. Et non
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l’inverse : ce n’est pas le vêtement qu’on

doit voir à votre détriment. Il suffit pour
cela de regarder autour de vous. Ne vous
êtes-vous jamais dit : « cette personne est
mince, mais elle s’habille comme un sac »,
ou « cette personne est forte, et pourtant,
elle est bien mise ». Idem pour la coiffure.
Adoptez-en une ; pas forcément celle
désirée, mais celle qui vous convient.
Comme les vêtements, les cheveux ont
beaucoup d’importance. Ce sont eux qui
dessinent les contours de notre visage. Le
maquillage participe aussi au même rôle.
Mais cela n’est pas une obligation. Si vous
n’aimez pas, la coiffure, en compensant par
une coloration, et les vêtements peuvent
suffire. Adoptez toutefois une crème
revitalisante, car elle a souvent un effet
psychologique. On appose une goutte, et on
a l’impression de mettre la dernière touche
au tableau.
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e. Un passé inconscient qui

s’exprime
Parfois, nous prenons du

poids sans raison précise. Du moins, le
pense t-on. Pas de changements particuliers
récents, et pourtant. Effectivement, par
rapport à la notion de temps à laquelle nous
nous référons, des événements survenus
plus jeunes, voire jusque dans la petite
enfance, peuvent paraître très loin. Même
tellement lointain, que nous avons refoulé,
car on n’oublie jamais vraiment, les faits
d’une certaine époque. Nous évoluons et
nous grandissons malgré tous les aléas de la
vie. Toutefois, tout ce qui n’a pas été
digéré, et mis en suspens, ressort un jour.
Parfois, une image, un son, une personne va
inconsciemment faire ressurgir cette
période. Bien souvent, en étant lucide, on
est incapable sans une analyse de pointer le
moment exact. On commence à cogiter, à
être mal à l’aise sans pouvoir réellement
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expliquer le pourquoi. Pour traduire ce mal-

être, nous pouvons nous venger sur la
nourriture, devenir plus agressif, donc plus
stressé, ce qui chez certains sujets entraîne
une prise de poids. Et malheureusement, on
s’aperçoit de cet état de fait, lorsque
plusieurs kilos ont décidé d’élire domicile
dans notre corps.
Le meilleur remède dans ce

cas-là est d’essayer d’analyser, au besoin en
se faisant aider par un psychothérapeute,
qui vous écoutera et vous aidera à parvenir
jusqu’à l’origine du problème. Le parcours
peut être assez long, suivant la motivation
employée pour vouloir remonter jusqu’à
des événements rarement agréables. En
principe, une fois ce travail éprouvant
effectué, vous vous apercevrez que vous
cesserez d’agir comme une goinfre. Quand
vous commencerez à vous sentir plus en
harmonie avec vous-même, vous pourrez
sereinement perdre du poids. Pour y aider,
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vous appliquerez toujours la même recette,

une alimentation plus saine, plus équilibrée,
et une activité sportive contribueront à
améliorer votre situation, et donc votre
silhouette. Quand la tête n’est pas en
équilibre, le corps traduit par n’importe
quel moyen votre mal-être. Donc, inutile de
tenter de faire un régime, vous ne feriez
qu’aggraver la situation. Vous éliminerez
du poids dans un temps limité, que vous
reprendrez de plus belle, et cela nuira
encore plus à votre côté psychologique
fragilisé par cette expression de votre
inconscient. Ces cas nécessitent de guérir
les problèmes à la source, car un régime
masquerait de manière éphémère vos
difficultés. Dans ce genre de situation, on
prend fréquemment de la surcharge, comme
pour trouver refuge dans le côté maternel de
cette prise de kilos. Etre plus ronde,
rappelle l’état infantile. Attention donc, de
ne surtout pas traiter cette soudaine
augmentation de poids à la légère.
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f. Les chocs émotionnels
Les chocs émotionnels, à la

différence d ‘ « un passé inconscient qui
s’exprime » (cf. partie ci-dessus), font
réagir notre corps violemment, et surtout
dans les jours ou les semaines, voire les
mois qui suivent. La période de réaction
peut être différente selon les individus.
Certains, immédiatement après le choc, se
mettront à dévorer ou ne plus rien manger.
D’autres sont dans un état de léthargie, et
une fois sorti de celle-ci, vont réaliser ce
qui leur est arrivé et vont réagir de la même
manière. Suivant la gravité du traumatisme
subi (accident, otage, battue, perte d’un être
cher,…), nous allons nous réfugier de
manière plus ou moins forte dans la
nourriture. Et bien évidemment dans ce qui
est le plus calorique. Elle nous rassure, car
nous savons les sensations qu’elle procure,
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nous avançons en terrain connu, et à la

différence du choc, nous maîtrisons. Mais
seulement nous ne contrôlons pas les
conséquences. Dans ce cas, elles paraissent
tout à fait secondaires, car nous sommes
enfermées dans notre état, dans notre
angoisse latente et constante. Pouvoir se
libérer auprès d’une personne digne de
confiance, et si vous avez l’impression qu’il
n’en n’existe pas, ne pas hésitez à consulter
votre médecin, afin qu’il vous indique le
spécialiste le plus approprié à la gravité de
votre cas.
Croire qu’on peut reprendre

le dessus en solitaire est généralement un
leurre. Bien sûr, certaines y arrivent ou le
font croire, mais ce n’est pas le cas pour
tout le monde. Il est difficile de pouvoir
supporter le poids d’un chagrin esseulée. Le
temps est aussi un bon allié, il faut savoir le
laisser œuvrer. On dit toujours : « le temps
guérit toutes les blessures », c’est vrai !
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Mais lui donner un coup de pouce peut être

salutaire, afin de retrouver au plus vite une
vie plus équilibrée, sans toutefois devoir
tourner la page du jour au lendemain.
Toutefois, il faut continuer à vivre. Même si
cela vous conforte, vous venger sur la
nourriture ou vous réfugiez chez vous, ne
changera rien et les choses empireront. Un
court moment est gérable, au-delà, c’est le
risque de dépression et de laisser-aller qui
vous guette. Ainsi, il faut savoir se réveiller
et agir, et si seule, vous n’y parvenez pas,
comme je l’ai dis, faites-vous aider.
g. L’ennui
L’oisiveté est souvent mal

vécue. Ne rien faire, voilà bien la pire des
situations. A l’heure actuelle, c’est le stress
de n’avoir jamais assez de temps, tout est
compté, entre le travail, le ménage, les
courses, les enfants, ou encore les réunions,
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les heures supplémentaires, les loisirs, les

vacances… Bref, si les journées comptaient
le double d’heures, pour la plupart des gens,
elles ne suffiraient pas ! Oui, mais… car il
y a toujours un « mais », certaines d’entre
nous n’ont pas ce rythme effrené, soit par
choix, mais plus souvent par obligation. Car
c’est là que s’installe l’ennui : lorsque nous
n’avons pas choisi d’avoir du temps à
revendre. Le chômage, la maladie qui vous
restreint plus ou moins dans vos activités,
voire totalement, les enfants qui sont partis
de la maison, plus personne à s’occuper, un
divorce, ou simplement seule et sans centre
d’intérêts, par manque d’argent ou de
motivation, et c’est l’ennui qui vous guette,
voire s’installe. Alors, peu ou pas de
distraction, instaurant une sédentarité
chronique, et on mange plus que de raison
pour combler ce vide. Le cercle
infernal entre en action : comme on grossit,
on a encore moins envie de sortir, et par
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frustration et/ou dépit, on dévore encore

plus.
Pour briser cette spirale, la

volonté est essentielle. Si vous ne le voulez
pas, personne ne le fera pour vous. Si vous
n’avez personne dans votre entourage qui
pourrait vous sortir de votre torpeur, il
existe des services téléphoniques qui sont à
votre écoute. Le fait de parler aide
beaucoup. Par conséquent, il faut prendre le
taureau par les cornes. Il est certain que ce
n’est pas en restant cloîtrer chez vous que
vous lierez des connaissances, sauf par
internet, qui peut être un premier pas. Mais
rien ne vaut la pratique sur le terrain ! Tout
d’abord, profitez-en pour trier votre linge,
puisque vous avez du temps. Rangez votre
maison. Quand l’ordre règne autour de
vous, cela vous donne déjà une image
personnelle beaucoup plus sympathique, car
cet ordre est un peu votre reflet. Et puis, en
classant et en triant les choses matérielles,
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vous ordonnez également votre image

personnelle. Par la suite, ou simultanément,
il faut vous occuper de votre personne.
Sortez et achetez suivant votre budget, des
aliments qui vous feront plaisir, pour
remettre le corps en état, des fruits, des
légumes, du poisson, afin de commencer
votre travail de perte de poids. Vous
remplacerez progressivement les envies
compulsives liées à l’habitude, en
remplaçant tous les gâteaux, chips, bonbons
et autres douceurs, par un fruit. Pour ce
faire, ne laissez pas traîner tout ce que vous
grignotez constamment, rangez-les dans un
placard dans un premier temps. Par contre,
mettez en vue quelques fruits qui vous
paraissent appétissants. Lorsque vous aurez
envie de croquer, parce que jusqu’à
maintenant, vous le faîtes plus par habitude
que par réelle faim, vous prendrez un
agrume, puisqu’ils sont à portée de main et
pas le reste.
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Sur le coup, il est clair que

votre cerveau ne va pas apprécier, et risque
même de faire un peu de résistance… Oui,
mais au bout de quelques jours, votre corps
va vous donner le résultat : vous
commencerez à perdre du poids. Et comme
souvent, tous ces excès sont liés à de
mauvaises habitudes, votre esprit va peu à
peu intégrer le fruit à la notion de plaisir.
Car finalement ce n’est pas si mauvais, et
en plus votre modification fait du bien à la
ligne, à la santé, et donc au moral. Lorsque
vraiment l’envie de grignoter une ancienne
friandise vous rattrape, ce sont souvent des
envies compulsives. Passer ce laps de
temps, le besoin s’estompe. Et plus vous
parviendrez à la maîtriser, plus ces crises
s’espaceront. Allez plutôt faire un tour
dehors, quitte à faire uniquement le tour de
pâté de maison. Qu’importe. Ce qui
compte, c’est de changer d’atmosphère
quand elles deviennent trop fortes. Si vous
ne pouvez sortir, buvez de l’eau –sans
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sirop !! Plongez-vous dans la lecture ou ce

que vous voulez : l’important étant de briser
définitivement cette relation conflictuelle
liée à la nourriture. On mange pour se
nourrir, et pas pour combler un quelque
manque que ce soit. Cherchez bien, je suis
certaine que vous trouverez une activité qui
comblera ce vide : apprendre à dessiner, à
peindre, lire, tailler des plantes, ou pourquoi
pas, écrire un livre ! Ou encore reprendre
une formation, faire du bénévolat, que sais-
je… L’ennui doit se transformer en période
d’apprentissage.
Mais parfois ne rien faire peut

être bon. Cette situation permet de se
retrouver avec soi-même. Mais pour
apprécier ces moments, en être acteur, il ne
faut pas les subir. C’est pourquoi il faut
occuper le reste de son temps, et si on
regarde les alentours, je suis certaine que
vous trouverez quelque chose en accord
avec ce que vous aimez. Si vous reprenez
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goût à la vie, si vous vous sentez utile, vous

aurez à nouveau envie de séduire pour
vous, et par la suite pour les autres. Bref, à
prendre soin de votre personne. Vous vous
sentirez mieux dans votre tête, et donc vous
aurez plus de respect envers votre corps.
Améliorer votre alimentation, par des fruits,
des légumes, du laitage, en variant, en
apprenant des recettes de cuisine, afin
d’accommoder viandes ou poissons,
autrement qu’avec des frites, n’est pas si
compliqué. Et votre ligne, dans un objectif
raisonnable, reviendra grâce à tous ces
petits coups de pouce. Et quand vous vous
en sentirez capable, rien ne vous empêchera
avec parcimonie de prendre une petite
douceur. Mais pour cette étape, vous ne
devez plus avoir de conflit avec les denrées,
au risque de vous empiffrer à nouveau.
Manger un extra n’est pas dangereux en soi,
c’est l’excès qui l’est.
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h. Les successions de
régimes
Imaginez-vous des années

durant, voire toute votre vie, vous affamez
pour dévorer à nouveau ? Bien sûr que non.
Car ces fabuleux régimes ont une grande
faille. La phase de stabilisation est la phase
qu’on atteint pour ainsi dire jamais. En
effet, lorsque vous essayez une de ces
fameuses recettes miracles « perdez 7 kilos
en 5 jours », vous parvenez parfois
effectivement à les perdre. Mais vous les
reprenez en général rapidement et voire
plus. Car la phase de stabilisation, c’est-à-
dire, celle qui permet de rester au poids
qu’on vient d’atteindre ne s’effectue pas.
Tout se dérègle, le corps se met en état
d’alerte. Votre organisme n’est pas une
machine à qui l’on impose tout et n’importe
quoi. Et lorsque vous êtes en conflit avec
celui-ci, c’est là que les problèmes
commencent.
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Au début, vous obtiendrez

un résultat convenable, et ensuite, vous
n’aurez plus aucun contrôle, et ce sera le
débordement. Et plus vous vous imposez
cette contrainte, plus vos corps oppose de la
résistance. Il faut d’abord comprendre
comment il fonctionne, et c’est par la suite,
que vous effectuerez des gestes plein de
bon sens, et nettement moins difficiles que
ces régimes : ils sont applicables
uniquement sur une courte période et les
résultats le sont tout autant. Plus on fait de
tentatives, plus nous courons à l’échec.
Au départ, nous perdons

beaucoup, puis à chaque régime tenté, nous
éliminons moins. Par contre, nous
reprenons davantage. Même en faisant des
régimes de plus en plus draconiens, le corps
déploît des armes lui permettant de résister
à ce qu’il considère comme une agression.
Puisqu’il existe des périodes de manque, le
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corps va développer des cellules graisseuses

supplémentaires, lui permettant de pallier
ces manques pour la prochaine fois. Ainsi,
dès que vous mangerez à nouveau un peu
plus, le corps va immédiatement engranger
cette nourriture providentielle.
Par conséquent, il va stocker

encore plus qu’auparavant, au cas où se
produiraient à nouveau des manques. Il faut
également savoir que les cellules adipeuses
créées sont définitivement installées. Donc,
plus vous ferez des régimes, plus le corps
en fabriquera, et plus il entreposera à
chaque relâchement. Vous aurez beau
baisser vos apports caloriques, comme le
corps aura développer des cellules
supplémentaires, vous grossirez quand
même. Et puis surtout vous risquez de
basculer dans l’anorexie ou la boulimie. Si
c’est pour en arriver à ce résultat d’horreur,
mieux vaut ne rien commencer du tout ! Je
le rappelle, manger mieux, mais ne pas
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manger moins. Quand on a faim, il faut se

sustenter. C’est pour cela que les repas
réguliers sont essentiels. Et si vous êtes un
grosse mangeuse, une petite collation au
milieu de la matinée, et/ou de l’après-midi,
vous évitera de vous empiffrer au dîner. Le
corps y trouvera son compte, et par
conséquent, vous aussi. En outre, vous ferez
du bien à votre santé. Que du bonheur !
i. Les coupe-faims, les

laxatifs et les patchs
Que dire de tous ces

produits ? A part d’alléger votre porte-
monnaie, et de risquer d’être dangereux
pour votre santé, je ne vois pas quoi
raconter d’autre. Les coupe-faims vendus
dans le commerce n’ont jamais apporté la
preuve réelle de leur efficacité. La part
psychologique peut être importante. Le fait
d’avaler ces gélules fait croire au cerveau
qu’il va effectivement avoir la faim coupée
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ou plus modérée. Sur le long terme, comme

tout régime, le leurre ne fonctionne plus
vraiment, et en général, on remange comme
avant, ou on commence à oublier de
prendre ses gélules. Bref, ne commencez
pas, cela évitera les désillusions et des
dépenses inutiles.
Les laxatifs, comme il est

stipulé dans le mode d’emploi, sont utilisés
afin de réduire les troubles de la
constipation de manière occasionnelle.
Toute gêne durable et non expliquée doit
vous engager à consulter un médecin. En
général, pour pallier à une constipation
occasionnelle, intégrez davantage de fibres
dans votre alimentation afin de faire
augmenter la taille du bol fécal. Comme
toujours, fruits et légumes sont
recommandés. Essayez de boire du jus de
pruneaux, de manger du miel, une cuillère
d’huile de foie de morue ou un verre de jus
d’orange au matin (pas trop, quand même,
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sinon vous risquez d’obtenir quelques

désagréments gastriques et intestinaux !),
pris chaque fois que vous êtes « bloquée »
devrait suffire à remettre de l’ordre. En
effet, la constipation n’est pas
recommandée car le corps s’intoxique à
cause des déchets organiques stagnant dans
l’intestin.
Pour revenir sur les laxatifs,

ils doivent aider de manière tout à fait
exceptionnelle, et j’insiste sur ce mot, à
retrouver un transit ou du moins
« déboucher » la situation. Parfois, le fait de
savoir qu’on en a une boîte chez soi, peut
aider ! Si on est constipé, il existe le remède
à portée de main, et le fait d’y penser, vous
aide à vous détendre, et souvent à
débloquer la situation ! Comme quoi, la
part psychologique a souvent d’importantes
répercussions sur notre corps. Un stress et
c’est toute la mécanique qui s’emballe…
Quand on n’exprime pas consciemment les
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problèmes, c’est le corps qui le fait à votre

place par quelque moyen que ce soit, et
malheureusement, rarement de la bonne
manière !
Donc, les laxatifs sont à

bannir pour vous aider à maigrir. Dîtes-
vous bien qu’une utilisation excessive de
ces produits peut entraîner plusieurs
soucis : d’abord, vous risquez des
saignements au niveau de l’anus et de
l’intestin, car ils agressent la paroi. Ensuite,
vous perdez effectivement des déchets
organiques, mais aussi de l’eau. Donc, la
perte de poids liée à un excès, n’est pas de
la graisse, mais uniquement du liquide,
d’où un risque de déshydratation
relativement sévère, suivant l’intensité de
l’utilisation.
Pour les patchs, ils sont

également à proscrire. Comme tous ces
produits, leurs effets se limitent à la durée
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d’utilisation. Le jour où vous arrêterez de

vous servir de ce régulateur, car son rôle est
de réduire votre envie de manger, la faim
vous talonnera à nouveau ! L’impact
psychologique est prédominant, car le patch
vous conduit à être votre garde-fou. Il vous
convaincra de moins avaler, parce que vous
le portez. Soit, mais si vous l’enlevez ?
Vous voyez-vous porter des patchs à vie ?
A la différence de ceux pour la cigarette, le
but de ce patch étant de désaccoutumer
progressivement et de réduire les effets
secondaires, pour arriver à un arrêt total.
Là, en aucun cas, on ne peut arrêter
définitivement de manger ! C’est là le tout
petit inconvénient…
Ces différents produits

doivent être utilisés dans un cadre stricte.
S’en servir à outrance, c’est s’exposer à des
problèmes de santé : ne pas l’oublier. Tout
est toujours dans la modération. Mais si
vous pouvez vous en passer, c’est encore
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mieux. Ils ne sont que des aides ponctuelles

(et encore), et ne peuvent absolument pas
s’appliquer sur le long terme. Par
conséquent, pas d’habitudes dévastatrices !
j. Les traitements
hormonaux – la ménopause
Les traitements hormonaux,

comme la pilule, peuvent occasionner une
surcharge pondérale. En général, c’est
qu’elle est inadaptée. Mais la pilule n’est
pas toujours en cause. Observez les
changements subis en même temps que la
prise d’oestro-progestatif. La modification
du corps d’adolescent à femme, l’arrêt ou la
réduction du sport, la vie en couple : en
principe, lorsqu’on prend la pilule, c’est
parce qu’on a rencontré quelqu’un. Et les
activités qu’on faisait avant, sont souvent
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reléguées au second rang, voire plus loin.

Là aussi, remettre un peu d’ordre dans son
alimentation et reprendre une activité
sportive, devrait arranger ce désagrément.
Ne pas prendre systématiquement la
voiture, emprunter les escaliers au lieu de
l’ascenseur, on peut toujours trouver le
moyen de pratiquer un sport à peu de frais.
Il vaut mieux en faire un peu, que pas du
tout !
La ménopause, aussi, entraînant

une chute des hormones, conduit à la prise
de poids. En général, un traitement
hormonal adapté, prescrit par votre
médecin, devrait rétablir l’équilibre. Là
encore, alimentation et sport devrait vous
aider à passer ce cap difficile. La recette est
toujours la même !
k. La maladie
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L’obésité engendrée par la

maladie est un inconvénient pour la santé.
Comme d’ailleurs toute prise de poids trop
importante. Certaines affections comme par
exemple une défaillance de la thyroïde (elle
régule l’appétit, et diverses fonctions),
dérègle complètement l’organisme. Et vous
grossissez. Pas nécessairement par
changement de vos habitudes, mais parce
qu’un dérèglement s’est opéré dans votre
corps, les commandes alimentaires et les
fonctions digestives connaissent un
dysfonctionnement. L’aide médicale sera la
bienvenue, car de toute façon, vous serez
suivie pour le problème traité. Je ne
m’étendrai donc pas plus sur le sujet, en
sachant toutefois que l’hygiène alimentaire
et sportive, si possible, peuvent être
instaurées ou suivies, sauf contre-indication
médicale. A savoir toutefois que la maladie
entraînant déjà une déstabilisation physique
et psychologique, un soutien médical peut
s’avérer nécessaire, et parfois fort salutaire.
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Vous avez déjà des soucis de santé, il est

inutile d’en rajouter.
l. La chirurgie
Il existe deux types de

chirurgie : celle qu’on subit pour raison de
santé, et celle dit esthétique.
La chirurgie concernant la
santé, peut parfois entraîner une
augmentation du poids, suivant les organes
concernés par l’opération. Elle n’est pas
liée à un changement quelconque de vos
habitudes. Dans ce cas, demandez à votre
médecin ce que vous pouvez manger, et si
vous pouvez pratiquer une activité sportive.
En effet, des patientes, surtout lorsque
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l’opération est très lourde, n’osent plus

bouger ou n’osent plus avaler certains
produits. Pour effacer tout doute, n’hésitez
pas à demander la liste à votre généraliste
ou votre spécialiste, il est là pour soulager
vos inquiétudes et répondre à vos attentes.
Ainsi, vous saurez exactement où vous en
êtes et pourrez reprendre sans risque, une
activité sportive, aussi limitée soit-elle.
C’est toujours mieux que de ne rien faire. Il
en est de même pour la nourriture. Une
personne opérée de l’estomac ou des
intestins, aura peut-être peur de manger à
nouveau des fruits, ou des légumes, à cause
des fibres et de l’acidité que certains d’entre
eux peuvent contenir. Seul le médecin sera
à même de vous répondre. Rien n’est pire
que de vivre dans l’ignorance ou dans de
fausses croyances. Ainsi, une fois obtenues
toutes les réponses souhaitées, vous pourrez
tourner une page sur cette opération, aussi
importante soit-elle, et aller de l’avant.
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Pour certaines d’entre vous,

la vie ne sera peut-être pas comme avant,
mais rien, absolument rien, n’empêche
d’améliorer le quotidien. D’une part, parce
que vous sortirez de votre situation de
malade, et de d’autre part, parce que votre
vie ne s’arrête au jour de votre opération,
aussi pénible soit-elle. Si vous ne parvenez
pas à franchir ce cap, et quelque soit le
moment, n’hésitez pas à demander à votre
médecin de vous prescrire des séances chez
un psychologue, ou un psychothérapeute.
Vous vous rendrez certainement compte
que vous n’êtes pas seule dans ce cas. Et
c’est bien là le but, ne pas se sentir isolée.
Si dans un premier temps, vous ne perdez
pas tout de suite du poids, ces solutions
vous permettront de le stabiliser. Ensuite,
vous pourrez, quand le moment sera venu,
améliorer votre alimentation, et augmenter
votre activité sportive : d’un kilomètre, on
passe à deux, etc… Ce qui compte, ce sont
de petits progrès tous les jours, qui au bout
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du compte, vous feront réaliser le grand

parcours que vous avez accompli.
Le recours à la chirurgie
esthétique, comme par exemple la
liposuccion (méthode qui permet de retirer
l’excès de graisse au niveau des cuisses),
consiste justement à perdre du poids, et
surtout affiner la silhouette, par des
méthodes radicales. Nous ne sommes pas
toutes pareilles, et certaines auront beau
faire du sport, avoir une alimentation
équilibrée, pas d’excès, et pourtant
conserver une superbe culotte de cheval ! Il
vrai que maintenant ce type de chirurgie
s’est relativement banalisée, et qu’il est
pratiquement possible de tout modifier –
regardez Cher, refaite à peu près partout !-
mais elle reste tout de même un acte
médical, et il ne faut jamais l’oublier. Dans
la majorité des cas, l’opération se déroule
bien, mais parfois, il arrive des
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complications graves, mais fort

heureusement rarissimes.
Si après mûre réflexion,

vous voulez tout de même sauter le pas,
renseignez-vous consciencieusement.
Demandez la liste auprès de l’ordre des
médecins de votre région, afin de connaître
quel chirurgien possède les compétences
requises (études nécessaires et diplômes
requis) pour accomplir l’acte désiré.
N’hésitez pas à prendre plusieurs rendez-
vous, afin de bien cerner tout la dimension
de votre engagement : le déroulement de
l’opération, les conséquences, le délai pour
connaître le résultat définitif, les
complications éventuelles, les types de
ratage… Si les explications vous
refroidissent, vous pouvez encore faire
machine arrière ! Demandez aussi son tarif,
sachant que dans ce domaine, la
qualification spécifique le rend onéreux.
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Donc, si vous effectuez

l’opération, vous le ferez en toute
connaissance de cause. Attention, l’acte
chirurgical va probablement accomplir un
miracle en vous redonnant la silhouette qui
vous paraissait indispensable. Mais, le
résultat n’est pas toujours définitif, car
l’opération à elle toute seule ne résoudra
pas tous vos problèmes. Par exemple, dans
le cadre de la liposuccion, si vous ne faites
pas attention à votre alimentation et ne
pratiquez pas ou trop peu d’activité
sportive, toute la graisse que vous avez fait
retirer, reviendra doucement mais sûrement
à sa place initiale. C’est pour cette raison
que même dans le cadre de la chirurgie
esthétique, les complexes ne s’envolent
d’un coup de baguette magique. Si vous
n’améliorez pas votre alimentation, en la
variant, en accompagnant viande et poisson
de légumes, remplacez les gourmandises
par des agrumes, et les boissons sucrées par
de l’eau, si vous n’entretenez pas ce
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nouveau profil en effectuant des exercices

appropriés quotidiennement, en quelques
temps, tout s’écroulera. L’opération est une
chose, la volonté en est une autre.
m. Les professions
prédisposées
Certains métiers,
malheureusement, aggrave la situation. Si
vous êtes déjà sujette à la prise de poids, les
professions où vous êtes souvent assise
(chauffeurs, secrétaires), les victimes du
« restaurant » (représentantes, directrices),
les victimes du mange-pouce (chauffeurs,
livreurs, cuisinières, serveuses), vous
exposent à un risque supplémentaire. Et
dans la conjoncture actuelle, le choix de la
profession est rarement possible. De plus,
pensons-nous à cette conséquence lorsque
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nous postulons à un emploi ? Je ne crois

pas. On s’en rend compte au fil du temps,
car celui-ci fait toujours son œuvre…
A moins que vous ne

travaillez tous les jours, il va falloir vous
octroyez un peu de temps, pour limiter au
maximum le risque d’obésité. Pour la
nourriture, essayez de vous garder à
proximité des fruits, et des barres de
céréales légères, pour éviter le grignotage
de tout et n’importe quoi. Cette habitude
compensera également les carences
apportées par une alimentation trop riche,
pas assez variée, ou trop légère. En effet, un
jambon-beurre avalé en quatrième vitesse,
ne remplit pas vraiment le ventre. Si vous
mangez un en-cas avec, cela vous apportera
quelques vitamines. Pensez à avoir toujours
une bouteille d’eau. Boire vous permettra
d’éliminer les toxines, et vous ne serez pas
tentée de consommer un achat délictueux !
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Bien évidemment, les

boissons sucrées sont à proscrire. Souvent,
elles nous attirent parce que, comme nous
mangeons mal, nous avons des baisses de
régimes, le sucre contenu dans les sodas,
sirops et autres, nous redonne
momentanément un coup de fouet. Essayez
également de vous octroyer un moment
pour pratiquer un peu de sport. Le jour où
vous ne travaillez pas, dans la mesure du
possible, laissez la voiture de côté pour
faire quelques courses à pied, ou encore
prendre le bus, afin de descendre une
station avant celle prévue. Par fatigue, ou
par habitude, nous pensons que nous
n’avons pas le temps, pas l’envie. Comme
toujours, il faut briser ce cercle. Je suis
certaine qu’en cherchant bien, vous
trouverez bien un petit moment où vous
pourrez marcher, courir, faire des
abdominaux, des exercices d’étirement,
bref tout ce qui peut vous dérouiller un peu.
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Faites-le avec une amie, allez en salle de

sport, si votre budget vous le permet.
Au début, c’est toujours dur

de modifier ses habitudes, et pour cette
raison, vous devez impérativement vous
motiver. Au bout de quelques temps,
lorsque la mécanique sera bien lancée, que
vous maîtriserez vos nouvelles habitudes
alimentaires et sportives, vous verrez que,
comme par enchantement, vous allez vous
sentir mieux. D’ailleurs, vous vous
demanderez comment vous avez fait
jusqu’à maintenant pour vous passez de ces
nouvelles règles ! Une fois adoptées, tenez
bon. Dans ce cadre d’amélioration de votre
hygiène de vie, les résultats ne sont pas
immédiats. Mais sans prêter plus
d’attention, afin de ne pas rentrer dans
l’obsession, vous vous surprendrez un jour
où vous allez vous acheter de nouveaux
vêtements, ou simplement en réessayer un
devenu trop juste, que oh ! surprise… Vous
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rentrez à nouveau dedans. Vous voyez, ces

efforts ne sont pas impossibles, et ne
nécessitent pas de réels sacrifices,
simplement une meilleure gestion de votre
mode de vie.
n. Les événements
exceptionnels
En général, des événements

exceptionnels sont présents plus ou moins
souvent, suivant les relations qu’on
entretient avec les proches ou les gens. Les
anniversaires, les mariages, les diverses
fêtes, bref les occasions de se baffrer ne
manquent pas ! Elles font parties des choses
de la vie, et il serait dommage de s’en
priver ou d’en profiter à un moindre degré,
sous prétexte qu’on veut faire attention à sa
ligne. Ce sont souvent des moments où les
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liens familiaux ou amicaux se resserrent, et

ce sont ces instants qui doivent être
privilégiés, et non pas ce qu’on va manger.
Si vous vous écoutez, vous saurez
exactement quoi faire. Votre corps, dans
ces cas-là, gère de lui-même la situation.
Vous mangez trop un jour ? Le lendemain,
vous vous contenterez d’un repas léger,
comme une soupe ou une salade, avec un
laitage ou un fruit si le cœur vous en dit.
D’ailleurs, suivant la
quantité ingurgitée auparavant, on n’a pas
sincèrement l’esprit dans l’assiette. Inutile
de se forcer. Le corps a emmagasiné plus
que nécessaire, il est inutile d’apporter une
deuxième semonce. Car fréquemment, on
mange par automatisme. Mais si vous
écoutez votre petite voix intérieure, vous
remarquerez que la faim ne vous tenaille
pas. Une petite diète pour rattraper ces
écarts, et votre corps aura réussi à éliminer
tout le trop-plein. Un repas légumes et
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salade d’agrumes est excellent pour

détoxifier. En effet, la salade étant riche en
fibre, elle vous aidera à éliminer les déchets
organiques. Quant à la pectine contenu dans
certains fruits comme la pomme, elle
facilitera la digestion. Souvent tout est
question de bon sens ! Qui irait s’empiffrer
du chocolat, alors que la veille, on avalait
une forêt noire ou une viande bien grasse ?
Le lendemain, du poisson grillée ou en
papillote passe aussi très bien, car il est
léger et tient à l’estomac. Le matin, si vous
êtes barbouillée, une cuillère à soupe
d’huile de foie de morue, ou un yaourt
nature (ou alors vous mélangez la cuillère
d’huile dans le yaourt, ça passe mieux),
rétablira les petits désordres gastriques et
intestinaux. L’avantage, c’est que toutes
les solutions se trouvent autour de noux !
o. Les vacances !
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« Vacances, j’oublie tout,

plus rien à faire du tout… », cette phrase ne
vous rappelle rien ? Eh oui, les congés,
période bénite, où on peut enfin profiter de
toutes les tentations de l’année. Moins de
stress, plus de temps, budget moins
restreint… En vacances, on n’a pas envie
de se prendre la tête ! On se repose –ou au
contraire, moins ! on mange quand on y
pense, on se lâche plus facilement, sur les
petits plaisirs de la vie : glaces à profusion,
sandwichs bien gras, steack-frites,
restaurants avec les plats qu’on mange
rarement chez soi. De vrais repas bien
riches, ou tout sur le pouce, ou encore les
deux. Bref, toutes les conditions idéales
pour faire exploser la balance ! Là encore,
rien de catastrophique. Il est vrai que toute
l’année, on fait attention, on contrôle. Les
vacances, c’est le dépaysement, mais pas
que d’un point de vue paysagé ! Comme
des enfants dans un magasin de jouets, on
veut toucher, goûter à tout.
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Oui mais voilà, nous

sommes des adultes. Pour limiter au mieux
les conséquences des excès sans se sentir
frustré, voici la technique à adopter.
D’accord, vous succombez pour un
délicieux dessert, glace, sandwich, repas
copieux. Mangez-les sans culpabiliser,
ainsi, si vous écoutez votre corps, celui-ci
sait réguler de lui-même. Si un jour, vous
avez abusé, le lendemain, vous avalerez
plus léger. Mais au moins, vous en aurez
profité convenablement. En effet, si vous
dévorez en culpabilisant, il vaut mieux ne
pas céder. Premièrement, parce que vous
apprécierez moyennement ce que vous
venez de consommer, et deuxièmement,
parce que cela va vous frustrer encore plus
de vous dire que demain vous croquerez un
fruit à la place d’une délicieuse pêche-
melba. La gourmandise n’est pas un vilain
défaut. Elle le devient face à l’abus, alors
quand on s’octroie quelques écarts, autant
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le faire avec délice, pour ensuite, pouvoir

sereinement revenir à une nourriture plus
saine.
Il ne faut pas oublier que la

vie n’est pas une ligne toute droite, noire ou
blanche. Elle offre de multiples courbes et
nuances de gris, dont il faut savoir profiter.
La règle d’or est de toujours le faire avec
parcimonie. Si vous n’avez pas de
frustration, vous ne serez pas en conflit, et
vous vous surprendrez à constater que les
envies seront fort rares. En effet, l’interdit
engendre un comportement compulsif ; on
pense à une chose : le braver, et cette
situation peut tourner à l’obsession. Si c’est
autorisé, en veillant à limiter, vous trouvez
votre compte des deux côtés. Vous vous
faîtes plaisir, et en même temps, vous faîtes
attention à ne pas abuser des « bonnes
choses ».
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Au moins, quand les

vacances s’achèveront, vous verrez que
vous aurez profité, et en même temps, vous
ne serez pas déprimée en sachant les kilos
qu’il faudrait perdre, ou devoir reprendre
une alimentation plus draconienne. Vous
vous rendrez compte que vous aurez
finalement modifié peu de choses par
rapport à vos habitudes. Et là, c’est la vrai
victoire : profitez sans remettre tout en
cause, pour une période si brève.
Voilà pourquoi il ne faut

pas faire de régimes, c’est trop de
sacrifices, pour de bien maigres résultats,
qui s’envolent à la première incartade !
p. Le ventre
Je consacre un épisode
particulier à cette partie de l’anatomie. Le
ventre, comme la poitrine, les jambes, est
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un endroit du corps qui est souvent au

centre de notre préoccupation (c’est le cas
de le dire). En général, un petit « bedon »
n’est pas nécessairement dû à un amas de
graisse conséquent, mais parfois par les gaz
causés par la fermentation des aliments
dans nos intestins. Nous mangeons trop
vite, ce qui nous fait ingurgiter trop d’air,
et/ou trop d’aliments sujets à la
fermentation : pain blanc et en principe,
tout ce qui contient aussi de la levure
industrielle, comme le croissant, et
également aussi, les sodas. Là, réduire ces
aliments, en remplaçant le pain blanc par du
pain complet ou intégral (le top), et limiter
massivement l’apport de ces ingrédients et
boissons gazeuses sucrées. Surtout ne les
consommez pas au quotidien ! Une fois par
semaine, c’est amplement suffisant, et vous
les apprécierez autant, si ce n’est mieux. Là
encore, il n’est pas question de supprimer
tout ce qu’on aime, mais de mieux les
répartir dans le temps.
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Pour compléter cette

amélioration, des gélules de charbon, qu’on
trouve en (para)pharmacie, aide à rendre le
ventre plus plat, et surtout vous aide à
retrouver un certain confort en évitant
d’être ballonnée, surtout en fin de journée.
Je suis certaine qu’il vous ait déjà arrivé de
boutonner un pantalon ou une jupe le matin
sans souci particulier, et qu’en fin de soirée,
vous n’ayez qu’une envie : défaire ces
maudits boutons ! Attention, ces gélules ne
sont pas des coupe-faim, ni des fondeurs de
graisse. Le principe du charbon est de
capter le gaz emprisonné dans vos intestins
et qui sont la cause des ballonnements
disgracieux et surtout inconfortables. C’est
un des rares produits que je conseille, car
son but n’est pas de faire maigrir (cf.
« coupe-faim, laxatifs et patchs), mais
d’apporter un meilleur confort. A
consommer –comme d’habitude- avec
modération, car si vous en prenez trop, le
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charbon, comme le fer, tend à la

constipation.
2) Pourquoi on joue au « yo-

yo » ascendant ?
Ce terme amusant vient du

fait que j’ai constaté que les régimes
express, miracles, rapides, hypo…,
hyper…, sans, avec, arrivent tous au même
résultat : vous maigrissez, mais vous
grossissez à nouveau encore plus ! Bref,
comme les modes, chaque année, de
nouvelles cures apparaissent ! Je m’en
amuse, mais ce qui est grave, c’est que ces
« fabuleux » régimes, qui ne le sont que
dans les titres pompeux dont ils sont
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affublés, soient banalisés. On fait une cure,

comme on achète une nouvelle chemise.
Cette année, c’est régime à base de viande
blanche, l’année dernière, c’était légumes à
l’eau, l’année prochaine, ce sera yaourt-
café.
Ce qui me gêne énormément

dans cette banalisation, c’est que nous
avons rarement conscience de leur portée.
C’est vrai, nous sortons de l’hiver, bien
emmitouflées dans nos vêtements, on a
mangé de bons plats consistants, on a fait la
marmotte. Et lorsque le printemps pointe le
bout de son nez, on commence à alléger les
épaisseurs de vêtements ; on souhaiterait
aux beaux jours, afficher décolletés,
jambes, ventre… Oh, stupeur ! Quelques
capitons et amas graisseux ont fait leur
apparition ou se sont aggravés. Alors,
lorsque par l’intermédiaire des médias, de
la télévision, dans les magazines, les
affiches, on vous incite à consommer tel
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produit, tester telle crème, faire tel régime,

pour perdre tous vos kilos superflus et aux
endroits souhaités, en moins de temps qu’il
faut pour le dire… pourquoi ne pas
essayer ? après tout, c’est à un prix
modique pour le magazine, à plus onéreux
pour une crème, mais si c’était vrai ? Eh
oui. On en teste un, miracle, on perd du
poids en un temps record ! Puis l’été arrive,
et en général comme à cette période, on se
lâche, les kilos perdus reviennent, et en
prime un ou deux en plus.
Sur le coup, les abus sont

mis en causes, mais pas seulement. Déjà,
les kilos perdus concernent de l’eau (le
corps en contient environ 70 % du poids
total) et du muscle. La graisse est éliminée
en dernier. C’est pour cette raison que, lors
de ces rationnements, on est souvent
fatiguée, à cause de la fonte de la masse
musculaire qui entraîne cet état de fait.
Ensuite, comme votre corps s’est retrouvé
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brusquement privé de nourriture en quantité

habituelle, il va installer une parade :
dupliquer les cellules graisseuses, afin de
pouvoir emmagasiner davantage, si jamais
un nouveau rationnement s’annonçait. Les
cellules graisseuses une fois créées, restent
définitivement. Voyez-vous où je veux en
venir ? Plus vous allez faire succéder les
régimes (cf. « les successions de
régimes »), plus votre organisme va se
protéger contre ce qu’il considère être une
attaque. Plus vous voulez maigrir, plus
votre corps oppose une résistance en créant
davantage de tissu adipeux. Voilà pourquoi
au fil du temps, moins vous mangerez, et
paradoxalement, plus vous grossirez. Pour
celles hélas, qui en ont déjà abusé depuis
plusieurs années, analyser le parcours
effectué. Regardez ce que vous mangiez en
quantité et quel était à peu près votre poids,
avant que vous vous mettiez à faire ces
régimes, et comparez maintenant ce que
vous ingurgitez et quel est votre masse.
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Vous vous privez et pourtant vous

grossissez.
Il n’est jamais trop tard pour

limiter les dégâts. Si vous avez besoin d’un
soutien, faites appel à un nutritionniste qui
vous aidera à faire le point sur votre
situation. Car manger à nouveau
normalement va être difficile. Pour
résoudre ce conflit avec la nourriture, il va
falloir être patiente. On ne défait pas en un
jour, ce qu’on a laborieusement instauré sur
des années ! Dans l’immédiat, vous pouvez
commencer par manger des fruits pour
remplacer, si c’est le cas, les viennoiseries
et autres choses qui ne sont pas utiles.
Faîtes de vrais repas, en incluant salades,
viandes ou poissons accompagnés de
légumes, fromage, yaourt. Si vos repas
actuels sont loin de ces simples règles, il est
évident que la remise en route va être
délicate. Il est même probable que dans un
premier temps, vous preniez même du
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poids. Et pourtant, c’est tout à fait naturel,

et cette situation est temporaire.
En effet, n’oubliez pas que

vous avez affamé et privé votre corps
durant des mois, voire des années. Un
soudain apport, même normal, va faire que
votre organisme va vouloir stocker
davantage au cas où vous voudriez à
nouveau faire un régime. C’est la phase la
plus pénible. Cependant, dites-vous bien
qu’en vous réconciliant avec la nourriture,
vous serez déjà mieux dans votre tête. Et
que cette nouvelle surcharge n’est pas
permanente. Au bout d’un moment, votre
organisme n’aura plus à craindre une
nouvelle attaque, et va donc stabiliser la
prise de poids. Pour la limiter au maximum,
ne craignez pas de pratiquer du sport. Si
vous n’en faîtes plus ou peu, demandez à
votre médecin de pratiquer un bilan général,
afin de savoir si vous êtes apte, et lequel
vous correspondrait le mieux. La marche à
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pied, la natation, sont des sports doux et

relativement complets, c’est-à-dire, qu’ils
font travailler l’ensemble des muscles.
Si vous avez peur d’aller à la

piscine à cause du regard des autres, ce
sera l’une des épreuves à affronter. Vous ne
leur devez rien, et ce ne sont pas eux qui
vous feront maigrir. Ce genre d’épreuve
permet de déterminer la volonté qu’on
possède ou qu’on est capable de développer
afin de parvenir à ses fins. Si vous avez une
amie qui veut venir avec vous, tant mieux,
sinon il faut vraiment prendre sur vous.
Vous n’êtes pas la seule, et il n’existe
aucune raison de ne pas y arriver. Et dîtes-
vous bien que la piscine, les salles de sport,
les rues, ne sont pas remplies de top-
models ! Les gens ne vont pas non plus
vous dévisager pendant des heures, surtout
si vous n’en faîtes pas cas.
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Pour l’alimentation,
composez des légumes avec une viande ou
un poisson, ainsi que des fruits. Quand vous
vous sentirez prête, et suivant les conseils
du nutritionniste (si vous en consultez un),
lorsque le poids sera stabilisé, osez intégrer
un peu de crème pour donner du goût,
mangez exceptionnellement un en-cas qui
vous fait plaisir, sans pour autant en manger
tous les jours et en trop grande quantité.
Tout est question de dosage, et de
fréquence. Il faut réapprendre doucement à
réintégrer les petits plaisirs de la vie, sans
que cela devienne à nouveau un conflit et
une obsession.
C’est pour cela que le mental

et la volonté sont primordiaux. Si vous êtes
trop fragile, vous risquez de craquer à la
moindre occasion. Dès qu’un événement va
vous contrarier, vous allez replonger. Non !
Se venger sur la nourriture, ou se priver à
outrance, n’ont jamais été les solutions. Il
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faut manger presque de tout, en quantité

modérée (ne pas se servir deux fois, si on a
encore un petit creux, complétez avec un
fruit). Un repas ne doit jamais tourner
autour d’un seul aliment et doit être varié !
Tout peut être cuisiné de diverses
manières : les légumes, les poissons, les
viandes. Il existe tellement de variété de ces
produits, que sur un mois entier, vous
arriverez à diversifier pour ainsi dire, tous
les jours. Prenez le temps d’observer ce qui
se vend, procurez-vous des recettes faciles à
préparer, afin de ne pas vous décourager,
faites des essais, et preuve d’imagination !
Lorsque l’on cuisine avec plaisir, et non pas
avec contrainte, vous appréciez nettement
mieux ce que vous mangez. Le parcours
sera long et semé d’embûches, mais si vous
laissez le temps pour que s’accomplisse
progressivement chaque étape, vous
arriverez au bout du chemin. Vous vous
rendrez compte, que la nourriture n’est ni
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un objet de frustration, de conflit ou de

sacrifices, non, simplement, d’équilibre.
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-CHAPITRE III –
1) Nous ne sommes pas toutes

pareilles, donc toutes différentes !
De la même manière, qu’il

existe des personnes grandes, petites, des
couleurs de cheveux et de yeux différents,
le poids diverge d’un individu à l’autre. La
morphologie, comme la charpente osseuse
(os lourd ou léger), l’hérédité, la taille, les
activités sportives, le métier, l’alimentation,
l’environnement en général, font que
chacun a une masse ne pouvant
correspondre à celle d’autrui.
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Le poids idéal tel qu’on

l’entend : telle taille, donc tel poids, n’est
pas possible. Et par conséquent, n’existe
pas. Trop de paramètres entrent en jeu,
comme nous venons de le voir. On peut
fixer une fourchette, précisant qu’au-delà
de tel volume, l’embonpoint est excessif.
Mais elle reste approximative. Vouloir à
tout prix atteindre le poids « idéal » (dur,
puisqu’il n’existe pas), c’est aller au-devant
de bien des désillusions ! Une personne
athlétique, sportive peut avoir une masse
supérieure à une personne qui ne pratique
pas de sport, et pourtant paraître plus
mince. Donc, maigrir pour dire de maigrir
ne rime à rien, et peut se révéler dangereux.
Pour certaines d’entre nous, qui ont une
corpulence un peu forte, une amélioration
de l’alimentation et un peu de sport, peut
suffire à donner une apparence plus galbée,
plus fine. En accomplissant des régimes
draconiens, au fil du temps, la perte et la
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prise de poids alternées vont conduire à

grossir encore plus et devenir un vrai
problème, alors qu’au départ, celui-ci
n’existait pas.
2) Quel est l’objectif raisonnable de

chacune ?
Si vous avez peur de ne pas

mesurer l’ampleur de la tâche vous
concernant, consultez votre médecin qui
pourra vous aider dans ce domaine. Les
informations que vous fournirez, lui
permettront de cerner l’objectif que vous
pouvez raisonnablement atteindre. Par
exemple, votre poids à l’adolescence, votre
taille, votre poids actuel, le plus bas, le
plus haut, celui que vous avez maintenu le
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plus longtemps, à la suite de quelle

conséquence vous grossissez (choc, laissez-
aller, grossesse, arrêt du tabac, alcool,
chômage…).
Pour déterminer la masse

correspondant à votre personne,
l’environnement doit également être pris en
compte. Une fois déterminé, le but vous
paraîtra déjà plus accessible, mais devra
toujours s’effectuer en douceur et par
pallier. Il est hors de question de s’affamer,
de se priver, ou de se sacrifier. Certains
aliments superflus (sodas, friandises)
peuvent être réduits, voire supprimés, sans
réels dommages. Pour d’autres aliments, il
est hors de question, au risque de créer des
carences qui, à long terme, peuvent se
révéler dangereuses pour la santé.
Rappelez-vous que le but

n’est pas de vous transformer en
mannequin ! Mais de parvenir à une
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adéquation entre votre poids et votre

morphologie. Et surtout d’accepter cet état
de fait. Nous ne sommes pas toutes des
ficelles, nous ne nous ressemblons pas, et
cette vérité est essentielle. Heureusement
d’ailleurs, vous imaginez-vous des « vous »
se promenant partout ? Non bien sûr ! Vos
ascendants vous ont légué un héritage
morphologique, c’est le vôtre, et vous ne
pourrez pas le modifier. Vous devez avoir
pleinement confiance en vous, et vous
acceptez telle que vous êtes, lorsque les
efforts possibles sont accomplis et l’objectif
fixé atteint.
L’important est de stabiliser

l’ensemble, d’obtenir un équilibre. Et non
de constamment chercher à le rompre, en
alternant diète et voracité. Cet état de fait
traduit un mal-être. On ne grossit pas et on
ne maigrit pas sans raison. Tous les régimes
vous amèneront invariablement à reprendre
du poids. Ne louchez plus sur votre copine,
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ou sur la voisine, elles ne sont pas vous, et

vous n’êtes pas elles. Tenez-vous le pour
dit. C’est comme ça, et on ne peut rien y
changer.
3) Que peut-on faire à vie ?
Des choses simples ! Rien

que du simple. Les solutions sont autour de
nous, pas besoin d’aller les chercher loin.
Avoir une hygiène de vie correcte : dormir
suffisamment, manger de tout (sauf le
superflu comme les gâteaux, bonbons, et
autre produit industriel) en quantité
suffisante, boire de l’eau (les boissons
sucrées, les sodas, l’alcool, sont à
proscrire), s’entretenir avec un peu de sport.
Dans tout domaine, c’est toujours la même
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recette : en faire trop est aussi dévastateur

que de pas en faire assez. Tout est toujours
question d’équilibre !
Pour illustrer mes propos, je

vais prendre un exemple : les animaux.
Maintenant, voyons la différence entre les
animaux domestiques et les animaux
sauvages. Ces derniers, prédateurs ou proies
sont livrés à eux-mêmes. Ils ne connaissent
pas la notion de régime, de sport, et autre
considération purement humaine. Et
pourtant, quand vous regardez leur ligne,
elle est impeccable. Pourquoi ? parce les
animaux se dépensent toujours
suffisamment par rapport à ce qu’ils
ingurgitent. L’équilibre est toujours
maintenu. D’instinct, ils savent comment
s’alimenter. Puis surtout, leur nourriture est
naturelle. Pas d’ajout excessif en quoi que
ce soit. Ils mangent bien pour vivre, et non
vivre pour manger. Tout ce dont ils ont
besoin est autour d’eux, et leur suffit.
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Maintenant, prenez l’animal

domestique, tel que le chat ou le chien.
Lorsqu’il est trop chouchouté, trop
« humanisé », il s’investit des mêmes maux
que les hommes : il grossit, il déprime.
Comment l’expliquer ? Tout simplement,
parce qu’il est nourrit à outrance, par
rapport à la dépense occasionnée. La
nourriture, comme il n’a plus de besoin de
la chercher, il ne s’élimine plus autant. Et
souvent, comme il mange plus que
nécessaire, et surtout des produits tels que
gâteaux et sucreries dont il n’a strictement
pas besoin, il prend du poids. Au contact de
l’être humain, ces animaux, s’ils sont livrés
à eux-mêmes, n’ont pas ces soucis ;
lorsqu’ils vivent (trop) à nos côtés, ils sont
atteints des mêmes problèmes alimentaires
et sanitaires.
Pour résumer, il faut

toujours que l’apport calorique ne dépasse
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pas la dépense énergétique. C’est là que se

trouve le fameux point d’équilibre. Si la
nourriture n’est pas une source de conflit,
en général, on mange raisonnablement. On
emmagasine juste les réserves nécessaires,
au cas où, comme pour la femme par
exemple. Avoir un petit excès de graisse au
niveau des hanches est tout à fait normal,
puisque cette adiposité servira le jour où
nous attendrons un heureux événement. Si
nous venions à manquer de nourriture, le
corps a cette merveilleuse adaptation
permettant de nourrir l’enfant sans que
celui-ci court un danger, dans une
commune mesure.
Là encore, la nature fait bien

les choses… Prenez exemple sur les
animaux, et arrêtez de croire à toutes ces
formules à la poudre de perlimpinpin : au
bout du compte, elles vous feront bien plus
de mal que de bien.
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4) Que penser des échecs, et

comment les rendre positif
Il existe deux types

d’échecs. Celui dans le régime traditionnel,
et celui dans ma méthode –qui n’est pas un
régime, je le rappelle-, bien que dans ce
cas-là, il s’agit plus d’une période de retour
sur soi.
Dans les régimes dit

« classiques », « express », « hyper »,
« hypo », bref, tout ce qui consiste à se
priver d’une certaine catégorie d’aliments,
est dangereux. Les échecs sont courants,
voire inévitables. Même si vous tenez bon,
en résistant à l’envie de manger tout ce que
vous prescrit la cure –supprimez les viandes
grasses, les poissons gras, les desserts, les
sodas, certains fromages, le pain… votre
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corps réagira, et puisqu’il ne peut plus

puiser tout ce dont il a besoin dans vos
apports amenuisés, il va créer des cellules
graisseuses, permettant de stocker
davantage, afin de répondre à ces périodes
de jeûne. Donc, même si vous baissez
chaque fois le seuil calorique, le corps
contre-attaquera en faisant de la résistance.
Dans ce cas, aucun écart ne sera toléré, ou
c’est la prise de poids en flèche assurée. Et
la limite dans certains cas, avec l’anorexie,
est ambiguë. En conséquence, quoi qu’il se
passe, même en réduisant votre nourriture
au maximum, vous risquez quand même de
reprendre du volume. Et si
progressivement, vous reprenez une
alimentation dite normale, vous prendrez
même plus de poids qu’auparavant. Votre
corps étant en déséquilibre, vous ne pouvez
pas stabiliser cette perte de poids, obtenue
de cette manière. Donc, ces fabuleux
régimes, sont voués à l’échec quoi que vous
fassiez.
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Dans ma méthode, qui

consiste donc à manger de tout, mais de
manière différente, les aléas de la vie,
comme les chocs émotionnels, le stress,
peuvent vous amener à vous venger sur la
« mauvaise » nourriture, ou en ingurgiter
toute la journée, dans des proportions
démesurées afin de combler un manque. La
vie étant loin d’être parfaite, ces passages
peuvent arriver sur plus ou moins longue
échéance. Ne vous laissez pas démoraliser.
Vous avez réussi pendant un moment à
manger sainement, correctement, sans
excès et en pratiquant un peu de sport.
Rappelez-vous de ces instants. Vous avez
eu un moment, à cause de certains
événements (perte d’emploi, décès,
maladie, mauvaises nouvelles…),
complètement à « vide ».
Ces aléas peuvent arriver à

tout le monde. Vous ne devez absolument
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pas culpabiliser. Mais vous savez aussi que

lorsque votre moral est au beau fixe, vous
parvenez à ce résultat. Alors pensez-y. Il est
évident que lorsqu’on est mal dans sa tête,
le corps ne fera que traduire cette détresse.
Laissez-vous le temps d’encaisser, au
besoin en vous faisant aider par une amie,
un médecin pour parvenir à relancer la
machine. De toute façon, dîtes-vous bien
que si l’esprit n’est pas là, on ne parvient
pas à de bonnes fins. Parce qu’à ce
moment-là, d’autres choses sont bien plus
importantes, et le reste paraît secondaire. Et
plus vous allez vous contenir, alors que
vous n’êtes pas en état de le faire, et pire ce
sera. En effet, ce conflit tournera à
l’obsession, alors qu’au contraire, vous
avez besoin de toutes vos forces, votre
énergie, votre moral pour vous retrouver. Et
vous verrez que progressivement,
doucement, vous reviendrez vers ce qui
vous fait du bien.
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Souvent, le « gavage » est

une action que l’on s’inflige pour se punir,
ou pour se protéger contre les malheurs. On
se châtie, parce qu’on se sent responsable,
on se protège afin de se défendre. Soyez
donc indulgent avec vous-mêmes. Ne
prenez pas cet échec comme la fin du
monde. Vous avez échoué. Soit. Mais vous
savez quelles en sont les raisons. Et puis,
dites-vous que c’est temporaire. Tout le
reste de votre vie, ne sera pas placé sous le
signe du malheur. Laissez passer un peu de
temps. Ensuite, tout rentrera dans l’ordre.
Et vous pourrez à nouveau vous occuper de
vous, sereinement. Les clés de tout succès
ne sont valables que si on est disponible
pour lui. Lorsqu’on est moins réceptif, ou
plus du tout, rien ne peut fonctionner.
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5) Comment maigrir où on le
souhaite ?
Hormis la phase de
stabilisation, c’est une des phases
excessivement difficile. En effet, perdre du
poids est une chose, l’éliminer où l’on veut
en est une autre. Souvent, vous aurez beau
maigrir autant que vous voudrez, les
« méchants » bourrelets ou capitons que
vous vouliez voir disparaître en premier,
restent désespéramment accrochés !
Pourquoi ? Parce que les hanches, le
ventre… sont de véritables berceaux pour
nos chères graisses. Un manque de
musculature affaiblit déjà ces endroits, qui
en outre, sont prévus pour entreposer. Eh
oui, chez la femme, le corps prévoit des
réserves dans le cadre d’une éventuelle
grossesse, afin que le futur enfant ne
manque de rien, si nous, nous venions à
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connaître des périodes de rationnement

dans ces moments-là. La nature est mère de
toutes les prévoyances !
Malheureusement, Mère
Nature est rarement en adéquation avec
l’image que nous aimerions refléter. Des
femmes minces, peuvent avoir un ventre
rebondi, ou des capitons sur les hanches, et
ne pas parvenir à s’en débarrasser. Donc,
trouver des exercices, ou un sport qui
favorise le travail de la sangle abdominale :
la marche, la natation, éventuellement
complétés par un stimuli électrique (mais
un appareil fiable est onéreux, et son
utilisation est contre-indiquée dans certains
cas, comme le port d’un stérilet, par
exemple), améliorer son alimentation en
privilégiant les fruits et légumes, et non le
gras et le huileux. Attention, privilégier ne
veut pas dire supprimer le reste, au risque
de devenir dangereux pour la santé, en
entraînant des carences. Et puis, ce serait
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frustrant de manger toujours les mêmes

groupes de produits. Il faut se rappeler que
chaque catégorie d’aliments est
complémentaire : légumes, fruits, fibres,
céréales, laitages, viandes, poissons,
féculents…
Certaines, en dernier
recours, opteront pour des méthodes
beaucoup plus radicales : la liposuccion,
l’anneau gastrique. Attention, il s’agit de
chirurgie. La décision doit être mûrement
réfléchie, et à ce sujet, mieux vaut consulter
un chirurgien compétent, possédant les
diplômes requis ; vous informer le plus
possible sur le sujet. Si vous décidez de
franchir le cap, ce n’est pas non plus la
recette miracle. Dans le cas de la
liposuccion, si vous ne respectez par une
certaine hygiène alimentaire et sportive,
l’opération n’aura servi à rien, car la graisse
retirée reviendra s’installer. Pour l’anneau
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gastrique, votre alimentation va devenir très

contraignante.
Enfin, personne n’étant

parfait, contrairement à ce qu’on aimerait
nous faire croire, à travers les icônes
utilisées dans chaque magazine, publicité,
film… A un moment donné, il faut savoir
lever le pied. Ce n’est pas la fin du monde
si quelques bourrelets persistent. Tout ne
peut pas être enlevé, et il vaut mieux
l’accepter. En fait, tout dépend jusqu’à quel
point on est prête à aller. Si vous avez
amélioré votre alimentation, pratiqué une
activité sportive, et malgré tout, si quelques
kilos restent, est-ce grave ? Parfois, il vaut
mieux s’en accommoder, que de s’engager
dans des régimes ou des opérations.
Les sacrifices qu’on risque

de faire pour quelques rondeurs peuvent
être trop grands, et empreints de grandes
désillusions. Même si vous tentez tout, vous
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n’obtiendrez peut-être jamais ce que vous

voulez. Vous avez fait de votre mieux, il ne
faut pas que cela vous tourmente au
détriment de votre santé, de votre
entourage, de votre vie sociale, et de votre
vie tout court. Attention donc de ne pas
aller trop loin dans votre quête d’idéal : on
sait où on commence, mais sait-on
réellement où on finit, si votre combat finit
un jour…
6) Peut-on échapper à l’obésité ?
Quand on constate
l’augmentation de l’obésité en France, et
toutes les campagnes de publicité, visant à
modifier ses habitudes alimentaires, on peut
se demander si on va parvenir à fléchir,
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voire inverser la tendance. Personne n’est

réellement à l’abri. La génétique,
l’environnement, le mode de vie, les
habitudes alimentaires, la maladie, les
divers chocs émotionnels, les grossesses, le
laisser-aller, la ménopause… La liste est
non exhaustive.
Comme on peut le
remarquer, diverses raisons peuvent nous
amener à prendre du poids sur une période
relative, et à des âges distincts. Certaines
sont concernées par le surpoids dès
l’enfance, d’autres à l’adolescence, et tout
au long de la vie. Une chose est sûre : si
nous ne modifions toutes les mauvaises
habitudes –nourriture, sédentarité, stress-
nous sommes encore plus prédisposées à
grossir. En général, nous mangeons trop, et
surtout mal. Nous ne savons plus,
d’instinct, ce qu’il est préférable de choisir,
ou bien nous préférons consommer ce qui
nous plaît, ou encore parce que c’est moins
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onéreux. Souvent, on entend : « je me

nourris mal, parce que j’achète du
médiocre ». Soit, mais il est possible de
manger correctement et varié, sans
dépenser des fortunes. Déjà, les plats tout
prêts, très riches en sels et en matières
grasses, sont à proscrire. Avec un peu
d’entraînement, il est aussi rapide de
préparer une salade (tomate, verte, endives,
carottes), suivie de légumes ou de pâtes
avec du poisson ou de la viande, ou encore
du jambon, puis un fromage, voire un
yaourt.
Bien évidemment, à titre

exceptionnel, et lorsqu’on est pris de court,
on peut conserver un ou deux plats préparés
chez soi. Mais avec un peu d’organisation,
vous vous en passerez aisément. D’abord,
parce qu’acheter la matière première revient
moins cher, et ensuite, vous permet
d’accommoder de manière différente. Si
vous savez que le repas du midi ne vous
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laisse pas de temps suffisant pour élaborer,

suivant votre planning, soit vous le faîtes la
veille, soit le matin. Ou inversement, pour
le soir. Pour gagner du temps, dosez
suffisamment pour couvrir deux repas. En
général, le fait de préparer soi-même les
denrées donne déjà plus de plaisir pour les
manger. Et surtout, on sait ce qu’on a
réellement mis dedans !
En ce qui concerne
l’exercice, les hausses actuelles de
carburant pourraient, dans la mesure du
possible, vous permettre de laisser plus
facilement la voiture au garage. Servez-
vous de vos jambes, du vélo, des rollers,
des transports en commun. Au départ, les
distances paraissent toujours trop grandes.
Parfois, c’est vrai. Mais même en voiture, si
possible, garez-la quelques centaines de
mètres avant le lieu de travail, ou le rendez-
vous. Vous me direz, oui mais s’il pleut ?
Quand on n’a pas le choix, on se pose
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beaucoup moins de questions ! Un bon

imperméable, un parapluie, des bottes. Bref,
à chaque obstacle, il existe toujours une
solution, à partir du moment où on est
suffisamment motivée.
Et surtout, en plus de la
volonté, il faut briser les habitudes, ce qui
est le plus difficile. Quand on utilise
l’automobile, on part à telle heure. Si vous
décidez de prendre les transports en
commun, par exemple, il suffit de partir
plus tôt. Tout est question d’organisation, et
je le répète de volonté. Pour remettre en
question ce qu’on accomplit chaque jour,
accepter de rompre la routine, il faut opter
pour un changement radical. C’est toujours
le premier pas qui coûte, car c’est celui qui
remet tout en cause. Une fois effectué, il
suffit de s’y tenir. Quand la nouvelle
habitude est prise, on se demande pourquoi
on ne l’a pas fait plus tôt, et finalement, on
en tire une certaine satisfaction. Non
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contente de réaliser des économies, en plus

vous faites du sport à l’œil ! la seule chose
qui coûte, c’est le temps et l’énergie qu’on
est prête à consacrer.
5) Que penser des produits allégés

ou dénommés « light »
Que celles qui n’en ont

jamais mangé ou bu, me jette la pierre
(mais en guimauve, parce que ça fait moins
mal…). Par curiosité, ou par choix
alimentaire, on a voulu tester. Certaines en
consommeront à titre exceptionnel, ou sur
un type de produits précis (sodas, beurre,
gâteaux,…), d’autres en feront leur mode
de vie, et consommeront quasi-
systématiquement du produit allégé, s’il
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existe dans la gamme recherchée. Mais est-

ce que cette méthode fonctionne ?
Les résultats sont mitigés. Le

nom fait rêver : manger autant sans grossir !
Oui, mais.. parce qu’il y a toujours un mais,
plusieurs points négatifs concernent ces
produits. D’abord, leur coût est en général
plus élevé que le même produit classique.
Ensuite, psychologiquement, lorsqu’on se
dit que telle denrée est plus légère, on a
tendance à en consommer plus. Enfin, on ne
peut pas manger que ce type de produit. Ou
alors, c’est en vous privant d’un certain
nombre d’aliments.
Si vous regardez par

exemple, la composition d’un consommable
classique et d’un allégé, vous risquez
d’avoir des surprises. En général, la liste
s’allonge. Par exemple, prenez le beurre,
dont sa composition est très simple. Puis,
vous prenez de la pâte à tartiner plus légère,
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qui s’étale plus facilement, et lisez la

composition. On est bien loin du produit
naturel !
Le produit allégé est valable,
si vous en consommez la même quantité
que celui classique. Et puis, ne croyez pas
que la différence est aussi énorme. L’allégé
soulage psychologiquement : puisque nous
consommons ce genre d’aliment, cela
signifie que nous faisons attention à ce que
nous mangeons, que nous cherchons à faire
des efforts pour perdre du poids ou
surveiller notre ligne. « Je suis un peu forte,
mais regardez, j’achète des produits
allégés ». Ainsi, lorsque l’on achète des
gâteaux et autres extra « light » comme les
sodas, en théorie à proscrire, et bien là, la
mention nous donne le droit de les avaler.
Le comestible allégé prévaut

surtout par rapport aux regard des autres. Et
attention aux appellations, « light »,
« allégé », « allégé en sucre », « aux
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édulcorants intenses »… car les fabricants

ont bien compris l’impact de ces mots
magiques affichés sur une de leur denrée.
Un de ces termes est rajouté, et les ventes
décollent en flèche. Il suffit de regarder la
place laissée à ces produits au début de leur
apparition, et maintenant.
Pour les alléger, il faut

souvent beaucoup de composants. Car ce
qui fait le goût dans un aliment est la
graisse, et le sel. Et puis, le gras donne une
tenue au produit. Donc, pour reconstituer
par exemple, du beurre, qui doit lui
ressembler, en avoir le goût, sans quasiment
aucune graisse, vous imaginez un peu le
travail. Car toute quantité enlevée doit être
suppléée. En outre, ce doit être rentable
pour le fabricant, d’où l’augmentation du
prix, car un produit allégé, ce n’est pas
simplement enlevé, non, c’est remplacer.
Reconstituer un aliment, demande un
travail plus important. C’est une vraie
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épreuve de chimiste que de recomposer une

denrée naturelle en un produit dénaturé. Car
c’est là le problème. L’aliment doit avoir si
possible, ou du moins s’en approcher le
plus possible, la même texture, la même
couleur, le même goût, tout en étant plus
léger…
On peut donc dire que les

produits allégés peuvent avoir un impact
moindre sur les kilos, si la quantité est
respectée, et si le budget existe. Car
souvent, c’est plus par déculpabilisation
vis-à-vis de la société et de nous-même,
qu’on en achète. Qu’en est-il réellement de
la santé ?
Page139/165
6) Adapter son objectif à l’âge (pas

d’âge pour commencer)
Une chose est certaine : plus

vous commencerez tôt après la prise de
poids à éliminer, plus votre réussite sera
grande. En effet, réagir dès que les kilos
superflus apparaissent, vous permettra de
stopper dans un premier temps cette
augmentation. Car malheureusement, bien
souvent, on se « réveille » un matin en
réalisant le nombre de kilos pris, ou du
moins la place qu’ils prennent. Une
remarque, l’essai d’un ancien vêtement, une
vue différente de soi, et on reçoit le tout en
pleine figure (même si ce n’est pas
spécialement cet endroit qui est
concerné…). Ensuite, parce qu’il est
toujours plus difficile de déloger de
l’adiposité bien installée, que des rondeurs
commençant juste à faire leur apparition.
Page140/165
Mais, comme je le disais, il n’y a pas d’âge

pour commencer, car il n’existe pas d’âge
non plus pour prendre du poids !
Quand on est jeune, et

surtout avant d’avoir eu des enfants, le
surpoids doit être pris en grande
considération, car les grossesses, les aléas
de la vie, l’âge, risquent de vous en rajouter
quelques uns. La démarche sera toujours la
même. Déjà, savoir pourquoi on a de la
surcharge (un événement, depuis toujours).
Le fait de cibler la cause permet d’en parler,
et donc, d’agir sur le côté psychologique,
qui a une grande part de responsabilité dans
la prise de kilos. Si c’est héréditaire, l’aide
d’un spécialiste peut vous aider, car vous
ferez peut-être tout ce qu’il faut pour
maigrir et pourtant, rien ne bouge. Et
surtout, ce spécialiste vous permettra de
déterminer réellement le poids vous
convenant. Et vous enlever ainsi les
illusions de devenir plate comme une
Page141/165
affiche. L’objectif qu’il vous donnera sera

beaucoup plus réaliste. Si c’est la suite d’un
événement, qu’il faut consciemment avoir
cerné, le fait d’en parler avec une amie, de
l’écrire, où là encore, si c’est un événement
traumatisant, de consulter un spécialiste.
Car dans ce cas, c’est votre tête qui vous
traduit qu’elle souffre par l’intermédiaire de
votre organisme. Et tant que vous n’aurez
pas digéré ou du moins compris, et
assimilé, vous aurez beaucoup de mal à
faire quoi que ce soit.
Lorsqu’on avance dans

l’âge, qu’on a des enfants, une position
sociale et affective bien assises, c’est-à-dire
entourée d’un conjoint, de proches et
d’amis, on a tendance à penser que tout est
acquis, qu’en outre, si on ne travaille pas,
on commence à garder le pyjama pour la
journée, et par conséquent, on se laisse
aller. Il suffit qu’un épisode vienne tout
bouleverser (divorce, chômage, départ des
Page142/165
enfants,…) pour qu’on se rende compte des

dégâts provoqués par le temps, et surtout
par la négligence. Là encore, rien de
dramatique. Mais il vrai que l’on ne rattrape
pas en un jour, ce qu’on a laissé se
détériorer depuis des mois, et bien souvent,
depuis des années. Le temps passe vite !
Cette constatation est importante. En effet,
il faut bien se mettre en tête que démarrer
une nouvelle hygiène de vie ne vous
apportera pas les résultats escomptés du
jour au lendemain. D’où la volonté de
vouloir changer son comportement
alimentaire et sportif, doit être forte. Il faut
impérativement modifier votre manière de
vivre, mais en même temps, ne pas se
soucier dans l’immédiat et trop souvent des
avancées. Les changements doivent vous
apporter un mieux-être, et ne pas devenir
une obsession.
Moins vous vous en

occuperez et plus les résultats seront
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probants. En effet, vous allez modifier

progressivement vos habitudes, les intégrer
totalement à votre manière de vivre, et
comme vous ne serez pas en quête du
résultat instantané, à savoir une perte de
poids, ainsi qu’une silhouette affinée, vous
ne serez pas découragée par vos efforts. Par
contre, le jour où vous essaierez un
nouveau vêtement, vous aurez la joie à ce
moment-là de découvrir le résultat de votre
nouvelle manière de vivre. Attention,
comme toujours, de planifier un objectif
réel. Il faut tenir compte de votre âge
actuel, du poids quand vous étiez jeune, de
votre environnement… De toute manière,
même si vous ne perdez pas le poids voulu,
vous gagnerez une mine plus radieuse, une
silhouette plus galbée, bref vous paraîtrez
plus affinée et mieux dans votre peau de
toute façon !
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7) Que pense le sexe opposé du

régime de son conjoint ou ami ?
Ces régimes, sensés nous

faire plaisir, mais également à notre
entourage, et en particulier à celui qui
partage notre vie, montrent qu’on ne se
laisse pas aller. Mais jusqu’à quel point ce
plaisir est-il partagé ? Il est vrai qu’il est
agréable d’avoir un conjoint qui
s’entretient, et qui présente une image
plaisante et maîtrisée. Oui, mais quand on
vit à deux, voire plus si on a des enfants,
peut-on imposer délibérément son régime à
toute la famille ? Quelle image donne-t-on à
ses propres enfants, lorsqu’ils nous voient
au moment du repas, se contenter d’un
sachet ou d’un fruit, ou ne même pas être à
table. Et les sautes d’humeur que peut
entraîner ces périodes de disette, ainsi que
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le budget dépensé dans tous les substituts,

produits, matériels, lorsque les moyens sont
restreints. Ces simples cures peuvent
handicaper beaucoup plus qu’on ne le
pense, et même mettre en péril la situation
matérielle, financière ou familiale, voire
l’ensemble, quand ces régimes tournent à
l’obsession, et qu’on veut toujours plus en
faire, pour atteindre la perfection.
A ceci, je répondrai : la
perfection n’existe pas. On peut
uniquement se contenter de la frôler. Et
puis, est-ce que le conjoint y est aussi
sensible qu’on le pense à tous les efforts
réalisés pour atteindre un objectif toujours
plus élevé ? Pour lui, cela n’a
vraisemblablement pas la même
importance, et quand l’enjeu devient trop
fort au détriment du reste, cela peut même
lui faire peur, et entraîner une remise en
question de la vie de couple. Est-il avec
vous pour votre image corporelle, votre
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plastique, ou pour un tout, avec un esprit,

des qualités, des affinités. Rappelez-vous
qu’on ne vit pas uniquement avec une
enveloppe, mais également avec son
contenu. Améliorer un tant soit peu
l’extérieur, soit, s’entretenir, conserver une
image agréable, c’est bien. Après, tout est
question d’acceptation et de tolérance.
Lorsqu’on en est au stade régimes,
chirurgie esthétique, exercices intensifs, il
serait temps de se remettre en question.
Comme disait la célèbre actrice Cher :
« lorsque l’on refait quelque chose, tout le
reste semble en déséquilibre, et il faut donc
le refaire aussi ». Cette phrase résume bien
le problème.
Vous faites un régime, vous

perdez du poids, mais pas forcément où
vous le voulez. Vous recourez à la chirurgie
pour effacez certains capitons disgracieux,
mais du coup, ce que vous avez enlevé et
qui est parfait ne colle plus dans le cadre,
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donc il faut modifier autre chose ; ainsi de

suite. Bref, c’est une course constante et
sans fin contre une chimère. Sera-t-on
satisfait un jour du résultat ? En voudra-t-on
toujours plus ? Résoudre un problème à un
endroit, pour risquer ensuite de le déplacer
ailleurs. Le complexe n’est-il pas plus
profond, plus insidieux ? C’est peut-être
d’ordre psychologique. Un manque dans
son enfance, de trop grandes frustrations,
des échecs. Comme nous avons des
insuffisances à ce niveau, nous les
reportons sur le corps. Puisque notre vie et
les événements n’ont pas été parfaits avec
nous, qu’on n’a pu les contrôler, alors on va
le faire avec notre organisme.
Mais à trop le modifier,

notre image nous appartient-elle encore, ne
perd-t-on pas son identité à vouloir à tout
prix ressembler à quelqu’un d’autre ? Votre
conjoint est avec vous, pour vous, pas pour
être avec une autre. Il a épousé une
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personne, pas une enveloppe. C’est le plus

important.
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- CHAPITRE IV –
1) Harmoniser son allure à son

physique
Vous l’aurez sans doute déjà

constaté en faisant les boutiques. Les tenues
que vous essayez ne vous mettent pas en
valeur de la même manière. Certaines vous
affinent, d’autres vous grossissent… Et
puis, souvent, nous ne nous voyons pas
comme les autres nous voient. Vous devez
déjà posséder votre propre jugement, car
souvent, on se cantonne dans des vêtements
que l’on a l’habitude de porter, et nous
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avons peur de changer de vêtements. Les

habits sont un repère et vouloir le
bouleverser du jour au lendemain est très
difficile.
Suivant l’âge, la mode a un

impact relativement fort sur notre façon de
nous accoutrer. Quand nous sommes
adolescentes, être intégrée à un groupe est
bien souvent plus essentiel que ses propres
désirs. La question de savoir réellement si
on aime ou non ne se pose pas, c’est le fait
que si les copines portent tel pantalon, ou
tel tee-shirt, nous devons aussi, même si on
pourrait porter mieux. Seulement, l’identité
sociale est primordiale à cet âge. Bien
évidemment, certaines ne suivront jamais la
mode, par choix ou par obligation
parentale, mais ces cas restent relativement
rares. Ensuite, lorsque l’on grandit, nous
essayons tant bien que mal de trouver notre
style. Le travail peut nous pousser
radicalement à en changer, suivant le
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métier. Sinon, on conserve celui antérieur,

ou on en adopte un, par rapport à ce qu’on
aime, le niveau social, les proches,
l’environnement.
Ensuite, suivant comment on

se perçoit, on a toutes des complexes. On
va vous affirmer que la mini-jupe vous va à
ravir, et pourtant vous trouvez que vous
avez des jambes trop grosses, ou même si
porter une mini-jupe vous plaît, vous la
délaisserez au profit de la jupe ou du
pantalon, car vous n’arrivez pas à assumer
votre défaut, pas toujours fondé d’ailleurs.
Ce sont nous qui les voyons beaucoup plus
importants qu’ils n’y paraissent. Car après
tout, même si nous ne possédons pas les
jambes de rêve souhaitées, il n’y a rien de
mal à les afficher. Si vous essayez
beaucoup de vêtements, avec les conseils
d’une vraie amie ou d’une vendeuse qui
effectue bien son travail, vous arriverez à
trouver le style qui vous convient. Et pas
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forcément celui que vous croyez ! Parfois,

des habits que l’on aurait jamais osé
essayer, vont vous allez comme un gant. Il
faut ensuite que le travail psychologique se
fasse. Inutile de se forcer à porter quelque
chose que vous n’assumez pas.
Suivant l’âge, on se perçoit

de manière différente. Mais les vêtements
ont cette fabuleuse qualité du fait qu’ils
permettent de mettre en valeur certaines
parties du corps et d’en dissimuler d’autres,
ou l’inverse. La coiffure a également de
l’importance. Pour un même visage,
modifier la longueur, la coupe, la couleur,
et l’apparence devient différente. Le
principe est identique pour le maquillage,
un fond de teint trop clair ou trop foncé,
modifie l’aspect creusé ou joufflu. En fait,
tout l’habillage corporel a son importance.
Les formes, les couleurs, tout peut
transformer l’aspect du corps et du visage.
Suivant ce que vous portez ou comment
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vous vous coiffez, vous vous grimez, vous

n’aurez pas la même allure, ni la même
silhouette. C’est le meilleur moyen d’avoir
l’impression de perdre du poids, alors qu’on
n’en a pas bougé d’un gramme ! Résultat
immédiat garanti.
2) S’aimer soi-même aide à

l’acceptation – la dimension
psychologique
Trop souvent, on croit avoir

plus de kilos à perdre qu’en réalité. Car on
vise un idéal qui nous correspond rarement.
Déjà, l’image reflétée n’est pas perçue de la
manière par nos yeux et par ceux des autres,
on se voit souvent bien plus en chair que
nous ne le sommes réellement. La donne est
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déjà faussée. Ensuite, on vise un objectif à

force de matraquage publicitaire,
complètement irréalisable dans la très
grande majorité des cas.
Comme je l’avais déjà

indiqué dans de précédentes parties, il faut
déjà savoir si on a réellement une surcharge
pondérale, car pour une même taille, le
poids peut varier de plusieurs kilos. Tout
dépend de l’ossature, de la masse
musculaire, de la masse graisseuse. Ensuite,
l’hérédité joue un grand rôle : si dans votre
famille, vous faîtes parties des charpentées,
des fortes corpulences, vous ne serez jamais
svelte. Il faut savoir accepter cette réalité,
car elle fait partie du patrimoine transmis
par vos ancêtres, et vous aurez beau tout
sacrifier, cela ne servirait à rien, et pourrait
se révéler de surcroît dangereux pour votre
santé, votre moral, et votre physique.
Vouloir à tout prix transgresser le
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poids/taille qui vous convient, est aller au

delà de bien des ennuis.
Certes, vous maigrirez

pendant un moment, mais votre organisme
sera heureux de vous faire reprendre du
poids à un degré supplémentaire. Quelle
désillusion pour votre moral ! Vous vouliez
simplement perdre des kilos et vous voilà
au bout de quelques années avec encore
plus de surcharge pondérale à (sup)porter.
Pour connaître le vrai poids à viser, mieux
vaut le faire calculer par un nutritionniste. Il
saura tenir compte de vos antécédents, de
votre environnement, et cette estimation
évitera de vous leurrer sur celui qui vous
convient. Rien n’est pire que l’ignorance !
Vouloir maigrir en se basant sur un poids
hypothétique par rapport à la copine, par
rapport à ce que vous pensez être et que
vous voulez devenir, est une grossière
erreur menant vers un mirage.
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Quand vous aurez fait le

point avec le nutritionniste si nécessaire,
vous pourrez arrêter de vouloir atteindre
l’objectif irréalisable. Il est évident que
cette réalité fait rager, que ce n’est pas
juste, mais la vie est ainsi. Aucun individu
n’est identique, chacun a sa propre histoire,
et donc son propre poids. Ensuite, une fois
cette idée bien ancrée, il faut prendre
confiance en vous, acquérir de l’assurance.
Comme je le disais, la vie est injuste, et
malheureusement, vous aurez toujours une
bonne âme charitable, pour toucher le point
sensible. Soit la personne n’a pas
conscience que les propos qu’elle peut tenir
peuvent blesser, soit elle le fait
délibérément, car elle sait que c’est votre
faiblesse, ou le suppose.
Il faut assumer votre corps,

vous en investir, il vous appartient, il est
votre reflet. Vous devez le respecter, et en
être fière. Il est ce qu’il est, mais c’est le
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vôtre. Et personne n’a le droit de vous

enlever cette vérité. Il est vrai que certains
jours, vous prendrez plus ou moins bien les
remarques, mais il faut composer avec. Ce
n’est qu’un détail, et ce n’est pas la peine
de bloquer dessus. Vous devez évoluer, et
passez à autre chose. Si vous refusez, vous
n’avancerez jamais. Faîtes de votre mieux
pour vous entretenir, et pour le reste :
vivez ! Il serait dommage de passer à côté
de tellement de belles choses…
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CONCLUSION
Comme vous l’aurez

constaté, le corps est une mécanique bien
complexe, et perdre du poids n’est pas du
tout aisé. L’organisme étant bien vivant,
celui-ci réagit aux interactions avec son
environnement. La nourriture vient à
manquer, et il se sent agressé et réagit en
conséquence. En outre, comme le corps
possède une mémoire, plus les attaques
seront répétées, plus il réagira violemment.
Ne pouvant distinguer l’esprit de notre
enveloppe charnelle, si notre tête va mal, le
corps répondra également à cette agression
par la seule manière qu’il connaisse : le
déséquilibre. Un moral harmonieux est déjà
un grand pas pour que l’organisme le soit
Page159/165
aussi. Le corps étant pressenti comme le

reflet de notre santé…
Maigrir, donnée qui paraît

simple, est en réalité très compliquée. Bien
plus que perdre du poids, c’est l’image que
nous voulons obtenir, et laisser (ap)paraître.
A l’heure actuelle, contrôler sa masse
graisseuse, c’est maîtriser sa vie. Il ne faut
toutefois pas oublier que ce qui compte le
plus, ce qui est essentiel, c’est l’harmonie
entre le corps et l’esprit. Je ne cesserai
jamais de le répéter. Au-delà d’une certaine
perte de kilos, il faut savoir accepter ceux
qui restent. Aller contre ce principe, c’est
courir après une chimère impossible à
attraper, et qui risque, au-delà des
désillusions, vous faire prendre des risques
inconsidérés pour votre santé.
Manger est un acte

obligatoire, ne serait-ce que pour vivre. Il
ne doit pas devenir une entrave à votre
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évolution sociale, et surtout personnelle.

C’est un acte qui doit rester à la place qui
lui est dévolue, et non par celui-ci, devenir
une quête irréalisable. Vivre et profiter
pleinement de ce que la vie peut vous offrir
est la seule obsession qu’on devrait avoir. A
trop se concentrer sur la nourriture seule,
c’est passer à côté de beaucoup de belles
choses, et surtout une : la vie.
N’oubliez pas : vivez !

Page161/165
Table des matières
Page
Introduction 4
CHAPITRE I 7
1) La faute aux médias ? 8

La faute à la société ?
2) Comment nous perçoivent les 11

autres et comment se perçoit-
on ?
3) L’enfer des régimes 16

a. ne surtout pas commencer ! 16
b. si on continue à faire des régimes 17
c. sortir du cercle infernal des 18
régimes « express »
4) Qu’est-ce que la calorie et 23

donc, la densité calorique ?
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5) En quoi consiste le régime 27

dit « calorie négative » ?
6) Peut-on réellement peser 31

son assiette à chaque repas ?
7) Le régime à vie – utopie ? 35
CHAPITRE II 41
1) Pourquoi on grossit ? 41
a. l’arrêt du tabac 43
b. l’alcool 47
c. la grossesse 49
d. le laisser-aller 52
e. un passé inconscient qui s’exprime 59
f. les chocs émotionnels 62
g. l’ennui 65
h. les successions de régimes 71
i. les coupe-faim, les 75
laxatifs et les patchs
Page163/165
j. les traitements hormonaux – 80

la ménopause
k. les maladies 81
l. la chirurgie 83
m. les professions prédisposées 89
n. les événements exceptionnels 93
o. les vacances ! 95
p. le ventre 99
2) Pourquoi on joue au 102

« yo-yo » ascendant ?
CHAPITRE III 111
1) On n’est pas tous 111

pareils, donc tous
différents !
2) Quel est l’objectif 113

raisonnable de chacune ?
Page164/165
3) Que peut-on faire à vie ? 116
4) Que penser des échecs, et 120

comment les rendre positifs
5) Comment maigrir où 125

on le souhaite ?
6) Peut-on échapper 129

à l’obésité ?
7) Que pensez des produits 134

allégés ou dénommés « light »
8) Adapter son objectif à l’âge 139

(pas d’âge pour commencer)
9) Que pense le sexe opposé du 144

régime de son conjoint ou ami ?
CHAPITRE IV 148
Page165/165
1) Harmoniser son 148

allure à son physique
2) S’aimer soi-même aide à 152

l’acceptation – la dimension
psychologique
Conclusion 157
Vous avez des questions ?
Courriel
jaimemoncorps@gmail.com

L Enfer Des Regimes Ou Comment Vivre Sans

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Sandra Langeron Guymar

L’ENFER DES REGIMES

CHAPITRE III Page 111

CHAPITRE IV Page 148

Conclusion Page 157

Table des matières Page 160

Chaque année, nous voulons toutes maigrir,

Pour réussir à perdre des kilos, il faut

L’essentiel est de trouver le poids idéal

Si vous êtes issue d’une famille

C’est donc le poids réaliste qu’on peut

Je vous démontrerai au fil des pages, qu’il

Ce sont malheureusement des firmes qui

Quand on constate les chiffres d’affaire

Ce guide vous permettra de comprendre

Apprendre à s’accepter ou vouloir

C’EST REUSSIR A HARMONISER LE

C’est vrai ! Lisez et vous saurez tout !

Qui n’a jamais imaginé,

1) La faute aux médias ? La faute à

Regardez autour de vous.

Comment ne pas vouloir ressembler à

Pourtant, quand on regarde

perfection. Dans les faits, même les

Pour conclure sur la minceur

davantage avoir confiance en soi, et

2) Comment nous perçoivent les

Ce qui est curieux, et est une

déterminé. Par la suite, ils vont remarquer

portent, deviennent de plus en plus

Le remède à cette situation

confiance en soi, c’est n’être ni mieux, ni

sans fin ! Il ne faut également point oublier

3) L’enfer des régimes

Le corps et surtout ses

va royalement gagner un ou plusieurs kilos

b. Si on continue à faire des

La première fois, donc, nous

irréversible. J’entends par là, qu’une fois

Voilà pourquoi, plus on va

c. Sortir du cercle infernal

Ces fameux régimes, vous en

quelques mois, l’été, avec ses tenues

Oui, mais voilà, ces régimes en

court laps de temps. Quand on lit la

Une chose est à retenir et qui à

sensées répondre aux attentes des

D’ailleurs, lorsque vous

maigrir doit donner des résultats

4) Qu’est-ce que la calorie et donc,

Puisque la chasse aux

transforme en chaleur. En ce qui concerne

pendant des jours, ou se passer de repas,

rassasient beaucoup plus, tout en apportant,

plus réduit, votre corps va progressivement

5) En quoi consiste le régime dit

Le régime dont on entend

« calorie négative ». Il paraît tellement

Petit détail, le corps ayant

le « coup » du bol de soupe ne va pas

vraiment. En effet, le fait de mastiquer