I’M AHari-Onago

BARBIE GIRL
Un scénario de N’Qzi
belclan@gmail.com
Mise en page : Mandragorus
mandragorus@gmail.com
Nous remercions le 7ème Cercle, Florrent et Neko,
qui nous ont aimablement laissés utiliser le logo et les fonds de Kuro.

kuro.tharaud.net
www.7emecercle.com
www.nekocorp.fr
 I’m A Barbie Girl
Hari-Onago
Le scenario en quelques mots...
Ce scénario de pure fiction mélange des références qui n’auraient jamais du se rencontrer… En effet
comment oser confronter des personnages sortis tout droit de “Death Proof” et de l’univers de Barbie ?
Les joueurs vont tenter de sauver quelques Blondes innocentes, d’arrêter de dangereux chauffards et, en
même temps de trouver la coupable, Blonde également… Plongée dans le monde des otakus amorcée !

Principaux événements
Un des joueurs est contacté car sa cousine
court un danger. C’est un ami de la famille, qui
travaille à la police qui a prévenu la famille.
Le chef d’une bande d’otakus, le Gang des
Cascadeurs (référence à Stuntman Mike) vient d’être
tué. Les témoignages recueillis par la police sont
formels : Ginko Haruhino a pris en stop dans sa
voiture une jeune femme excentrique aux cheveux
blonds. Deux heures plus tard, des automobilistes si-
bée en panne. Les policiers ne sont pas les seuls à
chercher l’auto-stoppeuse blonde. Tout le Gang des
Cascadeurs s’est lancé à la poursuite de celle qu’ils
soupçonnent d’avoir tué leur chef.
Pour compliquer la situation, c’est le 17e
Colloque National des “Barbies Girls”… Et la ma-
jorité des participantes ont les cheveux teints en
blond (teinture ou perruque)…
Ce ne sont évidemment pas les Barbies Girls
qui ont tué Ginko Haruhino. C’est une Hari-Onago
qui a commis ce méfait…
I’M A BARBIE GIRL

gnalent sa voiture dans un bas côté. Ginko Haruhino

est mort, sa tête encastrée dans le pare-brise. L’auto- Les joueurs vont donc devoir sauver les
stoppeuse a disparu et la police essaie de la retrouver Barbies Girls tout en évitant les Cascadeurs et en
pour l’interroger. Deux voitures ont été dépêchées tentant de trouver le coupable du meurtre de Ginko
mais l’une d’entre elles est malheureusement tom- Haruhino.

2
 Otaku
Individu qui se passionne, parfois à outr
ance, pour un sujet, un hobby. Terme volo
associé au monde des mangas et des jeux ntiers
vidéo mais qui touche tous les domaine
chercheurs japonais pensent que le phé s. Cer tains
nomène atteindra son point culminant
2020. Voir page plus détaillée en annexe. dans les années
http://fr.wikipedia.org/wiki/Otaku

Hikimori
Stade ultime de l’otaku. Véritable autiste
social, l’hikimori refuse tout contact avec
monde extérieur et vit cloîtré dans sa cham le
bre. Ce phénomène toucherait un million
âgés de 15 à 25 ans selon un chercheur de jeunes
japonais (chiffre à prendre avec prudence
plus être une estimation que le résultat car il semble
d’une étude). http://fr.wikipedia.org/wiki/
Hikikomori
Cosplay
Activité qui consiste à se déguiser en son
héros préféré dans un but d’exhibition
rencontres avec d’autres fans. Le Comiket et de
, le fameux Comic Market de Shin-Edo
deux fois par ans donne lieu à de véritabl qui se déroule
es concentrations de cosplayers. http://en
org/wiki/Comiket et http://fr.wikipedia.o .wikipedia.
rg/wiki/Cosplay

Barbie
Pour réussir à percer le marché japonais
, Barbie doit rapidement apprendre trois
leçons !
Leçon 1 : garder sa bouche fermée. Au
Japon, les femmes se cachent la bouche
leurs mains quand elles rient pour qu’o avec
n ne voie pas leurs dents. On a aussi écla
de peau. irci sa couleur

Leçon 2 : Barbie ne doit pas être présenté

e comme une femme active dans l’air du
Il vaut mieux se centrer sur les valeurs temps.
familiales. La Barbie en rollers, gros hit
été un flop au Japon tandis que la Barbie aux USA a
promenant sa petite sœur a été une gros
Japon, tout comme le camping-car. se vente au

Leçon 3 : Barbie ne doit pas être trop âgée

. Au Japon, les enfants ne sont pas pres
devenir adolescents et d’étudier tout le sés de
temps… Barbie a donc été rajeunie.
Barbie est née au Japon si l’ont peut dire
puisque le pays accueille la première man
en 1959. La première introduction de la ufacture
poupée est un flop. Pour les japonais les
sont très étranges. La poupée trop “am cheveux blonds
ériciane” les renvoie à leur complexe d’in
aux vainqueurs. Licca est la première barb fériorité face
ie qui perce le marché japonais. Avec ses
franco-japonaises, ses cheveux bruns et origines
ses yeux arrondis, elle ne ressemble cep
une playmate japonaise mais plutôt à une end ant pas à
jeune fillette.
Jenny est la seconde poupée à s’implan
ter. Celle-ci a les cheveux blonds avec
ronde et de grands yeux façon comics. Au une face
fur et à mesure que la société japonaise
cosmopolite, Barbie s’occidentalise. Auj devient plus
ourd’hui Licca est blonde. D’autres versions
I’M A BARBIE GIRL

dont certaines en costumes traditionnels vont suivre

. Des compagnons japonais sont égaleme
marché. Aujourd’hui, un club à la gloi nt mis sur le
re de Barbie, “The Barbie Collectors Clu
rassemble pas moins de 300 membres. b of Japan”,

3

D’apres la police...
Un des joueurs est contacté car sa cousine
Rukito Akuami court probablement un grave dan-
ger. C’est un ami de la famille, qui travaille à la
police, qui a prévenu la famille. Si les joueurs ne sont
pas du genre à se décarcasser pour une jeune fille
blonde très sympathique, elle peut éventuellement
figurer sur la liste des Potentiels. Les informations
suivantes sont données aux joueurs.
Le chef d’une bande d’otakus, le Gang des
Cascadeurs vient d’être tué. Ces otakus vouent
un culte au film “Death Proof” (Boulevard de la
Mort) de Quentin Tarentino, un vieux film de sé-
rie B des années 2000 (c’est l’avis de l’informateur).
Malheureusement, ces otakus ne sont pas de gentils
illuminés. Ce Gang a très vite sombré dans la cri-
minalité. Plusieurs de ses membres sont en prison,
d’autres ont été tués par des gangs de Bôsôzokus ri-
vaux ou lors d’opérations policières. Plusieurs d’entre
eux sont soupçonnés de meurtre et 3 d’entre eux sont
impliqués dans de récentes collisions mortelles.
Ils travaillent pour les Yakuzas, servant de
courriers, de guetteurs voire même de tueurs à ga-
ges.
Les témoignages recueillis par la police sont
formels : Ginko Haruhino a pris en stop dans sa
voiture une jeune femme excentrique aux cheveux
blonds. Une femme très séductrice qui minaudait
beaucoup et avait un petit côté moqueur très… oc-
cidental.
Deux heures plus tard, des automobilistes si-
gnalent sa voiture dans un bas côté. Ginko Haruhino
est mort, sa tête encastrée dans le pare-brise. On
croit d’abord à un accident mais rapidement la po-
lice constate de nombreuses entailles. L’homme a
été attaqué à l’aide d’une lame fine à de très nom-
breuses reprises (on compte une bonne trentaine
d’entailles plus ou moins superficielles). L’homme
devait conduire et n’a pas su se défendre. Il n’a ensuite
pas pu éviter l’accident. Il a été littéralement scalpé
quand sa tête a transpercé le pare-brise.
Le plus ironique de l’histoire, c’est qu’il a
survécu à deux accidents mortels bien plus graves.
Et il est mort lors d’une stupide sortie de route. Sa
voiture bardée de systèmes de protection n’a pas
pu le protéger. Il avait omis de mettre sa ceinture et
d’activer de ce fait certains systèmes de sécurité.
Si le joueur a de bons contacts avec l’infor-
mateur, il peut apprendre que la police cherche sur-
tout à récupérer la blonde avant le gang. Ils espèrent
qu’elle aura des infos sur les activités du chef qui
pourraient permettre de faire tomber d’autres têtes.
Ils ne croient pas que c’était une auto-stoppeuse mais
plutôt quelqu’un qui connaissait déjà la victime. A
la limite, c’est peut-être une vengeance… La fille /
sœur / cousine de quelqu’un tué par le gang. La fa-
çon dont le chef a été attaqué indique qu’une arme
artisanale customisée a été utilisée. Arme qui n’a pas
été retrouvée et pas non plus identifiée… La police a
pensé à une arme projetant des éclats de verre mais
les seuls morceaux de verre retrouvés provenaient
apparemment du pare-brise.
Sur la piste d’une Blonde
Les joueurs devraient rapidement se lancer
dans l’enquête. L’enquête commencera sur le site des
Barbie Girls évidemment. (exemple : http://cn.barbie.
com/). L’adresse du camp s’y trouve mais il faut pour
cela passer un petit test en 3 étapes.
Etape 1
Trois photos représentant :
• Une barbie qui chante;
• Une barbie qui mange une glace;
• Une barbie qui rit (avec les mains devant la
bouche).
Il faut choisir l’option 3 (voir réf. Barbie).
I’M A BARBIE GIRL
Etape 2
Trois photos représentant :
• Une barbie devant son camping-car;
• Une barbie qui fait du roller;
• Une barbie avec un porte-document et un pod.
4
 Il faut choisir l’option 1 (voir réf. Barbie).
Etape 3
Trois photos représentant :
• Une barbie avec Ken et un enfant;
• Une barbie adolescente avec son cartable;
• Une barbie très jeune avec un joli sac en forme
d’éléphant.
Il faut choisir l’option 3 (voir réf. Barbie).
Chaque échec impose d’écouter la chanson «I’m a
Barbie Girl in a Barbie World»…. En cas de réussite,
on apprend que la convention se déroule à la Colline
aux Trois rizières, à proximité de Shiba, ville à 15-20
kilomètres de Shin-Edo.
Le lieu de l’accident est pratiquement sur
la route du camp (compter 5 minutes de détour)
mais néanmoins sur une route que logiquement,
on n’emprunte pas si on se rend à la convention…
Il s’agit d’une route généralement employée pour
aller à Sakura et non à Shiba. La scène du crime
a été nettoyée. Le véhicule n’est plus là, mais un
journaliste freelance naïf traîne encore sur les lieux,
à l’affut. Il cherche à interviewer des membres des
Cascadeurs et espère que l’un d’entre eux passera…
Ce qui n’arrivera pas car ceux-ci pensent que la zone
est surveillée par la police. Mais non, à part le jour-
naliste Akio Barushi, plus personne ne s’intéresse
au lieu de l’accident / crime.
Le journaliste semble assez déçu, il pense
avoir affaire à de simples badauds. Il n’a rien de spé-
cial à leur apprendre hormis qu’il compte également
se rendre au camp des Barbie Girls dont il connaît
l’adresse. D’ailleurs en disant cela, il grimace et
parodie la chanson «I’m a Barbie Girl in a Barbie
World»…
National Barbie Convention
Les joueurs arrivent à un parking. Où une
Barbie Girl leur indique de se garer. Ils sont invités
à se rendre chez la Barbie Caissière pour régler le
droit de parking et le droit d’entrée. L’accès à la
convention est libre mais il faut payer un droit d’en-
trée. Ce qui permet de recevoir un badge Ken ou
un badge Barbie donnant accès aux zones visiteurs
pour une journée de 10h00 à 18h00. Les appareils
photo sont permis mais il faut pour cela payer un
droit d’image. Un chemin de graviers (carrossable)
mène vers le lieu de la convention, vers la NBC
(National Barbie Convention).
Le camp se déroule dans une petite vallée et
à flanc de colline, sur d’anciennes terrasses où était
cultivé du riz. Le fond de la vallée est occupé par
une gigantesque tente rose réservée aux activités
communes et les tentes individuelles sont dressées
sur les terrasses de part et d’autre. Si le rose domine,
de nombreuses autres couleurs tout aussi flashy sont
présentes.
Pour la sécurité, une dizaine de Ken assez
musclés et armés de matraques rose surveillent les
badauds. C’est que cela ne serait pas la première fois
qu’il faille éconduire un visiteur trop échaudé par
toutes ses mignonnes petites Barbies…
Cette visite est une excellente occasion de
leur présenter quelques Barbie Girls. Il est à noter
qu’elles ne se connaissent pas par leur nom… Entre
elles, elles se nomment par un nom de Barbie assorti
d’une ou deux syllabes supplémentaires. Licca est la
référence la plus souvent choisie avec Jenny mais il
I’M A BARBIE GIRL
existe aussi des Fanny, des Lisa, des Tiffany, etc.
Exemples de nom : Liccasa, Liccata,
LiccaDream, Liccatasi, Liccasan, Jennyfun,
Jennylove, Fannysha, Fannyny, etc.
5
 C’est un excellent moyen de tourner en bourri-
que les joueurs lorsqu’ils tenteront de trouver la cou-
sine… Ils en seront réduits à naviguer de Liccasana
à Liccana puis à Liccasa en passant par JennyLove,
etc. Faites leur assister à des chorégraphies, met-
tez-leur en boucle la chanson «I’m a Barbie Girl
in a Barbie World», montrez des séances de cos-
play où les filles se font mitrailler par des visiteurs
en admiration. Saupoudrez de quelques scènes où
des filles interprètent des scènes cultes des films
Barbie. Arrosez de nombreuses petites filles en ex-
tase et assez excitées difficilement tenues par leurs
parents et de quelques types aux regards sombres et
à la tenue de vilains garçons. Mince, cela ne rentre
dans le décor ? Probablement parce que ce sont des
“Stuntmen Boys”…
Ils retrouveront aussi le journaliste qui a dis-
cuté avec plusieurs filles. Il leur montrera sans hésiter
les photos prises. Et, il y aura une photo de FannyFun
qui n’est autre que la cousine tant recherchée… !
Le journaliste peut leur indiquer où il l’a vue et
ajoutera que c’était la plus intéressante des filles.
Une fille avec une vraie personnalité qui assume à
fond sa passion et serait prête à bouffer quiconque
se moquerait d’elle…
Les joueurs iront sans doute à l’endroit indiqué
pour assister à une scène où un des sinistres person-
nages, un des “stuntmen boys”, se fait tourner en
dérision par un groupe de Barbie Girls. Et qui mène
ce groupe ? Rukito Akuami en personne… C’est une
chance pour les enquêteurs ! Mais pour l’homme,
c’est plutôt une malchance, car la jeune fille n’a pas sa
langue en poche. L’homme manque complètement de
répartie… La jeune fille n’en fait qu’une bouchée. La
Barbie Girl donne une vraie leçon au Cascadeur…
Toute l’assistance se met à rire. Sauf les copains du
Cascadeur qui, visiblement, deviennent nerveux…
Mais là où Rukito dépasse clairement les bornes,
c’est quand elle lui demande d’une voix mielleuse
s’il ne ferait pas mieux d’aller prendre des cours de
conduite avec ses petits copains ? Histoire de ne
pas finir comme son chef… Et ça, les Cascadeurs
semblent vraiment mal le prendre… L’homme se rue
sur la fille, mais un de ses copains s’interpose. Il
repousse l’homme et éloigne Rukito d’une main. Puis
les Ken se pointent comme par magie et repoussent
tout le monde dans la zone visiteurs. Les Cascadeurs
se dirigent alors vers la sortie sous les quolibets du
groupe de filles. Mais aux regards sombres et aux
rires qu’ils s’échangent en partant, on peut parier
qu’il va y avoir du grabuge.
Et quand la cousine rejoint les PJ, elle est
hilare et au centre de l’attention de toutes ses petites
copines… Elle leur explique en riant qu’elle vient de
recevoir ce flash info sur son pod et qu’elle a reconnu
les “vilains garçons”... Visiblement, elle ne se doute
pas que les Cascadeurs recherchent l’auto-stoppeuse
et que son petit numéro les a persuadés de passer à
la vitesse supérieure....
Course mortelle
Peu de temps après, les Cascadeurs passent à
l’action. Ils n’ont pas réussi à identifier la coupable
mais ont néanmoins décidé de faire un exemple...
Ils ont décidé de faire un mauvais sort à la me-
neuse ! Rukito est leur cible ! Ils vont donc saccager
la convention. Ils reviennent en voiture et foncent
dans le tas…
C’est l’occasion pour les joueurs de tester leurs
réflexes et, pour le MJ, de faire une scène mémo-
rable où des bolides passent en rugissant dans les
terrasses avec des Barbie Girls qui courent partout.
Donnez-leur l’opportunité de sauver une fille ou
deux. Voire de mettre hors course un véhicule (ils
peuvent se percuter, s’empêtrer dans la tente centrale,
se renverser en faisant basculer une terrasse, etc.)
Très vite, ils se rendront compte que Rukito
est leur cible privilégiée. Et ils auront beau faire des
efforts, les Cascadeurs retrouvent toujours Rukito
(et pour cause, l’homme qui s’est interposé a placé
un nano-traceur sur elle !). Si les joueurs sont trop
efficaces, les vilains sortiront des armes pour hâter
I’M A BARBIE GIRL
le mouvement.
Il ne restera alors aux joueurs qu’à fuir vers
le parking. Peut-être à la faveur d’un accrochage
entre deux voitures des cascadeurs qui fonçaient
6
sur eux ? Poussez-les à prendre leur voiture et à
fuir avec la cousine. Rukito refusera de fuir dans les
collines. Elle préfère, si elle est la cible, entraîner
les Cascadeurs au loin. Elle n’a pas tort…
Lorsque les joueurs prendront leur véhicule,
une terrible course poursuite devrait s’engager. Avec
force crissements de pneus, rugissements de moteurs,
voitures qui se tamponnent, etc.
par la lame du katana. La force du coup a du être
terrible puisque le katana s’est brisé.
La femme n’est autre qu’une Hari-Onago.
D’ailleurs est-elle morte ? Ou les PJ devront-ils ache-
ver le travail ? Si elle est morte, cela entretiendra le
mystère… Si les PJ doivent l’achever, cela introduira
une dimension plus épique… A vous de voir quelle
fin vous semble préférable !

A vous de revoir vos classiques du Mont Nantai Tobu Nikko

genre. Maintenez la pression, les Cascadeurs Mont Shirane Nikko

Ligne Shinkansen
NIKKO
conduisent bien mais les joueurs pourraient, Utsunomiya Mashiko
alors qu’ils sont en difficulté, recevoir de l’aide
Ligne JR
Maebashi
d’un camionneur, par exemple; ou une voiture Ligne JR

de police pourrait surgir et tamponner un des

véhicules, leur donnant ainsi l’occasion de re- ligne Nikko

prendre de l’avance.
de Tobu

Omiya
TOKYO
Pendant la poursuite, il est important Ueno Asakusa
Cinq lacs de Fuji
Aéroport International de Narita
que les joueurs aperçoivent soudain une auto-
Ligne Fuji Kyuko Tokyo
uo Shinjuku
L ign e Ch Chiba
stoppeuse blonde. Inutile de dire qu’ils auront
u
aky

Ligne Enoshima
r Od

Fuji Yoshida
e fe

d'Odakyu
Yokohama
du mal à s’arrêter. Ils sont probablement à toute
in d

m
C he
Mont Fuji
Kamakura
vitesse et des Cascadeurs les talonnent. Au
Lac d'Ashi
FUJI
Enoshima Yokosuka
Odawara
moins trois voitures. Dont deux cesseront la
KAMAKURA
HAKONE
poursuite… Ils ont aussi aperçu la blonde mais Ligne Tokaido Honsen
Atami

une des voitures poursuit pour châtier Rukito… Ito

u
zuky

Aux joueurs de se creuser les méninges pour

fer I

se débarrasser du dernier poursuivant…

n de

e Les points touristiques désignés par des

mi

C Shimoda
h

cercles verts sont décrits dans ce dépliant.

Dernier autostop
Les joueurs devraient logiquement revenir
sur les lieux où ils ont aperçu l’auto-stoppeuse. Les

針女
deux voitures des Cascadeurs sont sur le bord de
la route, portes ouvertes, moteur tournant… S’ils
s’enfoncent dans les bois, ils tombent sur un premier
cadavre. Il s’agit d’un homme dont le visage a été
complètement lacéré et dont le front semble percé de
plusieurs trous. Près de sa main git une arme à feu…
Plus loin, ils aperçoivent deux autres cadavres. Un
I’M A BARBIE GIRL

homme recroquevillé au pied d’un arbre sur lequel

une femme a été véritablement clouée par un sabre…
Le visage de l’homme est également complètement
lacéré. Les os de son visage ont été mis à nu et il
gémit encore faiblement. La femme pend, retenue

7
 Annexes
Hari-onago
針女
針 : aiguille (hari) 女 : femme (onago)
Originaire de la préfecture de Ehime sur l’île
de Shikoku, cette goule femelle arbore sur son crâne
une masse énorme et terrifiante de cheveux mobi-
les, dont chaque mèche serpentine est terminée par
un crochet acéré. Elle adore tourmenter les jeunes
hommes et faire d’eux ses proies. Apparaissant sur
les routes, sous la forme d’une très belle femme, elle
adresse un rire moqueur à tout homme qu’elle trouve
à son goût, et s’il commet l’erreur de se moquer d’elle
en retour, elle libère sa chevelure meurtrière et se
lance à sa poursuite. Un jeune homme échappa à ce
monstre en refermant sur elle la porte de sa maison.
Sa chevelure crochue laissa un nombre incalculable
d’entailles sur le bois. Heureusement pour lui, la
porte en question n’était pas une porte coulissante
en papier (shôji, porte coulissante traditionnelle ja-
ponaise tendue de carreaux de papier de riz sur un
cadre en bois).
La “Blonde”, Hari-Onago
HAB 4 AST 3
PUI 2 PER 2
VIG 3 PRE 3
VIV 5 TEN 3
VIE 40 BG 14 SM -14
DEF 22 ACT 3 DEP 4 REA 6
Compétences de combat
Corps à corps 4
Bagarre 6 (Maîtrise)
Compétences générales
Aptitudes physiques 5
Dissimulation 4
Discrétion 8 (Expertise)
Conduite Engins Roulants 4
Pouvoirs : Armes naturelles (chevelure crochue,
1D6), Phoenix.
Le phénomene des otaku
Otaku est un mot japonais possédant deux
significations étymologiques : il désigne le “logis”,
c’est-à-dire l’endroit où l’on vit et il représente une
manière impersonnelle d’appeler quelqu’un afin de
garder une certaine distance : c’est un vouvoiement
impersonnel. Ce mot implique un refus de souffrir,
de ne rien risquer dans le rapport à l’autre.
Manifestations et relations avec la
société
L’otakisme japonais demeure donc un phé-
nomène de société, au même titre que le suicide. Il
n’est que très rarement compris mais prend de plus en
plus d’importance au sein de la société, notamment
dans les grandes villes telles que Tokyo.
Le renfermement, la non volonté d’appartenir
à cette société, amène les otaku à s’approprier cer-
tains biens matériels, à l’image des poupées (garage
kits), de maquette diverse... Par exemple, les poupées
représentent pour un otaku l’idéal féminin, bien sûr
chaque poupée que ce dernier collectionne contribue
à l’image de la femme parfaite. Ces poupées sont
une manière de s’imaginer une relation amoureuse
mais ayant la particularité d’être unilatérale.
Tsuyuki, un otaku expert en poupées Barbie
dit à propos de sa relation avec sa poupée :
«Avec un être humain il faut toujours prendre
en compte les sentiments de l’autre n’est-ce pas ?
Ça, c’est épuisant. L’amour à sens unique, c’est
mieux.»
Ces femmes parfaites en plastique ne sont pas
les seules à contribuer à l’imaginaire des otakus :
les idoles sont un autre élément de leur univers. Ces
jeunes femmes, majoritairement âgées entre 14 et
I’M A BARBIE GIRL
25 ans symbolisent le “rêve”, l’inaccessible. On les
voit partout, dans des publicités, au journal TV, dans
des clips musicaux... et sont présentées comme de
véritables poupées médiatiques. Ces jeunes femmes
représentent le fantasme parfait des otakus : pour les
8
garçons c’est la petite copine parfaite, belle, intel-
ligente, pour les filles c’est la grande sœur qu’elles
rêvent de devenir... ce qui explique donc l’attrait que
ces derniers peuvent avoir pour ces idoles, certains
sont prêts à les suivre partout. Elles attisent aussi
la jalousie des otakus, qui secrètement arborent une
fierté, celle de la découverte en premier de l’idole
par exemple.
Ce genre de publicité n’est pas rare, sachant
que Tokyo accueille annuellement des salons recon-
nus à travers le monde entier dans le domaine du jeu
vidéo (Le Tokyo Game Show), du manga... Outre le
fait de satisfaire l’attente d’un nouveau produit, ces
salons représentent globalement ce phénomène, le
tout parrainé par Sony, Nintendo.... Dans ces ren-
contres il n’est pas chose inattendue que de croiser
des cosplays, entendez par là des individus déguisés
comme leurs héros favoris, l’identification est amu-
sante montrant l’excentricité des otakus.
virtuel une nouvelle manière de vivre. Le rejet est
synonyme d’une volonté de suivre son propre idéal,
cela se manifeste par le renfermement de l’individu
sur un univers virtuel, utopique.
En suivant son idéal, l’otaku consomme les
produits récents, cette consommation grégaire im-
plique un épanouissement, elle n’est pas stérile :
l’individu ne consomme pas pour le simple besoin
de posséder. Les produits lui permettent de projeter
ses rêves, de lui donner sa propre identité, autrefois
l’individu aurait construit son arche, aujourd’hui la
société lui tend des milliers d’arches qui n’attendent
plus que lui pour se réaliser.
Source
http://www.blogg.org/blog-25507-glossaire-1993.html

Il faut néanmoins nuancer les propos, si les

otakus tombent facilement dans le consumérisme
démocratisé, ils en voient cependant les limites :
le collectionneur de base se veut collectionner des
objets rares, difficilement trouvables dans le mar-
ché, or cette démocratisation faite par les industries
entraîne un courant underground du phénomène : il
devient plus intéressant de collectionner des objets
ayant appartenu à un psychopathe que d’avoir des
mangas dont la collection complète est disponible
chez n’importe quels magasins.

Les otakus ont de plus en plus tendance à se

replier vers des domaines dans lesquels les industries
ne peuvent pour le moment percer, on y retrouve par
cette attitude l’envie très profonde de se démarquer
du reste de la société, de trouver et de fonder de
nouveaux repères qu’eux seuls partageraient. Cette
radicalisation extrême des otakus montre encore une
fois la critique inconsciente adressée au consensus
japonais dominant.

L’otakisme nous montre parfaitement les excès

de la société postindustrielle japonaise. Si l’individu
rejette en masse les valeurs traditionnelles et actuel-
les de cette époque, il développe dans son cocon